THESE DE DOCTORAT/Ph.D EN GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
THEME:DYNAMIQUE DE LA VEGETATION DES SAVANES EN RELATION AVEC L’USAGE DES FEUX DE BROUSSE DANS LE PARC NATIONAL DU MBAM ET DJEREM (CAMEROUN)
[Workshop en économie de développement:"Pertinence des politiques publiques d...
Présentation dadem doctorat vrai 21 10 2007
1. BIENVENUE
A LA SOUTENANCE
DE THESE DE DOCTORAT/Ph.D EN GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
De Mme. DADEM GUEGUIM Christelle
Master en Gestion de l’Environnement
Ingénieur des Eaux, Forêts et Chasses
Directeur
Pr TCHAMBA Martin
Maitre de Conférences,
FASA,UDs
OPTION : GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
Veuillez éteindre vos téléphones portables S.V.P. 1
2. DYNAMIQUE DE LA VEGETATION DES SAVANES EN RELATION AVEC
L’USAGE DES FEUX DE BROUSSE DANS LE PARC NATIONAL DU
MBAM ET DJEREM (CAMEROUN)
THÈME
Devant le jury constitué de :
Président :
TSALEFAC Maurice,
(Professeur, Université de
Dschang)
Membres:
YOUTA HAPPI Joseph,
(Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1)
NGUETSOP Victor François,
(Maître de Conférences, Université de Dschang)
ZAPFACK Louis,
(Maître de Conférences, Université de Yaoundé 1)
Rapporteur
TCHAMBA N. Martin,
(Maître de Conférences,
Université de Dschang)
2
4. INTRODUCTION (1/3)
Les savanes sont des formations herbeuses ouvertes composées de
Graminées vivaces ou annuelles qui peuvent être purement herbeuses ou
parsemées d’arbustes ou d’arbres (Jacquin, 2010).
Ces écosystèmes jouent des rôles écologiques, socioéconomiques, et
environnementaux majeurs dans le monde (Demers-Lemay, 2014).
La haute valeur fourragère leur permet de supporter les plus importantes
populations d’herbivores sauvages et domestiques sur la planète ( N’dri,
2011).
Contexte et justification
Malgré leur importance, ces écosystèmes sont relativement peu connus et
peu valorisés et se situent parmi les écosystèmes les plus menacés de la
planète (Demers-Lemay, 2014 ; Parr et al., 2012).
4
5. INTRODUCTION (2/3)
Tandis qu’ un brûlage régulier induirait une dégradation de la savane
herbacée en altérant les relations de compétition inter-espèces et
provoquerait une évolution régressive de la strate herbacée vers une
formation steppique (Jacquin, 2010 ; Schule, 1990).
L’absence de feu favoriserait la régénération forestière qui diminue la valeur
pastorale des savanes (Jacquin, 2010).
Contexte et justification
Les savanes d’Afrique Centrale sont particulièrement exposées à des risques
importants de dégradation, dans la mesure où la majeure partie abrite une
part importante de la population (Hiol Hiol et al., 2014).
De nombreuses études menées dans le monde, concourent à conclure que la
plupart des savanes sont maintenues dans leur état par les feux (Kane et al.,
2015).
5
6. INTRODUCTION(3/3)
D’où l’intérêt de cette étude qui a pour but de répondre à la vaste question
de l'impact du feu sur l'évolution de la végétation des savanes dans le temps
et de comprendre la dynamique de densification puis du boisement de ces
écosystèmes.
Cela se traduit par une intensification des pratiques liées à leur utilisation
par l’élevage (Jacquin, 2010).
Contexte et justification
De par leur importance, la question de leur pérennité représente un enjeu
majeur qui doit être étudié.
Cependant le rôle du feu dans les dynamiques de végétation des savanes n’a
pas encore pu être clairement établi, notamment concernant le choix de
mode d’usage des feux
6
7. PROBLEMATIQUE (1/5)
Ce parc, le plus étendu et probablement le plus riche du Cameroun, se
caractérise par une diversité d’habitats qui contribue au développement
d’une biodiversité spécifique élevée (MINFOF, 2008).
Cet écosystème particulier (écotone), avec la flore riche de plus de 2000
espèces végétales, est constitué d’une végétation des savanes marquée par
l’abondance des herbacées (Mbamba et Bobo, 2012).
Situé à l’intersection des régions de l’Adamaoua, du Centre et de l’Est, le
PNMD couvre une superficie de 416 512 hectares dans la zone de transition
Forêt – Savane du Cameroun.
7
8. PROBLEMATIQUE(2/5)
Le PNMD est menacé par les feux de brousse et particulièrement par les feux
tardifs incontrôlés qui compromettent gravement l’ensemble de la
biodiversité végétale ou animale et le devenir du parc.
C’est principalement la
régénération de plusieurs
espèces qui est menacées,
avec la disparition des semis
naturels ou des rejets de
souches.
Ce sont aussi les pieds
d’arbre dont la qualité et la
valeur sont fortement
dégradées.
8
Photo 1: Dégâts causés par le
feu, écorçage suite à plusieurs
feux et écorçage de l’année
9. PROBLEMATIQUE (3/5)
Le braconnage, qui fait appel
au feu pour rabattre le
gibier, est fréquent dans le
parc
Photo 2: Placage des bœufs
dans le PNMD
La présence des cours d’eau
permanant dans le parc et la
recherche du pâturage
favorise l’entré des
troupeaux de bovins qui
constitue l’une des sources
additionnelle de mise à feu.
9
10. PROBLEMATIQUE (4/5)
Des plantes exotiques ont commencé à se propager dans les savanes du
PNMD(Chromolaena odorata) ainsi que l’établissement des bosquets
Certaines savanes du parc
présentent une dynamique
de renfermement naturel
avec le développement
d'une végétation arbustive,
tendant vers la formation
de forêt sèche.
Photo 3: Dynamisme de la
lisière : l’éffet de bordure
(gauche) et le front pionner (à
droite) à Uapaca guineensis
10
11. PROBLEMATIQUE(5/5)
Cependant jusqu’à présent, aucune étude sur la détermination de la
fréquence des feux dans le PNMD n’a été réalisée.
La présente étude, devraient aider à la mise en place du plan de brûlis et à
son adaptation progressive pour mieux répondre aux objectifs
d’aménagement et de conservation du parc.
Ce phénomène avait été constaté par Mbamba et Bobo (2012) qui confirmé
la progression de la forêt dense au détriment de la savane herbeuse dans le
PNMD au rythme de 199,5 ha par an.
11
12. QUESTION DE RECHERCHE
Question Centrale
Quels sont les impacts des feux de brousse sur la végétation des savanes du
PNMD en fonction des régimes du feu?
Quels sont les acteurs et les pratiques des feux de
brousse dans le PNMD ?
Quelle est la variation spatio-temporelle des feux de
brousses dans le parc de 2002 à 2015 ?
Comment appliquer les SIG et la télédétection pour
l’analyse et la gestion des feux de brousse dans le
PNMD?
Quels sont les impacts du feu sur la strate ligneuse et
herbeuse du Parc en fonction du régime du feu?
Quels sont les types d’occupation du sol et leur
dynamique sous l’effet des feux de brousse ?
Questions
secondaires
12
13. OBJECTIF DE L’ETUDE
Objectif Général
Contribuer à la connaissance de l’effet des différents régimes de feux sur
l’évolution de la végétation des savanes du PNMD.
Identifier les acteurs et les pratiques des feux de
brousse dans le PNMD.
Déterminer la variation spatio-temporelle des feux de
brousse dans le parc de 2002 à 2015.
Proposer un système de suivi des feux de brousses par
télédétection du PNMD.
Evaluer les impacts du feu sur la strate ligneuse et
herbeuse du parc en fonction du régime de feu.
Identifier les types d’occupation du sol dans le parc et
analyser leur dynamique sous l’effet des feux de
brousse.
Objectifs
Spécifiques
13
14. HYPOTHESE DE L’ETUDE
Hypothèse Générale
Les feux de brousse ont un impact significatif sur la physionomie et la
composition floristique de la végétation des savanes du PNMD.
Les éleveurs sont les principaux acteurs responsables
de la mise à feu dans le PNMD.
La fréquence des feux de brousse dans le parc varie en
fonction du climat .
L’établissement d’une carte de risque des feux de brousse peut
améliorer l’efficacité de gestion des feux dans le PNMD.
La mortalité des ligneux augmente avec le régime de
feu dans le parc
La régression des formations forestières dans le
PNMD est liée aux pressions des feux de brousse.
Hypothèses
Secondaires
14
15. ZONE D’ETUDE
S= 416 512 ha donc ½
de savane
Savanes de type
soudano-guinéen
1800 mm de pluie
par an
Climat
soudanien
Figure 1:Carte de la
zone d’étude
15
16. METHODOLOGIE (1/14)
Matériel d’étude
Ficelle en
nylon
GPS :
Garmin 64
Machette
Boussole
Décamètre(50
m)
Ruban fluorescent
Ruban de tailleur
Topomètre
16
Photo 4: Matériel
d’étude
17. METHODOLOGIE (2/14)
Objectifs spécifiques Matériel Méthodes de collecte
OS1 : Acteurs et
pratiques des feux de
brousse
Fiches d’enquête
(questionnaire),
appareil photo.
Logiciels Excel, R
1-Interviews semi structurées auprès
des gestionnaires du parc et de la
population riveraine
2- Observation directe
3- Recherche documentaire
OS2 : Variation spatio-
temporelle des feux
de 2002 à 2015
1-Images
satellitaires du
produit MODIS de
2002 à 2015
2- Carte de
végétation du parc
3- Logiciels Envi 5.3,
ArcGis 10.1 et Excel
1-La méthode utilisée est basée sur une
approche géomatique qui intègre les
images satellitaires (Modis et Landsat)
qui prend en compte, en plus des feux en
activités (feux actifs Modis), les surfaces
qui ont brûlé après le passage du feu.
2-La fréquence des feux est obtenue à
partir de la combinaison des cartes
annuelles des surfaces brûlées de 2002
jusqu'à 2015. 17
18. METHODOLOGIE (3/14)
Objectifs
spécifiques
Matériel Méthodes de collecte
OS3 : Types
d’occupation
du sol et
analyse de la
dynamique de
la végétation
sous l’effet des
feux
1.Landsat 5 TM
février 1986,
février 2000 et de
Landsat 8 OLI de
février 2015
2. Logiciels Envi
5.3, ArcGis 10.1 et
Excel 2013
L’approche diachronique à partir de la
télédétection via le traitement des images
satellitaires a été la méthode utilisée
La classification dirigée par la méthode de
maximum de vraisemblance a permis
d'identifier les classes d'occupation des
terres.
18
19. METHODOLOGIE (4/14)
Objectifs spécifiques Matériel Méthodes de collecte
OS4 : Evaluer
l'impact du feu de
brousse sur la
végétation
un GPS, une
boussole, un
ruban, un
décamètre,
herbomètre,
des fiches de
relevé de
végétation et
les
paramètres
de
comportemen
t du feu, .
Logiciels
1) Avant le feu, l'impact du feu sur les individus
adultes et jeunes de toutes les espèces et leurs
branches maîtresses a été évalué par détection
des zones écorcées par le feu.
2) Mortalité directe causée par le feu sur les
arbres (adultes, jeunes et rejets).
3) Après le feu, tous les dégâts sur les arbres
ont été enregistrés. Ils concernent la
calcination des feuilles, l'atteinte de la cime de
l'arbre, les dommages sur le tronc, et la
mortalité (apparente) de l'individu.
4) La mesure de la vitesse de repousse de la
strate herbacée réalisée: 3, 6 et 9 mois après le
feu . 19
20. METHODOLOGIE (5/14)
Objectifs spécifiques Matériel Méthodes de collecte
OS5 :Système de suivi
des feux de brousses
par télédétection
1-Images
Landsat 2016
2 - Le MNT
La méthodologie adoptée a consisté à :
1-Traiter et structurer les données, déterminer
et établir les indicateurs et paramètres qui
favorisent le déclenchement des feux de brousse
:
2-Le 1ier indicateur est basée sur l’analyse de
l’évolution temporelle de l’indice de végétation.
Une baisse de celui-ci est supposée être en
relation avec une augmentation du danger du
feu.
3-Le 2nd indicateur de danger de feu est dérivé
de la relation entre les différentes composantes
déterminant l’indice de risque de feu de
brousse. La carte des risque de feu obtenue par
le résultat de croisement entre la couche de IC,20
21. METHODOLOGIE (6/14)
Choix des villages et des personnes cibles
Le choix des villages a été fait suivant un échantillonnage stratifié. Dans
chaque strate, les villages ont été sélectionnés par rapport à leur
accessibilité et leur proximité au parc.
Un total de 21 villages sur 70 a été enquêté (taux d’échantillonnage global
de 30%).
Choix des acteurs exerçant dans le parc
Le choix a été fait en fonction de leur activités et de leur l’ancienneté dans
le parc : les gestionnaires (15), les pisteurs (4) et les pêcheurs (20).
Choix des populations riveraines
Activité du chef de ménage ( pêcheurs, agriculteurs, éleveurs). Un total de
456 ménages dans les villages échantillons représentant approximativement
24% ont été enquêtés. 21
23. METHODOLOGIE(8/14)
Choix du type d'image satellite
En fonction des potentialités pour l'identification des feux
du coût ou la facilité d'acquisition.
La haute répétitivité temporelle depuis avril 2000 (données
mensuelles)
La résolution spatiale de 250 m a 500 m, en gardant une résolution
temporelle journalière.
La fréquence de passage (deux fois par jour) permet de capter un
grand nombre de feux actifs et de détecter les surfaces brûlées.
Le choix des images Modis :
23
24. METHODOLOGIE (9 /13)
Choix des sites
expérimentaux
o Accessibilité,
o Proximité à la zone de
transition forêt –
savane
o De la périphérie du
parc
Photo 5: Mise en place,
ouverture des pare feux
et marquage des coins de
parcelles expérimentales
24
25. METHODOLOGIE (10/14)
Choix des sites expérimentaux
FP FT PF
PF
FT
FP
PF
FT
FP
A
B
C
Un dispositif de 1,89 ha a été délimité par site. chaque dispositif comprend
3 parcelles de 40 m x 125 m séparées par des pares-feux larges de 5 m .
Figure 3 : Disposition des parcelles expérimentales dans le PNMD
25
28. METHODOLOGIE (13/14)
Calcul de L'intensité du feu
I (kW/m) = H×W×R
H: chaleur de combustion de l'herbe; 19000 KJ/Kg(Alexander 1982)
W: quantité de combustible (kg/m ); biomasse prélevée à l'intérieur de
quadrats de 1 m² sur PP et PT
R: vitesse de propagation du feu (m/s); mesurée sur chaque site durant
chaque régime de feu.
Taux d’évolution moyen annuel de chaque classe d’occupation des terres
A1: superficie de la classe i au temps t1; A2 : superficie de la classe i au
temps t2. 28
29. METHODOLOGIE(14/14)
Cartes Topo
(Numérisées
et géocodées)
Courbes de
Niveau
Points
Cotés
Images Satellitaires
(géocodées)
Zones Forestières
MNT
Pentes Expositions Topomorphologie
Indice Topomorphologique
Indice de Combustibilité
Carte thématique de zones à
Risque de Feu de Forêt
p e m
IM = 3.p + m . e
IC = 39 + 2.3 BV ( E -- 7.18)
Nature et
Combustibilité
des espèces
Données
Terrain
Indice de présence Humaine
(Zones Urbaines)
ID
Indice de
Voisinage
IV
Indice d’occupation Humaine
IH = IV + 2 ID
Figure 4 : Diagramme
de la procédure de calcul
de l’indice de risque de
feu de brousse
Le processus de calcul de l’indice de risque de feu de savane
29
30. RESULTATS ET DISCUSSION (1/31)
37
26
6
31
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Eleveurs Chasseurs Pêcheurs Ecogardes
Acteurs de mise a feu dans le parc
Proportiondesenquêtés
(%)
Figure 5:Proportions
des acteurs de mise a
feux de brousses dans
le PNMD
Résultat similaire
aux résultats de Kana
(2009) qui montrent
que les éleveurs sont
les principaux acteurs
de mise de feu dans la
région de l ’Adamaoua
Acteurs des feux de brousse dans le Parc National du Mbam et Djerem
30
31. RESULTATS ET DISCUSSION(2/31)
Mois de mise
à feu
Type de feu Acteurs Avantages pour les acteurs
Novembre -
Décembre
Eleveurs Obtenir les repousses
Pécheurs Nettoyer
Janvier
Eleveurs Obtenir les repousses
Chasseurs
- Rabattre le gibier ;
- Ouvrir le champ de vision ;
-Préparer les aires de chasse future
Ecogardes
Renouveler la strate herbacée pour la faune
Améliorer la visibilité pour
le travail des patrouilles anti- braconnage
Févier- mars
et avril
Eleveurs Obtenir les repousses
Chasseurs Gibier
Ecogardes Renouveler la strate herbacée pour la faune,
Pêcheurs Nettoyer
Feux
précoces
Feux
tardifs
98 %
Feux
tardifs
Pratiques des feux de brousse dans le Parc National du Mbam et Djerem
Tableau 1: Mois de mise à feu, type de feu, avantages pour les acteurs
31
32. RESULTATS ET DISCUSSION(3/31)
Les résultats montrent que sur 495 répondants, 92% disent qu'elle a
fortement diminué.
• Présence des plantes exotiques: Chromolaena odorata
• Non prise en compte de la mise à feu dans les activités de la gestion du
parc
• Enclavement du milieu
• Absence d’un plan de brulis
Raisons:
Evolution au fil du temps de la pratique des feux à l’intérieur du parc
32
33. RESULTATS ET DISCUSSION(4/31)
Figure 6 : Répartition spatiale de
l’occurrence des feux actifs entre
2002 à 2015 dans le PNMD
Variation spatio-temporelle
des feux de brousse dans le
parc de 2002 à 2015
33
34. RESULTATS ET DISCUSSION (5/31)
Figure 7: Variation interannuelle de l’occurrence des feux actifs dans le PNMD
Répartition temporelle de l’occurrence des feux actifs (2002-2015) dans le
PNMD
Variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc de 2002 à 2015
34
35. RESULTATS ET DISCUSSION (6/31)
Variations saisonnières de l’occurrence des feux actifs (2002-2015) dans le PNMD
La saison des maximas de feux correspond à la pleine saison sèche qui s'explique d’une
part par le taux d’humidité de la végétation et d’autre part par la période d’intense activité
dans le parc .
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
N D J F M A M J J A S O
NOMBRESDEFEUX
MOIS
2002-2003 2003- 2004 2004-2005 2005- 2006 2006-2007 2007-2008
2008-2009 2009-2010 2012-2013 2013-2014 2014- 2015
Variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc de 2002 à 2015
Figure 8: Répartition saisonnière
de l’occurrence des feux
pour les périodes 2002 à
2015 dans le PNMD
35
36. RESULTATS ET DISCUSSION(7/31)
Années Nbre de feu Surface total brûlée (ha) Pourcentage des surfaces brulées (%)
2002 466 21411,3 10,28
2003 680 31243,95 15
2004 614 28211,45 13,54
2005 543 7280,19 3,49
2006 547 6754,16 3,24
2007 567 4504,04 2,16
2008 681 5409,61 2,59
2009 568 7604,95 3,65
2010 301 6645,95 3,19
2011 568 1188 0,57
2012 584 2558,24 1,22
2013 430 165,587 0,079
2014 572 2505,68 1,2
2015 570 6257,68 3
Tableau 2 : Evolution des feux ,Surfaces brûlées (ha) et pourcentage total de surfaces brulées
dans le PNMD entre 2002 et 2015.
La fréquence des incendies et la surface brûlée annuelle médiane est significativement
différentes d’une année à l’autre, comme indiqué par le test de Wilcoxon (fréquence des
feux : p = 0.216; surface brûlée annuelle : p = - 0.119). 36
37. RESULTATS ET DISCUSSION(8/31)
Déterminants de la propagation
des feux dans le PNMD
Les conditions climatiques et le
type de végétation
Figure 10: Courbe pluviométrique
(en haut) et courbe de l’occurrence
des feux (en bas)
0
50
100
150
200
250
300
350
400
N D J F M A M J J A S O
Precipitations (mm)
moyenne des précipitations sur treize ans pour chaque mois.annuelles (mm)
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
N D J F M A M J J A S O
Nombres de feux
Mois
2002 -2003 2003 - 2004 2004 -2005 2005 - 2006 2006 -2007 2007 -2008
2008 -2009 2009 -2010 2012 -2013 2013 -2014 2014 - 2015
Variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc de 2002 à 2015
37
38. RESULTATS ET DISCUSSION(9/31)
Etat du couvert végétal (état
d’humidité, état de continuité)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
J F M A M J J A S O N D
Temperature
Precipitation
Mois
Prec moy 2002 - 2015 T moy 2002- 2015
-10
10
30
50
70
90
0
50
100
150
200
250
300
J F M A M J J A S O N D
P moy T moy
Figure 11: Feu de brousse, conditions climatiques et état du couvert végétal entre 2002 et
2015 dans le PNMD
Variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc de 2002 à 2015
38
39. RESULTATS ET DISCUSSION (10/31)
Influence climatique sur le régime des feux
Période Variable Décalage (années avant le feu)
0 1 2 3 4
2002-2004
Fréquence –0.31* 0.19 –0.09 0.18 –0.12
Surface
brûlée
–0.36* 0.24 –0.05 0.00 0.00
2005-2015 Fréquence 0.03 0.01 –0.16 0.33* –0.04
Surface
brûlée
–0.04 –0.08 –0.05 0.05 0.02
Tableau 3:Corrélation croisée entre l’indice de Thornthwaite (annuel) et fréquence des
feux/la surface brûlée annuelle.
Selon Trabaud (1980), Trabaud, (1983) Madoui, (2002) c'est en fonction des conditions
météorologiques qui surviennent au cours de l'année que dépendent, les superficies
parcourues par les feux et leur nombre décroît de façon exponentielle en fonction de
l’accroissement de la quantité des précipitations. 39
40. RESULTATS ET DISCUSSION(11/31)
Figure 12: Fréquence des feux actifs et superficie brulée dans le PNMD
entre 2002 à 2015
Variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc de 2002 à 2015
40
41. RESULTATS ET DISCUSSION(12/31)
Figure 13: Etats de
l'occupation des sols
et surfaces brulées en
1986, en 2000 et en
2015 dans le PNMD
Etats de l'occupation des terres en 1986, en 2000 et en 2015
Types d’occupation du sol et analyse de la dynamique de la végétation sous
l’effet des feux de brousse dans le PNMD
41
42. RESULTATS ET DISCUSSION (13/31)
Occupation des
sols
S1 (ha) S2 (ha) C1 (ha) T1 (%) S3 (ha) C2 (ha) T2 (%)
Cours d'eau 2411,33 2451,95 40,62 0,01 2450,95 -4 -0.52
Ecotone 21795,82 44856,61 23060,79 5,36 228 106,1 183249,49 42,89
Forêt dense 160210,22 124617,37 -35592,85 -8,62 129998,99 1175381,62 1,27
Forêt galerie 94931,01 107441,09 12510,08 2,77 21745 -85696,09 -20,06
Savane arbustive 67034,36 43411,08 -23623,28 -14,79 41316,04 -2095,06 8,66
Savane herheuse 48193,25 39376,12 -8817,13 -2,15 1873,53 -37502,59 -8,78
Sol nu 29567,48 65321,32 35753,84 5,5 1756,99 -63564,33 -11,53
Tandis que entre 2000 et 2015, périodes où le parc a été crée, la pression des feux de
brousses est plus intense à la périphérie qu’au centre du parc.
En effet entre 1986 et 2000 les feux ont été plus dévastateurs, à ces dates, le parc n’était
pas encore créé.
Tableau 4: Evolution des classes d'occupation du sol entre 1986-2000 et 2000-2015 dans le
PNMD
42
43. RESULTATS ET DISCUSSION (20/31)
Impact du feu sur la strate ligneuse
• Les adultes sont significativement plus écorcés (70%) que les jeunes (30%)
(variance = 32.447 df = 1, χ2 =103.014, p = 0.004)
• 74% des arbres examinés sont écorcés et que la proportion de ces arbres
écorcés varie en fonction des espèces d'arbres
• 69 % des branches inclinées présentent des creux externes . Cette
observation est statistiquement significative (χ2= 91.61, df = 1, p< 0.001).
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
43
44. RESULTATS ET DISCUSSION(15/31)
Tableau 5: Caractéristiques de la biomasse au cours du feu expérimental par site et par
type de feu
Parcelles
Heure de mise du
feu
Hauteur moyenne
de la biomasse
(m)
Biomasse
(kg/m2)
combustible
Taux d'humidité
(%)
Régimes de
feu
Miyere
Debiro
Kpayere
8 h 30 mn
8 h 32 mn
8 h 30 mn
3,60± 28
3,46± 37
3,50± 24
0,902±0,031
1,209±0,027
1,534±0,115
46,40
44,50
42,10
Feux
précoces
Miyere
Debiro
Kpayere
8 h 30 mn
8 h 36 mn
8 h 30 mn
3,24± 26
3,10± 21
3,25± 27
0,789±0,029
1,187±0,137
1,431±0,096
35,84
33,81
32,40
Feux Tardifs
La biomasse combustible est significative d’un site à un autre (p < 2.2e-18) mettant en
exergue un effet de site. Cette différence n’est pas significative (p = 0.9729) au cours des
différentes phases de la saison sèche .
Le régime des feux a une influence négligeable sur la biomasse herbacée combustible.
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
44
45. RESULTATS ET DISCUSSION(16/31)
Parcelles FC (kg/m2) Vitesse du feu
(m/s)
HF (m) IF (%) Régimes de feu
Miyere 0,902±0,031 0,084±0,004 6,70
1440±0,035
Feux
précoces
Debiro 1,209±0,027 0,082±0,005 6,50
1883±0,065
Kpayere 1,534±0,115 0,083±0,004 7
2419±0,074
Miyere 0,789±0,029 0,166±0,006 8,70
2489±0,006
Feux
tardifs
Debiro 1,187±0,137 0,162±0,004 9
3654±0,012
Kpayere 1,431±0,096 0,158±0,005 8,50
4296±0,064
Tableau 6 : Paramètres du comportement des feux par dispositif et par type de feu
L’intensité du feu est significativement différente d’un régime de feu à un autre (p =
0.0154)
La vitesse de propagation n’est pas significativement différente d’un site à un autre
(p = 0.4025) mais significativement différente d’un régime de feu à un autre (p <
3.519e-09).
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
45
46. RESULTATS ET DISCUSSION(18/31)
Feux précoces Feux tardifs Pas de feux
Miyere Debiro Kpayere Miyere Debiro Kpayere Miyere Debiro Kpayere
Hauteur
(3 mois)
1,702 1,576 1,403 1,526 1,318 1,321 1,001 1,181 1,066
Hauteur
(6 mois)
2,680 2,801 2,780 2,031 1,922 2,001 2,571 2,566 2,048
vitesse
(6 mois)
71,72 89,83 100,98 37,033 44,293 49,866 115,333 101,566 72,133
les hauteurs d’herbes après les feux précoces sont supérieures à celles observées après le
feu tardif (ANOVA, p = 0.005).
La vitesse de repousse est différente entre les traitements (ANOVA, p = 0.005).
Le feu précoce favorise une repousse plus importante de la biomasse herbacée : contraire
aux résultats de Monnier (1968), et conforme aux résultats de Afelu (2015) au Togo et N’dri
(2011) en Cote d’ivoire.
Tableau 8 : Croissance des herbes mesurée trois (3) mois et six (6) mois après les
pluies selon le régime dans le PNMD
Evaluation de l’impact des feux sur la biomasse herbacée
46
47. RESULTATS ET DISCUSSION(19/31)
Photo 9: Repousse et maturation actives des herbacées après un incendie dans le PNMD
En zone régulièrement brulée sur deux saisons successives, la biomasse en
décomposition est rare, la recolonisation herbacée se fait essentiellement
par étalement Par contre, au niveau des parcelles exclues de feu, la biomasse
morte s’accumule de saison en saison.
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
Evaluation de l’impact des feux sur la biomasse herbacée
47
A B C
48. RESULTATS ET DISCUSSION (21/31)
Réponse des ligneux au feu sur les dispositifs
Espèces
ligneuses
Catégories
Phénophase
Avant le feu
Dégâts dus au feu Phénophase après le feu
FB CA TC lM 25/01/16 27/02/16 30/0
3/16
Crossoptery
x febrifuga
Semis Fe3 + + + + Fe0 Fe1 (rejet) Fe2
Juvéniles Fe3 + + +/- - Fe0/Fe4 Fe1 Fe2
Adultes Fe3 + +/- - - Fe4 Fe4/Fe1 Fe2,4
/Fe2
Piliostigma
thonningii
Semis Fe3 + + + + Fe0 Fe1 (rejet) Fe2
Juvéniles Fe3 + + +/- - Fe4 Fe1,4 Fe2,4
Adultes Fe3 + + - - Fe4 Fe1,4 Fe2,4
Ximenia
americana
Semis Fe3 + + + + Fe2 Fe1
Fe2,
4
Juvéniles Fe3 + + +/- - Fe1,4 Fe2, 4/Fe2
Fe2,
4
Adultes Fe3 + + - - Fe1,4 Fe2,4/Fe2
Fe2,
4
Tableau 9 : Comportement de quelques espèces ligneuses sous l'effet du feu
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
48
49. RESULTATS ET DISCUSSION (22/31)
Evaluation des dégâts dus au feu expérimental par site, par date de feu et par classe de
hauteur dans le PNMD
84
86
88
90
92
94
96
98
100
Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif
Miyere Debiro Kpayere
proportiondesindividusafeuillesbruillées(%)
≤ 1
m
Figure 14: Proportion des individus a feuille brulées par classe de hauteur, et
par site selon les régimes de feu
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
49
Seules les feuilles
de quelques
grands individus
sont épargnées
par le feu
50. RESULTATS ET DISCUSSION (22/31)
Evaluation des dégâts dus au feu expérimental par site, par date de feu et par classe de
hauteur dans le PNMD
84
86
88
90
92
94
96
98
100
Feu précocefeu tardifFeu précocefeu tardifFeu précocefeu tardif
Miyere Debiro Kpayere
Proportiond'individusàcimeatteinte
≤ 1 m
1< h <3
m
≥ 3 m
Figure 15: Proportion des individus a cime atteinte par classe de hauteur, et par
site selon les régimes de feu
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
50
• Chez les grands
individus, on
constate une
augmentation du
nombre de cimes
épargnées.
51. RESULTATS ET DISCUSSION (23/31)
92
93
94
95
96
97
98
99
100
Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif
Miyere Debiro Kpayere
Proportiondesindividusàtronc
calcinés
≤ 1 m
1< h <3 m
≥ 3 m
Figure 16: Proportion des individus a tronc calcinés par classe de hauteur, et site selon
les régimes de feu
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
Evaluation des dégâts dus au feu expérimental par site, par date de feu et par classe de
hauteur dans le PNMD
51
• Les individus,
dans leur
majorité, ont le
tronc noirci au
passage du feu
52. RESULTATS ET DISCUSSION (23/31)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif Feu
précoce
feu tardif
Miyere Debiro Kpayere
Proportiondesindividusmorts
≤ 1 m
1< h <3 m
≥ 3 m
Figure 17 : Proportion des individus
morts par classe de hauteur, et par site
selon les régimes de feu
La proportion, notamment des rejets morts (35%) qui sont des formes de résistance au
feu, est plus importante dans notre étude (1 à 2 ordres de grandeur) que les valeurs
rapportées par Bond et Midgley (2001), Gignoux et al., (2009), Wigley et al., (2009) et
Clarke et al., (2010).
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
La sévérité du feu semble
proportionnelle à la taille des individus.
La taille et l'état d'assèchement de la
strate herbacée influence la hauteur des
flammes et son intensité.
52
53. RESULTATS ET DISCUSSION (24/31)
Figure 18 : Proportion
par zone, par période de·
feu et par date de suivi des
individus en pleine
feuillaison dans le PNMD
Estimation de la contribution des ligneux à la disponibilité fourragère sur les
trois sites.
On remarque pour toutes les zones, pour les deux périodes de feux, que même pour le
suivi de mi-mars (tirant vers la fin de la période sèche), il y’a une dominance des
Impacts du régime de feu sur la strate ligneuse et herbeuse du PNMD
53
54. RESULTATS ET DISCUSSION (25/31)
Figure 18: Carte de l’indice
Topomorphologique
Modélisation de l’indice de risque
IM Signification Superficie(h
a)
Pourcent
age (%)
IM<9 Peu favorable 246178.443 54.74
9<IM
<14
Moyennement
favorable
43158.5448 10.12
14<I
M<1
9
Favorable 51478.7726 12.07
IM>1
9
Très Favorable 85520.4811 23.07
Contribution du SIG et de la télédétection pour l’analyse et la gestion des
feux de brousses dans le PNMD.
54
55. RESULTATS ET DISCUSSION (26/31)
Figure 19: Carte de l’indice de
combustibilité
Indice de combustibilité (IC)
Classe de
l’IC
Note de
risque
Superficie en
ha
Pourcent
age(%)
IC<40 FAIBLE 167671.411 56.12
4≤ IC<50 MODER
E 53046.4252 17.75
50≤
IC<60
ELEVE
59597.7924 19.95
IC≥60 TRES
ELEVE 18393.887 6.18
Contribution du SIG et de la télédétection pour l’analyse et la gestion des
feux de brousses dans le PNMD.
55
56. RESULTATS ET DISCUSSION (27/31)
Figure 20: Carte indice
d’occupation humaine
Indice d’occupation humaine ( IH)
Contribution du SIG et de la télédétection pour l’analyse et la gestion des feux
de brousses dans le PNMD.
56
• Résulte de deux indices,
celui de voisinage et celui
d’occupation humaine
57. Figure 21 : Carte de l’indice de risque
de feu
Carte de l’indice de risque de feu
Classe
de l’IR
Significatio
n
Superficie(
ha)
Pourcent
age (%)
IR>
12
Faible 97298.
3959
22.7
4
9 <
IR< 12
Fort 96579.
379
22.5
7
6 <
IR< 9
Moyen
ne
21262
9.365
49.7
IR<
6
Très
fort
21236.
5424
22.5
6
RESULTATS ET DISCUSSION (28/31)
Contribution du SIG et de la télédétection pour l’analyse et la gestion des feux de
brousses dans le PNMD.
57
Le PNMD reste au regard des résultats
obtenus, reste dans le domaine du
risque moyen ( 49,7% ) et du risque
faible (22,74% )face aux incendies
58. Tableau 10: Récapitulatif du plan d’action pour la mise en place d’une gestion raisonnée des
feux précoces dans le PNMD
Numero
d’ordre
Activités
Nbre
Jours
Période Intervenants Ressources Responsables Observations
01
Réunion de
concertation pour la
mise en place du
POAS d’un village
3 à 5
- Dès l’arrivée
Des transhumants
(fin nov)
-Chef de village,
- Comité de lutte contre
les feux,
-Transhumants
-Associations
d’éleveurs
-Femmes
-service de la
conservation + Elevage
- PAAPNMD/WCS
Restauration
Moyens
logistiques
Cartographie
Chef de village
+ Appui technique
d’un
Programme
(Cartographe)
Repérages des
caractéristiques du
terrain et report sur
une carte.
Tant que la carte du
POAS n’a pas reçu
l’assentiment de
tous les acteurs, la
suite des actions ne
peut être poursuivie
02
Choix des savanes à
protéger
pm
Dès l’arrivée des
transhumants
(fin nov)
-Comités de gestion des
blocs
-Association
d’éleveurs/ service de
la conservation +
Elevage
- PAAPNMD/ WCS
Restauration
Moyens
Logistiques
Cartographie
Communauté
Rurale
Conseil de gestion
de
Forêt
communautaire,
ZIC et zones de
chasses
Prévoir /
programmer les
aménagements
possibles
(protection des
accès et des
berges,
approfondissement
03
Détermination du
tracé des parcours
pm
Dès l’arrivée des
transhumants
-Comités de gestion des
blocs
-Association
d’éleveurs/ service de
Restauration
Moyens
Communauté
Rurale
Conseil de gestion
de
Report
emplacements sur
des cartes, /
RESULTATS ET DISCUSSION (29/31)
59. Tableau 11 : Plan de brûlis préconisé pour le PNMD
Type de Brulis Très
précoces Précoce Pleine
saison Tardif
Semaines après le
début des brûlis 1 à 4 5 à 8 9 à 22 23 à 31
Période Novembre Décembre Janvier-
Février Mars-Avril
Unité de paysage visée
par le brûlis
Crêtes et
hauts de
pente
Versants
de
raccorde
ment
Bas de
versant et
Bas-fonds
humides
Bas-fonds
humides
RESULTATS ET DISCUSSION (30/31)
59
60. Figure 22: Plan des
feux préconisé pour le
Parc National du Mbam
et Djerem
RESULTATS ET DISCUSSION (31/31)
Contribution du SIG et de la télédétection pour l’analyse et la gestion des feux
de brousses dans le PNMD.
60
Les zones à risque fort et
très fort doivent être
brulés du 1 décembre du
15 Janvier et que les
zones à risque faible et
moyen doivent être brulé
du 15 Janvier au 15 mars
61. CONCLUSION (1/3)
L’étude des différents acteurs de feux dans le parc montre que les éleveurs
sont les principaux responsables de la mise a feu dans le parc . (Hypothèse
acceptée)
61
L’ analyse de la variation spatio-temporelle des feux de brousse dans le parc
de 2002 à 2015 montre que la longueur des saisons influe la répartition des
feux, plus la saison pluvieuse est longue, moins on a des « mois de feux ».
(Hypothèse acceptée)
La cartographie de l’occupation du sol entre 1986 et 2015 dans le PNMD a
révélé les modifications avec un accroissement des surfaces forestières au
détriment des savanes. (Hypothèse rejetée)
62. CONCLUSION (3/3)
La mortalité des ligneux augmente avec le régime de feu dans le parc. Pour
cette étude on observe une mortalité (apparente) élevée pour les individus
de classe 2 (35%) subissant les feux tardifs. (Hypothèse acceptée)
L’étude diachronique des feux de brousse sur les images satellites a permis
de constater que la majorité des feux qui se sont déclarés aux cours de la
dernière décennie se sont produits surtout dans les zones à risque fort et très
fort et que les feux qui se sont déclarés dans les zones à risque faible et
moyen ont été très limités dans le temps et dans l’espace. (Hypothèse
acceptée)
62
63. PERSPECTIVES (1/2)
Etendre le survie des parcelles expérimentales sur au moins 10 ans afin de
densifier les résultats et accroitre la scientificité des conclusions de la présente
étude.
De comprendre pourquoi la savane à tendance à se boiser malgré les feux
annuels.
63
D'élargir l'étude de l’impact de l’ouverture des milieux sur la biodiversité
non végétale, certaines espèces animales de valeur patrimoniale.
Poursuivre l’étude pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles les
termites et les abeilles attaquent les arbres.
De définir un outil technique, que l’on pourrait appeler « Plan de gestion
intégrée des feux », pour répondre à cette logique consensuelle qui devrait
être établie en concertation avec les villageois
64. 1. Dadem G. C., Tchamba N. M. et Fotso.C. R .2017. Variation spatio temporelle
des feux de brousse dans le Parc National du Mbam et Djerem en utilisant
l’analyse d'images satellites MODIS Accepté avec corrections mineures.
Revue internationale des sciences biologiques et chimiques (IJBCS).
2. Dadem G. C., Tchamba N. M. et Fotso.C. R.2017.Types d’occupation du sol
dans le PNMD et analyse de la dynamique de la végétation sous l’effet des
feux de brousse. En cours de finalisation. Journal envisagé : Tropicultura.
3. Dadem G. C., Tchamba N. M. et Fotso.C. R .2017.Contribution du SIG et de la
télédétection pour l’analyse et la gestion des feux de brousses dans le
PNMD. Journal envisagé Journal of Environnemental Management.
64
Merci M le president du jury, messieurs les membres du jury distingué invité. Je tient tout d’abord a vous remercier de l’interêt que vous avez bien voulu porté a mon travail, en prenant part a ce jury et en me permettant de soutenir cette thèse de doctorat
Il vous sera présenté suivant le plan ci-contre
En guise d’introduction 4Toutefois,
3 Cependant
1 Cependant, comme nous présente les photos suivantes
De même, Comme indique la photo suivante qui montre le Placage des bœufs dans le PNMD
On observe les plantes exotiques tel que le ,,,, ce dynamique de renfermement naturel est observe par la photo 2 a gauche et a à droite
D’ ou la question la question principale de recherche suivante
ceci dans le but d'utilisation du feu comme moyen de gestion des savanes.
Pour cette etude Les Hypothèse suivante ont été formulés
La présente étude a été réalisée dans le PNMD Situé à l’intersection des régions de l’Adamaoua, du Centre et de l’Est, le PNMD couvre une superficie de 416 512 hectares dans la zone de transition Forêt – Savane du Cameroun avec les savane de ……..
Dans le cadre de cette étude le Matériel suivant a été utilisé
Le tableau suivant nous présente les le matériel et la méthode de collect par objectifs spécifiques, de ‘etude
Les dommages dûs aux feux ont été notés selon la codification binaire suivante :
Les dommages dûs aux feux ont été notés selon la codification binaire suivante :
objs 3 La cartographie des zones incendiées peut être obtenue par les techniques de détection de changement et la régression des valeurs des indices de végétation (NDVI) avant et après l’incendie.
Soit un total de
La carte suivante nous montre la repartion es les 21 villages enquétés autour du PNMD
Ainsi les images Modis ont été choisir à cause
Le choix des images à partir de 2002 (Terra-MODIS Opérationnel depuis janvier 2000 et Aqua-MODIS mai 2002).
En fonction de :
Trois (3) parcelles par dispositif reçoivent l'un des trois traitements (FP), allumé en mi-décembre (17);
(FT), allumé en mi-février(15);
«pas de feu» (PF), qui constitue le témoin. Ce dispositif d’enregistrement des paramètres du feu a été répété sur deux saisons sèches (2015-2016 et 2016-2017) sur les mêmes sites.
Le feu expérimental a été allumé en période de vent calme (8h 30 min) . La vitesse de propagation du feu a été estimée à partir du temps mis par le front de flamme pour parcourir une distance de 10 mètres. Après la mise à feu, un chronomètre a suivi le front des flammes, en notant le temps qu’il met pour parcourir la distance de 10 mètres Sur le site, trois parcelles ont subi ces feux précoces et trois autres les feux tardifs.
Les placettes de 1x1 m² ont été mises en place au niveau des parcelles.
La biomasse est prélevée en méthode radiale et au centre de la parcelle, soit 7 placettes (a, b, c, d, e, f, g) par parcelle avant le feu. La hauteur de la strate herbacée a été évaluée en notant la hauteur moyenne dans chaque carré de biomasse. La biomasse est pesée à l’aide d’une balance (Photo 5B)
La méthode utilisée a été celle des points quadrats linéaire . Le principe de cette méthode consiste à effectuer le long d'un décamètre de 10 m tendu au-dessus du toit du tapis herbacé ou en son sein, une lecture verticale est effectuée tous les 20 cm, le long d'une tige métallique à bord effilé. A chaque point de lecture et le long du bord effilé de la tige, tous liens en contacts avec feuilles ou chaumes sont pris en compte, mais une espèce ne doit être notée qu'une fois par point de lecture. Ainsi, dans chaque parcelle 5 lignes de 125 m ont été utilisées pour l'inventaire des herbacées.
Elle se réfère à la chaleur libérée par unité de temps et par unité de distance parcourue par le front de flamme.
Le diagramme suivant montre de façons détaillé Le processus de calcul de l’indice de risque de feu de savane
Il ressort de ce graphique que les éleveurs sont les principaux responsables de la mise à feu dans le parc (37%), suivis par les écogardes (31%).
le tableau 2présente Il ressort de ce tableau que pendant les mois de novembre, décembre, janvier, février, mars et avril il existe deux grands types de feux dans le PNMD. Ce sont les feux précoces et les feux tardifs. Les feux tardifs sont pratiqués à plus de 98%. Chaque grand type de feux comporte des sous-types. Les feux précoces comportent … tandis que les feux tardifs comportent
Pour ce qui conserne ;;;;;;
Cette carte montrer que les feux sont compris dans presque toutes les savanes, et le long des cours d’eau du parc.
Cette disposition révèle que la propagation des feux dépend d’un certain nombre de facteurs qui favorisent ou non son passage.
Cette figure montre que les feux dans le PNMD s’effectuent à un rythme régulier et cyclique.
Ce cycle saisonnier des feux a permis de définir une « norme saisonnière » basée sur les mois propices au passage du feu qui coïncident avec la saison sèche où les pics de feux atteignent plus de 391 feux pour le mois de janvier.
La saison des feux s'étend sur six mois de novembre à avril comptabilisant environ 98% de tous les incendies .
Elle se présente en forme de cloche qui montre trois principales phases : le démarrage des feux, la saison des maximas des feux et la décroissance du nombre de feu.
Ce tableau montre que Durant la période 2002–2015, environ 131742,787 hectares de savane ont été brûlés par 7691 incendies au total. les années les plus touchées par le feu se situent dans la période 2003 et 2004 tandis que années 2011 et 2013 ont été les années où le moins de surface brulées ont été observés.
On observe sur cette figure que lorsque la saison sèche s’installe, les pluies se raréfient et les feux apparaissent
Ainsi la longueur des saisons influe la répartition des feux. Plus la saison pluvieuse est longue, moins on a des « mois de feux.
il ressort de cette figure que la disposition latitudinale des pluies a une influence sur la disponibilité de la biomasse herbacée ainsi que sur la structure du tapis herbacé.
On observe une abondance d’herbacées pérennes au Nord du Parc qui favorisent le feu et au centre, des herbacées annuelles et peu abondantes
Les analyses de corrélation croisée entre la fréquence des incendies, la surface brûlée annuelle, et l’indice de Thornthwaite ont révélé des résultats différents selon chaque année.
on observe sur ces carte une fréquence des feux actifs élevés dans le parc entre 2002 et 2015 tandis les superficies brûlées sont moins importantes. Ceci est dû a l ’arrivé du projet d’appui en 2003 et à l’efficacité de la lutte active car le parc est mieux surveillé.
Huit types d’occupation des sols ont été identifier dans le parc il s’agit des cours d'eau, l’écotone, la forêt dense, les galeries forestière, les savanes arbustives, les savane herheuses, les surfaces brulées et les sols nus.
Entre 1986, 2000 et 2015, l’écotone est le type de végétation qui a connu la plus forte augmentation de sa surface. Elle est passée de 21 795,82 ha en 1986 à 228 106,1 ha en 2015, soit une augmentation de 48, 25% en 29 ans
Avant le feu L’évaluation de l’impact des feux sur les ligneux, on montre que
Il ressort de ce tableau que La biomasse combustible varie entre 0,902 et 1, 534 kg/m² sur les trois dispositifs en début de saison sèche et tourne autour de 0,789 à 1,431 kg/m² en fin de sécheresse.
Ce tableau montre que la vitesse de propagation des feux au niveau des trois sites oscille entre 8,4 et 16,6 cm/s et augmente avec avec le régime de feu au niveau des trois sites l’intensité de tous les types de feu est comprise entre 1440 et 4296 kW/m. Durant toute la saison sèche, yere.
On observe La repousse active et précoce des Graminées après le passage du feu (en moins de 3 mois) ainsi que leur fructification (six mois plus tard)
Cinq (5) espèces ligneuses ont fait l'objet de suivi.en tenant compte des catégories de hauteur Chez Crossopteryx febrifuga Les feuilles sont brûlées jusqu'à la cime de l'arbre, exception est faite pour quelques individus des adultes qui ne sont pas atteints en hauteur. Chez Ximenia Americana tous les individus on brûlé jusqu'à la cime.
Selon le régime de feu, seules les feuilles de quelques grands individus sont épargnées par le feu. Dans les trois site
Selon le régime de feu, le dommage «feuilles brûlées » implique en même temps, «cime atteinte».
Selon les regime de feux Le tronc étant en contact avec le sol, il n'est épargné du feu que sur des portions d'espaces ne brûlant pas. La classe de hauteur de l'individu, ici, n'a pas d'effet.
. On observe une mortalité (apparente) élevée pour les individus de classe 2 (35%) subissant les feux tardifs.
plus de 54,74% de la superficie du PNMD se trouve dans des conditions topomorphologiques peu favorables à l’accentuation de feu.
plus de 56% de la superficie du PNMD présente un indice de combustibilité faible et uniquement 6.18 % de cette superficie présente un indice de combustibilité très élevé.
Résulte de deux indices, celui de voisinage et celui d’occupation humaine
Ainsi Le PNMD reste au regard des résultats obtenus, reste dans le domaine du risque moyen avec une proportion de 49,7% et du risque faible avec un pourcentage de 22,74% face aux incendies
L’enchaînement des actions à entreprendre pour mettre en place une gestion raisonnée des feux est donné dans le tableau 10
Ainsi un planning de mise à feu spécifique à chaque type d’affectation des sols a été proposé : feux très précoces pour Crêtes et hauts de pente, feux précoces pour les versants de raccordement, feux de pleine saison pour les Bas de versant et Bas-fonds humides, et les feux tardifs pour Bas-fonds humides
Il ressort de ce plan que les zones à risque fort et très fort doivent être brulés du 1 decembre qu 15 Janvier et que les zones à risque faible et moyen doivent être brulé du 15 Janvier au 15 mars
Les recherches menées dans cette thèse avaient comme but d’analyser les variations spatio-temporelles de la dynamique de végétation des savanes du PNMD, puis à les mettre en relation avec les modes d’usage des feux pour étudier le rôle du facteur feu et de déterminer le régime de feu le plus adapté pour maintenir sa végétation.