LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. L’accord pour se joindre
1. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (1)
Ce qui attend avec une certitude
parfaite au-delà du salut ne nous
concerne pas. Car tu viens à peine de
commencer à laisser diriger tes
premiers pas incertains vers le haut de
l’échelle que la séparation t’a fait
descendre. Le miracle seul te concerne
à présent. C’est ici que nous devons
commencer. Puis, ayant commencé, la
voie sera rendue sereine et simple qui
monte jusqu’à l’éveil et à la fin du
rêve. Quand tu acceptes un miracle, tu
n’ajoutes pas ton rêve de peur à un
autre qui est déjà en train d’être rêvé.
Sans soutien, le rêve s’effacera sans
effets. Car c’est ton soutien qui le
renforce.
2. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (2)
Aucun esprit n’est malade jusqu’à ce
qu’un autre esprit ne lui accorde qu’ils
sont séparés. C’est donc leur décision
conjointe d’être malades. Si tu refuses
de donner ton accord et si tu acceptes
le rôle que tu joues pour que la
maladie devienne réelle, l’autre esprit
ne peut projeter sa culpabilité sans
que tu l’aides à se percevoir lui-même
séparé et à part de toi. Ainsi le corps
n’est pas perçu comme étant malade
par vos deux esprits de deux points de
vue séparés. S’unir à l’esprit d’un frère
prévient la cause de la maladie et des
effets perçus. La guérison est l’effet
d’esprits qui se joignent, comme la
maladie vient d’esprits qui se
séparent.
3. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (3)
Le miracle ne fait rien justement parce que les
esprits sont joints et ne peuvent se séparer. Or
dans le rêve cela a été renversé, et les esprits
séparés sont vus comme des corps, qui sont
séparés et ne peuvent se joindre. Ne permets
pas à ton frère d’être malade, car s’il l’est, tu
l’as abandonné à son propre rêve en le
partageant avec lui. Il n’a pas vu la cause de la
maladie où elle est, et sur le fossé entre vous,
où la maladie a été nourrie, tu as passé. Ainsi
vous êtes joints en maladie, pour préserver le
petit fossé non guéri, où la maladie est gardée
soigneusement protégée, chérie et soutenue
par une ferme croyance, afin que Dieu ne
vienne pas jeter un pont sur le petit fossé qui
mène à Lui. Ne combats pas Sa venue avec
des illusions, car c’est Sa venue que tu veux
plus que toutes les choses qui semblent
scintiller dans le rêve.
4. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (4)
La fin du rêve est la fin de la peur, et
l’amour n’a jamais été dans le
monde des rêves. Le fossé est petit.
Or il tient les graines de la peste et
toute forme de maladie, parce que
c’est le souhait de rester à part et
de ne pas se joindre. Ainsi il semble
donner une cause à la maladie qui
n’est pas sa cause. Le but du fossé
est toute la cause qu’ait la maladie.
Car il a été fait pour te garder
séparé, dans un corps que tu
regardes comme s’il était la cause
de la douleur.
5. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (5)
La cause de la souffrance est la séparation,
et non le corps, qui n’en est que l’effet. Or
la séparation n’est qu’un espace vide, qui
ne renferme rien, ne fait rien, aussi
insubstantiel que l’espace vide entre les
rides qu’un bateau a faites en passant. Et
recouvertes tout aussi vite, comme l’eau
déferle pour combler le fossé, et comme
les vagues en se joignant le recouvrent. Où
est le fossé entre les vagues une fois
qu’elles se sont jointes et ont recouvert
l’espace qui semblait les maintenir
séparées un petit moment? Où sont les
motifs de maladie une fois que les esprits
se sont joints pour combler le petit fossé
entre eux, où les graines de la maladie
semblaient pousser?
6. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (6)
Dieu construit le pont, mais
seulement dans l’espace laissé
propre et vacant par le miracle. Sur
les graines de la maladie et la honte
de la culpabilité, Il ne peut jeter de
pont, car Il ne peut détruire la
volonté étrangère qu’il n’a pas
créée. Laisse ses effets être disparus
et ne t’y cramponne pas, les mains
avides, pour les garder pour toi. Le
miracle les balaiera tous, faisant
ainsi de la place pour Celui Qui veut
venir et jeter un pont pour le retour
de Son Fils à Lui-même.
7. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (7)
Compte, donc, les miracles argentés et
les rêves dorés de bonheur comme
étant tout le trésor que tu voudrais
garder dans la réserve du monde. La
porte est ouverte, point aux voleurs,
mais à tes frères affamés qui ont pris
pour de l’or le brillant d’un caillou, et
qui ont emmagasiné un amas de neige
qui brillait comme de l’argent. Il ne
leur reste rien derrière la porte
ouverte. Qu’est-ce que le monde, sauf
un petit fossé perçu pour déchirer
l’éternité et la briser en jours, en mois
et en années? Et qu’es-tu, toi qui vis
dans le monde, sauf une image du Fils
de Dieu brisée en mille morceaux,
chacun dissimulé dans un bout d’argile
séparé et incertain?
8. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (8)
N’aie pas peur, mon enfant, mais laisse ton
monde être doucement éclairé par les
miracles. Et là où le petit fossé était vu se
dressant entre toi et ton frère, joins-toi à
lui. Et maintenant la maladie sera vue sans
une cause. Le rêve de guérison réside dans
le pardon, et te montre doucement que tu
n’as jamais péché. Le miracle voudrait ne
laisser aucune preuve de culpabilité qui
t’apporte témoignage de ce qui n’a jamais
été. Et dans ta réserve il fera une place de
bienvenue pour ton Père et ton Soi. La
porte est ouverte, pour que puissent venir
tous ceux qui ne voudraient plus avoir faim
et voudraient prendre plaisir au grand
festin qui leur est servi là. Et ils
rencontreront tes autres Invités, à Qui le
miracle a demandé de venir à toi.
9. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
III. L’accord pour se
joindre (9)
C’est un festin certes fort différent de
ceux que le rêve du monde t’a
montrés. Car ici, plus quiconque
reçoit, plus il en reste pour tous les
autres à partager. Les Invités ont
apporté avec Eux des provisions
illimitées. Nul n’est privé ni ne peut
priver. Voici un festin que le Père a
dressé devant Son Fils, et qu’il partage
également avec lui. Et dans Leur
partage, il ne peut y avoir de fossé
dans lequel l’abondance s’essouffle et
s’appauvrit. Ici les années maigres ne
peuvent entrer, car le temps n’attend
pas ce festin, qui n’a pas de fin. Car
l’amour a dressé sa table dans l’espace
qui semblait garder tes Invités à part
de toi.