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Présentation finale bombardier alstom (congrès de l'ihaf)
1. Les commandes publiques dans les stratégies
d’internationalisation de deux géants industriels :
Les firmes Bombardier et Alstom (1928-1980)
Edy-Claude Okalla Bana
Université de Montréal
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2. Sommaire
1. Les commandes publiques au cœur de la stratégie d’internationalisation de
Bombardier et d’Alstom (1939-1945)
a. Joseph-Armand Bombardier: naissance d’un fleuron industriel québécois (1928-
1939)
b. Bombardier au service des alliés dans l’économie de guerre (1939-1945).
c. Aux origines de la compagnie française Alstom: une histoire de fusion successives
(1928-1939)
d. L’internationalisation forcée d’Alsthom pendant l’occupation allemande (1939-
1945).
2. Synthèse comparative de l’évolution des stratégies deux groupes de 1945 à 1980
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3. Joseph Armand Bombardier : les premiers pas d’un fleuron
industriel québécois (1928-1939)
1927: J.-A. Bombardier qui a
ouvert le Garage Bombardier
quelques années plus tôt à Valcourt
(Estrie), lance sa toute première
invention, une autoneige.
L’obsession du jeune entrepreneur :
adapter l’automobile aux conditions
hivernales du Québec et du Canada.
De 1928 à 1935, J.-A. Bombardier
teste une dizaine de prototypes.
En 1937, sa première demande de
brevet est acceptée par le bureau
des brevets d’Ottawa.
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5. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Le 25 août 1939, le premier ministre
du Canada, William Lyon Mackenzie
King, appliqua les lois sur les mesures
de guerre votées pour la première fois
lors de la guerre de 1914-1918.
Les lois de mesures de guerre
conféraient au gouvernement fédéral
des pouvoirs indéfinis: droits absolus
de censure, de
réquisitions, d’expropriations, d’arrest
ation, de détention, de déportation, la
mise sur pied de commissions de
contrôle sur les prix, le commerce, les
transports, le change étranger, les
Crédit photo : Bibliothèque et Archives du Canada. ressources agricoles.
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6. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Le 2 juillet 1940, le monde industriel
est sous le choc lorsque la
Commission de contrôle des
industries en temps de guerre va être
créée. Son objectif visait à standardiser
la production industrielle, à limiterla
mise en marché de nouveaux produits
et même à faire cesser, si
nécessaire, toute production contraire à
l’effort de guerre.
Crédit photo :
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/2087.html
Et site internet Nelson Canadian Discovery Disk Rubrique : «Time
period or category».
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7. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Les mesures adoptées par la Commission de
contrôle des industries en temps de guerre
encadraient, limitaient et restreignaient de
manière considérable l’activité de jeunes
entreprises comme celle de J.-A. Bombardier
Le 29 octobre 1941, malgré le déclenchement
de la guerre, eut lieu l’inauguration de l’usine
flambant neuve de Bombardier à Valcourt.
En juillet 1942, J.-A. Bombardier associe ses
frères au projet familial et adopte pour raison
sociale: L’auto-neige Bombardier Limitée.
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier.
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8. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Devant des prototypes qui devenaient de
plus en plus voués à l’abandon, sans
marché ni utilité, Joseph-Armand
Bombardier découragé n’avait plus
qu’une solution :
mettre ses entreprises au service du
gouvernement et contribuer à l’effort
de guerre. Il offrit alors ses produits et
services au ministère des Munitions et
des Approvisionnements.
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier.
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9. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
L’offre de Bombardier suscita l’intérêt
immédiat du haut commandement des
Forces Armées canadiennes, un spécialiste
fut dépêché à l’usine de Valcourt, lequel
conseilla à ses supérieurs d’acheter les
modèles d’autoneiges B7 et B12 conçu par
Bombardier afin que les ingénieurs et
mécaniciens militaires en fassent une
analyse complète.
Des tests et essais auxquels procédèrent les
ingénieurs de l’Army Engineering Design
Board d’Ottawa, les performances, la
facilité d’approvisionnement en pièces de
rechange et la capacité d’adaptation pour
un usage militaire du B12 en particulier
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier. retinrent leur attention.
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10. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Dès le début de l’année 1942, le
gouvernement d’Ottawa proposa à
Bombardier d’étudier un prototype qui
reprendrait les concepts de base du B12
mais qui serait orienté de façon spécifique
vers des fins militaires.
Le gouvernement souhaitait un engin plus
puissant afin de servir au transport des
troupes et des équipements en hiver et dans
des conditions de sol difficiles.
Un ingénieur militaire fut délégué à
Valcourt pour s’assurer que les directives
du ministère étaient bien intégrées aux
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier. recherches. Le matériel nécessaire fut
fourni à Bombardier.
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11. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Certains stratèges avaient tiré des leçons de
l’échec d’Hitler alors qu’il tentait de
prendre Moscou au cours de l’automne et
de l’hiver 1941. Les Alliés étudièrent
diverses possibilités de tirer avantage des
conditions hivernales des pays en guerre
pour harceler les positions allemandes.
Le commandement allié se tourna de façon
naturelle vers l’armée canadienne pour
étudier cette mission. Il s’agissait de
construire une nouvelle autoneige pour
transporter les troupes.
Baptisé B1, cette autoneige fut imaginée et
Joseph-Armand Bombardier explique à deux hommes la construction construite en quelques semaines, le
des chenilles d’une autoneige militaire Bombardier. Office national du véhicule pouvait transporter huit hommes.
film du Canada. Photothèque / Bibliothèque et Archives Canada,
L’armée canadienne en commanda 130
e000761194.
exemplaires sur des délais courts,
correspondant à quatre mois.
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12. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
Les Alliés souhaitaient toujours conserver
une suprématie dans leurs déplacements sur
les fronts hivernaux, aussi de la fin de
l’année 1942 au début de l’année suivante,
les recherches s’intensifièrent. J.-A.
Bombardier obtient à nouveau un contrat
pour la conception d’un prototype
d’autoneige blindée tout-chenilles.
Valcourt constitua l’endroit idéal pour
mener à bien ces essais du fait de
l’abondance des neiges dans la région des
Cantons de l’Est, de ses pentes, et des
terrains marécageux proches du village, en
été. Accompagné d’une armée d’officiers,
d’inspecteurs, d’ingénieurs et de
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier. dessinateurs, les essais se poursuivirent du
mois de mai jusqu’à l’automne 1943.
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13. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
Bombardier au service des alliés dans
l’économie de guerre (1939-1945):
J.-A. Bombardier s’appuya sur l’expertise
des spécialistes de l’armée pour fabriquer
une carrosserie blindée, capable de résister
aux balles de mitrailleuses. Il installa cette
carrosserie sur un châssis et une suspension
réalisée selon trois de ses nouvelles
inventions. Les trois brevets avaient
constitué des améliorations majeures à ses
inventions antérieures qui visaient à
parfaire le contact au sol des engins, leur
mobilité en situation difficile, leur
résistance et le confort des passagers. Ces
perfectionnements permirent après la
guerre, une reconversion aisée des
équipements Bombardier dans
l’industrie civile de la recherche
Crédit photo : Fondation Joseph-Armand Bombardier. pétrolière et de l’exploitation forestière.
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14. Aux origines de la compagnie française Alstom :
une histoire de fusions successives (1928-1939)
Fondée en 1872 à Mulhouse en
Alsace, l’ancêtre de l’Alstom, la Société
Alsacienne de Construction mécanique
(SACM) résultait du regroupement de la
société André Koechlin et Cie (AKC) et de
la société anonyme de Graffenstaden près
de Strasbourg.
La SACM devint en naissant du
regroupement de ces deux sociétés, la plus
importante entreprise de construction
mécanique d’Alsace : machines
textiles, filature, moteurs à vapeur et
hydrauliques, transmissions, impressions et
locomotives.
Lorsqu’éclata la Première Guerre
mondiale, la SACM se trouva dans une
situation inédite, du fait de son caractère
binational, franco-allemand. Tandis que
l’usine de Mulhouse travailla pour l’effort
de guerre allemand, l’usine de Belfort
travailla pour l’effort de guerre français.
Aussitôt après la guerre, une réorganisation
d’ampleur conditionna l’avenir de l’usine de
Belfort, ainsi que son identité.
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15. Aux origines de la compagnie française Alstom :
une histoire de fusions successives (1928-1939)
Après la première guerre mondiale,
l’autonomisation de la SACM à Belfort
constitua la nouvelle étape de sa
croissance et de sa dimension
électromécanique.
Celle-ci se matérialisa en 1928 avec la
naissance d’Als.Thom (contraction
d’Alsace et de Thomson), la filiale de la
SACM Belfort, suite à l’alliance de sa
maison-mère avec la Compagnie
française pour l’exploitation des
procédés Thomson-Houston (CFTH),
dans le domaine du matériel
électromécanique.
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16. Aux origines de la compagnie française Alstom :
une histoire de fusions successives (1928-1939)
L'absorption par Alsthom en 1932 des
Constructions Electriques de France, seule
entreprise française ayant jusque là répondu
vraiment au programme d'électrification
ferroviaire de 1920, permit au groupe
Alsthom de devenir, en 1940, un grand
complexe industriel spécialisé dans
l'électrification ferroviaire.
Elle obtint ainsi le quasi-monopole des
marchés de locomotives du Paris-Orléans-
Midi puis de la S.N.C.F. dans les années
1930 et se tailla une place de choix sur le
marché des turbines électriques et du
matériel des sous-stations de traction
Crédit photo:
http://wiki.cheminots.net/index.php/2D2_5300#Prototype_E-703
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17. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
La compagnie Alsthom au service de
l’économie de guerre pendant l’occupation
(1939-1945):
Contrairement à Bombardier, la conversion à
l’économie de guerre ne constitua pas un véritable
tournant pour la société Alsthom. Depuis plusieurs
années, l’entreprise recevait déjà d’importantes
commandes d’armement. Celles-ci ne firent donc
que s’intensifier à partir de la déclaration de guerre
en septembre 1939.
L’usine de Belfort s’adapta très vite à cette
nouvelle donne. Néanmoins, la mobilisation
générale décrétée le 1er septembre 1939, jour de
l’invasion de la Pologne, d’une partie du personnel
– environ 1400 des 6000 employés de Belfort –
affecta légèrement la production.
Ce qui apporta davantage une inconnue majeure à
Crédit photo: Walter Dexheimer; Collection: Emile Kreins l’Alsthom fut la défaite de mai-juin 1940. Les
usines furent arrêtées en juin 1940 et ne reprirent
que de manière très progressive leurs activités au
cours de l’été 1940.
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18. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
L’internationalisation forcée d’Alsthom pendant
l’occupation allemande(1939-1945):
La période de l’occupation se traduisit, jusqu’en 1944,
par une activité qui tournait au ralenti, pour
l’essentiel, en raison de la pénurie des matières
premières et d’une partie du personnel qualifié. Les
fabricants de la société en particulier l’usine de Belfort
furent soumis au contrôle allemand.
La pénurie de main-d’œuvre continua de s’accroître
avec l’instauration du STO le 16 février 1943 et en
raison de l’importance des commandes allemandes. les
Allemands avaient en effet décidé de produire dans les
usines françaises afin d’en exploiter le potentiel et en y
transférant les commandes allemandes. Dans le cas de
l’usine d’Alsthom, la société Allgemeine Elektrizitäts
Gesellschaft (AEG) fut en première ligne.
http://clicnet.swarthmore.edu/aobajtek/images/
en_travaillant_en_allemagne.GIF
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19. Les commandes publiques au cœur de la stratégie
d’internationalisation de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
L’internationalisation forcée d’Alsthom pendant
l’occupation allemande(1939-1945):
Depuis de nombreuses années, le groupe AEG,
un géant du secteur de l’électricité allemande,
entretenait des relations de partenariat avec
l’Alsthom. Aussi, afin de s’assurer la mainmise
sur l’entreprise française, AEG s’adressa de
manière directe aux services allemands chargés
des questions de production en France. AEG
obtint la prise de contrôle du groupe Alsthom, qui
se traduisit par l’installation d’un délégué spécial.
Parmi les donneurs d’ordre allemands, AEG
représentait le client le plus important des
services électriques. Les commandes
concernaient surtout des moteurs électriques de
diverses puissances, des groupes turbo-dynamos
http://www.siemens.com/history/en/news/assembly_hall.htm et turbopompes. Dans le domaine militaire, qui
représentait 80 % des fabrications, la
Wehrmacht était le plus gros donneur d’ordre.
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21. Les commandes publiques au cœur de la stratégie d’internationalisation
de Bombardier et Alsthom (1939-1945)
L’internationalisation forcée d’Alsthom pendant
l’occupation allemande (1939-1945):
A la fin du mois de novembre 1944, après le
départ des forces d’occupation, l’usine ouvrit de
nouveau ses portes dès le 1er décembre 1944. Le
programme initial de l’Alsthom gelé jusque
là, compte tenu des aléas de la crise économique
de l’entre-deux-guerres et de
l’Occupation, pouvait reprendre dans le cadre de
la politique de modernisation de la France et
surtout pour ce qui concernait l’électrification du
rail opérée en collaboration avec la Société
Nationale des Chemins de Fer (SNCF). Avec le
soulagement de la Libération en 1944, un
programme des nationalisations des entreprises
de production, de transport et de distribution
d’électricité et de gaz fut lancé à partir de
Crédit photo: Les commutatrices de la sous-station de
décembre 1944 et la création du Commissariat
Juvisy (document P.-O.) sur le site internet : au plan, le 21 septembre 1945 vint en soutenir le
http://archivchemindefer.free.fr/electrification/ePO/ParodiPO.html dispositif. Tout ce processus devait aboutir au
vote par, l’Assemblée nationale de la loi du 8
avril 1946 dans un relatif consensus.
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22. Synthèse comparative des stratégies d’internationalisation
des deux groupes à l’horizon 1980
• La comparaison des stratégies d’internationalisation des entreprises Bombardier et
Alsthom au cours des 52 années qui se sont écoulées entre 1928 et 1980 a permis
d’aborder la comparaison de modèles d’entreprises du même secteur mais opposées à la
fois par leurs tailles, la structure de leur capital, leur structure managériale et leur
localisation géographique entre les deux côtés de l’Atlantique.
• L’ancrage à un marché territorial comme celui de l’Estrie, région très enneigée au Québec
pour Bombardier d’une part, et celui de l’Alsace, dont la situation géopolitique entre les
marchés français et allemands pour l’Alsthom d’autre part, ont permis aux deux entreprises
d’obtenir une main d’œuvre locale à moindre coût. L’arrivée d’une industrie nouvelle en
même temps que la promesse d’un emploi pour chaque foyer dans ces régions en prépara
l’expansion économique des deux entreprises.
• Cet ancrage territorial précoce offrit en même temps à Bombardier et Alstom un terrain
d’essai certain avant d’affronter la concurrence nationale et internationale. La crise
économique de 1929 et la Seconde Guerre mondiale surmontées avec beaucoup de contraintes
pour les deux entreprises leurs offrirent également l’occasion d’innover pour se démarquer et
regagner des parts de marché.
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23. Synthèse comparative des stratégies d’internationalisation
des deux groupes à l’horizon 1980
• La contribution plus ou moins forcée des deux entreprises à l’économie de guerre entre 1939 et
1945 leur permit d’obtenir d’importantes commandes publiques dont il ne serait pas exagéré
de dire qu’elles ont contribué à l’essor des deux entreprises après 1945. Néanmoins, il convient
de souligner que la période de l’après-guerre vit les commandes publiques chutées du côté de
Bombardier pour qui l’économie de guerre avait constitué un débouché important mais qui n’en était
pas moins un débouché de substitution. A contrario, du côté d’Alsthom, le programme des
nationalisations offrit sur un plateau les commandes publiques qui avait fait défaut pendant la
période de l’occupation.
• Les commandes publiques avaient joué dans les stratégies d’internationalisation des deux
groupes industriels en leur offrant des carnets de commande qui leurs permirent de connaître
les voies de l’expansion. La diversification des deux entreprises et leur internationalisation
entre 1945 et 1970 répondaient à cet égard à la vocation mondiale que la guerre leur avait
offert malgré elles.
• Pour se développer, les deux groupes avaient entrepris des transformations radicales en dotant
l’entreprise d’un manager ou gestionnaire de talent : Georges Glasser nommé en 1958 par le conseil
d’administration d’Alsthom d’un côté, et Laurent Beaudouin, le gendre de J.-A. Bombardier qui fut
nommé en 1963, d’un autre côté. Tandis que Laurent Beaudoin orientait la diversification de
l’entreprise Bombardier dans le domaine du transport sur rail et l’aéronautique, Georges Glasser
permit notamment la fusion d’Alsthom avec la Compagnie Générale d’Électricité pour constituer
l’un des conglomérats industriels les plus puissants de la période. Les deux groupes adoptèrent,
l’une et l’autre, du début des années 1960 aux années 1970, le statut de multinationale,
implantant des filiales dans plusieurs pays. Les crises pétrolières du début de la décennie 1970
s’ouvrirent sur un avenir incertain pour les deux groupes. À l’horizon de la décennie 1980, les
marchés des deux compagnies se rapprochant de plus en plus, elles devinrent peu à peu de très
proches concurrentes.
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24. design retenu pour les futures rames du métro de Montréal devant
être construit par le consortium Bombardier-Alsthom pour 2014-2018.
Merci pour votre attention.
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