1. Pays de Morlaix
Ouest-France
Mardi 26 novembre 2013
Plougasnou
Marine Le Pen à la rencontre de la population locale
« Moraliser les pratiques d’approvisionnement »
Hier matin, Marine Le Pen était en
campagne au marché de Guerlesquin. Arrivée vers 11 h, elle a bu un
café et répondu aux premières questions des journalistes, dans un bar
restaurant de la commune, avant de
se rendre au marché. Entre huées et
applaudissements, elle a distribué
des tracts et échangé avec les commerçants ou les habitants.
Militants du Front de gauche et du
Parti communiste français se sont
chargés de lui faire savoir qu’elle
n’était pas la bienvenue. « Les travailleurs ne veulent pas du Front national », scandaient-ils. Mais cela n’a
pas perturbé la présidente du Front
national qui a continué sereinement
sa visite, avant de donner une conférence de presse au bar restaurant le
Bargueden, l’établissement désigné
pour l’accueillir.
Joël Le Gall.
Guerlesquin
Pendant que Marine Le Pen fait sa campagne au marché de Guerlesquin, Gwenegan Bui et Daniel Sauvaget rendent
compte des décisions prises à Bruxelles aux salariés de Tilly-Sabco.
anodin. « Nous sommes à quelques
kilomètres d’une entreprise touchée par cette crise. Depuis les
années 1990, le FN tire la sonnette
d’alarme. »
Pendant ce temps, chez TillySabco, Gwenegan Bui, député PS
de Morlaix, et Daniel Sauvaget, PDG
de l’entreprise, exposait aux salariés les décisions prises à Bruxelles.
Notamment les 15 millions d’euros
d’aides accordées par Bruxelles qui
permettront de reverser 65 centimes
d’argent public par euro d’investissement aux éleveurs. « À condition
que cela vise à améliorer la productivité dans le respect de l’environnement ou la qualité des produits
ou les conditions de travail, note
Gwenegan Bui. On a réussi la première manche, mais ce n’est pas
fini », précise-t-il. « Pour faire face
aux dégâts du second semestre,
je vais devoir trouver des nouveaux
partenaires actionnaires », a ajouté
Daniel Sauvaget, actuellement seul
actionnaire de l’entreprise.
Marine Le Pen, qui devait également rencontrer les salariés de TillySabco, n’y est finalement pas allée,
faute de contact avec l’entreprise.
Mais elle n’était pas la bienvenue.
« Elle veut simplement se servir de
la détresse des salariés pour faire
sa campagne », conclut Corinne Nicole, déléguée CGT au sein de l’entreprise.
Botsorhel
Plourin-lès-Morlaix
Locquénolé
Pol Moes, une pastelliste « D’ici et d’ailleurs »
‡Dératisation
La prochaine campagne de dératisation aura lieu à partir du lundi 2. Les
personnes qui souhaitent le passage
du dératiseur sont invitées à s’inscrire
en mairie (tél. 02 98 72 51 55).
‡Centre communal d’action
sociale
Appel aux dons vendredi 29, samedi
30 novembre. La collecte nationale
par la Banque alimentaire aura lieu le
week-end des 29 et 30 novembre. Les
dons sont à déposer à la mairie.
Pas de visite
chez Tilly-Sabco
Une conférence au cours de laquelle
elle a pointé du doigt les politiques
de l’UMP et du PS, responsables
de la situation actuelle, et où elle
a évoqué la crise de l’agroalimentaire. D’ailleurs si c’est à Guerlesquin
qu’elle s’est déplacée, ce n’est pas
‡Pas de courant
Coupure d’électricité le jeudi 28 novembre, entre 13 h 30 et 15 h 30 : 25
B Vieille Route de Plourin, 17, 27, 31 au
37 rue Guy-Le-Normand, 21 Vallon du
Stank Goz.
Pol Moes, une pastelliste
entre terre et mer.
Pour Pol Moes, peintre pastelliste,
son œuvre, c’est un peu le reflet de
sa vie intérieure. « D’ici et d’ailleurs.
À moitié Capiste côté père et à moitié Bigoudène, côté mère, je suis
née sur une frontière, entre deux
cultures, car chacune a ses caractéristiques », confie la peintre.
Samedi, dans le cadre de l’exposition du club Plaisir et Création, elle
avait accepté d’installer une dizaine
de ses tableaux sur la scène de la
salle socioculturelle. Les Morlaisiens
ont déjà pu découvrir cette artiste
accomplie, lors d’une exposition estivale à la Galerie du No.7, rue Basse
au quartier Saint-Mathieu.
Psychothérapeute en retraite, Pol
Moes est pourtant un jeune talent.
« J’ai commencé à peindre il y a
seulement trois ans », révèle l’artiste.
« J’ai essayé d’abord plusieurs techniques, mais finalement c’est le pastel qui me correspond le plus. » Son
travail est aussi bien une recherche
du mouvement, comme celle d’une
certaine intériorité. Portraits, paysage
des terres ou de la mer, la palette des
thèmes est étendue. « Regards apaisés par des œuvres sereins », peuton lire dans son livre d’or. Botsorhelloise d’adoption, Pol Moes est une
artiste à découvrir dans de futures
expositions du pays de Morlaix et…
d’ailleurs.
Plouégat-Guerrand
‡Marché de Noël
Dimanche 1er décembre, 10 h à 18 h,
espace G Lejean, rue de Locquirec.
Organisé par l’association générations
loisirs, les comités des fêtes de Plouégat et de Pont-Menou, l’amicale laïque
et le CMJ. Gratuit.
Julie DESBOIS.
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ouestfrance.fr/morlaix
sur
Les échanges ont porté sur le secteur de l’amont agricole, qui englobe
semences, engrais, produits phytosanitaires, produits vétérinaires, conseils
techniques et services.
Le syndicat cantonal de la Fédération départementale des syndicats
d’exploitants agricoles de Lanmeur,
présidé par Alain Salou, a tenu son
assemblée générale, mercredi, à
Plougasnou, en présence d’une vingtaine d’agriculteurs. Les échanges
ont porté sur le secteur de l’amont
agricole, qui englobe semences,
engrais, produits phytosanitaires,
produits vétérinaires, conseils techniques et services.
Les agriculteurs du canton ont
réagi à la hausse constante et significative des prix dans ce secteur, alors
même que la plupart des filières agricoles sont en crise. André Quénet,
vice-président de la FDSEA, estime
que « la prise de conscience de
chacun et l’implication du terrain
sont indispensables pour faire bouger les choses et moraliser les pratiques des entreprises de ce secteur très opaque ».
L’assemblée s’est achevée sur le
rassemblement du 30 novembre,
à Carhaix, organisé par le collectif
« Vivre, décider et travailler en Bretagne » : « Face à l’immobilisme de
l’État vis-à-vis des problèmes de la
Bretagne et au peu de crédibilité
du pacte d’avenir, la FDSEA soutient cette initiative qui se veut un
moment de solidarité et de dignité.
Les agriculteurs du canton de Lanmeur devraient organiser un transport pour le jour J. »
Locquirec
Animation : hommage aux bénévoles
Saint-Martin-desChamps
‡UFC que choisir
Permanence mardi 26 novembre,
14 h 30 à 17 h 30, centre Gallouédec,
26, rue de la Mairie. Permanence hebdomadaire de l’UFC que Choisir Brest :
les bénévoles de l’association vous accueillent pour répondre à vos questions et vous informer de vos droits en
tant que consommateurs. Contact :
02 98 80 64 30, contact@brest.ufcquechoisir.fr, www.ufcquechoisir-brest.org
Aux côtés du président Jean Nicol, élu, SNSM et Troloki ont représenté
les partenaires du comité tout au long de l’année.
Plouigneau
‡Centre aquatique Hélioséane:
ouverture au public
Mardi 26 novembre, 17 h à 19 h et
20 h 30 à 22 h 30, rue de la Libération. Contact : 02 98 79 86 30, www.
piscine-helioseane@wanadoo.fr
Avant de repartir pour son dernier
acte de l’année, le marché de Noël,
le comité d’animation a tenu à remercier les bénévoles de tous bords, samedi soir salle Billzic, en les invitant
à une soirée dansante. Le président
Jean Nicol leur a rendu hommage
ainsi qu’aux élus présents « C’est
grâce à vous, à votre présence efficace et amicale, que nous avons
pu assurer le bon déroulement des
rendez-vous festifs tout au long de
l’année, merci aussi aux services
techniques municipaux et aux élus
très investis. »
Saint-Jean-du-Doigt
Plouezoc’h
Lanmeur
Du jus de pomme pour offrir des soins aux enfants
Théâtre avec les Artis’show pour le Téléthon
220 gymnastes à la compétition départementale
Dans le cadre de leur projet solidaire
« Du jus de pommes pour les droits
de l’enfant », les jeunes élèves de
l’école du bourg viennent de réaliser,
avec leur maîtresse Sophie DaunisHergoualc’h et Catherine, du jus de
pomme et du vinaigre. « Une action
qui vise à récolter des fonds qui seront reversés à une association qui
propose des soins médicaux à des
enfants de pays qui en sont dépourvus. » Programme bien compris par
les enfants qui eux-mêmes ont su expliquer pourquoi ils avaient fait cela.
Un projet mené de bout en bout
par les enfants, très investis, qui
sont allés récolter les pommes à
Plouigneau, chez Hervé et Martine
Lautrou. Elles seront ensuite trier,
broyer et presser avec l’aide de Denis Blanchard et de parents.
Le résultat de cette presse a permis de faire 156 bouteilles avant de
les pasteuriser pour une meilleure
conservation. « Le vinaigre a été réalisé à l’aide d’une mère de vinaigre,
et mis en bouteille après fermentation, au dernier moment ».
Pour expliquer leur projet, sa réparation et ses buts, et sensibiliser les
Saint Jeannais, les enfants ont réalisé des affiches qu’ils ont exposées
à l’entrée de la mairie.
Les Artis’show sur scène.
Comme chaque année, la commune
se mobilise pour organiser des animations en faveur du Téléthon. Si la
majorité des rendez-vous sont programmés le week-end des 6 et 7 décembre, dès ce samedi 30 novembre
la troupe de théâtre du foyer rural
sera sur scène pour interpréter Un
beau salaud de Pierre Chesnot.
Cette comédie délirante met en
scène un homme marié, sa femme et
quelques-unes de ses nombreuses
conquêtes. Les comédiens, après
plusieurs représentations et grâce
à l’accueil chaleureux du public,
donnent aux situations toute leur saveur et aux personnages tout leur caractère burlesque.
Samedi 30 novembre, à 20 h 30,
à la Maison des associations, entrée
5 € pour les adultes. Également à
Lanmeur le dimanche 15 décembre,
à 15 h, salle Stéredenn
Les poussines et honneurs du club de Lanmeur.
Samedi et dimanche, 220 gymnastes
du département se sont retrouvées
salle omnisports pour disputer le
championnat individuel départemental de gymnastique sportive et rythmique.
Cette compétition qui regroupe
les poussines aux seniors des clubs
de Brest, Plouédern, Landerneau,
Kernilis et Lanmeur, est sélective
pour le régional. « Plusieurs de nos
gymnastes ont d’ailleurs été sélectionnées » annonce Stéphanie Garion, secrétaire du club.
Chez les poussines, Laélie Garion,
Axel Joly, Ilona Mesguen ; honneurs
11-12 ans, Lilou Le Dorner, Enola Garion, Claire Masson, Jeanne Inizan ;
honneurs 13-14 ans, Laura Mear,
Marie Masson, Chloé Bourhis ; honneurs 15-16 ans, Coralie Marc.
2. 18. Guerlesquin
Mardi 26 novembre 2013
La Guerlesquinaise. Une défaite
et un match nul à Taulé
Les deux équipes seniors se sont
déplacées en championnat à
Taulé.
Pour l’équipe B, défaite, 2 à 0,
malgré un très bon match.
Pour l’équipe A, après une première mi-temps dominée par
l’US Taulé, les Jaune et Noir ont
démarré en trombe et marqué
très rapidement par Anthony Geffroy, puis sur penalty par Yann
Bonniec, sur une bonne incursion
du même Anthony Geffroy. Mais
c’était sans compter sur le retour
de l’US Taulé qui, avant la fin du
match, est revenue à 2 à 2.
C’est bien dommage car la maîtrise de cette seconde période était
à l’avantage des Jaune et Noir.
Cette perte de points ne fait pas
l’affaire de La Guerlesquinaise.
TENNIS DE TABLE. Pour
l’inauguration de leurs nouveaux maillots, les cadets 1
n’ont pas fait de cadeaux à
Huelgoat 2. Résultats : 9 à 1.
Goulven Xavier et Guéric Tassel, trois victoires ; Kevin Quiziou, deux. Les cadets 2 étaient
dans un mauvais jour. Ils ont
perdu, 7 à 3, contre Huel-
goat 1. Kilian Sibiril, deux victoires, et Randy Duclos, une.
De son côté, la D5 a subi la loi
des premiers de la poule, Locquénolé, par 9 à 1. Michel Kerguiduff a sauvé l’honneur à la
belle, 13 à 11. Bonne première
sortie d’Yvon Le Manchec, évidemment timide pour ses premiers matchs.
Deux victoires
chez les jeunes
Chez les jeunes, victoire des U15,
5 à 2, contre Landerneau et victoire des U17, 3 à 0, contre SaintPol-de-Léon.
PLOUIGNEAU
AUJOURD’HUI
Centre aquatique Hélioséane : de
12 h à 13 h 45, de 17 h à 19 h et
de 20 h 30 à 22 h 30.
ADMR : permanence de 9 h à
12 h.
Jézéquel - Michel Geoffroy Alain Floch ; 3. Anne Geffroy Jean-Yvon Féat - Michel Prigent ;
4. Jeanne Plougonven - Eusèbe
Quéré - Yves Urien ; 5. Lisette
Hélard - Jo Le Sann - Jean Caër.
AMICALE DE PÉTANQUE ET
LOISIRS. Les résultats du
concours de vendredi sont les suivants : 1. Marie Tanguy - Jacques
Bellec - Jean Clech ; 2. Thérèse
CHASSE SAINT-HUBERT. Battue au renard, samedi ; rendezvous à 8 h 45, au pont de Guerzavret. Prévoir corne et vêtement
fluo.
Le Télégramme
Tilly-Sabco.
« Tout redevient possible »
C’est un P-DG
« prudent » mais
soulagé qui s’est
adressé aux
salariés de
Tilly-Sabco, hier.
Aux côtés du député
Gwenegan Bui,
Daniel Sauvaget
a fait état des
avancées obtenues
à Bruxelles, il y a
quatre jours.
« Je considère aujourd’hui que nous pouvons relancer la production », a
redit, devant les salariés, Daniel Sauvaget, aux côtés de Gwenegan Bui, à
l’heure de la pause déjeuner, hier.
Rendez-vous était donné dans la
cantine de l’usine, à l’heure de la
pause déjeuner. Plus de deux
cents salariés de l’abattoir de
volailles sont venus écouter
Daniel Sauvaget, accompagné du
député PS, Gwenegan Bui.
Objectif : connaître, de la bouche
des intéressés, les détails de la
rencontre décisive et jugée
« satisfaisante » avec le commissaire européen à l’agriculture,
Dacian Ciolos, vendredi dernier.
« Le Foll
s’est bien battu »
« On n’a pas tout gagné, mais le
ministre de l’Agriculture a pris à
bras-le-corps la problématique
de notre filière avicole », commence Daniel Sauvaget.
Oubliées, les invectives « un peu
punchy », à l’égard de Stéphane
Le Foll, devant l’usine, le
4 novembre ? « Il s’est bien battu. Là-dessus, il faut lui rendre
hommage. Un grand pas a été
franchi », poursuit le P-DG.
Pour Daniel Sauvaget, la principale avancée vient de l’enveloppe
exceptionnelle de 15 M¤ pour
2014, versée par l’Europe, non
pas à l’entreprise, mais aux éleveurs, en amont.
« On va basculer dans un autre
modèle. Je ne suis peut-être pas
revenu avec un chèque de Bruxelles. Mais tout redevient possible,
car il y a un socle, sur lequel pourront s’appuyer d’autres initiatives.
Je considère, aujourd’hui, que
nous pouvons relancer la production, car le modèle d’abattage
peut s’équilibrer au premier
semestre 2014 ».
C. Nicole : « Marine Le Pen, une opportuniste
qui flirte avec la détresse des salariés »
À l’occasion de son passage à Guerlesquin, Marine Le Pen s’était
d’abord annoncée sur le site de Tilly-Sabco, où elle n’est finalement
pas venue, hier midi. Daniel Sauvaget n’a pas voulu commenter
cette volte-face. La déléguée CGT Corinne Nicole, quant à elle,
ne s’en est pas privée : « Je suis contente qu’elle ne soit pas
venue. Si ça avait été le cas, on n’aurait pas eu que des choses
agréables à lui dire. C’est une opportuniste qui cherche à flirter
avec la détresse des salariés. Elle se trompe de combat. C’est à
Bruxelles de trouver des solutions, pas à elle ».
« Au dernier moment »
Et de remercier, encore et surtout, « Gwenegan Bui, qui a
négocié les modalités de ce rendez-vous à Bruxelles, le jour de
notre petit coup de force à la
sous-préfecture de Morlaix », souligne encore le P-DG.
« C’est parce qu’aucun maillon
de la chaîne n’a manqué autour
de la table que l’on a pu arracher
au dernier moment cette décision
favorable, vendredi », explique, à
son tour, le député.
« Il a fallu démontrer que le marché du poulet export était un
marché d’avenir. Il ne s’agissait
pas de réclamer le retour des restitutions. Notre bonne foi a été
déterminante ».
« Quelles garanties ? »
« Tout cela, c’est bien joli. Mais
qu’est-ce qui nous garantit que
les sommes promises (notamment, les 4 M¤ d’urgence de
l’État) seront bel et bien versées ? », s’inquiète un salarié.
« L’essai a été marqué. Maintenant, il va falloir le transformer », répond le député, en listant doctement l’ensemble des
dispositifs lancés par l’État.
Pas d’angélisme, non plus, chez
Daniel Sauvaget. « Un deuxième
chantier m’attend, celui de la
recapitalisation », confesse-t-il.
Car, pour « réparer les dégâts du
second semestre » et repartir
d’un bon pied, le P-DG ne cache
pas être en contact avec un ou
plusieurs actionnaires. « Il faudra
composer, termine-t-il. Et se faire
à l’idée qu’on ne sera peutêtre plus
aussi
tranquilles
qu’avant ».
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Plus de deux cents salariés de l’abattoir de volailles sont venus écouter Daniel Sauvaget, accompagné du député PS, Gwenegan Bui.
PLOUGONVEN
LANNÉANOU
Jup.
Trois victoires sur quatre matchs
Repas des classes. 48 convives à la salle An Amzer Vad
par Thomas Carval, à la 26e minute de la première période. Malgré
plusieurs occasions, les Jupistes
ont dû s’avouer vaincus.
L’équipe B, en déplacement à Berrien, s’est imposée, 2 à 1, à la suite d’un doublé de Christophe
Péron.
Le buteur, Thomas Carval.
Dimanche, l’équipe A, qui recevait
Rostrenen, s’est inclinée 2 à 1.
L’ouverture du score a été réalisée
Un carton de l’équipe C
L’équipe C, qui recevait Landivisiau, s’est largement imposée, 5 à
0. Les buteurs sont : Frédéric Prigent (2), Erwann Le Clair (2) et
Yann Fer (1). L’équipe D, qui recevait l’US Morlaix, s’est imposée, 3
à 2. Les buteurs sont Pierre Luck,
Christophe Le Jean et Thierry Boulanger.
Le repas des classes 3 et 8, à l’initiative de Gisèle Le Duff Beauquis et François Morin, a réuni,
samedi midi, 48 convives à la salle An Amzer Vad.
Le groupe, dont la doyenne était
Augustine Plusquellec, 90 ans, et
le benjamin, Pierre-Yves Postic,
30 ans, a déposé une gerbe de
fleurs au monument aux morts, à
la mémoire des amis disparus,
avant de déguster le repas préparé par Géraldine Poussereau et
Christophe Bernard, les gérants
du bar-alimentation-restaurant,
qui ouvrira courant décembre.
3. Bretagne
7
Tilly-Sabco cherche de nouveaux actionnaires
Un pôle ouvrier avec les Bonnets rouges
Bruxelles et l’État vont apportent un sérieux bol d’air au groupe volailler de Guerlesquin (Finistère).
Mais l’entreprise, dirigée par Daniel Sauvaget, va devoir ouvrir son capital.
Pour 1 € investi, 65 centimes d’argent public leur seront reversés. « À
condition que l’investissement vise
à améliorer la productivité dans le
respect de l’environnement, la qualité des produits ou les conditions
de travail », précise Gwenegan Bui.
Les actions des salariés de TillySabco ont donc porté leurs fruits. La
filière avicole bénéficie de nouveaux
d’aides. « Malgré tout, l’entreprise
n’est pas définitivement sauvée,
souligne Corinne Nicole, déléguée
CGT chez Tilly-Sabco. Depuis cet
été, on se sert dans les fonds
propres de l’entreprise, il va donc
falloir recapitaliser. »
« Pour faire face aux dégâts du second semestre, je vais devoir trouver de nouveaux partenaires actionnaires », annonce Daniel Sauvaget,
le PDG de Tilly-Sabco et son unique
actionnaire. Ce qui ne réjouit pas les
représentants syndicaux. « Les relations seront forcément plus compliquées », souligne Corinne Nicole.
Joël Le Gall
Hier, Daniel Sauvaget, président
directeur général du groupe TillySabco et Gwenegan Bui, député PS
de Morlaix, ont exposé aux salariés
de Tilly-Sabco les décisions prises
à Bruxelles, vendredi. D’abord, les
4 millions annoncés par Jean-Marc
Ayrault au Space, à Rennes, ont été
actés et seront bientôt distribués.
Vont venir s’y ajouter les 15 millions
obtenus à Bruxelles. Ils vont bénéficier à la filière amont, c’est-à-dire aux
éleveurs, aux accouveurs…
Ils sont salariés des entreprises en difficulté. Le mouvement
des Bonnets rouges est, disent-ils, populaire. « Pas populiste. »
Daniel Sauvaget
Une chaîne hôtelière bretonne à la conquête de l’Est
Les entreprises de la région. Fondé à Loudéac il y a vingt ans, le réseau Brit Hôtel compte aujourd’hui
105 hôtels en France. Guy Gérault, son tout nouveau directeur général ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.
Le virage Internet
En 1993, la marque Brit Hôtel voit
le jour (la société fondée par Jean
Madore est aujourd’hui propriétaire
de 17 établissements). Mais c’est
à partir de 1999 que la chaîne va
connaître son extraordinaire expansion. Brit Hôtel décide de s’ouvrir à
des hôteliers indépendants en leur
offrant son enseigne, l’expérience de
sa réussite et une mutualisation des
coûts commerciaux. Avec une « spécialité maison » toujours d’actualité :
« Nous sommes la seule chaîne qui
« Depuis un mois, on assiste à une
manipulation de l’histoire de la Bretagne, à un degré rarement atteint.
Historiens, nous pensons qu’on ne
peut pas dire et écrire n’importe quoi,
et en particulier en matière d’histoire :
trop d’exemples tragiques nous l’ont
rappelé.
Qu’est-ce que « les Bonnets
rouges » ? Nous sommes en 1675,
sous le règne de Louis XIV, dans les
campagnes de Basse-Bretagne. À
un moment où, par ailleurs, de nombreuses villes à l’est de la province,
Rennes surtout, connaissent aussi
une révolte dite « du Papier timbré ».
Pourquoi cette révolte des Bonnets rouges ? Alors que la Bretagne
connaît, pour la première fois depuis
près d’un siècle, de sérieuses difficultés économiques, les charges
qui pèsent sur les paysans s’alourdissent : versements aux seigneurs
surtout, taxes royales aussi, dont la
multiplication donne une impression d’accablement fiscal. Ces taxes,
réelles (sur le tabac, par exemple)
ou imaginaires (l’instauration de la
gabelle sur le sel) sont même ce qui
met le feu aux poudres. Les révoltés
s’organisent de manière assez remarquable : rédaction de « codes »,
ancêtres des cahiers de doléances
de 1789, élection de députés dotés
d’une chemise et d’un bonnet rouge.
La mobilisation des troupes pour la
guerre de Hollande permet à la révolte de durer quatre mois, chose
Des soutiens
Le Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB), lancé par des
personnalités « soucieuses des évolutions en Bretagne » (1), souhaite
le succès du rassemblement de Carhaix, samedi et « qu’il soit un prélude à la communication que va
organiser le CCIB pour annoncer
l’ambition de construire un autre
futur ».
Le Pays de Redon forme le premier
comité de soutien au mouvement
des Bonnets rouges. A sa tête, Émile
Granville de Bretagne réunie. « Mais
c’est bien à titre individuel que nous
formons ce comité, ouvert à tous. »
Le comité évoque le désir d’une vraie
décentralisation pour mener les politiques de développement et d’aménagement à l’échelle régionale.
(1) Jakez Bernard, Olivier Bordais,
Jean Collet, Alain Glon, Jean-François Jacob, Jacques Jaouen, JeanPierre Le Mat, Frank Nicolas, Jean
Ollivro.
1 000 commerçants et artisans manifestent à Lorient
Hier, un millier de commerçants, artisans et patron de PME sont descendus dans les rues de Lorient pour
dire leur colère. « Nous sommes
gravement menacés. Les entrepreneurs sont atteints par le découragement et la colère face aux dysfonctionnements du régime social
des indépendants et à l’autisme
des pouvoirs publics ». Dans leurs
messages au président Hollande et
au gouvernement, ils ont exprimé
leur « exaspération face au poids
grandissant des taxes. Nous demandons le retrait de toutes les
charges supplémentaires sur les
travailleurs indépendants depuis
janvier 2013 ».
Ediis, basé à Saint-Malo, devient n° 1 du chèque
Christophe Madore, président et Guy Gérault, directeur général du réseau Brit Hôtel.
ne prélève aucune commission sur
le chiffre d’affaire apporté à nos adhérents, quand ce service coûte ailleurs de 15 % à 17 % » rappelle Guy
Gérault, 43 ans, ex-directeur du Castel et nouveau directeur général de
Brit Hôtel développement.
Si le siège social du groupe est
resté fidèle à ses origines, Loudéac,
le siège administratif de Brit Hôtel
s’est installé à Rennes. Guy Gérault
y dirige une équipe de quatorze personnes. Dont une partie spécifiquement dédiée au web-marketing. « Internet a représenté une véritable
révolution dans nos métiers, et ce
n’est pas fini ! Ceux qui n’ont pas
pris ce train sont condamnés »,
craint Christophe Madore.
La petite chaîne bretonne des années 1980 s’est aujourd’hui hissée
au huitième rang national dans son
secteur, réalisant un chiffre d’affaire
de plus de 62 millions, 12 millions
étant drainés par sa centrale de réservation. La marque Brit Hôtel figure
au fronton de 110 établissements
en France, offrant un total de 4 705
chambres. Une grande majorité d’hôtels et hôtels-restaurants deux et trois
étoiles, rigoureusement sélectionnés
sur la qualité de leur accueil et du
service, soumis « à deux visites mystères » effectuées par des auditeurs
du groupe s’y présentant anonymement.
Dès la fin de cette année, « cinq
nouveaux établissements devraient
nous rejoindre », assure Guy Gérault
dont les efforts en matière de développement vont se concentrer « sur
les frontières de l’Est ». Le groupe
né à l’ouest où il s’est majoritairement
développé veut ainsi mieux équilibrer
son implantation dans l’Hexagone.
Jean-Laurent BRAS.
La vie des entreprises de l’Ouest sur
ouestfrance-entreprises.fr
« Non à la manipulation de l’histoire ! »
Tribune
Carhaix.
Breizh éco
Ouest-France
L’histoire de Brit Hôtel n’est pas banale. C’est celle d’une diversification
originale et pour le moins réussie !
En 1982, à Loudéac, trois amis, Jean
Madoré, Bernard Couédic et Robert
Le Meaux fondent une société métallurgique, spécialisée dans les équipements pour abattoirs et unités de
désossage-découpe de viande. Leur
affaire prospère sur le développement de l’industrie agroalimentaire
en Bretagne.
« En 1992, raconte Christophe Madore, président de Brit Hôtel, mon
père s’est vu proposer la reprise
d’un hôtel, Le Villeneuve, à SaintGrégoire, près de Rennes ». Jean
Madoré se laisse convaincre. Mais
dans son esprit entrepreneur, cette
acquisition n’a rien de spéculatif :
« C’était un domaine évidemment
très éloigné de son métier, mais il
voulait s’investir à fond, absolument
tout maîtriser, la gestion comme la
commercialisation en hôtellerie ».
Le nouvel hôtelier y prend goût.
Rachète le Castel, à Chantepie (près
de Rennes) et quelques autres établissements en Bretagne. Il sait jouer
de sa connaissance des grandes entreprises de l’agroalimentaire breton
pour fidéliser une clientèle professionnelle.
Est-ce une réponse à la manif des
syndicats samedi dernier ? Des salariés, non syndiqués, des entreprises
Gad (Lampaul-Guimiliau), Marine
Harvest (Poullaouen), Tilly-Sabco
(Guerlesquin) viennent de créer un
collectif baptisé « Pôle ouvrier », initié par le collectif pour le maintien de
l’emploi en Centre-Bretagne.
Ces salariés ont annoncé hier qu’ils
participeront au rassemblement des
Bonnets rouges, samedi à Carhaix.
Le message est clair : « Il faut tordre
le cou à l’idée véhiculée depuis des
semaines qui dit que le mouvement
des Bonnets rouges est un rassemblement de patrons, d’extrémistes,
d’identitaires… » Au contraire « c’est
un mouvement populaire. Pas populiste. »
C’est Matthieu Guillemot, le porteparole du Nouveau parti anticapitaliste en Centre-Bretagne et membre
du comité de soutien qui le dit : « Le
2 novembre, à Quimper, il y avait
dans le cortège une majorité de
salariés, d’ouvriers, de chômeurs,
de précaires… » Qui sont invités à
se retrouver samedi 30 novembre à
inouïe dans la France du roi absolu
et dans une province réputée pour sa
tranquillité.
Il est facile d’établir des parallèles
avec notre époque, et aussi des différences : l’essentiel n’est pas là.
La révolte, en effet, vise tous ceux
qui, de près ou de loin, peuvent être
perçus comme des exploiteurs : seigneurs, agents du fisc, clergé même.
Les codes paysans réclament la suppression des corvées (seigneuriales
surtout), la diminution des prélèvements sur les récoltes (les seigneurs
encore, le clergé aussi), et un juste
tarif pour divers services du quotidien : les messes et le vin, les actes
devant notaire et le tabac… Ils ne s’en
prennent jamais, bien au contraire, à
un roi supposé ignorer les abus que
connaît son royaume. Cette révolte,
qui oppose des paysans bretons à
leurs exploiteurs bretons, est avant
tout sociale : il est symbolique que le
révolté le plus connu, Sébastien Le
Balp, soit assassiné par un seigneur,
le marquis de Montgaillard.
Gommer cette fondamentale dimension sociale est un travestissement de l’histoire. Délibérément,
certains au moins des animateurs
du collectif Bonnets rouges veulent
détourner la très légitime colère des
victimes (agriculteurs, éleveurs en
particulier, salariés d’une partie de
l’industrie agroalimentaire) contre
« Paris », responsable de tous les
maux. Alors qu’une part essentielle
de responsabilité incombe à certains chefs d’entreprise et à certains
syndicalistes agricoles qui n’ont pas
voulu voir venir l’effondrement d’un
modèle économique devenu dépendant de subventions européennes,
ou qui l’ont très bien vu venir sans
chercher à faire évoluer manières de
produire et types de production. Selon une recette éprouvée, ils tentent
de détourner une profonde et légitime colère sociale vers « les autres »,
tous les autres mais pas eux. Avec la
connivence de quelques élus.
Nous ne sommes pas les seuls à
dénoncer cette escroquerie intellectuelle : syndicats de salariés, désormais unanimes, un syndicat agricole
comme la Confédération paysanne,
certains partis politiques, certains
journalistes, certaines personnalités.
Nous voulons leur apporter notre
soutien.
Manipuler l’histoire, tomber dans le
populisme, n’a jamais aidé à résoudre
de vrais problèmes. La preuve en est
dans les efforts de récupération du
mouvement par l’extrême droite, ce
qui devrait faire réfléchir.
Oui, il y a de quoi lakaat e voned
ruz, « mettre son bonnet rouge »,
c’est-à-dire piquer une colère noire,
selon l’expression imagée du breton.
Encore faut-il tourner sa colère vers
les vrais responsables.
Alain Croix (Nantes),
André Lespagnol (Rennes),
Fañch Roudaut (Brest)
Historiens auteurs de plusieurs
livres sur la Bretagne
Ediis vient d’acquérir les activités
chèques et titres de service d’Oberthur Fiduciaire. Le groupe (siège
social à Saint-Malo), devient ainsi le
n° 1 Français du chèque, avec 220
salariés pour 25 millions d’euros de
chiffre d’affaires. Le groupe est réparti sur cinq sites avec notamment
un centre éditique à Saint-Malo (35),
une imprimerie à Courseulles-surMer (14) et trois sites à Angoulême
(16), Blois (41) et Épinal (88).
Le journal des municipales
À Pontivy, le socialiste Daniel Le
Couviour, premier adjoint au maire
sortant, constitue sa liste. Mais il ne
pourra pas compter sur les communistes. Pour la première fois, depuis
40 ans, le PC fera bande à part. Il
soutiendra Marie-Madeleine Dugas.
À Auray, il y aura une deuxième liste
à gauche. Faute d’accord avec Guy
Roussel, le maire sortant, apparenté
socialiste, le communiste Roland Le
Sauce a annoncé qu’il mènera une
liste citoyenne. À droite, il y aura deux
listes. Après celle du jeune militant
UMP Ronan Allain, Jean Dumoulin,
le PDG de Construction Dorso et patron du Medef dans le Morbihan, non
encarté, sera candidat.
À Binic, c’est René André, 71 ans,
ancien député et maire d’Avranches
(RPR puis UMP), qui mènera la
liste d’opposition face au maire sortant PS, Christian Urvoy. Breton, né
à Quintin, ayant fréquenté Binic dès
1950 pour ses vacances, René André n’est plus encarté. Il dit se présenter à la tête d’une liste « ni de
droite, ni de gauche, mais binicaise ».
À Lorient, Daniel Gilles, adjoint au
maire de Lorient, et vice-président
de Lorient agglomération, a annoncé
qu’il ne briguerait pas un cinquième
mandat. Ancien membre du PC et
aujourd’hui adhérent du mouvement
de Robert Hue, Daniel Gilles estime
que « vouloir assumer trop de mandats » peut être « une erreur ». Il est
aussi vice-président du conseil régional de Bretagne en charge des
sports.
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Ouest-France
Mardi 26 novembre 2013