3. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
i PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Glossaire – les secteurs
2nd DEA Deuxième décennie d’éducation (2006‐2015)
ACBF Fondation de renforcement de la capacité de l’Afrique
ACMAD
ADF FAD Fonds africain de développement
AEC CEA Communauté économique africaine
AFFM Facilité africaine de financement des engrais
AFREC Commission africaine de l'énergie
AFrISPA Association africaine de fournisseurs d’Internet
AGRA Alliance pour une révolution verte en Afrique
AGRHYMET Centre régional d’agriculture, d’hydrologie et de météorologie
AICD Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique
AIDA Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique
AIDS SIDA Syndrome d'immunodéficience acquis
AIR Institut africain de remise
ALC Centre du laser africain
AMCE Conférence des ministres de l’environnement de l’Afrique
AMCOST Conseil ministériel africain de la science et de la technologie
AMCOW CMAE Conseil des ministres africains sur l’eau
AMESD
AMIS Mission de l'Union africaine au Soudan
AMISOM Mission de l'Union africaine en Somalie
AMU UMA Union du Maghreb arabe
APCI ICPA Initiative de capacité productive africaine
APF FPA Facilité de paix africain
APRM Mécanisme d'examen par les pairs africains
APSA Architecture africaine de paix et de sécurité
APSA AAPS Architecture africaine de paix et de sécurité
ARAPKE Plan régional africain d’action sur l’économie des connaissances
ARI Institut africain de ré‐éducation
ARICEA ARICAOA
ARIPO Organisation africaine de la propriété intellectuelle
ARV ARV Thérapie antirétrovirale
ASF FAR Force africaine de réserve
Centre africain pour les applications météorologiques en faveur du
développement
Surveillance africaine de l’environnement pour un développement durable de la
Commission européenne
Association des régulateurs des informations et des communications pour
l'Afrique orientale et australe
4. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
ii PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
ASTII Indicateurs de science, de technologie et d’innovation communs pour l’Afrique
ATRN RART Réseau africain des régulateurs des télécommunications
ATU UAT Union africaine de télécommunications
AU UA Union africaine
AUC CUA Commission de l'Union africaine
AUPA Plan d’action de l’UA sur le contrôle de la drogue et la prévention du crime
AWF FAE Facilité africaine de l'eau
BecANet Biosciences de l'Afrique orientale et centrale
BIAWE Incubateur commercial pour les femmes africaines entrepreneurs
BPFA PFAB Plate‐formes d'action de Beijing
CAADP Programme intégré de développement africole de l'Afrique
CAB Réseau large bande de l’Afrique centrale
CA‐BI
CABRI Initiative de réforme collaboratrice du budget de l’Afrique
CAMI Conférence des ministres africains de l’industrie
CAPP Pool énergétique de l’Afrique centrale
CAR RCA République centrafricaine
CASSy Système de câble sous‐marin de l’Afrique centrale
CBF FBC Fonds du bassin du Congo
CDI Initiative de développement de la capacité
CDM Mécanisme de développement propre
CDSF Cadre stratégique de développement de la capacité
CEDAW Convention sur l’élimination de la discrimination contre les femmes
CEEPA Centre pour l’économique et la politique de l’environnement en Afrique
CEMAC CEMAC Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale
CEN‐SAD Communauté des États du Sahel‐Sahara
CEPGL
CEWS Système d'alerte rapide continentale pour la prévention des conflits
CFB CFB Chemins de fer Benguela
CGIAR Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale
ClimDev Africa Climat pour le développement en Afrique
COMELEC Comité maghrébin de l’électricité
COMESA Marché commun de l'Afrique australe et orientale
COMIFAC Commission des Forêts d'Afrique Centrale
CPA Plan consolidé d’action
CRASA RCAA Régulateurs des communications de l'Afrique australe
CSO Organismes de la société civile
DBSA Banque de développement de l'Afrique australe
DEA Décennie d’éducation pour l'Afrique
Communauté économique des Pays des Grands Lacs
Programme de développement des infrastructures terrestres large bande
d’interconnexion des Etats de l’Afrique centrale
5. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
iii PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
DfID Département du développement international (R.‐U.)
DMC Centre de surveillance de la sècheresse du SADC
DRC RDC République démocratique du Congo
DSL Ligne numérique ou loop
EAC Communauté de l'Afrique orientale
EAPP Pool énergétique de l’Afrique orientale
EARNP Programme de réseau routier de l'Afrique orientale
EARPTO ORPTAO
EASBRIG Brigade permanente de l'Afrique orientale
EASSy Système de câble sous‐marin de l'Afrique orientale
ECA CEA Commission économique pour l'Afrique
ECCAS CEEAC Communauté économique des États de l'Afrique centrale
ECOWAS CEDEAO Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
EDF FED Fonds européen de développement
EIB BEI Banque européenne d'investissement
EITI ITIE Initiative de transparence de l’industrie extractive
EMIS SIGE Systèmes d'information pour la gestion de l'éducation
ESKOM Compagnie d'électricité de l'Union sud‐africaine
ETF Fonds de transformation environnementale
EU UE Union européenne
FAO Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
FARA Forum pour la recherche agricole en Afrique
FEMA Forum des ministres de l’énergie d’Afrique
FICA Agence de coopération internationale des Flandres
FIDA Fondation pour le soutien du développement international
FRATEL FRATEL Réseau Francophone de la Régulation des Télécommunications
GCOS SMOC Système mondial d’observation du climat
GDP PIB Produit intérieur brut
GE Égalité entre les sexes
GEF FEM Facilité d'environnement mondial
GEWE Égalité entre les sexes et prise de pouvoir par les femmes
Global Fund Fonds mondial Fonds mondial pour combattre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
GMS système de gestion des rapports hommes‐femmes
GPAD Division de gouvernance et d’administration publique
GSM Système global de communications mobiles
GTZ
HIV VIH Virus de l'immunodéficience humaine
HR Ressources humaines
Organisation de réglementation des postes et des télécommunications de
l'Afrique orientale
Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (Coopération technique
allemande)
6. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
iv PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
IBIN Réseau d'infrastructures large bande du NEPAD TIC
ICA Consortium pour les infrastructures en Afrique
ICAO OACIT Organisation de l’aviation civile internationale
ICF Facilité de climat d’investissement
ICPAC Centre des prédictions et des applications climatiques
IFAD Fonds international de développement agricole
IGAD Autorité intergouvernementale pour le développement
IITA IITA Institut internInstitut international d'agriculture tropicale
ILO OIT Organisation internationale du travail
IPPF FPPI Facilité de préparation des projets d'infrastructure
IRI Institut international de recherche pour le climat et la société
IWRM Gestion intégrée des ressources en eau
JICA Agence de coopération internationale du Japon
L/RBOs Organismes des bassins des lacs/fleuves
LVBC Commission du bassin du lac Victoria
M & E S&E Surveillance et évaluation
MACEPA Contrôle et évaluation du paludime pour le partenariat en Afrique
MDG Objectifs de développement du millénaire
MOU Protocole d'entente
MW mégawatt
NARC Capacité régionale de l'afrique du nord
NBI Initiative du bassin du Nil
NEPAD Partenariat nouvau pour le développement de l'Afrique
NERICA Nouveau riz pour l'Afrique
NGO ONG Organisations non‐gouvernementales
NOUN Université nationale ouverte du Nigeria
NPACI Initiative pan‐africaine du manioc du NEPAD
NPoA Programme national d'action
NSAS Système nubien de nappe aquifère dans les grès
OAU OUA Organisation de l'unité africaine
OECD OCDE Organisation de coopération et de développement économique
OMVS OMVS Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal
OSS OSS Observatoire du Sahara et Sahel
PAF Partenariat pour les pêcheries africaines
PAN‐SPSO
PATH Organisation internationale de la santé mondiale à but non lucratif
PDCT‐AC PDCT‐AC Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale
PIDA Programme pour le développement des infrastructures en Afrique
PMP Programme de fabrication des produits pharmaceutiques en Afrique
Participation des pays africains aux Organismes d’établissement des normes
sanitaires et phytosanitaires
7. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
v PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
PMU UGP Unité de gestion des programmes
PPPs Partenariat public‐privé
PSC CPS Conseil de paix et de sécurité
R&D Récherche et développement
REC CER Communautés économiques régionales
RM MR Mécanisme régional de prévention, de gestion et de règlement des conflits
S&T Science et technologie
SADC Communauté de développement de l'Afrique australe
SALW Petites armes et armes légères
SAPP Pool énergétique de l’Afrique australe
SAPs Programmes d’ajustement structurel
SAT Fiducie de l’Afrique australe
SATA Association des rélécommunications de l'Afrique australe
SDGEA Déclaration solennelle sur l’égalité entre les sexes en Afrique
SDI ISD initiative de développement spatial
SDP Programme de développement spatial
SEI Institut de l’environnement de Stockholm
SMEs PME Petites et moyennes entreprises
SPD Programme de développement spatial
SPF Cadre de politique sociale
SREAPs Plans d'action environnementaux sous‐régionaux
SROs Organismes sous‐régionaux
SSN Sud Sud Nord
STAP Plan d’action à court terme
STI Science, technologie et innovation
TB TB Tuberculose
TERI Institut de l’énergie et des ressources
UHURUNET Câble sous‐marin du réseau d'infrastructures large bande du NEPAD TIC
UMA UMA Union du Maghreb Arabe
UMOJANET Réseau terrestre du réseau d'infrastructures large bande du NEPAD TIC
UNAIDS ONUSIDA Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
UNAMID Mission de l'UA et de l'ONU au Darfur
UNCBD Convention sur la diversité biologique des Nations unies
UNCCD Convention des Nations unies pour combattre la désertification
UNDP PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
UNECA Commission économique pour l'Afrique
UNEP PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
UNFCCC Convention‐cadre des Nations unies sur les changements climatiques
8. PAA 2010‐2015 : Les secteurs
UNFPA Fonds des Nations Unies pour la population
UNHCR Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés
UNIDO ONUDI Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
UNISA Université de l’Afrique du Sud
UPDEA
USAID Agence des Etats‐Unis pour le développement international
WAPP Pool énergétique de l’Afrique occidentale
WARDA Centre africain du riz
WATRA ARTAO Association des régulateurs des télécommunications de l'Afrique occidentale
WB Bm Banque mondiale
WESTCOR Projet d'électricité du corridor occidental
WHO OMS Organisation mondiale de la santé
WMO OMM Organisation météorologique mondiale
WPO OMPI Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
WRPM Planification et gestion des ressources en eaux
WTO OMC Organisation mondiale du commerce
Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie électrique
d’Afrique
vi PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
11. Vue d’ensemble sur les infrastructures
1 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
LES INFRASTRUCTURES
Investissements critiques pour le développement et l’intégration
régionale de l’Afrique
Les infrastructures jouent un rôle essentiel en développement économique et réduction de la pauvreté. Des
services d’infrastructures bien développés et entretenus – en électricité, transports, TIC, eau et assainissement –
réduisent les obstacles à la croissance économique et leurs coûts de transaction et contribuent énormément à
améliorer la vie des pauvres en facilitant leur accès aux services publics et sociaux. De mauvaises infrastructures
imposent des coûts majeurs sur le commerce, en matière de perte de débouchés et d’augmentation des coûts.
Certaines estimations suggèrent qu’avec une amélioration des infrastructures, les taux de croissance pourraient
être au moins 1 % plus élevés qu’à l’heure actuelle.1
On sait que le développement et le renforcement des réseaux
d’infrastructures sont des éléments critiques pour faire progresser l’intégration régionale et continentale en
Afrique.
L’Afrique souffre d’un manque sévère d’infrastructures. On reconnaît généralement que le déficit en matière
d’infrastructures est l’un des facteurs clés qui empêchent l’Afrique de réaliser son plein potentiel de croissance
économique, son pouvoir concurrentiel sur les marchés mondiaux et l’atteinte de ses objectifs de développement
du millénaire (MDG), comprenant la réduction de la pauvreté. La partie la plus pauvre (60 %) de la population des
pays africains, en particulier la grande majorité de la population rurale, n’a généralement pas accès à des services
d’infrastructures modernes, ce qui isole encore plus les collectivités pauvres et empêche leur accès aux soins de
santé, à l’éducation et à l’emploi.
Uniquement 26 % des foyers africains ont accès à l’électricité, 58 % à l’eau et 31 % à un assainissement de base.2
La longueur des routes par habitant baisse à cause de l’augmentation de la population ces dernières années et
l’absence d’investissements connexes nécessaires en infrastructures des transports. Bien que les
télécommunications mobiles aient bénéficié d’une croissance énorme depuis dix ans, l’accès aux services large
bande demeure très limité. Les niveaux actuels d’utilisation de l’eau sont bas, avec uniquement 3,8 % des
ressources en eau développées pour l’approvisionnement d’eau et la production hydroélectrique, et 18 % du
potentiel d’irrigation exploité. 3
Cette absence d’infrastructures est particulièrement notable quand on compare l’Afrique aux autres régions du
monde développé. Par exemple, alors que l’accès à l’électricité en Afrique est égal à environ 30 %, ce pourcentage
dans les autres zones géographiques majeures du monde en développement va de 70 % à 90 %. Pour ces zones,
l’accès aux services d’eau est égal à 80 % et à ceux d’assainissement à 90 %, contre 58 % et 31 % en Afrique.
Le focus stratégique en infrastructures de l’UA/NEPAD
La Commission de l’Union africaine (CUA) est responsable de coordonner, de harmoniser et de diriger le
développement économique et social du continent et son intégration physique et politique. La vision de l’UA en
infrastructures consiste à obtenir des infrastructures et des services efficients, fiables, économiques et non
polluants pour l’intégration physique et la réalisation des objectifs de développement du millénaire. Cette vision
est basée sur l’élaboration de politiques, de stratégies et de programmes du moyen au long terme et de plans
d’ensemble visant à satisfaire les besoins identifiés indispensables au progrès. Ces besoins comprennent un
engagement politique fort, une capacité importante humaine et institutionnelle des pays et des communautés
économiques régionales (CER) à planifier et à mettre en œuvre des projets d’intégration régionale et continentale
1
Étude de diagnostic des infrastructures des pays d’Afrique (Conclusions préliminaires), Banque mondiale
2
Examen mutuel d’efficacité du développement en Afrique 2009, OCDE et UNECA (montants excluant l’Afrique du
Nord)
3
Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), note, 2009, préparée par l’UA, la
Banque africaine de développement et le NEPAD.
12. Vue d’ensemble sur les infrastructures
2 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
et une mobilisation efficace des ressources. Dans le cadre de l’UA/NEPAD, plusieurs initiatives ont été créées pour
satisfaire ces besoins et promouvoir une augmentation de l’intégration régionale et continentale.
• Le Plan d’action à court terme (STAP) a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement du Comité
d’application du NEPAD (HSGIC) en 2002. Le STAP proposait une série de programmes et de projets matériels
et intellectuels visant à développer les infrastructures au palier régional. Les progrès du STAP ont été examinés
en détails considérables en 2004, et plus récemment pour le Sommet de l’UA de janvier 2009 à Addis. D’après
la BAD, la plupart des projets qui sont entrés dans la liste de projets en 2002 sont maintenant à une étape
avancée de mise en œuvre et certains sont terminés. Entre 2002 et 2008, le financement de projets
d’infrastructures régionales par la Banque et d’autres partenaires en développement s’élevait à environ 5,6
milliards de dollars, soit environ 69 % de l’estimation totale de coûts initiaux.
• Le Consortium pour les infrastructures en Afrique (CIA) a été créé comme plateforme majeure nouvelle pour
accélérer les progrès du développement des infrastructures en Afrique, en s’efforçant surtout de surmonter
les contraintes régionales. Basé à la BAD, il est formé par trois catégories de membres : les institutions
africaines, les donateurs bilatéraux et les agences plurilatérales. Le Consortium vise à augmenter l’efficacité de
ses membres à soutenir les infrastructures en Afrique, en regroupant leurs efforts dans des domaines choisis
comme le partage des renseignements, le développement des projets et la bonne pratique. Le CIA publie un
rapport annuel qui présente une vue d’ensemble concise, mais complète des besoins d’investissements, des
ressources et des activités d’infrastructures en Afrique. Il met l’accent sur les objectifs de développement du
millénaire et sur les tendances nouvelles sociales et économiques et ainsi fournit un cadre utile d’analyse des
besoins futurs. Il analyse et priorise la réforme institutionnelle et le renforcement de capacité ainsi que les
besoins d’investissements en infrastructures physiques.
• L’étude de diagnostic des infrastructures nationales en
Afrique (AICD), animée par la Banque mondiale, est un
projet pluriannuel, plurinational visant à évaluer les
besoins et les coûts des infrastructures en Afrique, en
particulier dans la région de l’Afrique sub‐saharienne. Ce
programme combinera des études sur des sujets majeurs
d’importance stratégique pour le secteur des
infrastructures à un exercice majeur de collecte de
données visant à établir la base sur laquelle on pourra
éventuellement évaluer les efforts renouvelés consacrés
à relever le défi des infrastructures.
• La Facilité de préparation des projets d’infrastructures
du NEPAD (IPPF) est un fonds non‐lié créé pour aider les
proposants à préparer des propositions d’infrastructures
et des activités connexes de développement des projets
de haute qualité. Gérée par la BAD, la IPPF a une liste
d’une trentaine de projets évalués à 50 millions de
dollars US, dont 80 % appartiennent aux secteurs des
transports et de l’énergie. Le financement de la
préparation des projets continue à être relativement
rare, car le fonds a maintenant environ 18 millions de
dollars pour financer de nouveaux engagements.
• En 2009, une nouvelle étude a été planifiée et lancée
conjointement par l’UA, le NEPPAD et la BAD, pour
complémenter et augmenter les efforts entrepris jusqu’à
cette date. Le Programme pour le développement des
infrastructures en Afrique (PIDA) élaborera des
LES OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE
L’UA/NEPAD POUR LE PROGRAMME
D’INFRASTRUCTURES PIDA
Objectif 1 ‐ Établir un cadre stratégique pour
le développement d’infrastructures régionales
et continentales (énergie, transports,
technologie de l’information et des
communications (TIC) et ressources en eaux
transfrontalières) basé sur une vision de
développement, des objectifs stratégiques et
les politiques des secteurs;
Objectif 2 ‐ Établir un programme
d’investissement dans les infrastructures (à
court, moyen et long terme) articulé autour
des priorités et des horizons temporels établis
par les CER; et
Objectif 3 ‐ Préparer une stratégie et une
procédure de mise en œuvre comprenant, en
particulier, un plan d’action prioritaire.
Source : Note conceptuelle sur le PIDA
13. Vue d’ensemble sur les infrastructures
3 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
politiques d’infrastructures régionales et continentales, établira des programmes de développement priorisés
et proposera des stratégies de mise en oeuvre. Le processus d’étude devrait prendre dix‐huit mois et se
terminera par conséquent vers la fin de l’année 2010. Quand il sera en place, il fournira un cadre structuré et
un échéancier bien planifié qui devrait attirer des flux importants d’investissements dans le secteur des
infrastructures. Les objectifs du PIDA sont exposés dans la case jointe.
Alors que le processus du PIDA examine et articule un ensemble cohérent de priorités d’infrastructures pour le
continent, les projets du tableau suivant sont considérés comme des programmes et des projets prioritaires dans
le secteur des infrastructures, qui doivent être développés entre 2010 et 2015.
Les programmes du PAA en infrastructures sont divisés en quatre sous‐secteurs : énergie; eau et assainissement;
transports; et technologie de l’information et des communications (TIC). En outre, les corridors de
développement sont compris dans le secteur des infrastructures comme sous‐secteur futur potentiel. Les
programmes prioritaires sont résumés dans le tableau ci‐dessous. Des renseignements complémentaires,
comprenant les priorités naissantes, sont fournis dans les descriptions des secteurs particuliers qui suivent.
Programmes prioritaires du PAA en infrastructures, 2010 – 2015
Sous‐Secteur Projet / Programme
Énergie Projets d’expansion hydroélectrique de Kariba‐North et Itezhi‐Tezhi
Interconnexion Kenya‐Éthiopie
Interconnexion hydroélectrique de Sambangalou Kaleta et OMVG
Connexion du réseau de gaz Nigeria‐Algerie
Projet d’oléoduc Kenya‐Ouganda
Projet d’interconnexion Zambie‐Tanzanie‐Kenya
Interconnexion et transmission centrales électriques WESTCOR (Corridor occidental)‐‐ Inga III
Eau et
assainissement
Projet de gestion de l’eau et de l’environnement du bassin du fleuve Sénégal
Planification et gestion des ressources en eau du bassin du Nil
Programme d’investissement de vision partagée du bassin du fleuve Niger
Transports Modernisation de la section Dobi‐Galafi‐Yakobi de la route Djibouti – Addis Ababa (Nord)
Projet de développement du corridor Mombasa‐Nairobi‐Addis Ababa
Tronçons manquants du corridor de transports Djibouti‐Libreville
Chemin de fer Isaka‐Kigali‐Bujumbura
Projet de route du Maghreb
Tronçons manquants du corridor routier Dakar – N’djamena – Djibouti
Pont du fleuve Gambie
AfricaRail
Développement du port de Beira
Projet du pont Kazungala
Corridor Nord‐Sud: développement des infrastructures régionales pour soutenir le
programme de promotion du commerce
Pont sur le fleuve Rovuma
Pont ferroviaire/routier Brazzaville–Kinshasa et le prolongement du ch. de fer Kinshasa‐‐Ilebo
Améliorations des réseaux régionaux de transports
Amélioration des ports maritimes des pays insulaires d’Afrique
Mise en œuvre de la décision de Yamoussoukro
14. Vue d’ensemble sur les infrastructures
4 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Sous‐Secteur Projet / Programme
TIC Infrastructure large bande NEPAD TIC (réseau terrestre UMOJA), comprenant les projets
suivants de réseau régional :
i. Réseau large bande de la communauté de l’Afrique orientale
ii. Programme de développement des infrastructures terrestres large bande d’interconnexion des Etats
de l’Afrique centrale (CA‐BI)
iii.Projet large bande de l’Afrique occidentale
iv.Réseau régional de l’Afrique australe
v. Réseau régional de l’Afrique du Nord‐Afrique occidentale
Réseau d’infrastructures large bande du NEPAD TIC (Câble sousmarin UHURUNET)
Communications maritimes pour la sécurité sur le lac Victoria
Corridors de
développement
Programme de développement spatial (SDP)
15. Énergie
5 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
L’ÉNERGIE
Vers un avenir énergétique durable pour l’Afrique
Un réservoir de ressources énergétiques L’Afrique possède un réservoir immense de ressources énergétiques
potentielles. On estime que l’Afrique possède plus de 7 % des réserves pétrolières mondiales et la part de l’Afrique
dans la production pétrolière mondiale est en augmentation. En 2005, l’Afrique représentait 12,2 % de la
production pétrolière mondiale. L’Afrique possède environ 8 % des ressources mondiales de gaz naturel et
représente environ 6,2 % de la production mondiale de gaz naturel.4
Un potentiel inexploité d’énergie renouvelable Le potentiel d’énergie renouvelable de l’Afrique est également
immense. Les pays africains possèdent une capacité énorme de production hydroélectrique exploitable, estimée à
13 % du total mondial. Mais moins de 7 % du potentiel africain a été exploité jusqu’à présent. L’énergie solaire est
aussi répandue en Afrique. Un grand nombre de pays africains ont des radiations solaires quotidiennes qui égalent
5‐6 kWh/m2
. Une quinzaine de pays africains côtiers ont un potentiel excellent d’énergie éolienne. Utilisant la
technologie actuelle, la région pourrait produire 9.000 MV d’énergie électrique géothermale. En outre, le potentiel
d’amélioration de l’efficacité énergétique est appréciable.
Une demande croissante et insatisfaite En dépit de ces actifs, la consommation énergétique de l’Afrique est la
plus basse du monde. Sa consommation d’énergie par habitant représente uniquement le tiers de la moyenne
mondiale. Le taux moyen d’électrification est d’environ 26 %, contre 60 % dans le monde.
Un défi et une opportunité Les contraintes au développement du potentiel africain sont nombreuses, en
particulier : une absence d’infrastructures facilitant l’échange énergétique entre les pays; une instabilité politique
et des cadres institutionnels et juridiques inadéquats, qui ne favorisent pas l’investissement; un manque de
ressources humaines spécialisées, un mauvais entretien des installations énergétiques existantes, une vulnérabilité
aux marchés pétroliers mondiaux volatiles, une coopération régionale limitée en développement énergétique, des
obstacles à un établissement efficient des prix énergétiques, une mauvaise gestion de la demande et de mauvais
renseignements et de mauvaises données sur la situation énergétique africaine.
L’intégration régionale en énergie
Pour réaliser le grand potentiel énergétique de l’Afrique, l’UA/NEPAD s’efforcent, en partenariat avec des
organismes nationaux, régionaux, continentaux et mondiaux, de promouvoir un programme intégré d’intégration
régionale dans le secteur de l’énergie. Ces initiatives comprennent le développement et la mise en exploitation de
marchés d’électricité régionaux et le développement de possibilités d’exporter la capacité de production
énergétique excédentaire de l’Afrique au reste du monde. Une démarche d’intégration régionale énergétique en
Afrique créera une situation doublement gagnante pour tous les intervenants concernés.
4
Banque africaine de développement, 2009
16. Énergie
6 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Les partenaires
L’UA/NEPAD s’efforcent, en coopération avec un certain nombre
d’organismes spécialisés continentaux et régionaux, de
promouvoir l’intégration énergétique régionale Afrique, en
particulier :
Partenaires continentaux
• La Commission africaine de l’énergie (AFREC)
• Le Forum des ministre de l’énergie d’Afrique (FEMA)
• L’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs
d’énergie électrique d’Afrique (UPDEA)
LES OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE
L’UA/NEPAD DANS LE SECTEUR DE
L’ÉNERGIE
Objectif 1 – PROMOUVOIR LE COMMERCE
INTRA‐AFRICAIN EN ÉNERGIE au palier
regional et continental, avec une attention
speciale accordée à l’utilisation des pools
énergétiques régionaux pour favoriser le
développement économique et social des
régions et du continent africain et leur
intégration économique.
Objectif 2 ‐ PROMOUVOIR L’UTILISATION
D’ÉNERGIE PROPRE en développant l’accès
aux différentes catégories d’énergie
moderne, en particulier en favorisant
l’utilisation d’énergie propre, moderne au
lieu de la biomasse pour améliorer le mode
de vie des foyers et protéger
l’environnement.
Objectif 3 – PROMOUVOIR LA
COOPÉRATION RÉGIONALE EN ÉNERGIE en
cherchant à assurer la sécurité de l’énergie
régionale et continentale par le commerce
et l’intégration régionale, le regroupement
des ressources énergétiques et leur
développement conjoint.
Objectif 4 ‐ PROMOUVOIR LES
EXPORTATIONS MONDIALES D’ÉNERGIE en
développant les ressources énergétiques
(eau, pétrole et gaz en particulier) et leurs
exportations pour le commerce intra‐africain
et à destination du reste du monde
(interconnexions d’électricité et de gaz avec
l’Europe et le Moyen‐Orient, exportations de
gaz méthane, exportations de pétrole et de
charbon).
Objectif 5 – PROMOUVOIR L’EFFICACITÉ
DES INFRASTRUCTURES ÉNERGÉTIQUES en
augmentant l’efficacité et la compétitivité
des économies nationales, en utilisant des
avantages comparatifs par le commerce et,
en particulier, en favorisant une utilisation
efficiente des infrastructures énergétiques
physiques et des services connexes.
• UN Energy
Partenaires régionaux
• Le Pool énergétique de l’Afrique centrale (CAPP)
• Le Pool énergétique de l’Afrique occidentale (WAPP)
• Le Pool énergétique de l’Afrique australe (SAPP)
• Le Pool énergétique de l’Afrique orientale (EAPP)
• Le Comité maghrébin de l’électricité (COMELEC)
L’accent stratégique de l’UA/NEPAD en
énergie
Le document directeur pour les activités de l’UA/NEPAD dans le
secteur énergétique sera le Programme sur le développement des
infrastructures en Afrique (PIDA), ensemble plurisectoriel de
plans de développement d’infrastructures actuellement en
développement par les institutions africaines principales. Le PIDA
vise à fournir un examen complet et scientifique des besoins et
des actifs énergétiques de l’Afrique et deviendra le plan principal
d’intégration régionale en infrastructures énergétiques pour
l’Afrique. Les objectifs du programme PIDA dans le secteur
énergétique sont exposés dans la case jointe.
Le Sommet de l’UA de février 2009 a approuvé le PIDA et a
identifié les projets prioritaires suivants à développer et à mettre
en oeuvre dans le secteur de l’énergie entre 2010 et 2015.
17. Énergie
Programmes et projets prioritaires du PAA en énergie, 2010 ‐ 2015
Titre Région Coût estimé ,
*Engagements
Étape de
développement
Description Contact
Expansion
hydroélectrique de
Kariba‐North et Itezhi‐
Tezhi
Australe‐
Orientale
334 millions $US
(coûts combinés)
Étape 3:
Structuration et
promotion du
programme/projet
Ce projet en Zambie agrandira la station
électrique existante de Kariba‐North en
installant des unités de 360 M et en
développant 120 MW d’électricité à Itezhi‐
Tezhi, pour aider à satisfaire l’augmentation de
demande dans le Pool énergétique de l’Afrique
australe. Il renforcera également
l’interconnexion planifiée entre la région
australe et la région orientale. Des études de
faisabilité ont été accomplies mais le
financement n’est pas encore garanti.
Zambian Electricity
Supply Company
Ltd
Interconnexion Kenya‐
Éthiopie
Orientale 845 million euro
*500.000 $US
IPPF (terminé)
Étape 3:
Structuration et
promotion du
programme/projet
Ce projet a pour objet d’interconnecter les
systèmes électriques en Éthiopie et au Kenya
avec un réseau de transmission de 400 kV sur
une distance de 1.200 km. Il fournira de
l’électricité à la région orientale (Kenya,
Ouganda, Rwanda et Burundi) et soutiendra
éventuellement l’intégration des régions
orientale‐du nord‐australe.
Kenya Power and
Lighting Company
Ltd,
Ethiopian Electric
Power Corporation
7 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
18. Énergie
8 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé ,
*Engagements
Étape de
développement
Description Contact
Interconnexion
hydroélectrique
Sambangalou Kaleta et
OMVG
Western 857 million euro
Étape 3:
Structuration et
promotion du
programme/projet
Ce projet a pour objet de développer
hydroélectriquement Sambangalou (Sénégal)
avec une capacité de production de 128 MW, et
Kaleta (Guinée) avec une capacité de
production de 240 MW. Il implique également
la construction de réseaux d’interconnexion de
225 kV sur une distance de 1.677 km dans les
pays de l’OMVG. Ce projet améliorera
initialement l’approvisionnement fiable dans les
pays de l’OMVG (Sénégal, Gambie, Guinée‐
Bissau, Guinée‐Conakry), et aidera ensuite
l’interconnexion d’autres pays de la région
occidentale. Les études de faisabilité sont
terminées mais le financement n’a pas encore
été obtenu.
Pool énergétique
de l’Afrique
occidentale
Connexion du réseau de
gaz Nigeria‐Algérie
Occidentale –
du Nord
20 milliards $US
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins
Étape 3:
Structuration et
promotion du
programme/projet
Ce projet implique la construction d’un gazoduc
de 4.300 km du Nigeria à l’Algérie, pour
interconnecter les réseaux de gaz des deux pays
et pour exporter 20 milliards de mètres cubes
de gaz en Europe, à partir de 2016.
L’exportation de gaz du Niger, qui autrement
aurait été divergée, améliorera les partenariats
nord‐sud. Ce projet servira également de
réseau principal pour éventuellement fournir du
gaz aux pays africains.
Nigeria National
Petroleum
Corporation
(NNPC)
Sonatrach (Algérie)
Projet d’oléoduc Kenya‐
Ouganda
Orientale 97 millions $US Étape 4 : Mise en
œuvre et
exploitation
Ce projet réunira le Kenya et l’Ouganda, sur une
distance de 320 km et occasionnera une offre
d’énergie plus stable et une baisse des coûts en
Ouganda. Il a été structuré comme concession
de PPP aveec Tamoil de Libye. Les conditions
finales doivent encore être décidées avant le
début de la construction.
Gouvernements de
l’Ouganda et du
Kenya
19. Énergie
9 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé ,
*Engagements
Étape de
développement
Description Contact
Projet d’interconnexion
Zambie‐Tanzanie‐Kenya
Australe et
du Nord
850 millions $US Étape 3:
Structuration et
promotion du
programme/projet
Ce projet reliera la Zambie au Kenya en passant
par la Tanzanie, par une ligne de 330 kV (double
circuit) sur une distance de 1.600 km et
améliorera la sécurité en matière d’énergie. Des
ententes de coopération, d’achat d’électricité
et de développement du projet entre les trois
parties sont requises pour la mise en œuvre.
Gouvernements de
Zambie, Tanzanie
et Kenya
WESTCOR (Western
Corridor)‐station
électrique Inga III et
interconnexions de
transmission
Centrale et
australe
10 millions $US
(étude de
faisabilité)
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins
Ce projet consiste à développer 4.320 MW des
ressources énormes hydroélectriques du fleuve
Congo et de les relier aux systèmes électriques
de la RDC, de l’Angola, de la Namibie, de
l’Afrique du Sud et de la Botswanie. Ce projet
alimentera en électricité pour augmenter la
fiabilité des systèmes électriques de l’Afrique
centrale et australe.
Pool énergétique
de l’Afrique
australe (SAPP)
Les autres projets d’intégration régionale actuellement en développement en énergie comprennent les suivants :
Priorités naissantes en énergie
Sous‐secteur en énergie Projet / Programme
Interconnexions électriques Des études de génie et de planification pour interconnecter les pays de la région de la CEEAC (pool énergétique du PEAC) sont en cours,
ainsi qu’une étude de l’IPPF d’électrification transfrontalière dans la région.
Interconnexion Éthiopie‐Soudan‐Égypte, pour relier l’Afrique orientale à l’Afrique du Nord. Les connexions de 230 kv Éthiopie‐Djibouti
et Éthiopie‐Soudan sont en cours ou sont planifiées, ainsi que les projets Soudan‐Érithrée et Soudan Ouganda. D’autres projets
d’interconnexion de kv plus élevés basés sur le développement hydroélectrique en Éthiopie (p. ex. Éthiopie‐Soudan 500 kv) ont été
identifiés dans les pays de la Corne de l’Afrique.
Des interconnexions Kenya‐Ouganda, Ouganda‐Rwanda, Burundi‐RDC‐Rwanda et Nairobi‐Arusha sont également planifiées dans la
région du pool énergétique de l’Afrique orientale.
20. Énergie
10 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Production d’électricité
La centrale électrique Gilgel Gibe III est un projet catalytique situé en Éthiopie, c’est la source d’électricité à acheter par l’intermédiaire
du projet d’interconnexion Kenya‐Éthiopie (projet prioritaire).
Projet hydroélectriqe basse gorge du Kafue en Zambie. Ce projet catalytique ajoutera du stockage à un projet existant de production
d’électricité, et permettra une réduction des déficits d’électricité de la Zambie et des exportations d’électricité à ESKOM et SAPP. Il est à
l’heure actuelle structuré comme un IPP ou PPP, à un coût estimé de 1 – 1,25 milliard $US.
La remise en état de Inga 1 et 2 à court terme, le développement d’un réseau régional électrique efficace et finalement l’exploitation de
Grand Inga pour exporter de l’électricité dans tout le continent, sont des plans et des objectifs stratégiques du pool énergétique de
l’Afrique centrale, organisme spécialisé de la CEEAC.
Divers Des projets d’énergie dans le pool énergétique de l’Afrique occidentale, une extension du gazéoduc de l’Afrique occidentale jusqu’à la
Côte d’Ivoire, un programme d’accès régional à l’énergie et un programme d’énergie renouvelable efficiente ont été identifiés comme
priorités de la CEDEAO dans le domaine de l’énergie. Le pool énergétique de l’Afrique australe (SAPP) a de nombreux projets de
remise en état, de production et de transmission en cours et planifiés avec des estimations de coûts précoces.
Énergie renouvelable L’UMA a identifié le programme d’énergie renouvelable du Maghreb comme l’une de ses priorités, et six projets d’énergie
renouvelable sont prioritaires dans les pays de la Corne de l’Afrique, en particulier des projets géothermiques, éoliens, solaires et
biogazeux. Ces projets devraient puiser dans le potentiel inexploité énorme d'énergie renouvelable de l'Afrique, surtout dans les
domaines où les alternatives sont coûteuses.
21. Eau et assainissement
11 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT
Faire progresser la coopération régionale et gestion des ressources d’eau
« L’eau est essentielle au maintien de la vie, à la disparition de la pauvreté et à la croissance et au
développement durable. »5
L’eau est l’élément presque universellement nécessaire à tous les domaines de l’activité humaine, depuis la
satisfaction des besoins personnels jusqu’aux méga‐projets énergétiques. Sa disponibilité est affectée par le
changement climatique, et les sècheresses et les inondations occasionnent des incidences environnementales
majeures, et des migrations humaines. Une population en croissance augmente la demande d’une offre déjà
limitée d’eau. On estime que plus de 300 millions de personnes en Afrique souffrent d’une pénurie d’eau.
L’eau présente un ensemble de questions complexes, à long
terme, qui posent un défi aux dirigeants et nécessitent de la
vision, de l’action et des ressources.
Les Africains dépendent des sources d’eau transfrontalières
L’Afrique a 59 bassins fluviaux internationaux transfrontaliers,
15 lacs principaux, 38 systèmes aquifères transfrontaliers et 24
bassins hydrographiques principaux qui traversent les
frontières politiques artificiellement dessinées par l’homme
dans au moins deux pays africains. Ces ressources couvrent
environ 64 % des terres du continent et contiennent 93 % du
total de ses eaux de surface.6
Ces bassins fluviaux abritent
également 77 % de la population de l’Afrique.
L’eau et l’interaction régionale en Afrique
La combinaison des forces environnementales et des problèmes politiques posés par la gestion d’une ressource
possédée par plusieurs pays pose des défis considérables pour fournir une qualité et une quantité adéquate d’eau
au continent. La gestion des ressources aquifères transfrontalières est essentielle pour relever ces défis et
nécessite des partenariats qui encouragent une coopération durable à une échelle continentale et régionale. (Les
projets d’assainissement sont presque tous de portée nationale.
La Vision africaine de l’eau pour 2025, écrite en 2000, fournit le cadre à long terme pour le développement
aquifère en Afrique. Sous l’égide du CMAE (Conseil des ministres africains sur l’eau), des déclarations
ministérielles ont traité les questions aquifères clés, menant à la déclaration du Sommet de l’UA de Sharm El
Sheikh (2008). De nombreux engagements plurilatéraux et bilatéraux ont été pris pour soutenir une gestion
intégrée de l’eau dans les sept bassins. La Facilité africaine de l’eau (FAE) a été établie et est abritée par la Banque
africaine de développement, et ses investissement en infrastructures ont atteint 2,9 milliards $ en 2007 (ICA). Il
reste cependant encore des engagements énormes pour atteindre les cibles de la Vision africaine de l’eau pour
2025.
5
Plan d’action à long terme du NEPAD pour les ressources aquifère transfrontalières, 2005
6
Atlas de l’Afrique pour notre environnement changeant, PNUE
22. Eau et assainissement
Le NEPAD a choisi sept bassins fluviaux transfrontaliers, contenant 80 % des ressources aquifères du continent,
comme sujets de son plan d’action à court terme (STAP). L’objectif ultime est de créer des systèmes intégrés de
gestion des bassins, fonctionnant bien. Les progrès varient entre les bassins en fonction des mesures nécessaires
pour atteindre cet objectif.
12 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Les partenaires d’intégration
régionale en eau et assainissement
L’UA/NEPAD travaillent en coopération avec un
certain nombre d’organismes spécialisés
continentaux et régionaux à promouvoir
l’intégration régionale dans le secteur de l’eau et
de l’assainissement en Afrique, en particulier :
Partenaires continentaux
• Le Conseil des ministres africains sur l’eau
(CMAE)
OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE L’UA/NEPAD DANS LE
SECTEUR DE L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT
Objectif 1 – ASSURER LA SÉCURITÉ EN MATIÈRE D’EAU pour
satisfaire les augmentations futures de la demande d’eau et
permettre le développement socio‐économique des régions
du continent africain
Objectif 2 – PERMETTRE UNE RÉPARTITION ÉQUITABLE des
ressources aquifères parmi les utilisations concurrentes de
l’eau pour le développement durable
Objectif 3 ‐ PROMOUVOIR UN PARTAGE ÉQUITABLE des
avantages créés par le partage des ressources des basins
Objectif 4 – ATTÉNUER LES INCIDENCES DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE en s’adaptant aux incidences du changement
climatique et de la variabilité des régimes climatiques et en
les atténuant
Objectif 5 – AMÉLIORER LA COOPÉRATION RÉGIONALE en
déployant les Principes intégrés de gestion des ressources en
eau (IWRM) en particulier pour les ressources des réseaux
partagés par les organismes des bassins fluviaux (L/RBOs) et
les protocoles aquifères régionaux
Objectif 6 – ASSURER UN SOUTIEN GOUVERNEMENTAL en
s’assurant que le Conseil des ministres africains sur l’eau
(CMAE) soutienne pleinement les résultats
Objectif 7 – PROMOUVOIR LA PROTECTION
ENVIRONNEMENTALE en assurant la protection et la gestion
de l’environnement
Objectif 8 – REMPLIR LA VISION AFRICAINE DE L’EAU en
réalisant la Vision africaine de l’eau pour 2015 à long terme
• UN Water
• Le Réseau africain des organismes de
bassin
• Le Réseau de la société civile africaine de
l’eau et de l’assainissement
Partenaires régionaux
• La Commission du lac Victoria (LVBC)
• L’Initiative du Bassin du Nil (IBN)
• La Communauté économique des Pays
des Grands Lacs (CEPGL)
• L’Organisation pour la mise en valeur du
Fleuve Sénégal (OMVS)
L’accent stratégique de l’UA/NEPAD en eau et assainissement
Le document directeur pour les activités de l’UA/NEPAD dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sera le
Programme sur le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) qui fournira une étude complète,
scientifique et vérifiable sur les eaux transfrontalières de l’Afrique et deviendra le plan d’ensemble pour la gestion
des eaux transfrontalières de l’Afrique. Les objectifs du programme du PIDA dans le secteur de l’eau et de
l’assainissement sont exposés dans la case jointe.
Alors que le processus du PIDA examine et articule un ensemble complet de priorités d’infrastructures pour le
continent, on considère que les projets des tableaux suivants sont des programmes prioritaires de développement
et d’investissement dans le secteur de l’eau et de l’assainissement entre 2009 et 2012.
23. Eau et assainissement
Les programmes prioritaires du PAA en eau et assainissement, 2010 – 2015
Titre Région Coût estimé,
*Engagements
Étape de développement Description Contact
Projet de gestion de
l’eau et de
l’environnement du
bassin du fleuve Sénégal
Orientale 21,20 millions $US
* 20 millions $US
(BAD, France, GEF,
IDA, Pays‐Bas,
UNDP)
Étape 3: Structuration et
Promotion du
programme/projet
Étape 4: Mise en œuvre et
exploitation (processus de
partage de vision,
développement des
infrastructures,
exploitation, entretien et
gestion)
Ce projet comporte la création d’un
cadre de développement
environnementalement durable du
bassin du fleuve Sénégal et le
lancement d’un programme coopératif
de gestion des eaux et des terres
transfrontalières dans tout le bassin.
Les produits comprennent des
instruments pour renforcer la capacité
de prise de décision en gestion des
questions des terres et des eaux
transfrontalières, une amélioration de
la collecte de données, des mécanismes
d’échange et des protocoles de
coopération et de la formation et des
ateliers pour renforcer la capacité
institutionnelle locale et nationale.
Organisation pour
la mise en valeur du
fleuve Sénégal
(OMVS)
13 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
24. Eau et assainissement
14 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé,
*Engagements
Étape de développement Description Contact
Planification et gestion
des ressources en eau
du bassin du Nil
Orientale et
du Nord
32,86 millions $US
* Nile Basin Trust
Fund (Banque
mondiale)
*Facilité
environnementale
mondiale
* Programme
d’action
environnementale
transfrontalière du
Nil,
* Donateurs
bilatéraux
Stage 2 : Étude de
faisabilité / Évaluation des
besoins
(processus de partage de
vision, développement du
cadre institutionnel et
juridique, collecte et
dissémination des
renseignements)
Ce programme vise à bâtir une
fondation technique commune pour
faciliter une planification et une gestion
intégrée des ressources en eau. Les
produits du programme devraient être
une amélioration des politiques
aquifères nationales et des stratégies
de mise en œuvre, des compétences en
planification et gestion de projet, et des
instruments de communications et de
prise de décision. Une étude proposée
de développement plurivalent des
ressources d’eau du bassin du fleuve
Baro‐Akobo dans la région orientale du
Nil, est un exemple d’un tel projet de
planification dans le cadre de l’Initiative
du bassin du Nil (NBI).
Secrétariat de
l’initiative du bassin
du Nil
Programme
d’investissement de
vision partagée du bassin
du Niger
Orientale 66 millions $US
(Développement de
la capacité, des
intervenants)
1,10 milliard $US
(Infrastructures)
150 millions $US
(Conservation)
Stage 2 : Étude de
faisabilité / Évaluation des
besoins
(processus de partage de
vision, développement du
cadre institutionnel et
juridique, planification du
développement/préparati
on du projet)
Ce programme d’investissement
réalisera la vision partagée de
développement durable du Bassin du
Niger, par le renforcement de la
capacité et l’investissement des
intervenants, la préservation de
l’écosystème et la protection de
ressources particulières, et le
développement des infrastructures, en
particulier de trois barrages
transfrontaliers, à des fins socio‐
économiques.
Autorité du bassin
du Niger
27. Transports
17 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
LES TRANSPORTS
Améliorer la mobilité des Africains
Si l’on veut que les pays africains bénéficient de la mondialité croissante de l’économie, il faut mettre en place un
réseau adéquat des réseaux de transports en Afrique, pour offrir un accès physique essentiel et efficient. L’absence
ou le mauvais état des réseaux de transports en Afrique constitue l’un des obstacles les plus sérieux au
développement économique et social des pays africains, en empêchant de nombreux pays de devenir
concurrentiels sur les marchés mondiaux et en ralentissant et empêchant le processus d’intégration régionale.
Les infrastructures de transports empèchent la compétitivité potentielle de l’Afrique Avec l’offre d’énergie, les
infrastructures de transports constituent l’un des goulots d’étranglement principaux à la croissance de la
productivité et de la compétitivité en Afrique.7
L’incidence des mauvaises infrastructures des transports et de la
logistique connexe est particulièrement sévère pour les pays intérieurs. Les coûts estimés des transports varient,
mais on pense que les pays intérieurs en développement payent presque quatre fois plus pour leurs services de
transports que les pays développés, et que les coûts de transports en Afrique sont parmi les plus élevés du monde
– les coûts de transports pour les pays intérieurs africains peuvent atteindre 77 % de la valeur de leurs
exportations.8,9
Les routes – Le mode de transports le plus important en Afrique Environ 90 % des transports de passagers et de
marchandises de l’Afrique se font par routes et, pour les collectivités rurales, la route est la seule forme d’accès qui
joigne les gens aux centres d’activité économique et aux infrastructures sociales de base. On signale que la plupart
des pays africains possèdent un bon réseau de routes rurales, mais que son amélioration et son entretien posent
des problèmes. Dans les zones urbaines, où l’on pense qu’un Africain sur deux vivra en 203010
, la satisfaction de la
demande de transports urbains – y compris de services publics de transports – a posé, et continuera à poser, un
défi. L’absence de liens régionaux pose également un défi. L’absence de liaisons régionales pose également un
problème fondamental au commerce interafricain et international et à l’intégration régionale, avec des besoins
totaux d’investissements estimés à 4,3 milliards $US11
.
Les ports et les transports maritime – Relier l’Afrique aux marchés mondiaux Les ports maritimes sont la porte
qui ouvre le commerce africain au reste du monde dans le marché mondial. La navigation internationale augmente
mais les ports africains, à quelques exceptions près, sont extrêmement inefficients. Cette inefficience contribue
aux retards et aux coûts élevés de transport des marchandises. Certains pays – comme le Nigeria qui a adopté le
modèle internationalement favorisé de port propriétaire ‐ ont réussi à améliorer l’efficience de leurs ports en
restructurant le secteur et d’autres pays entreprennent une planification d’ensemble, mais tous ne traitent pas le
problème des réformes institutionnelles essentielles. Il est essentiel que les ports eux‐mêmes soient capables de
fournir, avec efficience, les services requis par les expéditeurs et qu’ils soient bien connectés au reste du réseau de
transports (car les ports peuvent seulement ajouter de la valeur comme relais à l’intérieur d’un réseau de
transports) pour augmenter la compétitivité de l’Afrique dans le commerce international. Les transports fluviaux,
pour lesquels l’Afrique dispose de voies navigables et de lacs à utiliser, peut énormément contribuer à fournir une
7
Rapport sur la compétitivité de l’Afrique 2007, Banque africaine de développement, Banque mondiale, Forum économique mondial.
8
Déclaration sur les transports pour l’Afrique, faite par le Conseiller spécial des Nations Unies sur l’Afrique et le Haut représentant des pays les
moins développés, des pays intérieurs en développement et des États petites îles en développement, le Cheick Sidi Diarra, à la semaine
annuelle du réseau de développement durable de la Banque mondiale à Washington le 21 février 2008.
9
Consortium des infrastructures pour l’Afrique (CIA) : Rapport annuel 2007.
10
État de la population mondiale 2007 : libérer le potentiel de la croissance urbaine, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
11
Le Consortium des infrastructures pour l’Afrique (CIA) : Rapport annuel 2007.
28. Transports
18 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
solution à un coût relativement bas pour le réseau de transports de l’Afrique, mais peu d’efforts ont été consacrés
à ce sous‐secteur des transports jusqu’à présent.
Les chemins de fer – Un élément important de la chaîne logistique de transports du continent africain Le secteur
ferroviaire en Afrique a subi une baisse de trafic au cours des années, à cause de sa mauvaise gestion, de son
incapacité de fournir des services fiables aux utilisateurs et de la concurrence sévère du camionnage. La
couverture ferroviaire de l’Afrique est l’une des plus basse du monde, avec une densité moyenne d’environ 2,9
kilomètres par 1.000 kilomètres carrés12,13
. Cependant, comme éléments de l’ensemble de la chaîne logistique de
transports de l’Afrique, le secteur ferroviaire et ses services connexes peuvent jouer un rôle important dans le
développement futur du continent. C’est particulièrement le cas du transport de marchandises longue distance et
du transport en vrac, compte tenu de la taille du continent et des avantages fournis par le chemin de fer par
rapport au transport routier en matière de coûts et de besoins de carburant, s’ils sont gérés d’une manière
efficiente et fournissent des services fiables. Le chemin de fer peut aussi jouer un rôle dans le transport en
commun urbain de passagers et dans le transport interurbain à distance moyenne de passagers.
Le transport aérien de l’Afrique – Préoccupations sérieuses de sécurité et connexions inadéquates La situation et
les besoins du secteur aérien dans les pays africains varie considérablement, mais une préoccupation commune
dans tous les cas est leur mauvaise sécurité. Alors que le trafic aérien de l’Afrique ne représente que 4,5 % du
montant de trafic mondial, il représente 25 % des accidents (2005)14,15
. Beaucoup de lignes aériennes africaines
sont interdites des aéroports européens pour raisons de sécurité. Une autre question importante à noter est le
«protectionnisme» des pays, qui empêche les villes principales des pays africains d’être adéquatement reliées les
unes aux autres. La Déclaration de Yamaoussoukro de l’Union africaine, qui vise à libéraliser le transport aérien
intra‐africain, est loin d’être adéquatement mise en œuvre. Cela contribue à empêcher l’intégration régionale et
les échanges économiques et sociaux en créant une situation où les grandes villes africaines ne sont pas
directement reliées par transport aérien.
Les transports et l’intégration régionale en Afrique
Étant donné la géographie de l’Afrique et la nature de ses infrastructures de transports (c.‐à‐d. que leur rôle est de
relier), le développement du secteur pour l’Afrique doit être abordé sous un angle régional. Comme l’a énoncé le
Consortium des infrastructures pour l’Afrique, «la géographie de l’Afrique et ses marchés fragmentés rendent
l’intégration régionale un impératif pour son développement et un pré‐requis clé pour son commerce et une
augmentation de sa compétitivité.»16
Les pays intérieurs sont particulièrement désavantagés quand ils ne sont pas reliés par des liens de transports
efficaces. Le Programme d’action d’Almaty 2003 énonçait des mesures spécifiques visant à aider les pays
intérieurs et leurs voisins à favoriser le développement et la coopération. À un examen à mi‐terme de haut niveau
d’octobre 2008, l’Assemblée générale des Nations Unies priait les partenaires au développement et les organismes
internationaux de soutenir les efforts des pays dans un esprit de partage de responsabilité.
De meilleurs réseaux de transports et une meilleure intégration de l’Afrique seraient des forces qui se
renforceraient mutuellement. De meilleurs liens physiques entre les pays africains faciliteront le commerce et les
échanges sociaux et culturels, favorisant davantage l’intégration régionale. En même temps, des efforts
12
Ibid.
13
Banque africaine de développement.
14
Consortium des infrastructures pour l’Afrique (CIA) : Rapport annuel 2007.
15
Banque africaine de développement..
16
Consortium des infrastructures pour l’Afrique (CIA) : Rapport annuel 2007.
29. Transports
permanents d’intégration régionale impliquant des efforts d’harmonisation du cadre institutionnel, réglementaire
et juridique contribueront énormément à permettre aux pays de prendre plein avantage des liens de transports
physiques en ôtant les barrières non‐physiques au
commerce et aux transports.
19 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Les partenaires
L’UA/NEPAD travaille en coopération avec un certain
nombre de partenaires, en particulier les CER, à
promouvoir l’intégration régionale en transports.
Partenaires régionaux
• Communauté des États du Sahel‐Sahara (CEN‐SAD)
• Marché commun de l'Afrique australe et orientale
(COMESA)
• Communauté de l'Afrique orientale (EAC)
• Communauté économique des États de l’Afrique
centrale (CEEAC)
• Communauté économique des États de l’Afrique
de l’Ouest (CEDEAO)
• Autorité intergouvernementale pour le
développement (IGAD)
• Communauté de développement de l’Afrique
australe (SADC)
• Union du Maghreb arabe (UMA)
L’accent stratégique de l’UA/NEPAD en
transports
Le document directeur pour les activités de l’UA/NEPAD
dans le secteur des transports sera le Programme sur le
développement des infrastructures en Afrique (PIDA),
ensemble plurisectoriel de plans de développement des
infrastructures assemblé à l’heure actuelle par les
institutions africaines majeures. Le PIDA vise à fournir un
examen complet et scientifique des besoins et des actifs de
transports de l’Afrique et il deviendra le plan d’ensemble
d’intégration régionale en infrastructures des transports
pour l’Afrique. Les objectifs du PIDA dans le secteur des
transports sont exposés dans la case jointe.
Le Sommet de l’UA de février 2009 a approuvé le PIDA et
identifié des projets prioritaires à développer et à mettre en œuvre dans le secteur des transports entre 2010 et
2015.
LES OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE
L’UA/NEPAD DANS LE SECTEUR DES
TRANSPORTS
Objectif 1 – RENFORCER LE
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
DU CONTINENT ET DES RÉGIONS
AFRICAINES ET LEUR INTÉGRATION
ÉCONOMIQUE par le commerce et le
mouvement des gens à l’intérieur du
continent.
Objectif 2 – AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ
DE L’AFRIQUE au niveau mondial.
Objectif 3 – POURSUIVRE LES EFFORTS
VISANT À OUVRIR LES RÉGIONS ET LE
CONTINENT et à mettre en œuvre le Plan
d’action d’Almaty.
Objectif 4 – AMÉLIORER L’EFFICIENCE DES
INFRASTRUCTURES PHYSIQUES DE
TRANSPORTS et des services connexes.
Objectif 5 – PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT.
Objectif 6 – FOURNIR UN SERVICE EFFICIENT
DE LOGISTIQUE DE TRANSPORTS
MULTIMODAUX avec interopérabilité des
réseaux de transports et interchangeabilité
modale.
Objectif 7 – HARMONISER LES NORMES
TECHNIQUES ET DE SÉCURITÉ.
Objectif 8 – LIBÉRALISER LE MARCHÉ DES
TRANSPORT ET FOURNIR DES TRANSPORTS
SANS COUPURES le long des corridors clés
de transports.
Objectif 9 – FOURNIR LES LIENS
MANQUANTS pour l’intégration régionale.
30. Transports
Les programmes prioritaire du PAA en transports, 2010 – 2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Modernisation de la
section Dobi‐Galafi‐
Yakobi de la route
Djibouti – Addis Ababa
(Nord)
Orientale 30 millions $US
Étape 2: Étude de
faisabilité /
Évaluation des
besoins
Ce projet modernisera à une norme d’asphalte
un tronçon de 72 km de route entre Dobi
(Éthiopie) et Yakobi (Djibouti). Ce tronçon de
route fait partie de la route Dakar‐ Ndjamena ‐
Djibouti (Route Transafricaine 6). Ce tronçon
routier a une priorité nationale aussi bien que
régionale pour le commerce et le
développement et renforcera le commerce entre
les pays et l’intégration. Il permettra : une
réduction des coûts d’exploitation, d’entretien et
de remise en état des véhicules, une rotation
plus rapide des véhicules et des économies de
temps pour les activités de commerce. Des
études de faisabilité et de conception sont
encore requises.
IGAD
20 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
31. Transports
21 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Projet de
développement du
corridor Mombasa‐
Nairobi‐Addis Ababa
Orientale 440,5 millions $US
(Phase III)
* 300 millions $US
(Phase I)
* 329 million $US
(Phase II)
Étape 3: Structuration
et Promotion du
programme/projet
(et études de
conception détaillée)
Ce Corridor est un tronçon important de la route
trans‐africaine qui va du Caire à Cape Town. Ce
projet concerne la Phase III, qui comprend (i) la
remise en état de 300km Awasa – Yabelo et la
construction d’un dépôt à conteneurs intérieur
en Éthiopie (ii) la construction à des normes
d’asphalte de 125km Turbi – Moyale au Kenya;
(iii) La construction d’installations frontalières
simplifiées à Moyale et (iv) un programme de
facilitation des transports pour appliquer
l’entente de transit bilatérale.
La construction est en cours pour la Phase I
(remise en état à des normes d’asphalte de la
route Isolo à Merille River (136 km) et expansion
des installations portuaires à Mombassa, à
terminer en 2010). La Phase II, de Merille à Turbi
au Kenya et de Mayale à Yabedo en Éthiopie, a
été financé et est entrepris. Ce projet améliorera
le commerce dans la région de l’Afrique
orientale, ainsi que le rendement économique et
la prestation de services sociaux au Kenya, en
Éthiopie et dans les pays du COMESA. Il ouvrira
également la province du nord‐est du Kenya
(région aride et semi‐aride).
EAC
IGAD
Tronçons manquants du
corridor de transports
Djibouti‐Libreville
Orientale et
centrale
1 million $US (étude
seulement)
Étape 1 :
Identification du
programme/projet
Études de préfaisabilité requises pour les
tronçons manquants de la route Djibouti‐
Libreville. Cette route contribuera promouvoir le
commerce et à réduire la pauvreté.
IGAD
CEEAC
32. Transports
22 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Chemin de fer Isaka‐
Kigali‐Bujumbura
Orientale 4 MILLIARDS $US
* 1,5 MILLION $US
(étude de faisabilité)
IPPF
Étape 2: Étude de
faisabilité /
Évaluation des
besoins
Une étude de faisabilité est en cours pour
l’extension de la ligne ferroviaire de Isaka
(Tanzanie) à Kigali (Rwanda) et Bujumbura
(Burundi). Ce projet fait partie du corridor de
transports central Dar es Salaam – Kigali –
Bujumbura. Cette nouvelle ligne ferroviaire
fournira une route alternative jusqu’u port
maritime de Dar es Salaam au Rwanda et au
Burundi, qui sont des pays intérieurs, et
favorisera le commerce entre les pays et
l’intégration.
EAC
Projet de route du
Maghreb (Nouakchott –
Nouadhibou, Nouakchott
– Zouerate, et
Nouakchott‐Pont Rosso)
Du Nord 90 millions $US
(Nouakchott‐
Nouadhibou) et
63 millions $US
(Nouakchott‐Pont
Rosso), en se basant
sur des contrats
récents en
Mauritanie
*Pays du Maghreb
Étape 3 :
Structuration et
Promotion du
programme/projet
Stage 4 : Mise en
œuvre et exploitation
Ce projet comporte la modernisation des
tronçons manquants du réseau de Mauritanie,
couvrant Nouakchott‐Nouadhibou, Nouakchott‐
Zouerate et Nouakchott‐Pont Rosso (à la
frontière du Sénégal). Il fait partie de la Route 1
presque terminée du corridor Le Caire – Dakar
(8.636km), qui implique une modernisation de
tout le réseau du Maghreb, comprenant : la
construction d’une route à quatre voies de
Tripoli à Casablanca (3.400 km). Ces tronçons
manquants ont une priorité élevée nationale et
régionale pour le commerce et le
développement.
UMA
Tronçons manquants du
corridor routier Dakar –
N’djamena – Djibouti
Occidentale 0,582 million $US
(étude seulement)
Étape 2: Étude de
faisabilité /
Évaluation des
besoins
Ce projet comporte la préparation d’une étude
de faisabilité pour les tronçons routiers
manquants du corridor Dakar – Ndjamena –
Djibouti (route Trans‐Sahélienne).
CEDEAO
Pont du fleuve Gambie
Gambia River Bridge
Occidentale 75 millions $US
*300.000 $US
(étude)
IPPF
Étape 3: Structuration
et Promotion du
programme/projet
Construction d’un pont sur le fleuve Gambie. Ce
pont fait partie du corridor routier Dakar –
N’djamena – Djibouti, qui augmentera le
commerce régional et l’intégration économique.
CEDEAO
33. Transports
23 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
AfricaRail Occidentale 1‐1,5 milliard $US
(Phase 1 Cotonou‐
Parakou‐Dosso‐
Niamey)
4 millions $US
(études détaillées)
Étape 3: Structuration
et Promotion du
programme/projet
AfricaRail est un projet consistant à moderniser
et à construire 2.000km de nouvelle ligne
ferroviaire pour relier les systèmes ferroviaires
de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du
Benin et du Togo, tous à voie étroite de 1.000
mm) y compris un service ferroviaire reliant les
ports de Lomé et de Cotonou. Spécifiquement,
ce projet concerne les tronçons suivant : Bénin
au Niger à partir de Parakou‐Malanville‐Gaya‐
Dosso‐Niamey (334 km); Burkina au Niger à
partir de Kaya‐Dori‐Terra‐Niamey (430 km); Dori‐
Tambao (90 km); Togo au Bénin à partir de
Lomé‐ Anecho‐Segbohue (90 km); et Burkina au
Togo à partir de Ouagadougou‐Blittaw (746 km).
Une étape future du projet reliera le Mali (1,000
mm), le Nigeria (voie de 1,067 mm changeant à
1,435 mm) et le Ghana (écart de 1,067mm).
CEDEAO
Développement du port
de Beira
Australe 70 million
(Dragage)
*EIB
Pays‐Bas
Mozambique
Étape 3: Structuration
et promotion du
programme/projet
Ce projet comporte la modernisation des
infrastructures du port de Beira en Mozambique,
comprenant davantage de dragage. La
modernisation du port de Beira est essentiel au
succès du projet de corridor routier (3,523 km),
corridor routier important reliant l’Angola, la
RDCet la Zambie (en substance terminé sauf sa
partie orientale). Ce port aidera également à
améliorer les opportunités économiques et le
commerce régional parmi les pays voisins du
Malawi et du Zimbabwe.
SADC
34. Transports
24 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Projet du pont
Kazungala
Australe 102 millions $US
*3,28 million $US
(études)
*US$ 500,000 (IPPF)
Étape 3: Structuration
et promotion du
programme/projet
Ce projet comporte la préparation des études de
faisabilité et de conception détaillée et des
documents d’adjudication pour un pont sur le
fleuve Zambèze. Ce pont est un lien important du
corridor Nord‐Sud, reliant les pays suivants :
Botswana, RDC, Malawi, Mozambique, Afrique
du sud, Zambie et Zimbabwe, avec des liaisons
avec d’autres corridors comprenant les corridors
de la Trans Kalahari, Beira, Lobito, Dar es Salaam
et Nacala. En particulier, ce pont facilitera les
services de transports le long du corridor Nord‐
Sud, à l’intérieur de la Botswana et la Zambie.
SADC
Corridor Nord‐Sud:
Développement des
infrastructures
régionales pour soutenir
le programme de
promotion du commerce
Australe et
orientale
and East
20 millions $US
(facilitation, projet
d’admin, projet
d’infastructures en
cours)
Étape 3: Structuration
et promotion du
programme/projet
Ce programme implique une gamme de sous‐
projets visant à moderniser les infrastructures et
à enlever les goulots d’étranglement des flux
commerciaux, en particulier les contraintes
réglementaires et administratives de l’ensemble
des systèmes de transports et de transit. Ce
projet couvre l’Afrique orientale et australe,
impliquant les pays du COMESA, de la EAC et du
SADC. Ce projet est lié au corridor régional Nord‐
Sud, qui relie les pays suivants : Botswana, RDC,
Malawi, Mozambique, Zambie et Zimbabwe,
avec des interliaisons avec d’autres corridors, en
particuliers les corridors Trans Kalahari, Beira,
Lobito, Dar es Salaam and Nacala.
COMESA
EAC
SADC
Pont du fleuve Rovuma Australe (80 % terminé)
*Tanzanie,
Mozambique
Étape 4: Mise en
œuvre et exploitation
Ce projet comporte la construction du Unity
Bridge de sur le fleuve Rovuma à la frontière
entre la Tanzanie et la Mozambique. Ce pont a
720 m de long et 13,5 m de large, avec 5 km de
rampe d’accès de chaque côté. Les travaux de
construction sont en cours. Ce projet fit partie du
corridor Nord‐Sud et contribuera à améliorer le
commerce régional et entre les pays.
SADC
35. Transports
25 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Pont ferroviaire/routier
Brazzaville – Kinshasa et
le prolongement du
chemin de fer Kinshasa ‐
Ilebo
Centrale 7,7 millions $US
(étude de faisabilité)
*ABD/ADF
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins
Ce pont ferroviaire et routier reliera Brazzaville
(capitale de la République du Congo) et Kinshasa
(capitale de la RDC) en traversant le fleuve
Congo. Le pont complètera un tronçon routier
manquant de la route transafricaine 3, qui va de
Tripoli‐Windhoek‐Cape Town, et le
prolongement du chemin de fer a Ilebo
complètera un tronçon majeur (700 km) pour le
réseau ferroviaire Point Noire‐South‐Eastern
Africa. Le pont et le prolongement favoriseront
l’intégration régionale et le développement
économique dans les deux pays et serviront
également de lien transafricain sous‐régional et
entre pays. L’étude de faisabilité est en cours.
CEEAC
36. Transports
26 PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE DE L’UA/NEPAD 2010‐2015
Titre Région Coût estimé
* Engagements
Étape de
développement
Description Regional
Contact
Améliorations des
réseaux de transports
régionaux
Tous les
CERs
CEDEAO
CEEAC
55 millions $US
8 millions $US
390 millions $US
(pour le bitumage)
3,5 millions $US
(études)
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins
Étape 3: Structuration
et promotion du
programme/projet
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins
Étape 2 : Étude de
faisabilité/Évaluation
des besoins (mise à
jour)
Étape 1 :
Identification du
programme/projet
Étape 1 :
Identification du
programme/projet
Liens de transports régionaux. En plus des
priorités identifiées ci‐dessus, les CER et les pays
membres planifient et développent à l’heure
actuelle de nombreux liens de grande
importance. En particuliers, ils comprennent :
L’amélioration de la route Blolequin‐Toulepleu‐
Frontière du Liberia, la remise en état de la
route Kamba‐frontière du Nigeria, et la
construction du Pont Rosso sur le fleuve Sénégal
(sites en cours d’étude) sont des priorités pour la
CEDEAO.
Dans la region de la CEEAC, les priorités
comprennent le bitumage des routes suivantes :
• Ouesso‐Sangmélima, reliant le Cameroun au
Congo
• Doussala‐Dolisie, reliant le Gabon au Congo.
Également :
• La modernisation de la route multinationale
Kribi‐Campo‐Bata avec la construction du
pont sur le Ntem entre le Cameroun et la
Guinée Equatoriale
• Étude d’un pont sur l'Oubangui entre Bangui
(RCA) et Zongo (RDC)
• Étude de la navigabilité de la voie fluviale
Bangui Brazzaville Kinhasa reliant la RCA, le
Congo et la RDC
CEDEAO
CEEAC