Comment j’utilise l’hypnose clinique en psychothérapie?
Combien de temps un sujet prend-t-il avant d’être complètement sous hypnose?
Arrive-t-il qu’un patient soit inapte à être hypnotisé et si oui pourquoi?
L’hypnose peut-il réellement faire maigrir, arrêter de fumer ou guérir quelqu’un?
Est-ce que tout le monde peut pratiquer l’hypnose sur une personne ou sur sois même
Est-ce qu’il y a des effets secondaires possibles sur le cerveau après avoir été hypnotisé?
Avez-vous déjà entendu parler d’un cas d’une personne n’étant jamais revenue de son état d’hypnose?
Le patient se rappelle-t-il de sa période d’hypnose?
Une personne peut-elle être hypnotisée contre sa volonté?
cours sous forme de présentation PowerPoint anesthesie hors bloc .pdf
Les techniques d'hypnose en psychologie scolaire
1. UTILISATION DES TECHNIQUES D'HYPNOSE
EN MILIEU SCOLAIRE(000488):
VENDREDI 28 AOUT 2015 11H40
D R. RÉ M I C ÔTÉ P H . D . P SY C H OL OGU E
H Y P N OSE -C L I N I Q U E . C A
2. MON
PROFIL
Membre de l’Ordre des psychologues du Québec
1990, programme de maîtrise à l’Université de Montréal, avec
Stéphanie Dudek : étude des adjuvants aux processus de
création chez les artistes.
Poste salarié à tire de psychologue scolaire. Expérience
dans l’évaluation des troubles d’apprentissage et des
troubles mentaux comme le trouble déficitaire de l’attention
avec hyperactivité, ainsi qu’en psychothérapie brève.
1997, thèse de doctorat portant sur l’analyse dynamique de
l’influence des perceptions de contrôle et d’équité sur la
satisfaction, l’estime de soi et la motivation.
2002, FORMATION à l’intégration de l’hypnose clinique en
psychothérapie. Depuis, il utilise cette technique, dans le
but d’augmenter l’efficacité de ses interventions en
psychothérapie.
3. RÔLES DU
PSYCHOLOGUE
EN MILIEU SCOLAIRE
Rôle conseil auprès des adolescents, des parents,
des enseignants
Évaluation cognitive, affective, diagnostique
Thématique: motivation, estime de soi, anxiété,
comportement
Suivi à court terme : « thérapie brève »
« démarche orientée vers les solutions »
Hypnose mobilisatrice et motivation scolaire
« L’hypnose est une démarche sérieuse car elle a
un effet très important. »
4. POURQUOI SE DÉTENDRE PAR
L’HYPNOSE?
• Les stimulus calmant, les sons, le phrasé et le libellé étudié et optimisé
pour réorienter la pensée logique extéroceptive et la recentrer vers
l'intérieur, vers les valeurs intrinsèques
• Une attitude bienveillante de l’émetteur des suggestions
• Une diminution du tonus musculaire, favorisée par une position
confortable, allongée ou assise, qui réduit au minimum le travail
postural
• Un environnement calme, où les stimuli sont réduits
• Les yeux fermés
Psychoéducation de l’hypnose
5. QUESTIONS FRÉQUENTES SUR L’HYPNOSE CLINIQUE
1. Comment j’utilise l’hypnose clinique en psychothérapie?
2. Combien de temps un sujet prend-t-il avant d’être complètement sous
hypnose?
3. Arrive-t-il qu’un patient soit inapte à être hypnotisé et si oui pourquoi?
4. L’hypnose peut-il réellement faire maigrir, arrêter de fumer ou guérir
quelqu’un?
5. Est-ce que tout le monde peut pratiquer l’hypnose sur une personne ou
sur sois même
6. Est-ce qu’il y a des effets secondaires possibles sur le cerveau après
avoir été hypnotisé?
7. Avez-vous déjà entendu parler d’un cas d’une personne n’étant jamais
revenue de son état d’hypnose?
8. Le patient se rappelle-t-il de sa période d’hypnose?
9. Une personne peut-elle être hypnotisée contre sa volonté?
Psychoéducation de
6. AVANTAGES DE L’HYPNOSE:
En devenant capable de diminuer la tension psychique et mentale dans une
situation stressante, on parvient à adopter une démarche de résolution
de problèmes adaptée et l'on est psychiquement plus efficace pour faire
face aux stress quotidiens
L’hypnose vise donc plusieurs UTILITÉS VALIDÉES:
- mieux gérer (RÉGULATION) les réactions émotionnelles (Ex: en situation
d’examen)
- augmenter son efficacité, son attention, sa mémoire
- se reposer rapidement
- faciliter un sommeil réparateur
Psychoéducation de
l’hypnose
7. AVANTAGES DE L’HYPNOSE
Permet à l’élève de contextualiser et recadrer son
anxiété
En devenant capable de diminuer la tension psychique et mentale dans une situation
stressante, on parvient à adopter une démarche de résolution de problèmes adaptée et
l'on est psychiquement plus efficace pour faire face aux stress quotidiens
« Split-Screen » ou visualisation en différentes
situations
Faire un exercice pratique pour augmenter ses compétences en détente et permet
d’ouvrir à d’autres perspective
Répond à des besoins: de base et aussi d’appartenance,
d’estime de soi, d’actualisation (pyramide de Maslow)
AVANTAGES DE L’HYPNOSE:
8.
9. LES IMPACTS NÉGATIFS DU STRESS ET
DE L’ANXIÉTÉ SUR LES
APPRENTISSAGES.
L’anxiété affecte négativement les ressources cognitives. MacLeod et
Donnellan (1993) ont demandé à des sujets anxieux et non anxieux de
résoudre des problèmes de raisonnement verbal tout en maintenant en
mémoire une liste de mots. Lorsque la liste de mots était plus longue,
ce qui représentait une surcharge élevée pour la mémoire de travail, les
sujets anxieux étaient plus lents à solutionner les problèmes.
L’anxiété provoque des inquiétudes, pensées angoissantes, appréhensions
et craintes qui viennent diminuer l’efficience des ressources cognitives
disponibles pour faire le travail.
MacLeod C., Donnellan A.M. (1993). Individual differences in anxiety and the
restriction of working memory capacity, Personality and Individual Differences, 15
(2), pp. 163-173.
Eysenck, M. W., & Calvo, M. G. (1992). Anxiety and performance: The processing
efficiency theory. Cognition and Emotion, 6, 409–434.
10.
11. LES VOLETS DE L’HYPNOSE
Musculaire:
Relaxation et détente à la fois dans l'esprit et dans le corps.
Relaxation des muscles désactivation, déconnexion, immobile, paralyse,
détendu,
« aucun signal électrique ne parvient aux muscles »
À son tour le muscle envoi un signal au cerveau décode la « détente »
Cardio-respiratoire:
Respiration lente et profonde
Explications sur la cohérence cardiaque (+15% - 15%)
Circulatoire:
Sensation de douce chaleur agréable
Vague d’énergie agréable
Psychoéducation de l’hypnose
12. AUTRES VOLETS
Cognitif:
Mémoire
Attention
Raisonnement
Émotionnel:
Régulation
Sommeil
Niveau d’énergie
Psychoéducation de l’hypnose
Cette autre étude démontre comment l’anxiété de certains élèves est souvent associée avec de faibles résultats scolaires. Les élèves plus anxieux y prennent plus de temps à compléter une tâche taxant lourdement la mémoire de travail.
Les auteurs expliquent, en se basant sur la théorie de l’efficience, qu’en augmentant, l’anxiété provoque des inquiétudes, pensées angoissantes, appréhensions et craintes qui viennent diminuer l’efficience des ressources cognitives disponibles pour faire le travail.
Les auteurs de cette théorie ont même constaté que l’anxiété pouvait diminuer la réponse aux motivateurs extrinsèques comme les récompenses. Les sujets anxieux étant trop préoccupés par leurs inquiétudes, ils ne pouvaient prendre pleinement conscience des enjeux et donc, être motivés par des récompenses.
Calvo, M. G. (1985). Effort, aversive representations and performance in test anxiety. Personality and Individual Differences, 6, 563–571.
Eysenck, M. W., & Calvo, M. G. (1992). Anxiety and performance: The processing efficiency theory. Cognition and Emotion, 6, 409–434.
Les inquiétudes face aux mathématiques peuvent perturber la mémoire de travail que les élèves auraient pu utiliser pour réussir.
Beilock et d'autres chercheurs ont étudié cet impact de l'anxiété sur la mémoire de travail sur les élèves plus âgés, mais son travail est le premier à explorer l'impact sur les élèves qui commencent l'école
Dans une étude de première et de deuxième année du primaire, Sian Beilock, professeur en psychologie, a constaté que des élèves ressentent de l'inquiétude et de la peur de faire des maths dès la première année.
Math Anxiety Causes Trouble For Students As Early As First Grade
"Math Anxiety, Working Memory and Math Achievement in Early Elementary School," in early preview on the website of the Journal of Cognition and Development. The lead author is UChicago PhD candidate Gerardo Ramirez. Joining he and Beilock in the work are UChicago postdoctoral scholar Elizabeth Gunderson and Susan Levine, the Stella M. Rowley Professor in Psychology.
http://www.medicalnewstoday.com/releases/250211.php
Many high-achieving students experience math anxiety at a young age - a problem that can follow them throughout their lives, new research at the University of Chicago shows.
In a study of first- and second-graders, Sian Beilock, professor in psychology, found that students report worry and fear about doing math as early as first grade. Most surprisingly math anxiety harmed the highest-achieving students, who typically have the most working memory, Beilock and her colleagues found.
"You can think of working memory as a kind of 'mental scratchpad' that allows us to 'work' with whatever information is temporarily flowing through consciousness," Beilock said. "It's especially important when we have to do a math problem and juggle numbers in our head. Working memory is one of the major building blocks of IQ."
Worries about math can disrupt working memory, which students could otherwise use to succeed. Beilock and other scholars have studied this impact of anxiety on working memory on older students, but her current work is the first to explore the impact on students as they begin school.
The findings are published in the article, "Math Anxiety, Working Memory and Math Achievement in Early Elementary School," in early preview on the website of the Journal of Cognition and Development. The lead author is UChicago PhD candidate Gerardo Ramirez. Joining he and Beilock in the work are UChicago postdoctoral scholar Elizabeth Gunderson and Susan Levine, the Stella M. Rowley Professor in Psychology.
The team showed that a high degree of math anxiety undermined performance of otherwise successful students, placing them almost half a school year behind their less anxious peers, in terms of math achievement.
Less talented students with lower working memory were not impacted by anxiety, because they developed simpler ways of dealing with mathematics problems, such as counting on their fingers. Ironically, because these lower-performing students didn't use working memory much to solve math problems, their performance didn't suffer when worried.
"Early math anxiety may lead to a snowball effect that exerts an increasing cost on math achievement by changing students' attitudes and motivational approaches towards math, increasing math avoidance, and ultimately reducing math competence," Beilock writes in the article.
For the study, the researchers tested 88 first-graders and 66 second-graders from a large urban school system. The students were tested to measure their academic abilities, their working memory and their fear of mathematics. They were asked, on a sliding scale, how nervous they felt to go to the front of the room and work on a mathematics problem on the board.
The study found that among the highest-achieving students, about half had medium to high math anxiety. Math anxiety was also common among low-achieving students, but it did not impact their performance.
Fortunately, there is hope for alleviating the negative impact of math anxiety on math achievement. "When anxiety is regulated or reframed, students often see a marked increase in their math performance," the researchers write.
One way to reframe anxiety is to have students write about their worries regarding math ahead of time.
A procedure termed "expressive writing" helps students to download worries and minimizes anxiety's effects on working memory. The researchers speculate that, for younger students, expressive picture drawing, rather than writing, may also help lessen the burden of math anxiety. Teachers can also help students reframe their approach by helping them to see exams as a challenge rather than as a threat, the researchers write.
Beilock is also an author of "Math Anxiety, Who Has it, Why it Develops and How to Guard Against it," published in the current issue of Trends in Cognitive Science (Tics). The article, co-written with UChicago postdoctoral scholar Erin Maloney, points out that math anxiety has a variety of sources.
"Its development is probably tied to both social factors, such as a teachers' and parents' anxiety about their own math ability and a student's own numerical and spatial competencies," they write.
Cette représentation de la mémoire nous indique à quel point chaque détails du libellé, du phrasé, de l’intonation, du débit devient important
Entre les lignes rouges, la mémoire sémantique.
Fermer les yeux pour limiter l’activation perceptuelle.
En suggestion, chaque composante du message à son importance
Le libellé des suggestions doit être ciselé pour augmenter son efficacité
Pour induire la détente, nous devons être très progressif, non intrusif, pas à pas
Mécanisme de l'hypnose L'hypnose c'est-à-dire "la relaxation par suggestions de détente" Dans un livre portant sur les mécanismes de l’hypnose comme méthode de relaxation, des auteurs de différentes universités y rapportent les recherches en neuroscience cognitive. Au chapitre 3, les travaux d’Egner et Raz m’ont particulièrement intéressés. Suite à l’induction d’une relaxation progressive intensifiée par des suggestions hypnotiques, les sujets les plus relaxés présentaient plus de difficultés dans des tâches de conflit cognitif. Dans ces tâches Stroop on demandait aux sujets de diriger volontairement leur attention sur la couleur de mots désignant d’autres couleurs. Comme ceux qui sont plus relaxes y performent moins bien, on en conclue que les suggestions induisent la relaxation en réduisant la connectivité entre le centre frontal de détection de conflit et les centres latéraux ayant des fonctions de contrôle (disruption of functional interaction between medial frontal conflict-monitoring and lateral frontal control functions in hypnosis). Mon interprétation est que pour fonctionner, une séance de relaxation par hypnose doit donc nous amener, progressivement, de plus en plus, à ne nous concentrer que sur des acquis positivement centrés sur d’autres certitudes positives pour nous. La relaxation implique une immersion totale de la conscience dans un champ cognitif libre de tout conflit, de tout problème, de tout irritant possible. Métaphoriquement, nous désembrayons le centre de traitement cognitif volontairement orienté vers les buts et la résolution de problème. C’est tout simplement cela qui produit la relaxation intense qui caractérise l’hypnose.
Référence:
Egner, T. and Raz, A. Cognitive Control Processes and Hypnosis. (2007) In G. Jamieson (ed), Hypnosis and Conscious States: The Cognitive Neuroscience Perspective. London: Oxford University Press
Dans les états de stress, d'anxiété, de dépression ou de colère, la variabilité du rythme cardiaque entre deux battements devient irrégulière ou « chaotique ». Dans les états de bien-être, de détente, cette variabilité devient « cohérente » : l'alternance d'accélérations et de décélérations du rythme cardiaque est régulière.
La cohérence maximise la variation au cours d'un intervalle de temps donné et conduit à une plus grande -- et plus saine -- variabilité cardiaque.
La baisse de variabilité des battements du cœur est associée à un ensemble de problèmes de santé liés au stress et au vieillissement : l'hypertension, l'insuffisance cardiaque, les complications du diabète, l'infarctus, la mort subite et même le cancer.
http://www.collabopm.com/GuerirDSS_1.htm
C'est le signe que notre physiologie perd progressivement de sa souplesse, qu'elle a de plus en plus de mal à s'adapter aux variations de notre environnement physique et émotionnel. C'est un signe de vieillissement. Si la variabilité baisse, c'est en partie parce que nous n'entretenons pas notre frein physiologique, le « tonus » du système parasympathique. Tel un muscle dont on ne sert pas, celui-ci s'atrophie progressivement au fil des année. Par ailleurs, nous ne cessons de nous servir de notre accélérateur -- le système sympathique. Ainsi, après des dizaines d'années de ce régime, notre physiologie est comme une voiture qui peut avancer en roue libre ou accélérer brutalement mais qui est devenue pratiquement incapable de ralentir sur commande (58).
Cardiac coherence: a new, noninvasive measure of autonomic nervous system order.Altern Ther Health Med. 1996 Jan;2(1):52-65.
Analysis of twenty-four hour heart rate variability in patients with panic disorder.
(PMID:11334700)
McCraty R, Atkinson M, Tomasino D, Stuppy WP.