1. Le CEFRIO est le centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations, à l’aide des technologies de l’information
et de la communication (TIC). Il regroupe plus de 150 membres universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que
74 chercheurs associés et invités. Sa mission contribuer à faire du Québec une société numérique, grâce à l’usage des
:
technologies comme levier de l’innovation sociale et organisationnelle. Le CEFRIO, en tant que centre de liaison et de transfert,
réalise, en partenariat, des projets de recherche-expérimentation, d’enquêtes et de veille stratégique sur l’appropriation des
TIC à l’échelle québécoise et canadienne. Ces projets touchent l’ensemble des secteurs de l’économie, tant privé que public.
Les activités du CEFRIO sont financées à près de 64 % par ses propres projets et à 36 % par le ministère du Développement
économique, de l’Innovation et de l’Exportation, son principal partenaire financier.
Principal partenaire financier du CEFRIO
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Bureau de Québec Bureau de Montréal
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Les thèmes des numéros de NETendances 2011
1. Les médias sociaux
L’informatisation
2. Le divertissement en ligne
3. La mobilité
4. Internet comme source d’information
du Québec en 2011
5. Le gouvernement en ligne
6. Le commerce électronique et les services bancaires en ligne
7. Les diverses générations d’internautes
8. L’informatisation du Québec
Volume 2 - Numéro 8
Merci à nos partenaires !
Une réalisation du Avec la collaboration de
2. Architectes
Web
du
stratégie | ergonomie | marketing | référencement | analytics | social
adviso.ca/architectes
4. Faits saillants
Connexion : la croissance continue d’Internet au Québec
Les données de NETendances 2011 révèlent que 82,1 des adultes québécois sont des utilisateurs
%
d’Internet, et 77,0 % sont même des internautes réguliers. Internet poursuit donc sa progression, bien
que celle-ci soit moins marquée qu’au début des années 2000. Le taux d’utilisation d’Internet baisse
significativement à mesure que l’âge des répondants avance, et augmente avec leur revenu et leur niveau
de scolarité.
Par ailleurs, les téléphones intelligents et ordinateurs portables progressent (respectivement +12 et
+16 points de pourcentage depuis 2009) aux dépens des cellulaires de base et des ordinateurs de table :
la mobilité ne fait pas que progresser, elle se perfectionne, et la part des téléphones intelligents dans
l’ensemble du marché du cellulaire grandit.
Communication : le cellulaire s’impose, les réseaux sociaux
peinent à dépasser le cercle privé
Bien que le téléphone fixe soit encore l’outil de communication principal, au travail comme à la maison,
il est de plus en plus délaissé par les jeunes, qui lui préfèrent le cellulaire, les SMS et les réseaux sociaux.
Ces derniers figurent en 4e position des modes de communication dans un cadre personnel, utilisés par
39,3 % des internautes, soit une hausse de 10 points de pourcentage par rapport à 2010, mais constituent
l’outil le moins utilisé dans un cadre professionnel ou scolaire (4,4 %). Les outils plus traditionnels tels
que le courriel et le clavardage, quant à eux, stagnent.
Divertissement : la télévision haute définition devient
la norme
En matière de divertissement, de nouveau, les nouvelles générations d’outils remplacent les anciennes,
avec la progression de la télévision haute définition (en hausse de 11 points de pourcentage par rapport
à 2010, et même de 27 points chez les 18 à 34 ans) au détriment de la télévision standard (qui a perdu
10 points de pourcentage en un an).
Sécurité : des internautes prudents
Enfin, en matière de sécurité, on ne note pas de réel changement par rapport aux années précédentes.
Un internaute sur 4 (24,5 %) fait des transactions sécurisées hors de chez lui et 1 sur 10 (9,0 %) sur un
appareil mobile. Seulement 3,3 % des propriétaires d’ordinateur disent ne pas protéger leur machine à
l’aide d’outils comme les pare-feu ou les antivirus. De plus, 62,9 % des internautes affirment ne jamais
divulguer de renseignements personnels en ligne.
4 L’informatisation du Québec en 2011
5. Internet poursuit sa progression au Québec
En 2011, ce ne sont plus que 17,9 des adultes québécois qui ne se connectent jamais à Internet.
% Au Québec, 82 %
Le Québec compte donc 82,1 % d’utilisateurs d’Internet, et 77,0 % d’utilisateurs réguliers (au moins une des adultes utilisent
connexion au cours des 7 derniers jours). Internet.
Quels sont les facteurs qui influencent l’utilisation d’Internet ?
La proportion d’internautes dans la population varie signifiai
ct
vement selon l’âge, le revenu et la scolarité. Taux d’utilisateurs réguliers d’Internet selon
le sexe et l’âge
On observe aussi des différences significatives des taux de con
94 % 97 % 91 % 94 % 91 % 91 %
nexion selon le sexe et la région, qui reflètent l’influence du trio 82 % 82 %
71 % 69 %
âge/scolarité/revenu. C’est ce que souligne le professeur Stéphane
48 %
Gauvin, chercheur associé du CEFRIO et professeur titulaire à 35 %
l’Université Laval (voir page 6).
En effet, les femmes ont des revenus inférieurs à ceux des 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans et plus
hommes et, au Québec, les femmes de 55 ans et plus sont moins Hommes Femmes
scolarisées que les hommes (celles de moins de 55 ans le sont Base : adultes québécois (n=12 000)
en revanche plus) . Ce constat explique le graphique ci-contre
1
et démontre que la différence de connexion est à nuancer : les
femmes de 18 à 34 ans sont significativement plus connectées que les hommes du même âge (94,9 %, comparativement à 91,9 %),
celles de 35 à 54 ans le sont autant (86,3 %, comparativement à 86,1 %), mais celles de 55 ans et plus le sont significativement moins
(50,4 %, comparativement à 59,6 %), un écart essentiellement dû aux femmes de 65 ans et plus.
La situation géographique est elle aussi à analyser en tenant compte des profils sociodémographiques combinés de chacune
(voir page 6).
Utilisateurs réguliers Utilisateurs réguliers Utilisateurs réguliers
d’Internet selon l’âge d’Internet selon le revenu d’Internet selon le niveau
familial annuel de scolarité
95 % 95 %
92 % 91 % 92 % 92 %
86 %
82 % 83 %
70 % 68 %
63 %
51 %
41 %
19 %
18 à 25 à 35 à 45 à 55 à 65 ans Moins de 20 000 $ à 40 000 $ à 60 000 $ à Plus de Primaire Secondaire Collégial Universitaire
24 ans 34 ans 44 ans 54 ans 64 ans et plus 20 000 $/an 39 999 $/an 59 999 $/an 79 999 $/an 80 000 $/an
Base : adultes québécois (n=12 000)
Utilisateurs réguliers d’Internet, 2000-2011
77 %
71 % 72 % 73 % 75 %
Un tiers (35 %) de la population mondiale utilise Internet 64 % 66 %
52 % 55 % 59 %
en 2011 2. Le taux du Québec (82,1 %) est assez similaire 40 %
49 %
à ceux du Canada (81,6 %) et des États-Unis (78,3 %) 3.
La Chine, avec 37 % de ses citoyens utilisant Internet,
représente presque le quart des internautes du monde.
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Dans l’ensemble, les internautes sont jeunes : 45 % des
personnes connectées dans le monde ont moins de 25 ans 4. QUESTION : Vous, personnellement, depuis les sept derniers jours, avez-vous utilisé
Internet au moins une fois ? (Si non :) Mais vous arrive-t-il d’utiliser Internet ?
Base : adultes québécois (n=12 000 par année)
1
Q
UÉBEC. CONSEIL DU STATUT DE LA FEMME, Portrait statistique – Égalité femmes/hommes – Où en sommes-nous au Québec ?, Québec, CSF, [ en ligne ], 21 juin
2010, 91 p. [ http://www.csf.gouv.qc.ca/modules/fichierspublications/fichier-37-1217.pdf ] (Consulté le 12 avril 2012).
2
U
NION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, The World in 2011 – ICT Facts and Figures, Genève, UIT, [ en ligne ], 2011.
[ http://www.itu.int/ITU-D/ict/facts/2011/material/ICTFactsFigures2011.pdf ] (Consulté le 12 avril 2012).
3
« Internet Users in North America », Internet World Stats, [ en ligne ], 31 mars 2011. [ http://www.internetworldstats.com/stats14.htm ] (Consulté le 12 avril 2012).
4
U
NION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, The World in 2011 – ICT Facts and Figures, Genève, UIT, [ en ligne ], 2011.
[ http://www.itu.int/ITU-D/ict/facts/2011/material/ICTFactsFigures2011.pdf ] (Consulté le 12 avril 2012).
L’informatisation du Québec en 2011 5
6. Les régions sont-elles vraiment moins connectées ?
Trois facteurs servent à expliquer l’essentiel des différences d’utilisation d’Internet l’âge, la scolarité
:
et le revenu. L’analyse de près de 30 000 observations, recueillies en 2010, montre que ni le sexe du
répondant, ni la langue parlée au domicile n’ont d’effet mesurable. La question du lieu de résidence joue
un rôle relativement mineur. Ainsi, une personne de 75 ans ou plus dont le revenu familial annuel est de
moins de 15 000 $ et qui a terminé ses études au niveau primaire affiche une probabilité de moins de 6 %
de répondre qu’il est un utilisateur d’Internet. À l’autre extrême, un adulte de la tranche des 18-24 ans qui
détient une maîtrise et dont le revenu familial annuel dépasse les 100 000 $ a une probabilité de 99,69 %
d’utiliser Internet. Ces probabilités varient à peine que l’on parle d’un homme ou d’une femme, d’un
anglophone ou d’un francophone, d’un résident de la ville ou de la campagne.
Les différences d’utilisation homme/femme font état d’un écart appréciable, soit 85 % pour les hommes
par rapport à 80 % pour les femmes. Si cet écart est bien réel, son interprétation change considérablement
lorsque l’on comprend qu’il disparaît, voire s’inverse, au sein de groupes comparables sur le plan de
l’âge, de la scolarité et du revenu. En clair, les différences d’utilisation homme/femme reflètent plutôt des
écarts de revenu et de scolarité.
Les différences « régionales sont plus complexes à décrire. Les régions sont des constructions aux
»
frontières arbitraires, où de multiples réalités coexistent. Tout comme il est inapproprié de dire que les
hommes sont plus branchés que les femmes sans prendre les autres facteurs en considération, il est
délicat de croire que le taux d’utilisation d’Internet en région métropolitaine est plus élevé que celui de
régions éloignées. Par exemple, la région de la Côte-Nord est l’une des moins branchées au Québec
(70 %, par rapport à 82 % en 2010 pour l’ensemble du Québec), pourtant le taux d’utilisation dans la
municipalité de Ferland, voisine de Sept-Îles, dépasse les 90 %, un des taux les plus élevés au Québec,
que l’on retrouve à Lac-Beauport et à Saint-Nicolas, en banlieue de Québec, à Bromont, en Montérégie,
à Aylmer, dans l’Outaouais, et quelque part entre Pointe-Claire et Baie-d’Urfé, le secteur le plus branché
de l’île de Montréal…
Il y a toutefois bel et bien un effet lié au lieu de résidence. Notre analyse de 30 000 observations
géocodées montre que si l’on tient compte des différences d’âge, de scolarité et de revenu, les
répondants vivant dans un lieu isolé sont moins branchés que ceux des grandes agglomérations. Mais
attention : on parle d’une différence moyenne de 4 %. À titre d’exemples, Saint-Jérôme, Drummondville,
Magog, Shawinigan, Victoriaville, Gaspé ou Bagotville sont moins branchées que le suggère leur profil
démographique. Sherbrooke, Bromont, Rimouski, Rivière-du-Loup, Rouyn-Noranda, La Sarre et Amos le
sont plus. Boisville est plus branchée que Cap-aux-Meules (Îles-de-la-Madeleine).
Retenons que la plupart des Québécois non branchés vivent à Montréal. Ce sont des personnes
relativement âgées, peu scolarisées et peu fortunées. Retenons de plus qu’un jeune qui vit à Radisson est
vraisemblablement un « accro » de Facebook.
Afin de mieux visualiser le phénomène, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante :
http://cefr.io/connexionnetendances
Stéphane Gauvin, professeur titulaire à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval
(département de marketing) et chercheur associé au CEFRIO.
6 L’informatisation du Québec en 2011
7. Stabilité dans le branchement à domicile
Le taux de domiciles branchés
Domiciles branchés à Internet
à Internet est relativement sta
75 % 73 % 75 % 76 % ble depuis plusieurs années,
72 %
65 % 67 % et s’établit en 2011 à 76,1 %.
56 % La moyenne dans les pays
développés pour la même année 76 % des foyers
est de 71,4 % 5. Les Québécois de québécois sont
18 à 44 ans sont significativement branchés à Internet.
plus nombreux à être branchés Parmi eux, 92 % le sont
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
à Internet à la maison (91,2 %), à haute vitesse.
tandis que ceux de 55 à 64 ans
Base : adultes québécois (n=1 000) (69,4 %) et ceux de 65 ans et plus
(40,8 %) le sont significativement
moins. On retrouve également des différences significatives selon le revenu et le niveau de scolarité.
La haute vitesse, définitivement installée
dans les foyers québécois
La quasi-totalité des foyers branchés le sont à haute vitesse (91,6 %, soit 69,7 % des adultes). Une
minorité de foyers est donc encore branchée à vitesse basse (2,2 % des foyers branchés, soit 1,7 % des
adultes) ou intermédiaire (6,3 % des foyers branchés, soit 4,8 % des adultes).
Proportion de chaque type d’accès Internet parmi les foyers branchés
à Internet
2%
4% 3% 3% 2%
14 % 6%
32 % 24 % 17 % 8%
3% 13 % 10 %
5%
4% 15 %
7% 11 %
36 % 31 %
34 % 22 % 24 %
37 % 27 %
32 %
47 % 45 % 45 % 50 % 49 % 50 %
37 % 39 %
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Haute vitesse portable (terminal intelligent ou smarthub qu’on branche dans une prise électrique)
Basse vitesse, connexion téléphonique
Vitesse intermédiaire
Haute vitesse sans fil (satellite, clé Internet sans fil, Wi-Fi, WiMAX, etc.)
Haute vitesse par modem téléphonique (ADSL)
Haute vitesse par câble
Base : foyers branchés à Internet (n=760)
Avis d’experts
Domotique : la connectivité au service de votre foyer
Les systèmes d’automatisation permettent de contrôler à distance, entre autres, les systèmes d’éclairage, de chauffage
et de divertissement. Bien qu’elle soit actuellement plutôt dispendieuse, l’introduction de cette technologie dans les
foyers québécois a des chances d’être facilitée par l’adoption croissante des tablettes et des téléphones intelligents. Par
exemple, Logitech, fabricant de télécommandes universelles, propose désormais de contrôler son cinéma maison grâce
à une seule application mobile (mais nécessitant tout de même l’achat d’un module externe). La connectivité accrue des
consommateurs permettra également d’effectuer plusieurs actions, même si l’utilisateur se trouve à quelques milliers de
kilomètres de sa résidence.
Jean-Frédéric Bergeron Poudrier, Stratège Web, Adviso
5
U
NION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, « Key Global Telecom Indicators for the World Telecommunication Service Sector », UIT, [ en ligne ],
16 novembre 2011. [ http://www.itu.int/ITU-D/ict/statistics/at_glance/KeyTelecom.html ] (Consulté le 12 avril 2012).
L’informatisation du Québec en 2011 7
8. Combien d’heures les Québécois passent-ils sur Internet ?
En 2011, les internautes québécois ont passé en moyenne 8,3 h par semaine sur Internet à leur domicile,
6,5 h sur leur lieu de travail ou d’études, et 1,5 h sur leur cellulaire.
Les plus jeunes sont les plus connectés, mais ce sont aussi ceux qui passent le plus de temps sur Internet,
à l’inverse des 55 ans et plus. Le nombre d’heures passées sur Internet augmente aussi avec le niveau de
scolarité. En revanche, l’intensité de l’utilisation d’Internet sur cellulaire ne varie presque pas d’un groupe
sociodémographique à l’autre.
Nombre moyen d’heures passées sur Internet par semaine
3,8 1,4
1,1
Téléphones intelligents 1,5 1,3
1,2 2,0
et ordinateurs 8,4 0.3
1,0 1,2 9,2
portables poursuivent 6,5 8,8 5,3 7,8 5,8
4,9 0,7 2,7
leur hausse : ils ont
8,3 10,6 8,0 8,2 8,1 7,1 8,1 7,2 8,0 9,2
respectivement
progressé de
Total 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans Primaire / Collégial Universitaire
12 et de 16 points de et plus Secondaire
pourcentage entre À la maison Sur le lieu de travail / d’études Sur un téléphone mobile
2009 et 2011. Base : internautes québécois (n=811)
Équipement : priorité à la mobilité
Les ordinateurs fixes ont fortement régressé entre 2009 et 2010 et n’ont pas progressé depuis, tandis que les ordinateurs portables ont
poursuivi leur augmentation. Ainsi, les adultes québécois possèdent aujourd’hui en moyenne autant d’ordinateurs fixes (57,9 %) que
de portables (56,0 %).
Par ailleurs, le téléphone cellulaire de base a subi une baisse de 7 points de pourcentage par rapport à 2010, pour retrouver un taux
similaire à celui de 2009, s’établissant à 56,5 % des adultes qui en possèdent au moins un. De leur côté, les téléphones intelligents ont
progressé de 8 points de pourcentage, Blackberry, iPhone et appareils munis d’un système d’exploitation Android en tête. C’est ainsi
maintenant 1 adulte sur 4 (25,4 %) qui en a au moins un.
L’heure est donc non seulement à la mobilité, mais aussi au perfectionnement des appareils. Les adultes les plus jeunes, les plus
diplômés et situés dans les tranches de revenu supérieures sont ceux qui possèdent le plus d’équipements.
Équipements fixes et mobiles
Dans le monde, on recense 5,9 milliards d’utilisateurs du cellulaire, soit un
possédés par les adultes
taux de pénétration de 87 % (79 % dans les pays en développement) 6. Au québécois, 2009-2011
Canada, en décembre 2011, les téléphones intelligents représentaient 45 %
du marché du cellulaire, par rapport à 33 % quelques mois seulement 58 %
auparavant, en mars 2011. Au Québec, la part des téléphones intelligents Ordinateur 57 %
de table 71 %
par rapport à l’ensemble des cellulaires est inférieure à la moyenne (36 %),
mais leur croissance sur cette période a été la plus élevée (+16 points de 56 %
Ordinateur
pourcentage) 7. Partout dans le monde, les téléphones intelligents deviennent portable
50 %
40 %
plus abordables, notamment grâce au système d’exploitation Android et à
l’augmentation de la concurrence 8. Téléphone 57 %
cellulaire 64 %
de base 55 %
25 %
D’après Gartner, les ordinateurs fixes sont progressivement remplacés par une Téléphone 17 %
intelligent
gamme plus large d’appareils incluant les téléphones intelligents, les tablettes 13 %
et d’autres services comme le cloud (services infonuagiques), permettant une
plus grande flexibilité et une meilleure productivité des utilisateurs. Dès 2014, 2011 2010 2009
ce serait ainsi le cloud qui deviendrait l’outil central 9.
Base : adultes québécois (n=1 000)
6
U
NION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, The World in 2011 – ICT Facts and Figures, Genève, UIT, [ en ligne ], 2011.
[ http://www.itu.int/ITU-D/ict/facts/2011/material/ICTFactsFigures2011.pdf ] (Consulté le 12 avril 2012).
7
012 Canada Digital Future in Focus, comScore, 1er mars 2012.
2
[ http://www.comscore.com/Press_Events/Presentations_Whitepapers/2012/2012_Canada_Digital_Future_in_Focus ] (Consulté le 12 avril 2012).
8
«
China to Become the Largest Market for Smartphones in 2012 with Brazil and India Forecast to Join the Top 5 Country-Level Markets by 2016, According to IDC », IDC,
[ en ligne ], 15 mars 2012. [ http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=prUS23381112 ] (Consulté le 12 avril 2012).
9
«
Gartner Says the Personal Cloud Will Replace the Personal Computer as the Center of Users’ Digital Lives by 2014 », Gartner, [ en ligne ], 12 mars 2012.
[ http://www.gartner.com/it/page.jsp?id=1947315 ] (Consulté le 12 avril 2012).
8 L’informatisation du Québec en 2011
9. Profil des internautes
Heures passées sur Internet par semaine
Internautes Domicile
réguliers Sur le lieu
Internautes branché à Sur un
(7 derniers À la maison de travail/
Internet cellulaire
jours) d’études
Adultes Adultes Adultes
Base Internautes (n=811)
(n=12 000) (n=12 000) (n=1 000)
Total 82,1 % 77,0 % 76,1 % 8,3 6,5 1,5
Sexe
Homme 84,4 % 79,0 % 79,8 % 7,9 6,3 2,1
Femme 79,9 % 75,1 % 72,6 % 8,7 6,6 1
Âge
18-24 ans 96,5 % 95,0 % 91,8 % 10,6 8,4 3,8
25-34 ans 95,7 % 92,2 % 92,9 % 8 8,8 1,1
35-44 ans 94,6 % 91,0 % 89,1 % 8,2 5,3 1,2
45-54 ans 87,6 % 82,1 % 80,5 % 8,1 7,8 1,3
55-64 ans 76,6 % 70,1 % 69,4 % 7,1 4,9 0,3
65 ans et plus 49,2 % 40,6 % 40,8 % 8,1 0,7 1
Région
RMR de Montréal 86,1 % 81,6 % 80,7 % 8,9 8,1 1,1
RMR de Québec 86,9 % 82,9 % 84,1 % 9,3 6,5 1,8
Est du Québec 75,8 % 69,0 % 56,2 % 7,9 5 0,8
Centre du Québec 77,4 % 71,8 % 72,6 % 7,9 5,3 0,4
Ouest du Québec 76,7 % 70,6 % 73,2 % 6,4 3,2 3,5
Revenu familial annuel
Moins de 20 000 $ 59,2 % 50,5 % 55,0 % 8,3 4,9 0,8
20 000-39 000 $ 75,8 % 68,4 % 61,0 % 10,1 4,5 1,6
40 000-59 000 $ 87,4 % 82,5 % 79,7 % 8,7 5 2,9
60 000-79 000 $ 95,0 % 92,0 % 92,1 % 7,4 8 0,9
80 000 $ et plus 97,3 % 94,8 % 97,3 % 7,7 8,4 1,3
Occupation
Employé (services, bureau, vente) 91,6 % 87,8 % 85,9 % 6,8 8,1 1,6
Travailleur manuel 83,5 % 74,5 % 76,2 % 7,7 2,1 0,5
Professionnel 96,9 % 94,4 % 92,1 % 7,4 9,5 2,3
Au foyer 77,2 % 72,4 % 74,7 % 10,3 1,8 0,9
Étudiant 98,0 % 96,6 % 95,0 % 13,1 10,1 1,7
Retraité 56,6 % 49,2 % 47,3 % 7,6 0,2 0,6
Sans emploi 80,4 % 72,3 % 71,5 % 10,9 5 1,3
Scolarité
Primaire 28,5 % 19,4 % 14,5 %
7,2 2,7 1,2
Secondaire 70,7 % 62,9 % 63,2 %
Collégial 90,6 % 86,3 % 85,8 % 8 5,8 2
Universitaire 94,9 % 92,3 % 90,3 % 9,2 9,2 1,4
En caractères gras gris : résultats significativement supérieurs, dans un intervalle de confiance de 95 % et plus.
En caractères italiques bleu-gris : résultats significativement inférieurs, dans un intervalle de confiance de 95 % et plus.
L’informatisation du Québec en 2011 9
10. Communiquer
La téléphonie en tête des moyens de communication
Le premier outil utilisé pour communiquer en 2011 reste le téléphone fixe, dont 86,8 % des internautes
québécois se servent avec la famille ou les amis, et 55,2 % au travail. Il est suivi du courriel (64,8 % des
internautes pour un usage personnel et 44,7 % pour un usage professionnel) et des appels sur téléphone
portable (59,2 % à la maison et 32,7 % au travail).
Les messages sur les réseaux sociaux sont quant à eux très utilisés à des fins personnelles (39,3 % des
Si les réseaux sociaux
internautes), mais très peu dans un contexte professionnel (4,4 y compris parmi les travailleurs
%),
sont utilisés par
(5,2 %). Des écarts importants selon l’usage personnel ou professionnel sont également observés pour
1 internaute sur 3
les SMS, le clavardage et la téléphonie avec vidéo sur Internet.
pour communiquer
avec la famille ou les Le téléphone portable, dans un contexte personnel, est l’outil privilégié des 18-24 ans, seule catégorie
amis, seulement 4 % d’âge à s’en servir plus que du téléphone fixe (77,9 % d’entre eux passent des appels sur téléphone
des internautes disent mobile et 69,2 % envoient des SMS, mais seulement 65,7 % utilisent le téléphone fixe).
les utiliser dans un
contexte professionnel.
Usages professionnels et personnels des technologies de la communication
87 %
65 %
59 %
55 %
45 %
39 %
33 % 34 %
28 %
22 %
10 %
5% 4% 4% 5%
2%
Téléphone fixe Téléphone SMS Courriel Clavardage Messages sur Téléphonie Téléphonie
ou résidentiel portable les réseaux gratuite gratuite
sociaux sur Internet sur Internet
en utilisant en utilisant
une solution une solution
Usage personnel vidéo (p. ex. audio
Skype) seulement (p. ex.
Usage professionnel Google Voice,
téléphonie IP)
Base : internautes québécois (n=823)
Avis d’experts
Le cellulaire est en
voie de remplacer Les tablettes au travail : de nouveaux usages à forte valeur ajoutée
le téléphone fixe La mobilité et les tablettes ne sont plus réservées à un usage personnel, loin de là. Des
pour effectuer des secteurs comme celui de la santé ou de l’éducation comprennent bien la valeur ajoutée de
appels. D’après une ces appareils intelligents, et les initiatives se multiplient au Canada. On peut citer en ce sens
étude réalisée en le succès du projet-pilote mené à L’Hôpital d’Ottawa, qui a équipé son personnel médical de
2 000 iPad connectés à Internet sans fil sur plus de 18 hectares. Cela implique évidemment
Grande-Bretagne,
des changements dans les méthodes de travail (création d’applications spécialisées pour
le tiers des adultes
l’accès en temps réel aux résultats d’examens, aux radiographies, etc.). Il s’agit donc d’un
et la moitié des nouveau marché pour les fournisseurs de tablettes, dont Apple, qui se positionne une fois
18-34 ans n’utilisent encore en chef de file.
jamais le téléphone
Marie Nicollet, Stratège Web, Adviso
résidentiel. 10
10
S
ean POULTER, « Still Using a Landline ? How Old-fashioned as Half of People Under 30 Admit to Never Using Home Phone », Daily Mail, [ en ligne ], 11 octobre 2011.
[ http://www.dailymail.co.uk/news/article-2047625/Half-people-30-admit-using-home-phone.html ] (Consulté le 13 avril 2012).
10 L’informatisation du Québec en 2011
11. Communiquer avec ses proches :
cellulaire et réseaux sociaux progressent
Dans le cadre personnel, l’outil de communication le plus utilisé par les internautes québécois est le
téléphone fixe (86,8 suivi du courriel (64,8 du cellulaire (59,2 des messages sur les réseaux
%), %), %),
sociaux (39,3 %), des SMS (34,4 %), du clavardage (27,9 %) et enfin de la téléphonie gratuite sur Internet
(26,9 %).
Entre 2010 et 2011, l’utilisation du téléphone portable pour communiquer avec sa famille et ses amis a
augmenté de 12 points de pourcentage, celle du SMS de 13 points et celle des messages sur les réseaux
sociaux de 10 points. En revanche, celle du téléphone fixe, du courriel et du clavardage est restée stable.
Ces augmentations sont essentiellement le fait des plus jeunes. Au sein des 18-24 ans, le nombre d’internautes
communiquant par cellulaire a doublé : l’utilisation du téléphone portable est passée de 39,9 % à 77,9 %
et celle des SMS de 33,9 % à 69,2 %. Les messages sur les réseaux sociaux ont par ailleurs progressé de
11 points de pourcentage au sein de cette population (de 44,0 % à 54,8 %). Les 25-34 ans utilisent un peu
moins le cellulaire, mais leur utilisation de cet appareil a quand même augmenté de manière significative,
passant de 42,1 à 57,3 pour les appels et de 18,5 à 42,5 pour les SMS. C’est aussi le groupe
% % % %
d’âge où la plus forte progression en matière de réseaux sociaux a été enregistrée ils étaient 39,6 à
: %
communiquer de cette manière dans le cadre personnel en 2010, et 54,9 % en 2011, soit autant que les
18-24 ans, et bien plus que les 35 ans et plus.
Outils de communication ayant significativement progressé entre 2010
et 2011 (usage personnel)
59 %
Téléphone portable Les internautes
47 % Québécois de
18 à 34 ans utilisent
significativement plus
34 % le cellulaire (appels
SMS
et SMS) et les réseaux
21 %
sociaux que ceux
des tranches d’âge
39 %
supérieures pour
Messages sur les communiquer avec
réseaux sociaux
29 % leurs proches.
2011 2010
Base : internautes québécois (n=823)
Les adolescents américains ne jurent plus que par le cellulaire, d’après Pew Internet American
Life Project. Sur une base quotidienne, les 12-17 ans sont 63 % à envoyer des SMS, 39 % à passer
des appels avec leur téléphone mobile, 35 % à socialiser en face à face en dehors de l’école, 29 %
à échanger des messages sur les réseaux sociaux, 22 % à clavarder, 19 % à passer des appels
depuis un téléphone fixe et 6 % à écrire des courriels. Le courriel et le clavardage sont en déclin
par rapport à 2006. Par ailleurs, 8 % des 12-13 ans et 31 % des 14-17 ans possèdent même un
téléphone intelligent. 11
11
S
ean POULTER, « Still Using a Landline ? How Old-fashioned as Half of People Under 30 Admit to Never Using Home Phone », Daily Mail, [ en ligne ], 11 octobre 2011.
[ http://www.dailymail.co.uk/news/article-2047625/Half-people-30-admit-using-home-phone.html ] (Consulté le 13 avril 2012).
L’informatisation du Québec en 2011 11
12. Au travail, le cellulaire gagne du terrain chez les 18-34 ans, mais les réseaux
sociaux stagnent
Dans le cadre professionnel, l’outil de communication le plus utilisé par les internautes québécois est encore le téléphone fixe (55,2 %),
suivi du courriel (44,7 %), du cellulaire (32,7 %), des SMS (9,7 %), de la téléphonie gratuite sur Internet (5,9 %), du clavardage (5,2 %)
et enfin des messages sur les réseaux sociaux (4,4 %).
Il est intéressant de constater que les
Comparaison de l’utilisation du téléphone cellulaire pour outils les plus récents (téléphonie sur
communiquer dans les cadres professionnel et personnel
Internet, clavardage, réseaux sociaux)
selon l’âge, 2010-2011
occupent une place encore minoritaire
78 % par rapport aux outils traditionnels
que sont le téléphone et le courriel.
Il faut souligner qu’au sein des
57 % 57 % 57 % PME de 5 à 499 employés, d’après
55 % 54 %
53 % l’enquête NetPME 2011 du CEFRIO, le
45 %
42 %
46 % 51 % Web 2.0 n’est utilisé que par 10,0 %
49 %
39 %
44 %
des entreprises québécoises pour
40 %
41 %
38 %
communiquer à l’interne avec leurs
33 % 25 % employés, ce qui est significativement
27 % inférieur au reste du Canada (15,5 %).
21 % 21 % Si le même retard s’observe pour
17 %
5% l’ensemble des entreprises, on com
prend mieux l’écart considérable
18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans et plus
entre les utilisations personnelle et
professionnelle des réseaux sociaux. Ces
Usage professionnel en 2011 Usage professionnel en 2010 derniers constituent pourtant l’une des
Usage personnel en 2011 Usage personnel en 2010 préoccupations majeures des nouveaux
travailleurs, d’après une étude réalisée
Base : internautes québécois (n=823)
par Cisco en 2011 12.
On observe beaucoup moins de change
ments en un an en ce qui concerne la communication dans un contexte professionnel. Si l’on regarde la moyenne des internautes, il n’y a
même aucune variation par rapport à 2010. En revanche, les 18-34 ans sont significativement plus nombreux qu’avant à utiliser le téléphone
portable pour le travail : ils étaient 23,7 % en 2010 et 37,9 % en 2011, soit une augmentation de 14 points de pourcentage en un an.
Avis d’experts
Les réseaux sociaux d’entreprise : miser sur la collaboration professionnelle 2.0
La communication interne est un facteur clé de la productivité d’une entreprise. Internet et les médias sociaux ont amené
de nouvelles manières de communiquer, plaçant l’interaction multidirectionnelle au cœur des échanges, et permettant à
tous de se joindre à la conversation et de la faire évoluer au gré des interactions. Un réseau social d’entreprise s’apparente
à un intranet, mais il permet plus d’efficience, mettant l’accent sur l’intelligence collective, la gestion des connaissances
et le capital social d’une entreprise. Cette nouvelle approche structurante pour les entreprises agrège les informations de
façon verticale, c’est-à-dire, dans un même lieu d’échange (CRM, messagerie, wikis, blogues, etc.). L’enjeu est d’autant plus
important pour les grandes organisations, qui doivent gérer la communication de centaines ou de milliers d’employés.
Marie Nicollet, Stratège Web, Adviso
Aux États-Unis, d’après une enquête de Pew Internet American Life Project, 54 % des adolescents de 12 à 17 ans n’utilisent jamais
le courriel 13. Par ailleurs, d’après une étude de comScore, 31 % des jeunes de cette tranche d’âge ont réduit leur utilisation du
courriel au cours de la dernière année, au profit des réseaux sociaux (en tête desquels se trouvent Facebook, avec 423 minutes
par mois en moyenne, Tumblr, avec 151 minutes, Pinterest, avec 80 minutes, et Twitter, avec 25 minutes). Cela annonce-t-il la fin
du courriel au profit de l’instantané et du social ? Il est probablement trop tôt pour se prononcer, d’autant que les données de
NETendances ne semblent pas traduire une tendance aussi forte pour le Québec et que, dans le cadre professionnel, le courriel
reste un incontournable.
12
C
hris TAYLOR, « End the Office ? Students Want Right to Work From Home », Mashable, [ en ligne ], 8 novembre 2011.
[ http://mashable.com/2011/11/08/work-from-home-2/ ] (Consulté le 13 avril 2012).
13
A
manda LENHART, « Teens, Smartphones Texting », Pew Internet American Life Project, [ en ligne ], 19 mars 2012.
[ http://www.pewinternet.org/Reports/2012/Teens-and-smartphones.aspx ] (Consulté le 13 avril 2012).
12 L’informatisation du Québec en 2011
13. Se divertir
Équipement de loisir : la télévision haute définition progresse,
surtout chez les plus jeunes
La quasi-totalité des adultes québécois
Équipement de divertissement possèdent au moins une télévision,
Console de jeux vidéo 42 % comme l’année précédente. Cependant,
(p. ex. : Wii, PlayStation, Xbox, etc.) 43 %
par rapport à 2010, on note un perfec
Appareil photo numérique 74 %
72 % tionnement des appareils possédés la :
Caméra vidéo numérique 32 % télévision standard baisse de 10 points
30 %
Enregistreur numérique 24 % de pourcentage tandis que la télévision
personnel (PVR) 17 %
haute définition progresse de 11 points
Lecteur DVD 83 %
84 % et l’enregistreur numérique personnel
Lecteur BluRay
(haute définition)
21 % (PVR) de 7 points. Par ailleurs, un adulte
18 %
25 % sur 4 (25,2 %) dispose d’une installation
Installation de cinéma maison
Non demandé en 2010 de cinéma maison.
TOTAL AU MOINS UNE TÉLÉVISION 96 %
97 % Les autres appareils de divertissement
71 %
a) Télévision standard
81 % (console de jeux, appareil photo et
b) Télévision haute définition 54 % caméa numériques, lecteurs DVD et
r
43 %
2011 2010
BluRay) restent stables.
Base : adultes québécois (n=1 000)
Comme en 2010, les plus jeunes sont significativement mieux équipés en appareils de divertissement, bien que la télévision soit
également répartie entre les différents groupes d’âge. Notons que cet écart s’est accru en une année. En particulier, si la télévision
standard a baissé de façon similaire dans tous les groupes d’âge, la télévision haute définition a augmenté de 27 points de pourcentage
chez les 18-34 ans et de 10 points chez les 35-54 ans, mais n’a pas progressé au sein des 55 ans et plus.
Avis d’experts
Équipement de divertissement selon l’âge en 2011
La guerre des modules
96 %
93 %
multifonctionnalités
91 %
86 %
À l’instar des téléphones mobiles,
90 %
88 %
83 % les modules de divertissement
80 % 87 %
de salon remplissent désormais
72 % 80 % 73 % 72 % plus d’une fonction. Microsoft
74 %
68 % a récemment dévoilé que
66 % 60 % 68 % plus de la moitié du temps de
66 % 66 %
64 % connexion à son service en
58 %
59 % ligne Xbox Live était consacré
56 %
46 % à la consommation de contenu
44 %
49 % de divertissement médiatique
39 % 40 %
34 % 34 %
40 % (films, émissions de télévision,
33 % 33 %
32 % 32 %
musique). La compétition de
28 % 27 %
25 % vien de plus en plus féroce
dra
30 % 22 %
29 % 27 % 27 %
24 % 22 % lorsque les consommateurs
15 %
auront à choisir la plateforme
19 % 18 %
16 % 14 % multifonctionnelle qui trônera
8% au milieu de leur salon. Avec
8%
2% les Apple TV, Boxee, Roku,
45-54 ans 55-64 ans
Playstation 3 et la connectivité
18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 65 ans et plus
accrue des nouveaux téléviseurs
Appareil photo numérique Lecteur DVD Console de jeux vidéo Télévision standard et lecteurs Blu-Ray, ce n’est pas
le choix qui manque !
Télévision haute définition Caméra vidéo numérique Enregistreur numérique personnel
Jean-Frédéric
Lecteur BluRay Installation de cinéma maison
Bergeron Poudrier,
Stratège Web, Adviso
Base : adultes québécois (n=1 000)
L’informatisation du Québec en 2011 13