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Sélection d’articles de presse
	
  
Classica, Jérémie Rousseau, 06.2012
Interview de Fayçal Karoui
	
  
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A Nous Paris, 08.10.12
Annonce du concert du dimanche 14 octobre 2012
Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Jérôme Pernoo (violoncelle)
	
  
	
   	
  
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Libération, Eric Dahan, 16.10.12
Concert du dimanche 14 octobre 2012
Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Jérôme Pernoo (violoncelle)
	
  
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Le Figaro, 22.12.2012
Le Grand Concert de Noël du jeudi 20 décembre 2012
Salle Pleyel
Orchestre Lamoureux, direction Fayçal Karoui
Chœur Lamoureux et Maîtrise de Paris, direction Patrick Marco
Présenté par Olivier Bellamy
	
  
	
  
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Sudouest.fr, 18.01.13
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Concertclassic.com, Alain Cochard, 23.01.13
Concert du dimanche 20 janvier 2013
Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), David Kadouch (piano)
	
  
	
  
	
   	
  
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Rue89.com, Nathalie Krafft, 28.01.2013
Interview de Fayçal Karoui
	
   	
  
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Télérama, Bernard Merigaud, 30.01.2013	
  
Interview de Fayçal Karoui, en couverture de l’édition régionale Loire-Atlantique
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Télérama, Bernard Merigaud, 30.01.2013
Interview de Fayçal Karoui
	
  
Télérama 3290 30/01/134
L’INVITÉ
À VOIR
La Folle Journée
de Nantes
du 30 janvier
au 3 février.
www.follejournee.fr
Concert de clôture
en direct, le
dimanche 3 février,
Arte, 18h55.
Orchestre
Lamoureux
le 24 mars à 17h,
Théâtre des
Champs-Elysées,
Paris 8e.
Tél.: 01 49 52 50 50.
Propos recueillis par Bernard Mérigaud Photos Jean-François Robert pour Télérama
Fayçal
Karoui
Féru d’excellence française mais sensible
au rap ou au klezmer, il a pris la tête
de l’Orchestre Lamoureux. Et entend
bien bousculer la vénérable institution.
Fayçal Karoui parle durant les concerts. Mais comment s’en
émouvoir ? C’est lui, le chef ! Qui aime expliquer au public et
illustrer en préambule la singularité ou la difficulté d’une
œuvre à venir. Ce passionné de 41 ans au parcours jalonné
de coups de cœur a monté l’Orchestre de Pau pays de Béarn
il y a douze ans, et vient de prendre la tête de l’Orchestre La-
moureux, projeté au cœur de la Folle Journée de Nantes,
avec pas moins de dix-sept concerts. Son nouveau défi : l’ex-
cellence française. Pas moins.
J’aimerais vous raconter que, tout petit
déjà, je montais sur la table pour diri-
ger des disques à l’aide d’une aiguille à
tricoter… mais ce fut un hasard. Pour
mon père, médecin d’origine tunisienne, le bac scientifique
représentait l’unique objectif pour ses trois enfants. Le pia-
no, à la maison, passait après les cours. Gamin, je ne réali-
sais même pas ma chance d’avoir Catherine Collard comme
professeur. A Saint-Maur, elle partageait sa vaste demeure
en communauté avec ses élèves, se réservant une chambre
et une pièce pour son piano. Elle était excessive, compli-
quée, adorait les voitures de sport, n’abordait pas la mu-
sique de façon analytique, mais en termes de sensations, de
générosité sonore, de phrasé… et s’arrachait les cheveux
avec l’élève un rien dilettante que j’étais.
Durant mes études de maths en fac, j’ai découvert l’univers
de l’orchestre au conservatoire, en aidant à la régie. J’étais
fasciné par le condensé de comédie humaine dans cette mi-
cro-société. Jusqu’au jour où mes copains m’ont demandé
de pallier le retard du répétiteur pour le Triple Concerto de
Beethoven. Ce fut le début d’un apprentissage un peu bi-
zarre, même lorsque j’entrai en troisième cycle de direction
d’orchestre au Conservatoire de Paris, qui venait d’être créé.
Mes camarades de cours se ruaient pour diriger les nobles
formes symphoniques pour grand orchestre, mais à raison
d’un seul mouvement par personne pour qu’il y en ait pour
chacun. Moi, je me contentais pleinement, je m’enivrais en
abordant les concertos dans toute leur durée. J’ai alors réa-
lisé ce qui fait le sel de ce métier : un échange de points de
vue, de partis pris entre artistes.
Très vite, vous
devenez l’assistant
de Michel Plasson à
Toulouse. Etait-ce
une bonne école?
Ce n’était pas un théoricien qui s’as-
seyait à la table pour annoter ses parti-
tions, mais un instinctif. Il m’utilisait
beaucoup pour les répétitions, quand
il fallait travailler lentement, ancrer
l’œuvre dans l’orchestre. Puis il prenait
la main… et ce n’était plus la même chose. Je lui dois ma pas-
sion pour la musique française, qui est l’identité même de
l’Orchestre Lamoureux, dont je viens de prendre la charge.
Comment
êtes-vous devenu
chef d’orchestre?
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Télérama 3290 30/01/13
1971
Naissance à Paris.
1992
Entrée au
Conservatoire
de Paris.
1997
Premier prix
en direction
d’orchestre.
1999
Lauréat
du concours
de Besançon.
1997-2002
Assistant de Michel
Plasson à Toulouse.
2006-2012
Directeur musical
du New York
City Ballet.
2000
Monte l’Orchestre
de Pau pays
de Béarn.
2011
Nommé directeur
musical
de l’Orchestre
Lamoureux.
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Télérama 3290 30/01/1366
L’INVITÉ LE CHEF D’ORCHESTRE FAYÇAL KAROUI
« La musique française est
d’une couleur plutôt claire,
faite de parfums, intemporels
comme les grands Guerlain. »
D’une couleur plutôt claire, pleine
d’évanescence. Une atmosphère faite
de parfums, intemporels comme les
grands Guerlain. D’une écriture sou-
cieuse d’élégance, avec moins de struc-
tures verticales que dans la musique al-
lemande, pleine d’horizons aux lignes mouvantes. La
symphonie de Chausson déploie des harmonies de cuivres
d’un moiré unique. J’aime les contrastes chez Poulenc, ses
formes imprécises débouchant sur des surprises, son écri-
ture intuitive, des idées à foison plutôt que de grands déve-
loppements thématiques.
J’ai été phagocyté. Je partais en va-
cances avec lui, je m’habillais comme
lui, j’empruntais sa gestuelle pour diri-
ger… mais le génie en moins. Il était
temps d’arrêter, surtout quand ses rap-
ports avec l’orchestre se sont terminés dans un bain de sang.
Aprèstrente-cinqans,Plassonn’arrivaitpasàpasserlamain,
car c’était tous « ses enfants » ; il les avait auditionnés un par
un. Mais il n’avait pas su s’entourer. Aussi, quand, bien plus
tard, je suis arrivé à Pau, j’ai monté une équipe qui ne me fe-
rapasfairelasaisondetrop.Jecomptesureux.Commeavec
les Lamoureux, je n’envisage pas non plus de diriger des ins-
trumentistes qui auraient envie de me foutre dehors. Un
chef a besoin d’eux pour jouer, car c’est le seul musicien qui
ne peut pas faire la manche pour vivre.
Cinq ans auprès
de Michel Plasson
vous ont laissé
d’autres traces?
Il fallait bien donner un os à ronger au
petit. Je dirigeai donc La Belle au bois
dormant. J’ai été subjugué par cet uni-
vers, par la prouesse physique et men-
tale des danseurs, leur engagement total, de l’échauffement
du matin à la représentation du soir. C’est mons-tru-eux !
Comme leur rapport à la musique. Aussi, à la surprise géné-
rale, j’ai pris l’habitude d’assister au travail en studio, dès le
matin. Car c’est à ce moment-là que la partition prend litté-
ralement corps chez eux. J’observe. Si, chef souverain, je
choisis de tenir une note au moment où un danseur fait un
saut, tout le monde sombrera dans le contresens et le ridi-
cule. Dois-je ignorer la demande d’un danseur qui réclame
un « temps mort » pour reprendre son souffle, alors qu’on
l’accorde naturellement à un chanteur d’opéra ?
Surtout pas. Je ne suis pas chef de bal-
let, mais chef d’orchestre. Quand bien
même serais-je capable de m’aperce-
voir qu’un danseur est en difficulté der-
rière son sourire éclatant, dois-je accé-
lérer ou ralentir pour lui venir en aide ? Ne connaissant rien
aux pas, j’ignore comment il retombera sur ses pieds. Et je
risque de déstabiliser toute la production. Accompagner un
ballet, c’est donner un concert plein et entier, avec un or-
chestre qui sonne, riche de ses dynamiques, libre de ses
contrastes et de ses nuances, et qui, contrairement à l’opé-
ra, n’a pas à négocier sa musique avec des chanteurs sur
scène dont il ne faut pas couvrir les voix. Durant les répéti-
tions,jerefusecatégoriquementquelechorégrapheprenne
le micro pour aménager un tempo. Je veux garder l’autorité
sur l’orchestre, et que jamais il ne se sente réduit au rôle
d’accompagnateur. En dehors de ce moment, je suis ouvert
à toute requête. A moi d’expliquer et de justifier un ralenti
aux musiciens, en leur demandant de le jouer avec une
conviction, une évidence sans appel. Quand Bernstein va
deux fois plus vite que ses confrères dans la Cinquième Sym-
phoniedeChostakovitch,personnenes’enoffusque,carson
choix est défendu collectivement.
A Toulouse, puis à Paris, j’ai été remar-
qué par les délégués de la Fondation
Balanchine, qui veille sur son héritage
chorégraphique. On m’a proposé le
poste de directeur musical du New York City Ballet. J’ai hési-
té. « Chef de ballet », cela reste péjoratif dans le milieu musi-
cal. Pourtant, chez Balanchine, cela a encore moins de sens,
puisque tout son travail s’appuie sur les grandes partitions
habituellement données en concert, avec une dominante ré-
pertoire français, et tout Stravinsky… sauf Le Sacre du prin-
temps, devant lequel il calait. Mon premier ballet avec eux se
donnait sur la Symphonie en ut de Bizet. Je reçois donc un
DVD de la chorégraphie pour travailler. Un moment de pure
panique, coincé entre deux mémoires : d’un côté, j’avais en
main une version patrimoniale, et de l’autre j’entendais en-
core Plasson diriger cette symphonie comme personne. Pe-
ter Martins, le directeur, a refusé que je passe la main : « Mets-
toi au piano, joue sans t’occuper des danseurs. » Passé leur
étonnement, ils ont suivi. Leur technique Balanchine est
tellequ’ilspeuventseplieràtouslespartisprissansserenier.
Comment
avez-vous forgé
ces convictions?
Je me suis ruiné en brunchs et dîners
mondains. J’ai mis quatre ans pour in-
tégrer une agence. En vain. Aucune in-
vitation à diriger ailleurs, car mes col-
lèguesnevenaientpasm’écouter,alors
que le New York City Ballet partage le parvis du Lincoln Cen-
ter avec le Metropolitan Opera et le Philharmonique de New
York ! Cela dépasse ma personne, car c’était pareil quand
Guerguiev ou Salonen venaient diriger. Paris n’est pas en
reste. Vous pouvez donner un programme de ballets ras-
semblant Stravinsky, Tchaïkovski et Prokofiev, pas un cri-
tique n’évoquera l’orchestre… Pour bousculer cet ostra-
cisme,nousavonsdoncmontéunesérieintitulée :« Regarde
la musique, écoute la danse », selon la maxime de Balan-
chine. Pendant vingt minutes, en ouverture d’une chorégra-
phie, j’évoquais la partition en illustrant mes propos à l’or-
chestre. Spectateurs d’un jour, abonnés depuis toujours,
danseurs : tous avaient l’impression de la redécouvrir. Un
succès colossal. Les critiques sont enfin venus. Mais tou-
jours pas d’ouvertures.
Six ans à New York.
Etiez-vous tenté
par une carrière
aux Etats-Unis?
D’où votre décision
de filer à Pau?
Pas seulement. Je croyais, à New York,
la ville de tous les possibles, qu’on pou-
vait renouer avec l’esprit d’un Balan-
chine, ouvert sur les jeunes créateurs, s’inscrire au cœur de
la cité, ne serait-ce qu’avec le hip-hop, qui est la culture des
danseurs de la troupe, dont la moyenne d’âge ne dépasse
Elle sonne comment,
cette musique
française, bien
peu programmée
chez nous?
Toulouse, c’est
aussi la découverte
du ballet?
On dirige donc
des danseurs
comme on dirige
des chanteurs?
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Télérama 3290 30/01/138
LE CHEF D’ORCHESTRE FAYÇAL KAROUIL’INVITÉ
Une association de professeurs du
conservatoire donnant deux concerts
par an. En arrivant, j’ai promis aux Pa-
lois qu’ils ne feraient plus 200 kilomètres en direction de
Toulouse ou de Bordeaux pour entendre de grands solistes,
et, j’insiste, pour des cachets raisonnables. Car je suis sou-
cieux de leur argent. Quand, par exemple, René Martin a in-
vité l’orchestre à Tokyo dans le cadre de sa Folle Journée, il
était hors de question que les Palois payent les 85 000 euros
de billets d’avion. J’ai démarché nos sponsors. Ils sont
quatre-vingt-sept à soutenir l’OPPB ! Qui réfléchissent déjà
aux moyens de construire la salle qui nous manque cruelle-
ment, car nous sommes en crise… de croissance. Nous
comptons deux mille abonnés sur une ville de quatre-vingt
mille habitants. Il nous faut élargir notre offre de concerts
pour ne pas nous confiner dans un élitisme d’entre-soi.
pas les 20 ans. Mais le problème de cette compagnie rejoint
celui de l’Orchestre Lamoureux : une histoire prestigieuse
transformée en musée mène à sa disparition. J’ai réalisé
qu’il était beaucoup moins évident de changer des habi-
tudes que de créer. Or, à Pau, il y avait tout à créer !
Qu’y avez-vous
trouvé?
En allant chercher le public dans les
quartiers, dans les écoles. En alternant
concerts du grand répertoire et plai-
santeries musicales, comme le 1er avril.
En régalant sept mille personnes en
deux concerts du jour de l’an, scénarisés avec des musiques
de films, où j’arrive au pied de la scène du Zénith en Cadillac
année 50 avec mes deux chanteuses au bras, façon Le Par-
rain. Ce qui n’empêche pas l’orchestre de donner une fabu-
leuse Quatrième de Brahms la semaine suivante. Nous avons
emprunté à Vienne — oui, à Vienne ! — nos concerts « boîte
de nuit ». Pour 10 euros l’entrée plus une consommation, le
public avait accès au Palais Beaumont. 23 heures, petite in-
tro aux platines. Puis Cinquième de Beethoven avec grand
orchestre. Et à minuit le DJ reprenait la main. Nous n’avons
pratiquement touché que des gens n’ayant jamais mis les
pieds au concert. Pourquoi ne pas le tenter au Centquatre
ou à La Gaîté lyrique, à Paris ? Lorsque je l’ai proposé au
Théâtre des Champs-Elysées, où l’Orchestre Lamoureux se
produit, la Caisse des dépôts a refusé. Autre exemple : l’Or-
chestre de Paris m’a demandé d’étudier des actions pédago-
giques. Je projetais de montrer aux scolaires et aux parents
que cette prestigieuse formation était constituée par des
musiciens pratiquant aussi le jazz, le rock, le tango, le rap,
quand j’ai réalisé que certains des plus grands solistes
jouaient de la musique klezmer au sein du Sirba Octet. Avec
Pau, nous avons mis au point les arrangements pour grand
orchestre. Ce fut un triomphe. Le Sirba Octet est régulière-
ment demandé dans cette configuration ; mais pas à Paris…
Lamoureux… vous entendez quelles
promesses résonnent dans ce nom. Un
orchestre qui a 131 ans. Qui a créé Es-
paña, de Chabrier (1883), La Mer, de
Debussy (1905), Le Boléro (1928) et La
Valse de Ravel (1920), mais aussi les
œuvres majeures de Vincent d’Indy,
Ernest Chausson, Paul Dukas, Albéric Magnard, tout un ré-
pertoire dans lequel il doit se repositionner pour retrouver
se place incomparable dans le paysage parisien. Nous avons
des saisons entières à venir avec des œuvres que personne
ne joue ! C’est sur ce projet que j’ai accepté de venir.
Nous sommes en train de trouver un
terrain d’entente, car je veux modifier
leur statut. La crise est encore plus sau-
vagepourlespetitesstructures.Quand
la Drac vient de supprimer 70 000 eu-
ros sur les 170 000 qu’elle nous oc-
troyait, nous avons besoin d’une stra-
tégieappuyéesurdescompétencesextérieurespourassurer
l’avenir : c’est pourquoi je veux associer nos sponsors au
conseil d’administration. Et les Lamoureux ne peuvent plus
définir une programmation à dix autour d’une table, en
fonction de tel ou tel pupitre qui se sentira valorisé dans un
Tchaïkovski ou un Prokofiev. C’est un sujet de philo que j’ai
eu en 1989 : « L’intérêt général est-il la somme des intérêts
particuliers ? ». Rien que de la musique française ! C’est
notre ADN ! Voilà notre avenir ! Et René Martin, qui ne l’avait
d’abord pas envisagé, nous a aussitôt produits dix-sept fois
à Nantes, dans le grand auditorium. Et c’est au nom de cette
marqued’excellencefrançaisequ’ilatrouvédesmécènesau
Japon pour que nous puissions l’y suivre. Quelle année 2013
fastueuse, avec, en clôture de la saison du centenaire du
Théâtre des Champs-Elysées, un cadeau, le Pénélope de Fau-
ré, absent des scènes depuis dix ans. Mais demain ?
Je ressens une émotion unique en
créant ces partitions. Comme elles
sont vierges d’enregistrement, elles
m’obligent à les entendre, à les imagi-
ner dans le moindre détail, au contact
de compositeurs ravis que je me les ap-
proprie en intervenant au besoin dans
certaines dynamiques ou en rééquili-
brant certains pupitres. Et cela décomplexe sainement mon
approche de la sacro-sainte « tradition ». Pour un orchestre,
créer, c’est valorisant et pourvoyeur de subventions. Mais
servir les œuvres créées par d’autres, dont il faut inscrire la
trace dans le répertoire, à qui il faut offrir une mémoire, peu
s’y attellent. C’est pourquoi je mets toujours une pièce d’au-
jourd’hui en regard d’un « classique » : Guillaume Connes-
son et Paul Dukas, Pascal Dusapin et Vivaldi. Souvent, c’est
à l’écoute de la pièce la plus récente que l’auditeur entend
toute la modernité contenue dans la pièce patrimoniale •
Qu’est-ce qui vous
a motivé pour
prendre la direction
d’un Orchestre
Lamoureux
en déshérence?
Mais quelle est
votre marge de
manœuvre dans
cet orchestre
autogéré par les
seuls musiciens?
Comment
avez-vous procédé
pour parvenir
à ce résultat?
A Paris comme
à Pau, vous incluez
une pièce
contemporaine
dans chaque
programme.
Par militantisme?
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Ouest France, Béatrice Limon, 31.01.13
Concert de l’Orchestre Lamoureux pour la Folle Journée 2013
Salle Baudelaire, Cité des Congrès de Nantes
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction)
	
  
	
  
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Concertclassic.com, Alain Cochard, 12.03.13
Concert du dimanche 24 mars 2013
Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Hélène Mercier et Frank Braley (pianos)
	
  
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La Croix, Emmanuelle Giuliani, 23 et 24 mars 2013
Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013
Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction),
Hélène Mercier (piano), Frank Braley (piano)
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Les Echos, Philippe Venturini, 12.04.2013
Portrait de Fayçal Karoui
	
  
	
  
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Diapason
Annonce du concert du samedi 13 avril 2013
Eglise Saint-Eustache
Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction),
Thierry Escaich (orgue)
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Les apparitions télévisuelles et radiophoniques
Radio
France Musique, Le Magazine - Lionel Esparza, de 12h32 à 13h20
21.06.12
Interview de Patrick Marco. Autres invités: Eric Baratin, Lise Berthaud
France Musique, Le Magazine - Lionel Esparza, de 12h32 à 13h20
11.10.2012
Interview de Fayçal Karoui. Autres invités: Emmanuel Ceysson, Stéphane Degout
Radio Classique, Le Kiosque-Laure Mezan, 11.10.2012
Annonce du concert du concert du dimanche 14 octobre
France Musique, Les Oreilles Sensibles- David Christoffel, de 7h50 à 7h59
13.10.2012
Présentation des clefs d’écoute de Fayçal Karoui
France Culture, L’Air des Lieux – Stéphane Grant, de 16h à 18h
28.10.2012
Reportage radiophonique du concert du dimanche 14 octobre au Théâtre des Champs-
Elysées
Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, Jérome Pernoo (violoncelle)
France Culture, Le concert du soir-Producteurs en alternance, de 20h à 22h25
28.10.2012
Rediffusion du concert du dimanche 14 octobre 2012 au Théâtre des Champs-Elysées
Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, Jérome Pernoo (violoncelle)
France Musique, Les Oreilles Sensibles- David Christoffel, de 7h50 à 7h59
31.01.2013
Portrait de l’Orchestre Lamoureux
Folle Journée 2013
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France Inter, à 21h
01.02.2013
Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, David Grimal
(violon)
Folle Journée 2013
France Musique, à 16h45
02.02.2013
Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui
Folle Journée 2013
Radio Classique, Le Journal du Classique-Laure Mezan,
20.03.2013
Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées
Radio Classique, Le Kiosque-Laure Mezan,
20.03.2013
Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées
France Inter, Carrefour de Lodéon par Frédéric Lodéon, à 16h00
20.03.2013
Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées
et diffusion d’extraits musicaux (Chabrier, Chausson, etc.)
RFI español – Cronica cultural, Maria Carolina Piña
29.03.13
Interviews de Fayçal Karoui et Marie de Lombardon au sujet d’España d’Emmanuel
Chabrier,
Œuvre au programme du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-
Elysées
Radio Classique, Le Journal du Classique-Laure Mezan,
31.05.2013
Interview de Fayçal Karoui et Laurent Petitgirard / concert du 1er
juin 2013 à l’église Saint-
Eustache et lancement de saison 13/14
  21	
  
Télévision
France 3/A Prime Group, à 22h45
22.12.2012
Diffusion du Grand Concert de Noel de Radio Classique donné le 20 décembre à la Salle
Pleyel, avec l’Orchestre Lamoureux (dir. Fayçal Karoui),
Le Chœur Lamoureux et la Maitrise de Paris (dir. Patrick Marco)
Présentation Olivier Bellamy
TF1, Journal télévisé de 13h
31.01.2013
Reportage sur la Folle Journée et l’Orchestre Lamoureux, interview de Fayçal Karoui
Reportage de L. Giraudineau et S. Grégoire
Chérie 25 (TNT), «Si vous voulez mon avis»
01.02.2013
Interview de Fayçal Karoui
Orchestre Lamoureux à la Folle Journée 2013
France 3 Pays de la Loire, Journal Télévisé
02.02.2013
Interview de Lucero Tena, reportage sur sa répétition avec l’Orchestre Lamoureux/Fayçal
Karoui
Folle Journée 2013
Reportage : V. Calacagni, S. Gadet, D. Boutmin, M. Gracineau
Arte/Arte Live Web, 19h, 03.02.2013
Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, concert de clôture de la Folle
Journée
dir. Fayçal Karoui, Bertrand Chamayou (piano), Fanny Clamagirand (violon), Juan Manuel
Canizarès (guitare), Lucero Tena (castagnettes)
Folle Journée 2013
Présentation Axel Brëggermann et Edouard Fouré Caul-Futy, sujet réalisé par Vincent Barthélémy
Chérie 25 (TNT), Alexandre Halimi, «Si vous voulez mon avis»
21.03.2013
Interview de Fayçal Karoui sur le sujet «Qu’est ce que le métier de chef d’orchestre?»
En annonce du concert du 24 mars de l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-
Elysées

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  • 1.   1   Sélection d’articles de presse   Classica, Jérémie Rousseau, 06.2012 Interview de Fayçal Karoui  
  • 2.   2   A Nous Paris, 08.10.12 Annonce du concert du dimanche 14 octobre 2012 Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Jérôme Pernoo (violoncelle)      
  • 3.   3   Libération, Eric Dahan, 16.10.12 Concert du dimanche 14 octobre 2012 Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Jérôme Pernoo (violoncelle)  
  • 4.   4   Le Figaro, 22.12.2012 Le Grand Concert de Noël du jeudi 20 décembre 2012 Salle Pleyel Orchestre Lamoureux, direction Fayçal Karoui Chœur Lamoureux et Maîtrise de Paris, direction Patrick Marco Présenté par Olivier Bellamy    
  • 6.   6   Concertclassic.com, Alain Cochard, 23.01.13 Concert du dimanche 20 janvier 2013 Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), David Kadouch (piano)        
  • 7.   7   Rue89.com, Nathalie Krafft, 28.01.2013 Interview de Fayçal Karoui    
  • 8.   8    
  • 9.   9   Télérama, Bernard Merigaud, 30.01.2013   Interview de Fayçal Karoui, en couverture de l’édition régionale Loire-Atlantique
  • 10.   10   Télérama, Bernard Merigaud, 30.01.2013 Interview de Fayçal Karoui   Télérama 3290 30/01/134 L’INVITÉ À VOIR La Folle Journée de Nantes du 30 janvier au 3 février. www.follejournee.fr Concert de clôture en direct, le dimanche 3 février, Arte, 18h55. Orchestre Lamoureux le 24 mars à 17h, Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e. Tél.: 01 49 52 50 50. Propos recueillis par Bernard Mérigaud Photos Jean-François Robert pour Télérama Fayçal Karoui Féru d’excellence française mais sensible au rap ou au klezmer, il a pris la tête de l’Orchestre Lamoureux. Et entend bien bousculer la vénérable institution. Fayçal Karoui parle durant les concerts. Mais comment s’en émouvoir ? C’est lui, le chef ! Qui aime expliquer au public et illustrer en préambule la singularité ou la difficulté d’une œuvre à venir. Ce passionné de 41 ans au parcours jalonné de coups de cœur a monté l’Orchestre de Pau pays de Béarn il y a douze ans, et vient de prendre la tête de l’Orchestre La- moureux, projeté au cœur de la Folle Journée de Nantes, avec pas moins de dix-sept concerts. Son nouveau défi : l’ex- cellence française. Pas moins. J’aimerais vous raconter que, tout petit déjà, je montais sur la table pour diri- ger des disques à l’aide d’une aiguille à tricoter… mais ce fut un hasard. Pour mon père, médecin d’origine tunisienne, le bac scientifique représentait l’unique objectif pour ses trois enfants. Le pia- no, à la maison, passait après les cours. Gamin, je ne réali- sais même pas ma chance d’avoir Catherine Collard comme professeur. A Saint-Maur, elle partageait sa vaste demeure en communauté avec ses élèves, se réservant une chambre et une pièce pour son piano. Elle était excessive, compli- quée, adorait les voitures de sport, n’abordait pas la mu- sique de façon analytique, mais en termes de sensations, de générosité sonore, de phrasé… et s’arrachait les cheveux avec l’élève un rien dilettante que j’étais. Durant mes études de maths en fac, j’ai découvert l’univers de l’orchestre au conservatoire, en aidant à la régie. J’étais fasciné par le condensé de comédie humaine dans cette mi- cro-société. Jusqu’au jour où mes copains m’ont demandé de pallier le retard du répétiteur pour le Triple Concerto de Beethoven. Ce fut le début d’un apprentissage un peu bi- zarre, même lorsque j’entrai en troisième cycle de direction d’orchestre au Conservatoire de Paris, qui venait d’être créé. Mes camarades de cours se ruaient pour diriger les nobles formes symphoniques pour grand orchestre, mais à raison d’un seul mouvement par personne pour qu’il y en ait pour chacun. Moi, je me contentais pleinement, je m’enivrais en abordant les concertos dans toute leur durée. J’ai alors réa- lisé ce qui fait le sel de ce métier : un échange de points de vue, de partis pris entre artistes. Très vite, vous devenez l’assistant de Michel Plasson à Toulouse. Etait-ce une bonne école? Ce n’était pas un théoricien qui s’as- seyait à la table pour annoter ses parti- tions, mais un instinctif. Il m’utilisait beaucoup pour les répétitions, quand il fallait travailler lentement, ancrer l’œuvre dans l’orchestre. Puis il prenait la main… et ce n’était plus la même chose. Je lui dois ma pas- sion pour la musique française, qui est l’identité même de l’Orchestre Lamoureux, dont je viens de prendre la charge. Comment êtes-vous devenu chef d’orchestre?
  • 11.   11       Télérama 3290 30/01/13 1971 Naissance à Paris. 1992 Entrée au Conservatoire de Paris. 1997 Premier prix en direction d’orchestre. 1999 Lauréat du concours de Besançon. 1997-2002 Assistant de Michel Plasson à Toulouse. 2006-2012 Directeur musical du New York City Ballet. 2000 Monte l’Orchestre de Pau pays de Béarn. 2011 Nommé directeur musical de l’Orchestre Lamoureux.
  • 12.   12         Télérama 3290 30/01/1366 L’INVITÉ LE CHEF D’ORCHESTRE FAYÇAL KAROUI « La musique française est d’une couleur plutôt claire, faite de parfums, intemporels comme les grands Guerlain. » D’une couleur plutôt claire, pleine d’évanescence. Une atmosphère faite de parfums, intemporels comme les grands Guerlain. D’une écriture sou- cieuse d’élégance, avec moins de struc- tures verticales que dans la musique al- lemande, pleine d’horizons aux lignes mouvantes. La symphonie de Chausson déploie des harmonies de cuivres d’un moiré unique. J’aime les contrastes chez Poulenc, ses formes imprécises débouchant sur des surprises, son écri- ture intuitive, des idées à foison plutôt que de grands déve- loppements thématiques. J’ai été phagocyté. Je partais en va- cances avec lui, je m’habillais comme lui, j’empruntais sa gestuelle pour diri- ger… mais le génie en moins. Il était temps d’arrêter, surtout quand ses rap- ports avec l’orchestre se sont terminés dans un bain de sang. Aprèstrente-cinqans,Plassonn’arrivaitpasàpasserlamain, car c’était tous « ses enfants » ; il les avait auditionnés un par un. Mais il n’avait pas su s’entourer. Aussi, quand, bien plus tard, je suis arrivé à Pau, j’ai monté une équipe qui ne me fe- rapasfairelasaisondetrop.Jecomptesureux.Commeavec les Lamoureux, je n’envisage pas non plus de diriger des ins- trumentistes qui auraient envie de me foutre dehors. Un chef a besoin d’eux pour jouer, car c’est le seul musicien qui ne peut pas faire la manche pour vivre. Cinq ans auprès de Michel Plasson vous ont laissé d’autres traces? Il fallait bien donner un os à ronger au petit. Je dirigeai donc La Belle au bois dormant. J’ai été subjugué par cet uni- vers, par la prouesse physique et men- tale des danseurs, leur engagement total, de l’échauffement du matin à la représentation du soir. C’est mons-tru-eux ! Comme leur rapport à la musique. Aussi, à la surprise géné- rale, j’ai pris l’habitude d’assister au travail en studio, dès le matin. Car c’est à ce moment-là que la partition prend litté- ralement corps chez eux. J’observe. Si, chef souverain, je choisis de tenir une note au moment où un danseur fait un saut, tout le monde sombrera dans le contresens et le ridi- cule. Dois-je ignorer la demande d’un danseur qui réclame un « temps mort » pour reprendre son souffle, alors qu’on l’accorde naturellement à un chanteur d’opéra ? Surtout pas. Je ne suis pas chef de bal- let, mais chef d’orchestre. Quand bien même serais-je capable de m’aperce- voir qu’un danseur est en difficulté der- rière son sourire éclatant, dois-je accé- lérer ou ralentir pour lui venir en aide ? Ne connaissant rien aux pas, j’ignore comment il retombera sur ses pieds. Et je risque de déstabiliser toute la production. Accompagner un ballet, c’est donner un concert plein et entier, avec un or- chestre qui sonne, riche de ses dynamiques, libre de ses contrastes et de ses nuances, et qui, contrairement à l’opé- ra, n’a pas à négocier sa musique avec des chanteurs sur scène dont il ne faut pas couvrir les voix. Durant les répéti- tions,jerefusecatégoriquementquelechorégrapheprenne le micro pour aménager un tempo. Je veux garder l’autorité sur l’orchestre, et que jamais il ne se sente réduit au rôle d’accompagnateur. En dehors de ce moment, je suis ouvert à toute requête. A moi d’expliquer et de justifier un ralenti aux musiciens, en leur demandant de le jouer avec une conviction, une évidence sans appel. Quand Bernstein va deux fois plus vite que ses confrères dans la Cinquième Sym- phoniedeChostakovitch,personnenes’enoffusque,carson choix est défendu collectivement. A Toulouse, puis à Paris, j’ai été remar- qué par les délégués de la Fondation Balanchine, qui veille sur son héritage chorégraphique. On m’a proposé le poste de directeur musical du New York City Ballet. J’ai hési- té. « Chef de ballet », cela reste péjoratif dans le milieu musi- cal. Pourtant, chez Balanchine, cela a encore moins de sens, puisque tout son travail s’appuie sur les grandes partitions habituellement données en concert, avec une dominante ré- pertoire français, et tout Stravinsky… sauf Le Sacre du prin- temps, devant lequel il calait. Mon premier ballet avec eux se donnait sur la Symphonie en ut de Bizet. Je reçois donc un DVD de la chorégraphie pour travailler. Un moment de pure panique, coincé entre deux mémoires : d’un côté, j’avais en main une version patrimoniale, et de l’autre j’entendais en- core Plasson diriger cette symphonie comme personne. Pe- ter Martins, le directeur, a refusé que je passe la main : « Mets- toi au piano, joue sans t’occuper des danseurs. » Passé leur étonnement, ils ont suivi. Leur technique Balanchine est tellequ’ilspeuventseplieràtouslespartisprissansserenier. Comment avez-vous forgé ces convictions? Je me suis ruiné en brunchs et dîners mondains. J’ai mis quatre ans pour in- tégrer une agence. En vain. Aucune in- vitation à diriger ailleurs, car mes col- lèguesnevenaientpasm’écouter,alors que le New York City Ballet partage le parvis du Lincoln Cen- ter avec le Metropolitan Opera et le Philharmonique de New York ! Cela dépasse ma personne, car c’était pareil quand Guerguiev ou Salonen venaient diriger. Paris n’est pas en reste. Vous pouvez donner un programme de ballets ras- semblant Stravinsky, Tchaïkovski et Prokofiev, pas un cri- tique n’évoquera l’orchestre… Pour bousculer cet ostra- cisme,nousavonsdoncmontéunesérieintitulée :« Regarde la musique, écoute la danse », selon la maxime de Balan- chine. Pendant vingt minutes, en ouverture d’une chorégra- phie, j’évoquais la partition en illustrant mes propos à l’or- chestre. Spectateurs d’un jour, abonnés depuis toujours, danseurs : tous avaient l’impression de la redécouvrir. Un succès colossal. Les critiques sont enfin venus. Mais tou- jours pas d’ouvertures. Six ans à New York. Etiez-vous tenté par une carrière aux Etats-Unis? D’où votre décision de filer à Pau? Pas seulement. Je croyais, à New York, la ville de tous les possibles, qu’on pou- vait renouer avec l’esprit d’un Balan- chine, ouvert sur les jeunes créateurs, s’inscrire au cœur de la cité, ne serait-ce qu’avec le hip-hop, qui est la culture des danseurs de la troupe, dont la moyenne d’âge ne dépasse Elle sonne comment, cette musique française, bien peu programmée chez nous? Toulouse, c’est aussi la découverte du ballet? On dirige donc des danseurs comme on dirige des chanteurs?
  • 13.   13         Télérama 3290 30/01/138 LE CHEF D’ORCHESTRE FAYÇAL KAROUIL’INVITÉ Une association de professeurs du conservatoire donnant deux concerts par an. En arrivant, j’ai promis aux Pa- lois qu’ils ne feraient plus 200 kilomètres en direction de Toulouse ou de Bordeaux pour entendre de grands solistes, et, j’insiste, pour des cachets raisonnables. Car je suis sou- cieux de leur argent. Quand, par exemple, René Martin a in- vité l’orchestre à Tokyo dans le cadre de sa Folle Journée, il était hors de question que les Palois payent les 85 000 euros de billets d’avion. J’ai démarché nos sponsors. Ils sont quatre-vingt-sept à soutenir l’OPPB ! Qui réfléchissent déjà aux moyens de construire la salle qui nous manque cruelle- ment, car nous sommes en crise… de croissance. Nous comptons deux mille abonnés sur une ville de quatre-vingt mille habitants. Il nous faut élargir notre offre de concerts pour ne pas nous confiner dans un élitisme d’entre-soi. pas les 20 ans. Mais le problème de cette compagnie rejoint celui de l’Orchestre Lamoureux : une histoire prestigieuse transformée en musée mène à sa disparition. J’ai réalisé qu’il était beaucoup moins évident de changer des habi- tudes que de créer. Or, à Pau, il y avait tout à créer ! Qu’y avez-vous trouvé? En allant chercher le public dans les quartiers, dans les écoles. En alternant concerts du grand répertoire et plai- santeries musicales, comme le 1er avril. En régalant sept mille personnes en deux concerts du jour de l’an, scénarisés avec des musiques de films, où j’arrive au pied de la scène du Zénith en Cadillac année 50 avec mes deux chanteuses au bras, façon Le Par- rain. Ce qui n’empêche pas l’orchestre de donner une fabu- leuse Quatrième de Brahms la semaine suivante. Nous avons emprunté à Vienne — oui, à Vienne ! — nos concerts « boîte de nuit ». Pour 10 euros l’entrée plus une consommation, le public avait accès au Palais Beaumont. 23 heures, petite in- tro aux platines. Puis Cinquième de Beethoven avec grand orchestre. Et à minuit le DJ reprenait la main. Nous n’avons pratiquement touché que des gens n’ayant jamais mis les pieds au concert. Pourquoi ne pas le tenter au Centquatre ou à La Gaîté lyrique, à Paris ? Lorsque je l’ai proposé au Théâtre des Champs-Elysées, où l’Orchestre Lamoureux se produit, la Caisse des dépôts a refusé. Autre exemple : l’Or- chestre de Paris m’a demandé d’étudier des actions pédago- giques. Je projetais de montrer aux scolaires et aux parents que cette prestigieuse formation était constituée par des musiciens pratiquant aussi le jazz, le rock, le tango, le rap, quand j’ai réalisé que certains des plus grands solistes jouaient de la musique klezmer au sein du Sirba Octet. Avec Pau, nous avons mis au point les arrangements pour grand orchestre. Ce fut un triomphe. Le Sirba Octet est régulière- ment demandé dans cette configuration ; mais pas à Paris… Lamoureux… vous entendez quelles promesses résonnent dans ce nom. Un orchestre qui a 131 ans. Qui a créé Es- paña, de Chabrier (1883), La Mer, de Debussy (1905), Le Boléro (1928) et La Valse de Ravel (1920), mais aussi les œuvres majeures de Vincent d’Indy, Ernest Chausson, Paul Dukas, Albéric Magnard, tout un ré- pertoire dans lequel il doit se repositionner pour retrouver se place incomparable dans le paysage parisien. Nous avons des saisons entières à venir avec des œuvres que personne ne joue ! C’est sur ce projet que j’ai accepté de venir. Nous sommes en train de trouver un terrain d’entente, car je veux modifier leur statut. La crise est encore plus sau- vagepourlespetitesstructures.Quand la Drac vient de supprimer 70 000 eu- ros sur les 170 000 qu’elle nous oc- troyait, nous avons besoin d’une stra- tégieappuyéesurdescompétencesextérieurespourassurer l’avenir : c’est pourquoi je veux associer nos sponsors au conseil d’administration. Et les Lamoureux ne peuvent plus définir une programmation à dix autour d’une table, en fonction de tel ou tel pupitre qui se sentira valorisé dans un Tchaïkovski ou un Prokofiev. C’est un sujet de philo que j’ai eu en 1989 : « L’intérêt général est-il la somme des intérêts particuliers ? ». Rien que de la musique française ! C’est notre ADN ! Voilà notre avenir ! Et René Martin, qui ne l’avait d’abord pas envisagé, nous a aussitôt produits dix-sept fois à Nantes, dans le grand auditorium. Et c’est au nom de cette marqued’excellencefrançaisequ’ilatrouvédesmécènesau Japon pour que nous puissions l’y suivre. Quelle année 2013 fastueuse, avec, en clôture de la saison du centenaire du Théâtre des Champs-Elysées, un cadeau, le Pénélope de Fau- ré, absent des scènes depuis dix ans. Mais demain ? Je ressens une émotion unique en créant ces partitions. Comme elles sont vierges d’enregistrement, elles m’obligent à les entendre, à les imagi- ner dans le moindre détail, au contact de compositeurs ravis que je me les ap- proprie en intervenant au besoin dans certaines dynamiques ou en rééquili- brant certains pupitres. Et cela décomplexe sainement mon approche de la sacro-sainte « tradition ». Pour un orchestre, créer, c’est valorisant et pourvoyeur de subventions. Mais servir les œuvres créées par d’autres, dont il faut inscrire la trace dans le répertoire, à qui il faut offrir une mémoire, peu s’y attellent. C’est pourquoi je mets toujours une pièce d’au- jourd’hui en regard d’un « classique » : Guillaume Connes- son et Paul Dukas, Pascal Dusapin et Vivaldi. Souvent, c’est à l’écoute de la pièce la plus récente que l’auditeur entend toute la modernité contenue dans la pièce patrimoniale • Qu’est-ce qui vous a motivé pour prendre la direction d’un Orchestre Lamoureux en déshérence? Mais quelle est votre marge de manœuvre dans cet orchestre autogéré par les seuls musiciens? Comment avez-vous procédé pour parvenir à ce résultat? A Paris comme à Pau, vous incluez une pièce contemporaine dans chaque programme. Par militantisme?
  • 14.   14   Ouest France, Béatrice Limon, 31.01.13 Concert de l’Orchestre Lamoureux pour la Folle Journée 2013 Salle Baudelaire, Cité des Congrès de Nantes Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction)    
  • 15.   15   Concertclassic.com, Alain Cochard, 12.03.13 Concert du dimanche 24 mars 2013 Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Hélène Mercier et Frank Braley (pianos)  
  • 16.   16   La Croix, Emmanuelle Giuliani, 23 et 24 mars 2013 Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Hélène Mercier (piano), Frank Braley (piano)
  • 17.   17   Les Echos, Philippe Venturini, 12.04.2013 Portrait de Fayçal Karoui    
  • 18.   18   Diapason Annonce du concert du samedi 13 avril 2013 Eglise Saint-Eustache Orchestre Lamoureux, Fayçal Karoui (direction), Thierry Escaich (orgue)
  • 19.   19   Les apparitions télévisuelles et radiophoniques Radio France Musique, Le Magazine - Lionel Esparza, de 12h32 à 13h20 21.06.12 Interview de Patrick Marco. Autres invités: Eric Baratin, Lise Berthaud France Musique, Le Magazine - Lionel Esparza, de 12h32 à 13h20 11.10.2012 Interview de Fayçal Karoui. Autres invités: Emmanuel Ceysson, Stéphane Degout Radio Classique, Le Kiosque-Laure Mezan, 11.10.2012 Annonce du concert du concert du dimanche 14 octobre France Musique, Les Oreilles Sensibles- David Christoffel, de 7h50 à 7h59 13.10.2012 Présentation des clefs d’écoute de Fayçal Karoui France Culture, L’Air des Lieux – Stéphane Grant, de 16h à 18h 28.10.2012 Reportage radiophonique du concert du dimanche 14 octobre au Théâtre des Champs- Elysées Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, Jérome Pernoo (violoncelle) France Culture, Le concert du soir-Producteurs en alternance, de 20h à 22h25 28.10.2012 Rediffusion du concert du dimanche 14 octobre 2012 au Théâtre des Champs-Elysées Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, Jérome Pernoo (violoncelle) France Musique, Les Oreilles Sensibles- David Christoffel, de 7h50 à 7h59 31.01.2013 Portrait de l’Orchestre Lamoureux Folle Journée 2013
  • 20.   20   France Inter, à 21h 01.02.2013 Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui, David Grimal (violon) Folle Journée 2013 France Musique, à 16h45 02.02.2013 Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, dir. Fayçal Karoui Folle Journée 2013 Radio Classique, Le Journal du Classique-Laure Mezan, 20.03.2013 Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées Radio Classique, Le Kiosque-Laure Mezan, 20.03.2013 Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées France Inter, Carrefour de Lodéon par Frédéric Lodéon, à 16h00 20.03.2013 Annonce du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs-Elysées et diffusion d’extraits musicaux (Chabrier, Chausson, etc.) RFI español – Cronica cultural, Maria Carolina Piña 29.03.13 Interviews de Fayçal Karoui et Marie de Lombardon au sujet d’España d’Emmanuel Chabrier, Œuvre au programme du concert du dimanche 24 mars 2013 au Théâtre des Champs- Elysées Radio Classique, Le Journal du Classique-Laure Mezan, 31.05.2013 Interview de Fayçal Karoui et Laurent Petitgirard / concert du 1er juin 2013 à l’église Saint- Eustache et lancement de saison 13/14
  • 21.   21   Télévision France 3/A Prime Group, à 22h45 22.12.2012 Diffusion du Grand Concert de Noel de Radio Classique donné le 20 décembre à la Salle Pleyel, avec l’Orchestre Lamoureux (dir. Fayçal Karoui), Le Chœur Lamoureux et la Maitrise de Paris (dir. Patrick Marco) Présentation Olivier Bellamy TF1, Journal télévisé de 13h 31.01.2013 Reportage sur la Folle Journée et l’Orchestre Lamoureux, interview de Fayçal Karoui Reportage de L. Giraudineau et S. Grégoire Chérie 25 (TNT), «Si vous voulez mon avis» 01.02.2013 Interview de Fayçal Karoui Orchestre Lamoureux à la Folle Journée 2013 France 3 Pays de la Loire, Journal Télévisé 02.02.2013 Interview de Lucero Tena, reportage sur sa répétition avec l’Orchestre Lamoureux/Fayçal Karoui Folle Journée 2013 Reportage : V. Calacagni, S. Gadet, D. Boutmin, M. Gracineau Arte/Arte Live Web, 19h, 03.02.2013 Diffusion en direct du concert de l’Orchestre Lamoureux, concert de clôture de la Folle Journée dir. Fayçal Karoui, Bertrand Chamayou (piano), Fanny Clamagirand (violon), Juan Manuel Canizarès (guitare), Lucero Tena (castagnettes) Folle Journée 2013 Présentation Axel Brëggermann et Edouard Fouré Caul-Futy, sujet réalisé par Vincent Barthélémy Chérie 25 (TNT), Alexandre Halimi, «Si vous voulez mon avis» 21.03.2013 Interview de Fayçal Karoui sur le sujet «Qu’est ce que le métier de chef d’orchestre?» En annonce du concert du 24 mars de l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs- Elysées