1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 8
Le secret, c’est
de communiquer !
Ça change tout !
La langue
Pour blesser ou pour guérir ?
Coup d’œil sur le futur
La Marque de la Bête, c’est pour quand ?
ivé
3. !– Glafaf ! s’exclama GrÂce, une gamine d’un an
et demi, en tirant Miguel par la jambe de son pantalon.
– Plaît, glafaf ! répéta-t-elle de sa voix la plus câline.
Miguel semblait désemparé. C’était la première fois
qu’il m’aidait avec un groupe de tout petits, et il n’avait
pas encore appris à décrypter leur langage.
Les supplications de Grâce se firent insistantes.
– Plaît, plaît, glafaf, Miguel !
Miguel me demanda, perplexe :
– Qu’est-ce qu’elle dit ?
– Elle veut un flanellographe, lui répondis-je en riant.
C’est une façon de raconter des histoires avec des figu-
rines que l’on dispose sur ce tableau de feutrine. Je me
penchai vers Grâce pour lui demander :
– Quelle histoire aimerais-tu, ma chérie ?
– Bouneige ! répondit-elle, satisfaite.
– Elle veut dire « Boule de neige », expliquai-je. Grâce,
tout sourire, alla s’installer sur sa chaise, suivie des
autres enfants. J’allai chercher le texte et les figurines
de l’histoire en question et les tendis à Miguel.
– C’est l’histoire d’une petite brebis appelée « Boule
de neige » qui apprend à ses dépends qu’il ne faut pas
s’éloigner du berger, lui dis-je. J’ai une ou deux petites
choses à faire, mais je serai de retour dans quelques
minutes. Tu sauras bien te débrouiller.
Miguel montrait une certaine hésitation :
– Comment fais-tu pour les comprendre ? Pour moi,
tout ce qu’ils disent c’est du charabia.
– Il faut que tu sois patient et que tu fasses bien atten-
tion à ce qu’ils cherchent à dire, plutôt qu’à leur façon
de le dire, lui lançai-je en me dépêchant de sortir.
Miguel se débrouilla comme un chef ! Mais pour moi
les choses ne tardèrent pas à se gâter. En effet, j’eus
un différend avec mon petit ami, au point de vouloir
rompre avec lui. Je fulminais encore lorsque Rebecca,
la maman de l’un des enfants dont j’avais la garde, me
demanda ce qui n’allait pas.
– Oh les hommes ! m’écriai-je, hors de moi. Ils sont
impossibles ! Mon copain est peut-être le meilleur des
hommes, mais je n’arrive pas toujours à le comprendre !
Parfois on s’entend à merveille, et parfois j’ai l’impres-
sion qu’on ne parle pas la même langue ! Qu’est-ce qu’il
cherche à me dire ?!
“Glafaf ” Par Jessica Roberts
Pendant que je me répandais en lamentations,
Rebecca hochait la tête avec sympathie. Une fois que
j’eus vidé mon sac, elle me rassura :
– Je sais ce que tu ressens. Cela m’arrive quelquefois
avec mon mari.
Je la fixai du regard, incrédule. Rebecca, elle, si calme,
si gentille, se mettre en colère ? Je ne pouvais l’imaginer.
– C’est quoi ton secret ? lui demandai-je. Comment
fais-tu pour garder ton sang-froid dans ce genre de
situation ?
Après quelques secondes de réflexion, elle me confia :
– Je crois que j’ai appris à être patiente et à faire bien
attention à ce que mon mari cherche à me dire, plutôt
qu’à la façon dont il me le dit.
Voilà que mes propres paroles m’étaient renvoyées en
pleine figure, et cela me donna à réfléchir. Combien de
fois avais-je manqué de patience et d’amour envers mon
ami et envers les autres — cette patience et cet amour
que j’avais appris à montrer aux enfants ? Ce jour-là, je
décidai d’apprendre à écouter. Au lieu de me laisser
affecter par l’irritation ou la frustration de mes interlocu-
teurs, j’essaierai désormais d’écouter ce que leur cœur
veut exprimer. Et j’ai découvert que cela marchait tout
aussi bien avec les « grandes personnes » !
Jessica Roberts est membre bénévole à
plein temps de la Famille Internationale au
Mexique.
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4. Le secret, c’est
de communiquer !
Par Maria Fontaine
nous sommes bien amusés. À cette époque, il ne me serait
pas venu à l’idée que nous ne savions pas communiquer. En
fait, nous ne parlions jamais de ce que nous ressentions.
J’avais des sentiments pour lui et je crois que c’était
réciproque, mais je dis bien « je crois », étant donné que nous
n’avons jamais abordé le sujet.
Il a fallu que je tombe amoureuse de lui pour réaliser qu’il
y avait un problème. Lui aussi était timide, et sans doute
avait-il peur que les choses ne deviennent trop sérieuses
entre nous. Alors il a décidé de prendre ses distances, et
cela m’a brisé le cœur. Plus tard, en réfléchissant bien à la
question, j’ai fini par comprendre que je ne savais pas vrai-
ment ce qu’il pensait, et que lui non plus ne savait pas ce que
je pensais. Il m’est apparu que nous n’avions jamais pris le
temps de communiquer en profondeur.
Pourquoi ne pas lui avoir demandé ? me suis-je reproché.
Pourquoi n’avons-nous jamais parlé de ce que nous éprouvions
l’un pour l’autre ? Cela aurait été si simple et nous aurions su
à quoi nous en tenir. Je ne savais pas ce qu’il pensait, et c’était
là un vrai problème, mais il nous aurait suffi d’en parler
franchement. Il était réservé et parlait très peu, mais il se
serait ouvert si j’avais fait le premier pas. Nous aurions alors
résolu le problème ou, tout au moins, nous aurions su ce qui
se passait dans nos cœurs.
Même si notre partenaire est renfermé, on peut l’aider à
orsque vous parlez avec
quelqu’un et que vous n’êtes
pas sûr d’avoir compris ce qu’il
cherche à vous dire, ou quel est
vraiment le fond de sa pensée,
pourquoi ne pas l’interroger ?
Voilà qui est évident, me direz-vous,
mais vous seriez surpris de savoir que
peu de gens le font. Soit qu’ils n’osent
pas admettre qu’ils n’ont pas compris,
soit qu’ils ont peur d’embarrasser leur
interlocuteur. Pourtant, on a tout intérêt
à poser des questions, parce que certai-
nes personnes ont du mal à s’ouvrir et à
dire ce qu’elles pensent.
C’est une leçon que j’ai apprise
pendant ma première année
d’université. En effet, c’est à ce
moment-là que j’ai décidé de vaincre
ma timidité et que je me suis mise
à fréquenter un peu plus les jeunes
de mon âge. C’est là aussi que j’ai
commencé à sortir avec un garçon très
gentil nommé Wayne. Nous avons visité
pas mal d’endroits ensemble et nous
L
4
5. s’ouvrir. La plupart des introvertis le
sont malgré eux, et ils ont besoin d’aide.
Parce qu’ils ont du mal à se livrer et
à exprimer leurs sentiments, ils ont
besoin qu’on les traite avec beaucoup
de tact et de gentillesse, qu’on leur pose
des questions comme : « Qu’est-ce que
tu entends par là ? », ou bien : « Est-ce
que tu veux bien m’expliquer ça ? »
Si vous savez vous y prendre, la
plupart des gens finiront par s’ouvrir.
En général, ils en ressentent le besoin
et désirent communiquer. Ils ne veulent
pas rester murés dans leur timidité.
Mais ils ont besoin de quelqu’un qui
les comprenne et qui les aide à sortir
d’eux-mêmes. S’il est vrai que vous
vous intéressez aux autres et que vous
les aimez, alors encouragez-les à sortir
d’eux-mêmes et à communiquer.
J’ai tiré une bonne leçon de mon
expérience avec Wayne : j’ai réalisé
l’importance d’être ouvert, de commu-
niquer en toute franchise et humilité.
J’ai appris que, lorsque je ne comprends
pas quelqu’un, je dois l’encourager à
être franc avec moi, et que moi-même,
je ne dois pas hésiter à exprimer ce que
j’éprouve intérieurement.
Certaines personnes sont très expan-
sives et très vite, vous connaissez toute
leur vie. D’autres, par contre, ne s’atten-
dent pas à ce que vous vous intéressiez
à elles, surtout pas au point d’écouter
tous leurs soucis et leurs chagrins.
Elles sont discrètes et préfèrent souffrir
en silence. Elles ne veulent pas affecter
les autres avec leurs problèmes. Certes, leur courage et leur
stoïcisme sont admirables, mais ne serait-il pas préférable
qu’elles s’ouvrent aux autres pour être à même de recevoir de
l’aide et de la sympathie, et le soutien de la prière.
Souffrir en silence, c’est la meilleure façon de rendre tout
le monde malheureux. On ne peut pas cacher une souffrance.
Très vite, les autres s’aperçoivent que quelque chose ne va
pas et ils finissent par s’inquiéter. Ils se demandent si vous
leur en voulez ou si vous êtes irrité. Par conséquent, ils ne
savent pas comment vous aider. Au contraire, si vous videz
votre cœur, bien des malentendus seront évités et vous rece-
vrez sympathie, encouragement et prière. Autant de bonnes
choses qu’on apprécie quand on n’a pas le moral.
Si vous êtes découragé à cause d’un problème, ce n’est
pas en vous plaignant que vous le résoudrez. Néanmoins, ça
ne fait pas de mal d’en parler à quelqu’un pour qu’il puisse
prier pour vous et, éventuellement, vous donner des conseils.
Exprimez vos difficultés, même si votre interlocuteur n’a
pas de solutions à offrir. Souvent, c’est à ce moment-là que le
Seigneur vous donne des solutions. Tâchez, bien sûr, de vous
adresser à quelqu’un qui a la sagesse et la maturité nécessai-
res, parce que vous ne voudriez affecter personne négative-
ment. Vous pouvez au moins demander qu’on prie pour vous :
cela vous fera déjà beaucoup de bien !
Oh ! combien de malentendus seraient évités si l’on était
plus ouvert et si l’on communiquait en toute franchise ! C’est
toujours un peu difficile au début, mais à la longue, vous
verrez, cela deviendra plus facile. Le Seigneur récompense la
franchise et les efforts que l’on fait pour communiquer.
Oh ! combien de malentendus seraient
évités si l’on était plus ouvert et si l’on
communiquait en toute franchise !
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6. J’aimerais vous parler de quelque chose qui
m’a fascinée lorsque j’étais enfant. J’étais
allée au cirque et le spectacle se déroulait sur trois
pistes. J’en ai un souvenir très clair. Je revois encore
les acrobates qui se balançaient, puis voltigeaient
dans les airs ou sautaient dans le vide. Mais, sur
la troisième piste, un numéro capta mon attention.
Un garçon et une fille lançaient des projectiles
multicolores d’un bout à l’autre de la piste. Ces pro-
jectiles parcouraient une certaine distance avant
de revenir se loger dans leurs mains. Et cela, quelle
que soit la direction où ils avaient été envoyés.
J’étais médusée. Comment ces projectiles
pouvaient-ils changer de direction pour revenir à
leur point de départ ? À peine avaient-ils été lancés
par les jeunes artistes qu’ils leur revenaient droit
dans les mains ! Alors quelqu’un à côté de moi
dit (et c’est la première fois que j’entendais le
mot ) : « Ce sont des boomerangs ! » De retour à
la maison, je m’empressai de me faire expliquer le
phénomène.
Or, depuis le jour où j’ai enfoui ce mot dans ma
mémoire d’enfant, je l’ai entendu maintes fois et
j’ai constaté que le même phénomène se produisait
dans la vie.
Parce que la vie elle-même est un boomerang.
Tout ce que vous faites finit par vous revenir un
jour ou l’autre. « Tout ce qu’un homme sème, il le
moissonne, »1
lit-on dans la Parole de Dieu. Chaque parole que
vous lancez vous revient un jour. Je crois que même nos pensées
nous reviennent, car, après tout, les pensées sont des choses
réelles.
Étrange, cette façon qu’a le boomerang de modifier sa
trajectoire pour revenir à son lanceur ! Mais voyez-vous, la loi
de pesanteur spirituelle, la loi de rétribution, n’est pas moins
étrange. Il s’agit d’une loi infaillible : ce qu’un homme « lance »
dans le monde lui reviendra dans sa propre vie. S’il « lance »
le pain de la gentillesse, celui-ci lui reviendra comme une
bénédiction ! S’il lance une malédiction, tôt ou tard, celle-ci lui
reviendra sous la forme d’une plus grande malédiction.
« Vous avez votre boomerang et moi le mien; chacun
fonctionne différemment, » objecterez-vous peut-être. Mais la
Parole de Dieu est vraie, elle demeure infaillible, et chacune de
nos actions nous revient. Je sais que des paroles aimables que
j’ai prononcées il y a bien des années ont suivi leur cours et que,
récemment, j’en ai récolté les fruits. Et vous aussi, vous récoltez
aujourd’hui l’amour et la reconnaissance d’un boomerang que
vous avez lancé il y a bien des années.
Je connais un père de famille qui vit près de chez moi. C’est
un homme particulièrement impatient et irritable. Or, l’autre
jour, j’ai entendu son fils lui répondre avec la même impatience,
la même irritabilité. Alors j’ai pensé : « Ce n’est que le retour du
boomerang. »
Il y a quelques mois, et je ne pourrai jamais l’oublier, j’ai
entendu une brave femme prier. C’était une mère. Elle disait que
son garçon s’était dévoyé, et que c’était comme un boomerang
parce qu’elle ne l’avait pas élevé dans le droit chemin. La vie de
LE BOOMERANGPar Virginia Brandt Berg
1
Galates 6:7
6
7. l’enfant, comme le métal quand il est chaud,
avait coulé dans le moule puis avait durci. Et
maintenant qu’il était un homme, elle ne pouvait
plus le raisonner. Mais c’était dû à ses erreurs à
elle, à son indifférence à l’égard de Dieu, et à un
manque de prière.
Maintenant, c’était le retour du boomerang
et elle se lamentait : « Oh ! comme c’était dif-
férent alors ! Jamais je n’aurais pensé que ça
me reviendrait. Je ne m’inquiétais de rien et
ne songeais qu’à profiter de la vie. À mes yeux,
il était absurde de penser à un tel retour des
choses. » Puis elle ajouta : « J’entends main-
tenant le cliquetis des menottes, le bruit des
portes de prison qui se referment sur mon fils.
C’est comme l’écho lointain de ma propre vie et
de ce que j’ai semé dans la vie de mon garçon. »
Un matin, dans un hôpital de Miami, en
Floride, j’ai rendu visite à deux patientes. La
première était Marie Smith, elle était gravement
malade. Sa chambre était remplie de fleurs, de
toutes sortes de cartes et de jolis petits cadeaux
qu’on lui avait envoyés. Elle était entourée de
mille petites marques de gentillesse. C’était le
reflet exact de sa vie. Tout au long des années,
elle avait semé l’amour et la gentillesse autour
d’elle, et voilà qu’à présent cela lui revenait dans
cet hôpital, au cours de sa terrible maladie.
Dans une autre chambre, une femme
était alitée, aigrie, solitaire. On pouvait lire
la méfiance sur chaque trait de son visage.
L’égoïsme et l’animosité avaient ruiné sa vie.
Elle était étendue là, le visage tourné contre le
mur. Autour d’elle, elle avait construit des murs
d’antipathie, de froideur, de dureté et d’égoïsme,
et voilà qu’à présent, sur son lit de mort, elle était
enfermée dans la solitude. Quelle différence
entre ces deux chambres ! C’était le juste retour
du boomerang.
En Proverbes 26:27, nous lisons : « Qui
creuse une fosse tombera dedans et la pierre
reviendra sur celui qui la roule » (version Darby),
puis en Ecclésiaste 11:1: « Jette ton pain sur la
face des eaux, car tu le trouveras après bien des
jours » (Darby).
Vivez généreusement, secourez
l’affligé, aidez-le à porter son fardeau, soulagez
sa peine... Un jour, un merveilleux boomerang
vous reviendra ! •
1
Galates 6:7
Si votre amour pour les autres est authentique,
vous n’aurez aucun mal à vous faire des amis. Si vous
témoignez aux gens un intérêt sincère, eux aussi vous
montreront de l’intérêt et ils vous rendront votre amitié.
L’amour engendre l’amour. Si vous semez l’amour, vous
récolterez l’amour. Si vous semez l’amitié, vous récolterez
l’amitié. 1
L’amour n’échoue jamais. Où qu’il soit investi, il
rapporte toujours de gros dividendes. On ne peut pas
donner sans recevoir, on ne peut pas manifester de
l’amour vrai sans en recevoir en retour. Et plus vous en
donnez, plus vous en recevez.
Vous êtes entourés de gens qui, comme vous, souffrent
de la solitude et aspirent à être aimés. Ils attendent sans
doute que vous fassiez le premier pas. Alors employez-
vous à rendre quelqu’un d’autre heureux, et vous
découvrirez un tout nouveau monde de tendresse qui
jusque-là n’existait que dans vos rêves.
Si vous donnez de l’amour, vous recevrez de l’amour !
Tel est le plan et la règle établis par Dieu. Il vous rendra
heureux si vous rendez les autres heureux. C’est aussi
simple que ça !
Comment trouver l’amour
Par David Brandt Berg
FABULEUX !
Malgre les reserves initiales de certains membres du
groupe a son egard, Bertrand fut soulage de constater
qu’ils en etaient venus a grandement apprecier les
qualites uniques qu’il apportait a leur musique.
7
8. Dans son poème « Prière du soir », C. Maud Battersby
a bien exprimé ce que devrait être notre prière
quotidienne.
Si aujourd’hui j’ai offensé quelqu’un,
Si, à cause de moi, quelqu’un s’est égaré,
Si sottement je me suis entêtée,
Pardonne-moi, je Te prie, mon Seigneur.
Si j’ai prononcé des paroles futiles,
Si j’ai manqué une occasion d’être utile,
Si dans ma hâte, je me suis montrée hostile,
Pardonne-moi, je Te prie, mon Seigneur.
Pardonne les péchés que je Te confesse,
Pardonne également mes secrètes bassesses,
Et puis, par-dessus tout, apprends-moi la sagesse,
Apprends-moi à vivre, je Te prie, mon Seigneur.
La Bible nous enseigne beaucoup de choses sur le pouvoir
de la langue : celle-ci est capable du meilleur et du pire. Nous
commettons tous des erreurs, de bien des manières. Si
quelqu’un ne commet jamais d’erreur dans ce qu’il dit, c’est
un homme parfait, capable de maîtriser tout son être. Nous
mettons un mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous
obéissent, et nous pouvons ainsi diriger leur corps tout entier. Ou
bien, pensez aux navires : même s’ils sont très grands et que
des vents violents les poussent, on les dirige avec un très petit
gouvernail, et ils vont là où le pilote le veut. De même, la langue
est une très petite partie du corps, mais elle peut se vanter
d’être la cause d’effets considérables. Pensez au petit feu qui
suffit à mettre en flammes une grande forêt ! Eh bien, la langue
est pareille à un feu. C’est un monde de mal installé dans notre
LA
LANGUE
Par Virginia Brandt Berg
8
9. corps, elle infecte notre être entier » (Jacques 3:2-6 BFC).
Par ailleurs, dans le livre des Proverbes, on peut lire : « Les
paroles peuvent être source de vie ou de mort » (Proverbes
18:21). « Qui bavarde à la légère blesse autant qu’une épée,
les paroles des sages apportent la guérison » (Proverbes
12:18). Et « Une parole réconfortante est comme un arbre de
vie, une parole cruelle est démoralisante » (Proverbes 15:4).
Ainsi, qui veut vivre de longues années, vivre une vie saine
et utile aux autres, « doit se garder de médire, se garder de
mentir » (Psaume 34:13). Donc, pour votre plus grand bien et
pour celui de tout le monde, prenez garde à vos paroles !
Hélas, il nous arrive trop souvent de blesser quelqu’un
avec des paroles désobligeantes ! Même sans le faire exprès.
Certains d’entre nous portent sur leur corps des cicatrices
provenant de vieilles blessures. La plupart du temps, elles ne
sont pas trop gênantes, elles nous rappellent seulement une
souffrance du passé. Mais pour ce qui est des cicatrices du
cœur, qui ont été causées par une langue acérée, c’est une
tout autre histoire.
Voici un autre poème qui illustre cette idée :
Si je savais qu’une de mes paroles,
Une parole désobligeante,
Devait laisser sa trace sur le visage d’un être cher,
Je me garderais bien de la dire. Et vous ?
Si je savais que le dard d’une parole
Devait laisser sa marque,
Une profonde cicatrice dans le cœur d’un être cher,
Je me garderais bien de la dire. Et vous ?
— George Matthas Adams (traduit de l’anglais)
Un proverbe américain prétend que « Pierres et bâtons
peuvent me rompre les os, mais les paroles méchantes
ne pourront jamais m’atteindre.» Eh bien, je ne suis pas
d’accord ! Les pierres et les bâtons causent des blessures
superficielles, mais les paroles blessent jusqu’au cœur. Et
les blessures du cœur sont profondes et mettent du temps à
guérir. Bien souvent, celui qui a été blessé de cette manière
est le seul à le savoir – à l’exception de notre Père céleste,
qui voit tout et comprend tout. Puissions-nous ne jamais être
l’auteur de ces horribles blessures et cicatrices !
Pourquoi les paroles blessantes sortent-elles aussi
facilement de notre bouche ? Y aurait-il
un remède ? Dieu merci, il y en a un : il
faut changer notre cœur ; parce que «
la bouche exprime ce dont le cœur est
plein » (Matthieu 12:34). Il n’existe qu’un
seul moyen de dompter notre langue
indisciplinée : c’est de transformer notre
cœur, et l’esprit qui la contrôle. Et pour
cela, la première chose à faire c’est de
demander au Seigneur de nous remplir
du Saint-Esprit. Lorsque nous sommes
soumis à Son Esprit, toutes nos paroles
sont inspirées par l’amour et la vérité,
car Dieu est amour (1 Jean 4:8).
Alors, ouvrez-Lui votre cœur.
Demandez-Lui de vous remplir de Son
Esprit. Ensuite, prenez l’habitude de lire
et d’absorber la Parole de Dieu : vous
établirez ainsi avec Lui une relation
profonde et durable, qui se reflétera
dans vos paroles et vos actions. Si
Sa Parole demeure en vous, vous ne
serez pas tenté de vous livrer à des
commérages, ou de dire des mots
méchants. Nul n’a le pouvoir de contrôler
sa langue. « Personne n’a jamais pu
dompter la langue » (Jacques 3:8), mais
Dieu le peut ! « Pour les hommes, cela
est impossible ; mais pour Dieu, toutes
choses sont possibles » (Matthieu
19:26).
Ayez confiance en Dieu, sachez qu’Il
peut vous changer ! Il ne manquera
pas à Sa Parole. Par Son Esprit, Il
peut prendre possession de votre vie
et de votre langue, au point que vous
déborderez d’amour et de gentillesse.
Ainsi, vous deviendrez une fontaine de
bénédictions pour tous ceux qui vous
entourent. Il vous fera triompher, parce
qu’Il est toujours sur Son trône et que la
prière change les choses !
Pourquoi les paroles blessantes
sortent-elles aussi facilement de notre bouche ?
Y aurait-il un remède ?
Oui, il y en a un !
9
10. Il y a une trentaine d’années,
commençait pour cette jeune femme
de 21 ans un véritable voyage au
bout de la nuit. Sa jeunesse venait à peine
de fleurir que, d’un jour à l’autre, tout
s’écroula. Elle ne pouvait plus sortir de
chez elle, ni aller nager, ni prendre le bus.
Elle ne supportait pas d’être seule, et ne
supportait pas non plus d’être entourée.
Elle vivait en solitaire, et la solitude était
son pire ennemi.
Un an plus tard, elle se maria et devint
bientôt mère de famille. Mais, dans
son état dépressif, elle ne ressentait
nulle joie à être épouse ou mère. Les
années passèrent et elle eut un autre
enfant, mais sa souffrance ne cessa pas
pour autant. Toute sa famille s’efforçait
de l’aider, mais en vain. Elle consulta
médecins, psychologues et psychiatres,
mais sa tristesse et son angoisse
persistèrent. Juste avant la naissance de
son troisième enfant, elle commença à
avoir des crises de panique. Elle demeura
dans cet état jusqu’à l’âge de 49 ans.
Cette femme, c’était moi. Je me sentais
vide, triste, déprimée, désabusée.
Après 28 ans
de solitude...
Enfin l’amour vrai !
Par Sara Semana
Jésus attend hum-
blement que vous
L’invitiez dans votre
vie. Il vous dit :
« Voici, Je me tiens
à la porte [de votre
cœur] et Je frappe. Si
quelqu’un entend Ma
voix et ouvre la porte,
J’entrerai chez lui »
(Apocalypse 3:20).
Vous pouvez Le rece-
voir dès maintenant
en priant ainsi de
tout votre cœur :
Merci Jésus d’avoir
donné Ta vie pour
moi afin que je
puisse vivre pour
toujours avec Toi.
Pardonne-moi main-
tenant tout le mal
que j’ai fait, toutes
mes méchancetés.
Purifie-moi et donne-
moi un nouveau
départ. J’ai besoin
de Ton amour : que
mon cœur en soit
rempli, qu’il en soit
comblé ! Je désire
cette vie de bonheur
céleste que Tu m’as
promise – ici-bas dès
maintenant, et pour
toujours au Ciel. Je
T’ouvre la porte de
mon cœur, Jésus, et
je Te demande d’y
entrer. Merci d’avoir
entendu ma prière
et de l’avoir exaucée.
Merci de m’aider à
partager Ton amour
avec les autres, et à
avoir une influence
positive dans leur vie.
Amen.
Jusqu’au jour où Quelqu’un de
merveilleux fit irruption dans ma vie.
Mon frère se mit à me parler de Lui et de
tout ce qu’Il pouvait faire pour moi. En
particulier, de Son immense amour– un
amour dont je n’avais jamais entendu
parler et que je n’avais jamais connu,
même dans mon mariage.
Je découvris cet amour extraordinaire !
C’était Jésus ! Après ces 28 années de
langueur, Il me redonna l’envie de vivre.
Chaque jour, je Le remercie et je veux Lui
donner ma vie en retour. Il est mort de
la façon la plus cruelle qui soit pour que
je sois libérée de la solitude et que je vive
dans Son amour. Il m’a prise par la main
pour m’emmener dans un nouveau monde
afin que je puisse vivre comme jamais je
n’ai eu la chance de vivre. En plus, Il m’a
promis la vie éternelle dans le monde à
venir. Pour tout cela, je veux dire du fond
du cœur : « Merci, merci Jésus, pour mon
salut ! »
Sara Semana est membre de la
Famille Internationale en
Argentine.
10
11. Tout est dans
la présentation
Une parole déplacée, mal
à propos, ou qui ne s’adresse
pas à la bonne personne,
est souvent ressentie
comme un manque de tact.
Le dictionnaire définit le
mot « tact » comme étant
« l’aptitude à apprécier ce qu’il
convient (ou non) de dire ou
de faire ; l’art de traiter des
personnes susceptibles avec
des égards sans les offenser.
Délicatesse, diplomatie. »
Délicatesse veut dire
« finesse, doigté ». C’est une
qualité qui permet d’apprécier
les différences les plus
subtiles. Le mot « tact » vient
du latin « tactus » qui veut dire
« toucher ».
Ainsi, avoir du tact revient
à être sensible aux autres,
à sentir ce qui pourrait les
froisser et ainsi éviter de le
faire.
Mais comment développer
cet art ? Tout d’abord, en
demandant à Dieu de vous
aider à être plus sensible
aux autres, puis en cultivant
l’habitude de peser vos mots
avant d’ouvrir la bouche.
Un même aliment peut avoir des saveurs très
différentes selon la manière dont il est préparé.
Il y a des centaines de façons de cuisiner la
pomme de terre, par exemple. Un aliment peut
être à mon goût lorsqu’il est accommodé d’une
certaine manière, alors que je ne l’aime pas du
tout autrement. Manger un fruit ou un légume
cru, et le manger cuit, sont deux expériences
gustatives très différentes.
Tout dépend de la présentation. C’est
vrai de la nourriture, mais aussi de notre
communication et de nos interactions avec
autrui. Il se peut que deux personnes
cherchent à exprimer la même idée mais de
façon diamétralement opposée. L’une présente
les choses positivement, l’autre avec une
charge d’émotions négatives. Il y a fort à parier
que celle qui aura le plus de succès est celle
qui présente les choses avec tact et sous un
angle positif. Quand on expose les faits avec
amour, on met son interlocuteur à l’aise et en
confiance, il se sent apprécié et respecté. Et
parfois, il n’en faut pas plus pour le gagner à
notre cause.
En fait, les mots employés sont souvent
moins importants que la façon dont on les dit.
Parfois, vous devez faire une remarque un peu
délicate et vous ne pouvez pas tourner autour
du pot. Mais les gens ne se formaliseront pas
de votre franc-parler s’ils voient que vous avez
à cœur de les aider. Ils vous pardonneront
de ne pas dire exactement ce qu’il faudrait
comme il le faudrait, pour peu que vous leur
portiez un intérêt sincère. Pour eux, c’est cela
qui compte le plus et ce qui contribue plus
que tout à consolider votre relation. Dans vos
communications, faites ressortir l’amour et la
confiance.
Par Maria Fontaine
Le tact,
un ingrédient
essentiel !
11
12. Réponses
àvos
questions
Q: Par nature, je suis plutôt franc et je dis ce que je pense. Mais il m’arrive
d’offenser les autres ; et souvent, ce sont les gens qui comptent le plus pour
moi, comme les membres de ma famille, mes amis ou mes collègues de travail.
Évidemment, je le regrette, mais en même temps, je ne veux pas faire semblant, ni
renoncer à ce que je suis. Que dois-je faire ?
Voilà un dilemme assez courant, et qui
reflète la tendance actuelle de certaines
cultures : on se sent poussé à faire preuve d’une
extrême franchise, à se montrer très direct dans l’ex-
pression de ses opinions ou de ses sentiments. Bien
souvent, on veut ainsi échapper à l’hypocrisie et aux
faux-semblants, ce qui en soi est louable. Mais il y a
le revers de la médaille : comme vous l’avez constaté,
cela ne va pas sans créer des tensions et des heurts
de part et d’autre.
La question est de savoir ce qui est le plus impor-
tant : le fait d’aimer les autres ou d’être soi-même.
Si les deux allaient toujours de pair, il n’y aurait
aucun problème. Le fait est que, par nature, nous ne
sommes pas toujours des êtres aimants, tant s’en faut.
Mais Dieu, Lui, est toujours aimant, « car Dieu est
amour » (1 Jean 4:8). En définitive, cela revient à faire
un choix : allons-nous suivre notre nature ou celle
de Dieu, celle du Christ ? Quand nous avons envie de
dire quelque chose qui pourrait offenser quelqu’un,
gardons-nous d’exprimer brutalement ce qui nous
vient à l’esprit. Prions plutôt que le Saint-Esprit nous
donne les paroles justes : des paroles inspirées par
l’amour. « L’amour du Christ nous étreint » (2 Cor.
5:14). Autrement dit, cet amour nous retient de dire
le fond de notre pensée de façon trop abrupte et nous
pousse, au contraire, à agir avec amour.
Dans un premier temps, il faut décider que
l’on veut suivre la voie de l’amour, plutôt que de
rechercher son intérêt personnel. Ensuite, il faut
demander de l’aide à Dieu. Et enfin, il faut en faire
une habitude : c’est ce qui est le plus difficile et ce
qui va prendre le plus de temps. Les conseils qui
suivent vous permettront de développer plus vite cette
nouvelle habitude :
Demandez-vous : mes paroles sont-elles inspirées
par l’amour ?
Mettez-vous à la place de l’autre.
Pesez bien vos mots. Priez avant d’ouvrir la bouche.
Soyez poli.
Respectez le point de vue d’autrui, ses préférences
et ses sentiments.
Réagissez aux problèmes de façon constructive.
Lisez la Parole de Dieu, absorbez-la, et mettez-la
en pratique. « L’homme bon tire du bien du bon
trésor que contient son cœur ; l’homme mauvais
tire du mal de son mauvais trésor. Car la bouche de
chacun exprime ce dont son cœur est plein »
(Luc 6:45).
Et comme point de départ, voici un passage admi-
rable : « Ne faites rien par esprit de rivalité ou par
désir inutile de briller, mais, avec humilité, considérez
les autres comme supérieurs à vous-mêmes. Que
personne ne recherche son propre intérêt, mais que
chacun de vous pense à celui des autres. Comportez-
vous entre vous comme on le fait quand on connaît
Jésus-Christ » (Philippiens 2:3-5). Alors essayez et
vous verrez la différence !
12
13. LECTURES SUBSTANTIELLES
L’Art de CONVERSER
« L’amour est patient, il est plein de bonté. »
Cela veut dire que, lorsque quelqu’un vous a
brusqué, ou a dit du mal de vous, vous continuez
d’être bon à son égard et vous êtes prêt à lui
pardonner.
« L’amour n’est pas envieux. » L’amour n’est pas
jaloux du bonheur des autres, des bonnes choses
qu’ils ont ou des problèmes qu’ils n’ont pas.
L’amour est heureux de voir les autres heureux.
« L’amour ne cherche pas à se faire valoir, il
ne s’enfle pas d’orgueil. » L’amour est humble et
discret. Il ne se vante pas et ne rabaisse pas les
autres.
« L’amour ne fait rien d’inconvenant. »
Si vous aimez les autres, vous serez courtois et
respectueux de leurs sentiments.
« L’amour ne cherche pas son propre intérêt. »
L’amour vrai est désintéressé, généreux.
« L’amour ne s’aigrit pas contre les autres, il ne
trame pas le mal. » Si votre esprit est au diapason
de l’Esprit de Dieu, vous ne vous mettrez pas
facilement en colère, et vous ne garderez pas
rancune. Vous chercherez à voir le meilleur chez
les autres, et vous y parviendrez.
« L’amour est attristé par l’injustice, la vérité le
réjouit. » L’amour cherche à voir le bien, et il jette
un voile sur les fautes et les erreurs des autres.
« En toute occasion, l’amour pardonne, il fait
confiance, il espère, il persévère. »
Les paroles inspirées
par l’amour et la
sagesse ont un effet
positif.
Proverbes 10:11a
Proverbes 12:18b
Proverbes 15:1a
Proverbes 15:4a
Proverbes 15:23
Nos paroles sont
le reflet de notre
intimité avec le
Seigneur.
Psaume 37:30
Proverbes 10:31a
Malachie 2:6
Nous devons donner
le bon exemple par
nos paroles.
Philippiens 1:27a
1 Timothée 4:12
Tite 2:7–8
Parlons juste et à
propos.
Proverbes 10:32
Proverbes 25:11
Ecclésiaste 8:5b
Par nos paroles,
nous pouvons
inspirer et
encourager autrui.
Job 4:4
Job 16:5
Proverbes 12:25
Ésaïe 35:3–4a
Ésaïe 50:4a
Les conversations
édifiantes sont
fondées sur la Parole
de Dieu.
Deutéronome 6:6–7
Psaume 119:172
Jean 6:63
Éphésiens 5:19
Parlons des « hauts
faits » de Dieu.
Psaume 9:11b
Psaume 35:28
Psaume 66:16
Psaume 107:2
Psaume 119:24
Psaume 145:4,7
Philémon 6
L’amour !
Encore l’amour !
Toujours l’amour !
Extraits du « Chapitre de l’amour »
— 1 Corinthiens 13
13
14. Selon les prédictions
du livre de
l’Apocalypse, un
dictateur mondial
appelé l’Antéchrist
prendra le pouvoir et gouvernera
la terre pendant sept ans avant que
Jésus ne revienne. Il abolira toutes
les religions et exigera que le monde
entier lui rende un culte. L’Antéchrist
et son bras droit, que la Bible désigne
sous le nom de « faux prophète »,
institueront la « marque de la Bête » de
façon à exercer un contrôle politique
et économique absolu. Ce système
entrera en vigueur au milieu du règne
de sept ans de l’Antéchrist, au début de
la Grande Détresse. Voici les passages
bibliques qui nous permettent de tirer
cette conclusion :
« Elle [la Bête ou le faux prophète]
amena tous les hommes, gens du
peuple et grands personnages,
riches et pauvres, hommes libres
et esclaves, à se faire marquer d’un
signe sur la main droite ou sur le
front. Et personne ne pouvait acheter
ou vendre sans porter ce signe : soit
le nom de la Bête, soit le nombre
correspondant à son nom. C’est ici
qu’il faut de la sagesse. Que celui qui
a de l’intelligence déchiffre le nombre
de la Bête. Ce nombre représente le
nom d’un homme, c’est : six cent soixante-six. (Apocalypse
13:16-18, Semeur).
Nous savons aussi que l’Antéchrist signera un traité ou
une alliance de sept ans, auquel il mettra fin au bout de trois
ans et demi : « Il conclura une alliance ferme avec un grand
nombre pendant une septaine [sept ans] et, à la moitié de la
septaine [après trois ans et demi], il fera cesser le sacrifice
et l’offrande » (Daniel 9:27, Semeur).
Nous savons par ailleurs que lorsque l’Antéchrist
aura brisé ce fameux traité, son faux prophète installera
ce que la Bible appelle « l’abominable profanation » ou
« l’abomination de la désolation » dans le « lieu saint », sans
doute à l’intérieur ou au voisinage du temple juif qui devrait
bientôt être reconstruit sur le Mont du Temple, ou Mont
Moriah, à Jérusalem. « Certaines de ses troupes prendront
position sur son ordre, elles profaneront le sanctuaire et la
citadelle, feront cesser le sacrifice perpétuel et installeront
la profanation abominable » (Daniel 11:31, Semeur).
Cinq siècles après la prophétie de Daniel, les disciples
de Jésus L’interrogèrent pour Lui demander quel signe
annoncerait Son retour et la fin du monde. Jésus répondit
en leur faisant, entre autres, la prédiction suivante :
« Quand donc vous verrez l’abominable profanation
annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu
saint… , à ce moment-là, la détresse sera plus terrible
que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du
monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance…
Immédiatement après ces jours de détresse… ils verront
le Fils de l’homme [Jésus] venir sur les nuées du ciel avec
beaucoup de puissance et de gloire » (Matthieu 24:15,
21,29-30, Semeur).
Cela nous ramène à notre passage du début, Apocalypse
13:16-18, sur le faux prophète qui impose le système
Coup d’oeil sur le futur
La Marque de
la Bête, c’est
pour quand ?
Par Joseph Candel
14
15. économique de la Bête, sous lequel nul ne pourra vendre
ni acheter sans la marque. Là encore, il est pratiquement
certain que ce système sera imposé par la force au milieu
des sept ans du règne de l’Antéchrist, c’est-à-dire au début
de la Grande Détresse.
Pour l’instant, nous en sommes réduits aux suppositions
quant à la forme que prendra cette fameuse marque, mais il
pourrait très bien s’agir d’une micro-puce informatique ou
d’une étiquette d’identification par radiofréquence (RFID),
implantée sous la peau et reliée à une banque de données
contenant les renseignements personnels et financiers du
porteur.
Quand cela arrivera-t-il ? Pour l’heure, il est impossible
de le dire avec précision, mais au rythme où la technologie
progresse, cela pourrait très bien arriver dans un futur
proche. Pendant presque 2000 ans, c’est-à-dire depuis
que l’apôtre Jean a annoncé le système économique
mondial de l’Antéchrist, une telle chose n’était pas
concevable. Aujourd’hui, grâce aux ordinateurs, à
l’Internet, aux opérations bancaires électroniques, et avec
la mondialisation galopante des économies et des marchés,
c’est tout à fait possible ! En fait, logiquement, cela pourrait
être la prochaine étape, et l’Antéchrist y compte bien.
À l’heure où le VeriChip1
et les systèmes d’identification
par radio fréquence (RFID) sont de plus en plus utilisés
et bénéficient d’une publicité agressive, on peut dire que
la campagne pour persuader le monde d’accepter l’idée
des implants de micro-puces a bel et bien commencé.
Toutefois, la technologie indispensable à la mise en
œuvre du programme de l’Antéchrist, qui lui permettra
de prendre le contrôle de l’économie mondiale, n’en est
pas encore au stade opérationnel. Il ne sera pas encore
en mesure de contrôler les opérations commerciales du
monde entier, tant qu’il n’existera pas à l’échelle globale un
réseau bancaire électronique doté de normes universelles.
(La crise financière actuelle est l’occasion rêvée de mettre
en place de telles normes. NDLT). Au rythme où vont les
choses, un tel réseau pourrait voir le jour dans un futur
très proche.
1
Le VeriChip est une micro-puce de la taille d’un grain de riz ; il
est produit par la société américaine Applied Digital Solutions, et est
déjà commercialisé pour la surveillance des enfants, des détenus, des
animaux domestiques, des patients atteints de la maladie d’Alzheimer,
et comme système d’identification dans les agences gouvernementales,
dans les lieux de villégiature et les clubs « branchés ». Nul doute que
d’autres applications verront bientôt le jour.
Après la nuit la plus sombre,
se lèvera l’aube la plus éclatante
de l’histoire humaine ! La nuit
qui est sur le point de tomber
sera le cauchemar de la Grande
Détresse, et le jour symbolise le
Retour du Christ. Il faut que les
choses empirent avant qu’elles ne
s’améliorent, mais en dépit des hor-
reurs et des ténèbres grandissantes,
nous avons l’assurance qu’au bout
du compte, tout va s’arranger pour
le mieux. L’heure la plus sombre
vient juste avant l’aube ! Et plus vite
les choses vont empirer, plus vite
aussi elles vont s’améliorer ! Alors
ne perdez pas courage !
Il nous faudra traverser les
ténèbres et endurer des tribula-
tions, mais une fois passés de
l’autre côté, nous parviendrons à
la lumière du soleil et toutes ces
épreuves seront oubliées comme
un mauvais rêve ! Un de ces jours,
Jésus arrêtera ce train infernal, et
nous pourrons en descendre pour
échapper à l’horrible confusion du
monde. Il nous fera entrer avec Lui
dans la paix, la sérénité, la beauté
et l’amour de ce merveilleux monde
céleste ! Encore un peu de temps, et
nous verrons poindre l’aube de Son
glorieux retour !
—David Brandt Berg
Après la nuit,
JOUR
le
15
16. L’expression de votre visage est votre panneau
d’affichage sur la grande route de la vie. C’est aussi
votre façon initiale de communiquer, avant même que vous
n’ouvriez la bouche. Et c’est votre « publicité » la plus éloquente.
La plupart des gens ne se soucient guère du message qui appa-
raît sur l’écran de leur visage. On peut y lire, en grosses lettres, tous
leurs malheurs, tous les soucis et les chagrins qu’ils traînent comme des
boulets… Ils ne peuvent s’empêcher d’étaler leur introspection et leur stress,
et il va sans dire que cela a une influence négative sur les autres. C’est le genre
de message qui a pour effet de repousser tous ceux qui les entourent, mis à part
peut-être quelques amis dévoués et compréhensifs.
Mais on trouve encore des hommes et des femmes qui savent garder leur opti-
misme dans les moments les plus difficiles. La joie qui se lit sur leur visage a un
pouvoir d’attraction sur les autres.
Donc, si vous voulez vous faire des amis et les garder, faites en sorte que
votre visage reflète un message positif et encourageant. Et qu’il exprime la foi,
l’optimisme, la bonté, la simplicité, la sollicitude et la joie de vivre — plutôt que
de refléter vos émotions ou les circonstances du moment.
Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on est assailli par les problèmes.
Raison de plus pour Me confier ces problèmes, en prière. Ainsi, Je pourrai vous
aider à voir les choses comme Je les vois, et vous apporter les solutions. À la place
de vos peurs, Je vous donnerai la foi, et Je remplacerai vos lamentations par des
louanges. Alors, votre visage reflétera ces dispositions intérieures éminemment
positives.
Mon Amour Pour Toi
Votre
panneau
d’affichage