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Evaluée par : RHALMA Mohammed
Réalisé par : ACHAHBAR Mohamed
Tuteur de l’entreprise : HARRAS Karim
Année universitaire : 2018 - 2019
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait
opportun d’exprimer mon véridique remerciement et mon sincère respect à
tout le spiral institutionnel de « COLAINORD » pour leur sympathie, leur
disponibilité, leur écoute, leurs encouragements et leurs précieux conseils, et
bien spécifiquement à Monsieur BELHACHMI MOHAMED au nom du
Directeur des Ressources Humaines qui m’a été un soutien incontournable en
matière de guide-repère entre les départements ainsi qu’un portant d’œil
critique-positif voire la pertinence de ses remarques et de ses feed-back.
Dans la même veine, je tiens également à remercier vivement Monsieur
HARRAS KARIM au nom du Directeur Financier, pour son aide et son accueil
nettement chaleureux, qui m’a aidé à ne pas « raisonner comme une peau de
tambour », ainsi qu’il m’a véhiculé de maintes informations à la fois vitales et
précieuses s’articulant autour ‘’les premiers pas vers la maîtrise’’ des
techniques de contrôle en comptabilité.
2
• Introduction générale
Chapitre (1) : Présentation de COLAINORD
o Historique
o Objectifs
o Les valeurs coopératives
o Fiche signalétique
o Les principes coopératifs
o Organigramme
Chapitre (2) : La prévention, la détection et la
correction des erreurs & son application – Cas :
Colainord
o La prévention des erreurs
o La détection des erreurs
o La correction des erreurs
Chapitre (3) : L’état de rapprochement & son
application –
Cas : Colainord
o La réciprocité des comptes : une ambiguïté à relever
3
o Les principes du rapprochement bancaire
o La méthode du rapprochement bancaire
o Les écritures comptables de régularisation
• Conclusion générale
• Webographie et bibliographie
4
Introduction générale
L’économie mondiale est secouée par des désordres financiers récurrents,
instaurant ainsi un climat de méfiance au sein des entreprises du fait du
nombre croissant des pertes colossales et même des scénarios de faillites
désastreuses sévissant ces dernières années. En effet, le Contrôle Comptable
devient systématique dès lors que se créée l’entreprise.
Biotique pour l’entreprise, dont elle assure la bonne marche et à qui elle
donne les moyens de se développer, le volet de la comptabilité est considéré
aujourd’hui comme l’un des piliers de la gestion de l’entreprise.
Conscients de l’importance que peut revêtir ce volet, les gestionnaires sont de
plus en plus soucieux de la santé financière de leur entreprise. De ce fait, le
recours à des experts dans le domaine financier s’avère extrêmement crucial
pour l’accomplissement de certaines missions très pointues d’ordre
comptable.
A la fois indissociable de la comptabilité & présentant des flux monétaires, la
trésorerie stipule l’art de gestion chez les dirigeants des entreprises.
Cependant, cette gestion implique l’esprit de la solidarité, de l’organisation,
de la prévision et de la négociation.
En effet, l’approche méthodologique adaptée pour la rédaction de ce rapport
se présente comme suit :
La 1
ère partie
s’assignera comme objectif de présenter brièvement la
coopérative laitière de nord « COLAINORD »
La 2
ème partie
mettra l’accent sur les contrôles préventifs, de détection et de
correction & son application - cas de « COLAINORD ».
5
La 3
ème partie
détaillera le rapprochement bancaire & son application - cas de «
COLAINORD ».
6
La Coopérative Laitière du Nord « COLAINORD » est la combinaison d’un
regroupement autonome de personnes volontairement réunies dans le but de
satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels
7
communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le
pouvoir est exercé de façon démocratique.
L’idée de la constitution de COLAINORD a éventuellement fait l’objet de la
volonté et de l’initiative des éleveurs tétouanais ambitionnant une protection
contre les multiples aléas de marché par le biais d’approvisionner la ville en lait
de qualité afin de répondre aux exigences croissantes des consommateurs.
Cette idée a été cristallisée, suite à une assemblée générale constitutive (AGC)
tenue le 26 janvier 1971 au siège de la municipalité de Tétouan pour :
• Elire le conseil d’administration et désigner le directeur et le
commissaire aux comptes ;
• Etablir la liste des éleveurs souscripteurs de parts sociales au capital de
fondation ;
• Fixer le montant des parts sociales et la date d’ouverture et de clôture
de l’exercice ;
• Désigner une commission pour la préparation du règlement intérieur.
Par ailleurs, toutes les démarches ont été entreprises en 1974 et la mise en
fonctionnement de ladite coopérative a eu lieu le 2 Mai 1975.
Lors de constitution, le capital social était d’un montant de 200.000 DH,
constitué par des parts sociales nominatives d’une valeur de 50 DH chacune.
Actuellement, « Colainord » ferme la marche du top 5 des fabricants laitiers
au Maroc, derrière Centrale Laitière, COPAG (Jaouda), Safilait (Jibal) et Best
Milk (Le bon lait), avec une production annuelle qui frôle les 60.000 tonnes
entre le lait pasteurisé, le lait UHT, les yaourts, le lait fermenté, le beurre et le
fromage frais.
8
La constitution de la coopérative laitière du nord « COLAINORD » prévoyait 2
objectifs essentiels, à savoir :
Objectifs primaires :
• Amélioration de la production laitière à l’échelle régionale ;
• Collecte, transformation et commercialisation de la production laitière
des adhérents.
Objectifs secondaires à caractères socio-économiques :
• Amélioration du niveau de vie des adhérents ;
• Développement du secteur d’élevage laitier ;
• Participation au développement locale et nationale.
En outre de son activité principale, COLAINORD met à la disposition de ses
adhérentes les services suivants :
• Assurer la totalité du lait produit par les adhérents ;
• Approvisionnement des adhérents en aliments de bétail, bétail laitier
(génisses), matériel de l’élevage destiné à la production laitière.
• Amélioration de la production animale : insémination artificielle &
encadrement des éleveurs.
Les valeurs fondamentales de COLAINORD sont la prise en charge et la
responsabilité personnelle et mutuelle, la démocratie, l’égalité, l’équité, et la
solidarité.
9
Fidèles à l’esprit des fondateurs, les membres des coopératives adhèrent à
une éthique fondée sur l’honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale
et l’altruisme.
10
Les principes coopératifs constituent les lignes directrices permettant à
COLAINORD de conjuguer ses valeurs avec la pratique. A cet égard, on fait
allusion à 7 principes condensés comme suit :
1
e
principe : Autonomie & indépendance
COLAINORD est une organisation autonome d’entraide, gérée par ses
membres. La conclusion d’accords avec d’autres organisations, y compris des
gouvernements, ou la recherche de fonds à partir de sources extérieures, doit
11
se faire dans des conditions qui préservent le pouvoir démocratique des
membres et maintiennent l’indépendance de la coopérative.
2
e
principe : Education, formation & information
COLAINORD fournit à ses membres, ses dirigeants élus, ses gestionnaires et
ses employés l'éducation et la formation requises pour pouvoir contribuer
effectivement au développement de la coopérative. Elle informe le grand
public, en particulier les jeunes et les leaders d'opinion, sur la nature et les
avantages de la coopération.
3
e
principe : coopération entre les coopératives
Pour apporter un meilleur service à leurs membres et renforcer le
mouvement coopératif, les coopératives œuvrent ensemble au sein de
structures locales, nationales, régionales et internationales.
4
e
principe : Engagement envers la communauté
La coopérative contribue au développement durable de sa communauté dans
le cadre d’orientation approuvée par ses membres.
5
e
principe : Adhésion volontaire & ouverte
COLAINORD est une organisation fondée sur le volontariat et l’ouverture à
toutes les personnes aptes à utiliser leurs services et déterminés à prendre
leurs responsabilités entant que membres.
6
e
principe : Contrôle démocratique des membres
COLAINORD est une organisation démocratique dirigée par ses membres qui
participent activement à l’établissement des politiques et à la prise des
décisions. Les membres ont des droits de vote égaux en vertu de la règle « un
membre : une voix ».
12
7
e
principe : Participation économique des membres
Les membres contribuent d’une manière équitable au capital de la coopérative
et en ont le contrôle. Une partie au moins de ce capital est habituellement la
propriété commune de la coopérative : les membres ne bénéficient que d’une
rémunération limitée du capital souscrit comme condition de leur adhésion. Les
membres affectent les excédents à tout ou partie des objectifs suivants : le
développement de la coopérative, éventuellement par la dotation de réserves
dont une partie au moins est impartageable, des ristournes aux membres en
proportion de leurs transactions avec la coopérative et le soutien d’autres
activités approuvées par les membres.
13
14
Cette partie est consacrée à la présentation de certains aspects arithmétiques
de la prévention des erreurs.
Toutefois, en matière de prévention, il faut souligner l’importance de
l’organisation du travail. La prévention repose en partie sur les matériels mais
surtout sur les hommes, leur formation et l’organisation de leur travail.
Les numérotations jouent un rôle non négligeable dans la préparation du
travail :
• Numérotations des pièces comptables ou des documents de base ;
• Numérotations des feuillets de journaux, des bordeaux, etc. (et
éventuellement des lignes).
En particulier, toute rupture dans la séquence de numérotation doit attirer
l’attention et trouver une explication.
La prétotalisation consiste à regrouper sur une fiche conçue à cet effet les
pièces comptables de même nature d’une période pouvant être une journée
ou une semaine, dans le but de passer à la fin de la période
(journée/semaine) un article récapitulatif au journal.
Les prétotalisations permettent de vérifier par double addition qu’un
enregistrement comptable est correct (Somme DEBIT = Somme CREDIT pour
15
une écriture au journal). Elles s’appliquent dans des regroupements
d’écritures.
Le responsable comptable est amené à se poser la question suivante : Que se
passerait-il-si telle opération était omise ou incorrecte ? L’erreur serait-elle
détectée par le système ?
Le système se contrôle lui-même si la même information chiffrée arrive par
deux voies différentes.
Voici quelques exemples d’application de cette méthode de contrôle :
• Rapprochement des factures reçues et des bons de réception des
marchandises ;
• Double saisie des données (par exemple : à l’inventaire de fin de
période, les stocks sont comptés 2 fois par 2 équipes différentes) ;
• Comparaison systématique de la liste des chèques reçus au courrier et
des remises de chèques à la banque ; etc.
16
• Les rapprochements entre comptes réciproques : un compte dans
l’entreprise et un compte tenu à l’extérieur constituent aussi des cas de
double circuit (l’un est interne, l’autre externe).
D’après le principe fondamental de la partie double, toute opération doit
respecter l’égalité suivante :
Pour un ensemble d’opérations, cette égalité est également valable, elle
devra être vérifiée au journal et dans la balance qui constitue un instrument
essentiel de contrôle des sommes enregistrées dans les comptes.
3 relations de contrôle doivent être vérifiées :
17
Même si la balance est « juste » il n’est pas possible d’affirmer que la
comptabilité est sans erreur. Instrument de vérification arithmétique, la
balance ne révèle pas les erreurs d’imputation ni les erreurs numériques qui
se compensent.
18
Le traitement informatique n’entraine pas d’erreur de calcul, donc, si les
données saisies sont correctes, la balance est équilibrée.
L’entrée des données dans le système d’information automatisé est la phase
cruciale, c’est donc à ce stade que les contrôles doivent être pertinents. Au
préalable, les procédures auront été mises au point avec rigueur.
Il faut veiller à la qualité des documents de base, même s’il n’est pas fait
usage de lecture optique.
Le comptable chargé de l’imputation doit être un professionnel qualifié
malgré les aides apportées par l’informatique.
Lorsque la saisie est effectuée à partir de bordereaux, le fichier des données
doit être vérifié par un programme de détection d’erreurs qui effectue au
moins les vésications classiques : égalité DEBIT-CREDIT, conformité avec le
plan de comptes, …
Lorsque la saisie est effectuée en mode conversationnel les programmes
d’assistance effectuent, outre les contrôles classiques, des vérifications de
vraisemblance ou de conformité avec des écritures types.
Même si la balance est équilibrée, il est indispensable que le comptable
effectue un pointage systématique de tous les comptes. Ce travail consiste
essentiellement à vérifier si le solde de chaque compte est exact, et si
nécessaire à l’expliquer (on dit « justifier »).
C’est dans ce travail de « justification » des soldes des comptes que se
manifeste le « métier » du comptable.
19
Lorsqu’une erreur arithmétique apparait, il faut d’abord chiffrer le montant de
la différence. Si cette erreur est divisible par 9, il s’agit d’une erreur d’inversion.
20
Plusieurs méthodes sont disponibles, toutes rectifient les soldes, cependant
elle ne corrigeant pas toutes les totaux du compte mouvementé par erreur et
ceux du journal.
Très souvent, une écriture erronée est d’abord annulée par un enregistrement
de sens contraire. Dans un second temps, l’imputation correcte est présentée.
21
Une écriture de sens contraire est passée. Cette méthode est facile à
comprendre et très commode, mais elle fausse les sommes inscrites au débit
et au crédit qui ne correspondent plus à des flux.
L’écriture d’annulation est la reprise de l’écriture erronée, les montants sont
inscrits en négatif.
Les nombres négatifs sont présentés :
• Soit précédés du signe moins (-) ;
• Soit inscrits entre parenthèses (x)
Il convient de choisir une présentation et de s’y tenir pour un exercice donné.
Cette méthode est la meilleure et la plus simple, mais elle est méconnue.
Une seule écriture suffit pour annuler et corriger, et convient bien à la
rectification d’une erreur d’imputation. Mais elle fausse la signification des
sommes inscrites au débit & au crédit, en outre l’écriture n’est pas toujours
très facile à comprendre.
22
L’annulation de l’écriture erronée :
Par la méthode de contrepassation :
Par la méthode algébrique :
23
Il y a réciprocité des comptes lorsque deux comptes fonctionnent en miroir,
c’est-à-dire que ce qui est un débit pour l’un est un crédit pour l’autre et
inversement. Cette réciprocité des comptes dans le cadre des échanges entre
une entreprise (ou un particulier) et la banque est souvent à la source de
confusion sur les notions de débit et de crédit, dont le sens est souvent
galvaudé dans le langage courant.
La comptabilité fonctionne-t-elle « à l’envers » ? Il n’y a pas de contradiction
entre les définitions comptables et les informations portées sur le relevé
bancaire mais juste une différence de point de vue. Ce qui est un crédit pour
l’entreprise est un débit pour la banque et inversement.
24
Il faut distinguer l’opération comptable de « rapprochement bancaire », de
« l’état de rapprochement bancaire », qui est le document à établir.
Or, le compte 5141 « Banque » tenu par l’entreprise & le compte de
l’entreprise tenu par la banque sont des comptes réciproques. Leurs soldes
devraient à toute date être réciproques (égaux & de sens contraire),
autrement dit enregistrer les mêmes mouvements en sens inverses.
Dans la réalité, il n’en est pas ainsi ; ces soldes sont toujours différents. Il est
préférable d’établir un état de rapprochement bancaire à chaque fois que
l’on reçoit un « relevé de compte bancaire ». Il permet :
• De constater les décalages temporels (acheminement du courrier,
délais de présentation des chèques à l’encaissement, remise à
l’encaissement d’un effet…) ;
• De mettre en évidence les divergences, les erreurs, les oublis
(prélèvements bancaires automatiques, frais bancaires…) ;
• De mettre à jour, par de nouvelles écritures comptables de
régularisation, le compte banque tenu par l’entreprise.
Ainsi, la technique de l’état de rapprochement permet de justifier les
différences de soldes de fin de période.
25
Les banques envoient régulièrement à leurs clients un relevé des opérations
qu’elles ont effectuées au cours de la période (semaine, quinzaine, mois). Ce
document appelé « relevé bancaire » présente la situation du compte de
l’entreprise à la banque. Il correspond effectivement à un extrait de la
comptabilité de la banque. L’extrait du compte bancaire exprime la position
du compte de l’entreprise dans les comptes de la banque.
Étape 1 : On place côte à côte une édition du compte 5141 « Banque » tenu
par l’entreprise et l’extrait de compte ou relevé bancaire adressé par le
banquier pour la même période. On trace un état de rapprochement bancaire
selon le modèle suivant :
26
Étape 2 : On « pointe » les soldes de départ.
En cas de différence, on recherche et on pointe les sommes qui équilibrent les
soldes de départ ; il est possible d’utiliser, par exemple, une lettre de l’alphabet
grec (a, b, …) pour assurer la distinction avec l’étape 3. On peut aussi parler de
« lettrage » au lieu de « pointage ». La différence de soldes de départ
s’explique souvent par le fait que certaines sommes figurant sur l’extrait de
compte bancaire ont déjà été enregistrées dans le compte 5141 « Banque »
au cours de la période précédente et inversement.
27
Étape 3 : On pointe les sommes identiques en procédant par croisement, la
colonne débit sur le relevé bancaire correspondant à la colonne crédit dans le
compte « 5141 » dans l’entreprise ; on peut les barrer ou effectuer un
« lettrage », c’est-à-dire placer des lettres minuscules de l’alphabet latin à
côté des montants identiques. Ces sommes ne donneront pas lieu à
correction sur l’état de rapprochement.
Toutes les sommes portées sur un document n’ayant pas leur correspondant
sur l’autre document seront pointées par une lettre majuscule ou surlignées.
Certains montants peuvent être différents mais proches : (1) inversion de
chiffres ou (2) agios prélevés par la banque ; il convient de les pointer avec
réserve.
Ces montants devront être corrigés, soit chez l’entreprise, soit chez la banque,
dans la colonne appropriée de l’état de rapprochement, lorsqu’il s’agit d’oublis
ou de décalages. En cas d’erreur, il est d’usage de considérer qu’elle est du côté
de l’entreprise : c’est le compte « 5141 » qui est corrigé. On peut utiliser des
chiffres au lieu des lettres ou tout autre mode de pointage.
Étape 4 : On finit de construire le document « État de rapprochement » qui va
récapituler les sommes non pointées ou pointées avec réserve ; on utilise les
lettres employées lors du pointage pour repérer les inscriptions dans l’état de
rapprochement. On fait les totaux des colonnes débit et crédit, la différence
28
devant fournir le solde. On rapproche les soldes de fin de période qui doivent
être identiques et de sens opposé.
Étape 5 : On enregistre les régularisations nécessaires dans la comptabilité de
l’entreprise uniquement, et rien pour la banque.
29
Les sommes surlignées (avec des lettres majuscules) sont reportées dans
« l’état de rapprochement » dans le compte opposé et en sens opposé : le
prélèvement bancaire de 713,40 DH trouvé au débit à la banque représente une
sortie d’argent, et est donc à corriger au crédit du compte 5141 « Banque » de «
l’état de rapprochement ». Il est conseillé de mettre des signes « + » ou
« – » pour bien repérer les encaissements et les décaissements.
30
Lorsque toutes les opérations ont été reportées sur l’état de rapprochement.
On tire les soldes :
• Le solde de la colonne banque dans l’entreprise (S1)
• Le solde de la colonne correspondant au compte entreprise à la
banque (S2)
Les soldes S1 & S2 doivent être identiques, cette égalité servira de
vérification à l’exactitude de l’état de rapprochement.
31
Elles ne concernent que le journal de l’entreprise, et jamais la banque ; de ce
fait, le solde du relevé bancaire est toujours celui indiqué sur le relevé
bancaire. Par contre, les oublis et erreurs rencontrés doivent être corrigés au
journal de l’entreprise, ce qui modifiera le solde de fin de période.
32
Contrairement à l’état de rapprochement où les montants figurent TVA
comprise, lorsqu’ils sont soumis à la TVA (règlement d’un client ou d’un
fournisseur), les charges ou produits doivent apparaître hors taxe au journal,
avec le montant de TVA correspondant.
33
Conclusion générale
Indéniablement, la conjugaison de la dimension théorique avec celle qui est
pratique nécessite l’insertion effective dans le monde professionnel ; à savoir
que selon la plume de Julienne BRABET : « La pratique est autre chose que la
théorie où on est en mesure de planifier, identifier les écarts, définir la
stratégie, etc. ».
Il s’avère impératif de souligner que garantir la qualité de la communication
financière est le souci névralgique du contrôle comptable dont les procédures
sont présumées assurer que les vecteurs d’informations portant sur la
situation financière et patrimoniale de l’organisation considérée et la gestion
de celle-ci sont extrêmement fiables.
Contribuant à la sécurisation des organisations, les procédures de contrôles
comptables ambitionnent la maîtrise des risques généralement et des risques
de corruption spécifiquement. A cet égard, elles constituent un instrument
incontournable de prévention et de détection des faits de corruption à
prendre en compte dans le cadre de la stratégie de gestion des risques.
Il est à rappeler que les contrôles comptables visent à vérifier l’exhaustivité et la
réalité des opérations comptables, leur conformité aux lois et règlements ainsi
qu’aux procédures définies par l’organisation, la proportionnalité des montants
et des opérations, l’origine ou le destinataire du paiement, etc.
34
Webographie & bibliographie
(1) Anne Marie Bouvier & Charlotte Disle, Introduction à la comptabilité –
2
e
édition : Entrainement et cas pratiques, 2011
(2) Catherine Zerara & Laurence Morgana, Introduction à la comptabilité,
2016
(3) Enzo Pezzini, Projet coopératif et christianisme social, 2018
(4) Gilles Chevalier & Yvon Houle, Théorie et pratique de la vérification
externe, 1991
(5) Guillaume Blin & Didier Chadourne, UE 119 Introduction à la
comptabilité 119 série 4, 2013
(6) René Croteau, Le mouvement Desjardins, 1997-2003 : un patrimoine
coopératif défiguré et dénaturé, 2004
(7) http://www.challenge.ma/colainord-decroche-un-gros-contrat-
avec-bim-85798/
35

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Rapport de stage COLAINORD - Les contrôles en comptabilité

  • 1. Evaluée par : RHALMA Mohammed Réalisé par : ACHAHBAR Mohamed Tuteur de l’entreprise : HARRAS Karim Année universitaire : 2018 - 2019
  • 2. Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait opportun d’exprimer mon véridique remerciement et mon sincère respect à tout le spiral institutionnel de « COLAINORD » pour leur sympathie, leur disponibilité, leur écoute, leurs encouragements et leurs précieux conseils, et bien spécifiquement à Monsieur BELHACHMI MOHAMED au nom du Directeur des Ressources Humaines qui m’a été un soutien incontournable en matière de guide-repère entre les départements ainsi qu’un portant d’œil critique-positif voire la pertinence de ses remarques et de ses feed-back. Dans la même veine, je tiens également à remercier vivement Monsieur HARRAS KARIM au nom du Directeur Financier, pour son aide et son accueil nettement chaleureux, qui m’a aidé à ne pas « raisonner comme une peau de tambour », ainsi qu’il m’a véhiculé de maintes informations à la fois vitales et précieuses s’articulant autour ‘’les premiers pas vers la maîtrise’’ des techniques de contrôle en comptabilité. 2
  • 3. • Introduction générale Chapitre (1) : Présentation de COLAINORD o Historique o Objectifs o Les valeurs coopératives o Fiche signalétique o Les principes coopératifs o Organigramme Chapitre (2) : La prévention, la détection et la correction des erreurs & son application – Cas : Colainord o La prévention des erreurs o La détection des erreurs o La correction des erreurs Chapitre (3) : L’état de rapprochement & son application – Cas : Colainord o La réciprocité des comptes : une ambiguïté à relever
  • 4. 3
  • 5. o Les principes du rapprochement bancaire o La méthode du rapprochement bancaire o Les écritures comptables de régularisation • Conclusion générale • Webographie et bibliographie 4
  • 6. Introduction générale L’économie mondiale est secouée par des désordres financiers récurrents, instaurant ainsi un climat de méfiance au sein des entreprises du fait du nombre croissant des pertes colossales et même des scénarios de faillites désastreuses sévissant ces dernières années. En effet, le Contrôle Comptable devient systématique dès lors que se créée l’entreprise. Biotique pour l’entreprise, dont elle assure la bonne marche et à qui elle donne les moyens de se développer, le volet de la comptabilité est considéré aujourd’hui comme l’un des piliers de la gestion de l’entreprise. Conscients de l’importance que peut revêtir ce volet, les gestionnaires sont de plus en plus soucieux de la santé financière de leur entreprise. De ce fait, le recours à des experts dans le domaine financier s’avère extrêmement crucial pour l’accomplissement de certaines missions très pointues d’ordre comptable. A la fois indissociable de la comptabilité & présentant des flux monétaires, la trésorerie stipule l’art de gestion chez les dirigeants des entreprises. Cependant, cette gestion implique l’esprit de la solidarité, de l’organisation, de la prévision et de la négociation. En effet, l’approche méthodologique adaptée pour la rédaction de ce rapport se présente comme suit : La 1 ère partie s’assignera comme objectif de présenter brièvement la coopérative laitière de nord « COLAINORD » La 2 ème partie mettra l’accent sur les contrôles préventifs, de détection et de correction & son application - cas de « COLAINORD ». 5
  • 7. La 3 ème partie détaillera le rapprochement bancaire & son application - cas de « COLAINORD ». 6
  • 8. La Coopérative Laitière du Nord « COLAINORD » est la combinaison d’un regroupement autonome de personnes volontairement réunies dans le but de satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels 7
  • 9. communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé de façon démocratique. L’idée de la constitution de COLAINORD a éventuellement fait l’objet de la volonté et de l’initiative des éleveurs tétouanais ambitionnant une protection contre les multiples aléas de marché par le biais d’approvisionner la ville en lait de qualité afin de répondre aux exigences croissantes des consommateurs. Cette idée a été cristallisée, suite à une assemblée générale constitutive (AGC) tenue le 26 janvier 1971 au siège de la municipalité de Tétouan pour : • Elire le conseil d’administration et désigner le directeur et le commissaire aux comptes ; • Etablir la liste des éleveurs souscripteurs de parts sociales au capital de fondation ; • Fixer le montant des parts sociales et la date d’ouverture et de clôture de l’exercice ; • Désigner une commission pour la préparation du règlement intérieur. Par ailleurs, toutes les démarches ont été entreprises en 1974 et la mise en fonctionnement de ladite coopérative a eu lieu le 2 Mai 1975. Lors de constitution, le capital social était d’un montant de 200.000 DH, constitué par des parts sociales nominatives d’une valeur de 50 DH chacune. Actuellement, « Colainord » ferme la marche du top 5 des fabricants laitiers au Maroc, derrière Centrale Laitière, COPAG (Jaouda), Safilait (Jibal) et Best Milk (Le bon lait), avec une production annuelle qui frôle les 60.000 tonnes entre le lait pasteurisé, le lait UHT, les yaourts, le lait fermenté, le beurre et le fromage frais. 8
  • 10. La constitution de la coopérative laitière du nord « COLAINORD » prévoyait 2 objectifs essentiels, à savoir : Objectifs primaires : • Amélioration de la production laitière à l’échelle régionale ; • Collecte, transformation et commercialisation de la production laitière des adhérents. Objectifs secondaires à caractères socio-économiques : • Amélioration du niveau de vie des adhérents ; • Développement du secteur d’élevage laitier ; • Participation au développement locale et nationale. En outre de son activité principale, COLAINORD met à la disposition de ses adhérentes les services suivants : • Assurer la totalité du lait produit par les adhérents ; • Approvisionnement des adhérents en aliments de bétail, bétail laitier (génisses), matériel de l’élevage destiné à la production laitière. • Amélioration de la production animale : insémination artificielle & encadrement des éleveurs. Les valeurs fondamentales de COLAINORD sont la prise en charge et la responsabilité personnelle et mutuelle, la démocratie, l’égalité, l’équité, et la solidarité. 9
  • 11. Fidèles à l’esprit des fondateurs, les membres des coopératives adhèrent à une éthique fondée sur l’honnêteté, la transparence, la responsabilité sociale et l’altruisme. 10
  • 12. Les principes coopératifs constituent les lignes directrices permettant à COLAINORD de conjuguer ses valeurs avec la pratique. A cet égard, on fait allusion à 7 principes condensés comme suit : 1 e principe : Autonomie & indépendance COLAINORD est une organisation autonome d’entraide, gérée par ses membres. La conclusion d’accords avec d’autres organisations, y compris des gouvernements, ou la recherche de fonds à partir de sources extérieures, doit 11
  • 13. se faire dans des conditions qui préservent le pouvoir démocratique des membres et maintiennent l’indépendance de la coopérative. 2 e principe : Education, formation & information COLAINORD fournit à ses membres, ses dirigeants élus, ses gestionnaires et ses employés l'éducation et la formation requises pour pouvoir contribuer effectivement au développement de la coopérative. Elle informe le grand public, en particulier les jeunes et les leaders d'opinion, sur la nature et les avantages de la coopération. 3 e principe : coopération entre les coopératives Pour apporter un meilleur service à leurs membres et renforcer le mouvement coopératif, les coopératives œuvrent ensemble au sein de structures locales, nationales, régionales et internationales. 4 e principe : Engagement envers la communauté La coopérative contribue au développement durable de sa communauté dans le cadre d’orientation approuvée par ses membres. 5 e principe : Adhésion volontaire & ouverte COLAINORD est une organisation fondée sur le volontariat et l’ouverture à toutes les personnes aptes à utiliser leurs services et déterminés à prendre leurs responsabilités entant que membres. 6 e principe : Contrôle démocratique des membres COLAINORD est une organisation démocratique dirigée par ses membres qui participent activement à l’établissement des politiques et à la prise des décisions. Les membres ont des droits de vote égaux en vertu de la règle « un membre : une voix ». 12
  • 14. 7 e principe : Participation économique des membres Les membres contribuent d’une manière équitable au capital de la coopérative et en ont le contrôle. Une partie au moins de ce capital est habituellement la propriété commune de la coopérative : les membres ne bénéficient que d’une rémunération limitée du capital souscrit comme condition de leur adhésion. Les membres affectent les excédents à tout ou partie des objectifs suivants : le développement de la coopérative, éventuellement par la dotation de réserves dont une partie au moins est impartageable, des ristournes aux membres en proportion de leurs transactions avec la coopérative et le soutien d’autres activités approuvées par les membres. 13
  • 15. 14
  • 16. Cette partie est consacrée à la présentation de certains aspects arithmétiques de la prévention des erreurs. Toutefois, en matière de prévention, il faut souligner l’importance de l’organisation du travail. La prévention repose en partie sur les matériels mais surtout sur les hommes, leur formation et l’organisation de leur travail. Les numérotations jouent un rôle non négligeable dans la préparation du travail : • Numérotations des pièces comptables ou des documents de base ; • Numérotations des feuillets de journaux, des bordeaux, etc. (et éventuellement des lignes). En particulier, toute rupture dans la séquence de numérotation doit attirer l’attention et trouver une explication. La prétotalisation consiste à regrouper sur une fiche conçue à cet effet les pièces comptables de même nature d’une période pouvant être une journée ou une semaine, dans le but de passer à la fin de la période (journée/semaine) un article récapitulatif au journal. Les prétotalisations permettent de vérifier par double addition qu’un enregistrement comptable est correct (Somme DEBIT = Somme CREDIT pour 15
  • 17. une écriture au journal). Elles s’appliquent dans des regroupements d’écritures. Le responsable comptable est amené à se poser la question suivante : Que se passerait-il-si telle opération était omise ou incorrecte ? L’erreur serait-elle détectée par le système ? Le système se contrôle lui-même si la même information chiffrée arrive par deux voies différentes. Voici quelques exemples d’application de cette méthode de contrôle : • Rapprochement des factures reçues et des bons de réception des marchandises ; • Double saisie des données (par exemple : à l’inventaire de fin de période, les stocks sont comptés 2 fois par 2 équipes différentes) ; • Comparaison systématique de la liste des chèques reçus au courrier et des remises de chèques à la banque ; etc. 16
  • 18. • Les rapprochements entre comptes réciproques : un compte dans l’entreprise et un compte tenu à l’extérieur constituent aussi des cas de double circuit (l’un est interne, l’autre externe). D’après le principe fondamental de la partie double, toute opération doit respecter l’égalité suivante : Pour un ensemble d’opérations, cette égalité est également valable, elle devra être vérifiée au journal et dans la balance qui constitue un instrument essentiel de contrôle des sommes enregistrées dans les comptes. 3 relations de contrôle doivent être vérifiées : 17
  • 19. Même si la balance est « juste » il n’est pas possible d’affirmer que la comptabilité est sans erreur. Instrument de vérification arithmétique, la balance ne révèle pas les erreurs d’imputation ni les erreurs numériques qui se compensent. 18
  • 20. Le traitement informatique n’entraine pas d’erreur de calcul, donc, si les données saisies sont correctes, la balance est équilibrée. L’entrée des données dans le système d’information automatisé est la phase cruciale, c’est donc à ce stade que les contrôles doivent être pertinents. Au préalable, les procédures auront été mises au point avec rigueur. Il faut veiller à la qualité des documents de base, même s’il n’est pas fait usage de lecture optique. Le comptable chargé de l’imputation doit être un professionnel qualifié malgré les aides apportées par l’informatique. Lorsque la saisie est effectuée à partir de bordereaux, le fichier des données doit être vérifié par un programme de détection d’erreurs qui effectue au moins les vésications classiques : égalité DEBIT-CREDIT, conformité avec le plan de comptes, … Lorsque la saisie est effectuée en mode conversationnel les programmes d’assistance effectuent, outre les contrôles classiques, des vérifications de vraisemblance ou de conformité avec des écritures types. Même si la balance est équilibrée, il est indispensable que le comptable effectue un pointage systématique de tous les comptes. Ce travail consiste essentiellement à vérifier si le solde de chaque compte est exact, et si nécessaire à l’expliquer (on dit « justifier »). C’est dans ce travail de « justification » des soldes des comptes que se manifeste le « métier » du comptable. 19
  • 21. Lorsqu’une erreur arithmétique apparait, il faut d’abord chiffrer le montant de la différence. Si cette erreur est divisible par 9, il s’agit d’une erreur d’inversion. 20
  • 22. Plusieurs méthodes sont disponibles, toutes rectifient les soldes, cependant elle ne corrigeant pas toutes les totaux du compte mouvementé par erreur et ceux du journal. Très souvent, une écriture erronée est d’abord annulée par un enregistrement de sens contraire. Dans un second temps, l’imputation correcte est présentée. 21
  • 23. Une écriture de sens contraire est passée. Cette méthode est facile à comprendre et très commode, mais elle fausse les sommes inscrites au débit et au crédit qui ne correspondent plus à des flux. L’écriture d’annulation est la reprise de l’écriture erronée, les montants sont inscrits en négatif. Les nombres négatifs sont présentés : • Soit précédés du signe moins (-) ; • Soit inscrits entre parenthèses (x) Il convient de choisir une présentation et de s’y tenir pour un exercice donné. Cette méthode est la meilleure et la plus simple, mais elle est méconnue. Une seule écriture suffit pour annuler et corriger, et convient bien à la rectification d’une erreur d’imputation. Mais elle fausse la signification des sommes inscrites au débit & au crédit, en outre l’écriture n’est pas toujours très facile à comprendre. 22
  • 24. L’annulation de l’écriture erronée : Par la méthode de contrepassation : Par la méthode algébrique : 23
  • 25. Il y a réciprocité des comptes lorsque deux comptes fonctionnent en miroir, c’est-à-dire que ce qui est un débit pour l’un est un crédit pour l’autre et inversement. Cette réciprocité des comptes dans le cadre des échanges entre une entreprise (ou un particulier) et la banque est souvent à la source de confusion sur les notions de débit et de crédit, dont le sens est souvent galvaudé dans le langage courant. La comptabilité fonctionne-t-elle « à l’envers » ? Il n’y a pas de contradiction entre les définitions comptables et les informations portées sur le relevé bancaire mais juste une différence de point de vue. Ce qui est un crédit pour l’entreprise est un débit pour la banque et inversement. 24
  • 26. Il faut distinguer l’opération comptable de « rapprochement bancaire », de « l’état de rapprochement bancaire », qui est le document à établir. Or, le compte 5141 « Banque » tenu par l’entreprise & le compte de l’entreprise tenu par la banque sont des comptes réciproques. Leurs soldes devraient à toute date être réciproques (égaux & de sens contraire), autrement dit enregistrer les mêmes mouvements en sens inverses. Dans la réalité, il n’en est pas ainsi ; ces soldes sont toujours différents. Il est préférable d’établir un état de rapprochement bancaire à chaque fois que l’on reçoit un « relevé de compte bancaire ». Il permet : • De constater les décalages temporels (acheminement du courrier, délais de présentation des chèques à l’encaissement, remise à l’encaissement d’un effet…) ; • De mettre en évidence les divergences, les erreurs, les oublis (prélèvements bancaires automatiques, frais bancaires…) ; • De mettre à jour, par de nouvelles écritures comptables de régularisation, le compte banque tenu par l’entreprise. Ainsi, la technique de l’état de rapprochement permet de justifier les différences de soldes de fin de période. 25
  • 27. Les banques envoient régulièrement à leurs clients un relevé des opérations qu’elles ont effectuées au cours de la période (semaine, quinzaine, mois). Ce document appelé « relevé bancaire » présente la situation du compte de l’entreprise à la banque. Il correspond effectivement à un extrait de la comptabilité de la banque. L’extrait du compte bancaire exprime la position du compte de l’entreprise dans les comptes de la banque. Étape 1 : On place côte à côte une édition du compte 5141 « Banque » tenu par l’entreprise et l’extrait de compte ou relevé bancaire adressé par le banquier pour la même période. On trace un état de rapprochement bancaire selon le modèle suivant : 26
  • 28. Étape 2 : On « pointe » les soldes de départ. En cas de différence, on recherche et on pointe les sommes qui équilibrent les soldes de départ ; il est possible d’utiliser, par exemple, une lettre de l’alphabet grec (a, b, …) pour assurer la distinction avec l’étape 3. On peut aussi parler de « lettrage » au lieu de « pointage ». La différence de soldes de départ s’explique souvent par le fait que certaines sommes figurant sur l’extrait de compte bancaire ont déjà été enregistrées dans le compte 5141 « Banque » au cours de la période précédente et inversement. 27
  • 29. Étape 3 : On pointe les sommes identiques en procédant par croisement, la colonne débit sur le relevé bancaire correspondant à la colonne crédit dans le compte « 5141 » dans l’entreprise ; on peut les barrer ou effectuer un « lettrage », c’est-à-dire placer des lettres minuscules de l’alphabet latin à côté des montants identiques. Ces sommes ne donneront pas lieu à correction sur l’état de rapprochement. Toutes les sommes portées sur un document n’ayant pas leur correspondant sur l’autre document seront pointées par une lettre majuscule ou surlignées. Certains montants peuvent être différents mais proches : (1) inversion de chiffres ou (2) agios prélevés par la banque ; il convient de les pointer avec réserve. Ces montants devront être corrigés, soit chez l’entreprise, soit chez la banque, dans la colonne appropriée de l’état de rapprochement, lorsqu’il s’agit d’oublis ou de décalages. En cas d’erreur, il est d’usage de considérer qu’elle est du côté de l’entreprise : c’est le compte « 5141 » qui est corrigé. On peut utiliser des chiffres au lieu des lettres ou tout autre mode de pointage. Étape 4 : On finit de construire le document « État de rapprochement » qui va récapituler les sommes non pointées ou pointées avec réserve ; on utilise les lettres employées lors du pointage pour repérer les inscriptions dans l’état de rapprochement. On fait les totaux des colonnes débit et crédit, la différence 28
  • 30. devant fournir le solde. On rapproche les soldes de fin de période qui doivent être identiques et de sens opposé. Étape 5 : On enregistre les régularisations nécessaires dans la comptabilité de l’entreprise uniquement, et rien pour la banque. 29
  • 31. Les sommes surlignées (avec des lettres majuscules) sont reportées dans « l’état de rapprochement » dans le compte opposé et en sens opposé : le prélèvement bancaire de 713,40 DH trouvé au débit à la banque représente une sortie d’argent, et est donc à corriger au crédit du compte 5141 « Banque » de « l’état de rapprochement ». Il est conseillé de mettre des signes « + » ou « – » pour bien repérer les encaissements et les décaissements. 30
  • 32. Lorsque toutes les opérations ont été reportées sur l’état de rapprochement. On tire les soldes : • Le solde de la colonne banque dans l’entreprise (S1) • Le solde de la colonne correspondant au compte entreprise à la banque (S2) Les soldes S1 & S2 doivent être identiques, cette égalité servira de vérification à l’exactitude de l’état de rapprochement. 31
  • 33. Elles ne concernent que le journal de l’entreprise, et jamais la banque ; de ce fait, le solde du relevé bancaire est toujours celui indiqué sur le relevé bancaire. Par contre, les oublis et erreurs rencontrés doivent être corrigés au journal de l’entreprise, ce qui modifiera le solde de fin de période. 32
  • 34. Contrairement à l’état de rapprochement où les montants figurent TVA comprise, lorsqu’ils sont soumis à la TVA (règlement d’un client ou d’un fournisseur), les charges ou produits doivent apparaître hors taxe au journal, avec le montant de TVA correspondant. 33
  • 35. Conclusion générale Indéniablement, la conjugaison de la dimension théorique avec celle qui est pratique nécessite l’insertion effective dans le monde professionnel ; à savoir que selon la plume de Julienne BRABET : « La pratique est autre chose que la théorie où on est en mesure de planifier, identifier les écarts, définir la stratégie, etc. ». Il s’avère impératif de souligner que garantir la qualité de la communication financière est le souci névralgique du contrôle comptable dont les procédures sont présumées assurer que les vecteurs d’informations portant sur la situation financière et patrimoniale de l’organisation considérée et la gestion de celle-ci sont extrêmement fiables. Contribuant à la sécurisation des organisations, les procédures de contrôles comptables ambitionnent la maîtrise des risques généralement et des risques de corruption spécifiquement. A cet égard, elles constituent un instrument incontournable de prévention et de détection des faits de corruption à prendre en compte dans le cadre de la stratégie de gestion des risques. Il est à rappeler que les contrôles comptables visent à vérifier l’exhaustivité et la réalité des opérations comptables, leur conformité aux lois et règlements ainsi qu’aux procédures définies par l’organisation, la proportionnalité des montants et des opérations, l’origine ou le destinataire du paiement, etc. 34
  • 36. Webographie & bibliographie (1) Anne Marie Bouvier & Charlotte Disle, Introduction à la comptabilité – 2 e édition : Entrainement et cas pratiques, 2011 (2) Catherine Zerara & Laurence Morgana, Introduction à la comptabilité, 2016 (3) Enzo Pezzini, Projet coopératif et christianisme social, 2018 (4) Gilles Chevalier & Yvon Houle, Théorie et pratique de la vérification externe, 1991 (5) Guillaume Blin & Didier Chadourne, UE 119 Introduction à la comptabilité 119 série 4, 2013 (6) René Croteau, Le mouvement Desjardins, 1997-2003 : un patrimoine coopératif défiguré et dénaturé, 2004 (7) http://www.challenge.ma/colainord-decroche-un-gros-contrat- avec-bim-85798/ 35