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16 octobre 2019
UNE ALIMENTATION SAINE
POUR
UN MONDE
#FAIMZÉRO
AGIR POUR L’AVENIR
2. 2
Au-delà de la faim
Pendant des décennies, le monde a pu se féliciter des progrès
accomplis dans la lutte contre la faim. Aujourd’hui, toutefois, le
nombre de personnes sous-alimentées est reparti à la hausse, avec
plus de 820 millions, soit environ une personne sur neuf. Mais la
sécurité alimentaire de nos jours n’est pas seulement une question
de quantité, mais aussi de qualité. Les régimes alimentaires
malsains sont devenus un facteur de risque principal de morbidité
et de mortalité dans le monde. Il est urgent que tous puissent
bénéficier d’une alimentation saine et durable à un prix abordable.
Conseils pour une alimentation saine
• Consommer en suffisance, des aliments
sûrs, nutritifs et variés pour mener
une vie active et réduire le risque de
maladies.
• Ajouter des fruits, légumes,
légumineuses (ex. lentilles, haricots),
fruits à coque, semences et céréales
complètes.
• Limiter l’absorption d’aliments à teneur
élevée en matières grasses (surtout en
graisses saturées), en sucre et en sel.
• Pratiquer une activité physique régulière.
• Vous pouvez consulter les
recommandations nutritionnelles
de votre pays pour en savoir plus
sur les différents aliments régionaux
susceptibles de fournir les apports
nutritionnels conseillés.
©AlexWebb/MagnumPhotosforFAO
3. 3
Une crise nutritionnelle
Les personnes victimes d’insécurité alimentaire modérée,
voire grave, y compris celles qui n’ont pas un accès régulier
à de la nourriture en quantité suffisante, sont davantage
exposées aux risques de différentes formes de malnutrition.
La malnutrition touche une personne sur trois et peut prendre
plusieurs formes : carence en vitamines et minéraux, retard de
croissance, émaciation, surpoids et obésité. Une alimentation
malsaine est le premier facteur de risque de décès dû à une
maladie non transmissible comme la cardiopathie, le diabète
et certains cancers. Les problèmes de santé liés à l’obésité
coûtent aux budgets nationaux pour la santé jusqu’à 2 000
milliards d’USD par an.
Pourquoi cette situation?
Ces dernières années, nos habitudes alimentaires ont
radicalement changé avec la mondialisation, l’urbanisation
et la hausse des revenus. Nous sommes passés d’une
alimentation essentiellement végétale, de saison, et
riche en fibres, à des aliments hypercaloriques, riches en
amidons raffinés, en sucres, en graisses, en sel, en aliments
transformés, et souvent à une consommation excessive de
viande. À la maison, on cuisine de moins en moins, et les
consommateurs font de plus en plus leurs courses dans
les grandes surfaces, ont recours à la nourriture des fast-
foods, à celle vendue dans la rue ou aux plats cuisinés à
emporter. Dans de nombreuses parties du monde, guarantir
la disponibilité et l’accès à une alimentation saine reste
un énorme défi, notamment pour les personnes aux
ressources limitées, comme les petits producteurs agricoles
et les familles en situations de crise à cause de conflits, de
catastrophes naturelles et du changement climatique. Dans
certaines régions, les aliments frais et nutritifs ne sont même
pas disponibles à l’achat.
Que doit-on changer?
Nos modes de production, d’approvisionnement et de
consommation doivent changer. De la ferme à l’assiette,
nos systèmes alimentaires actuels favorisent la production
de denrées de base à haut rendement. Outre l’impact sur
notre alimentation, l’intensification de la production vivrière,
associée au changement climatique, provoque une perte
rapide de biodiversité. À l’heure actuelle, seul 9 espèces
végétales assurent 66 pour cent de la production agricole
totale, alors que l’homme, tout au long de son histoire, a
cultivé plus de 6 000 espèces pour se nourrir. Aujourd’hui,
nous nous limitons à trois cultures seulement (blé, maïs et
riz) qui représentent près de 50 pour cent de nos apports
énergétiques alimentaires totaux. La diversification des
aliments est cruciale pour garantir une alimentation saine et
préserver l’environnement.
Au-delà de la révolution verte
Il y a 50 ans, alors que le monde se demandait comment
nourrir la population croissante de la planète, la révolution
verte a vu le jour. Ce programme d’accroissement rapide de la
production agricole et de la distribution alimentaire a sauvé
de la famine des milliards de personnes. Cependant, cette
approche a, au fil du temps, favorisé des pratiques agricoles
qui ont aussi eu un effet néfaste sur les ressources naturelles
– comme les sols, l’eau, les forêts et la qualité de l’air – et
exacerbé les effets du changement climatique.
©FAO/GiulioNapolitano
©FAO/KarenMinasyan
©FAO/VyacheslavOseledko
4. 4
Le langage de la faim
Le langage de la faim utilisé par la communauté
internationale commence à traduire l’urgence de modifier
les régimes et les systèmes alimentaires. En 2015, les pays
ont adopté 17 Objectifs de développement durable (ODD)
pour éradiquer la pauvreté et la faim, protéger la planète et
garantir la prospérité pour tous. L’objectif Faim Zéro (ODD2)
précise qu’il faut non seulement éradiquer la faim, mais aussi
atteindre la sécurité alimentaire en améliorant l’accès à des
aliments nutritifs tout en recourant à des méthodes agricoles
durables.
Décennie d’action des Nations Unies
sur la nutrition
La FAO co-pilote la mise en œuvre de la Décennie d’action des
Nations Unies pour la nutrition (2016-2025) avec l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), en collaboration avec d’autres
agences et partenaires des Nations Unies. La Décennie de
la nutrition a été proclamée par l’Assemblée générale des
Nations Unies en 2016 afin de renforcer les actions communes
pour réduire la faim, améliorer la nutrition dans le monde et
aider les pays dans leurs efforts pour une meilleure nutrition.
Le Brésil, l’Équateur et l’Italie ont été les trois premiers pays
à s’engager dans ce sens et d’autres élaborent des plans
d’action. Plusieurs pays guident d’importants Réseaux d’action
vers une mise en place de politiques qui encouragent une
alimentation saine.
Mesures de soutien
La FAO s’appuie sur son vaste réseau de bureaux, de
partenaires et d’experts techniques pour offrir une assistance
en matière de politiques, de stratégies et de programmes
de sécurité alimentaire et de nutrition à l’échelle mondiale,
régionale et nationale, qui prévoit notamment de:
• fournir un appui technique à l’échelle mondiale pour
améliorer et promouvoir des régimes alimentaires sains et
durables;
• informer les pays sur les diverses formes de malnutrition et
les aider à mettre en place des politiques, des stratégies et
une législation sur l’alimentation et la nutrition, ainsi que
des recommandations nutritionnelles;
• offrir une boîte à outils pour une agriculture et des
systèmes alimentaires sensibles à la nutrition, avec des
modules d’apprentissage en ligne pour
aider les professionnels de l’alimentation
et de l’agriculture à concevoir, mettre en
œuvre, suivre et évaluer des programmes,
des investissements et des politiques qui
tiennent compte de la nutrition;
• mettre en place d’autres programmes
de renforcement des capacités et de
sensibilisation.
Briser le cycle
Les effets de la malnutrition peuvent
s’engrammer et se transmettre d’une
génération à l’autre, d’où l’importance
d’une alimentation saine pour les mères
et les jeunes enfants.
SOFI 2019
L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le
monde (SOFI) est une publication annuelle phare préparée
conjointement par la FAO, le FIDA, l’OMS, le PAM et l’UNICEF.
Le rapport, qui s’adresse à une vaste audience de décideurs,
d’organisations internationales, d’institutions universitaires ainsi
qu’au grand public, rend compte des progrès accomplis pour
éradiquer la faim, atteindre la sécurité alimentaire et améliorer
la nutrition.
Lancement: 15 juillet 2019, New York
©Shutterstock/ValeriyaAnufriyeva
©FAO/KarenMinasyan
5. 5
Aux Philippines et dans sept autres
pays d’Asie du Sud et du Sud-Est, la FAO
a contribué à renforcer la capacité des
petits exploitants et des agriculteurs
familiaux à maintenir la qualité et la
fraîcheur des produits et à réduire les
pertes après récolte tout en abaissant
le prix final au consommateur. De
nombreux pays d’Asie consomment
relativement peu de fruits et légumes,
en partie parce qu’ils coûtent cher et
sont périssables.
Au Kirghizistan, la FAO a permis la
création d’un centre logistique pour la
coordination des achats, des essais et
de la distribution des produits frais des
agriculteurs locaux aux programmes
d’alimentation scolaire. Les petits
exploitants ont ainsi de nouvelles
opportunités de revenus et les enfants
ont accès à une alimentation saine et
diversifiée.
En 2018, le Panama a adopté les
premières recommandations
nutritionnelles destinées aux enfants de
moins de 2 ans, qui viennent s’ajouter
aux recommandations précédemment
adoptées et révisées pour d’autres
parties de population. Le Panama fait
partie des pays d’Amérique latine et des
Caraïbes qui ont adopté ou révisé ces
recommandations avec l’aide de la FAO,
au cours des trois dernières années.
Au Yémen, la FAO fournit une assistance
monétaire et une aide pour de meilleurs
moyens de subsistance agricoles, malgré
une crise humanitaire qui s’amplifie,
tout en apprenant à la population
à mieux gérer les ressources en eau
limitées.
FOCUS: Améliorer l’éducation
nutritionnelle dans les universités
africaines
Une enquête de la FAO réalisée dans
sept pays d’Afrique a révélé que les
programmes de formation universitaires
sur la nutrition étaient surtout axés
sur les connaissances scientifiques, et
oubliaient de renforcer les capacités
des étudiants en matière d’éducation
nutritionnelle et de communication.
Les compétences en matière de
sensibilisation sont essentielles pour le
partage des informations avec le public
et pour l’amélioration des politiques et
des programmes. La FAO a mis au point
et diffusé un cours en 11 modules (en
anglais et en français) à l’intention des
étudiants de premier cycle. Début 2019,
plus de 2 000 étudiants de dix pays
avaient reçu cette formation. Le cours a
également été présenté au Honduras et
au Sri Lanka et est en train d’être adapté
pour pouvoir être utilisé en Afrique et
en Inde.
Travailler avec les pays
La FAO utilise ses compétences techniques dans différentes
disciplines pour aider les pays dans leurs efforts pour améliorer la
sécurité alimentaire et la nutrition.
©FAO/IvoBalderi
©FAO/KarenMinasyan
6. 6
• Accroître la disponibilité et
l’accessibilité d’aliments variés et
nutritifs pour des régimes alimentaires
sains, en fixant, appliquant et
actualisant régulièrement les normes
et les recommandations nutritionnelles
nationales.
• Concevoir et mettre en œuvre des
politiques et des programmes sensibles
à la nutrition, conformément aux
recommandations nationales. Renforcer
les cadres juridiques et les moyens
stratégiques nécessaires.
• Travailler dans tous les secteurs pour
améliorer les politiques alimentaires
et agricoles, notamment à l’appui
des programmes d’alimentation
et de nutrition scolaire, d’aide
alimentaire aux personnes et aux
familles vulnérables, des normes
d’achats publics de nourriture
et des réglementations sur la
commercialisation, l’étiquetage et la
publicité des aliments.
• Aider les consommateurs à faire
des choix alimentaires plus sains
grâce aux médias, aux campagnes
de sensibilisation du public,
aux programmes d’éducation
nutritionnelle, aux interventions au
sein des communautés et à l’étiquetage
nutritionnel.
• Soutenir les solutions ancrées dans la
production vivrière (agriculture, élevage,
pêches, foresterie) pour réduire la
malnutrition, accroître la diversité des
aliments et améliorer la nutrition pour
un avenir plus sain et durable.
• Adopter des pratiques de production
vivrière sensibles à la nutrition,
moins axées sur les cultures de base
intensives et davantage sur la diversité
et la qualité nutritionnelle.
• Surveiller et renforcer l’agrobiodiversité
d’une part pour améliorer la santé
nutritionnelle et, de l’autre, pour
protéger la biodiversité et les
ressources naturelles, améliorer la
productivité et les revenus, et accroître
la résilience des agriculteurs face
aux enjeux tels que le changement
climatique.
Que peuvent faire les pays?
Les gouvernements peuvent contribuer à réduire la faim, améliorer la
nutrition et modifier les systèmes alimentaires de plusieurs manières
en s’attaquant aux causes de toutes les formes de malnutrition.
FOCUS: Des coupons alimentaires
pour manger sain
Au Bangladesh, les e-coupons distribués
aux réfugiés à utiliser dans certains
points de vente des camps leur
ont permis d’améliorer leur régime
alimentaire en les encourageant à
acheter des aliments frais et nutritifs. Ces
coupons donnent accès à vingt produits
différents, dont douze sont obligatoires.
©FAO/RoccoRorandelli
7. 7
FOCUS: Promouvoir une meilleure alimentation dans les
villes
En République de Corée, la ville de Séoul a proclamé le droit
de tout citoyen à une alimentation adéquate et lancé un plan
directeur visant à affronter le problème de l’obésité croissante
et d’autres problèmes alimentaires par le biais d’une série de
mesures, qui prévoient notamment de:
• augmenter le nombre de distributeurs automatiques de
légumes/fruits, de marchands de fruits et de bars à fruits dans
les grands pôles de transport et dans les institutions publiques;
• utiliser des logos identifiant les restaurants qui offrent des
repas à faible teneur en sel;
• certifier des “repas intelligents” (à faible teneur en graisses
et en sodium) dans les restaurants, les centres de la petite
enfance, les cafétérias d’entreprise, et les repas tout prêts en
vente dans les supermarchés, de sorte que même les jeunes qui
achètent des aliments pratiques, cuisinés ou transformés aient
la possibilité de faire des choix plus sains;
• offrir une aide sociale sous forme de coupons alimentaires et
de repas populaires;
• encourager une cuisine nutritive pour les citadins.
FOCUS: Recommandations nutritionnelles pour une
meilleure santé
Les recommandations nutritionnelles donnent des conseils sur
les aliments, les groupes d’aliments et les habitudes alimentaires
afin de garantir à tous une alimentation saine. Elles ont pour but
de promouvoir la santé publique et de prévenir les maladies non
transmissibles. Avec le soutient de la FAO, plus de 100 pays dans
le monde ont élaboré des recommandations alimentaires sur
la base de leur situation nutritionnelle, de la disponibilité des
aliments, de leurs traditions culinaires et de leurs préférences
alimentaires. Dans certains cas, les pays commencent à mettre
en rapport ces recommandations alimentaires avec l’impact
que la production ou l’utilisation de certains aliments a sur
l’environnement.
©AlexWebb/MagnumPhotosforFAO
©FAO/MananVatsyayana
8. 8
• Continuer à concevoir et à proposer au
consommateur des choix alimentaires
nutritifs à des prix abordables pour
offrir une plus grande diversité et
qualité nutritionnelle. Limiter les
niveaux de graisses saturées, d’acides
gras trans, de sucres ajoutés et de sel
dans les produits.
• Réduire graduellement la publicité,
la promotion et les rabais sur des
aliments riches en graisses, en sucre
et/ou en sel, en particulier ceux qui
sont destinés aux enfants et aux
adolescents.
• Offrir au consommateur des
informations adéquates et
compréhensibles sur le produit et
la valeur nutritionnelle et éviter des
formules sur les aliments (comme «
allégé », ou « enrichi »), généralement
employées pour rendre le produit plus
compétitif mais qui peuvent induire le
consommateur en erreur sur la qualité
nutritionnelle globale.
• Accorder la priorité à l’amélioration de
la nutrition et de la sécurité sanitaire
des aliments tout au long de la filière.
FOCUS: Améliorer les emballages
alimentaires grâce au savoir-faire
du secteur privé
Dans la plupart des pays de l’Afrique
subsaharienne, des emballages
inappropriés pour les aliments frais
et transformés peuvent miner la
compétitivité des producteurs locaux
et être responsables de pertes et de
gaspillages alimentaires le long de
la chaîne d’approvisionnement. Une
société privée italienne, Industria
Macchine Automatiche SpA (IMA), a un
partenariat avec les gouvernements
de dix pays d’Afrique, la FAO et le
Centre international du commerce
pour améliorer le conditionnement et
l’étiquetage des produits alimentaires.
Ceci devrait permettre d’augmenter la
compétitivité et de réduire les pertes et
le gaspillage alimentaires. Avec d’autres
partenaires comme la Commission de
l’Union africaine et les Communautés
économiques régionales d’Afrique de
l’Est et de l’Ouest, IMA applique son
savoir-faire en matière de conception
et de fabrication de machines de
conditionnement. La société est
également partenaire de l’Initiative
mondiale de réduction des pertes et
du gaspillage alimentaires de la FAO
(Initiative SAVE FOOD).
Que peut faire
le secteur privé ?
Les entreprises du secteur privé ont une énorme influence sur les
systèmes alimentaires et sur l’accès à des aliments nutritifs à des prix
abordables. En tant que producteur alimentaire, détaillant ou autre
entreprise liée aux aliments, vous disposez de nombreuses occasions
d’améliorer la qualité des aliments et des boissons, de l’information
destinée aux consommateurs et de la commercialisation des produits.
©FAO/RoccoRorandelli
©FAO/AlessiaPierdomenico©FAO/MarcoLongari
9. 9
• Cultiver une plus grande variété
d’aliments nutritifs comme les fruits,
les légumes, les légumineuses et les
fruits à coque.
• Opter, si possible, pour la pêche
artisanale locale comme source
de revenus et de nourriture riche
en nutriments et peu coûteuse
pour les communautés locales. Le
poisson fournit des protéines, des
vitamines, des minéraux acides gras
polyinsaturés Oméga 3 (qu’on ne
trouve généralement pas dans les
cultures de base).
• Gérer les ressources naturelles
durablement et efficacement
en adaptant vos pratiques au
changement climatique. Produire
davantage de nourriture avec la même
quantité de terres et d’eau.
• Réduire les pertes et le gaspillage
alimentaires depuis la récolte jusqu’à
la distribution. Tirer parti, si possible,
des méthodes de transformation et
de stockage pour la conservation des
produits.
Que peuvent faire
les agriculteurs ?
Les hommes et les femmes travaillant dans l’agriculture, les
pêches et les forêts sont nos principaux fournisseurs d’aliments
nutritifs. Ils jouent également un rôle vital dans la gestion des
ressources naturelles. Si vous êtes un agriculteur/trice ou tout autre
producteur/trice alimentaire, vous pouvez influencer la durabilité et
la variété des approvisionnements alimentaires.
À méditer
Il existe dans le monde 30 000 espèces
végétales comestibles mais seulement
200 d’entre elles sont cultivées à grande
échelle et 8 (orge, haricots, arachide,
maïs, pomme de terre, riz, sorgho et blé)
nous fournissent plus de 50 pour cent
des calories journalières. Pensez-y (et
invitez vos responsables politiques à en
faire autant).
©FAO/PetterikWiggers
©FAO/RiccardoDeLuca©FAO/SolimanAhmed
10. 10
Que pouvons-nous tous faire?
En tant que consommateurs et membres d’un ménage, nous
pouvons prendre des décisions personnelles pour améliorer la
nutrition de l’ensemble de la famille.
• Accroître notre consommation de
fruits, de légumes, de légumes secs,
de fruits à coque et de céréales
complètes.
• Limiter la consommation de produits
dont la production nécessite une
utilisation excessive de ressources
naturelles, comme l’eau).
• Consommer moins d’aliments et de
boissons riches en sucres raffinés, en
graisses saturées et/ou en sel.
• Penser à l’impact des aliments que
nous mangeons sur l’environnement.
• Pour soutenir la biodiversité locale,
réduire ou éliminer la consommation
d’aliments industriels et plats tout
prêts, et privilégier une nourriture
plus variée et traditionnelle.
• Apprendre à connaître ou redécouvrir
les aliments locaux, de saison, leurs
valeurs nutritionnelles et comment les
cuisiner et les conserver.
Comment les organisations de
la société civile peuvent-elles
contribuer?
Les organisations de la société civile
et les ONG servent de traits d’union
essentiels entre les individus et les
communautés qui ont du mal à faire
entendre leur voix.
• Organiser des campagnes, des
manifestations et des réseaux pour
aider chaque citoyen à prendre une
part plus active dans les processus
législatifs et politiques et à plaider en
faveur d’une alimentation saine parmi
les priorités de l’agenda national.
• Soutenir la diffusion à grande échelle
d’informations sur l’importance d’une
alimentation saine pour prévenir
toutes les formes de malnutrition et
les maladies qui peuvent en découler.
• Préconiser et soutenir les
programmes de santé et les
campagnes d’éducation sanitaire.
©FAO/JustinJin
©FAO/BenjaminRasmussen©FAO/MananVatsyayana
11. 11
Plus de
820 millions
de personnes
souffrent de la faim.
149 millions
d’enfants de moins de 5
ans souffrent de retards
de croissance, tandis que
49 millions
souffrent de
dépérissement.
670+ millions
d’adultes et
120+ millions
de garçons et de filles
(5-19 ans) sont obèses.
40 millions
d’enfants dans le monde
sont en surpoids.
Une alimentation malsaine,
associée à un mode de vie
sédentaire, est le
facteur No 1
de risque d’invalidité
et de décès dus à des
maladies non transmissibles.
Les problèmes de santé
liés à l’obésité coûtent
aux budgets nationaux
2 000
milliards
d’USDpar an.
Différentes formes
de malnutrition
peuvent coexister
au sein d’un même ménage, voire
d’une même personne tout au
long de la vie, et se transmettre
d’une génération à l’autre.
Les dommages causés
à l’environnement par
le système alimentaire
pourraient augmenter de
50-90
pour cent
dans les pays à revenu faible
ou moyen, du fait de la
consommation accrue d’aliments
transformés et de viande.
Environ 6 000 espèces végétales
ont été cultivées pour l’alimentation
à travers l’histoire des hommes.
Aujourd’hui, seulement 8d’entre
elles nous fournissent plus de
50 pour cent
des calories journalières.
Le changement climatique
menace tant la qualité que la quantité
des cultures, avec pour conséquence
des baisses de rendements.
Le saviez-vous?
12. 12
ORGANISATION
DES NATIONS UNIES
POUR L’ALIMENTATION
ET L’AGRICULTURE
Viale delle Terme di Caracalla
00153 Rome, Italie
www.fao.org/wfd
#JournéeMondialedelAlimentation
Journée mondiale de l’alimentation
Chaque année, le 16 octobre, date anniversaire de sa fondation en 1945, l’Organisation
des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) célèbre la Journée
mondiale de l’alimentation. Avec des événements organisés dans plus de 150 pays,
c’est l’une des manifestations les plus importantes du calendrier des Nations
Unies. Ces événements visent à renforcer la sensibilisation et l’action en faveur des
personnes victimes de la faim dans le monde et à garantir la sécurité alimentaire
et une alimentation saine pour tous. La Journée mondiale de l’alimentation est
également une occasion importante d’envoyer un message fort au public: nous
pouvons, de notre vivant, éliminer la faim et toutes les formes de malnutrition et
devenir la génération Faim Zéro mais, pour ce faire, tout le monde doit mettre la main
à la pâte.
Faim Zéro. 100 pour cent nutrition.
Atteindre la Faim Zéro ne consiste pas seulement à donner à manger aux affamés.
C’est aussi nourrir les individus avec une gamme suffisamment variée d’aliments sûrs
et nutritifs, tout en prenant soin de la santé de la planète dont nous dépendons tous.
Chaque année, la Journée mondiale de l’alimentation nous invite à agir sur tous les
fronts pour atteindre la Faim Zéro.
©FAO,2019
CA5268FR/1/07.19
Certains droits réservés. Ce(tte) œuvre est mise à disposition
selon les termes de la licence CC BY-NC-SA 3.0 IGO