1. "" EECCHHOOSS DDEESS
CCOOLLLLIINNEESS""
SSoommmmaaiirree
Editorial
Tomboronkoto,
orpaillage
Opération
"Diouratigui"
Sécurité alimentaire
Situation des PVVIH
Lycée Macirin Ba
entretien avec le
censeur
Carte postale de
Khossanto
Blague du mois
"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48
journal du Cmc de Kédougou email: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoomm
Périodicité mensuelle
Numéro: 5 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimerie
Le journal de KédougouPrix: 200 fcfa Numéro: 05 Mai 2012
RRééddaaccttiioonn
Amadou Diop
Adama Diaby
Cheikhou Kéita
Omar Diallo
Mamadou Cissé
Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation et mises en pages contactez le service
commercial de la radio communautaire de Kédougou à bon marché
2. PREPARATIFS DES EXAMENS SCO
LAIRES
1617 candidats au CFEE et 1552 au BFEM at
tendus dans le département.
Un CDD a réuni plusieurs acteurs de l’éduca
tion. Ils ont échangé sur la présentation du
système éducatif dans le département, sur les
données sur les indicateurs et sur la situation
des candidats. Au total ce sont 1617 candidats
qui sont attendus au CFEE et 1552 au BFEM
dans tous le département. Le préfet du départe
ment est aussi revenu sur certaines recomman
dations pour parer aux quelques problèmes
relevés sur place.
C’était une occasion pour les acteurs de voir
quelles sont les ressources à mobiliser pour
que l’examen se tienne dans de très bonnes
conditions. Ainsi entre autres recommanda
tions, ils ont décidé « de faire l’expression des
besoins en termes de moyens logistiques parce
qu’à Kédougou le relief est assez accidenté et
le parc automobile n’est pas assez fourni au ni
veau du département. Nous avons également
insisté sur la communication qui doit accompa
gner cette préparation, sur la sécurisation des
centres d’examen. Nous avons appelé à la mo
bilisation de tous les acteurs.» a renchéri le
préfet qui a par ailleurs poursuivi « J’ai égale
ment insisté auprès de l’IDEN pour que les
salles d’examen qui seront retenues soient des
salles qui réunissent des conditions de sécurité
et d’hygiène parce que nous serons en plein hi
vernage. » De l’avis du préfet Habib Léon
Ndiaye, cette rencontre « a été pour nous l’oc
casion de passer en revue les principaux
aspects et les principales questions nécessaires
à la bonne organisation des examens.»
Selon l’inspecteur départemental de l’éduca
tion, Sory Danfakha, «nous avons 1617 candi
dats qui sont attendus au CFEE et 1552 au
BFEM à travers 25 centres d’examen pour le
CFEE prévu pour le 26 et 27 juin et 7 centres
pour le BFEM dont la première session est
prévue au 27 juillet.» L’inspecteur Sory Dan
fakha a par ailleurs évalué les besoins en car
burant à 310 litres pour les 2380 km à
parcourir pour le déroulement des examens
dans le département.
Autre souci notés lors de cette rencontre, le
problème d’état civil constaté chez certains
élèves durant leur cursus scolaire. A ce sujet «
nous avons demandé à ce que chacun apporte
sa contribution, à commencer par le personnel
enseignant. Qu’il puisse recenser lors des ins
criptions tous les élèves qui n’ont pas d’actes
de naissance et qu’en rapport avec les parents
d’élèves, les chefs de village et l’autorité admi
nistrative (sous préfets), qu’on puisse faire le
travail d’accompagnement et d’encadrement
de proximité nécessaire pour permettre à ces
élèves de disposer d’actes de naissances.» a
soutenu le préfet Habib Léon Ndiaye. Mieux,
le préfet a invité tous les acteurs à la mise en
place rapide d’une instance où autorités admi
nistratives, élus locaux et tous les partenaires
du système éducatif peuvent se retrouver ré
gulièrement pour identifier les problèmes qui
se posent au secteur de l’école au niveau du
département et prendre à bras le corps ces
questions et permettre aussi bien aux ensei
gnants qu’aux élèves de pouvoir travailler
dans de bonnes conditions.
Amadou DIOP
KKééddoouuggoouu,, ddee nnoouuvveelllleess tteecchhnniiqquueess ddee llaa
bboouurr ppoouurr rreeppoosseerr lleess eennffaannttss
LLee pprroojjeett ddee ggeessttiioonn dduurraabbllee dduu bbééttaaiill rruummiinnaanntt
eennddéémmiiqquuee ((PPRROOGGEEBBEE)) vviieenntt dd’’oorrggaanniisseerr uunnee
sseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee ccaappaacciittééss ddeess aaggrrii
ccuulltteeuurrss ddee BBaannddaaffaassssii ssuurr lleess tteecchhnniiqquueess dduu
ddrreessssaaggee ddeess bbœœuuffss ddee llaabboouurr..
Autrefois, dresser des bœufs constituait un
grand fardeau pour les paysans. Ils éprou
vaient d’énormes difficultés dans cet exercice
d’adaptation des animaux au labour à la char
rue. Du fait de leur ignorance, la plupart des
paysans utilisaient la force pour apprendre aux
bœufs le labour à la charrue en deux ou trois
jours.La plupart des dresseurs torturaient les
animaux à mort.
Dans cet exercice, beaucoup de dresseurs se
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3. Focus sur le travail des femmes de Kédougou
Les femmes de Kédougou sont plus que jamais
déterminées à lutter contre l’oisiveté .Elles
s’activent dans diverses activités pour honorer
leurs familles.
Dans la société les femmes ont toujours eu des
conditions d’existence quasiment difficiles qui
ne leur permettaient pas de croiser les bras
face aux besoins de leurs familles. C’est pour
quoi, toujours armées de courage et d’un es
prit de dépassement les femmes participent
autant que faire se peut au développement de
leurs localités.Pour cela, les femmes épargnent
en vue d’investir dans des activités généra
trices de revenus. Ainsi combattentelles l’oisi
veté et le besoin en travaillant pour
ellesmêmes tout en gérant leurs propres af
faires. Plus de la moitié des profits tirés de ces
activités génératrices de revenus retourne
dans les familles (frais de soins médicaux, édu
cation, habillement des enfants,…). Une seule
activité ne pourrait être une solution à cette
multitude de besoins. Raison pour laquelle on
voit les femmes s’activer dans différents sec
teurs.
Parfois elles sont amenées à dérouler les
mêmes activités économiques (vente de bei
gnets, d’œufs, de cacahuètes, de tissus, de lé
blessaient à plus forte raison que les enfants
qui guidaient les bœufs. Et, ils consacraient
beaucoup de temps pour le dressage.« Autre
fois, on trouait les narines des bœufs et on y
mettait une boucle en fer puis une corde que
l’on tirait au moment du guidage, le conduc
teur de la charrue tenait toujours un fouet
pour amener les bœufs à la raison, on ne sen
tait point la souffrance de ces animaux.. » re
connait Coly Kanté paysan à Ibel.
Afin de réduire le travail des enfants et d’allé
ger la souffrance des bœufs, le projet de
gestion durable du bétail ruminant endémique
y apporte une solution durable. Ceci s’est tra
duit par le renforcement de capacités des pay
sans sur les techniques du dressage.Une
dizaine de paysans de Ségou, Ibel, Landiény,
Boundoucondi ont subi récemment une session
de formation de 21 jours à Ibel sur les tech
niques du dressage amélioré des bœufs de la
bour.« Cette technique consiste d’abord à
familiariser les bœufs et à les initier progressi
vement au labour sans agressivité. Dans cette
technique, on n' a pas besoin de percer les na
rines des bœufs ou à tenir un fouet pour leur
apprendre à travailler.
Et en plus on n’a pas besoin des enfants pour
guider les bœufs, une seule personne peut faire
tout le travail… » précise M Marc Camara fa
cilitateur de la session de formation.Il faut dire
que cette technique révolutionnaire va
permettre au paysan d’avoir un gain de temps
considérable qui lui permettra de se consacrer
aux autres activités dans son champ au mo
ment du labour. « Nous savons à présent que
ce que nous faisions était une perte de temps
énorme, et nous maltraitions nos animaux par
notre ignorance, nous ne ferons rien d’autre
qu’appliquer cette technique… » a précisé M
Abdoul Diallo, paysan à Landiény. Le temps
que cette technique de dressage fasse son ex
pansion dans la région de Kédougou, les en
fants n’auront plus de risques à courir
puisqu’ils ne guideront plus jamais les bœufs
qui sont parfois très dangereux.
Adama Diaby
4. gumes…), uniquement pour pouvoir travailler
et gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petit
commerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc
troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avec
ce fonds de roulement, je vais acheter des tissus
bazins au Mali pour venir les revendre à Kédou
gou. Dieu merci, j’arrive à faire des bénéfices et
à rembourser 10500 FCFA par mois » soutient
Nénégallé Diallo, vendeuse au marché central
de Kédougou.Une diversification de l’offre de
produits de qualité, le renforcement de capaci
tés et l’octroi de crédits consistants aux
femmes seraient des avantages pour la sauve
garde de ces activités de cette couche vulné
rable.
Khady Maïga
KKééddoouuggoouu :: NNoouuvveellllee aapppprroocchhee,, nnoouuvveellllee
vviissiioonn ppoouurr ccoommbbaattttrree llee VViihh//ssiiddaa
ZZéérroo nnoouuvveellllee iinnffeeccttiioonn dd’’iiccii 22001155,, zzéérroo ddééccèèss
lliiéé aauu VViihh//ssiiddaa,, zzéérroo ddiissccrriimmiinnaattiioonn.. CC’’eesstt llaa vvii
ssiioonn dduu ccoonnsseeiill nnaattiioonnaall ddee lluuttttee ccoonnttrree llee ssiiddaa
qquuii ccoommppttee ddééssoorrmmaaiiss ffrreeiinneerr llaa pprrooppaaggaattiioonn
dduu VViihh//SSiiddaa àà KKééddoouuggoouu eett ppaarrttoouutt aauu
SSéénnééggaall..
Avec une superficie de 16 892 Km2 Kédou
gou partage ses frontières avec deux pays le
Mali et la Guinée Conakry. La porosité des
frontières qui facilite de plus en plus le contact
régulier avec les populations de ces pays et l’ex
ploitation de l’or rendent difficile la lutte
contre la propagation du Vih/sida.C’est pour
quoi des enquêtes dans le domaine de la santé
ont révélé qu’à Kédougou le taux de préva
lence du Vih/Sida au sein de la population gé
nérale est de 1,7% contre 1,3% chez les
orpailleurs.Des chiffres alarmants qui in
quiètent l’opinion publique et les agents de san
té à tel point que le docteur Ibra Ndoye est
monté au créneau pour adresser un message
fort aux syndicalistes du domaine médical. «
On fait de la grève en exposant les enfants de
mères séropositives à la contamination du
Vih, c’est un acte criminel. Nous allons conti
nuer à dialoguer. Nous, agents de santé,
sommes des personnes qui ont prêté le ser
ment d’hypocrate et non d’hypocrites » atil
soutenu fustigeant ainsi la rétention des don
nées par certains agents de santé grévistes.
Zéro nouvelle infection d’ici 2015, zéro dé
cès lié au Vih/sida, zéro discrimination à
l’égard des personnes vivant avec le virus
du Sida(PVVIH)
Sur cet aspect de discrimination à l'égard des
PVVIH,à Kédougou,malgré les efforts de l’As
sociation Solidarité Entraide de Kédou
gou(ASEK), il reste beaucoup à faire.Les
PVVIH de Kédougou continuent à faire l’objet
de discrimination et de stigmatisation.Raison
de plus pour que l’ASEK tire la sonnette
d’alarme pour alerter l’opinion public à travers
l’organisation de fréquentes journées de plai
doyer en faveur d’une meilleure assistance aux
PVVIH de Kédougou.
A ces journées de plaidoyer prennent part gé
néralement les agents de santé et les porteurs
de voix tels que les imams, les communica
teurs traditionnels et les correspondants de
presse.« Il faut nous appuyer dans la sensibili
sation, surtout revoir certaines de nos pra
tiques traditionnelles comme le lévirat et le
sororat. La vitesse de propagation du vih/Sida
dans la région de Kédougou notamment dans
les sites d’orpaillage est inquiétante… »
précise MarieWalo Boubane la présidente de
l’ASEK.Pour répondre à toutes ces exigences
l’accent sera désormais mis sur la complé
5. al
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e
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a
mentarité des synergies d’intervention. Les
moyens seront combinés pour une meilleure ra
tionalisation des ressources en vue d’une
meilleure amélioration du traitement (Sida, tu
berculose, paludisme).Le conseil national de
lutte contre le sida s’est fixé comme priorités :
le renforcement des acquis des interventions, le
renforcement de la prévention de la transmis
sion mère/enfant(PTME), le dépistage volon
taire, le traitement ARV, le renforcement de la
dimension genre et le renforcement du sys
tème communautaire et du système de santé.
Adama Diaby
IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee
KKééddoouuggoouu,,lleess ccoommmmeerrççaannttss dduu mmaarrcchhéé
cceennttrraall ttéémmooiiggnneenntt
LLeess oorrdduurreess ccoonnssttiittuueenntt nnaattuurreelllleemmeenntt ddeess rréé
sseerrvvooiirrss ppootteennttiieellss ddee mmiiccrroobbeess ddee ttoouutteess
ssoorrtteess.. AA cceett eeffffeett ,,ttoouutt llee mmoonnddee eesstt eexxppoosséé àà
ddeess mmaallaaddiieess ttrreess ggrraavveess(( cchhoolleerraa,, ppaalluuddiissmmee....))
Mbaye Faye : « Je suis là depuis 2005 c’est la
mairie qui a la gestion des ordures normale
ment pour maintenir la ville propre il faudrait
des poubelles , notre santé est exposée une
mauvaise odeur nous torture ici surtout en hi
vernage, des vers circulent un peu partout et
pourtant nous nous acquittons correctement
de toutes nos taxes, il faudrait que le conseil
municipal prenne toutes les dispositions pour
nous débarrasser des ordures, il n’y a même
plus de dépotoir ici, la place qui servait de dé
potoir a été aménagé des cantines ,les agents
des service d’hygiène devront eux aussi
prendre leurs responsabilités ».
Fatoumata Diallo « en tout cas ,nous au ni
veau de notre place, chaque jour nous net
toyons les lieux, les immondices ainsi
collectées sont stockées puis jetées par un
convoyeur que nous payons à nos propres frais
»
Ramatoulaye Barry « nous balayons et re
groupons des ordures que nous remettons à
un convoyeur qui ira les jeter dans la brousse,
nous pensons bien que les ordures facilitent la
prolifération des mouches et des maladies »
Ameth « c’est très difficile de supporter les
ordures , les autres commerçantes balaient et
viennent jeter les ordures à la devanture de
nos places nous sommes à chaque fois obligés
de payer un convoyeur pour qu’il puisse aller
jeter les ordures ailleurs ,comme nous n’habi
tons pas Kédougou nous n’osons rien dire, la
municipalité ne fait pas son travail, elle de
vrait être capable de recruter des personnes
qui se chargeraient uniquement de l’ assainis
sement du marché central, c’est de l’anarchie
totale qui règne ici, mais si nous nettoyons
nos places quelques jours après, nos mamans
commerçantes viennent encore y déverser les
ordures, c’est vraiment insupportable… »
Propos recueillis par Khady Maiga
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JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeenntt
LLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee àà pprréé
sseerrvveerr l’environnement..KKééddoouuggoouu aa ffêêttéé àà ssoonn
ttoouurr ccee jjeeuuddii,, llaa jjoouurrnnééee mmoonnddiiaallee ddee ll’’eennvviirroonn
nneemmeenntt aauu llyyccééee MMaacciirriinn BBââ ddee KKééddoouuggoouu.. AAlllloo
ccuuttiioonnss,, rréécciittaallss ddee ppooèèmmeess eett sskkeettcchhss aaxxééss ssuurr
llaa pprrootteeccttiioonn ddee ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt oonntt rryytthhmméé llaa
rreennccoonnttrree..
Le service régional de l’environnement et des
établissements classés a choisi de décaler la
journée prévue au 05 juin dernier afin de « mo
biliser le maximum de personnes.» Son res
ponsable régional, Pathé Guèye est revenu sur
la menace qui plane sur l’environnement dans
la zone surtout avec l’exploitation minière et
l’orpaillage traditionnel. «Nous agissons en
tant que garants de l’environnement de la ré
gion. Nous avons mis en œuvre un plan de
gestion des impacts environnementaux que
nous faisons appliquer par tous à travers les
lois sur l’environnement; au besoin par des
sanctions si les sociétés ou les orpailleurs
n’adhèrent pas.» Toutefois le service régional
mise aussi à priori sur la sensibilisation sur les
dispositifs et règlements environnementaux.
Placé cette année sous le thème: "Economie
verte, en faites vous partie", l’évènement a
réuni différents chefs de services, élèves et
membres de l’association des amis de la nature.
Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à travers
les pratiques environnementales, à un dévelop
pement durable. Cela par la prise en compte du
respect de l’environnement. Car «la croissance
économique très forte notée à Kédougou ne
s’applique pas avec le respect de l’environne
ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « la
région va s’intégrer dans l’économie verte et
nous allons mettre en œuvre tout pour at
teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou
verneur chargé du développement,
MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la forte
mobilisation qui témoigne de l’intérêt que les
populations accordent à l’environnement » ren
chéritil. Non sans saluer, « l’engagement de
l’association des amis de la nature dans la pro
tection de la nature.» De son côté, la 2ème
viceprésidente du conseil régional,Mme Adja
Aissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula
tions à davantage reboiser, à développer tout
comme les femmes, les pépinières et à lutter
contre la déforestation. Elle a aussi appelé les
populations, à assainir les concessions et alen
tours par le ramassage des ordures et déchets
plastiques.
A la fin de la manifestation ponctuée principa
lement par des sketchs et récitals de poèmes
axés sur le braconnage et la déforestation afin
de conscientiser les populations sur l’impor
tance de la sauvegarde de l’environnement, les
différentes autorités ont procédé chacune, à un
reboisement d’une plante au sein du lycée.
AAmmaaddoouu DDiioopp
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7. Formation sur la décentralisation
Un atelier a réuni à Bandafassi des élus locaux
de trois communautés rurales de l’arrondisse
ment de Bandafassi (Bandafassi , Dindéfélo et
Ninéfécha) ont été formés sur les modules,
gestion environnementale et bonne gouver
nance.
La salle de délibération de la communauté ru
rale de Bandafassi a abrité l’événement qui s’est
tenu sur deux jours. En effet les acteurs venus
de divers horizons de l’arrondissement ont eu
droit à un important renforcement de capacité
sur la bonne gestion de l’environnement et de
leurs collectivités locales. Ce renforcement a
permis aux bénéficiaires de connaitre les lois
qui régissent l’environnement. Les formateurs
sont largement revenus sur la loi d’orientation
agrosylvo pastorale. A l’ouverture des tra
vaux, le représentant du préfet par ailleurs
chef CADL, Mamadou Aliou et le Président du
conseil rural de Bandafassi Amadou Diallo ont,
à tour de rôle, exprimé leur gratitude de voir
leurs collectivités locales bénéficier d’une telle
opportunité. Le représentant du coordinateur
du projet qui a salué l’engagement des partici
pants a souligné que c’est à la demande des élus
que ce renforcement de capacités se tient. Le
Commandant de la brigade des eaux et forets
de Kédougou a saisi l’occasion pour rappeler
les attributions qui varient en fonction des
échelles des collectivités locales. En ce qui
concerne les communautés rurales, elles re
çoivent entre autres compétences, la délivrance
et l’autorisation préalable de toute coupe à l’in
térieur du périmètre de la communauté rurale,
la conception de la quotepart d’amende prévue
par le code forestier, la constitution et le fonc
tionnement des comités de vigilance en vue
de lutter contre les feux de brousse , la gestion
des sites naturels qui regorgent un intérêt lo
cal, la création de bois et d’aires protégées, la
gestion des déchets mais aussi la lutte contre
l’insalubrité. En outre, les communautés ru
rales sont tenues de réaliser au bénéfice de
leurs populations, l’élaboration et la mise en
œuvre d’un plan local d’actions pour l’environ
nement. Les environnementalistes ont invité à
cette occasion, les élus locaux à faire des
chambres consulaires, leurs outils de travail
dans le cadre des conseils pour l’acquisition des
permis d’exploitation ou de commercialisation
des produits forestiers. En guise de rappel le
commandant Guissé a souligné que dans le
cadre de l’exploitation des produits forestiers,
les permis ne sont autorisés qu’aux Groupe
ments d’Intérêt Economique ou aux coopéra
tives et que c’est après avoir acquis
l’autorisation préalable auprès des collectivités
locales que le service des eaux et forets les at
tribue. Le second module de la formation a lui
essentiellement porté sur la sur le mode d’élec
tion et de vie des collectivités locales. A ce
titre, l’article 225 du code des collectivités lo
cales prévoit que toutes les réunions du conseil
rural soient publiques et fassent objet d’affic
hage.
SS..OOmmaarr DDiiaalllloo
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AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaall
ddee KKééddoouuggoouu
LLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloott
ddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,
pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéé mmii
nniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..
Deux ordinateurs, une photocopieuse, une
imprimante et un scanner, c'est l'appui lo
gistique que la société minière Sabodala
Gold Opération (SGO) a apporté au
conseil régional de Kédougou. Cela fait
suite à la demande adressée à cette com
pagnie par le secrétariat général du conseil
régional en mars dernier. La cérémonie de
réception s’est déroulée en présence de M
Jean Gomis secrétaire général du conseil
régional entouré de quelques conseillers ré
gionaux.«Nous accueillons ce matériel à bras
8. LLééggiissllaattiivveess 22001122 ,,llee PPddss eexxuullttee àà KKééddoouu
ggoouu
A l‘issue des législatives du dimanche 01 juillet
qui l’ont propulsé à la tête du département de
Kédougou avec 4 733 voix (37,98%), le parti dé
mocratique sénégalais a sillonné les grandes ar
tères de la commune pour fêter la victoire qui
permet ainsi à leur leader Hadji Cissé d’être le
député dudit département. La coalition Benno
Bokk Yaakar s’est retrouvée deuxième avec 3
832 voix (30,75%).
Sous une forte pluie, les militants du Pds, à
bord de voitures, motos, vélos ont arpenté les
grands axes de la commune pour célébrer leur
victoire issue des législatives 2012. Ils ont déci
dé d’honorer ainsi le triomphe de leur candidat
Hadji Cissé au niveau du département de Ké
dougou. En clair le Pds a pris le dessus avec 4
733 voix obtenues sur le Benno Bokk Yaakar
qui s’est retrouvé avec 3 832 voix, suivi de
Bokk Gis Gis qui s’en est sorti avec 2 124 voix.
A ce titre ce sont 12 461 suffrages qui ont été
valablement exprimés dans le département sur
les 12 566 votants. Soit un taux de participa
tion de 46,14% si l’on sait que le nombre d’ins
crits s’élève à 27 229 dans tout le département.
Tout s’est joué au niveau des arrondissements
de Bandafassi et Fongolimbi où le Pds a pu
combler le petit vide subi dans la commune.
En effet le Benno Bokk Yaakar a remporté au
niveau de la commune avec 1282 voix contre
1200 voix en faveur du Pds. Au niveau dépar
temental le Pds obtient alors 37,98% des suf
frages, le Benno Bokk Yaakaar 30,75% et le
Bokk Gis Gis 17,04%.Toutefois, dans les dé
partements de Saraya et de Salémata, c’est le
Benno Bokk Yaakaar qui arrive en tête avec
respectivement 2 300 voix sur 4462 suffrages
valablement exprimés et 2 009 voix sur 4020
suffrages valablement exprimés. Le Pds a obte
nu dans le département de Saraya 545 voix, le
Bokk Gis Gis 1064 voix. Dans le département
de Salémata, le Pds arrive deuxième avec 906
voix contre 709 voix en faveur de Bokk Gis
Gis. Le taux de participation a été de 64,76%
dans le département de Salémata et de 44,63%
dans le département de Saraya.
Amadou Diop
ouvert car la structure souffrait d'un
manque d'équipements» a soutenu M Gomis
qui a ensuite remercié et encouragé la com
pagnie minière à toujours venir en aide
aux populations de cette région et surtout
celles de leurs zones d'intervention. Pour les
besoins de cette sobre cérémonie de remise de
ce lot de matériels Macoumba Diop, le direc
teur général de la SGO et M Issa Dabo, le
chef du département relations communau
taires ont effectué le déplacement. Sur place, ils
ont appelé les uns et les autres à la préserva
tion des relations avec toutes les structures
étatiques et communautaires mais surtout
avec les populations de la région de Kédou
gou. Ce geste n'est pas le premier du genre de
la part de cette société. En effet, «la SGO a
implanté une dizaine de forages dans les
villages de l'arrondissement de Sabodala »,
de l'avis du chargé des relations communau
taires de la SGO M. Dabo. Mieux, elle en
tend faire plus rassuretil. Dans cet élan, la
compagnie minière SGO s'engage à réaliser
des infrastructures routières dans le village de
Diakhaling (arrondissement de Sabodala). Par
ailleurs elle compte dans l'avenir marquer
son soutien auprès des populations riveraines
de ses périmètres d’exploitation.
Cheikhou KEITA