2. Cortex et médullaire
• L'architecture du rein se
compose de deux parties
distinctes: en 1, une zone
périphérique ou corticale plus
foncée qui entoure, en 2, une
zone centrale ou médullaire
moins colorée. Les tubes
rénaux sont formés de
plusieurs portions successives.
Les portions les plus
acidophiles se localisent
principalement dans le cortex,
ce qui explique la coloration
plus rougeâtre de cette zone
corticale.
3. Cortex et médullaire
• Le rein est délimité par une
capsule conjonctive, fléchée
en 1. Dans la zone corticale,
nous observons en 2 de
petites masses sphériques.
C'est dans le cortex en effet
que se localisent les
glomérules rénaux, ou
corpuscules de Malpighi où se
produit la filtration
glomérulaire. La médullaire,
en 4, se soulève dans le cortex
sous forme de pointes
triangulaires, fléchées en 3,
appelées pyramides de
Ferrein.
4. Cortex et médullaire
• Sur un autre prélèvement
et avec une coloration
trichrome bleu, nous
délimitons aisément
cortex et médullaire au
niveau du pointillé. La
zone corticale, plus
éosinophile, contient, en
1, les nombreux
glomérules rénaux. En 2,
la zone médullaire est
moins acidophile.
5. Cortex
• La zone corticale est
complètement entourée, en 1,
par une capsule conjonctive.
Les glomérules rénaux,
fléchées en 2, sont disséminés
dans l'ensemble du cortex. La
majorité des tubes rénaux
corticaux sont acidophiles
comme ceux fléchées en 3. Il
s'agit des tubes contournés de
premier ordre. Les tubes
moins acidophiles, fléchées en
4, sont les tubes contournés
de second ordre.
6. Glomérule rénal
• Détaillons la structure d'un
glomérule rénal. Il renferme,
en 1, une touffe de petits
capillaires sanguins. Il est
délimité par la capsule de
Bowman formée de deux
feuillets : le feuillet pariétal,
fléché en 2, est un épithélium
pavimenteux simple qui s'est
réfléchi pour former, en 3, le
feuillet viscéral. Entre ces deux
feuillets, subsiste en 4 une
petite cavité qui est la
chambre glomérulaire.
7. Glomérule: mise en évidence de la
membrane basale
• Un PAS souligne l'existence
d'une membrane basale
autour de l'épithélium
pavimenteux de la capsule
de Bowman. En 1, est
fléché, le feuillet pariétal ;
en 2, la chambre
glomérulaire de filtration ;
en 3, le feuillet réfléchi.
Nous remarquons
également, en 4, une
membrane basale
particulièrement épaisse,
entourant les capillaires
sanguins.
8. Glomérule: pôle vasculaire
• Au niveau du pôle dit
vasculaire, noté en 1, le sang
est amené au glomérule rénal
par une artériole afférente. Il
traverse la touffe de capillaires
en 2, où il est filtré, puis est
repris au niveau du pôle
vasculaire, par une artériole
efférente. En 3, est fléchée
une artériole au pôle
vasculaire. Il n'est pas possible
de différencier I'afférente de
l'efférente sur coloration
ordinaire.
9. Glomérule: pôle vasculaire
• Au pôle vasculaire d'un
glomérule, nous voyons en 1
une artériole (afférente ou
efférente) en coupe
longitudinale. D'autres
structures caractérisent le
pôle vasculaire : c'est, en 2, la
macula densa, portion
différencié du tube d'ordre II.
Au contact du glomérule, les
cellules deviennent étroites et
hautes, ce qui se traduit par
un tassement de noyaux. En 3,
un amas de petites cellules
forme le lacis ou coussinet
polaire.
10. Glomérule: macula densa et lacis
• La macula densa, fléchée
en 1, s'identifie par un
tassement des cellules
d'un tube rénal de second
ordre. Ceci se passe à
hauteur du pôle
vasculaire glomérulaire.
En 2, est fléché le lacis
polaire. Ces structures
font partie de l'appareil
juxtaglomérulaire qui
caractérise le pôle
vasculaire.
11. Glomérule: mise en évidence des
cellules granuleuses
• Une troisième structure
constitue l'appareil
juxtaglomérulaire : ce sont, en
1 les cellules granuleuses
mises ici en évidence par un
Mallory après un régime sans
sel. A proximité du glomérule,
les cellules musculaires lisses
qui entourent l'artériole
afférente, fléchée en 2, se
modifient en cellules plus
volumineuses, arrondies,
bourrées de granulations. Une
coloration ordinaire ne permet
pas de les différencier.
12. Glomérule
• Le sang, amené par le pôle
vasculaire en 1, passe dans la
touffe des capillaires où il est
filtré. Le filtrat se retrouvera
en 2 dans la chambre
glomérulaire pour passer en 3
dans la première portion du
tube rénal au niveau du pôle
urinaire. Observez la
transformation épithéliale : en
4, l'épithélium de la capsule de
Bowman est pavimenteux. Il
devient d'abord cubique en 5,
puis cylindrique au niveau du
tube d'ordre 1 (fléché en 3)..
13. Glomérule: mise en évidence de la
membrane basale
• Un PAS souligne, en 1, la
continuité de la
membrane basale autour
de la capsule de Bowman
et du tube d'ordre I
fléché en 2. Il y a donc
communication au pôle
urinaire, entre la
chambre glomérulaire,
fléchée en 3, et la lumière
de ce premier tube rénal.
14. Cortex
• Nous observerons les
particularités du
glomérule rénal en
microscopie électronique
à balayage. Sur un faible
grossissement, nous
reconnaissons dans le
cortex : en 1, les
différents glomérules
rénaux et en 2, les tubes
rénaux.
15. Glomérule
• Dans un glomérule
rénal sectionné, nous
reconnaissons : en 1, la
touffe centrale de
capillaires sanguins ; en
2, la chambre
glomérulaire ; en 3, le
feuillet pariétal de la
capsule de Bowman et
en 4, son feuillet
réfléchi ou viscéral.
16. Glomérule
• Sur un glomérule non
sectionné, nous
observons au niveau de la
flèche, le feuillet viscéral
ou réfléchi. Les cellules
qui le constituent sont
des cellules endothéliales
modifiées. Ce sont les
podocytes. Elles
enserrent étroitement les
capillaires sanguins, d'où
cette image en touffe
pelotonnée.
17. Glomérule: feuillet viscéral de la
capsule de Bowmann
• A plus fort grossissement,
nous observons un
podocyte. Du corps
cellulaire noté en 1,
partent toute une série
de prolongements épais,
fléchés en 2, et appelés
trabécules. Ils émettent à
leur tour des
prolongements
secondaires plus fins,
fléchés en 3 et appelés
pédicelles.
18. Feuillet viscéral de la capsule de
Bowmann
• En 1 est fléché un
trabécule d'un podocyte.
En 2, les prolongements
plus fins ou pédidelles
s'engrènent étroitement
entre les pédicelles émis
par un autre trabécule,
qu'il s'agisse de la même
cellule ou d'un podocyte
voisin Le mince espace
qui subsiste entre deux
pédicelles est la fente
épithéliale.
19. Glomérule: podocytes entourant des
capillaires sanguins
• Ici, la fracture permet
d'observer, en 1,
l'endothélium qui borde
les capillaires sanguins.
Il est percé de pores.
Nous voyons que les
podocytes couvrent
étroitement ces
capillaires. En 2 est
fléché un trabécule ; en
3, les pédicelles.
20. Glomérule: capillaire-membrane
basale-podocyte
• En microscopie électronique à
transmission, nous localisons
facilement la lumière des
capillaires sanguins par la
présence, en 1, de globules
rouges. L'endothélium, fléché
en 2, est discontinu, percé de
nombreux pores. En 3 est
fléchée la membrane basale,
très épaisse. Sur cette basale,
viennent s'appliquer, en 4, les
pédicelles des podocytes dont
un trabécule est fléché en 5.
En 6 est fléchée la chambre
glomérulaire.
21. Détail d'un glomérule
• Nous situons en 1 plusieurs
globules rouges dans la
lumière d'un capillaire du rein.
Les capillaires sont recouverts
par les podocytes. En 2, sont
fléchés les corps cellulaires de
deux podocytes avec leur
noyau. La chambre de
filtration glomérulaire est
fléchée en 3. L'épithélium
pavimenteux qui la borde et
qui est fléché en 4 représente
le feuillet pariétal de la
capsule de Bowman
22. Détail d'un glomérule
• Toujours dans un glomérule
rénal, nous observons en 1,
les globules rouges, dans la
lumière d'un capillaire; en
2, l'endothélium
régulièrement interrompu ;
en 3, la membrane basale
épaisse. Elle présente trois
zones : une zone centrale
dense bordée de chaque
côté par une bande plus
claire. En 4 sont fléchés les
pédicelles d'un podocyte ;
en 5, un trabécule.
23. Détail d'un glomérule: cellule
mésangiale
• La membrane basale recouvre
l'endothélium. Elle s'en écarte
localement, en 1, en formant
une boucle. En 2, les cellules
emprisonnées entre
l'endothélium et la membrane
basale sont des cellules
mésangiales. Elles émettent
des prolongements
cytoplasmiques dans la
lumière du capillaire, comme
peut-être celui fléché en 3. en
4. Les podocytes se situent
toujours en dehors de la
basale.
24. Coupe tangentielle au niveau de l'endothélium,
la membrane basale et les pédicelles
• En 1, une coupe
tangentielle montre, en
transmission, la
fenestration de
l'endothélium. A ce
grossissement, nous voyons
parfaitement bien, en 2,
l'aspect trilaminaire de la
membrane basale. Elle est
recouverte par les
pédicelles des podocytes.
En 3, l'espace très mince
entre deux pédicelles est la
fente épithéliale de
filtration.
25. Tubes rénaux: portions contournées
• Examinons maintenant les
différentes portions des
tubes rénaux. Dans la zone
corticale, autour des
glomérules fléchés en 1,
nous observerons
principaIement les portions
contournées. Fléchée en 2,
la portion initiale ou tube
contourné d'ordre I est très
acidophile. Après un long
trajet dans la médullaire, le
tube rénal remonte dans le
cortex. C'est alors, en 3, le
tube contourné d'ordre II.
26. Tube proximal et tube distal
• En 1, le tube d'ordre I ou tube
proximal est bordé par un
épithélium cylindrique simple,
fortement acidophile, garni au
pôle apical d'une
différenciation en bordure en
brosse. Sa lumière est très
étroite. En 2, le tube d'ordre II
ou tube distal est limité par un
épithélium cubique simple,
moins acidophile, sans
différenciation apicale. Sa
lumière est beaucoup plus
large. Pour les deux
structures, les limites
cellulaires ne sont pas nettes.
27. Tube proximal et tube distal
• En 1 est fléché un tube
proximal à paroi fortement
acidophile. Le pôle basal
des cellules montre, en 2,
une striation assez nette,
due à la présence de
nombreuses mitochondries
logées dans des replis de la
membrane cellulaire. En 3
est fléché un tube distal à
paroi moins acidophile, à
lumière plus large et sans
striation au pôle basal des
cellules.
28. Tube proximal: mise en évidence des
mitochondries
• Une coloration particulière
visant à mettre en évidence
les mitochondries en bleu
révèle, en 1, la richesse en
mitochondries au pôle basal
des cellules du tube
proximal. Cette abondance
de mitochondries prouve
qu'un travail actif de
résorption se produit au
niveau de ce tube proximal.
En 2, est fléché un tube
distal.