Life carbon dairy - en route vers la ferme laitière bas carbone

Avec le soutien financier de :
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LIFE CARBON DAIRY :
EN ROUTE VERS
LA FERME LAITIERE BAS CARBONE
SOMMET DE L’ELEVAGE, 5 Octobre 2017
1

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Programme
 Introduction (Daniel Perrin – FNPL) 5’
 Rappel du contexte, projet et présentation des résultats et leviers choisis en Rhone-
Alpes dans le cadre du projet Carbon Dairy (Samuel Danilo / Monique Laurent - Idele)
25’
 Etat des lieux (objectifs et développement) du programme Ferme laitière bas carbone au
niveau national (CNIEL – Carole Piquemal) – 10’
 Présentation de la démarche sur un territoire AOP (Anne Blondel - ACSEL CE) 15’
 Témoignage d’un éleveur du 63 ayant réalisé un diagnostic via le programme FLBC
(Patrice Chassard, éleveur dans le 63) 15’
 Présentation des travaux sur les départements 15, 19 et 46 (Joël Guillemin – ECEL-CA 15)
20’
 Résultats de l’enquête sur l’acceptabilité de la démarche réalisée sur le salon en 2016
(Samuel Danilo - Idele) 15’
 Conclusion (Daniel Perrin – FNPL) 5’
2LIFE Carbon Dairy : En route vers la Ferme laitière bas carbone - Sommet de l'Elevage - 05/10/17

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INTRODUCTION
Daniel PERRIN
FNPL
3
LIFE Carbon Dairy : En route vers la Ferme laitière bas carbone - Sommet de l'Elevage - 05/10/17

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Au fait, c’est quoi le
dérèglement climatique ?
Samuel DANILO
Institut de l’Elevage - Idele
samuel.danilo@idele.fr
4

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Contexte climatique : des événements extrêmes
de + en + fréquents
5
Harvey, Irma, Jose, Maria :
4 ouragans majeurs en un mois (2017)

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Contexte climatique :
Récolte du maïs, 2 à 3 semaines d’avance

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Contexte climatique : accords de PARIS-2015
Engagement de la France-FACTEUR 4 = diviser par 4 les émissions
de Gaz à Effet de Serre en 2050

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Contribution de l’élevage aux émissions
de GES nationales
 L’élevage bovin est source de 13,5% des émissions de GES nationales
 L’élevage bovin laitier est source de 6,2% des émissions de GES nationales
 L’élevage bovin est source de 65% des GES agricoles
CITEPA, 2012

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Face à ces enjeux
 Anticiper les futures réglementation et demandes sociétales
 Mesurer pour connaître notre situation et identifier les leviers
d’action potentiels
 Construire une démarche de filière
 S’engager dans une démarche de progrès
 Communiquer sur nos contributions positives et nos progrès

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LIFE Carbon Dairy
Un projet pilote
Samuel DANILO
10

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 Sensibiliser les éleveurs et
Réduire l’empreinte carbone du lait de 20 % d’ici 10 ans
 5 ans : 2013 - 2018
 14 partenaires
 1 outil
 210 conseillers formés
 6 régions
3 960 éleveurs impliqués
 Dont 10 fermes innovantes/région
Le projet LIFE Carbon Dairy

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3 348 élevages diagnostiqués Niveau 2
1974
180
613
179
171
231
Années des données collectées
75% en 2013
24% en 2014
Grand Ouest = 83 % de l’échantillon
Diagnostic Niveau 2
600 Diagnostics Niveau 1 pour compléter
 Calcul de l’impact environnemental
et des contributions positives

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Une empreinte carbone brute du lait de 1 kg èq CO2/l
Emissions brutes de GES - Stockage de carbone = Empreinte carbone nette
kg éq.
CO2/l lait
0,931,04 0,11
Moyenne Life
Carbon Daiy
3 348 élevages
±0,13 ±0,12 ±0,15
0,780,87 0,09
Moyenne TOP10%
Life Carbon Daiy
335 élevages
-16%
Un potentiel de réduction des GES de 16%

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Merci de votre attention
Pour plus d’informations :
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www.ferme-laitiere-bas-carbone.fr

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LIFE Carbon Dairy
Résultats de Rhône-Alpes et leviers
pour réduire l’empreinte carbone
Monique Laurent
monique.laurent@idele.fr
15

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Empreinte carbone nette de 231 élevages
de Rhône-Alpes
16
106 11
18
2
21
37
16
20
En plaine, des structures plus grandes avec plus de maïs, plus de lait
par vache et un chargement plus élevé
Montagne
(124 expl)
Plaine
(107 expl)
SAU (ha) 111 149
Nombre de Vaches Laitières 56 71
Lait vendu corrigé (litres/an) 339 000 510 000
Lait produit corrigé (litres/VL/an) 6 330 7 410
Chargement apparent (UGB/ha SFP lait) 0,97 1,36
Part d’herbe dans la SFP (%) 91 76
Emissions brutes de GES (kg éq. CO2/l de lait) 1,11 1,12
Stockage de carbone (kg éq. CO2/l de lait) 0,40 0,15
Empreinte carbone nette (kg éq. CO2/l de lait) 0,71 0,96
Des émissions brutes de GES comparables mais plus de stockage de
carbone dans les systèmes de montagne, plus herbagers

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Empreinte carbone nette des élevages
de montagne de Rhône-Alpes
17
21 11
18
2
20
22
10
20
Entre les 2 systèmes : des émissions brutes de GES comparables mais
avantage au système herbager pour le stockage de carbone et
l’empreinte carbone nette.
Herbager
(57 expl)
Herbe-Maïs
(67 expl)
SAU (ha) 106 97
Nombre de Vaches Laitières 46 64
Lait vendu corrigé (litres/an) 237 000 427 000
Lait produit corrigé (litres/VL/an) 5 450 7 080
Chargement apparent (UGB/ha SFP lait) 0,74 1,17
Lait produit par ha de SFP 2 890 5 440
Part d’herbe dans la SFP (%) 100 83
Emissions brutes de GES (kg éq. CO2/l de lait) 1,12 1,10
Stockage de carbone (kg éq. CO2/l de lait) 0,58 0,24
Empreinte carbone nette (kg éq. CO2/l de lait) 0,54 0,86

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Des tendances similaires aux données nationales
18
Peu de différences inter-systèmes pour les émissions de GES …
… mais avantage aux systèmes herbagers pour l’empreinte carbone nette.
Et importante variabilité intra-système
Stockage de carbone :
6 à 51 % selon les systèmes
Emissions brutes et empreintes Carbone nettes par système fourrager

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Origines des GES en élevage laitier (kg éq. CO2/l de lait)
19
La fermentation entérique représente plus de 50% des émissions totales de GES
Intrants
20%
Gestion des
effluents
Et du Sol
30%
Fermentation
entérique
50%

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Le stockage de carbone par les prairies et les haies
20
 Prairies permanentes (et PT non en rotation) =
570 kg de carbone/ha/an
 Prairies temporaires : stockage> destockage si
la PT occupe au moins 2/3 de la rotation
 Surfaces pastorales = 250 kg de carbone/ha/an
 Haies = 125 kg de carbone /100 m linéaires/an
 Selon les systèmes, le stockage de carbone
permet de compenser 6 à 51 % des émissions

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Critères explicatifs des écarts pour les
exploitations « herbe –maïs » de montagne
Quintile supérieur Moyenne
Quintile
inférieur
Ecart Q
sup/ Q inf
Emissions brutes de GES (kg éq. CO2/l lait) 0,92 1,09 1,29 -29 %
Nombre de VL 64 65 57
Chargement apparent (UGB/ha SFP lait) 1,20 1,16 1,27
Lait produit corrigé (litres/VL/an) 7 510 7 090 6 670 + 13 %
Quantité de concentrés VL (g/l. produit) 212 243 266 -20 %
Temps moyen de pâturage des VL (jours/an) 172 165 154 + 12%
Âge au 1er vêlage (mois) 31 32 32
Ratio UGB Génisses/UGB VL 0,50 0,50 0,52
Apport d’azote minéral (kg N/ha lait) 31 46 64 -52%
Consommation de carburant (l/ha lait) 122 123 146 -16%
Stockage de carbone (kg éq. CO2/l lait) 0,22 0,24 0,23
Empreinte carbone nette du lait (kg éq. CO2/l lait) 0,71 0,85 1,06 - 33 %
21
Plus de lait par VL, moins de concentrés et moins de fertilisation pour les
exploitations les moins émettrices

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231 241
186 172
417 413
0
100
200
300
400
Moyenne nationale Top 10 ²€/1000 l lait
Marge brute Charges opérationnelles Produits (lait et viande)
Résultats économiques et émissions de GES
22
² Le Top 10 correspond aux 10 % élevages dont les émissions de GES sont les plus faibles
données 2013
n = 1143 élevages
Les élevages efficients sont plus économes que la moyenne

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Les leviers d’actions à court terme :
optimiser les consommations d’intrants
23
 Améliorer la qualité des fourrages (espèces cultivées,
stade de récoltes, conservation) et ajuster les
consommations de concentrés aux besoins du
troupeau
 Opter pour des concentrés d'origine européenne (par
ex: colza à la place du soja)
 Optimiser la teneur en azote de la ration
 Mieux répartir les fertilisations organiques pour
ajuster les apports d’engrais minéraux aux besoins des
cultures

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Leviers d’action à moyen terme : modifier les
pratiques
24
 Optimiser le taux de renouvellement
du troupeau
 Limiter le nombre d’animaux
improductifs (mammites, boiteries …)
 Mieux valoriser la pâturage (accès,
durée…) et augmenter la part d’herbe
pâturée par rapport aux stocks
 Améliorer l’autonomie alimentaire

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pratiques
25
 Introduire des légumineuses dans les
prairies pour réduire les achats de
protéines et apports d’engrais azotés
 Maintenir les prairies permanentes
et allonger la durée des rotations
 Couvrir les sols en hiver : implanter
des cultures pièges à nitrates

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pratiques
26
 Enfouir les déjections, les méthaniser
 Réduire les consommations de fuel et d’électricité
 Puissance des tracteurs adaptée, entretien régulier
 Récupérateur de chaleur, pré-refroidisseur du tank
 Implanter/Maintenir les haies et les autres éléments
agro-écologiques (arbres, mares…)

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Leviers d’action à plus long terme : revoir le
système de production dans sa globalité
27
 Réduire la part de maïs, et augmenter la part de prairies de
longue durée
-> quels impacts sur la conduite du troupeau?
 Augmenter la production par vache, et faire vêler plus tôt les
génisses
-> quels impacts sur les consommations de concentrés (type
et quantités), les fourrages consommés (maïs, pâture …), le
taux de renouvellement, la valorisation des surfaces libérées…
-> et mesurer les incidences techniques, économiques
environnementales et sociales des leviers envisagés

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Contributions positives de la ferme LIFE Carbon Dairy
61 000
kg éq. CO2/an
Stockage de carbone
1 840
pers/an*
Performance nourricière
90 ha
entretenus
Biodiversité
*Perfalim® - CEREOPA
Sur la base du contenu en protéines
animales de ses productions agricoles.
Les infrastructures agro-écologiques sont
indispensables au maintien et au
développement de la faune et la flore.
Grâce à la photosynthèse, les prairies
et les haies favorisent le stockage du
carbone dans les sols.

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Conclusion
29
 Les systèmes herbagers ont en moyenne une empreinte carbone
inférieure à celle des systèmes avec maïs
 Mais des marges de manœuvre existent pour tous les systèmes
 La réduction de l’empreinte carbone et l’amélioration du revenu
sont souvent compatibles
 Mais il faut évaluer les interactions entre leviers et les incidences
des changements à l’échelle de l’exploitation, avant leur mise en
œuvre

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Pour en savoir plus
30
 Brochures disponibles sur le site www.idele.fr
Emissions de gaz à effet de
serre et contributions
positives de l’élevage laitier
Elevage de ruminants et
changement climatique
Combiner production et
environnement en lait
Emissions de gaz à effet de
serre et contributions positives:
résultats des systèmes et
régions LIFE Carbon Dairg

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monique.laurent@idele.fr
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DE LIFE CARBON DAIRY à
LA FERME LAITIÈRE BAS CARBONE
Carole PIQUEMAL, Cniel
cpiquemal@cniel.com
Conférence Sommet de l’Elevage
05 octobre 2017

1. La genèse du programme
33

Et aujourd’hui …? La Ferme laitière bas carbone
Périmètre national Projet porté par la filière 1 outil commun10 ans : 2015-2025
Objectif : « Déployer la démarche à l’ensemble du territoire
français en créant une véritable dynamique régionale »
Comment : « Etendre la démarche Life Carbon Dairy
en impliquant l’ensemble des acteurs de la filière
laitière française »

 Fédérer toutes les énergies, encourager les éleveurs
dans leur démarche de progrès
 Réduire de 20% les émissions de la filière en 10 ans et
à terme revendiquer un lait France bas carbone
 Communiquer sur les bénéfices de l’élevage
Les objectifs de la démarche
SENSIBILISER MESURER REDUIRE VALORISER

 Une démarche volontaire, portée par la filière et ses acteurs
 L’éleveur est au centre de la démarche (solutions individuelles)
 Impliquer les organismes de conseils, les coopératives, les industriels
 Améliorer la durabilité des systèmes de production
 Améliorer les performances économiques, environnementales et sociales
 Limiter les impacts environnementaux et valoriser les services
 Une démarche partagée au niveau national
 Une gouvernance par la filière
 Une communication harmonisée
Les principes de la démarche
SENSIBILISER MESURER REDUIRE VALORISER

2. Les étapes clés
37

Octobre 2015 Lancement du programme
Janvier 2016 Création d’une gouvernance
2nd semestre 2016
2017
Les étapes clés
 Financement Cniel de 500 diagnostics
 Formation de nouveaux techniciens
 Organisation en région pour la
recherche de financements
Lancement de la démarche

2nd semestre 2016
2017
Les étapes clés : déploiement 2016
 Financement Cniel de 500 diagnostics (niv 2)
Déploiement 2016 : enclencher la démarche

22
23
20
140 78
60
120
548
41
70
 1 100 inscriptions
 61% en zone dite « non
Carbon Dairy »
Les étapes clés
Déploiement 2016 : enclencher la démarche

2nd semestre 2016
2017
Les étapes clés : déploiement 2017
 Financement Cniel de 500 diagnostics (niv 2)

3. Où en est-on aujourd’hui ?
42

Organismes Niv 1 Niv 2 Total
ECEL 223 223 49%
CA 4 84 88 19%
Laiteries 52 45 97 21%
Coopératives
bovin viande
8 11 19 4%
Autres 2 30 32 7%
Bilan du déploiement national
 Plus de 450 conseillers formés
 6175 élevages diagnostiqués
(CAP’2ER niv 1 et 2)

Une démarche qui prend de l’ampleur

 Une multiplication des actions de communication :
 conférences,
 plaquette,
 panneaux,
 témoignages,
 site internet,
 …
Une démarche qui prend de l’ampleur

46

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Valoriser les données CAP’2ER®
en AOP
Anne BLONDEL
ACSEL Conseil Elevage (01)
ablondel@acsel-conseil-elevage.fr
47

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Pourquoi valoriser les données CAP’2ER® en AOP ?
Des ATOUTS en Auvergne et Rhône-Alpes !
Zones touristiques
Beaucoup de vente directe en exploitation et
en magasins de coopératives
Beaucoup de contacts avec les
consommateurs
→ Besoin de communication pour mettre en
avant les contributions positives de l’élevage
48

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Exemple sur l’AOP Crème et Beurre de Bresse
70 exploitations laitières
Sur 270 000 Ha et 191 communes
 produisent 27M Litres
 transformés par 3 coopératives
en crème et beurre de baratte.
49

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Exemple sur l’AOP Crème et Beurre de Bresse
Volonté du président du syndicat de l’AOP de s’engager dans la
démarche LIFE Carbon Dairy pour son exploitation
et pour l’ensemble des producteurs de l’AOP sur les 2
coopératives de l’Ain
20 diagnostics réalisés sur la zone
Objectifs
 Besoin d’être dans une démarche de réduction des GES pour
anticiper les problématiques d’avenir
 Connaitre la situation des élevages de l’AOP vis-à-vis du
cahier des charges
 Proposer une action collective
 Réfléchir à une communication autour de l’implication du
syndicat sur la réduction des GES
→ Décisions lors du CA AG de fin 2017 50

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Communiquer sur les atouts de l’AOP
La part de l’herbe dans les rations
Le stockage de carbone
La biodiversité
La performance nourricière
….. En plus des atouts gustatifs des produits
Détecter des pistes d’amélioration et poursuivre
le travail par des plans d’action dans les élevages
La gestion du renouvellement (lait par jour de vie)
Taux de concentrés dans l’alimentation
….. pour une amélioration des résultats
économiques
Intérêts de la démarche carbone
51

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ablondel@acsel-conseil-elevage.fr

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Témoignage d’éleveur
GAEC DU BOIS JOLI
Patrice Chassard
Lachaux, Saint-Diery
AOP SAINT-NECTAIRE
53

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L’exploitation du GAEC DU BOIS JOLI
54
104 VL Montbéliarde
Lait corrigé 40-33 : 5 610 kg/VL
173 UGB
Age au 1er vêlage : 35 mois
Système spécialisé lait
6 UMO
251 ha SAU
 251 ha de
Prairies permanentes
0,7 UGB/ha
2015
565 000 l produits
537 000 litres vendus – 850€/1000 l
Transformation à la ferme
AOP St Nectaire
Vente directe
Bâtiments :
VL = logettes fumier couloir raclé 150 j/an
Génisses = Etable entravée 120 j/an
6-8 mois/an = Estives
Objectifs des exploitants :
Qualité du lait pour faire du fromage
Qualité de vie de l’exploitant

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Exploitation de montagne,
valorisation des prairies

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Système de traite mobile

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Outils de production

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Transformation à la ferme

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Vente et visite sur la ferme

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Implication dans des démarches agro-
environnementales pour améliorer les pratiques
60
Démarche « Diagnostic multifonctionnel du système fourrager :
DIAM » , développée par des acteurs du territoire (INRA, CA, EDE..)
Démarche Ferme laitière bas carbone, réalisation d’un diagnostic
CAP’2ER® Niveau 2

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Diagnostic multifonctionnel du système fourrager (DIAM)
 1er diagnostic réalisé : DIAM en décembre 2013
 Méthodologie : A l ’échelle de l’exploitation
 Thémes : Autonomie fourragère, qualité des produits, biodiversité ou
économie du système fourrager,
 Entrées : stock fourrager, types de prairies, production laitière, qualité de
l'environnement, qualité des produits, fertilisation
 Evaluer la cohérence du système fourrager face aux
besoins des animaux et estimer la contribution des
prairies à la qualité des fromages.

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DIAM : de très bons résultats

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Conclusion du diagnostic DIAM (Jean Zapata-EDE63)
 « Une technicité remarquable dans l’utilisation de
l’ensemble des potentialités agronomiques, écologiques,
fromagères des surfaces de l’exploitation. »
 « Une très bonne valorisation des ressources des prairies
sur la zone AOP Massif-Central pour la production et la
vente de ST Nectaire fermier. Il faut faire connaitre et
donner de la valeur à ce savoir-faire. »

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Pour aller plus loin : réalisation du
diagnostic CAP’2ER® en 2016
66
Emissions brutes de GES - Stockage de carbone = Empreinte carbone nette
kg éq.
CO2/l lait
0,351,07 0,72GAEC DU BOIS
JOLI
0,551,11 0,55Montagne Herbager
Carbon Dairy
n=76

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Les sources d’émissions de GES
67
Méthane
entérique
58%
Gestion
effluents
21%
Fertilisation des
cultures
4%
Aliments
9%
Electricité
1%
Carburant
7%
Engrais
0%
Répartition des émissions de GES – GAEC DU BOIS JOLI

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Quelques critères techniques
68
GAEC DU
BOIS JOLI
Système
Montagne
(n=148)
Emissions de GES, kg éq. CO2/l lait 1,07 1,10
Production laitière, l lait corrigé/VL/an 5 075 6 317
Quantités de concentrés, g/l lait 186 232
Âge au 1er vêlage, mois 35 32,4
Apports d’azote minéral, kg N/ha lait 0 37
Apports d’azote total, kg N/ha lait 22 64
Consommation de carburant, l/1000 l lait 37 35
Stockage de carbone, kg éq. CO2/l lait 0,72 0,40
Empreinte carbone nette du lait, kg éq. CO2/l lait 0,35 0,70
 Une excellente maitrise des intrants (aliments, engrais)
 Un système herbager, recherchant l’autonomie, stockant beaucoup de carbone
 Des marges de progrès sur la productivité animale ? Pas forcément dans ce système

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Contributions positives du GAEC DU BOIS JOLI
584 000
kg éq. CO2/an
Stockage de carbone
2 089
pers/an*
Performance nourricière
1 100 ha
entretenus
Biodiversité
*Perfalim® - CEREOPA
Sur la base du contenu en protéines
animales de ses productions agricoles.
Les infrastructures agro-écologiques sont
indispensables au maintien et au
développement de la faune et la flore.
Grâce à la photosynthèse, les prairies
et les haies favorisent le stockage du
carbone dans les sols.

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Intérêts d’entrer dans la démarche ?
 Se situer
 Connaitre des pistes d’amélioration
  Progresser
Quelle valorisation pour la filière AOP St Nectaire ?
 Discours commercial

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http://saint-nectaire-boisjoli.com

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Déploiement du projet
Ferme laitière bas carbone
dans le Cantal
Joël GUILLEMIN
Chambre d’agriculture du Cantal / Cantal Conseil Elevage
joel.guillemin@cantal.chambagri.fr
72

LIFE Carbon Dairy : En route vers la Ferme laitière bas carbone - Sommet de l’Elevage - 05/10/17
Résultats des diagnostics
CAP’2ER dans le Cantal
Le contexte »
• Initié par l’interprofession laitière
• Une démarche volontaire
• 1000 diagnostics en France
• 64 diagnostics dans le Cantal
• Un outil : CAP’2ER® niveau 2
• 3 conseillers de la Chambre d’Agriculture et Cantal
Conseil Elevage

Répartition des diagnostics
42 diagnostics
réalisés dans le Cantal
au 30 juin 2017
74

La ferme CAP’2ER® moyenne
Caractéristiques des élevages
Moyenne Cantal
(n=42)
Moyenne
nationale
(n=3 348)
SAU (ha) 97 96
SFP (ha) 86 67
Nombre de vaches laitières 62 61
Lait produit (Litres) 429 800 452 000
Part de maïs dans la SFP (%) 10 37
Temps moyen au pâturage (jour) 140 184
Emissions brutes de GES (kg.eq.CO2/L) 1,00 1,04
Stockage (kg.eq.CO2/L) 0,20 0,11
Empreinte carbone nette (kg.eq.CO2/L) 0,79 0,93
-Ferme CAP’2ER® > exploitation moyenne du département
-Moyenne Cantal similaire à la moyenne nationale
-Systèmes plus herbagers dans le Cantal
75

Assolement moyen d'une ferme
CAP'2ER® dans le Cantal
10%
8%
1%
46%
35%
Céréales
Maïs
Méteil grain
PP
PT
- Prairies - Céréales
44 % au niveau national  33 % au niveau national
81% dans le Cantal  10 % dans le Cantal
76

3 systèmes fourragers identifiés
% de maïs/SFP Type de système
Part de
l’échantillon
Montagne
0% Montagne Herbager 40,5%
<= 15% Montagne Herbe-Maïs 26,2%
>15% Montagne Maïs 33,3%
0.96 0.37
0.60
0.99
0.15
0.84
1.03
0.04
1.00
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
1.20
Emission de GES Stockage de Carbone Empreinte carbone
nette
0% maïs/SFP (n=17) <=15% maïs/SFP (n=11) >15% maïs/SFP (n=14)
Kgéq.CO2/llait
77

Caractéristiques des systèmes
montagnes herbagers
0% maïs / SFP
Herbagers
Cantal National
Effectif 17 76
SAU (ha) 100 107
SFP (ha) 94 103
Nombre de Vaches 54 46
Age au 1er vêlage (mois) 30,6 33
Quantité d’azote par ha (kg N/ha) 61 42
Haies (ml/ha lait) 45 45
Emissions de GES (kg.eq.CO2/L) 0,96 1,11
Stockage de Carbone (kg.eq.CO2/L) 0,37 0,55
Empreinte carbone nette (kg.eq.CO2/L) 0,60 0,55
78

Caractéristiques des systèmes
montagnes maïs
>o% maïs/ SFP
Maïs
Cantal
<=15%
Cantal
>15%
National
>0%
Effectif 11 14 72
SAU (ha) 98 91,5 116
SFP (ha) 90 72,6 100
Nombre de Vaches 65 70,4 65
Age au 1er vêlage (mois) 28,5 28,5 32
Quantité d’azote par ha (kg N/ha) 84,3 127,3 101
Haies (ml/ha lait) 32 23 57
Emission de GES (kg.eq.CO2/L) 0,99 1,03 1,09
Stockage de Carbone (kg.eq.CO2/L) 0,15 0,04 0,24
Empreinte carbone nette (kg.eq.CO2/L) 0,84 1,00 0,85
79

Les différents leviers d’actions
identifiés
72 % de la variabilité des émissions brutes de
carbone est expliquée par 6 variables :
• Production laitière corrigée par VL
• Concentrés distribués
• Azote minéral épandu
• Azote organique épandu
• Autonomie protéique
• Carburant consommé
80

Répartition des émissions de GES
Fermentation entérique + gestion des effluents = + de 70 % des émissions
 Peu de marges de progrès
81

Les fermentations entériques
• La quantité de matière sèche ingérée par l’animal.
↗ ingestion MS = ↗ rumination = ↗ émissions de méthane
• La digestibilité des fourrages.
Les fourrages les plus digestibles auront un temps de séjour dans le
rumen plus court
• La proportion de concentrés dans la ration.
Substitution des concentrés aux fourrages
• Ajout de 3% de matières grasses.
= ↘ 10 à 15% de méthane
• Limiter le nombre d’animaux improductifs.
Optimiser l’âge au premier vêlage et le taux de renouvellement/réforme
 augmenter longévité
82

Les achats d’aliments
 11% des émissions
 Les achats engendrent des émissions de CO2 : fabrication et transport
• Optimiser les quantités de concentrés
- Pâturage
• Améliorer l’autonomie protéique
-Améliorer la qualité des fourrages (Teneur UF et MAT)
-Implanter des légumineuses/ Méteils
• Concentré avec empreinte carbone plus faible
FE Tx soja = FE 3,3 x Tx Colza
• Limiter les animaux improductifs
Réduction des quantités d’aliments (et du temps de travail)
83

Gestions des effluents
• Couverture de fosse artificielle
-Réduction des émissions de CH4 et N2O
(- 90% des émissions)
-Réduction du volume à épandre
-Réduction des odeurs
• Optimiser la pratique du pâturage
-Réduction du volume d’effluent à transporter, stocker et épandre
• Limiter le nombre d’animaux improductifs
- Moins de déjections
84

Consommation d’énergie
 Tank, chauffe eau et pompe à vide
= 80% consommation électrique
 420 kwh/VL/an
• Pré-refroidisseur
3500-5000€ - 40 à 50 % d’économie
Amortissement 8 - 12ans
• Récupérateur de chaleur
3000€ - 80% d’énergie économisé
Amortissement 5 - 8ans
85

Stockage de carbone
• Compensation des émissions = atout de l’élevage
• Levier le plus important pour réduire l’empreinte carbone nette
86

Stockage de carbone
• Allongement des PT dans la rotation
(Au moins 2/3 de la durée totale de la rotation)
Le travail du sol :
- Etude par Inra et Arvalis-Institut du Végétal
- Stockage de carbone similaire pour trois modes du
travail du sol sur 41 ans
Rotation 1
PT PT PT PT Culture Culture Bilan
+570 +570 +570 +570 -950 -950 +380
Rotation 2
PT PT PT Culture Culture Bilan
+570 +570 +570 -950 -950 -190
87

Contributions positives
Une exploitation moyenne CAP’2ER® du Cantal …
Stocke 24 523 kg de carbone
-1 ha de PP stocke 570 kg de carbone/an
-100 ml de haie stockent 125 kg de carbone/an
-1 ha d’estive stocke 250 kg de carbone/an
Entretient 124 ha de Biodiversité
-Haies, prairies, lisières de forêts,…
Nourrit 1767 personnes
-Sur la base des protéines animales
Prairies
33%
Haies
24%
Arbres et lisière
de forêts
43%
88

3 piliers : environnement,
économique, technique
• Corrélation entre :
- Impact environnemental
- Impact technique
- Impact économique
Au niveau national :
Empreinte carbone faible
= marge brute élevée
• Approche globale
et multicritères du conseil
Environnement
TechniqueEconomique
89

Les résultats de la démarche
• Etat des lieux : des émissions de GES variables
avec des marges de progrès possibles
• Approche globale : lien entre les aspects techniques,
économiques et environnementaux
• Contributions positives des exploitations laitières :
stockage du carbone, performance nourricière, source
de biodiversité
• Leviers d’actions possibles : aides ?
90

En conclusion
• Résultats d’émissions de GES plus faibles dans le
Cantal que la moyenne nationale
• Un intérêt porté par toute la filière
• Une démarche pour des éleveurs lait bas carbone ?
• Communiquer auprès des consommateurs
Affichage sur l’implication des élevages dans la
maîtrise des émissions de GES (empreinte carbone et
contributions positives)
91

Le travail de synthèse des diagnostics CAP2ER faits dans le
Cantal a été réalisé par Thomas Beauville dans le cadre de
sa licence professionnelle avec le centre de formation de
Bernussou et Cantal Conseil Elevage
Merci de votre attention !
92

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Enquête sur l’acceptabilité de
la démarche
Sommet de l’Elevage 2016
Samuel Danilo
93

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Enquête auprès d’éleveurs non engagés
 Etudiants de BTSA PA du Lycée agricole de Brioude-Bonnefont
 Une enquête auprès de 210 personnes lors du Sommet de
l’élevage 2016
 117 agriculteurs soit 56% de l’échantillon
 35% des interviewés ne travaillent pas en élevage
 Majoritairement d’Auvergne-Rhône-Alpes

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Connaissance de l’empreinte carbone
NON 65% OUI 35%
Savez-vous ce qu’est l’empreinte carbone?
Choisissez la proposition qui vous semble correspondre à la définition de
l’empreinte carbone en élevage?
52%
de réponses correctes
l'ensemble
des
émissions de
CO2, CH4 et
N2O; 109;
52%
Quantité de CO2 émanant des
déjections animales; 23; 11%
La trace
laissée sur
l'environnem
ent par le
carbone; 16;
La mesure du
volume de CO2
émis par la
combustion
d'énergie fossile;
Je ne sais
pas; 27; 13%
95
Le terme empreinte carbone n’est pas encore assimilé,
mais 1 enquêté sur 2 connaît la définition

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Connaissance du stockage carbone
NON 75% OUI 25%
Savez-vous ce qu’est le stockage carbone?
Choisissez la proposition qui vous semble correspondre à la définition du stockage carbone en élevage?
45%
de réponses correctes
96
Le terme stockage de carbone n’est pas encore assimilé,
mais 1 enquêté sur 2 en connaît la définition

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Connaissance des pratiques sources de GES
Les pratiques agricoles les plus génératrices de GES? 2 réponses maximum
Les pratiques identifiées par les agriculteurs :
les engrais, labour des prairies et destruction des haies.

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Intérêt pour une démarche carbone
Seriez-vous intéressé pour connaître les pratiques agricoles qui génèrent le plus
de GES?
49%
Sont
intéressés
par les
pratiques

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Motivation des éleveurs
Seriez-vous prêt à faire des efforts pour diminuer vos émissions de GES?
73%
Sont motivés
Tout à fait
d'accord;
54; 26%
Plutôt
d'accord;
98; 47%
Pas du tout
d'accord;
18; 8%
Sans
opinion; 39;
19%

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Les éleveurs intéressés par le calcul de l’empreinte
carbone
Si vous êtes éleveur : seriez-vous intéressé pour connaître
l’empreinte carbone de votre exploitation?
47%
sont très à moyennement
intéressés
20; 15%
44; 32%
28; 20%
35; 25%
11; 8%
Très intéressé Moyennement intéressé
Peu intéressé Pas du tout intéressé
Sans réponse

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Utilité d’estimer le stockage carbone
Si vous êtes éleveur : Est-ce utile pour vous d’estimer les quantités de carbone
stockées sur votre exploitation?
70%
Considèrent que ce n’est
pas utile
OUI; 39;
30%
NON; 90;
70%

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Conclusions enquête Sommet 2016
 Prêt de 50% des éleveurs intéressés par une évaluation de
l’empreinte carbone et des leviers d’amélioration des pratiques
 Le stockage de carbone n’est pas une notion intéressante pour les
éleveurs aujourd’hui  Ils n’en voient pas l’intérêt ?
 Empreinte carbone et leviers d’action, un besoin de
formation/communication très important.

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CONCLUSION GENERALE
Daniel PERRIN
FNPL
104

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