2. Ordre de la présentation:
Lecture à voix haute
Lexique
Contenu du poème
Lien avec autres lectures
Thème? Paris?
3. Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
4. Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
5. Finals Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Entourer, recouvrir Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,
Toile entourant un mort Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Pâles Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
6. Finals Brumes et pluies Plein d’eau
Terre mouillée
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Entourer, recouvrir Diffus, flou Prier
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,
Le vent du sud
Toile entourant un mort Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Perdre la voix,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau. se rendre rauque
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Plaque mobile indiquant
Ô blafardes saisons, reines de nos climats, la direction du vent
Pâles Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
7. Finals Brumes et pluies Plein d’eau
Terre mouillée
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Entourer, recouvrir Diffus, flou Prier
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,
Le vent du sud
Toile entourant un mort Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Perdre la voix,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau. se rendre rauque
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Plaque mobile indiquant
Ô blafardes saisons, reines de nos climats, la direction du vent
Pâles Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
8. Finals Brumes et pluies Plein d’eau
Terre mouillée
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Entourer, recouvrir Diffus, flou Prier
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue*,
Le vent du sud
Toile entourant un mort Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Perdre la voix,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau. se rendre rauque
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, Plaque mobile indiquant
Ô blafardes saisons, reines de nos climats, la direction du vent
Pâles Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire
*Se Jouer: Se recré er, se divertir. Il se dit quelquefois, poé tiquement, des choses.
(Wiktionary)
-Un ruisseau qui semble se jouer, qui se joue dans la prairie.
9. complaisance dans le mal être
omega, dernière lettre de l’alphabet
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
sont en jeux
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
s’amuse
dimensions Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue, est
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
de l’espace Mon âme largement sestempsde corbeau.renouveau
Ouvrira
mieux qu'au
ailes
du tiède
uuuuu son répète
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres, comme lugubre
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
doux leurre
Charles Baudelaire
gradation de l'occupation de l’espace doux<-> douleur
adressé au saison
10. -Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue - Tes amis ?
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau. - Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est restée
jusqu’à ce jour inconnu.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue, - Ta patrie ?
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
- J’ignore sous quelle latitude elle est située.
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
- La beauté ?
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas, - Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
- L’or ?
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux, - Je le hais comme vous haïssez Dieu.
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
- Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J’aime les nuages. Les nuages qui passent… là-bas…là-bas
Charles Baudelaire les merveilleux nuages !
“L’Etranger”, Le Spleen de Paris (1969)
Ces nuages “qui passent” font penser aux saisons qui passent mais qui elles, pourtant, reviennent… Charles Baudelaire
–
-Ana Román
11. Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
Référence a
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau «Paysage»
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
LXXXVI
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue, [...]
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau. II est doux, à travers les brumes, de voir naître
L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Et la lune verser son pâle enchantement.
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Je verrai les printemps, les étés, les automnes;
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres, Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux, Je fermerai partout portières et volets
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux. Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Charles Baudelaire Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.
L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;
Car je serai plongé dans cette volupté
D'évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon coeur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
12. Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Charles Baudelaire