2. POURQUOI CE LIVRE ?
• 1ère raison : Médecine, Transport, Santé, Education, emploi (Google Jobs) : secteurs régaliens
irrigués puis annexés par les GAFAM et/ou les NATU (Netflix, AirB’nB, Tesla, Uber).
• 2ème raison : Pires (catastrophe naturelle ou attentats) et meilleurs moments de nos vies
rythmés par plateformes (Safety Check, FB Memorial)
• 3ème raison : Plus de 10 ans que j’observe et chronique tout ça sur un blog. Affordance.info.
Que j’essaie de comprendre comment ça marche et de l’expliquer, de le rendre (au) public.
• Un éditeur – Hervé Le Crosnier – m’a convaincu de choisir une cinquantaine de textes sur
plus de 2500 publiés, et d’en faire un livre.
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ALORS QU’IL Y A DÉJÀ CE BLOG ?
• Pour s’inscrire dans un temps long. Ou en tout cas différent
• Pour oublier la béquille du lien. Pour que tout cela se tienne sans besoin d’extériorité.
4. POURQUOI MAINTENANT ?
• https://www.franceculture.fr/emissions/le-numerique-et-nous/macron-et-le-numerique-vers-letat-plateforme
• https://www.nytimes.com/2017/05/17/technology/personaltech/google-not-the-government-is-building-the-future.html
• https://www.nytimes.com/2017/05/13/technology/google-education-chromebooks-schools.html
Parce que c’est (plus que jamais) d’actualité.
13 mai 2017
17 mai 2017
20 mai 2017
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5. Quel(s) objectif(s) poursuit ce livre ?
• Une obsession : comprendre comment nous sommes passés de la déclaration
d’indépendance du cyberpespace à un monde fermé, propriétaire, régi par un
carcan de normes arbitraires, de lois liberticides, et de technologies privatives
(et voir si ça peut encore changer).
• Un fil rouge dans l’analyse : la constitution, sous nos yeux, depuis plus de 10
ans, de ces « plateformes », comme autant de « sociétés » à part entière, avec
leurs lois, leurs règles, leurs codes, leurs temporalités et leurs géographies
propres.
• Des « cartes » qui se substituent de plus en plus aux « territoires » (territoires
documentaires, de socialisation, politiques, etc)
• « Des » sociétés qui deviennent « la société ». Une mutation qu’il ne faut
(surtout) pas se contenter d’accompagner, de reprendre ou, pire, d’ériger en
modèle.
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8. Citoyens VS Utilisateurs
• Citoyen > usager > utilisateur ?
• Un citoyen est quelqu’un qui jouit de manière
pérenne d’un certain nombre de droits qui lui
sont acquis.
• Un utilisateur est quelqu’un a qui l’on attribue un
certain nombre de permissions temporaires.
• Tout cela s’accompagne d’une mutation ou d’une
« spéciation » des régimes de vérité (popularité
pour Google, vérifiabilité pour Wikipédia,
engagement pour Facebook)
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9. If …
• Si l’état (n’)est (qu’)une plateforme
• Si la nation est un fichier-client
• Si le code est la loi
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Then ...
• Alors … (on donne à croire que) la démocratie (n’)est (qu’)un algorithme
• Besoin de nouveaux “corps intermédiaires”. Pour nous assister dans l’explicitation
et le droit d’opposition aux algorithmes “publics” comme #APB
• Thèse de ce livre est une thèse politique. Contre une “politique des algorithmes”
mais pour une vision politique des enjeux algorithmiques.
• Une vision User Citoyen-Centric ;-)