<h3>Au sommaire :</h3>
La campagne Butagaz en PQR 66, le score d'impact de l'annonce BMW, les Français et l'automobile et la PQR de Thierry Saussez.
1. Butagaz est au gaz domestique ce que
Frigidaire est au réfrigérateur.
Avec cette offre Viseo, Butagaz réinvente
sa jeunesse produit dans un marché
concurrentiel de masse mais en érosion,
où la marque a la particularité d’assurer
une communication de réseau à double
détente BtoB et BtoC.
Entretien PQR 66 avec Bob et
Franck Pouzet, respectivement Mascotte
et Directeur de la Communication Butagaz.
La fameuse bouteille bleue date de 1932 et Viseo nous
parle modernité en 2009. A quel secret la marque
Butagaz doit-elle son durable leadership ?
Franck Pouzet : Butagaz est une marque patrimoniale
inscrite dans la vie des Français. Elle profite à la fois
d’une notoriété et d’un capital sympathie exceptionnels.
Au-delà de la seule offre produit, nous devons cet acquis
à la valeur service d’un réseau traditionnel de proximité
hors du commun de plus de 20 000 points de vente.
Avec une telle capillarité - notre réseau dépasse celui de
La Poste ! -, 98 % de la population française dispose
d’un point de vente Butagaz à moins de 5 km de chez
elle. Aujourd’hui comme hier, le consommateur a ses
habitudes pour acheter sa consigne ou prendre sa
recharge dans sa ville ou son village comme au sein de
son enseigne locale de grande distribution, où Butagaz
se trouve dans ce cas en frontal avec ses concurrents.
Notre leadership ne date donc pas d’hier, ce qui n’empê-
che que les choses sont moins simples aujourd’hui.
Quel est l’état des lieux du
marché du gaz domestique
dont nous parlons ?
F. P. : Le marché a beaucoup
évolué depuis ces dix derniè-
res années. Nous sommes sur
un marché de masse qui
concerne 10 millions de foyers,
mais qui connaît depuis une
quinzaine d’années un affai-
blissement régulier de la
demande de 2 à 3 % l’an.
Sachant que 90 % des usages
en gaz domestique relèvent de
la cuisine, cette érosion s’ex-
plique très simplement : la
modification des habitudes ali-
mentaires dans le foyer ; le
développement des énergies
concurrentes, avec le micro
ondes et la plaque électrique à
induction. Pour défendre notre
leadership dans ce contexte, la
question de la fidélisation est centrale face à une concur-
rence établie - avec Antargaz, Primagaz et Totalgaz - à
laquelle s’ajoute, depuis 2004, celle des marques distri-
buteurs, qui inscrivent le débat sur la politique prix.
Comment résumeriez-vous votre stratégie ?
F. P. : Elle peut se résumer en 3 mots. Réseau, prix et
innovation.
Tout d’abord, ne surtout pas lâcher notre réseau
traditionnel. Le maintien de cet acquis de l’hyper
proximité est le prix à payer pour fidéliser nos clients,
sachant que ceux-ci ne se trompent pas sur la valeur
relationnelle et de service associée à leur dépôt Butagaz.
Même dans les villages les plus reculés, la bouteille
bleue se doit d’être toujours présente, s’il le faut dans le
dernier commerce ouvert.
20 000 revendeurs maîtres
de leur politique prix
Mais préserver ce “luxe” de la proximité ne doit pas pour
autant pénaliser notre client sur le critère prix.
C’est notre deuxième objectif stratégique : non seule-
ment nous ne voulons pas décrocher sur les prix mais
notre objectif est d’être la marque nationale la mieux
placée. On se bat en interne pour démontrer que l’effort
sur nos marges est indispensable pour rester compéti-
tifs. Quand on sait que nos 20 000 revendeurs sont cha-
cun maître de leur politique prix, c’est un vrai travail de
pédagogie et de conviction.
%
Annonceur : BMW
Dispositif PQR 66 : cahier 8 pages
Période : 13 octobre 2009
Responsable Annonceur : Nicolas Debard
Agence conseil : Carat
Responsable agence conseil : Pascale Meignan
Agence média : TBWA
Responsable agence média : François Michel
Un excellent score
pour cette
communication de
BMW à travers un
dispositif
événementiel,
le cahier 8 pages.
LE SCORE
74
Thierry Saussez
parle avec l’accent P4
strategieS & pqr
DOSSIER
Les Français
et l’automobile P3
Franck Pouzet
Directeur de la Communication Butagaz.
L’origine de toute chose est locale
JANVIER 2010#25
Suite en page 2
Quand Bob anime
le réseau…
Marché français du gaz domestique (GPL)
Répartition volume
Environ 10 millions de foyers utilisateurs
(vol. de ventes. Base 100 = 2 460 KTonnes)
Parts de marché
Butagaz
Bouteille :
25 % Citerne :
70 %
Carburant :
5 %
34 % 17 % 32 %
(Sources:CFPB2008)
2. Jean-Louis
Chausse
Team leader
CR GAZ
CRGAZ est l’un des 7 distributeurs
régionaux mandatés par Butagaz
pour appliquer partout sur l’hexa-
gone son Plan d’Action Commercial.
Sous la direction d’un directeur
commercial, Jean-Louis Chausse
anime une équipe de 10 personnes
pour couvrir le réseau de vente sur
14 départements du Sud-Est.
« Notre action se fait à deux vites-
ses : un travail de
chef de rayon pour
préparer la bonne
présentation des
offres, assurer le
merchandising. Et puis le travail
plus relationnel avec les reven-
deurs, comme les stations services
par exemple, pour lesquelles notre
réseau est un soutien concret. »
« Nous réalisons 90 % de notre
business sur les bouteilles, avec un
rapport de 80 - 20 %. entre les bou-
teilles traditionnelles et les
produits innovants comme Viseo.
Les 10 % restant sont réalisés avec
les produits d’usage comme les
désherbeurs, barbecues ou les
chauffages d’appoint, très perti-
nents en automne pour notre zone
du Sud-Est. »
« Les revendeurs que nous suivons
constituent l’interface entre la mar-
que et le client final. Pour que notre
message passe bien jusqu’au bout,
nous devons être pédagogues et
vendeurs sur les politiques prix, la
conception des actions et la valori-
sation de la pub. »
« Midi Libre est très lu ici et on
nous a pas mal parlé de la pub, que
ce soit nos clients comme les
clients de nos clients ! Avec le jour-
nal, le contact avec l’offre promo
n’intervient jamais loin du lieu et du
temps d’achat, dans les stations
service par exemple, où vous pou-
vez avoir à la fois sous les yeux la
bouteille de gaz et le journal. »
« Butagaz communique avec nous
régulièrement. Il y a 2 grandes réu-
nions par an sur le sujet du plan
d’action commercial. Et puis nous
recevons “le mail du mois” qui nous
permet de suivre tout ce qui se
passe sur la marque et les pro-
duits : les projets de promo et de
communication, le fac similé de
cette campagne en
PQR, les dates de
programmations TV,
etc. »
« Notre métier se
spécialise de plus en plus et je tire
mon chapeau à Butagaz. C’est
agréable de s’appuyer sur une mar-
que aussi solide. S’ils ne se trom-
pent jamais, c’est la preuve de leur
bonne stratégie commerciale et
tarifaire… »
« Avec Viseo, on a un produit haut
de gamme qui a tout pour lui. Avec
la qualité de conception des offres
et des prix, quand en plus on peut
démontrer que ce sera bien
annoncé, l’effet démultiplicateur
peut se mettre en place. Pour moi,
promo, télé et presse régionale, ça
me va bien pour travailler ! »
« Avec cette demi page en couleur,
on touche certainement des gens
qu’on ne touche pas forcément par
la télé. L’inverse doit être vrai aussi.
Pour moi, c’est entièrement
complémentaire. Une chose est
sûre, nous avons eu une indéniable
accélération des commandes. »
Pour s’inscrire sur la
preuve, nous avons mis
en place avec l’institut
GFK un comparateur
de prix sur Internet. Un
outil de vérité tout
aussi utile en interne,
en BtoB pour nos
points de vente qu’en
BtoC.
Réseau, prix,
innovation
Enfin, 3e
objectif straté-
gique, le maintien de
notre longueur d’avance
technologique. Il faut
savoir qu’un produit
hautement innovant
comme Viseo pèse encore peu en volume (envi-
ron 2 %) comparé à notre “vieille” bouteille de
13 kilos. En communiquant en promo sur ce
produit innovant, nous servons un objectif
d’image pour la marque, en rappelant qu’elle
est tout sauf vieillotte ou dépassée ! Au
contraire, Butagaz est bien à la pointe techno-
logique de son marché et propose à ses clients
la modernité de ses produits comme de ses
usages.
Vos revendeurs étant acteurs de leur propre
politique prix, comment la communication
promo s’organise-t-elle ?
F. P. : La simplicité publicitaire d’une telle
action PQR 66 sur Viseo est la synthèse de plu-
sieurs objectifs et registres de communication.
Nous travaillons avec notre réseau de distribu-
tion constitué de 7 PME commerciales régiona-
les (indépendantes mais exclusives Butagaz)
auxquelles nous mandatons près de 100 % du
business. Au contact quotidien des 20 000
points de vente Butagaz qu’elles animent, leur
rôle est essentiel pour relayer et faire partager
notre ambition pour des prix bas. De telles opé-
rations promo présentes en mass médias en
constituent l’expression nationale et collective
au service de la compétitivité de chacun.
Une activité commerciale -
communication qui réunit
BtoB et BtoC
Chaque prise de parole nationale de Butagaz tra-
duit cette mécanique huilée qui relève à la fois de
la communication de réseau, de la promo et
même de l’image. Au final, un seul et même mes-
sage à double vocation BtoB, puis BtoC.
Hyper proximité, communication à la fois
de réseau, BtoB et BtoC. Et Butagaz n’a
découvert le PQR 66 qu’en 2008 ! Pourquoi ?
F. P. : Que l’on raisonne en termes de processus
commercial, de puissance, de cibles ou encore
de contexte d’exposition, il est clair que les affi-
nités naturelles entre les marques Butagaz et
le PQR 66 ne manquent pas.
On savait depuis des années que la PQR était un
média pour nous, mais avec le budget média
que nous avons, nous sommes très attachés
aux résultats et il n’est jamais facile de décider
d’amputer un budget TV dont les retombées
commerciales ont fait leur preuve.
Ce n’est qu’en 2008 que nous avons pu franchir
le pas, avec une campagne bi média TV-PQR 66
pour une promotion “2e
charge à moitié prix”.
Les excellents résultats (73 % de Vu/Lu, 47 %
d’Attribution et 75 % d’Agrément) nous ont
encouragés à rééditer en 2009 avec cette offre
Viseo.
Déjà convaincus de la richesse du bi média TV-
PQR 66, l’idéal serait de pouvoir tester le
PQR 66 en mono média sur une offre “consi-
gnation”, qui génére de la vente pure sans effet
de diffusion, contrairement aux offres “vente de
recharge”. Je serais alors très intéressé de
comparer les résultats au regard de notre
valeur étalon TV. Nous verrons sur 2010 si les
choses peuvent se réaliser !
Propos recueillis par Verbahuit.
edechevigny@free.fr
Christian Vince
Président
de l’Agence V
« Avec Butagaz,
nous nous réunis-
sons très régulière-
ment et échangeons beaucoup. La
plupart des décisions se prennent
naturellement ensemble, y compris
sur le montage d’opérations promo. Il
en ressort une collaboration très
agréable et riche, faite
d’écoute, de vérité et
de franchise. Un peu à
l’image de la marque
finalement, qui offre
du gaz à des gens qui
ont les pieds bien sur terre, avec de la
relation et du concret… la PQR s’ins-
crit bien dans ce tout. »
« Il nous est tout de suite apparu
intéressant de redonner sa place à
l’Ours Bleu. Il permet d’être présent
plus vite, de façon remarquable et
mémorisable. Restait à le rendre
contemporain et à lui dessiner une
personnalité. On voit aujourd’hui
tout son apport sur les scores
d’agrément et d’attribution dont
bénéficie Butagaz. »
« La TV permet à la communication
de prendre une certaine hauteur
mais aussi d’installer une vie, une
vue et une voix au personnage de
BOB. Maintenant qu’il a installé son
rôle et sa gestuelle, nous avons jugé
que la marque était mûre pour inves-
tir le PQR 66. Les scores d’attribu-
tion obtenus en PQR 66 ont démon-
tré que Bob n’était pas un inconnu et
qu’il servait bien les intérêts de
Butagaz ! »
« Butagaz s’inscrit bien dans notre
philosophie agence : aujourd’hui et a
fortiori dans cette période de crise
que nous traversons, pourquoi les
offres promo ne feraient-elles pas
partie intégrante du capital image de
la marque ? Pour nous, l’image n’est
pas séparable de la promo et inverse-
ment. La PQR fonctionne très bien
sur cette double
détente de l’image et
de l’offre commer-
ciale. »
« Notre cible est sur
représentée dans le tissu rural, là où
il n’y a pas le gaz de ville. C’est un
public populaire au bon sens du
terme et la PQR est le vrai mass
média régional pour bien les toucher
et les concerner finement. »
«Imaginons que la PQR n’existe pas.
Et bien, selon moi, ce serait typique-
ment aujourd’hui une offre à inventer
et qui cartonnerait aux côtés des
multiples moyens modernes de s’in-
former et communiquer comme les
Ipod, IPhone, Internet ! Mes fils, qui
sortent de l’adolescence, achètent
tous les trois leur journal sur leurs
deniers. Je pense que la proximité
virtuelle n’empêche pas un attrait
renouvelé pour une proximité réelle,
enracinée et que l’on peut toucher du
doigt. »
verbateam
La Voix du Nord lance Nordway. Tiré à 20 000 exemplaires, ce mensuel d’actualités régionales est destiné à un public “actif urbain” de 30 ans et plus Lors du F
de prison de Clotilde Reiss à Téhéran A Brest, Le Télégramme lance Tébéo, sa chaine de télévision sur la TNT. Par ailleurs, le quotidien propose désormais un
rejoignent l’offre Vocale Presse, système qui permet aux malvoyants d’écouter ou de lire en gros caractère leur journal dès son jour de parution La Montagne - Ce
prépare le lancement d’un nouveau titre, dans le cadre de son pôle magazines de territoire axé sur le grand Est de la France Les fans de Johnny Halliday ont par
l’artiste à Strasbourg Ouest France a réalisé un supplément spécial de 48 pages tout en couleur “Berlin 1949/1989. Le mur de Berlin par ceux qui l’ont vécu” L
le quotidien prépare une nouvelle formule pour la mi-janvier avec notamment un passage au tout quadri et un nombre de pages évoluant de 32 à 48 L’Est Républ
croissance, son site laprovence.com enregistre plus de 1,5 million de visiteurs uniques. Par ailleurs, le quotidien publie un supplément “Réussir ses fêtes” de 76 pa
strategieS & pqr
verbatIm
“L’image n’est pas
séparable de la promo
et inversement”
Sur le marché du gaz domestique, Butagaz est la seule mar-
que à s’appuyer sur un centre de R&D dédié de 20 person-
nes, près de Marseille.
Ainsi, l’indémodable bouteille de référence (elle assure tou-
jours 90 % des ventes Butagaz !) n’empèche pas la marque
d’assurer un autre leadership, celui de l’innovation produit :
• Nautila, la 1ère
citerne enfouie à vie.
• Le Masterclip, cette pince de raccordement sécurisé et
rapide (1980).
• Le Cube, bouteille innovante de 1997.
• Enfin, en 2005, Viseo, l’innovation parmi les innovations.
Deux fois plus légère que la “vieille”,
maniable grâce à son matériau
composite, plus facile à
connecter grâce à son
système par clip, la bouteille
Viseo offre aussi ce dont
le consommateur
rêvait depuis toujours :
la visibilité du niveau
de gaz restant !
La longueur d’avance technologique
çabouge…
Bob,
Butagaz
Ours Bleu
Créé en 1969 par Publicis,
l’ours bleu était en hibernation
jusqu’en 2005, année durant
laquelle Butagaz a fait un appel
d’offres agence. Depuis, sous
la houlette de l’agence V, il est
passé de simple témoin à la mascotte rajeunie
et incontournable que l’on connait, en gagnant au pas-
sage son nom : BOB, comme Butagaz Ours Bleu !
Bob fête ses 40 ans cette année
Toujours présent et acteur de la relation, il incarne la sym-
pathique caution de la marque dans toute communication.
Abordable et loquace comme la marque, il peut se mon-
trer frondeur voire tyrannique quand il s’invite dans le
débat du pouvoir d’achat.
Ses 40 ans seront généreusement fêtés sur Internet : un
jeu pour gagner une année de consommation d’énergie !
Bob à tous les étages. www.butagaz.fr
“Ça me va bien
pour travailler !”
3. Voitures moins gourmandes, voitures moins grosses
Moins aisés, plus concernés par les problèmes environnementaux... a priori, les jeunes
automobilistes pouvaient être davantage sensibilisés que les autres à l'achat d'une voiture
moins gourmande en carburant. Pourtant, c'est sur le résultat inverse qu'aboutit l'étude
Benchmark Group : seuls deux tiers d’entre eux désirent faire l'acquisition d'un véhicule
consommant moins de carburant. Ce sont en fait les seniors qui se disent les plus tentés
par des voitures moins consommatrices : 82 % contre 75 % pour l’ensemble. “Plus anxieux
que le reste de la population, les seniors souhaitent limiter leurs consommations futures”,
analyse Thierry Hamelin, responsable de l'étude. Autre constat, Les propriétaires de
voitures familiales (Laguna, 407...) et ceux de routières et de berlines de luxe (C6, 607,
Espace...) déclarent à plus de 30 % souhaiter un véhicule plus petit comme prochaine
voiture. “Les grosses voitures sont aussi celles qui présentent le plus de contraintes :
consommation, stationnement, risques d'excès de vitesse...”, rappelle Thierry Hamelin.
Reste que ce souhait de baisser de gamme laisse augurer des difficultés à venir pour les
constructeurs de ce segment.
Vers moins de luxe pour les grandes voitures
Une voiture moins luxueuse, c'est ce que désirent près de 16 % des automobilistes. Là
encore, ce sont les propriétaires de voitures familiales, de routières et de berlines de luxe
qui se déclarent le plus disposés à revoir à la baisse leurs exigences de confort. Certes ils
disposent de voitures haut-de-gamme, mais près de 20 % d'entre eux se déclarent prêts
à acheter un véhicule moins luxueux. “Ces résultats montrent bien que les contraintes de
budget conduisent à revoir à la baisse la gamme de son véhicule”, explique Thierry
Hamelin. Seules exceptions à la règle, les possesseurs de 4x4, décidément pas comme les
autres. Ils sont moitié moins nombreux que les autres propriétaires de véhicules de
grande taille à revendiquer cette baisse de gamme. “Ces automobilistes sont
véritablement sur une autre planète, sourit Thierry Hamelin. Ils veulent rarement moins
et souvent plus”. Un comportement qui est à mettre en relation avec leur rapport à la
voiture : 69 % d'entre eux la considèrent comme “une source de plaisir qui mérite d'y
mettre le prix” quand la moyenne des automobilistes s'établit à 31%...
L’assurance, l’autre moyen de réduire les dépenses
La police d'assurance est aussi un levier sur lequel les automobilistes peuvent jouer pour
limiter leur budget. Environ un quart d'entre eux envisage d'ailleurs de réduire ce poste de
dépenses dans les douze mois qui viennent. Pour cela, ils comptent majoritairement faire
jouer la concurrence en changeant d'assureur (13 % des automobilistes), mais aussi en
passant à un contrat au tiers (6 %) ou encore en changeant de voiture (6 %).
Mais ce qui est particulièrement frappant, c'est que 38 % des automobilistes affirment avoir
déjà réduit récemment leurs dépenses. L'assurance se révèle donc être un moyen
communément exploité pour réduire sa facture automobile.
Le prix du carburant incite
à moins utiliser la voiture
Plus de la moitié des automobilistes
déclarent moins utiliser leur voiture depuis
ces deux dernières années. Parmi les raisons
qui les poussent à en limiter l'usage, le prix
du carburant est, de loin, la motivation
première, surtout parmi les catégories
socioprofessionnelles les moins élevées. Les
problèmes de stationnement arrivent en
deuxième position, essentiellement portés
par les habitants des grandes villes. Plus de
la moitié des automobilistes parisiens,
lyonnais et marseillais avancent en effet cet
argument….
Les économies sur l’entretien et les réparations pourraient
pénaliser les garagistes
Plus des trois quarts des automobilistes affichent leur volonté de réduire leurs dépenses
d'entretien dans les prochains mois. Une proportion qui monte à 83 % chez les salariés des
catégories socioprofessionnelles modestes. Les concessionnaires pourraient être les
premières victimes de cette ambition d'économies : au-delà d'une modification de la conduite,
un tiers des automobilistes souhaitent réaliser davantage d'opérations eux-mêmes ou alors
privilégier les garagistes indépendants. Ils sont même 10 % à mettre en avant le travail non
déclaré. “Passer par le marché parallèle convainc d'abord les jeunes” explique Thierry
Hamelin. “19 % des moins de 35 ans comptent avoir recours au travail au noir”.
À côté de l'entretien du véhicule, les réparations se présentent aussi comme un axe
privilégié de réduction des coûts liés à l'automobile. Les garagistes indépendants (56 %) et
les réparations à la maison (49 %) sont les principaux moyens avancés pour limiter ces
frais. “Il faut aussi remarquer le parallèle entre l'achat de pièces chez un discounter (29 %)
et le travail au noir (17 %), l'un pouvant alimenter l'autre”, remarque Thierry Hamelin.
Les véhicules hybrides suscitent un vif intérêt
Parmi les solutions alternatives à l'achat d'une voiture “classique”, c'est l'acquisition d'un
modèle hybride qui suscite le plus d'intérêt parmi les automobilistes français. Plus de la
moitié d'entre eux se déclare prêt à acheter un de ces modèles qui combinent moteurs
thermique et électrique. C'est une proportion bien supérieure à celles enregistrées par les
véhicules roulant au bioéthanol (23 %), ou encore par la nouvelle voiture électrique de
location Bluecar (26 %).
Pour Thierry Hamelin, il ne fait pas de doute que les automobilistes sont en train de changer
de regard sur l'automobile. “La voiture n'est plus sacralisée, les gens sont plus réceptifs aux
solutions alternatives”.
Source : Journal du Net Economie
En savoir plus sur l’étude “Les Français et l’automobile” de Benchmark Group, octobre
2009 : http://www.benchmark.fr/catalogue/publication/103/etude-les-francais-et-l-
automobile-ce-qui-est-en-train-de-changer.shtml
Pour en savoir plus : jpraffoux@spqr.fr
Festival du Scoop d’Angers, Nord Eclair a reçu le prix de la meilleure Une de l’année, dans la catégorie Presse Quotidienne Régionale. Cette Une était consacrée à la sortie
ne version mobile de son site compatible avec l’ensemble des portables bénéficiant d’un accès Internet mobile Après la Provence, Var Matin, Nice Matin et Corse Matin
ntre France, associée à X-Média Développement, lance dansnoscoeurs.fr, le site Internet dédié aux avis d’obsèques et aux commémorations familiales Le groupe L’Alsace
rtagé leurs émotions et leurs souvenirs sur le blog “Johnny Halliday dna.fr” et dans l'édition spéciale d’hommage que les DNA ont publié à l'occasion des deux concerts de
Le Parisien et Airweb ont mis en place un site mobile Turf gratuit donnant la possibilité de consulter toute l’actualité hippique à partir d’un téléphone portable. Par ailleurs,
icain prépare une nouvelle formule programmée pour février 2010 La Provence adopte une nouvelle présentation, plus claire et d’un meilleur confort de lecture. En forte
ages, vendu 2,50 euros en kiosque.
in situ marketing
Les Français serrent la ceinture !
La relation qu’entretiennent les Français avec leur voiture traverse une période de
profonde mutation. Désormais, posséder un véhicule est bien souvent considéré comme
un coût pour le budget des ménages plus qu’un plaisir dans lequel il faut mettre le prix.
Et pour réduire la facture, les automobilistes jouent sur tous les tableaux : carburant,
entretien, réparation et surtout acquisition de nouveaux véhicules adaptés à cette
nouvelle donne. Comment se dessinent les grandes tendances de l’avenir du marché
automobile ? Découvrez les réponses apportées par Benchmark Group.
Part des automobilistes souhaitant acheter un modèle plus petit
Le comportement des automobilistes vis-à-vis de leurs dépenses d’assurance
Population totale 22 %
Mini, petite citadine 15 %
Citadine polyvalente 15 %
Compacte 23 %
Familiale 30 %
Routière, berline de luxe 31 %
SUV, 4X4 16 %
Part des automobilistes souhaitant acheter un modèle moins luxueux
Population totale 16 %
Mini, petite citadine 10 %
Citadine polyvalente 14 %
Compacte 16 %
Familiale 19 %
Routière, berline de luxe 19 %
SUV, 4X4 13 %
39 % Je ne compte pas réduire mes dépenses d’assurance
38 % J’ai déjà réduit mes dépenses d’assurance récemment
23 % J’envisage de réduire mes dépenses d’assurance dans les 12 mois à venir
Parts des automobilistes prêts à acheter une voiture hybride
52 % Oui, pourquoi pas
26 % Non
21 % Je ne sais pas
1 % Oui, c’est déjà fait
Motivations des automobilistes
utilisant moins leur voiture
67 % Prix du carburant
37 % Stationnement
29 % Pollution
27 % Trafic
23 % Verbalisation
13 % Dangerosité
Les pistes des automobilistes pour réduire leurs dépenses d’entretien
Conduire de manière plus souple 45 %
Réaliser certaines opérations simples soi-même 33 %
Privilégier les indépendants aux concessionnaires 32 %
Acheter un véhicule qui nécessite moins d’entretien 23 %
Passer par des centres auto 23 %
Payer quelqu’un de la main à la main 10 %
4. Votre PQR à vous, c'est où ?
C’est d’abord ici, tous les
matins, dans la revue de presse
du Service d’Information du
Gouvernement. Ensuite, c’est
partout en France quand je me
déplace et, enfin, c’est dans ma
résidence secondaire au
Lavandou, avec mon Var Matin
et mon pain chaud, que je vais
moi même chercher tous les
matins.
Ma maison est au-dessus de
la mer, entre Brégançon et le
cap Nègre... endroit magnifi-
que et très stratégique l’été !
Entre Cap Nègre
et Brégançon... un beau
parcours de jogging, ça, non ?
La première fois que j'ai couru
avec Nicolas Sarkozy, c’était
là-bas en 1991, année où j’ai
acheté ma maison. A l’époque
il ne courait pas encore.
Après une petite grimpette,
en s’arrêtant essoufflé, il m’a
dit “Je ne ferai jamais un truc
pareil !”. Mais il s’y est mis !
Dès l’année suivante, j’étais
l’un de ses camarades de
course à tourner autour du
lac du Bois de Boulogne. Mais
rien ne vaut le paysage qui
sépare la corniche d’Aigue-
belle et la Chapelle de
Pramousquier !
Qu’attendez-vous
de la lecture de votre
quotidien régional ?
Ma culture contemporaine.
Quand j’ai commencé ma vie
professionnelle en 1972
auprès de Michel Bongrand,
l’inventeur du Marketing
Politique en France, j’ai tout
de suite compris que mon
métier nécessitait d’être
plongé dans la culture
contemporaine. Pour prépa-
rer une émission de télévi-
sion, par exemple, pour
connaître et bien décoder les
différentes perceptions sur
10, 20, 30, 80 sujets, il est
essentiel de diversifier ses
sources par une large couver-
ture de l’information. J’en ai
gardé un strict ordonnance-
ment de mes lectures : du
terrain vers le plus global,
des pages locales vers les
infos France et internationa-
les. Idem pour ma consom-
mation quotidienne de
lecture : la PQR en premier,
puis les nationaux et l’après
midi la presse éco et les
news. Construit à la double
école de l’engagement citoyen
dès l’âge de 15 ans et de la
communication, mon atta-
chement à la presse quot' est
culturel autant que tactile ! Je
suis très ordonné et assez
jusqu’auboutiste !
Comment voyez-vous
l’évolution de la presse
quotidienne régionale
en France ?
Avec le PQR 66, on a avant tout
une audience et une capacité
de réception des Français qui
sont excellentes : une campa-
gne et ce sont 25 ou 30 millions
de lecteurs concernés !
Aller vers le Peuple - au sens
de la France réelle - contient
aujourd’hui quelque chose de
fondamentalement actuel et
stratégique pour les entrepri-
ses, les marques, les services
et produits... Après des années
d’une certaine condescen-
dance coupable à l’égard de la
PQR, les décideurs en général
ont compris que le “populaire”
n’est pas une insulte, que la
vraie vie de la France réelle
n’est non seulement pas rin-
garde mais déterminante pour
l’opinion. Ce changement de
regard et ce deuil d’une épo-
que contiennent tout l’enjeu de
développement des journaux
régionaux : passer d’un effet
de mode passager à une singu-
larité média modernisée,
réinventée,durablementconstruite
ettoujourspluspassionnée.
Les investissements
en PQR 66 du Service
Information du
Gouvernement : des aides
masquées de l’Etat faites
à la presse ?
Qu’en dites-vous ?
On ne peut pas “administrer” la
communication gouvernemen-
tale et on n’achète pas les
médias au kilo ! Notre politique
médias PQR 66 répond avant
tout aux enjeux de perfor-
mance, ensuite à un enjeu cul-
turel, et enfin seulement à une
façon d’aider financièrement la
presse écrite, ce dont je me
réjouis.
Platon disait qu’il fallait “s’atta-
cher à des formes stables pour
résister à la mobilité des appa-
rences”. Avec la télévision,
cette mobilité des apparences a
longtemps été la culture domi-
nante en publicité. Il y a des
sujets de campagnes qui vont
naturellement en TV, mais je
me réjouis de constater qu'il y a
un rééquilibrage qui s'opère
aujourd'hui et suis heureux que
l'Etat y participe. La valorisation
de la presse écrite, c'est plus
d'approfondissement et de
mise en perspective de l'infor-
mation.
Un petit slogan?
Allez, juste un...
“Var Matin, vraiment malin.” Je
reconnais que c’est un peu
réclame, mais cela va très bien.
“Malin” de lire la presse locale,
“malin” d’y chercher tout ce
que l’on veut... Je pourrais don-
ner là une ordonnance pour
une future campagne de com-
munication !
Propos recueillis par Verbahuit.
Emmanuel de Chevigny.
edechevigny@free.fr
• Festival de la BD
d’Angoulême
28 janvier 2010
• Chandeleur
2 février 2010
• Saint-Valentin
14 février 2010
• Mardi Gras
16 février 2010
• Fête des
Grand-Mères
7 mars 2010
• Journée
de la Femme
8 mars 2010
…Toutes les dates
sur demande
à votre régie.
8 mars 2009 :
Journée de la
Femme
Comptoir des
Cotonniers saisit
l’occasion de la
Journée de la
Femme pour com-
muniquer sur son
engagement dans
l’association “Toutes
à l’école” qui milite
pour la scolarisation
des petites filles
dans les pays
émergents.
stabilo dates
ma pqr a moi
Thierry Saussez
Délégué Interministériel à la
Communication, Directeur du Service
d'Information du Gouvernement.
Lui, c’est
culturel
14 février 2009 :
Saint-Valentin
Pour la
Saint-Valentin,
Aubade interpelle
et convie les
hommes aux
Happy Men’s
Hours pour
choisir la parure
de leur Valentine !
1er
mars 2009 :
Fête des
Grand-Mères
A l’occasion
de la Fête des
Grand-Mères,
Val’hor prend la
parole pour
rappeler qu’à
chaque fête
on peut offrir des
fleurs.
CRMCompanyGroupencollaborationavecVERBAHUIT,créditphotos:Gettyimages.fr.
Avec sa nouvelle offre
ACCESS EVENEMENT,
PQR 66 propose à tous
les annonceurs un tarif
exceptionnel de 195 K€ net,
s’ils communiquent en pleine
page quadri sur une des
dates référencées.
Photo:MarcCHAUMEIL
Ma PQR, entre Cap Nègre
et Brégançon
en direct sur
www.pqr.org
Mesures d’audience et média marchés
• Audipresse PREMIUM 2009. Les tout
premiers chiffres de la nouvelle étude
d’audience de référence menée par
Audipresse auprès des populations
ACTIV (Décideurs Économiques)
et EASY (Foyers à haut pouvoir d’achat).
PQR 66 touche 2/3 de ces populations
chaque semaine.
• EPIQ 2008/2009. Les derniers chiffres
d’audience du PQR 66, de la PQN, de la
PQG et de la PHR (accès gratuit, réservé
aux agences & annonceurs). Tendance à
la stabilité pour PQR 66.
• EPIQ 2006-2008 (cumul – 75 000 itw).
Tous les chiffres d’audience et les
cartographies associées de 40 titres et
19 groupes de PQR.
Mesures d’audience sur cibles Décideurs
• Les Décideurs de la Grande Distribution
(Ipsos).
• Les Décideurs des Collectivités
Territoriales (Ipsos).
Mesures de l’efficacité
• Suivi Impact 66 : plus de 3000 post-tests
d’impact (IFOP). Base enrichie chaque
année (IREP : “la Persistance
Mémorielle” ; IREP 2009 : “Efficacité
court terme et long terme”).
• PQR-PRO : post-tests d’impact (TNS
Sofrès) sur la cible des décideurs en
entreprise (IREP : “CAWI & décideurs”).
• PQR-SCAN : post-tests sur les ventes,
marchés tests (Consoscan, Marketing
Scan…).
Autres infos sur www.pqr.org
Les Unes du jour chaque matin, les
études, les standards d’impact, les tarifs,
les diffusions, les événements, les
contacts commerciaux, les créations...
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• Quotidiens Associés 01 53 75 78 20
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