2. 1
Le jour de notre fête nationale, le pays se retrouve autour de ses forces armées, qui sur notre territoire et
partout dans le monde, défendent les valeurs de la République et protègent les français.
Ce 14 Juillet, nous commémorons le 70e
anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. La France est
sortie la tête haute de ce long conflit.
En créant l’Ordre de la Libération, le général de Gaulle a voulu récompenser ceux qui avaient pris une part
déterminante à cette action patriotique. Aujourd’hui les Compagnons de la Libération sont les derniers
survivants mais aussi les villes et les unités militaires qui furent les acteurs de cette résistance héroïque.
L’emblème de l’Ordre ouvrira la cérémonie en se déployant pendant le tableau initial. Il la clôturera en étant
à nouveau présenté au public.
Le 14 Juillet la France invite traditionnellement certains amis ou alliés à participer au défilé. Cette année,
les troupes mexicaines seront présentes aux côtés de leurs frères d’armes français et se présenteront face au
Président des États-Unis du Mexique, M. Peña Nieto que notre pays accueille en visite d’État.
Notre fête nationale mettra aussi en avant les soldats qui se sont illustrés au cours de ces 12 derniers mois en
opérations extérieures, notamment en République centrafricaine, au Mali et en Irak.
Elle soulignera le rôle de l’opération Sentinelle qui mobilise depuis déjà six mois des milliers de policiers, de
militaires et de gendarmes pour protéger les sites les plus sensibles.
J’ai également tenu à associer les personnels qui se sont engagés avec une exemplaire détermination dans
la lutte contre le virus Ebola.
L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense a 100 ans. Depuis sa création,
il conserve les images de nos interventions militaires. Nos armées furent d’ailleurs pionnières dans la couverture
des actions de guerre à des fins historiques et mémorielles. Elles nous permettent de disposer d’images
précieuses qui sont autant de trésors visuels et sonores.
Les manifestations qui ont suivi les attentats qui nous ont frappés au mois de janvier 2015 ont montré
l’engagement des français à défendre les principes qui fondent notre société. Cet engagement, il est aussi
celui des jeunes du service civique. Ils participeront donc eux aussi aux animations de cette commémoration.
Ainsi le 14 Juillet, la Nation sera rassemblée autour de tous ceux qui la servent.
Vive la République !
Vive la France !
François Hollande
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
3. 2
MESSAGE DU MINISTRE DE LA DÉFENSE
Chaque année pour le 14 Juillet, la France honore ses soldats. Cette année, les Français sont plus que jamais
unis autour de ces femmes et de ces hommes qui leur inspirent reconnaissance et fierté. Fierté pour chacune
des actions conduites par nos soldats tout au long de l’année, au plus loin de nos frontières ou au plus près de
nos foyers. Souvent, leur discrétion les écarte de nos regards ; mais en ce jour de fête, où la Nation contemple
ceux qui veillent au quotidien sur sa tranquillité, nous leur témoignons toute notre reconnaissance.
Fierté, aussi, pour la mobilisation exceptionnelle de nos forces armées sur le territoire national, décidée par
le Président de la République au lendemain des attentats qui, du 7 au 9 janvier, ont visé la France en son
cœur. Cet engagement sans précédent a montré une fois de plus l’immense professionnalisme, la réactivité
et le dévouement, mais aussi le courage et le sang-froid des hommes et des femmes qui servent notre pays à
travers sa Défense. Désormais, ils sont 7000 déployés en permanence dans le cadre de l’opération Sentinelle,
pour veiller sur les sites les plus sensibles et, de la sorte, sur la sécurité de nos familles et la quiétude de notre
cadre de vie.
Fierté, pour tous nos militaires qui combattent sur les fronts des opérations extérieures. Au Sahel comme au
Levant, en Centrafrique comme dans le golfe de Guinée, ils luttent, avec un courage qui impose le respect,
avec une détermination qui force l’admiration, ici contre la menace du terrorisme djihadiste, là pour rétablir
la paix et la sécurité des personnes, au sein d’immenses régions qui en ont été privées. Sur tous ces théâtres,
nos armées font la preuve de leur grande valeur, au service de la France et de tous nos concitoyens. C’est
pourquoi, en ce jour, nous leur exprimons toute notre reconnaissance.
La fête nationale est un moment de fierté collective. C’est un moment de recueillement aussi. À l’instant où
leurs camarades défilent, nous gardons en mémoire nos soldats tombés cette année. Ils sont morts pour
la France. Nous pensons à leurs familles, qui ont besoin de la chaleur d’un pays rassemblé autour d’elles.
Mais nous pensons aussi à nos soldats blessés, à tous ceux qui ont enduré, dans leur chair et dans leur âme,
les combats qu’ils ont livrés pour la France. Le 14 Juillet est ainsi l’occasion d’un hommage, inscrit dans tous les
cœurs, aux hommes et aux femmes qui veillent sur notre sécurité commune et garantissent, parfois au péril de
leur vie, le respect de notre souveraineté. Plus que jamais, leur mission continue. Face à des menaces qui sont
à la fois directes et durables, les Français comptent plus que jamais sur leurs armées. En retour, ces dernières
savent pouvoir compter sur la Nation. C’est tout le sens de l’actualisation de la loi de programmation militaire,
qui porte en particulier une augmentation signalée de notre dépense de défense, à la hauteur des défis que
nos armées doivent aujourd’hui relever.
Bravo à nos soldats. Les derniers mois les ont particulièrement mobilisés, mais ils ont toujours répondu présent.
Ils méritent la confiance que les Français placent en eux, et qu’ils leur expriment avec force à l’occasion de
ce 14 Juillet.
Jean-Yves Le Drian
4. 3
DÉROULEMENT DU DÉFILÉ
Présenté par le général d’armée Pierre deVilliers, Chef d’état-major des armées (CEMA), le défilé est commandé
par le général d’armée Hervé Charpentier, Gouverneur militaire de Paris (GMP), officier général de la zone de
défense et de sécurité en Île-de-France.
Précédé par la parade des formations et communes «Compagnons de la Libération» et par le défilé des
avions, le défilé à pied est ouvert par un détachement interarmées mexicain, suivi par les écoles militaires,
les écoles du ministère de l’Intérieur, ainsi que des unités des trois armées, du service de santé des armées,
de la gendarmerie, de la police et des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels. Le défilé des troupes
à pied est traditionnellement clôturé par la Légion étrangère qui défile sur un pas plus lent que les autres
unités de l’armée française (88 pas/minute contre 115).
Le défilé des troupes à pied est suivi du défilé des hélicoptères, des troupes motorisées, puis de celui des
troupes montées.
9 h 20 Fin de la mise en place des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile/Champs-Élysées.
9 h 30 Inspection des troupes par les officiers généraux commandant les défilés à pied et motorisé.
9 h 45 Fin de la mise en place des détachements d’honneur de la garde républicaine, place de l’Étoile
et place de la Concorde.
10 h 10 Arrivée du Président de la République, avenue de Friedland. Accueil par le CEMA, accompagné
du GMP. Revue des troupes.
10 h 25 Honneurs rendus au Président de la République place de la Concorde par le 1er
Régiment d’infanterie
(1er
RI) de la garde républicaine. Accueil par le Premier ministre, M. Manuel Valls, le ministre de la
Défense, M. Jean-Yves Le Drian, le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire,
M. Jean-MarcTodeschini, et le chef d’état-major particulier du Président de la République, le général
d’armée Benoît Puga.
10 h 30 Animation d’ouverture.
10 h 45 Défilé des avions commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann,
commandant en second la défense aérienne et les opérations aériennes.
10 h 55 Défilé des troupes à pied commandé par le général de brigade Henry Bazin, général adjoint
engagements auprès du GMP.
11 h 30 Défilé des hélicoptères commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann.
11 h 35 Défilé des troupes motorisées commandé par le général de division Philippe Pontiès, commandant
l’état-major de force n° 3 de Marseille.
11 h 45 Défilé des troupes montées.
11 h 50 Animation de clôture.
11 h 55 Départ du Président de la République.
5. 4
LE DÉFILÉ 2015 EN CHIFFRES
DÉFILÉ DES AVIONS
55 appareils : 46 de l’armée de l’air dont 1 belge et 2 espagnols, 6 de la marine nationale, 3 de la sécurité civile.
DÉFILÉ À PIED
3 501 hommes, 3 aigles et 3 buses.
DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES
31 appareils : 16 de l’aviation légère de l’armée de terre, 7 de l’armée de l’air, 4 de la marine nationale, 3 de
la gendarmerie nationale et 1 de la sécurité civile.
DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES
208 véhicules dont 62 motos.
DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES
237 chevaux.
6. 5
RAPPEL HISTORIQUE DU DÉFILÉ MILITAIRE DU 14 JUILLET
Le 14 juillet 1790, les Fédérés partis de la place de la Bastille traversent Paris, précédés et suivis de la garde
nationale, en direction du Champ-de-Mars où se déroule, dans un esprit d’union républicaine, la fête de
la Fédération universelle de France qui commémore le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Jusqu’au
Directoire, l’aspect militaire du défilé ne constitue pas l’essentiel de la commémoration.
En 1797-1798 cependant, l’armée joue un rôle prédominant. Elle ne se contente pas de défiler, mais offre aux
Parisiens une simulation de combat. À partir du Consulat (1799-1804), la célébration du 14 Juillet perd son
caractère populaire et voit le défilé militaire s’imposer. La date symbolique du 14 Juillet se voit même supplantée
par des anniversaires liés à la vie de Bonaparte, voire plus tard à la monarchie restaurée. La IIIe
République
remet le 14 Juillet à l’honneur. C’est avec le décret du 6 juillet 1880 que fêtes nationale et militaire coïncident
sans être jamais plus dissociées.
De 1880 à 1914, la fête du 14 Juillet s’est déroulée à Longchamp. Interrompue pendant la première guerre
mondiale, la célébration reprend en 1919 sur les Champs-Élysées.
Le 14 juillet 1939, dernier anniversaire avant la seconde guerre mondiale, marque aussi le 150e
anniversaire
de la Révolution. Les fêtes se déroulent du 12 au 16 juillet, rendant un triple hommage au drapeau, à l’armée
et à l’empire. Un défilé de 300000 hommes a lieu de l’Arc de Triomphe à la Concorde.
Le défilé du 14 juillet 1945 marque la Victoire. Depuis cette date, les défilés du 14 Juillet sont l’occasion pour
les armées de se présenter devant les Français et de mettre tout particulièrement à l’honneur les unités ayant
participé aux opérations extérieures.
De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie :
• 14 juillet 1974 : Bastille-République
• 14 juillet 1975 : Cours de Vincennes
• 14 juillet 1976 : Champs-Élysées
• 14 juillet 1977 : École militaire
• 14 juillet 1978 : Champs-Élysées
• 14 juillet 1979 : République-Bastille
Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.
7. ROND-POINT
DES
CHAMPS-ÉLYSÉES
PLACE
CLEMENCEAU
ÉCLATEMENT
AV.FOCH
AV. V.HUGO
AV. KLÉBER
AV. D'IÉNA
AV.MARCEAU
AV. DE LA
GRANDE
ARMÉE
AV.
CARNOT
AV. MAC
MAHON
AV. DE WAGRAM
AV. HOCHE
AV.FRIEDLAND
AV. GEORGE
V
R. GALILÉE
R. BASSANO
V
SANTÉ
REA
VÉTÉRINAIRE
MATÉRIEL
INCENDIEPSI
V
DISPOSITIF
DES TROUPES
MOTORISÉES
DISPOSITIF
DES TROUPES
À PIED
V
PC MOUVEMENT
PSI
PSI
PC CONCORDE
PSI
FORMATIONS
À L’HONNEUR
DÉFILÉ
6
SCHÉMA DU DISPOSITIF DU SITE
8. 7
DISPOSITIONS PRÉVUES POUR LA PRESSE
Accréditations des journalistes
Les journalistes souhaitant se faire accréditer pour les tribunes réservées à la presse sont invités à se renseigner
auprès du comité de liaison de la presse.
Tel. : 06 27 31 13 35
Courriel : contact@lecomitedeliaisondelapresse.fr
Ils peuvent également s’adresser au centre de presse du ministère de la Défense - Délégation à l’information
et à la communication de la Défense (DICOD)
Tél. : 01 44 42 54 02
Courriel : presse@dicod.defense.gouv.fr
Les cartes d’accès pour les véhicules techniques doivent également être demandées au comité de liaison de
la presse. Les véhicules privés ne sont pas admis.
Aide à la presse
Des officiers de presse du ministère de la Défense se tiendront dans les tribunes «presse», à la disposition
des journalistes.
Contact DICoD
Centre de presse de la DICoD
Capitaine Marc Dejean
Tél. : 01 44 42 53 20 ou 06 08 47 24 10
Fax : 01 44 42 41 22
Courriel : presse@dicod.defense.gouv.fr
Tous les renseignements sont disponibles sur le site du ministère de la Défense : http://www.defense.gouv.
fr/salle-de-presse
Préreportages, informations sur les coulisses du défilé
Un site Internet dédié, «14 juillet 2015, les coulisses du défilé », est mis en ligne par le service de communication
du Gouverneur militaire de Paris (GMP). Une cellule presse est activée au cabinet du GMP à partir du 3 juillet 2015
jusqu’au 15 juillet inclus. Elle a pour mission d’assurer la coordination des actions de communication durant
la phase de répétitions àVersailles-Satory (Yvelines), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et sur les Champs-Élysées.
Contact GMP
Service de communication du GMP.
Hôtel national des Invalides
129 rue de Grenelle
75007 Paris
Chef du centre presse principal Invalides
Capitaine Adeline Motsch
Tél. : 06 32 13 05 31
Centre presse principal Invalides :
Tél. : 01 44 42 50 82, 01 44 42 52 04, 01 44 42 52 15
Courriel : 14juillet.gmp@terre-net.defense.gouv.fr
9. 8
PARTICIPATION DU MINISTÈRE DE LA CULTURE
ET DE LA COMMUNICATION
Le ministère de la Culture et de la Communication participe traditionnellement à l’organisation de la cérémonie
du 14 Juillet.
Sous l’Ancien Régime et au XIXe
siècle, le service des bâtiments du Roi (ou de l’Empereur) était chargé
de l’organisation des fêtes royales (ou impériales). De manière plus naturelle ce service, réorganisé par la
République sous le nom de service des palais nationaux, a assuré l’organisation des cérémonies nationales.
Puis, par décret de 1945, «l’ordonnance des cérémonies publiques» a été confiée à ce qui est maintenant la
direction générale des patrimoines.
Aujourd’hui, l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture, établissement public du
ministère de la Culture et de la Communication, est chargé, sous la responsabilité de la sous-direction des
monuments historiques et espaces protégés, de la mise en place des tribunes sur les Champs-Élysées et la
place de la Concorde, ainsi que de la gestion des invitations.
MAÎTRISE D’OUVRAGE
DÉLEGUÉE
Oppic - Opérateur du patrimoine
et des projets immobiliers de
la culture
30, rue du Château
des rentiers
CS61336
75647 Paris cedex 13
Tél. : 01 44 97 78 00
FINANCEMENT
Ministère de la Culture et
de la Communication
Direction générale
des patrimoines
Sous-direction des monuments
historiques et des espaces
protégés
182, rue Saint-Honoré
75001 Paris
Tél. : 01 40 15 80 00
ORGANISATION
TECHNIQUE DU CHANTIER
Maîtrise d’œuvre
Groupement :
- ART FI TECH représenté
par Fabrice Imbrosciano
18, rue de la Bourgogne
92190 Meudon
- TRAN-concept (OPC) représenté
Thierry Tran
2, rue Georges Méliès - Bât. 2B
ZAC La Croix Bonnet
78390 Bois D’Arcy
Contrôleur technique
Bureau Veritas – Agence Paris
21/23, rue des Ardennes
75936 Paris cedex 19
Coordonnateur SPS
Corbice - Agence Île-de-France
92240 Malakoff
ENTREPRISES
Tribunes - Habillage - Mobilier
Groupement :
- GL évents Services
Route de Grigny – BP 40
69530 Brignais
- Jaulin
10, rue Lindbergh
91380 Chilly-Mazarin
Charpentes métalliques
Normandie Structures
ZI Porte Rouge
27150 Etrepagny
Électricité - Balisage
E.T.D.E.
20, route de la Longueraie
91270 Vigneux-sur-Seine
Contrôle d’accès - Gardiennage
V.I.P. sécurité
94, avenue Victor Hugo
92100 Boulogne-Billancourt
Conception tribune
présidentielle
Marie-Christine Dorner
34, rue Saint-Dominique
75007 Paris
11. TROMPETTE-MAJOR 1
TIMBALIERS 2
FANFARE 35
CDT DE RÉGIMENT
ÉTENDARD 3
CDT ESCADRON
CHEFS DE PELOTON 2
ESCADRON 1
AVANT-GARDE 48
VLRA PRÉSIDENTIEL
OFFICIER DE PORTIÈRE
CDT ESCADRON
CHEFS DE PELOTON 2
ESCADRON 2
ARRIÈRE-GARDE 48
VLRADEREMPLACEMENT
FRONTDESTROUPES
CEMA
ADC
PR
GMP
ADC
FANION
FLANCS-GARDES 6+6
OUVERTURE
DU DÉFILÉ
10
REVUE DES TROUPES
La revue des troupes est passée par le Président de la République, le CEMA et le GMP, dans deux Véhicules
légers de reconnaissance et d’appui (VLRA).
Dans le premier VLRA prennent place le Président de la République, le CEMA et l’aide de camp du Président
de la République.
Le GMP, son aide de camp et son porte-fanion se placent dans le second VLRA.
Les deuxVLRA s’insèrent au sein de la grande escorte à cheval de la garde républicaine qui débute immédiatement
son mouvement.
12. CHEVAUX DE MARLY
Place de la Concorde
TRIBUNE
MPTDM
M AIR
M TRS
Musique de
la garde républicaine
2e
RI
1er
RI
HONNEURS,PLACEDELACONCORDE
ESCORTE À CHEVAL
G
A
R
D
E
12
4
6
8
SENS DE
LA REVUE
D
B
A
C
E
3
8
1
5
6
12
4
1 PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
2 PREMIER MINISTRE
3 MINISTRE DE LA DÉFENSE
4 SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS
ET À LA MÉMOIRE
5 CHEF D'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES
6 CHEF DE L’ÉTAT-MAJOR PARTICULIER
7 GOUVERNEUR MILITAIRE DE PARIS
8 COMMANDANT DESTROUPES
6
5
2
3
4
7
3
5
7
7
A ACCUEIL: •PREMIERMINISTRE
•MINISTREDELADÉFENSE
•SECRÉTAIRED’ÉTATAUXANCIENSCOMBATTANTS
ETÀLAMÉMOIRE
•CHEFD'ÉTAT-MAJORPARTICULIER
B HONNEURAUPRÉSIDENT-HYMNENATIONAL
C REVUEDESTROUPES
D SALUTDUCOMMANDANTDESTROUPES
E DÉPLACEMENTVERSLATRIBUNEPRÉSIDENTIELLE
OUVERTURE
DU DÉFILÉ
11
DÉROULEMENT DES HONNEURS RENDUS
AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Le Président de la République, descend du premier VLRA, suivi par le CEMA.
Il est accueilli par le Premier ministre, le ministre de la Défense, le secrétaire d’État aux Anciens combattants
et à la Mémoire et le chef d’état-major particulier de la Présidence de la République.
Le GMP descend du second VLRA et rejoint le Président de la République.
La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine arrête de jouer.
Le Président de la République se dirige vers le drapeau du 1er
RI de la garde républicaine.
La musique joue Aux Champs pendant le déplacement puis La Marseillaise lorsque les autorités ont rejoint
leurs emplacements.
Le drapeau s’incline à l’horizontale.
Le Président de la République passe le détachement d’honneur en revue.
La musique joue la Marche de la garde consulaire à Marengo.
En fin de revue, le Président de la République se retourne pour recevoir le salut du colonel commandant
le 1er
RI de la garde républicaine.
Le Président de la République gagne la tribune officielle.
13. OUVERTURE
DU DÉFILÉ
12
ANIMATION D’OUVERTURE
Cette année, l’animation d’ouverture qui précède le défilé met à l’honneur l’Ordre de la Libération.
Face à la tribune présidentielle, défilent en V, les 13 drapeaux et les deux fanions des 15 unités décorées de
l’Ordre de la Libération : la 13e
Demi-brigade de Légion étrangère (13e
DBLE), le régiment d’infanterie de marine
du Pacifique Nouvelle-Calédonie (représenté par le 3e
régiment d’infanterie de marine), le régiment de marche
du Tchad, le 2e
régiment d’infanterie de marine, les 1er
et 3e
régiments d’artillerie de marine, le 1er
régiment
de spahis, le 1er
régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le 501e
régiment de chars de combat, le
sous-marin nucléaire d’attaque Rubis, la frégate légère furtive Aconit, l’école des fusiliers marins, l’escadron
de chasse 02.005 « Île-de-France », l’escadron de chasse 03.030 « Lorraine » et le régiment de chasse 02.030
«Normandie-Niemen».
À la pointe du V, cinq jeunes volontaires portent les coussins brodés au nom des villes Compagnons
de la Libération : Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris et Vassieux-en-Vercors. Chacun de ces jeunes est
originaire d’une de ces cinq villes.
Au centre du V, défilent en croix de Lorraine, le chœur de l’armée française dont l’uniforme blanc constitue
le corps de la croix, et la musique des équipages de la flotte deToulon dont l’uniforme bleu marine compose
les traverses.
Les défilants sont placés sous l’autorité du colonel Nicolas Heuze, chef de corps de la 13e
DBLE.
14. OUVERTURE
DU DÉFILÉ
13
L’ORDRE DE LA LIBÉRATION
Le défilé du 14 Juillet 2015 met à l’honneur l’Ordre de la Libération, alors que cette année marque les dernières
commémorations du 70e
anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme.
Crée par le général de Gaulle le 16 novembre 1940 à Brazzaville, l’Ordre de la Libération est destiné à
récompenser les personnes ou les collectivités, militaires ou civiles, qui se sont distinguées dans l’œuvre de la
libération de la France et de son Empire. Il est le deuxième ordre national français après la Légion d’honneur
et ne comporte qu’un seul et unique grade.
Décoration récompensant des mérites exceptionnels, la Croix de la Libération, insigne de l’Ordre, cristallise
toute la symbolique de cette décoration originale : un écu de bronze portant un glaive surchargé d’une croix
de Lorraine noire avec au revers la devise «Patriam servando victoriam tulit» («En servant la Patrie, il a remporté
la Victoire») ; un ruban de décoration alliant le noir du deuil de la France opprimée par les envahisseurs au
vert de l’espérance de la Patrie.
1 036 personnes, 5 communes (Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris, Vassieux-en-Vercors) et 18 unités
combattantes (bataillon de marche n°2, 13e
demi-brigade de Légion étrangère, bataillon d’infanterie de
marine du Pacifique, régiment de marche duTchad, 2e
régiment d’infanterie coloniale, 1er
régiment d’artillerie
coloniale, 1/3e
régiment d’artillerie coloniale, 1er
régiment de marche de spahis marocains, 501e
régiment de
chars de combat, escadrille française de chasse n°1, régiment de chasse Normandie-Niemen, 2e
régiment
de chasseurs parachutistes de l’armée de l’air, groupe de bombardement Lorraine, groupe de chasse Île -de-
France, groupe de chasse Alsace, sous-marin Rubis, corvette Aconit, 1er
régiment de fusiliers marins) se sont
vu attribuer cette décoration entre le 29 janvier 1941 et le 23 janvier 1946, date à laquelle l’Ordre est forclos.
Il n’est rouvert par le général d e Gaulle qu’en deux occasions exceptionnelles, en 1958 pourWinston Churchill
et en 1960 pour le Roi Georges VI, à titre posthume, portant ainsi à 1038 le nombre de Compagnons.
Fin 2012, la Chancellerie de l’Ordre de la Libération a transféré ses attributs aux cinq communes Compagnons
de la Libération, lors d’une cérémonie présidée par le Premier Ministre aux Invalides. Cette passation de
pouvoirs du Conseil de l’Ordre à un Conseil national des communes permettra de perpétuer à jamais ce
symbole de la Résistance
15. OUVERTURE
DU DÉFILÉ
14
LE SERVICE CIVIQUE
Créé par la loi du 10 mars 2010 et soutenu par un large consensus politique, intégré dans le code du Service
national, le Service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les
jeunes de 16 à 25 ans sans condition de diplôme. Le Service civique peut être effectué auprès d’associations,
de collectivités territoriales ou d’établissements publics, hôpitaux, préfectures etc, sur une période de 6
à 12 mois, en France ou à l’étranger, dans 9 grands domaines reconnus d’utilité publique pour la Nation:
culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement,
intervention d’urgence, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. Dans les Antilles, par exemple, les
volontaires se sont illustrés en participant à la lutte contre le chikungunya.
Depuis sa création il y a 5 ans, près de 90000 jeunes de tous horizons d’un point de vue social, scolaire,
culturel ou géographique, se sont engagés pour participer à un projet collectif, se rendre utiles et découvrir
de nouveaux territoires, sociaux, géographiques ou professionnels. Ils en sont sortis enrichis et transformés,
sous de multiples aspects : leur rapport à autrui, leur confiance en eux-mêmes et en leur capacité à agir sur
le monde qui les entoure, leur connaissance de leur environnement, leur projet d’avenir.
Le Président de la République a annoncé lors de sa conférence de presse du 5 février, puis le 9 mars 2015
à l’occasion des 5 ans du Service civique, sa volonté de rendre le Service civique «universel», c’est-à-dire
accessible à tous les jeunes qui souhaitent s’engager. Dès 2015 l’Agence du Service civique pourra accueillir
70 000 jeunes, pour atteindre 150000 volontaires dès que possible, ce qui représente une augmentation
très forte pour répondre à la demande d’engagement de ces jeunes. L’Agence du Service civique bénéficie
d’une mobilisation forte pour développer de nouvelles missions avec les 5000 organismes déjà agréés et
l’ensemble des ministères et des collectivités territoriales pour faire une place à ces jeunes et leur offrir des
terrains d’engagement de qualité.
Pour la troisième année consécutive, les engagés en Service civique participent au défilé du 14 Juillet. En
2015, le défilé met à l’honneur ces jeunes volontaires : 26 d’entre eux participent à l’animation de clôture.
16. OUVERTURE
• 12 Alphajet en formation Croix de Lorraine
(Patrouille acrobatique de France)
FORCES AÉRIENNES DE LA FRANCE LIBRE
• 1 C-135FR (Groupe de ravitaillement en vol [GRV] 02.091 «Bretagne»,
Base aérienne [BA] 125 Istres)
• 4 Rafale C (Régiment de chasse [RC] «Normandie-Niemen» 02.030,
BA 118 Mont-de-Marsan)
• 4 Mirage 2000C/B (EC 02.005 «Île-de-France», BA 115 Orange)
FORCES AÉRIENNES STRATÉGIQUES
• 1 C-135FR (GRV 02.091 «Bretagne», BA 125 Istres)
• 3 Rafale B (EC 01.091 «Gascogne», BA 113 Saint-Dizier)
• 3 Mirage 2000N (EC 02.004 «La Fayette», BA 125 Istres)
PROJECTION DE PUISSANCE
• 4 Mirage 2000D (3e
escadre de chasse, BA 133 Nancy-Ochey)
POLICE DU CIEL
• 1 E-3FAwacs (escadron de détection et de contrôle aéroportés 00.036
«Berry»,BA 702 Avord)
• 3 Mirage 2000 RDY (EC 01.002 «Cigognes», BA 116 Luxeuil)
FORMATION ET ENTRAÎNEMENT
• 2 Alphajet français (École de transition opérationnelle [ETO] 02.008,
BA 120 Cazaux)
• 1 Alphajet belge (ETO 02.008, BA 120 Cazaux)
DÉFILÉ
AVIONS
15
DÉFILÉ DES AVIONS
17. INTERVENTION À PARTIR DE LA MER
• 2 Rafale Marine (flottille 12F, Base aéronautique navale [BAN]
Landivisiau)
• 2 Super-Étendard modernisés (flottille 17F, BAN Landivisiau)
PATROUILLE ET SURVEILLANCE MARITIME
• 1 Atlantique 2
• 1 Falcon 50
PROJECTION DE FORCES
• 1 A400 M Atlas (Escadron de transport [ET] 01.061 «Touraine», BA 123
Orléans-Bricy)
• 1 C130 Hercules (ET 02.061 «Franche Comté», BA 123 Orléans-Bricy)
• 1 C130 espagnol
• 1 C160 Transall (ET 01.064 «Béarn», BA 105 Évreux)
• 1 CN235 Casa (ET 01.062 «Vercors», BA 110 Creil)
• 1 CN295 espagnol
SÉCURITÉ CIVILE ET LUTTE INCENDIE
• 1 Beech King Air
• 2 Canadair CL415 (Marignane)
TRANSPORT STRATÉGIQUE
• 1 A340 (ET 03.060 «Estérel», BA 110 Creil)
DÉFILÉ
AVIONS
16
DÉFILÉ DES AVIONS
19. TROUPES À
L’HONNEUR
18
LES FORCES ARMÉES MEXICAINES
Les forces armées mexicaines sont pour la première fois
à l’honneur lors d’un défilé du 14 Juillet, au travers de
la participation d’un détachement interarmées. Cette présence
s’inscrit dans le cadre de la visite d’État en France de M. Enrique
Peña Nieto, Président des États-Unis du Mexique.
Partenaires stratégiques, le Mexique et la France entretiennent
des liens militaires étroits, comme en témoigne la présence
au sein de l’ambassade de France au Mexique d’une mission
militaire depuis 1961. Celle-ci favorise entre les deux pays une
interopérabilité des forces, principalement grâce aux échanges,
escales et exercices communs menés avec les forces françaises
en Guyane, aux Antilles et dans le Pacifique.
Composition/articulation :
Lelieutenant-colonelVictorHugoSerranoEstrada, commandant
en second du corps des cadets de l’Heroico colegio militar (école
des officiers de l’armée de terre) commande le détachement
et ouvre le défilé. Il est suivi de 4 porte-étendards représentant
chaque composante du détachement. Ils sont suivis du drapeau
mexicain et de sa garde de couleurs précedant 6 fauconniers.
6 porte-étendards, un officier et 27 militaires de l’Heroico colegio
militar, l’école des officiers de l’armée de terre défilent pour
représenter l’armée de terre mexicaine. 6 porte-étendards, un
officier et 27 marins de l’Heroica escuela naval militar, l’école
des officiers de la marine de guerre suivent. Le même schéma
est repris pour représenter le Colegio del aire, l’école des
officiers de la marine de guerre. 1 porte-étendard, 1 officier
et 27 gendarmes ferment le détachement.
Dans la grande tradition de la fauconnerie mexicaine, les
6 fauconniers portent 3 aigles royaux et 3 buses.
20. TROUPES À
L’HONNEUR
19
OPÉRATIONS INTÉRIEURES
Le début de l’année 2015 a vu la concrétisation brutale, soudaine
et simultanée des menaces identifiées par le Livre blanc sur
la défense et la sécurité nationale de 2013. Celles-ci ont rendu
nécessaire une mobilisation de nos forces à un degré très élevé,
engageant les soldats français massivement et de manière
inédite sur le territoire national, alors que ceux-ci l’étaient déjà
dans de nombreuses opérations extérieures.
À la demande du Président de la République, le ministre
de la Défense a décidé le 12 janvier, à la suite de l’attentat
perpétré contre le journal Charlie Hebdo, de mettre en place
une opération intérieure de grande envergure baptisée
Sentinelle, afin de renforcer le dispositif interministérielVigipirate.
Un déploiement de plus de 10000 soldats est réalisé en trois
jours, mettant en exergue le rôle des armées au titre de la
sécurité intérieure, en complément des forces de sécurité.
Par ailleurs, les forces armées sont également engagées dans
des missions intérieures permanentes de protection du territoire
national : la posture permanente de sûreté pour la défense de
notre espace aérien et de nos approches maritimes, les missions
de lutte contre les trafics illicites et les missions de service public
pour porter secours et assistance à la population française, lors
de catastrophe naturelle par exemple.
Le défilé met à l’honneur des militaires des trois armées
ayant participé à l’opération Sentinelle, mais également, pour
la première fois, des forces de réaction aux attentats, la brigade
de recherche et d’intervention, le groupement d’intervention
de la gendarmerie nationale et le RAID.
21. TROUPES À
L’HONNEUR
20
Lieu d’implantation : Paris pour la BRI (Brigade de recherche
et d’intervention) et le RAID (Recherche, assistance, intervention
etdissuasion));Versailles-Satory(Yvelines)pour le GIGN(Groupe
d’intervention de la gendarmerie nationale).
Effectif total de l’unité : 50 pour la BRI ; 400 pour le GIGN ;
430 pour le RAID.
Date de création : 1967 pour la BRI ; 1973 pour le GIGN
1985 pour le RAID .
Subordination organique : force d’intervention de la police
nationale pour la BRI ; direction générale de la gendarmerie
nationale pour le GIGN ; direction générale de la police nationale
pour le RAID.
Devise : « S’engager pour la vie » pour le GIGN ; « Servir sans
faillir » pour le RAID.
Mission : à la suite des attentats qui ont frappé la France au
mois de janvier 2015, trois unités d’élite ont été mobilisées pour
neutraliser les terroristes qui mettaient en danger la sécurité
de nos concitoyens. Chacune d'elles participe au quotidien à
la préservation de la sécurité des Français dans des domaines
proches mais avec des savoirs-faire spécifiques.
La BRI est le seul service qui allie missions de police judiciaire
et missions d’intervention en situation de crise. Elle mène de
front lutte contre le grand banditisme et missions d’assistance
d’autres services de police dans le cadre d’interpellations,
d’enlèvements ou encore de demande de rançons.
Unitéemblématiquedelagendarmerieenmatièred’intervention
et de gestion des situations d’exception, le GIGN lutte contre
le terrorisme, le grand banditisme et la criminalité organisée.
Depuis sa création en 1985, le RAID participe sur l’ensemble
du territoire à la lutte contre toutes les formes de terrorisme et
de criminalité organisée. À ce titre, il est plus particulièrement
chargé de résoudre des crises complexes portant gravement
atteinte à l’ordre public (terrorisme, prise d’otages…), mais
également d’assister les services de protection des hautes
personnalités pour certaines missions.
Autorité défilant en tête : (de la gauche vers la droite)
le commandant de la BRI ; le colonel commandant le GIGN ;
le directeur du RAID.
Effectif défilant : 21 (7 BRI ; 7 GIGN ; 7 RAID).
Composition et articulation : les 3 chefs de détachement
suivis des drapeaux et de leur garde.
FORCES DE RÉACTION AUX ATTENTATS
Le GIGN est créé à la suite à la prise d’otages de septembre
1972 lors des Jeux olympiques de Munich. Est d’abord créé un
commandodestinéàluttercontrelapiraterieaérienne,constitué
desportifsentrainésetmobilisablessurl’ensembleduterritoire
national.Depuissacréation,leGIGNapermisdelibérerlorsde
sesopérations,plusde600otageset700ressortissantsfrançais
etétrangersmenacés.Le17juindernier,ledrapeauduGIGNa
reçulafourragèreetlamédailledelasécuritéintérieure.
Héritièredelasectionderechercheetd’intervention,laBRIprend
sonnomen1967.Plusconnuesouslenomd’«antigang»,elle
est l’une des brigades centrales de la direction de la police
judiciaire parisienne. Pionnière, elle s’est forgée, au fil des
affaires, des compétences et un savoir-faire qui inspirent la
créationduRaiden1985,sousl’égidedecertainsdesesanciens
membres. Aujourd’hui encore, elle mène de front lutte contre
le grandbanditismeetinterventionsensituationdecrise.La BRI
afêtéson50e
anniversairele23juin.
À la différence du RAID, les policiers des BRI travaillent
principalementenciviletn’interviennentquerarementcagoulés
etenuniforme.
22. TROUPES À
L’HONNEUR
21
OPÉRATION SENTINELLE
À la suite des attentats qui ont frappé la France en janvier
2015, l’opération Sentinelle a été mise en place, sur décision du
Président de la République, pour faire face à la menace terroriste
sur le territoire national, en renforçant la posture de protection
nationale. Elle est opérationnelle depuis le 12 janvier et vient
renforcer le plan Vigipirate, élevé au niveau «alerte attentat»,
en appui des forces de police et de gendarmerie.
La menace d’attaque terroriste contre notre pays demeurant
élevée, le chef de l’État a décidé le 29 avril de maintenir
7 000 militaires sur le territoire, principalement pour
la surveillance et la protection de sites particulièrement menacés
(écoles, lieux de culte, médias, entres autres). 3 000 militaires
supplémentaires peuvent être déployés dans les 24 heures
en cas de crise majeure.
En tête de détachement défilent les officiers qui ont piloté
la mise en œuvre de l’opération Sentinelle :
Composition et articulation :
- le colonelThierry Marotte, chef du poste de commandement
terre de l’opération Sentinelle en Île-de-France.
- le colonel Pierre-Benoît Clément, chef de la division opérations
de l’État-major zone de défense (EMZD) de Paris.
- le lieutenant-colonel Jean-Yves Mattei, chef du Groupement
de soutien de la base de Défense (GSBdD) de Versailles.
- le colonel Vincent Bajon, chef de corps du 41e
Régiment de
transmissions (41e
RT).
- le lieutenant-colonel François-Régis Legrier, officier conduite
de la division opérations de l’EMZD de Paris.
- 2 blocs de 28 militaires du 41e
RT encadrant 2 colonnes
composées chacune de 7 marins et de 7 militaires de l’armée
de l’air. Le dernier rang constitué de 10 militaires provenant
de plusieurs GSBdD.
24. LESTROUPES
À PIED
23
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
Lieu d’implantation: Palaiseau (Essonne).
Effectif total de l’unité: 513.
Date de création: 1794.
Devise: «Pour la Patrie, les sciences et la gloire».
Subordination organique: sous la tutelle directe du
ministre de la Défense.
Mission : largement internationalisée (30 % de
ses étudiants et 20% de son corps enseignant), l’École
polytechnique (X) associe recherche, enseignement
et innovation au meilleur niveau scientifique et
technologique. Sa formation promeut une culture
d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte
sur une grande tradition humaniste. L’école forme des
femmes et des hommes responsables, capables de
mener des activités complexes et innovantes. Avec ses
22 laboratoires, dont 21 unités mixtes de recherche avec
le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique
travaille aux frontières de la connaissance sur les grands
enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques
et sociétaux.
Aujourd’hui, l’École polytechnique vise à accroître sa
visibilité à l'étranger pour attirer de nouveaux talents dans
le cadre de l’université Paris-Saclay, mais également à
inculquer aux élèves de Polytechnique une forte culture
tournée vers l’innovation avec comme corollaire la
création d’entreprise
Durée de la formation: 4 ans en France et à l’étranger,
dont 18 mois de stage.
Effectif défilant: 200.
Autorité défilant en tête: colonel Jean-Marie Gontier,
chef de corps et directeur de la formation humaine et
militaire de l’École polytechnique.
Composition/articulation: le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 96 élèves (promotion
2013) ; 7 cadres et 84 élèves (promotion 2014).
Issusdespromotions1917à1940,trente-troispolytechniciens
ayant combattu dans la Résistance ou les Forces Françaises
LibresontétéCompagnonsdelaLibération.
D’uneduréedesixmois,lestagedeformationhumaineestun
passage obligatoire pour tous les élèves de 1re
année. Mis en
place en 1996, à la fin du service militaire, il a pour objectif
de favoriser l’ouverture d’esprit et la connaissance des réalités
sociales des élèves qui seront demain amenés à exercer
des responsabilitésd’ingénieursetdecadres.
Dans le cadre de la rénovation du cursus dont l’allongement
de la durée du stage, deux promotions sont représentées à
l’occasiondudéfilédu14Juillet.
25. LESTROUPES
À PIED
24
ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Lieu d’implantation: Melun (Seine-et-Marne).
Effectif total de l’unité: 1048.
Date de création: 1901.
Devise: «Pour la Patrie, l’honneur et le droit».
Subordination organique : Commandement des
écoles de la gendarmerie nationale (CEGN), Rochefort
(Charente-Maritime).
Mission: l’École des officiers de la gendarmerie nationale
(EOGN) assure la formation initiale et continue des
officiers aux fonctions de commandement et de cadre
de haut niveau. Le 1er
septembre 2008, le centre
d’enseignement supérieur de la gendarmerie nationale
a été intégré à l’EOGN, et le centre de recherche de la
gendarmerie nationale a été créé à Melun dans l’enceinte
de l’école. Ces changements structurels renforcent la
cohérence des enseignements dispensés aux cadres de
la gendarmerie nationale en affirmant la spécificité des
formations dévolues aux officiers (aux niveaux militaire,
académique et professionnel) et la place singulière
qu’occupe cette force au sein de l’édifice de sécurité
intérieure et de défense.
Durée des formations : 2 ans pour les officiers de
recrutement direct et les anciens sous-officiers ; 1 an pour
les officiers recrutés sur concours interne et les officiers
issus des grandes écoles militaires.
Effectif défilant: 84.
Autorité défilant en tête : colonel Thierry Quintard,
directeur de l’enseignement de l’EOGN.
Composition/articulation: le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.
L’EOGN propose depuis 2014 à ses officiers un enseignement
MBA spécialisé en management de la sécurité. Il s’agit du
premierdiplômedecetypeproposéparuneécolemilitaire.
Il est dispensé en partenariat avec l’Université de Paris II
Panthéon-Assasaveclaparticipationd’HECParis.
Danslecadredelacoopérationinternationale,l’EOGNaformé
depuis 1946, plus de 2600 officiers étrangers provenant de
55 paysdifférents.
26. LESTROUPES
À PIED
25
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR
Lieu d’implantation : camp de Coëtquidan, Guer
(Morbihan).
Effectif total de l’unité: 166.
Date de création: 1802.
Devise: «Ils s’instruisent pour vaincre».
Subordination organique: Direction des ressources
humaines de l’armée de terre (DRHAT), Tours (Indre-
et-Loire).
Mission: le projet pédagogique de l’École spéciale
militaire de Saint-Cyr (ESM) est de former les jeunes
officiers à devenir des décideurs et des meneurs
d’hommes maîtrisant l’art du commandement et sachant
fédérer les énergies. L’école forme des chefs militaires,
à la fois serviteurs de l’État et hommes ou femmes
d’action aptes à commander en toutes circonstances.
Les élèves officiers y développent leur personnalité, leur
culture générale, leur sens des valeurs, leur aptitude au
commandement et leurs compétences professionnelles.
Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire et militaire dont
l’esprit est marqué par la référence permanente à la
spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société
civile et la prise en compte de la dimension internationale
exigée par les engagements opérationnels. À l’issue de
leurs études, les élèves se voient délivrer un diplôme
master 2, et le titre d’ingénieur pour les élèves ayant
suivi la formation scientifique.
Dans le cadre d’un programme d’échange entre
les armées de terre française et allemande, l’ESM envoie
chaque année 5 élèves officiers en Allemagne. Après
l’obtention d’un master européen par l’université de
la Bundeswehr, ils retournent en France pour y suivre
la formation en école d’application, en fonction de l’arme
qu’ils auront choisie.
Durée des formations : 3 ans ou 1 an selon
le recrutement.
Effectif défilant: 129.
Autorité défilant en tête: colonel Rodolphe Hardy,
commandant le 1er
bataillon de l’ESM.
Composition/articulation: le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 60 élèves ; 7 cadres
et 48 élèves.
La promotion LieutenantsThomazo porte son nom en hommage aux
frères jumeaux Jean et Yves Thomazo, issus tous deux de St-Cyr. Jean
Thomazo s’est illustré lors de la guerre d’Indochine où il mourut en
tentant de libérer ses hommes des troupes ennemies. Son frère Yves
est,quantàlui,envoyéenAlgérieaprèsl’insurrectionde1954.Ilymeurt
dansunassaut,alorsqu’ilvenaitausecoursd’uncamarade.
27. LESTROUPES
À PIED
26
ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES
Lieu d’implantation: camp de Coëtquidan, Guer.
Effectif total de l’unité: 93.
Date de création: 1961.
Devise: «Le travail pour loi, l’honneur comme guide».
Subordination organique: DRHAT.
Mission : l’École militaire interarmes (EMIA) assure
la formation initiale des officiers issus du corps des
sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de
terre. Elle forme des officiers destinés à encadrer les
unités opérationnelles de l’armée de terre, puis à assumer
des responsabilités croissantes d’encadrement, voire
de conception et de direction au sein de la défense et
des états-majors multinationaux.
L’EMIA délivre une formation pluridisciplinaire et militaire
dont l’esprit est marqué par la référence permanente à
la spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société
civile et la prise en compte de la dimension internationale
exigée par les engagements militaires.
Durée de la formation: 2 ans.
Effectif défilant: 84.
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel
Philippe Payré, commandant la 1re
brigade de l’EMIA.
Composition/articulation: le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 70 élèves.
IllustrantladiversitédesoriginesquicomposentlapromotionGénéral
Delayen, cette dernière s’est inscrite dans une démarche engagée par
la sociétédesmembresdelaLégiond’honneurvisantàfaireconnaitre
laFrance,sesinstitutionsetsesvaleursauxcandidatsàlanaturalisation
delarégiondeVannes.
3 femmes sont sur les rangs, dont une stagiaire étrangère venant
du Togo. Au total, ce sont 7 élèves étrangers, tous issus d’Afrique
subsahariennequisontintégrésàlapromotionGénéralDelayen.
28. LESTROUPES
À PIED
27
ÉCOLE NAVALE ET GROUPE DES ÉCOLES DU POULMIC
Lieu d’implantation: Lanvéoc-Poulmic (Finistère).
Effectif total de l’unité: 1420.
Date de création: 1830.
Devise: «Honneur, patrie, valeur, discipline».
Subordination organique : direction du personnel
militaire de la marine, Paris.
Mission : l’École navale et le groupe des écoles du
Poulmic sont devenus, au fil des regroupements de
formation, le centre de formation initiale de tous les
officiers de la marine nationale et le centre de formation
professionnelle des officiers de marine, des officiers
mariniers et équipages des métiers dits «du marin».
Forte d’un catalogue de 27 formations allant du stage
pratique d’une semaine à une formation d’ingénieur
en 3 ans, l’école forme également à la navigation et
à la conduite d’embarcation le personnel des autres
administrations à vocation maritime (forces spéciales,
gendarmerie maritime, douane, affaires maritimes,
hydrographes).
Durée des formations: 1 semaine à 3 ans.
Effectif défilant: 85.
Autorité défilant en tête : capitaine de frégate
Pierre Favé, responsable de l’encadrement des écoles.
Composition/articulation: le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 72 élèves.
87 marins ont été décorés de l’Ordre national de la libération par le
Général de Gaulle. Parmi ceux-ci, certains sont issus de l’École navale,
dont Étienne Schlumberger, Georges Thierry d’Argenlieu, Honoré
d’Estienne d’Orves, Jean-Marie Querville, Jacques Trolley de Prévaux,
PhilippeKieffer,Emmanueld’AstierdelaVigerie,EmileMuselier.
Le15février2015,aétécélébrélecinquantenairedudiscoursinaugural
du Général de Gaulle relatif à l’implantation de l’école sur le site de
Lanvéoc-Poulmic. Depuis cette visite, les chefs de l’État viennent
régulièrement sur le site de l’école ou sur la base navale de Brest afin
derencontrerlesfutursdirigeantsdelamarine.
29. LESTROUPES
À PIED
28
ÉCOLES DES OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR
Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du-
Rhône).
Effectif total de l’unité: environ 530 élèves officiers et
officiers élèves suivent la formation initiale.
Dates de création: 1925 pour l’École militaire de l’air (EMA);
1935 pour l’École de l’air (EA).
Devise: «Faire face».
Subordination organique : Direction des ressources
humaines de l’armée de l’air (DRHAA), Tours.
Mission: les Écoles des officiers de l’armée de l’air (EOAA)
constituent un grand pôle de formation regroupant l’EMA,
l’EA et le Cours spécial de formation des officiers (CSEA). Elles
assurent la formation initiale des officiers de l’air (pilotes et
navigateurs), des officiers systèmes aéronautiques (maintenance
aéronautique, systèmes d’information et de communication)
et des officiers des bases (contrôleurs aériens, renseignement,
infrastructure défense sol-air).
L’EA recrute les jeunes élèves officiers issus des classes
préparatoires et sanctionne leur formation initiale par un
diplôme d’ingénieur. Elle s’est récemment ouverte aux cursus
littéraires pour des élèves issus de Sciences-Politiques Aix-en-
Provence ou titulaires d’un master.
Durée des formations: 3 ans pour les élèves de l’EA ; 2
ans pour ceux de l’EMA ; de 4 semaines à 4 mois pour le CSEA.
Effectif défilant: 104.
Autorité défilant en tête : colonel Guillaume Thomas,
commandant le groupement d’instruction.
Composition/articulation: le chef de détachement ; les
deux drapeaux de l’EA et de l’EMA et leur garde ; 7 cadres et
84 élèves (51 de l’EA ; 33 de l’EMA).
La promotion EMA 2014 sera la dernière à défiler. En effet, la rentrée
2015 accueillera une promotion unique formée des élèves issus du
concours externe et du concours interne. Tous les élèves intégreront
l’Écoledel’air.
Le CSEA propose une formation de quatre semaines à quatre mois au
profitdesélèvesdedifférentspaysd’Afrique(BurkinaFaso,Cameroun,
Gabon,Madagascar,NigeretSénégal).
30. 29
ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES
Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du-
Rhône)
Effectif total de l’unité: environ 60 élèves commissaires
suivent la formation initiale de deux ans, et plus de 800 stagiaires
suivent la formation continue.
Date de création: 2013.
Devise: aucune devise officielle pour le moment, mais un
premier mot d’ordre «Former pour transformer».
Subordination organique: service du commissariat des
armées, Paris.
Mission : l’École des commissaires des armées (ECA) est
l’héritière des écoles de formation initiale des commissaires
et des officiers d’administration des armées et services (armée
de terre, marine nationale, armée de l’air, service de santé des
armées et de la direction générale de l’armement). L’école a
accueilli le 19 août 2013 sa première promotion interarmées.
L’ECA forme et encadre un effectif réparti entre formation initiale
(élèves officiers commissaires – formation de deux ans) et
formation continue (officiers de différents grades ou personnel
de catégorie A exerçant dans les fonctions de l’administration
générale et du soutien commun – formations de 2 à 10 jours).
Sortis d’école, les élèves rejoignent les unités opérationnelles et
servicespouryentamerleurcarrièredecommissairedesarmées.
Durée de la formation: 2 ans.
Effectif défilant: 29.
Autorité défilant en tête: commissaire en chef de 2e classe
Olivier Fenot, directeur des études de l’ECA.
Composition/articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 2 cadres et 20 élèves.
LapromotionProvencedéfileentantquedeuxièmepromotion
interarméesdel’ECA.ElleareçulenomdeProvenceenmémoire
dessoldatsfrançaisetalliésquiontdébarquéle15août1944,
soixante-dixanspresquejourpourjouravantl’entréedesélèves
delapromotionProvencedanslacarrièremilitaire.
L’ECA a initié un partenariat avec l’Institut Esprit Service,
thinktank dépendant du patronat français. Chaque élève de
la promotion 2014 est ainsi parrainé par une entreprise civile
qui se trouve en retour associée aux événements de la vie de
l’école,auxséminaires,conférences,soutenances,etcérémonies
majeures.Ilseffectuentensuiteunstaged’unmoisauseinde
leurentreprisemarraine.
La promotion Provence a choisi de devenir un partenaire
de l’Ordre de Malte d’Aix-en-Provence. À ce titre, ils prêtent
main-forte chaque dimanche à l’équipe des bénévoles d’Aix-
en-Provencepourservirunpetit-déjeunerauxsans-abris.
LESTROUPES
À PIED
31. Le service de santé des armées est l’organisme le plus féminisé
du ministèredelaDéfense.Ilcomptedanssesrangs55%defemmes.
LESTROUPES
À PIED
30
ÉCOLES DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES
Lieux d’implantation : Lyon-Bron (Rhône) pour l’École de
santé des armées (ESA) ; Paris pour l’École du Val-de-Grâce
(EVDG) ; Toulon (Var) pour l’École du personnel paramédical
des armées (EPPA).
Effectifs : 749 pour l’ESA ; 160 pour l’EVDG ; 399 pour l’EPPA.
Dates de création : 2011 pour l’ESA ; 2005 pour l’EVDG ;
1990 pour l’EPPA.
Devises : « Mari transve mare, pro patria et humanitate,
hominibus semper prodesse» («Sur mer et au-delà des mers,
pour la patrie et l’humanité, toujours au service des hommes»
[devise de l’ESA]) ; «Usque ad summum» («Jusqu’au plus haut»
[devise de l’EPPA]).
Subordination organique : direction centrale du service
de santé des armées, Vincennes (Val-de-Marne).
Mission : l’ESA assure les six premières années de la formation
initiale militaire et générale des médecins et les cinq années de
celle des pharmaciens. Les futurs médecins militaires serviront
au sein des Centres médicaux des armées (CMA) pour assurer
le soutien médical des armées d’une part, et dans les hôpitaux
d’instruction des armées d’autre part.
L’EVDG fédère l’ensemble de l’enseignement et de la formation
du personnel du service de santé des armées, des praticiens et
des militaires infirmiers techniciens des hôpitaux des armées
ou des civils. Elle assure le suivi universitaire du 3e cycle des
étudesmédicalesetorganiseunenseignementcomplémentaire
adapté aux missions au profit des différentes armées pour
les médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les officiers
d’administration.
L’EPPA prépare les futurs infirmiers à l’obtention de leur brevet
d’État et les forme à l’exercice de leurs compétences au sein des
CMA et des chefferies santé spécialisées, ainsi qu’en opérations
extérieures.
Durée des formations : 9 à 12 ans selon la spécialité pour
les élèves officiers médecins ; 6 ans pour les élèves officiers
pharmaciens et chirurgiens-dentistes ; 3 ans et 3 mois pour
les élèves infirmiers.
Effectif défilant : 86.
Autorité défilant en tête : médecin en chef Sylvie Minaberry,
chef du département de la formation initiale de l’EVDG.
Composition et articulation : le chef de détachement ;
2 cadres ; les drapeaux de l’EVDG et de l’ESA et leur garde ;
3 cadres et 40 élèves de l’ESA et internes de l’EDVG ; le chef
de détachement de l’EPPA ; le drapeau de l’EPPA et sa garde ;
un cadre et 20 élèves.
32. Le défilé du 14 Juillet est une première pour l'ENSIM qui
présente,4ansaprèssacréation,ses4premièrespromotions
d’élèvesIngénieursmilitairesd’infrastructure(IMI).
L’insigne des IMI représente un front bastionné, conception
emblématique du maréchal de Vauban, fondateur du corps
desingénieursduRoi.
Ce corps a en effet près de 500 ans d’histoire. Il a été créé en
1690 pour devenir dans un premier temps le corps royal du
génie. Il a ensuite évolué au fil de l’histoire sous différentes
appellations, pour renaître sous la forme actuelle d’un corps
interarméesunique,lesIMI.
LESTROUPES
À PIED
31
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES INGÉNIEURS
DE L’INFRASTRUCTURE MILITAIRE
Lieu d’implantation: Angers (Maine-et-Loire).
Effectif total de l’unité: 51.
Date de création: 2010.
Subordination organique: direction centrale du service
d’infrastructure de la défense, Versailles (Yvelines).
Mission : l’école forme les futurs officiers du service
d’infrastructure de la défense, en charge de l’adaptation et du
soutien du patrimoine immobilier du ministère. À l’issue de leur
formation, ils exerceront des fonctions relatives à l’inspection,
au contrôle, à l’expertise et à la coordination.
À la suite de leur réussite au concours des Arts et Métiers,
les élèves sont formés sur le plan militaire au travers d’une
année passée en unités: connaissance globale de leur futur
environnement professionnel, aguerrissement physique et
formation au commandement sont les principaux objectifs
poursuivis.
L’instruction scientifique des futurs officiers est basée sur des
cours à dominante bâtiment/travaux publics, infrastructure
militaire, génie civil, énergétique et industriel.
Durée des formations: 4 années, 1 année de formation
militaire initiale en école militaire puis en unités des forces,
et 3 années de formation académique d’ingénieur à l’École
nationale supérieure des arts et métiers.
Effectif défilant: 46.
Autorité défilant en tête: ingénieur en chef de 2e classe
Luc Ortuno, directeur des études.
Composition/articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 3 cadres et 36 élèves.
33. LESTROUPES
À PIED
32
ÉCOLE DE GENDARMERIE DE CHAUMONT
Lieu d’implantation : Chaumont (Haute-Marne).
Effectif total de l’unité : 857.
Dates de création : 1945.
Devise : «Première oblige».
Subordination organique : CEGN, Rochefort.
Mission : l’École de gendarmerie (EG) de Chaumont a pour
mission d’assurer la formation initiale des élèves gendarmes
adjoints volontaires (agents de police judiciaire adjoints,
soutien technique ou administratif), mais surtout des élèves
gendarmes destinés à occuper un emploi de sous-officier. La
formation se décline sous deux aspects : l’acquisition d’un
«savoir être» (enseignement de l’éthique militaire et de l’esprit
de service public) et l’acquisition du «savoir» et du «savoir-faire»
(enseignement des techniques professionnelles). La formation
des élèves gendarmes comprend 3 phases : le gendarme
militaire des forces armées, le gendarme soldat de la loi et le
gendarme acteur de la sécurité du territoire.
Durée de la formation : 1 an.
Autorité défilant en tête : colonel Eric Le Callonec,
commandant l’EG de Chaumont.
Effectif défilant : 84.
Composition et articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.
Le 21 août 2015, la 465e
promotion de l’EG de Chaumont
prendra le nom de Gendarme Pedotti, membre d’un
mouvementlocaldelaRésistance,abattule31août1944par
les Allemands après avoir transmis à la 3e
armée américaine
stationnée à Commercy les plans de défense allemande de la
RégiondeToul-Nancy.
L’EG de Chaumont est le plus ancien des centres de formation
de la gendarmerie nationale. Elle a formé près de 50 000
gendarmesàcejour,dontprèsde400sonttombésauchamp
d’honneurouenopérationdepolice.Ledrapeaudel’écoleaété
décorédelaMédaillemilitaireparlePrésidentdelaRépublique
en 2002. C’est l’unique emblème de la gendarmerie à porter
cettehautedistinction.
34. LESTROUPES
À PIED
33
ÉCOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE
Lieu d’implantation : Saint-Maixent-l’École (Deux-Sèvres).
Effectif total de l’unité : 462.
Date de création : 1963.
Devise : «S’élever par l’effort».
Subordination organique : DRHAT.
Mission : maison mère des sous-officiers de l’armée de terre,
l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) assure
la formation générale initiale d’environ 2400 jeunes sous-
officiers d’active et de réserve ainsi que le perfectionnement
de 1400 sous-officiers d’active par an. La formation dispensée
recouvre les deux volets indissociables que sont les instructions
militaire et académique qui permettront aux futurs cadres
d’exercer pleinement leurs responsabilités.
L’ENSOA intègre également un centre de formation pour
des stages Otan, dispensant notamment des cours d’anglais
opérationnel destinés aux cadres qui iront servir dans les états-
majors de l’Alliance.
Duréedesformations: 8 mois pour les élèves issus du monde
civil ; 4 mois pour les élèves issus du recrutement interne.
Effectif défilant : 98.
Autoritédéfilantentête: lieutenant-colonel Henri Goudillon,
commandant des formations d’élèves.
Composition et articulation : le chef de détachement;
le drapeau et sa garde ; 7 cadres ; 84 sous-officiers et élèves.
Lesélèvessous-officiersdéfilantontétéincorporésle2mars2015.Avant
leurincorporation,5%d’entreeuxavaientdéjàeffectuéunepériodede
réservedanslecadredeVigipirate.
Les élèves sous-officiers défilant appartiennent à la 303e
promotion
de l’ENSOA, promotion Sergent-Fourrier Charles-Claude Mathieu,
sous-officierfourrierd’exceptionquis’estnotammentillustréen1915,
pendant la bataille de la Marne, puis à la frontière franco-belge, où
il tombe glorieusement au combat en juin de la même année, en
entraînant ses hommes avec une énergie admirable sous un feu des
plusviolents.
35. LESTROUPES
À PIED
34
ÉCOLE DE MAISTRANCE
Lieu d’implantation : Brest (Finistère).
Effectif total de l’unité : 800.
Date de création : 1923.
Devise : «Honneur, patrie, valeur, discipline».
Subordination organique : centre d’instruction naval, Brest.
Mission : l’École de maistrance forme les officiers mariniers
de recrutement direct (niveau bac à bac +3) de la marine
nationale afin de les préparer à assumer des fonctions de
cadre de premier niveau. À l’issue de l’École de maistrance,
les élèves rejoindront une école de spécialité pour acquérir
une formation technique dans l’un des métiers qu’ils auront
choisiavantd’embarquersurlesbâtimentsdesurfaceoud’autres
unités de la marine nationale telles que l’aéronautique navale,
les forces sous-marines ou la force des fusiliers commandos.
Durée de la formation : 16 semaines.
Effectif défilant : 85.
Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau Emmanuel
Geffroy, directeur de l’École de maistrance.
Composition et articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 72 élèves.
Le 2 mars 2015, la promotion défilante a pris le nom de Claude Pellé,
maîtreélectricien-torpilleur,portédisparuenmerle18mars1915,alors
qu’il défendait le détroit des Dardanelles contre les bastions turcs, lors
delapremièreguerremondiale.
36. LESTROUPES
À PIED
35
ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS
DE L’ARMÉE DE L’AIR
Lieu d’implantation : Rochefort.
Effectif total de l’unité : 600.
Date de création : 1933.
Devise : «S’armer pour le futur».
Subordination organique : DRHAA.
Mission : l’École de formation des sous-officiers de l’armée de
l’air (EFSOAA) a pour mission la formation militaire de l’ensemble
des sous-officiers de l’armée de l’air avant leur orientation vers
les écoles de spécialisation.
Dans le cadre de la mutualisation interarmées, elle assure
l’enseignement des spécialités aéronautiques au profit des
trois armées et de la gendarmerie nationale. Grâce à des
aéronefs dédiés à l’instruction, les élèves peuvent bénéficier
d’un apprentissage des gestes professionnels dans une structure
très proche de celle d’un escadron opérationnel.
L’école forme également aux métiers des systèmes d’information
et de communication, à la logistique et à l’infrastructure
opérationnelle.
Durée des formations : 4 mois de formation militaire
initiale et de 14 à 41 semaines de formation professionnelle
selon la spécialité.
Effectif défilant : 109.
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Patrick Castan,
directeur des formations.
Composition et articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 12 cadres ; 84 élèves sous-
officiers et élèves officiers mariniers.
La capacité d’innovation de l’EFSOAA a permis de mettre en
place des formations dans des domaines technologiques de
pointetelsquela cyber-défenseoulecontrôlenondestructif.
L’EFSOAA est la seule unité de l’armée de l’air à disposer du
matériel nécessaire au contrôle non destructif. Ces contrôles
ont pour but de mettre en évidence des discontinuités dans
le matériau (porosité, fissure, crique), des défauts de forme,
d’aspectoudecouleur,desdéfautsdesouduresoudecollages,
ou encore des défauts de traitement thermique, le tout, sans
dégrader ou modifier l’état physique des pièces contrôlées.Un
nouveau concept de formation est à l’expérimentation depuis
fin 2014, la formation contextualisée. Il s’agit d’envoyer des
élèves en instruction pendant une semaine sur une base
aérienne. Ce projet présente le double objectif de motiver
et sensibiliser les élèves à leurs futures responsabilités et de
renforcer le lien formateur-employeur pour permettre aux
instructeursdemettreàjourleursconnaissancesdespratiques
récentesduterrain.
37. LESTROUPES
À PIED
36
1ER
ET 2E
RÉGIMENTS D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Lieux d’implantation : Nanterre (Hauts-de-Seine) pour le
1er
Régiment d’infanterie (1er
RI), et Paris pour le 2e
RI (réparti
sur 6 casernes).
Effectifs : 818 pour le 1er
RI ; 1 068 pour le 2e
RI.
Date de création : 1978.
Subordination organique : commandement de la garde
républicaine, Paris.
Mission : les deux régiments d’infanterie de la garde
républicaine sont chargés de la protection quotidienne des
hauts lieux gouvernementaux au premier rang desquels figurent
l’Élysée, Matignon, le Sénat et l’Assemblée nationale.
Ils assurent également des services d’honneur au profit des
plus hautes autorités de l’État.
En cas de menace particulière ou de visite d’État, les pelotons
d’intervention spécialement entraînés et les tireurs d’élite de
la garde républicaine, qualifiés par le groupe d’intervention
de la gendarmerie nationale, viennent renforcer le dispositif
permanent de sécurité. Ils interviennent également au profit
de la gendarmerie mobile dans des missions de maintien de
l’ordreoulorsd’opérationsjudiciairesmenéesparlagendarmerie
nationale.
Effectif défilant : 110.
Autorités défilant en tête : colonel Philippe Delapierre,
chef de corps du 1er
RI et colonel Georges Monchotte, chef
de corps du 2e
RI.
Composition et articulation : les 2 chefs de détachement ;
les 2 drapeaux et leur garde ; 8 cadres et 88 gardes.
Les fantassins, hommes ou femmes, doivent mesurer au minimum
1,70m au 2e
RI. Dans un souci d’uniformité, ils doivent mesurer entre
1,75met1,85mau2e
RI.
L’escadron motocycliste qui assure les grandes escortes ainsi que
la musiquedelagarderépublicaine,appartiennentau1er
RI.
Le2e
RI comportedeuxéquipescynophilesspécialiséesdanslarecherche
d’explosifs.
38. LESTROUPES
À PIED
37
ÉTAT-MAJOR DE LA 1RE
BRIGADE MÉCANISÉE
Lieu d’implantation : Châlons-en-Champagne (Marne).
Effectif total de l’unité : 61.
Date de création : 1999.
Devise : «Nomine et virtute prima» («Première par le nom
comme par le courage»).
Subordination organique : Commandement des forces
terrestres (CFT), Lille.
Mission : forte de 3 570 hommes, la 1re
Brigade mécanisée
(1re
BM) a pour vocation l’engagement opérationnel dans un
contexte interarmes, national ou international, soit en tant
que brigade constituée, soit en fournissant de plus petites
unités. Composée de cinq régiments et de deux compagnies
spécialisées dans le renseignement, la 1re
BM est chargée de
conduire les actions de combat, de relations avec le milieu
et de coordonner les actions de ses appuis dans sa zone
d’engagement.
Effectif défilant : 167.
Autorité défilant en tête : général de brigade Éric Bellot
des Minières, commandant la 1re
BM.
Composition/articulation : le chef de détachement ;
le fanion du général ; 25 cadres de l’état-major de la 1re
BM ; les
drapeaux du 1er
régiment d’artillerie de marine, du 1er
régiment
de tirailleurs, du 1er
régiment d’infanterie, du 1er
régiment de
spahis et du 3e
régiment du génie et leur garde ; 21 cadres et
militaires du rang de chacun de ces 5 régiments.
La1re
BMestl’héritièredela1re
brigadefrançaiselibre,quis’estillustrée
à Bir-Hakeim en 1942, transformée en 1re
Division blindée (1re
DB) le
1er
mai1943.La1re
DBparticipeaudébarquementenProvenceen1944
etlibèreToulonetMarseille.
La1re
BMestintervenueen2014danslecadredel’opérationSangaris
enRépubliquecentrafricaine.
39. Le1er
RCP s'étaitdéjàillustrédanslecadredel'opérationServal
en menant une opération d’envergure au Mali en mars 2013,
dans l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux du Nord-Est et
anciensanctuairedesdjihadistes.
Le3e
RPIMaaparticipéàl’opérationBarkhaneauTchadetau
Niger.IlformaitlegroupementtactiquedésertEstBrunodela
bandesahélo-saharienne.Ilacontribuéàlamontéeenpuissance
delabaseavancéetemporairedeMadamaauNordduNiger.
L’ECPAD, agence d’images de la défense, est un centre de
production audiovisuelle de premier plan, bénéficiant
aujourd’hui du savoir-faire de 265 professionnels, militaires
etcivils,quiconcourentàtémoignerdel’actiondesforcesarmées
etdesservicesdelaDéfense.
LESTROUPES
À PIED
38
DÉTACHEMENT BARKHANE
Lieu d’implantation : Pamiers (Ariège) pour le 1er
Régiment
de chasseurs parachutistes (1er
RCP) ; Carcassonne (Aude) pour
le3e
Régimentdeparachutistesd’infanteriedemarine(3e
RPIMa).
Effectifs : 1149 pour le 1er
RCP ; 1 000 pour le 3e
RPIMa.
Devise : «Prends garde aux rapaces qui fondent du ciel» pour
le 1er
RCP ; «Être et durer» pour le 3e
RPIMa.
Subordination organique : 11e
Brigade parachutiste
(11e
BP), Toulouse.
Mission : l’opération Barkhane a été lancée le 1er
août 2014
par les armées françaises, en partenariat avec les principaux
pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS), en réponse aux défis
sécuritaires et aux menaces terroristes pesant sur la région.
Ce détachement met à l’honneur le 1er
RCP et le 3e
RPIMa, deux
unités d’infanterie légère spécialisées dans le posé d’assaut et
l’aérolargage, intervenues dans le cadre de cette opération.
Le 1er
RCP et le 3e
RPIMa y ont assuré la sécurité en menant des
combats contre-insurrectionnels contre les groupes terroristes.
Huit militaires de l’Établissement de communication et de
production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) accompagnent
le détachement.Véritables soldats de l’image, ils sont déployés
en permanence sur tous les théâtres d’opération auprès de
leurs camarades.
Effectif défilant : 184.
Autorités défilant en tête : colonel Bruno Helluy, chef de
corps du 1er
RCP ; lieutenant-colonel Jean-Côme Joumé, chef
de corps du 3e
RPIMa.
Composition/articulation : les chefs de détachement ;
les drapeaux du 1er
RCP et du 3e
RPIMa et leur garde ;
20 parachutistes du 1er
RCP et 20 parachutistes du 3e
RPIMa,
accompagnéschacunde4militairesdel’ECPAD; lecommandant
de la 2e
compagnie de combat et son fanion ; 110 cadres et
militaires du rang du 3e
RPIMa.
40. À la différence des autres unités de l’armée de terre,
les bataillonsdechasseursn’ontpasdedrapeaumaisunsimple
fanion. Il n’existe qu’un seul drapeau, gardé à tour de rôle par
chacundesbataillons.CetemblèmedesChasseursestremisà
chaque anniversaire des combats de Sidi-Brahim au nouveau
bataillonquienreçoitlagarde.
Ilestleseulbataillondechasseursàdétenirencoreunefanfare
quiseproduitenHaute-SavoiemaisaussipartoutenFranceet
même à l’étranger. Cette fanfare, unique en son genre, réalise
depuis janvier un spectacle musical original «Sur la trace des
AlpinsdelaGrandeguerre»,lequelareçulelabeldelamission
duCentenaire.
LESTROUPES
À PIED
39
27E
BATAILLON DE CHASSEURS ALPINS
Lieu d’implantation : Cran-Gevrier (Haute-Savoie).
Effectif total de l’unité : 1 050.
Date de création : 1871.
Devise : «Vivre libre ou mourir».
Subordination organique : 27e
Brigade d’infanterie de
montagne (27e
BIM), Varces.
Mission : le 27e
Bataillon de chasseurs alpins (27e
BCA) est
une unité d’infanterie spécialisée dans le combat en montagne.
Cette spécificité permet à ses soldats d’acquérir rusticité,
résistance, autonomie et adaptation aux conditions extrêmes.
Composante de l’une des deux brigades d’engagement
d’urgence de l’armée de terre, il possède des équipements
récents et de haute technicité qui lui permettent de s’adapter à
ses différentes missions. Il utilise notamment le véhicule haute
mobilité, véhicule particulièrement adapté au combat en zone
montagneuse hivernale.
Effectif défilant : 136.
Autorité défilant en tête : colonel Paul Sanzey, chef de corps.
Coordination/articulation : le chef du détachement ;
le drapeau des chasseurs et sa garde ; le fanion du bataillon
et sa garde ; 6 cadres et 120 cadres et chasseurs.
41. LESTROUPES
À PIED
40
17E
RÉGIMENT DU GÉNIE PARACHUTISTE
Lieu d’implantation : Montauban (Tarn-et-Garonne).
Effectif total de l’unité : 850.
Date de création : 1978.
Devise : «Sapeur suis, para demeure».
Subordination organique : 11e
BP.
Mission : le 17e
Régiment du génie parachutiste (17e
RGP)
remplit les missions d’appui génie au profit de la 11e
BP.
Sa capacité à mettre en œuvre tous les savoir-faire d’unrégiment
du génie dans le cadre d’une opération aéroportée, permet au
17e
RGP de conduire les missions d’appui, telles que la saisie
d’installations aéroportuaires, la destruction d’objectifs,
les opérations de déminage et de franchissement d’assaut,
en larguant soldats et engins sur des zones inaccessibles par
voie routière. Sa section d’équipement de zone de poser lui
offre également la possibilité de rétablir ou de créer une piste
de pose d’assaut. Cette spécificité unique permet aux armées de
disposer d’une plateforme aéroportuaire partout dans le monde.
Effectif défilant : 133.
Autorité défilant en tête : colonel Thierry Tricand de
la Goutte, chef de corps.
Coordination/articulation : le chef du détachement ;
le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 120 cadres et militaires du rang.
Le drapeau du régiment a été le premier à recevoir la fourragère aux
couleursdurubandelaCroixdelaValeurmilitairepoursonengagement
auLibanetenAfghanistan.
Lorsdel’opérationServalauMali,lessapeursdu17e
RGPontparachuté
leurs bulldozers et rétabli les pistes des aéroports de Tombouctou et
Tessalit permettant ainsi la conduite et le soutien d’opérations dans
les zones les plus éloignées. Plus récemment, ils ont été en projetés en
Républiquecentrafricainedanslecadredel’opérationSangaris.
42. LESTROUPES
À PIED
41
28E
GROUPE GÉOGRAPHIQUE
Lieu d’implantation : Haguenau (Bas-Rhin).
Effectif total de l’unité : 330.
Date de création : 1946.
Devise : «Quand même».
Subordination organique: brigade de renseignement,
Haguenau (Bas-Rhin).
Mission : héritier du service géographique de l’armée qui,
avant 1940, avait la responsabilité entière de l’établissement
des cartes, le 28e
Groupe géographique (28e
GG) recueille
des informations topographiques et analyse le terrain pour
fournir un appui géographique au positionnement et au
mouvement des forces engagées. En opération extérieure, la
grande précision de ses relevés géographiques, des mesures
d’angles, de distances, et le recueil des coordonnées GPS
permettent au 28e
GG d’établir les cartes qui sont essentielles
aux états-majors dans la réalisation de leurs plans d’opération.
Effectif défilant : 50.
Autorité défilant en tête : colonel Yannick Carré, chef
de corps.
Composition et articulation : le chef du détachement, le
drapeau et sa garde, 3 cadres ; 40 cadres et militaires du rang.
Le28e
GGestencoursd’acquisitiondevéhiculesd’appuitopographiques
et de modules cartographiques embarqués qui vont améliorer, sur les
plans tactique et technique, la capacité de la chaine géographique
projetableàappuyerlesforcesauplusprèsdesopérations.
Le 28e
GG est présent en permanence sur la totalité des théâtres
d’opération(Barkhane,Sangaris,Harpie…)etauseindesétats-majors
deforcesdesouverainetéoudeprésence.
43. LESTROUPES
À PIED
42
SERVICE DE MAINTENANCE INDUSTRIELLE TERRESTRE
Lieux d’implantation : Versailles Satory pour la direction
du SMITer ; Lyon (Rhône) pour le 7e
Régiment du matériel
(7e
RMAT) ; Draguignan (Var) pour la 5e
Base de soutien
du matériel (5e
BSMAT) ; Muret (Haute-Garonne) pour le
3e
Régiment du matériel (3e
RMAT).
Date de création : 2010.
Subordination organique : état-major de l’armée de terre.
Mission : le Service de maintenance industrielle terrestre
(SMITer) est composé de 6 régiments du matériel (RMAT) et de
3 bases de soutien du matériel (BSMAT). Subordonné au chef
d’état-major de l’armée de terre, le SMITer a pour mission le
maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres
de l’armée de terre. Mettant ses capacités de maintenance, de
logistique, de préparation opérationnelle et de projection à la
disposition des forces terrestres, le SMITer constitue un outil
réactif, offrant une grande liberté d’action pour la préparation, la
montée en puissance et le maintien en condition opérationnelle
des unités en opération.
Effectif défilant : 147.
Autorité défilant en tête : général de division Patrick
Hocquard, directeur du SMITer.
Coordination et articulation : le chef de détachement ;
le porte-fanion du général ; les chefs de détachement du
7e
RMAT, de la 5e
BSMAT et du 3e
RMAT ; leur drapeau et leur
garde ; 8 cadres ; 106 cadres et militaires du rang.
Le SMITer a coordonné le déploiement des régiments du matériel lors
du déclenchement des opérations Barkhane et Sangaris ou au titre de
l’opérationSentinellesurlethéâtrenationalen2015.
Créé dans le cadre du projet «Maintenance 2010, le SMITer est monté
enpuissancerapidement.IlestcertifiéISO9001pourtoutessesactivités
etsurtoussessitesdepuisjuin2013.
44. LESTROUPES
À PIED
43
PORTE-AVIONS CHARLES-DE-GAULLE
Lieu d’implantation : Toulon (Var) pour le Porte-avions (PA)
Charles-de-Gaulle ; concernant le Groupe aérien embarqué
(GAé), Landivisiau (Finistère) pour les flottilles 17F et 11F, Lann-
Bihoué (Morbihan) pour la flottille 4F et Hyères (Var) pour la
flottille 35F.
Effectif total de l’unité : 1200 marins pour le Charles-de-
Gaulle et 800 pour le GAé.
Date de création : 2001 pour le PA Charles-de-Gaulle, 1920
pour le Groupe aérien embarqué.
Devise : «Être inerte, c’est être battu».
Subordination organique : force d’action navale, Toulon,
pour le PA Charles-de-Gaulle ; force de l’aéronautique navale
(ALAVIA),Toulon pour le GAé.
Mission : outil unique de dissuasion, de projection de
puissance et de maîtrise des espaces aéromaritimes, le PA
Charles-de-Gaulle est l’élément central du groupe aéronaval
composé d’un état-major, du GAé, d’une frégate de défense
aérienne, d’une frégate anti sous-marine, d’un ravitailleur et d’un
sous-marin d’attaque. Par sa capacité de projection aérienne et
la souplesse d’emploi que lui confèrent sa propulsion nucléaire,
sescapacitésdestockageetsesateliersaéronautiques,legroupe
aéronaval peut agir de manière autonome ou appuyer une
force déployée à terre, dans un cadre national ou multinational.
Effectif défilant : 86.
Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau
Pierre Vandier, commandant le PA Charles-de-Gaulle.
Composition/articulation : le chef du détachement ; le
fanion et sa garde ; le commandant et le commandant adjoint
du GAé ; les quatre commandants des flotilles du GAé et leur
fanion ; 72 cadres et matelots du PA et des flotilles.
L’équipage du PA Charles-de-Gaulle porte la fourragère de
l’Ordre national de la Libération, en mémoire du général de
Gaulle,créateurdel’Ordre.
Le PA Charles-de-Gaulle est le plus grand bâtiment de la
marine nationale avec ses 261,50 m de long, 65 mètres de
large,75mdehauteuretsacapacitéàdéplacer42 500tonnes
etparcourir 1000kilomètresparjour.
En2015,danslecadredel’opérationChammal,ilaétédéployé
pendantplusde4moisdansleGolfepersique.
45. LESTROUPES
À PIED
44
SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGIN LE TERRIBLE
Lieu d’implantation : base opérationnelle de l’Île Longue,
Brest (Finistère).
Effectif total de l’unité : 222.
Date de création : 2008.
Subordination organique : force océanique stratégique,
Brest (Finistère).
Mission : dotés de 16 missiles portant chacun plusieurs têtes
nucléaires, le Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE)
Le Terrible est l’un des 4 SNLE participant à la permanence
à la mer de la mission de dissuasion nucléaire. La dissuasion
constitue l’ultime garantie contre toute atteinte visant les
intérêts vitaux de la France, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en
soit la forme. Le Terrible est le premier SNLE à être équipé des
missiles intercontinentaux à têtes nucléaires M51. Comme les
autres SNLE, Le Terrible doit être prêt à lancer, sans délai, sur
ordre du Président de la République, une frappe nucléaire.
Effectif défilant : 54.
Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau Cédric
Chetaille, commandant Le Terrible, équipage rouge.
Composition/articulation : le chef de détachement ;
le fanion et sa garde ; 2 cadres ; 48 cadres et sous-mariniers.
(à gauche du détachement de l'Atlantique 2).
Le SNLE LeTerrible est le douzième bâtiment de la marine nationale
à portercenom.
Le premier Terrible, lancé à Brest en 1671, était un vaisseau
de 1300 tonneaux,450hommeset68canons.LepremierSNLEàporter
ce nom est lancé en 1969, admis au service actif le 1er
janvier 1973 et
désarméle1er
juillet1996.
46. Engagée en Lybie dans le cadre de l’opération Harmattan en
2011, puis au Mali en 2013 pour l’opération Serval, la flottille
21Fs’estvueattribuerpourchacunedeces2opérationslaCroix
delaValeurmilitaireavecpalme.
La gazelle représentée sur l’insigne de la flottille 21F est un
héritage de l’escadrille 2B qui opérait en Afrique durant la
seconde guerre mondiale et rappelle les origines sahariennes
delaflottille.
Un Atlantique 2 est intégré au dispositif français opérant en
Irak,depuislestoutespremièresheuresdel’opérationChammal
enseptembredernier.
LESTROUPES
À PIED
45
ATLANTIQUE 2
Lieu d’implantation : base aéronautique navale de Lann-
Bihoué, Lorient (Morbihan).
Effectif total de l’unité : 240.
Date d’entrée en service : 1991.
Subordination organique : ALAVIA.
Mission : stationné sur la base aéronautique navale de Lann-
Bihoué, près de Lorient, l’avion de patrouille maritime de
l’aéronautique navale basé à terre Atlantique 2 (ATL2) des
flottilles21Fet 23F a pour missionpremière la sûreté et lesoutien
de la force océanique stratégique et contribue à l’action de
l’État en mer (recherche, localisation, sauvetage, lutte contre
les trafics et la piraterie, protection de la force navale et de nos
approches maritimes, engagement de bâtiments de surface
ou de sous-marins).
Largement sollicité par l’état-major des armées dans le cadre des
opérations extérieures, son long rayon d’action et ses capacités
de recueil de renseignement image et électromagnétique sont
également un atout majeur dans le soutien aérien au profit
des forces terrestres déployées.
Effectif défilant : 54.
Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Olivier
Roussille, commandant la flottille 23F.
Composition et articulation : le chef du détachement ; le
fanion et sa garde ; 2 cadres ; 48 cadres et matelots des flottilles
21F et 23F (à droite du détachement du SNLE).
47. LESTROUPES
À PIED
46
BASE AÉRIENNE 702
Lieu d’implantation : Avord, (Cher).
Effectif total de l’unité : 2 600.
Date de création : 1912.
Subordination : commandement des forces aériennes
stratégiques, Villacoublay (Yvelines).
Mission : plateforme aéronautique historique, la Base aérienne
702 (BA702) Capitaine Georges Madon participe directement
à la mission de dissuasion nucléaire. Sa capacité à entreposer,
maintenir et mettre en œuvre les missiles nucléaires air-sol
moyenne portée améliorée (ASMPA) équipant les Rafale et les
Mirage 2000N, qu’elle accueille régulièrement en alerte, en fait
l’une des plus importantes bases militaires de la composante
aéroportée de la dissuasion.Y stationnent 2 escadres concourant
à la fonction projection et protection. La 1re
escadre met en
œuvre des avions radars AWACS spécialisés dans la détection
aéroportée. La seconde escadre déploie des systèmes de
défense sol-air équipés de missiles Crotale et Mamba. La base est
également un centre de formation pour les pilotes de transport
dont de nombreux étrangers, originaires de pays européens.
Effectif défilant : 87.
Autorité défilant en tête : colonel Fabien Kuzniak,
commandant la BA 702 et la base de défense de Bourges-Avord.
Composition et articulation des blocs : le chef de
détachement ; le drapeau et sa garde ; les 2 commandants
d’escadre ; les 2 drapeaux d’escadre et leur garde ; 6 cadres et
60 cadres et militaires du rang (bloc formant une aile delta).
L’escadrondedéfensesol-airdelaBA702protègeledéfilé.
Le 25 mars 2015, une journée ordinaire : la flotte AWACS
(système de détection et de commandement aéroporté) a
décollé pour des engagements divers. Un avion a été sollicité
pour une mission au-dessus du territoire irakien, au sein du
dispositif de l’opération Chammal. Un autre avion a rejoint
l’Europe de l’Est dans le cadre des mesures de réassurance au
profitdesalliésdel’OTAN.
En1916,lecentreaéronautiqued’Avordestlaplusimportante
école de pilotage du monde : 3 000 brevets sont délivrés. Les
As de la Grande Guerre y sont formés, à l’image de Guynemer
oudeMadon.
48. LESTROUPES
À PIED
47
BASE AÉRIENNE 120
Lieu d’implantation : Cazaux (Gironde).
Effectif total de l’unité : 1350.
Date de création : 1914.
Subordination : commandement des forces aériennes (CFA),
Bordeaux (Gironde).
Mission : plateforme aéronautique importante, la BA120
Commandant Marzac accueille de nombreuses unités
spécialisées de l’armée de l’air. Ainsi, l’école de transition
opérationnelle forme les pilotes de chasse au tir et au combat
aérien. L’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées», équipé
d’hélicoptères SA 330 Puma et EC725 Caracal, est spécialisé
dans la Recherche et le sauvetage au combat (RESCO).
La base aérienne est également très engagée dans la
modernisation de ses capacités avec le centre d’expertise
de l’armement embarqué, chargé d’entretenir l’expertise
opérationnelle dans l’emploi de l’armement air-air et air-sol
et de réaliser des expérimentations dans le domaine du tir
aérien, et le centre d’expertise SN-NRBC, organisme référent
pour l’armée de l’air dans les domaines de la sécurité nucléaire
et de la menace Nucléaire, radiologique, bactériologique et
chimique (NRBC).
Effectif défilant : 73.
Autorité défilant en tête : colonel Laurent Thiebaut,
commandant la BA 120 et la base de Défense de Cazaux.
Composition et articulation des blocs : le chef de
détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 66 cadres et
militaires du rang (bloc formant une aile delta).
L’escadrond’entraînementCôted’or arejointlabaseaériennedeCazaux
en2014.
Il y a un an, la base aérienne de Cazaux a été choisie pour accueillir le
meetingdes80ansdel’arméedel’air.
Le 5 février 2014, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 Pyrénées de la
base aérienne 120 de Cazaux. a sauvé les douze membres d’équipage
ducargoLuno,échouéaulargedescôtesbasques.
49. LESTROUPES
À PIED
48
DÉTACHEMENT EBOLA
Lieu d’implantation : Conakry (Guinée) pour le Centre de
traitement des soignants (CTS) ; Brignoles (Var) pour l’Unité
d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC) n°7 ;
La Valbonne (Ain) pour le Régiment médical (RMED) ; Paris et
les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine,
Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) pour la Brigade des sapeurs
pompiers de Paris (BSPP).
Date de création : 2015 pour le CTS ; 1964 pour l’UIISC n°7 ;
2011 pour le RMED ; 1811 pour la BSPP.
Devise : «Vous étiez là pour eux, nous sommes là pour vous»
pour le CTS ; «Servir pour sauver» pour l’UIISC n°7 ; «Servire
pro salvare» («Servir pour sauver ») pour le RMED ; « Sauver
ou périr» pour la BSPP.
Subordination organique : service de santé des armées
pour le CTS ; formations militaires de la sécurité civile pour
l’UIISC n°7 ; 1re
brigade logistique pour le RMED ; préfet de
police de Paris pour la BSPP.
Mission : depuis juillet 2014, l’action intergouvernementale
pour la lutte contre le virus Ebola est coordonnée par uneTask
Force interministérielle. Le dispositif militaire français s’y intègre
en mettant en place un centre de soins en Guinée au profit de
la population et un autre à destination du personnel soignant.
Ce détachement met à l’honneur le CTS, structure destinée
aux soignants guinéens et étrangers contaminés par le virus
Ebola.Tout patient y reçoit un traitement adapté à son affection.
Depuis le 20 mars 2015, le RMED est déployé en renfort du
CTS, illustrant ainsi ses savoir-faire et son expérience. L’UIISC
n°7 est intervenue en Guinée en novembre 2014 pour créer
des centres de formation et y former le personnel soignant.
La BSPP, division santé, accompagnée de la composante NRBC
du groupement des appuis et secours, intervient si besoin,
dans la mise en place d’un protocole de prise en charge et de
transport en caisson étanche de patient atteint du virus Ebola.
Effectif défilant : 87.
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Philippe
Brugère, chef de corps de l’UIISC n°7.
Composition/articulation : le chef de détachement ; le
drapeau de l’UIISC n°7 et sa garde ; 80 cadres et militaires
du rang (40 sapeurs-sauveteurs de l’UIISC n°7 ; 16 infirmiers,
aides-soignants et techniciens du CTS ; 16 médecins militaires
du RMED ; 16 sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs-
pompiers de Paris).
Entroismois,entrejanvieretavril2015,leCTSaprisencharge
43soignants,dont22contaminésparlevirusEbola.
130militairessontengagésdanscettemissiondont70duSSA
etduRMED,desspécialistesdel’interventionfaceauxdangers
Nucléaires,radiologiques,biologiquesetchimiques(NRBC)et
unedizainederenfortsissusdel’établissementdepréparation
etderéponseauxurgencessanitaires.
50. LESTROUPES
À PIED
49
DRAPEAU DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
DE LA POLICE NATIONALE
Lieu d’implantation : Paris.
Effectif total de l’unité : 1530.
Date de création : 1976.
Devise : «Protéger et servir».
Subordination organique : service de la protection de la
Direction générale de la police nationale (DGPN), Paris.
Mission : remplaçant depuis 2013 le service de sécurité du
ministère de l’Intérieur, la Sous-direction de la sûreté (SDS)
assure la protection et la surveillance des sites du ministère de
l’Intérieur, la mise en œuvre des audits de sureté des bâtiments
de la DGPN et des préfectures, mais également la mise en
place des services d’honneur au ministère de l’Intérieur. Elle
est chargée de la garde du drapeau de la police nationale.
Effectif défilant : 7.
Autorité défilant en tête : capitaine Dorothée Robert,
adjoint au chef de l’unité opérationnelle de la sûreté de la SDS.
Composition et articulation : le chef de détachement ;
le drapeau et sa garde.
La SDS est la seule unité du SDLP servant en uniforme, en raison de sa
missiondegardedudrapeau.
Lorsdudéfilé,lagardedudrapeaudelaDGPNarboreunecoiffedetype
«shako»comportantunplumetdontlecolorisdépenddugradeetde
la fonction : bleu, blanc, rouge pour le lieutenant de police, bleu pour
lesgradésetgardiensdelapaix.
51. L’ENSP est dirigée par une femme, le commissaire divisionnaire
Carine Vialatte, adjointe au conseiller doctrine, défense, planification
etrenseignementdelaDGPN.
11réservistesdéfilent(6élèves-commissaireset5lieutenantsdepolice).
LESTROUPES
À PIED
50
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA POLICE
Lieu d’implantation : Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône) et
Cannes-Écluse (Seine-et-Marne).
Effectif total de l’unité : 123.
Date de création : 1941.
Subordination organique : DGPN.
Mission : l’École nationale supérieure de la police (ENSP) a
pour vocation de concevoir, de dispenser et de promouvoir
les formations initiales et continues au profit des commissaires
et des officiers de la police nationale.
L’école dispose, en outre, d’un centre d’information et de
conseil aux élus locaux et aux cadres supérieurs d’entreprises
publiques impliquées dans le champ de la sécurité intérieure.
Dans le domaine de la coopération internationale, elle délivre
une formation de haut niveau à destination de cadres supérieurs
de police venus du monde entier et participe activement
aux organes européens de formation.
Durée des formations : 2 ans pour les élèves commissaires;
18 mois pour les élèves officiers de police.
Effectif défilant : 84.
Autorité défilant en tête : commissaire divisionnaire Olivier
Charles, chef de la division renseignement et sécurité nationale
de l’ENSP.
Composition et articulation : le chef de détachement;
le drapeau et sa garde ; 2 cadres et 32 élèves commissaires;
3 cadres et 40 élèves officiers de police.