2. BACK TO BUSINESS
Alors que les fortes chaleurs et le farniente touchent à leur fin, les retailers
n’ont pas chômé cet été. Kantar Média avec « l’homme pousse-chariot » trouve
un adversaire à la responsable des achats. Pokemon Go, après avoir dépassé le
nombre d’utilisateurs quotidien de Twitter, pointe son nez dans le secteur du
retail. L’enseigne Auchan fait parler d’elle, avec l’Atelier, un stand de
personnification des objets. Go Sport est en jambes, avec Bike +, un magasin
spécialisé, qui s’attaque au marché des vélos. Carrefour, avec son chariot
connecté et son nouveau magasin premium est paré pour attaquer la rentrée.
Nature & Découverte à l’image d’Amazon, propose une livraison ultra-rapide et
développe son offre e-commerce. Enfin, BNP Paribas, a compris l’intérêt d’un
banquier dématérialisé avec le « Flying Banker ». Bref tout le monde est fin prêt
pour la rentrée. Back to Business !
Excellente lecture.
#14 – SEPTEMBRE 2016
5. enseignement : reconsidérer sa cible pour faire évoluer son approche shopper.
#ÀLAUNE#ÀLAUNE
Après un règne sans encombre, « la responsable des achats » voit son trône menacé dans le cœur des marketeurs
par « l’homme pousse-chariot ». Sous cette appellation, certes peu flateuse, Kantar Média désigne ce profil de
consommateur qui représente 4,2 millions d’individus en France. Qui est il ? Père de famillle de 42 ans en moyenne,
c’est le nouveau responsable des achats du foyer, il est suréquipé, surconnecté et adepte de la technologie.
Boulimique vis à vis du volume, de la fréquence et de la diversité des produits. Il arbore une certaine dualité dans
son comportement : attaché aux grandes marques, mais friand des coupons de réduction et des comparateurs de
prix. Amateur de produits rapides et faciles à préparer, mais également de produits bios - plus qualitatifs - lorsqu’il
trouve le temps de cuisiner. De quoi devenir une cible de choix pour les enseignes et les marques à condition de
bien cerner le personnage, ce qui n’est pas un jeu d’enfant. Source : Marketing-pgc.com
7. enseignement : le trafic c’est bien. Le trafic utile, c’est mieux.
#ÀLAUNE#GEEK
Alors que le drive-to-store est le nerf de la guerre, Pokémon GO s’affiche comme LE sésame des grandes
enseignes. Car le « must have » aujourd’hui, c’est d’avoir des pokémons dans ses rayons. Un outil drive-to-store
hors pair avec des utilisateurs qui se chargent de faire la promotion du point de vente. Certaines enseignes
saisissent l’opportunité comme Monoprix qui organise une « chasse aux Pokémons », pendant que Carrefour met en
place un concours de captures dans ses rayons, sans oublier BUT qui offre un bon de réduction de 200€ pour les 2
premiers joueurs à repérer un Pokemon. Un phénomène à regarder cependant avec un œil critique puisque, si le jeu
présente un fort taux d’engagement, la visite en magasin ne se transforme pas forcément en acte d’achat. C’est
pourquoi Burger and Fries fait rimer capture et récompense. Pour tout Menu acheté, un milkshake est offert aux
dresseurs présentant une capture de Pokemon devant l’enseigne. Source : Marketing-pgc.com
9. enseignement : capitaliser sur l’expérience client pour développer du trafic.
#ÀLAUNE#BREAKING
Il est une tendance à laquelle se convertissent les enseignes : la personnalisation des objets. Dans le cercle des
adeptes, on compte déjà le pionner Carrefour et ses corners « MyDesign », Leclerc et son concept « Leclerc Styl’ »
ou encore « Ma boutique » de Système U. Dernier en date à se convertir, Auchan qui a déployé « L’Atelier » dans
son hypermarché de Faches Thumesnil. Un espace dans lequel les clients peuvent laisser libre court à leur créativité
au travers de différentes activités, de la création de livres photos à la broderie sur tissu en passant par l’impression
photo sur divers supports le choix est large. Autre particularité, l’Atelier dispose aussi de son propre espace photo ce
qui permet aux clients de prendre des clichés sur place pour ensuite les imprimés sur le support de leur choix, parfait
pour une idée cadeau de dernière minute. Une initiative qui gagne donc bon nombre d’acteurs de la grande
distribution et vient à contre-courant de la consommation de masse offerte par les hypermarchés. Source : LSA.
11. enseignement : faire le pari de déplanter un de ses produits phares pour développer une activité spécialisée.
#ÀLAUNE#MARCHÉ
Alors que chaque année, il se vend en France plus de vélos que de voitures, Go Sport, sort de ses rayons et
s’attaque au créneau de la bicyclette avec « Bike+ ». Une nouvelle enseigne spécialisée qui pédale à grande vitesse
en phase avec le style de vie citadin. Avec 400m2 de superficie en moyenne, les magasins Bike+ offrent aux
aficionados de la petite reine un large choix de produits : grandes marques généralistes européennes, vêtements
adaptés, pièces détachées, vélos électriques… Tout est mis en œuvre pour satisfaire des clients en quête de
diversification. Avec plus de 200 modèles allant de l’enfant au champion, le distributeur entend bien développer une
image de spécialiste sur le vélo en s’adressant à tous. Notons qu’en s’installant sur un marché du cycle encore aux
mains des indépendants et du géant Decathlon avec son B’Twin, Go sport va devoir jouer des coudes pour se tailler
une part du gâteau. Source : LSA.
13. enseignement : utiliser des objets connectés pour orienter le consommateur en magasin.
#ÀLAUNE#GEEK
Le Carrefour de Lille a été choisi pour tester le chariot connecté, une petite évolution de son cousin classique auquel
on rajoute une tablette fournie par le magasin en échange d’une pièce d’identité. Une fois cette tablette installée, le
chariot devient une véritable boussole à promotions en magasin. Deux façon de se servir de ce GPS à bonnes
affaires ; le client peut parcourir le catalogue en détail et ensuite être guidé vers les promos ou alors, demander
quelles sont les bonnes affaires aux alentours, pour ensuite se laisser guider vers elles via la tablette. Cette
géolocalisation utilise la lumière comme moyen de communication. Nous déplorons cependant le fait que la tablette
soit uniquement là pour servir de GPS et que des fonctions de type liste de course, scannage de produits ou de la
création de contenu avec recettes de cuisine ne soient pas intégrées à cet outil. Une version Béta, on attend la suite
avec impatience ! Source : Olivier Dauvers.
15. enseignement : continuer à miser sur la rapidité de livraison et le e-commerce pour développer son concept.
#ÀLAUNE#ONLINE
Nature & Découverte à l’image d’Amazon, mise sur la rapidité et le digital pour continuer à se développer en France
et à l’international. En effet, le distributeur propose un service de livraison ultra-rapide en moins de 4h moyennant
9,50€ à travers le partenariat avec Colisweb, une entreprise spécialisée dans la livraison par coursier. Ajoutons à
cela une offre de click and collect développée depuis 3 ans qui permet de retirer son produit sous 1h en magasin et
une collaboration avec des géants du web tel que la Fnac pour permettre à chacun de trouver son bonheur en ligne.
L’expansion ne s’arrête pas là puisque l’enseigne se développe également à l’étranger sous la forme de e-commerce
avec un site adapté aux marchés Allemand et Anglais. Avec l’avènement du e-commerce et sa volonté d’expansion,
il semblait impensable que l’enseigne ne développe pas plus ses canaux de distribution, dans l’idée de doubler son
chiffre d’affaires d’ici 2020. Source : LSA.
17. enseignement : adapter son business model au client de plus en plus demandeur de fléxibilité.
#ÀLAUNE#BREAKING
La digitalisation du secteur banquaire est en plein essor ; c’est pourquoi, BNP Paribas Fortis lance en 2017 un
service de banquiers non ratachés à une agence, des banquiers libres qui iront au contact du client particulier là où
celui-ci le désire. Que ce soit au travail, dans un café ou chez lui, le client peut décider du lieu où rencontrer ce
« Flying banker ». Depuis décembre 2015, le mobile banking est le premier canal bancaire devant le PC, en outre
l’agence bancaire ne comptabilise plus que 5% des intéractions avec le client. Malgré tout, le face-à-face l’emporte
dans le cœur des clients lorsqu’il s’agit de souscrire à une nouvelle offre. « Le modèle hybride, avec plus de digital
dans le réseau physique et plus d’humain dans le réseau numérique » est le compromis apporté par ce nouveau
service de flying bankers. Source : Altaviawatch.com
19. enseignement : concurrencer directement Monoprix sur son terrain en repensant intégralement un concept de magasin.
#ÀLAUNE#MARCHÉ
Carrefour, à l’image de Monoprix, propose un nouveau type de magasin de proximité premium et gourmet avec le
Carrefour Saint-Marcel. Pour se faire, le rayonnage est repensé : une place majeure pour les métiers de bouche
(comme la boucherie, la poissonnerie ou encore la fromagerie). Un design épuré fait d’une combinaison d’ardoise,
de bois et de briques apparentes, complété par de larges allées ainsi qu’un éclairage LED qui renforce l’ambiance
urbaine, chaleureuse. Le parcours client est fluide et bien segmenté. Côté produits, une offre exclusive dédiée aux
produits frais et gourmets, pour lesquels le magasin ne passe pas par la centrale d’achats Carrefour mais choisit ses
propres fournisseurs de fruits et légumes. Un succès qu’on estime avéré puisque, le chiffre d’affaires a augmenté de
+15% pendant que l’on note une nette croissance du panier moyen. Gageons que l’enseigne surfera évidemment
sur ce succès. Source : Altaviawatch.com