Le 6 avril, beaucoup attendaient la diffusion du premier épisode de la saison 4 de "Game of Thrones". Havas Media et Tevizz en ont profité pour observer l’engouement des twittos et mesurer la résonance locale de cet événement à portée globale. Analyse de l'infographie ci-contre en trois momentums : 1. Aux Etats-Unis, l’épisode est diffusé à 3h du matin (heure belge). C’est à ce moment qu’on observe les premiers tweets des fans hardcores qui s’échangent un lien vers lequel on peut suivre l’épisode en streaming… illégalement. OCS, qui diffuse l’épisode en France le lendemain intervient alors subtilement pour informer les utilisateurs sur sa programmation (awareness). 2. Le lendemain du live américain, aux alentours de 10h, les twittos s’agitent autour de la disponibilité de l’épisode en peer-to-peer. Plusieurs liens circulent et Nokia surgit pour prendre part aux conversations en détournant l’affiche de la série : "Game of Thrones" devient "Game of Phones". De son côté, OCS taquine les adeptes du téléchargement illégal. 3. Le soir du 7 avril, OCS diffuse en France le fameux épisode, idem pour HBO aux Pays-Bas, ce qui génère le troisième et plus important pic sur Twitter. A l’instar de Nokia, Oasis intervient aussi en proposant sa propre version, "Game of Poms". « Le phénomène GOT illustre parfaitement les opportunités de communication novatrices que la Social TV offre aux annonceurs : alors que Nokia et Oasis jouent la carte du native advertising et de l’humour, OCS en profite pour faire du management de conversation et de l’awareness autour de sa programmation. De plus, les diffusions sur HBO aux Pays-Bas et OCS en France démontrent clairement que réduire le délai avec les USA permet aux diffuseurs locaux de capter des audiences fortement engagées et d’offrir des espaces séduisants aux annonceurs », analyse Hugues Rey, CEO de Havas Media. « Les moments clés pour un publicitaire ne sont plus forcément régis par le diffuseur mais plutôt par l’audience sociale car les réseaux racontent une histoire qui va au-delà de l’espace de diffusion d’un programme », ajoute David Mendlewicz, co-fondateur de Tevizz.