5. Nicolas Pariser un réalisateur et scénariste français, né à Paris en 1974.
Après des études de droit, de philosophie, d’histoire de l’art et de cinéma, il est, au
début des années 2000, critique de cinéma pour le magazine Sofa puis travaille
quatre ans auprès de Pierre Rissient.
En 2008, il réalise son premier court métrage, Le jour où Ségolène a gagné, qui
raconte la journée d’une militante socialiste le jour de l’élection de Nicolas
Sarkozy. L’année suivante, il réalise le moyen métrage politique La République qui
obtient le prix Jean-Vigo 2010. Trois ans plus tard, son court métrage Agit Pop,
comédie burlesque sur les dernières heures d’un mensuel culturel, est sélectionné
à la Semaine de la critique 2013. Le Grand Jeu, qui est son premier long métrage,
est sélectionné au Festival de Locarno en 2015 dans la section « Cineasti del
presente ».
11. Anaïs Demoustier se passionne dès son plus
jeune âge pour la comédie. C’est dans cette
optique qu’à l’âge de sept ans, elle suit des cours
de théâtre, lui permettant ainsi de se faire
remarquer par une directrice de casting pour
jouer un petit rôle dans Le Monde de Marty
(1999). Elle décroche en 2003 son premier rôle
important, dans Le Temps du loup, un drame
familial mis en scène par Michael Haneke.
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17. Antoine Reinartz est né en 1985 à Nomeny
(Meurthe-et-Moselle) .
Pendant son adolescence, il suit l'option théâtre
du lycée Chopin à Nancy. Poursuivant ses études
à Nice, New York et Nagoya, il ressort diplômé
d'un Master en management de la solidarité, et
travaille notamment pour la réinsertion des
personnes détenues à la FNARS. Toutefois, dès
2008, il reprend une formation de comédien au
Studio-théâtre d’Asnières
Depuis sa sortie du Conservatoire,
il enchaîne les rôles au théâtre,
d'abord à l'étranger en Italie et en
Suède. Puis en France où il joue
Louis XIII dans l'adaptation des
Trois Mousquetaires, puis Anders
Breivik .
Au cinéma, il est à l'affiche de
Nous sommes jeunes et nos jours
sont longs de Cosme Castro et Léa
Forest, présenté hors-compétition
au 70e Festival de Locarno.
En 2017, il joue Thibault, président
d'Act Up, dans 120 battements par
minute de Robin Campillo,
récompensé par le Grand Prix du
Festival de Cannes. Il obtient pour
ce rôle le césar du meilleur acteur
dans un second rôle en 2018.
18. Ce film n'est pas un film sur la politique, mais un film sur
des hommes et des femmes qui en font. Il ne dénonce rien
de très grave, pas de corruption à l'horizon, pas de
"balance ton porc" dans les coulisses. et c'est peut-être ce
qui en fait la réussite ainsi que la qualité des acteurs : Tant
Fabrice Luchini qui joue en sourdine ou Anaïs Demoustier
toujours aussi juste et lumineuse, que les seconds rôles
choisis et dirigés avec beaucoup de soin. J'ai été autant
intéressé par la description des méandres sentimentaux de
la jeune normalienne jetée brutalement dans le grand bain
que par la plongée dans les dessous d'une campagne
électorale sans véritable enjeu.
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