1. PONCTUATION
Voici deux textes identiques à la ponctuation près. Comparez-les :
1) Le président-directeur général, déclare le délégué du personnel, exagère ! Les difficultés de
l’entreprise et ses ambitions ne sont un secret pour personne.
2) Le président-directeur général déclare : le délégué du personnel exagère les difficultés de
l’entreprise, et ses ambitions ne sont un secret pour personne.
Vous voyez que la ponctuation peut modifier complètement le sens d’un texte. Il est donc
essentiel de ponctuer correctement.
♦ Examinez le texte suivant et dites s’il est bien ponctué ou non. Dans le cas où la
ponctuation serait incorrecte, dites pourquoi et corrigez-la.
CLÉOPÂTRE, REINE DES COEURS
Si son charme fut parfois surestimé Cléopâtre VII a en tout cas conquis deux hommes à
femmes. Morte de n’avoir pas su en séduire, un troisième elle aura, dans ses amours ;
conjugué passion et rencontres d’ambitions hors du commun.
Mariée à ses frères
Selon le voeu de feu, son père, Cléopâtre VII épouse à 17 ans, son frère de 10 ans, Ptolémée
XIII, pour monter avec lui sur le trône d’Égypte mais au crépuscule, de la monarchie lagide les
époux se font la guerre. En 47 avant JC, coup d’éclat : pour plaider sa cause auprès de César,
Cléopâtre qui a été écartée du trône fait, dit-on, livrer au consul une natte dans laquelle elle
s’est enroulée. Par sa douceur persuasive elle fait du quinquagénaire romain un allié Ptolémée
XII qui refusait de partager le trône, se noie peu après. Cléopâtre épouse alors son petit frère
Ptolémée XIV, et regagne le trône, selon le voeu de son amant César, qu’elle subjugue en lui
découvrant les merveilles du Nil, et dont elle porte bientôt le fils unique, Césarion.
Une voix de miel
« La reine des rois n’était » probablement pas aussi ravissante que l’ont figuré les artistes. Les
monnaies, rappellent ses traits épais son nez proéminent. on sait en revanche, le charme de
cette polyglotte habile extrêmement cultivée à la voix envoûtante et à la volonté de fer. À
l’aube de notre ère les historiens romains, ont fustigé la dépravation de cette « reine » putain
qui dit-on châtre les hommes, et fait tuer les amants, dont elle est lasse. LES CALOMNIES
TRAHISSENT surtout, l’effroi devant le matriarcat et la puissance de la femme : ainsi que la
volonté, politique de salir l’étrangère qui va bientôt attirer dans sa couche un deuxième
général de premier plan.