2. INTRODUCTIONINTRODUCTION
En dépit d’importants progrès survenus ces dernières années dans le
traitement de l’asthme, la prise en charge des malades n’est pas toujours
satisfaisante. L’asthme est souvent une maladie sous diagnostiquée, dont la
gravité est sous-estimée et qui en conséquence est mal ou insuffisamment
traitée.
L’asthme est une des maladies chroniques les plus fréquentes. Il est
responsable d’absentéisme scolaire et professionnel, handicapant la vie
quotidienne.
En Algérie, l’asthme pose, par sa fréquence et par l’ampleur de la demande de
soins, un problème de santé publique. Comme dans les autres pays, une
rationalisation du traitement et une harmonisation de la prise en charge des
malades sont nécessaires.
Heureusement ; grâce à la recherche intense en asthmologie, l’asthme peut être
traité et contrôlé.
On ne doit pas avoir honte de l’asthme. Des athlètes olympiques, des leaders
célèbres d’autres célébrités et la plupart des patients peuvent vivre pleinement
leur vie avec de l’asthme.
3. QUEQUE SAITSAIT--ONON DEDE L’ASTHMEL’ASTHME ??
• L’asthme provoque des épisodes récurrents, de sifflement respiratoires
(sibilances), d’oppression thoracique, de respiration difficile et de toux en
particulier la nuit ou au petit matin.
• L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes.
Les voies aériennes présentant une inflammation sont hyper réactives.
Lorsque les voies aériennes sont exposées à divers stimuli ou facteurs
déclenchant, elles deviennent obstruées et le flux d’air est limité par une
broncho constriction, des Bouchons muqueux et une augmentation de
l’inflammation.
• Les facteurs habituels de déclenchement de l’asthme(ou les facteurs qui
aggravent l’asthme) sont : les allergènes tels que les acariens de la
poussière de maison (dans la literie, les tapis,les meubles
rembourrés),les animaux à fourrure,les blattes, les Pollens et les
moisissures, les irritants du milieu professionnel, la fumée de cigarette, la
pollution de l’air, les infection virales, l’exercice physique, de fortes
émotion des agents chimique irritants et des médicaments (aspirine et
bêtabloquants). Il est certain que l’asthme a une origine génétique.
4. QUEQUE SAITSAIT--ONON DEDE L’ASTHMEL’ASTHME ??
La sévérité de l’asthme peut se modifier avec le temps.
L’asthme peut être léger, modéré ou sévère. La sévérité de
l’asthme varie selon les individus, elle n’est pas nécessairement
associée a la fréquence ou la sévérité des symptômes, et, elle
peut changer chez un même individu avec le temps.
Les décisions d’un traitement sont prises sur la base de la
sévérité de L’asthme.
Les crises d’asthme sont épisodiques mais l’inflammation des
voies aériennes est chroniquement
présente. L’asthme est une affection chronique qui demande
un traitement au long cours. Pour de nombreux patients, cela
signifie un traitement quotidien avec un médicament
préventif.
Le traitement de l’asthme nécessite un partenariat entre le
patient et le professionnel de santé. Le but est de procurer au
patient la capacité de contrôler son asthme sous la
surveillance du professionnel de santé.
5. 1/ DIAGNOSTIQUER1/ DIAGNOSTIQUER L’ASTHMEL’ASTHME
• L’asthme peut être diagnostiqué par sa symptomatologie, et par les mesures
de la fonction respiratoire avec débitmètre de pointe.
Est-ce de l’asthme ?
(Envisager le diagnostic d’asthme en présence de l’un des signes ou symptômes
suivant)
◘ Sifflements respiratoires (sibilants) – sifflements très aigus lors de l’expiration en
particulier chez l’enfant. (Un examen thoracique normal n’exclut pas l’asthme).
◘ Antécédent de l’un des symptômes suivants :
▪ Toux,exacerbée la nuit ▪ Sibilants récurrents
▪ Respiration difficile à répétition ▪ Oppression thoracique récurrente
Remarque : l’eczéma, le rhume des foins, ou des antécédents familiaux d’asthme ou de
maladies atopiques sont souvent associés à l’asthme.
◘ Symptômes qui surviennent ou s’aggravent la nuit, réveillant le patient
◘ Symptômes qui surviennent ou s’aggravent en présence de :
▪ Exercice physique ▪ pollens
▪ Infection respiratoire virale ▪ Variations de température
▪ Animaux à fourrure ▪ Fortes émotions (forte crise de larmes ou de rires)
▪ Acariens de poussière de maison ▪Aérosols chimiques
▪ Fumée (tabac,boisson) ▪ Médicaments(aspirine,bêtabloquants)
6. Mesure de la fonction respiratoireMesure de la fonction respiratoire
◘ Les mesures de la fonction respiratoire évaluent l’obstruction à l’écoulement de l’air et
aident à diagnostiquer et à surveiller l’évolution de l’asthme.
◘ Deux méthodes sont utilisables pour mesurer l’obstruction bronchique les débitmètres de
pointe mesurent de débit expiratoire de pointe (DEP) , le débit le plus rapide auquel l’air
circule dans les voies aériennes pendant une expiration
forcée et les spiromètres mesurent VEMS (volume expiratoire maximum par seconde) ainsi
que la capacité vitale (CV). La valeur des mesures du DEP dépend de l’effort fourni par le
patient et d’une technique correcte.
◘ Il existe plusieurs sortes de débitmètres de pointe, la technique employée pour l’utilisation
est la même pour tous. Pour utiliser un débitmètre de pointe :
En position debout, tenir le débitmètre de pointe sans limiter le mouvement du
marqueur. S’assure que le marqueur est positionné en bas de l’échelle.
Prendre une inspiration profonde, insérer le débitmètre de pointe dans la bouche,
refermer les lèvres autour de l’embout buccal puis expirer aussi fort et aussi vite que
possible. Ne pas boucher l’embout buccal par la langue.
Enregistrer le résultat. Remettre le marqueur en position zéro.
Répéter deux fois cette mesure. Choisir la mesure la plus élevée parmi les trois essais.
7. Les problèmes diagnostiques peuvent se poser devant des malades dont
l’anamnèse est atypique, le médecin généraliste doit référer ces cas au
spécialiste, au moins doute. Le Diagnostic différentiel de l’asthme peut se
poser devant les cas suivants :
▪ Cardiopathies gauches
▪ BPCO
▪ Dyspnées psychogènes
▪ Obstruction mécanique Intrinsèque ou compression Extrinsèque au niveau
des Bronches.
▪ Pathologie des cordes vocales
8. 2/ CLASSIFICATION2/ CLASSIFICATION DEDE LALA MALADIEMALADIE :
A la fin de la l’anamnèse, l’examen clinique et la mesure du DEP, le
médecin devra classer la maladie selon le degré de sévérité
• Les patients à n’importe quel niveau de sévérité, même en cas d’asthme
intermittent, peuvent présenter des crises graves.
≤ 60%
---------------------
Variable > 30%
Fréquents
Permanents
Activité physique
limitée
Palier 4
Sévère
Persistant
60% 80
---------------
> 30%
> 1 fois par semaine
Quotidiens
Les crises perturbent
Les activités normales.
Palier 3
Modéré
Persistant
≥ 80%
----------------
20 à30%> 2 fois par mois
≥ 1 fois par semaine
mais < 1fois par jour.
Les crises peuvent
Altérer les activités
Normales.
Palier 2
Léger
Persistant
≥ 80%
----------------
< 20%
≤ 2 fois par mois
< 1 fois par semaine
Asymptomatique et DEP
normal entre les crises.
Palier 1
Intermittent
DEP ou VEMS
Variabilité du DEP
Symptômes nocturnesSymptômes
Classification de la sévérité
9. PRISE EN CHARGE DE L’ASTHMEPRISE EN CHARGE DE L’ASTHME
( PRISE EN CHARGE DE L’ASTHME = CONTROLE DE L’ASTHME).
Les progrès thérapeutiques et les nouvelles approches du traitement de l’asthme
ont permis de contrôler la maladie.
• Pour parvenir à contrôler l’asthme, il faut établir un programme :
1▪ Éduquer les patients pour développer un partenariat dans la
prise en charge de L’asthme.
2▪ Éviter l’exposition aux facteurs de risques
3▪ Établir des plans thérapeutique individuels pour prendre en
charge l’asthme au long cours.
4▪ Établir les plans individuels pour la prise en charge des crises d’asthme.
5▪ Assurer un suivi régulier
10. Le but du traitement de l’asthmatique est non seulement la disparition la plus
complète possible des symptômes, mais aussi la restauration d’une ventilation
normale et la diminution de l’hyper réactivité bronchique.
L’asthme est contrôlé :
Peu ( idéalement aucun ) des symptômes chroniques y compris les
symptômes nocturnes.
Peu de crises d’asthme ( ou rarement)
Pas d’admission dans un service d’urgence ou de consultation médicale
imprévue ( en urgence).
Faible besoin de B2 sympathomimétique à la demande.
Aucune limitation de l’activité physique, même à l’effort.
Fonction respiratoire normale ou quasi-normale.
Peu ( ou pas) d’effets indésirables induits par le traitement.
11. 1/ Éduquer le patient pour développer un partenariat dans la prise en charge thérapeutique
Avec votre aide, et celle des autres membres de l’équipe médicale, les patients peuvent être
impliqués activement dans le traitement de leur asthme et pourront mener une vie satisfaisante et
avoir une activité physique normale.
• Ils peuvent apprendre à :
◘ Eviter les facteurs déclenchants
◘ Prendre leur médicament correctement
◘ Comprendre la différence entre les traitements « broncho- dilatateurs »Induisant une
réversion rapide des symptômes et « préventifs au long cours »
* Reconnaître les signes d’aggravation :
- une toux exacerbée, une oppression Thoracique, des
sibilants, une respiration difficile, des troubles du
sommeil.
- Agir en conséquence et établir la liste des noms et
les posologies des broncho-dilatateurs à action rapide,
des comprimés de corticoïdes et quand les utiliser.
* Une éventuelle aide médicale et nécessaire.
• Une éducation suivie, présentée lors de chaque visite du patient , est la clé du succès de tous les
aspects du traitement de l’asthme.
12. 2/ IDENTIFIER ET EVITER LES FACTEURS DECLENCHANTS
- ne pas prendre d’aspirine ou de bêtabloquants si ces médicaments induisent
des crises d’asthme.Médicaments
- ne pas éviter l’activité physique. Les symptômes peuvent être prévenus en
prenant un b2-sympathomimétique inhalé à action brève ou prolongée ou
du cromoglycate de sodium avant un exercice fatigant.
Activité physique
- réduire l’humidité dans la maison,
- nettoyer fréquemment toutes les zones humidesMoisissures intérieures
- fermer les fenêtres et les portes et rester à l’intérieur lors des pics de pollens
et de moisissures
Pollens et moisissures extérieures
- nettoyer la maison soigneusement et souvent.
- utiliser un insecticide en aérosol mais s’assurer que le patient n’est pas à la
maison lors de la vaporisation.
Allergènes de blattes
- ne pas avoir d’animaux à la maison, ou du moins pas dans la chambre.Allergènes d’animaux à fourrure
- se tenir éloigné de la fumée de cigarette.
- les patients et les parents ne devraient pas fumer.
Fumée de cigarette (que le patient fume ou respire la
fumée des autres)
- Laver les draps et les couvertures une fois par semaine à l’eau chaude et sèche
linge ou au soleil.
- Envelopper les oreillers et les matelas dans des housses étanches.
- Enlever les tapis et les moquettes, en particulier dans les chambres.
- Utiliser des meubles en vinyle, cuir ou bois massif plutôt que des meubles
rembourrés.
- Utiliser si possible un aspirateur à filtres.
• Allergènes des acariens de poussière de
maison
( si petits qu’ils sont invisibles à l’œil nu )
REMEDEFACTEUR DECLENCHANT
Facteurs déclenchants les plus fréquents de l’asthme et stratégies d’éviction
Lorsque les patients évitent l’exposition aux facteurs déclenchant de l’asthme (allergènes et irritants
qui aggravent leur asthme), les symptômes et les crises peuvent être évités et le traitement peut être
diminué
13. TRAITEMENT DE L’ASTHME AU LONG COURS
PRINCIPES
Adapter le traitement aux stades de sévérité de la maladie.
Réévaluer le traitement tout les trois mois.
Privilégier les formes inhalées.
Rechercher le meilleur rapport coût/ efficacité.
INDICATIONS THERAPEUTIQUES
- Corticoïde inhalé à forte dose.
- B2 mimétiques inhalés ( L-A) ±antileucotriénes, et ou théophylline.
- Corticoïdes par os si nécessaire.
- B2 mimétiques inhalés ( C-A) à la demande.
Asthme persistant sévère
(stade ІV)
- Corticoïde inhalé.
- ± B2 mimétiques inhalés ( L-A) ou antileucotriénes, ou Théophylline.
- B2 mimétiques inhalés ( C-A) à la demande.
- I.T.S ( asthme allergique).
Asthme persistant modéré
(stade III )
- B2 ( C-A) à la demande.
- Corticoïdes inhalés à la dose faible ( prise régulière),
Alternative antileucotriénes.
- I.T.S ( asthme allergique).
Asthme persistant léger
( Stade II )
- B2 ( C –A ) à la demande.
- pas de traitement de fond..
ASTHME INTERMITTENT
( Stade І )
Traitement de fond journalier au long termeDegré de sévérité
Pour tous les niveaux de sévérité : en plus du traitement de fond, les b2-mimétique inhalés 1 à action rapide
peuvent être administrés à la demande en fonction des symptômes. Ne pas dépasser 3 à 4 prises par jour.
L’éducation du patient est essentielle quelle que soit la sévérité de l’asthme.
14. PRISEPRISE EN CHARGE DE L’ASTHMEEN CHARGE DE L’ASTHME ENEN URGENCEURGENCE
A - Définition de la crise d’asthme :
• La crise d’asthme est un épisode d’accès paroxystique de la dyspnée lies a
une obstruction des voies aériennes.
B - Diagnostic positif de la crise d’asthme repose sur :
• Des éléments cliniques :
• Dyspnée
• Sibilants
• Signes de détresse respiratoire
• Des éléments fonctionnels DEP. Le mesure du débit expiratoire de pointe et
sa variabilité dans le nycthémère
C - Diagnostic différentiel :
• Il est indispensable d’éliminer devant une dyspnée avec sibilants :
- une exacerbation de la BPCO
- un œdème aiguë du poumon
15. PRISEPRISE EN CHARGE DE L’ASTHMEEN CHARGE DE L’ASTHME ENEN URGENCEURGENCE
D - Principes de la prise en charge :
Identifier le degré de sévérité de la crise d’asthme pour adapter le traitement.
Identification du degré de sévérité de la crise d’asthme.
Selon le consensus de GINA 2004 il convient de considérer quatre paliers de gravité
de la crise d’asthme :
Crise Légère
Crise modérée
Crise sévère
Arrêt respiratoire imminent ( A-A-G)
En pratique l’évaluation de la sévérité d’une crise d’asthme est basée sur des critères
cliniques, et la mesure du débit expiratoire de pointe.
En cas de crise d’asthme, il faut préciser :
Le début de la crise
Aggravation progressive sur plus de 24 heures
Début brutal, en moins de 24heure(préciser l’horaire).
Les médicaments pris dans les 24heures précédant la crise.
16. CLASSIFICATION DE LA CRISE D’ASTHME
< 30%
Impossible à
Réaliser
• le malade est assis, penché en avant,
somnolent, confus.
• la cyanose est franche
• absence de râles sibilants, silence
respiratoire.
ARRET
RESPIRATOIRE
IMMINENT
30% à 50%
De la valeur
Théorique
• le malade est dyspnéique, assis,
penché en avant parle en Mono
syllabes, souvent agité.
• une cyanose peut être retrouvée
CRISE
SEVERE
60% à 50%
De la valeur
Théorique
• le malade est dyspnéique en parlant, il est
assis, ne peut pas s’allonger et parle par
phrase entrecoupées.
• les râles sibilants sont intenses diffus aux
deux champs pulmonaires.
CRISE
MODEREE
Voir
tableau
80% à 60%
De la Valeur
Théorique
• dyspnée, mais le malade peut
marcher et s’allonger
• malade parle facilement mais peut
être agité
• on retrouve des râles sibilants
modérés en fin d’expiration.
CRISE
LEGERE
CONDUITE
A
TENIR
D – E - PCLINIQUEASTHME
17. CONDUITE A TENIR DEVANT UNE CRISE D’ASTHME
REANIMATION EN SOINS
INTENSIFS< 30 Impossible à
réaliser
• Le malade est assis, penché en avant
somnolent, confus.
• La cyanose est franche.
• Absence de râles sibilants, silence
respiratoire.
ARRET
RESPIRATOIRE
IMMINENT
• 1 cc de salbutamol
• 1 ampoule d’atrovent 050/2ml ( bromure
d’ipratropieum) + 2cc de sérum
isotonique
Contre indication absolue ( glaucome)
• 1 ampoule de budesonide 1mg/2ml
(lorsque il est disponible)
• 1 ampoule de salbutamol en sous
cutané.
• Corticoïde ( HCC , solumedrol en IVD)
• Oxygénothérapie.
30% à 50 %
• Le malade est dyspnéique, assis,
penché en avant parle en mono
syllabes, souvent agité.
• Une cyanose peut être retrouvée.
CRISE
SEVERE
• 1cc de salbutamol.
• 1 ampoule d’atrovent 0,50/2ml (bromure
d’ipratropieum) +2cc de Sérum
isotonique (contre indication absolue
glaucome).
60% à 50%
• Le malade est dyspnéique en parlant,
il est assis, ne peut pas S’allonger et
parle par phrases entrecoupées.
• Les râles sibilants sont intenses
diffus aux deux champs pulmonaires
CRISE
MODEREE
• B2 mimétique inhalés, à action brève
généralement par nébulisation, une
Dose toutes les 20 minutes pendant 1
heure ( 1 ml dans 3 cc de sérum
Isotonique).
80% à 60%
• Dyspnée, mais le malade peut
marcher et s’allonger.
• Malade parle facilement mais peut
être agité.
• On retrouve des râles sibilants
modérés en fin d’expiration
CRISE
LÉGÈRE
TRAITEMENTD . E . PEXAMEN CLINIQUECLASSIFICATION
DE LA CRISE
18. EVALUATION DE LA REPONSE AU TRAITEMENT :EVALUATION DE LA REPONSE AU TRAITEMENT :
• Si DEP > 70 % des valeurs théoriques : bonne réponse, le
patient peut retourner à son domicile avec une ordonnance de
broncho-dilatateurs et de corticothérapie ainsi qu’un rendez-
vous avec le spécialiste.
• Si au terme des 2 heures de nébulisation, et malgré les
traitements Adjuvants (oxygénothérapie + corticoïde + B2-
mimétique + anticholinergique) le DEP est entre 70-50% le
malade doit être hospitalisé en soins intensifs.
19. C O N C L U S I O NC O N C L U S I O N
• Par sa fréquence, par l’ampleur de la demande de soins et le risque non
négligeable de mortalité, l’asthme est une affection qui nécessite en Algérie
la mise en place d’un programme d’action sanitaire.
• La première étape pour la mise en place d’un tel programme est l’adoption,
grâce à un consensus national de principes, communs pour le diagnostic et
le traitement de l’asthme.
• Ce consensus aura pour objectifs :
d’adopter une définition de l’asthme et de ses différents formes cliniques,
d’adopter des traitements standardisés selon le degré de gravité de la maladie
et son évolution,
d’adopter un schéma de prise en charge des malades vus en urgence,
de définir les principes d’éducation sanitaire nécessaires à la prise en charge des
asthmatiques.