Discours du Président - Cérémonie des voeux 2015

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Discours du président du conseil d’administration à
l’occasion de la cérémonie des vœux de la Direction
du Service départemental d’incendie et de secours
de la Seine-Maritime
Mercredi 14 janvier 2015 à 11 h 30 - Yvetot
Messieurs les élus du bureau du Conseil d’administration,
Monsieur le directeur du Sdis,
Mesdames et messieurs les sapeurs-pompiers,
Mesdames et messieurs les personnels administratifs, techniques et
spécialisés,
Mesdames, messieurs,
Nous nous retrouvons ce matin pour cette rencontre maintenant
traditionnelle de présentation des vœux de l’année. L’actualité des
derniers jours donne cette année un relief singulier à cette rencontre.
Oui, formuler des vœux est motivé par l’espoir dans l’avenir meilleur,
par l’espérance d’un futur plus réussi que le présent ! Jamais cet espoir,
cette espérance n’ont été aussi forts.
Bien sûr, chacun comme citoyen peut espérer et peut contribuer - ou
pas d’ailleurs - à un avenir meilleur. Comme service public, ce n’est plus
une possibilité : c’est une nécessité.

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Agir au bénéfice des citoyens sans distinction de religion, d’opinions
politiques, de statut social est le fondement des services publiques à la
française. Ce fondement n’est pas seulement au service des
bénéficiaires, il est aussi - vous le savez - la règle de recrutement des
agents.
Les services publics constituent en cela et pour cela un lien essentiel
dans la société, un élément majeur du vivre ensemble, de la démocratie,
de la République.
Plus que jamais les services publics, et évidemment le SDIS, ont à tenir
ce rôle, à assumer cette place. Je sais que vous portez haut ces valeurs
dans le travail. Je vous demande de LE faire au-delà du service : vous
êtes des ambassadeurs de ces principes, de ces valeurs, de la
démocratie.
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L’année 2014 a connu une activité opérationnelle soutenue : 67 000
missions de secours… presque autant d’interventions qu’en 2013 alors
même que nous n’avons connu ni épisode neigeux ni Armada !
Plus de 53 400 personnes ont été secourues et transportées dans les
ambulances des sapeurs-pompiers.
Les premiers jours de 2015 sont sur un rythme équivalent.

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En matière de prévention, l’activité a été soutenue. Plus de travail avec
des ressources humaines limitées par les départs et les arrivées des
préventionnistes. Malgré cela, le volume de dossiers traités est
supérieur à 2013 même si en pourcentage le taux de réalisations
apparait plus faible.
2014 a été aussi l’année de plusieurs chantiers majeurs : le temps de
travail, la refonte du SDACR, la modernisation des outils informatiques,
la livraison du Centre du Havre nord, etc.
Plusieurs de ces dossiers se poursuivront en 2015. J’aurai l’occasion de
les évoquer en détails lors du deuxième séminaire d’encadrement qui
se tiendra le 17 février prochain.
Ce matin, je voudrais surtout vous remercier pour le travail accompli
en 2014 et vous dire que le Conseil d’Administration compte sur vous
pour 2015.
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Cette nouvelle année sera marquée par les élections départementales
auxquelles vous le savez, je ne participerai pas en raison du nouveau
découpage des cantons : le canton de Grand-Couronne n’existe plus.
Toutefois, je vais solliciter le suffrage des représentants des EPCI afin
de poursuivre mon engagement à la tête du Sdis. Si le scrutin me donne

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à nouveau une légitimité, c’est avec joie et détermination que je
poursuivrai mon engagement à la tête du SDIS.
Pour conclure, je voudrais partager avec vous une pensée pour tous
ceux qui ont été blessés en 2014, pour tous ceux qui encore aujourd’hui
éprouvent des souffrances ou luttent contre la maladie.
Enfin, à vous tous ici présents, au nom du Conseil d’Administration je
vous adresse tous nos vœux pour que vos vœux de 2015 soient
exhaussés.
La souveraineté du peuple, le suffrage universel, la liberté de la presse
sont la même chose sous trois noms différents. La première est le principe,
la seconde en est le mode, la troisième en est le verbe. Ces trois choses,
liées d'une solidarité essentielle, se confondent dans une étroite et
indissoluble unité, et cette unité, c'est la République (Victor Hugo,
discours sur la liberté de la presse, Assemblée nationale, 24
février 1848).