Présentation .ppt de la Etransformation de la bande dessinée - MBA MCI Part time. Réalisée par Pauline Latil, Emilie Desroys, Fabrice Vezin, Mickael Royer, Patrick Ducos et Pascal Reine-Adélaïde
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3. LE SOMMAIRE 1 Naissance/Histoire 2 Etat des lieux : photo du marché 3 Le marché hors numérique : fonctionnement 4 Le marché numérique 4.1 Les e-marchands "physique" et diversification de l’offre 4.2 Les sites Internet consacrés à la BD 4.3 Les e-marchands "digital” 5 L avenir de la BD Numérique 5.1 Les expériences asiatiques : Japon et Corée 5.2 L'évolution des technologies 5.3 Rich et Cross média
4. LISTE DES ACTEURS INTERVIEWES Allison Reber - AveComics - Responsable Communication Guy Delcourt - DELCOURT - Président Directeur Général Lionel Arnaud - GLENAT - Directeur marketing Pôle BD Manga Delphine Bonardi - DARGAUD - Responsable Multimédia Gilles Ratier - ACBD - Secrétaire Général Daniel Ewenczyk - DIGIBIDI - Président Directeur Général Thomas Cadène - Les Autres gens - Fondateur
6. 1 NAISSANCE DE LA BANDE DESSINEE La bande dessinée: "la narration d'un récit en images" qui date des grottes de Lascaux des papyrus Egyptiens des pièces et monnaies greco-romaines des tapisseries d' Aubusson...... ?
7. Beaucoup considère que la bande dessinée est née avec Rodolphe Töpfer , écrivain et politicien suisse ( 1799- 1846 ) . Encouragé par Goethe ( dramaturge ) , il eut l'idée de dessiner des aventures en inscrivant une légende sous ses dessins. Publications et éditions ( 500 ex) plutôt satiriques sur la condition et la prétention des hommes: bourgeois, politiques, savants....On peut citer quelques oeuvres: Monsieur Cryptogramme, Monsieur Jabot, Histoire d'Albert... Les histoires se multiplièrent ailleurs en Europe, au fil des années. W.Bush en Allemagne, Caran d'Ache en France....Pim Pam Poum voit le jour ! Les revues comprennent vite l'intérêt d'ouvrir leurs pages à ce nouveau genre 1 NAISSANCE DE LA BANDE DESSINEE
9. 1 NAISSANCE DE LA BANDE DESSINEE “ Au début du 19 ème siècle , l'avènement de l'industrie moderne et l'expansion du réseau ferroviaire ont entraîné une vague d'urbanisation massive ainsi que l'essor des grandes villes européennes.Ces nouvelles plaques tournantes du commerce et des transports ont mélangé les gens amorçant une nouvelle culture .Il ne manquait à celle-ci que des medias de masse pour prendre son essor. Dans les deux derniers tiers du 19 ème siècle, plusieurs technologies sont apparues à cet effet . D'abord les techniques de l'imprimerie commerciale se sont améliorées et généralisées, puis la photographie s'est répandue....en 1877, Edison a inventé le phonographe. Ces technologies ont débouché sur la première grande vague de culture populaire, avec des vecteurs tels que l es journaux et magazines illustrés , les romans, les feuilles de musique, les pamphlets politiques, les cartes postales, les cartes de voeux, les livres pour enfants et les catalogues commerciaux. " Chris Anderson
10. 1 NAISSANCE DE LA BANDE DESSINEE Toujours au 19ème siècle, les grands quotidiens américains recrutent des dessinateurs souvent habitués à des publications plus anecdotiques. Les "strips" ( fractions de page sous forme de bandes de quelques images) deviennent des éléments concurrentiels et de fidélisation entre journaux ,( le New York World, L'Evenning Journal....)
11. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE The Yellow kid by Richard Felton La première série est publiée en 1896 C'est la première véritable bande dessinée, par le découpage des images et l'apparition des bulles de dialogue . "Les phylactères"
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13. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE A partir de 1910 , les revues spécialisées faisant appel aux bandes dessinées se développent : la Grande Bretagne, La France , l'Italie, le business s'organise en terme de ventes, de produits dérivés, de futurs dessins animés. Les "comics" aux USA pendant longtemps feront un "tabac". L'Europe se consacre aux enfants: "Bibi fricotin ' et " Zig et Puce " dans les années 20 .... Le business prend forme !
14. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE 1929-1934, le "comic strip au zénith" Née à l'écran en 1927, la plus célèbre souris du monde, Mickey mouse devient un personnage de BD en 1930. En 1934, le journal Mickey est en France. A partir de 1929 apparaissent Popeye, Tarzan, Buck Rodgers, Dick Tracy, Mandrake, et ....Betty Boop ! NB: un passionné ( Max Gaines) , a l'idée de standardiser l'agencement des images , il crée les premiers comics books en couleurs vendus en kiosque ( cf pliage des suppléments et couverture en papier glacé fourni)
15. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE 1935- 1939 : les héros prennent la main Phantom, Prince Vaillant, Superman, Batman, Wonder Woman ...et la révélation du dessin "made in Belgique" : Tintin , né en 1929 qui va jusqu'en 1975 occuper l'Europe et le monde. Juste après guerre , en Belgique et en France 3 revues vont bouleverser le paysage en lançant un nombre très important d'auteurs et de nouveaux "héros”
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17. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE Quelques années plus tard c'est la révélation du futur plus grand succès de la bande dessinée française : Astérix ( 280 millions d'albums vendus dans le monde)
18. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE 1970: l'âge "adulte" Au début du siècle les français dessinaient beaucoup pour les enfants, après - guerre pour les adolescents, à partir des années 70, les créateurs ciblent les adultes ( les hommes en priorité). De nouvelles séries incontournables font leur apparition: Barbarella ( Forest), Adèle Blanc -sec ( Tardi) Rahan ( Charet) Corto Maltesse ( Pratt), Enki Bilal, Jean Giraud, Druillet....refont la science fiction. Les medias relayent cette évolution "majeure" : Fluide Glacial, L'écho des savannes, Charlie Hebdo débarquent dans les kiosques.
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20. 1 EVOLUTION DE LA BANDE DESSINEE Le nombre de titres publiés chaque année augmente ( trop ???) les festivals fleurissent, le business fonctionne, pourtant de jeunes auteurs méconnus essayent tant bien que mal de se faire connaître via Internet en "publiant "gracieusement. Mais c'est une autre histoire ! A près l'architecture, la sculpture, la peinture, la danse, la musique, la poésie, puis le cinéma et la télévision, la bande dessinée est devenue le 9 ème art Sources: "Histoire de la bande dessinée". Wikipedia. L'internaute magazine. Christian Delporte ( EHESS)
22. 2 ETAT DES LIEUX : PHOTO DU MARCHE LES CHIFFRES DE 2010 Marché du livre en France en 2010 : 268 millions d’ouvrages vendus neufs pour un chiffre d’affaires de 2,8 milliard d’euros. Réparti comme suit : La littérature générale (26%) la jeunesse (17%), la littérature poche (16%), la bande-dessinée (12%), les ouvrages pratiques (11%), les beaux-livres (6%), les guides touristiques et les cartes (6%), le parascolaire et les dictionnaires (5%) et l’Informatique (1%) (Source : Ipsos MediaCT) 39 millions de BD vendues (CA de 400 millions d'euros) Légère baisse -0,9% (Vs 2009). C’est un effet prix qui a fait progresser les ventes en valeur (augmentation du prix moyen des albums). (sources GFK) . 33 millions de BD vendues (CA de 340 millions d'euros) Baisse des ventes de -6% en volume, l’augmentation du prix moyen sur les albums permet au marché de contenir la baisse de chiffre d’affaires (-2%). (source Ipsos)
23. 2 ETAT DES LIEUX : PHOTO DU MARCHE LES CHIFFRES DE 2010 Evolution constante depuis 15 ans de la production d'albums, avec 5165 BD publiées en 2010 (+ 5,46 % vs 2009) (source : ACBD) = (14 BD / jours) . source : Livre Hebdo - Janvier 2011
24. 2 ETAT DES LIEUX : PHOTO DU MARCHE UN MARCHE SEGMENTE Production déclinée en 4 catégories d'albums. Répartition de la production en 2010 (source : ACBD) (source : Livres Hebdo/Electre) Les rééditions (et éditions revues ou augmentées) 980 18,97% Les art books (recueils d'illustrations réalisés par des auteurs de bd) 297 5,75% Les essais (ouvrages sur le 9e art) 77 1,49% Les nouveautés 3811 73,79%
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26. 2 ETAT DES LIEUX : PHOTO DU MARCHE UN MARCHE SEGMENTE Focus sur les 2 locomotives du secteur : les albums franco-belges et les mangas. Ce sont les séries qui dopent le marché (blockbusters) Les + gros tirages 2010 ( source ACBD) Le top 10 des ventes ( source Livres Hebdo) estimation des ventes hors export - incluant ventes en ligne Franco-belges Mangas Joe Bar Team 500 000 ex T 7 Naruto 1 500 000 ex T 46 à 51 Largo Winch 470 000 ex T 17 Twilight 250 000 ex T 1 Lucky Luke 470 000 ex T 4 Fairy Tail 500 000 ex T 10 à 15 Blake & Mortimer 450 000 ex T 20 One Piece : piété filiale 360 000 ex T 52 à 55 Le Chat 300 000 ex T 16 Soul Eater 305 000 ex T 7 à 12 Le Petit Spirou 290 000 ex T 15 Bleach 300 000 ex T 35 à 39 Thorgal 250 000 ex T 32 Pluto 200 000 ex T 1 à 5 Lanfeust Odyssey 250 000 ex T 2 Fullmetal Alchemist 145 000 ex T 23 à 24 Blacksad 245 000 ex T 4 Bakuman 160 000 ex T 1 à 4 Les passagers du vent 220 000 ex T7 Dofus 100 000 ex T 13 à 14 Joe Bar team T 7 226 300 ex Blake & Mortimer T 20 226 000 ex Largo Winch T17 202 000 ex Lucky Luke T4 189 100 ex Blacksad T4 131 200 ex Naruto T 47 121 900 ex Naruto T 46 120 700 ex Naruto T 48 116 900 ex Les passagers du vent T 7 115 200 ex Le chat T 16 112 300 ex
27. 2 ETAT DES LIEUX : PHOTO DU MARCHE AVEC DES PARTICULARITES PRONONCEES Focus sur les 2 locomotives du secteur : les albums franco-belges et les mangas - P oint(s) commun(s) : Ce sont les séries qui dopent le marché (blockbusters, certaines séries >20 ans). Les nouveautés ont beaucoup de mal à trouver un public. Un essoufflement des ventes pour les 2 au cours de ces dernières années. - D ifférence(s) : 38,76 % de la production des mangas provient de la traduction d'albums d'origines asiatiques Vs une création européenne pour les albums (Belgique, France, Italie, Espagne...). Rythme élevé des différents numéros des séries de mangas (6,7 n°/an) en France (lié au marché asiatique) Vs des délais plus longs entre chaque n° d'une série franco-belge. Lectorat ado (12 ans et +) et féminin pour les mangas Vs une majorité masculine pour les albums franco-belges. Un 1er trimestre aidé en terme de ventes, par le festival d'Angoulème (janvier) et le festival du livre à Paris (mars). Suivi d'une période creuse entre avril et octobre, puis un gros pic des ventes en fin d'année pour les albums* (38,22% de la production annuelle est mis en place entre septembre et décembre) Vs une continuité des ventes tout au long de l'année pour les mangas. Un prix moyen en constante évolution pour les albums (11,6 €) Vs celui des mangas quasi stable depuis 2006 (6,8 €) (source GFK) Une courbe des ventes qui s'inverse ; Les mangas marquent le pas en 2010 après des années de croissance (représentent encore 34,4 % du nombres de BD vendus), au profit des albums qui connaissent une année positive de leur ventes. *Livre/Bd est une idée de cadeaux pour 23 % des personnes interrogées Sondage "les cadeaux que les français pensent offrir à Noël" TNS Sofres / Logica* réalisé pour : Dimanche Ouest France - décembre 2010
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30. 2 ETAT DES LIEUX LES “MAUX” DU MARCHE DE LA BD Sauf pour les mangas Baisse des ventes continue (en volume) Augmentation de la production pour maintien du CA, pour maximiser l'exposition en magasin. (>hausse des tx de retours du à la surproduction) Blockbusters Vs forte segmentation du marché -Difficulté de faire émerger les nouveautés, auteurs Augmentation du nombre des nouveautés Investissement dans tous les segments du marché Surproduction Vs capacité et diversité du marché Une rotation plus élevée sur les tables avec une espérance de vie de trois mois maximum, (une nouveauté chasse l’autre, difficulté de garder en magasin un nombre croissant de références ). Des taux de retours élevés (23,5 % en 2008, 22,2 % en 2009-source SNE). Et en amont, des tirages moyens en baisse. (Politique de production limitée par certains éditeurs) Décrochage de certains circuits de ventes - Baisse de fréquentation des librairies Ventes en baisse dans les librairies (2e niveau) et hyper Vs + 22 % des ventes en lignes + 2,1 % dans les enseignes multimédia Forte saisonnalité -Déséquilibre chroniques des ventes entre 1er et 2e semestre
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32. LE MARCHE DE LA BD : FONCTIONNEMENT & ACTEURS (HORS NUMERIQUE)
33. 3 LE MARCHE DE LA BD : FONCTIONNEMENT & ACTEURS Une réglementation ( loi Lang) instaurant un prix unique du livre en France. La « loi n°81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre » limite la concurrence sur le prix de vente au public du livre . Un livre neuf vendu en France doit avoir un prix unique fixé par l' éditeur , qui doit être imprimé sur la couverture du livre. Toutefois le vendeur est autorisé à proposer une réduction allant jusqu'à 5 % du prix du livre. Cette loi ne s'applique pas au livre d'occasion ou au livre soldé et sauf si le livre à plus de 6 mois de stock et est paru depuis 2 ans. Ecrit le livre Décide la publication Mise en forme du livre Prépare l'ouvrage Pour impression Gère la promotion Dépôt légal Assure la promotion du livre Suscite les commandes des libraires au moyen d’équipes de représentants Gère les stocks Reçoit la commande provenant du libraire ou d’un représentant Facture, prépare et expédie la commande Traite les retours Recouvre la créance Vendent (Librairies Grandes surfaces Festivals, salons ...) Fabrication impression Façonnage Le Centre national du livre a vocation de soutenir l’ensemble de la chaîne du livre (auteurs, éditeurs, libraires, bibliothèques, promoteurs du livre et de la lecture), par l’attribution de prêts ou de subventions. Cadre législatif Aides publiques Organisations représentatives Chaîne de valeur Dévore fiévreusement son livre
34. 3 LES AUTEURS En France, on recense 1446 auteurs "officiels". Cependant en 2010, 1689 auteurs ont publié un album (nombre d'auteurs ne déclarent pas les albums comme source principal de revenus). (source ACBD) Derrière le terme auteur, on désigne les scénaristes, les dessinateurs et les coloristes qui peuvent être parfois la même personne. Pour être publié, un auteur a 3 possibilités : autoédition : impression et commercialisation à ses frais. édition à compte d'auteur : contrat avec un éditeur mais participe aux frais et assure tout ou partie de la promotion. édition à compte d'éditeur : contrat avec un éditeur : forfait et % sur les ventes. Etablissement d’un contrat d’édition entre éditeur et les auteurs. Document par lequel l’auteur cède à l’éditeur le droit de fabriquer ou de faire fabriquer en nombre, des exemplaires de l’oeuvre, à charge pour l’éditeur d’en assurer la publication et la diffusion. En cas d’arrêt de la commercialisation d’une publication, il arrive que l’éditeur rende les droits aux auteurs afin de leur laisser l’opportunité de rééditer leur travail chez un autre éditeur.
35. La rémunération des auteurs : Rémunération en droits d’auteurs proportionnelle aux recettes provenant de la vente. (% sur le prix de vente au public hors taxes - moyenne autour de 6 à 10% du prix de vente). Rémunération au forfait pour une période déterminée et dans des conditions de réalisation définies au départ en termes de tirage, de prix de vente, ... De plus, les auteurs reçoivent généralement un certain nombre d’exemplaires gratuits de leur publication et/ou ont la possibilité d’en acheter à prix réduit (remise sur le prix de vente du livre). Les moyennes et grandes maisons d’édition versent usuellement aux auteurs une avance garantie (qualifiée d’« à-valoir ») sur les droits d’auteurs d’un livre, soit un nombre d’exemplaires minimum garanti. Cette avance est acquise à l’auteur même en cas de faiblesse des ventes. L’avance peut être versée sous forme d’un prix par planche au moment de la remise des planches (un auteur toucherait entre 400 et 450 euros la page, tout compris (dessin, coloriage, scénario, etc.). Chez les éditeurs alternatifs : rémunération subordonnée au remboursement des frais de publication. Dans la microédition, les éditeurs ne peuvent payer les auteurs. 3 LES AUTEURS
36. leur rôle... être la plaque tournante du marché Sous le terme "éditeur", on regroupe souvent diverses activités telles que : directeur de collection / les maquettistes et graphistes / les services marketing / l'impression / la promotion / les services commerciaux /... En France, entre 4000 et 6000 structures publient des livres , mais seulement une dizaine accaparent 70% du marché (source : guide pratique de la chaîne du livre). En 2010, 299 éditeurs ont publié des albums. (source ACBD) Un éditeur - sélectionne des projets/auteurs pour la publication, (contrat d'édition , dépôt légal,...) - les met en forme et les fait imprimer, (prise en charge de la fabrication, mise en page, typographie, confie la confection du livre à un imprimeur, décide d'un nombre de tirage, attribue un numéro ISBN : International Standard Book Number à chaque oeuvre,...) - les commercialise (promotion du livre :publicité, dédicaces, salons...) Source : Pôle Métiers du Livre de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense . 3 LES EDITEURS
37. Concentration du marché Un marché dominé par 9 groupes d'édition sur un total de 299 éditeurs qui ont publiés en 2010. >80% du marché. Les autres éditeurs sont présents comme : -éditeurs de mangas ou manhwas (Taïfu) -acteurs de d'édition jeunesse (Bayard/Milan) -opérateurs littéraires (Actes Sud BD) -possesseurs de catalogues classiques (Humanoïdes Associés) -petits éditeurs (Editions du signe) -structures alternatives (Tabou, Vertige, Même pas mal) -structures communautaires (Sandawe) Certains groupes d'éditions possèdent leur structure de diffusion et de distribution . source : IPSOS 3 LES EDITEURS Média-Participations 30,4 % dont Dargaud 8,3 % / Kana 8,2 % / Dupuis 7,6 % / Le Lombard 4,1 % / autres 2, 2 % Glénat 15,1 % dont Glénat 12,7 % / Vents d'Ouest 2,4 % Delcourt 9,9 % dont Delcourt 8,5 % / TonKam 1,4 % Flammarion 7,9 % dont Casterman 4,9 % / Jungle 2 % / Fluide Glacial 1 % Hachette 6,6 % dont Pika 5,1 % / Hachette 1% / Albert-René 0,5 % Soleil 6,6 % Bamboo 3,4 % Marvel 2,6 % Kurokawa 2,8 % Autres éditeurs 14,7 %
39. 3 LES DIFFUSEURS source : L'autre Editions-2009 La diffusion peut être assurée par l'éditeur, déléguée à une filiale, ou confiée à un tiers. Le diffuseur assure la promotion des ouvrages dans les canaux de vente par l'intermédiaire de représentants qui présentent les produits et obtiennent les commandes des libraires. Les équipes de représentants peuvent être spécialisées en fonction des circuits de vente. Sa rémunération propre représente le plus souvent de 4 à 7 % du prix de vente public HT du livre. ( Source : Syndicat National de l’édition )
40. Quand l'éditeur a décidé la publication d'un ouvrage et confié sa fabrication à un imprimeur... Quand le Diffuseur a assuré la promotion du livre et négocié les conditions de vente avec la libraire... C'est alors que le distributeur intervient . il assume les tâches liées à la circulation physique du Livre (stockage, transport) et à la gestion des flux financiers qui en sont la contrepartie : traitement des commandes et des retours, facturation et recouvrement. La rémunération du distributeur est le plus souvent liée aux flux (aller et retours). Le distributeur est l'intermédiaire entre le libraire et l'éditeur. (source site : sodis.fr) La distribution est essentiellement assurée par des sociétés liées directement aux maisons d’édition. La distribution peut être ou non exclusive : le distributeur assure la distribution des ouvrages vers les points de vente, de sa maison mère, mais aussi celle d’autres éditeurs qui la lui ont confiée. Il y aurait en France 204 diffuseurs-distributeurs 3 LES DISTRIBUTEURS Les principaux groupes d’édition ont leur société de distribution : Hachette Distribution pour Hachette Livre, Interforum pour Editis, Sodis pour Gallimard, Union Distribution pour Flammarion, Volumen pour La Martinière / Le Seuil, MDS pour Média Participations, Dilisco pour Magnard-Vuibert, etc. (Source : Syndicat National de l’édition )
41. (Source : Syndicat National de l’édition ) Planisphère 2010 de l'édition Française
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43. Le nombre total de points de vente sur le territoire français est estimé à environ 25 000. On compte : -plus de 100 000 références pour les plus grandes librairies, -autour de 50 000 pour les moyennes, -5 000 à 20 000 pour les spécialisées (jeunesse, bd, religion...) -5 000 à 10 000 pour les plus petites. On dénombre : -100 000 références pour les plus grandes Fnac, -15 000 à 50 000 références pour les autres Fnac ou les plus grands points de vente des autres Grandes Surfaces Spécialisées (GSS). -20 000 à 30 000 références pour les autres chaînes : Espaces culturels Leclerc, Virgin, Cultura, Alsatia. -5 000 références en hypermarchés . -15 ou 20 000 références pour les plus grands. -1 000 à 3 000 références en supermarchés . (source : Centre National du Livre) Le livre figure rarement plus de 15 jours sur la table des nouveautés, restant en moyenne trois mois en librairie. ( Source : Syndicat National de l’édition ) 3 LES POINTS DE VENTE
44. (évènements) En 2010, on dénombre 351 évènements (festivals, salon, bourses,...) Lieux de rencontres avec des auteurs et les maisons d'édition. ventes de livres (neuf ou occasion). Parmi les festivals les plus connus en France : le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (213 000 visiteurs en 2011), Quai des Bulles à Saint-Malo, Festival de Blois, le salon du livre de Paris. 3 LES POINTS DE VENTE
45. On recense environ 5000 gros lecteurs en France, avec une consommation de + de 50 albums/an (source : Dargaud). Fort intérêt pour les intégrales plutôt que les albums (source Guy Delcourt). Féminisation en grande partie due à l’essor des manga (les shojo, qui signifie petite ou jeune fille) Une cible plus jeune (9-13 ans) et un lectorat plus féminin sont identifiés comme axes de croissance du marché par les principaux éditeurs source : Les pratiques culturelles des français à l'ère numérique - Ministère de la Culture & INSEE - oct 2009 3 LE LECTEUR
46. Répartition du prix de revient entre les différents acteurs, sur le prix du livre papier : Source : Syndicat National de l’édition Source : L'autre Editions - 2009 3 LE MARCHE DE LA BD : FONCTIONNEMENT & ACTEURS
52. 4 EVOLUTION DES VENTES Source : Panel Ipsos Le E-commerce s’est emparé de 10% du marché du livre en 15 ans malgré la loi du prix unique et ce au détriment des libraires.
54. 4 LONGUE TRAINE REFERENCES POPULARITE 1990 1980 2000 2010 Albums franco-belge Mangas 1000 5000 HIT DES NOUVEAUTES E-COMMERCE Comics 500 Accès à des références à tirage modéré ou parfois confidentiel facilité grâce à internet et au phénomène de la longue traîne
55. 4 DIVERSIFICATION DE L’OFFRE Emergence des mangas: nouveaux public celui des dessin sanimés Le manga est passé de 20% des nouveautés BD à 44% en 6 ans Source : ACBD redisu jôsei seinen komodo seijin shônen suiris
56. 4 DIVERSIFICATION DE L’OFFRE Apparition depuis 4 ans d'adaptation des œuvres théâtrales et littéraires (4,8% des nouveautés BD en 2007 et 9% en 2010). Source : ACBD Delcourt Vent d’Ouest Soleil
59. 4 LES SITES D'ACTUALITÉ CONSACRÉS À LA BD 32 sites actifs généralistes consacrés à la BD Beaucoup d'autres ne sont pas mis à jour régulièrement. Rubriques les plus fréquentes : - critiques d'albums - fil d'actu - interviews d'auteurs Rédactions pour la plupart composées de bénévoles passionnés > Communauté d'une grande vitalité ! new ! new ! Et aussi : bd75011.blogspot.com, bdabd.com, bdencre.com, bdetente.com, bdouebe.com, bdselection.com, bdtresor.com, citebd.org, expressbd.com, generationbd.com, graphivore.be, labd.cndp.fr , mundo-bd.com, neuvieme-art.com, sceneario.com, toutenbd.com, virus-bd.net, wartmag.com...
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63. 4 ZOOM SUR BD GEST' logiciel BD Gest' 7 de gestion d'une collection de bandes dessinées : coût de 40 euros. Il affiche la liste des albums de la collection et leurs caractéristiques (séries, auteurs...) ; les albums à acheter (whishlist, alertes) ; de nombreuses statistiques de la collection ; gestion du para-BD (objets, revues), gestions des prêts d'albums et des ventes.
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65. Les éditeurs de magazine prolongent leur lectorat sur Internet. On compte 68 périodiques papier qui publient majoritairement de la bande dessinée. Internet représente pour ces titres une nouvelle opportunité d'exposition pour palier à l'érosion de leur clientèle. 4 LES SITES DE MAGAZINE EN LIGNE
66. 4 LES SITES OFFICIELS DES ÉDITEURS Présentation des catalogues des éditeurs > lecture des premières planches en ligne > pré-parutions Mini-sites dédiés aux séries phare ou aux auteurs les plus connus Dossiers éditoriaux Vidéos (BA, interviews, chroniques) Goodies Concours Blog(s)
67. Sur le site de Delcourt, jusqu'à une vingtaine de pages à lire en ligne sur certains titres :
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69. La très grande majorité de ces sites proposant donc de l'information généraliste pour les uns, de l'information produits pour les autres, n'ont pas mis en place de solution de vente en ligne mais sont affiliés à des sites de vente en ligne. Leur contenu est bien évidemment en totale affinité avec ces vendeurs. Cette offre d'achat de bandes dessinées concerne à la fois les e-marchands généralistes, les e-marchands spécialisés et les pure players (neuf & occasion) : 4 L’AFFILIATION
70. 4 LA CRÉATION : LES SITES D'AUTEURS Le blog est le média dominant pour la création de bande dessinée numérique. Grande productivité des auteurs, qui sans être rémunérés dans un premier temps, se font connaître en ligne. Aucune statistique officielle n’est disponible mais en consultant les annuaires des 2 principaux hébergeurs de blogs en France, on peut constater que 6021 blogs sont classés « blogs BD » chez Overblog, et 4268 chez Canal Blog. Un nombre largement sous estimé : il existerait, au total, près de 15.000 blogs ou webcomics de bande dessinée sur l’Internet. Cependant, rares sont ceux qui ont une grosse audience : d’après le classement Wikio, les 3 plus importants seraient l’Actu en patate de Martin Vidberg, Ma vie est tout à fait fascinante de Pénélope Bagieu et BouletCorp de Boulet.
75. 4 QUELQUES CHIFFRES 5% de Français lisent des livres au format numérique. 30 % à être prêts à lire des romans ou des BD numériques si l'offre etait plus grande (Ipsos-CNL 2010).
78. Au Japon en 2009, le chiffre d'affaires annuel de vente de mangas numérisés atteint les 200 millions d'euros. Le manga sur téléphone mobile représente alors 10% du marché des mangas. En Corée, la bande dessinée en ligne représente près de 25% du marché de la bande dessinée. Au Japon en 2009, le chiffre d'affaires annuel de vente de mangas numérisés atteint les 200 millions d'euros. Le manga sur téléphone mobile représente alors 10% du marché des mangas. En Corée, la bande dessinée en ligne représente près de 25% du marché de la bande dessinée. 4 DES CHIFFRES AILLEURS
79. 4 PIRATAGE 6000 à 7000 titres en 2010 Augmentation de 70% sur l’année Il n’est pas tenu compte du Streaming ( Mangas) 91,4% de très bonne qualité 39,8% en PDF 60,2% en IMG 66,2% téléchargé en DDL
80. Le SNE sur le point de rejoindre le dispositif Hadopi
81. 4 LA CHAINE DE VALEURS Éditeur : Producteur du fichier Entrepôt : Stockage des fichiers Agregateur: Serveur Informatique qui collecte les fichiers, les livre et le securise (distributeur en version papier
82. Guy Delcourt - le 15/03/2011 (interviewé par Fabrice) Q- Quelle est votre vision de la place d’internet sur le marché de la BD ? Je vois surtout des risques de déstabilisation de la chaîne du livre , avec un risque accru pour les points de ventes et surtout les librairies. Le schéma de la chaine de valeur du numérique n’est pas encore très bien définie. Il y a aussi la menace de grands acteurs internationaux qui n’ont pas les mêmes con traintes, le même cadre législatif que les acteurs français (google, amazon,apple). De même, le cadre législatif national autour du numérique et ses points financiers ne sont pas encore tranchés, d’où discussion avec le gouvernement et les divers acteurs du marché autour de : TVA 19,6 Vs 5,5 pour le papier prix unique fixé par les éditeurs (comme pour le papier) rémunération des auteurs pour le numérique (% fixé sur le prix de vente - d’où une baisse en terme de valeur) les auteurs ne voient pas les nouveaux coûts engendrés par le numérique notamment en terme de promotion. *.Guy Delcourt , né en 1958, est le fondateur des éditions Delcourt
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84. 4 DES COUTS NOUVEAUX RESULTENT DE LA NUMERISATION Coût de la numérisation d'une bande dessinée (2) Avec numérisation : 502 € ou Sans numérisation : 214 € Soit un coût moyen : 262 € Majoré du coût multimédia : 750 € Soit un total (cout moyen + cout multimédia) : 1 012 € (2) Chiffres de l'Etude du MOtif "Combien coute un livre numérique" - 4 mai 2010
85. 4 RENTABILITE D’UNE BD NUMERIQUE Prix de vente : 4,99 € Marge éditeur (30% du prix HT) : 1,25 € Ventes point mort / moyen (avec contenu multimédia) : 809 ex Ventes point mort/ moyen (sans contenu multimédia) : 209 ex. Chiffres de l'Etude du MOtif "Combien coute un livre numérique" - 4 mai 2010 Seuil de rentabilité faible => Longue traîne facilitée
86. 4 MAIS AUSSI – les coûts de sécurisation des fichiers (DRM). 3 % du prix de vente ht ou à un tarif fixe de 0,40 € par exemplaire, un droit d’entrée pour le distributeur qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros – le financement de la bande passante -technologies différentes + moteurs graphiques à développer selon les plateformes (iphone,ipad,android,...) -importance de la R&D dans cette nouvelle chaine de valeur
87. 4 LES ACTEURS ET LES STRATEGIES * Edition de BD numériques originales : Les Autres gens, Caramba ! Publishing, Ave ! Comics Production Foolstrip, maison édition de BD en ligne * Diffusion - Vente en ligne BD numériques - Ave ! Comics - Iznéo : Association de 12 éditeurs - Librairies en ligne spécialisées BD : Digibidi, Mobilire BD (en partenariat avec libraires indépendants du réseau Canal BD)…
88. 4 STRATEGIES 2 types d’utilisation proposés pour la bd à la demande : la location (dès 2€ environ) ou l’achat (5€). 2 types de technologies: Streaming ou Telechargement enquête menée sur les mois de février et mars 2010 sur un échantillon de 325 personnes sur les sites www.manolosanctis.com et www.observatoire-bd-numerique.com
89. 4 LES TECHNOLOGIES 2010 a vu apparaître, sur le marché des appareils nomades, « tablettes » et « smartphones » nouvelles pratiques de lecture qui se rajoutent à celle – devenue classique – sur ordinateur .
90. enquête menée sur les mois de février et mars 2010 sur un échantillon de 325 personnes sur les sites www.manolosanctis.com et www.observatoire-bd-numerique.com appareils nomades à petit écran a des contraintes techniques qui obligent à opter pour un affichage case par case, avec un défilement ou un fondu des cases, à un rythme imposé ou non, avec ou sans son…
94. 4 LA BD NUMERIQUE DOIT APPORTER SA VALEUR AJOUTEE L'édition numérique est inévitable à terme. Cependant, la dématérialisation de l'oeuvre ne devra pas se contenter d'être une reproduction, mais apporter une valeur ajoutée pour l'attractivité du produit (bonus, working progress, son, musique, etc doivent être envisagés pour agrémenter la lecture). De plus elle devra adapter ses contenus et parfaire son esthétique afin de trouver une vraie place sur les supports numériques : Iphone, smartphones, tablettes LCD type iPad,lecteurs à base d’encre électronique (eInk) en petits, Nintendo DS, netbooks, ordinateurs portables et fixes, tableaux interactifs installés en milieu scolaire, etc.
95. Au final, la BD seule ne pourra réussir son passage au numérique sans les efforts concertés de tous les intervenants. L'Etat semble réfléchir à discipliner le marché, les auteurs BD lancent leur appel... Reste aux éditeurs et aux distributeurs de faire un pas ! 4 LA BD NUMERIQUE DOIT APPORTER SA VALEUR AJOUTEE
98. 21/03/2011 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LA COREE, LE JAPON DES MODELES? La Corée : 50 millions d'habitants avec une densité de 500 hbts au km² vs 110 en France En matière de débit moyen, la Corée du Sud est par contre le n°1 incontesté, avec (il y a un an) une moyenne de 14,6 Mbps, très loin devant le Japon (7,9 Mbps), Hong-Kong (7,6 Mbps) ou encore la Suède (5,7 Mbps). Objectif 2012 : relier la majorité des foyers coréens en ligne à débit de 1 gbps La Corée c'est aussi 93% de taux de pénétration sur les mobiles en 4G, des changements de téléphone tous les 8-9 mois vs 18 mois en France, 3h d(utilisation par jour... Le Japon : 130 millions d'habitants Peu d'équipements en ordinateurs, laptops ou netbooks. près de deux smartphones par personne / 97% connecté en 3G L’accès à Internet au Japon est en fait le moins cher au monde : 7,46 euros en moyenne par mois et par abonné (0,06 euros pour 100 kbps). Tous les aspects de la vie sont couverts, achetables, consultables via smartphone...
99. Un marché du livre et de la BD papier en déclin ( 2010 vs 2009 : -10% ) Even successful manhwa artists find it is hard to make ends meet. Yang Jae-hyun is well known for his legendary manhwa series "The Ruler of the Land", which started in 1994. Since then, 51 volumes have been printed and more than 4 million copies have been sold, which is rare in the Korean manhwa market. "I have about three comic books published a year and each volume sells about 4,000 copies", Yang wrote on his fan site in early March. "But I earn about 2 million won [$1,818] per month", Yang wrote Un marché du livre numérique en croissance depuis de nombreuses années ( +150 % entre 2004 et 2008 ) Le livre numérique est tiré par le manga électronique au Japon ( 65% du marché au Japon ) ou les webtoons en Corée. Nombreux problèmes de piratage sur le web - Les scantrad. 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LA COREE, LE JAPON DES MODELES?
100. 21/03/2011 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LA COREE Des portails vers le numérique Naver et Daum, Moteurs de recherche / Portails concentrent 70% de la bande passante. Naver est le premier moteur de recherche en Corée ( 70 % des recherches vs Google 2% )
101. 21/03/2011 Des communautés de 1 millions d'adhérents La BD numérique est omniprésente et est un véritable phénomène de société. La BD en Corée : les webtoons ( contractions de web et cartoons ) ou webcomics Ils sont présents sur tous les sites majeurs et portails coréens notamment Naver et surtout Daum leader sur les webtoons 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LA COREE
102. Les webtoons, Ils sont visionnables en streaming ou téléchargeables gratuitement ou payants ( 20 cts par chapitre ) selon les auteurs. Format de lecture sous scrolling. Conçus uniquement pour la téléphonie mobile Exemple de Webtoon 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LA COREE
103. Le Manga symbole de la BD japonaise Le Manga appartient à une vieille tradition de lecture qui s'adresse à toutes les classes de la population, de tout âge... Il traite de tous les sujets et est un véritable phénomène de société, 600 millions de magazines, 400 millions de recueils de mangas 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LE JAPON
104. Un secteur du manga papier en crise qui a rebondi grâce au numérique et la téléphonie mobile Téléchargements sur mobile : + 16 % Téléchargements sur digital device : + 20 % 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LE JAPON
105. Un marché numérique pourtant incertain Perspectives de croissance modestes Marché mobile saturé en offres Pas de relais de croissance en termes de contenu Ralentissement en cours Prévisions de croissance sur le manga mobile faibles Recherche de nouveaux 'utilisateurs 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LE JAPON
106. Les mangas sur mobile ( 65 % des ventes du livre numérique ) Lecture case par case ou scrollin. Un contenu plus "adulte", moins populaire Une structure tarifaire compliquée Mais paradoxalement à cause du système du marché de la téléphonie mobile, le prix "numérique" est plus élevé que le papier 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LE JAPON
107. Un marché PC beaucoup plus limité Acteurs identiques que sur mobile avec deux dominants :Ebook initiative et Yahoo! comics Lectorat plus masculin et passioné Catalogue plus restreint Offres tarifaires peu dynamiques Un marché e-reader à développer Mauvaise image des e-reader ( échecs Sony, Sharp, Panasonic dans les 2000's ) Un seul gros acteur : Fujitsu avec des offres chères et technologiquement peu adéquates Les acteurs étrangers reviennent sur le marché 5 LES EXPERIENCES ASIATIQUES: LE JAPON
108. Quel support les consommateurs vont-ils privilégier ? Les mobiles, nouvelle génération, peuvent être des leviers de croissance. Un scénario équilibré se dessine entre les liseuses dédiées, comme le Kindle d’Amazon , et les tablettes multi-fonctions , aujourd’hui incarnéespar l’iPad d’Apple . Les e-reader pourraient capter jusqu’à un tiers du marché , en s’appuyant sur un avantage prix amené à perdurer et un confort de lecture plus proche du papier . Si le prix des tablettes demeure au-delà du seuil psychologique d’adoption par le grand public (en dessous de 299 dollars), elles bénéficient d’ores et déjà d’une forte dynamique. Elles pourraient représenter la majorité du marché à terme, touchant un public plus large grâce à leurs capacités multimédia et à la baisse de prix que l’élargissement de leur audience provoquera inévitablement. En tout état de cause, ces technologies bouleverseront durablement le paysage de l'édition. 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: SMARTPHONES, EREADER, TABLETTES
109. 21/03/2011 Internet mobile par téléphone 2010 est "l'an 1" de l'Internet mobile, dixit Médiamétrie. La France a passé l'an dernier le cap des 15 millions de personnes se connectant à l'Internet mobile depuis leur téléphone, selon le bilan de l'année Internet 2010 tiré par l'institut de mesure d'audience. 15,5 millions de mobinautes étaient recensés en décembre 2010, soit une progression de près de 30 % en une année (12 millions en décembre 2009). Avantages : Mobilité et prix Matériel totalement adopté par la population et très utilisé. Inconvénients : Formats encore peu adaptés pour la lecture de BD occidentale. Catalogues quasi inexistants pour ce support. 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: LES MOBILES
110. Liseuses et Tablettes : un nouvel avenir numérique Selon GFK les perspectives de vente sont de 1 million de ventes en 2011 Toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour que les lecteurs effectuent leur “virage numérique”. Les prix des supports passent en dessous des seuils psychologiques d’achat - c’est déjà le cas pour les liseuses à moins de 100 euros ; Le confort de lecture et l’ergonomie progressent avec la technologie. 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: EREADER, TABLETTES
111. L'évolution des liseuses aux USA 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: EREADER, TABLETTES NUMERIQUES
112. 21/03/2011 Des comportements qui se transforment Des nouvelles cibles de clientèles 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: EREADER, TABLETTES NUMERIQUES
113. 21/03/2011 Une nouvelle chaîne de valeur aux USA Une nouvelle chaîne de valeur en France 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: EREADER, TABLETTES NUMERIQUES
114. Nouvelles technologies ! Nouvelles lois et aides publiques ? Le Centre National du Livre ( CNL ) Mission : encourager la création et la diffusion d’ouvrages de qualité, à travers divers dispositifs de soutien aux acteurs de la chaîne du livre (auteurs, éditeurs, libraires, bibliothèques, organisateurs de manifestations littéraires). Constat : Le CNL n'accorde pas d'aide aux blogs, ou oeuvres BD numériques... La loi Lang -1981 Objectif : fixer un prix unique pour le livre et la BD Constat : cette loi ne concerne pas la BD numérique ou le prix est fixé librement par l'éditeur La TVA Objectif : favoriser l'achat des livres avec une TVA faible, 5.5% Constat : la TVA sur l'achat des BD numériques en France est de 19.6% 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: NOUVEAUX HORIZONS
115. Nouvelles technologies, nouveau comportements mais aussi nouveaux horizons de créations Les oeuvres devront sûrement inclure des nouveaux éléments médias pour capter ces nouvelles clientèles : musiques d'ambiance, effets spéciaux, zooms... L'écriture devra être plus rythmée, moins linéaire ... Les scénarios seront-ils plus interactifs ? le lecteur pourra-t- il intervenir sur l'histoire comme la technologie le permet ? A l'instar de ce qui se produit en Asie, le lecteur pourra voter pour qu'une oeuvre soit publiée ou discuter directement avec l'auteur autour de plateformes liées au livre/BD Mais est - ce encore de la BD ? 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: NOUVEAUX HORIZONS
116. Scott Mac Cloud :" Dans la bande dessinée, l'important c'est le temps ! Chaque case que voit le lecteur doit signifier une chose. Entre chaque case, le vide, le lecteur doit se l'appropier: imaginer, rêver. Ce temps "libre" ne peut être interrompu par l'apport de sons, d'images etc... La BD est la jouissance du temps laissé libre par l'auteur ". Scott Mc Cloud, théoricien de la BD, auteurs de nombreux livres sur le sujet et notamment de " reinventing comics, how imagination and technology are revolutionnazing an art form " 5 L’ESSOR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LECTURE: NOUVEAUX HORIZONS
117. ANNEXES Les vidéos qui complètent ce travail sont visibles sur la chaine http://www.youtube.com/user/preineadelaide
118.
119. Avecomics est une filiale d'Aquafadas, éditeur de logiciel de création sur mac. Avecomics créa la 1re BD sur Iphone (Lucky Luke) en 2008 et mis en place une application pour le palmarès du festival d’Angoulême. AveComics a également développé des créations numériques inédites : Bludzee : feuilleton d’un an, sur Iphone (actualisation de l’histoire tous les jours). A noter qu’une version papier à été tirée ensuite de cette expérience. Comme quoi, le numérique peut inspirer la création de BD papier. - Ça ira mieux demain : plateforme où l’on peut télécharger les dessins humoristiques de la presse papier ( avec notamment Plantu, Vidberg, Colcanopa...) - Séoul District : feuilleton manga entièrement sonorisé, incluant des séquences de film et d’animation. Le feuilleton comprend aussi des bonus vidéo sur l’univers du manga. Avecomics propose une plateforme de vente de BD - environ 1 200 titres - (concurrente de IZNEO) avec une librairie de BD numériques, avec la possiblité de créer sa propre bibliothèque virtuelle et la lire sur n’importe quel device (pc,mobile,tablette,...) avec une liseuse spécifique pour chaque support et proposant ainsi un mode de lecture différent avec des fonctionnalités de partages sur Facebook. Avecomics travaille avec tous types d’éditeurs (gros et indépendants), et a même des exclusivités avec Glénat. En terme de chiffres, elle indique 150 à 200 ventes/jour (depuis 7,8 mois). Allison Reber indique que les ventes ont été multipliées par 4 avec la sortie de l’Ipad. Mais que le marché national est quand même à ce jour, supplanté par l’Iphone (en terme de taux d’équipement) et qu’il convient donc encore de développer des choses pour ce format. Même si c’est réellement les tablettes qui feront développer le marché à terme. Pour elle, le numérique ne sera un succès que si les propositions de lecture deviennent innovantes et vraiment différentes de la lecture traditionnelle (pdf, cases à cases....). Nécessité donc de développer des technologies innovantes, multimédia, marriant les diverses sources de visionnage. Sa vison à long terme sur le numérique est que cela dépend vraiment de l’appropriation que vont en faire les auteurs et les éditeurs. Pour elle, le marché existe. En dehors de la plateforme de vente, le modèle économique du groupe est essentiellement tourné vers la proposition de logiciels vers les auteurs et les éditeurs, leur permettant de créer/publier la version numérique de leur version papier (ou création directe). La rémunération se fait lors de la publication de l’oeuvre. Son rôle se situe dans l’apport de solutions technologiques. ALLISON REBER RESPONSABLE COMMUNICATION D'AVECOMICS
120. Quelle est votre vision de la place d’internet sur le marché de la BD ? Guy Delcourt voit surtout des risques de déstabilisation de la chaîne du livre, avec un risque accru pour les points de ventes et surtout les librairies. Il considère que le schéma de la chaine de valeur du numérique n’est pas encore très bien définie. Il voit surtout la menace de grands acteurs internationaux qui n’ont pas les mêmes contraintes, le même cadre législatif que les acteurs français (Google, Amazon, Apple). De même, le cadre législatif national autour du numérique et ses points financiers ne sont pas encore tranchés, d’où discussion avec le gouvernement et les divers acteurs du marché autour de la TVA 19,6 Vs 5,5 pour le papier, du prix unique fixé par les éditeurs (comme pour le papier), de la rémunération des auteurs pour le numérique (% fixé sur le prix de vente - d’où une baisse en terme de valeur) > les auteurs ne voient pas les nouveaux coûts engendrés par le numérique notamment en terme de promotion Toutefois, il indique que pour les contrats actuels avec ses auteurs, un aspect numérique est inclus pour notamment une diffusion pour IZNEO, mais cela reste au coup par coup. C’est une discussion avec chacun des auteurs. Quelles sont les stratégies menées par les groupes d’édition sur le numérique ? Internet peut-il être un levier de croissance ? Il indique que face à la menace d’internet, les groupes d’édition doivent avoir une démarche structurante, il y a nécessité d’accompagner la métamorphose et faire front commun pour définir les règles du jeu (projet de loi, prix, concurrence internationale...). La démarche des principaux éditeurs sur IZNEO va dans ce sens. Pour lui cette plateforme fait office de diffuseur/distributeur dans la chaîne de valeur traditionnelle (mais pour l’instant elle vend aussi en direct, faute de points de ventes numérique suffisants), et indique qu’à terme les points de ventes seront virtuels (il parle de librairie virtuelle). Il cite la Fnac comme étant une des 1ers en ce sens et que cela va se développer pour de plus petites structures. Il indique qu’au démarrage d’IZNEO, la Fnac n’avait pas donné suite, mais qu’à ce jour, un deal a été trouvé et que très prochainement, on pourra acheter également sur la Fnac.com à partir d’Iznéo. Il indique que le marché d’IZNEO est embryonnaire. Il indique également qu’un projet est en cours pour les bibliothèques vers le numérique avec IZNEO (une sorte de prêt de livre en numérique pour les abonnés de la bibliothèque). Selon vous, que sera la BD dans les prochaines années ? C’est le public jeune qui va porter le marché pour lui donner un poids significatif. Il y aura une forte coexistence entre le papier et le numérique. GUY DELCOURT PDG DE DELCOURT
121.
122. Concernant le modèle économique et la nouvelle chaine de valeur, il insiste sur le fait, qu’elle va engendrer de nombreux coûts et nécessiter des investissements lourds de la part des éditeurs : - chaine de numérisation à adapter - stockage des fichiers / serveurs avec protection, back-up - chaine IT à mettre en place - technologies différentes + moteurs graphiques à développer selon les plateformes (iphone,ipad,android,...) - importance de la R&D dans cette nouvelle chaine de valeur - importance de la sécurisation de cette chaine (lutte contre le piratage) - coût de la bande passante Tout cela avec un prix de vente qui est bien inférieur à celui d’une BD papier...Vient se greffer à cela, les droits d’auteurs à négocier, car s’ils touchent un % fixe sur le prix papier, ils ont du mal à comprendre que la valeur soit nettement inférieure pour le numérique à % identique. (ex : 20 % sur 14€ = 2,8 pour le papier// 20 % sur 4,99 € = 0,99 € pour le numérique) D’où discussions actuelles autour ces acteurs-projets sur la rémunération. Concernant la cible, et le marché potentiel, il indique que cela concerne : - ceux qui n’achètent pas ou très peu de BD papier - ceux qui sont habitués à la VOD - ceux qui ne vont jamais ou très rarement sur les points de vente de l’édition - ceux qui téléchargent Néanmoins, le coeur de cible sont les 25-40 ans car ils ont le pouvoir d’achat pour l’acquisition d’une tablette, argument incontournable selon lui, pour le succès de la BD numérique. Il lie la croissance de ce marché avec le taux d’équipement à venir sur les tablettes. Le PC fait partie des supports à privilégier mais bien derrière les tablettes. Il explique aussi ce choix sur le fait que les plus jeunes sont issus de la culture du tout gratuit sur le Net et que pour lui, c’est un frein pour le démarrage du marché sur ce public, dans un premier temps. Et sur la forme, il indique également que pour séduire cette tranche d’âge habituée aux jeux vidéos, la BD devra trouver une forme d’interactivité, proche de cet univers. La suite…
123. Le site web de Dargaud en est à sa 3ème version, et que d’un site présentant le catalogue, il est devenu un site marchand avec beaucoup de fonctionnalités de types communautaires, des infos sur la vie de la BD en général (interview, salons, dédicaces, alertes...). C’est la plateforme de distribution (MDS) du groupe Médias participations (dont fait partie Dargaud) qui s’occupe de la logistique engendrée par les commandes du site. La moyenne mensuelle de trafic du site est de 60 000 visituers uniques / 450 000 pages vues . La prochaine mise en place d’un CRM sur le site permettra de connaitre mieux les lecteurs acheteurs de la BD numérique. Dargaud fait partie des éditeurs qui ont mis en place la plateforme (inter-éditeurs) de location et de vente en ligne de BD numérique, IZNEO . Pour Dargaud, cela représente environ 3 à 4000 euros de ventes mensuelles . Il y a plus de ventes que de locations sur Iznéo . A noter également que le groupe Médias participations à racheté Anuman, pour les développements internes liés à la BD numérique. Ce qui dénote la volonté du groupe d’investir dans ce secteur. Elle a parlé également des projets menés avec Avecomics sur l’Iphone autour de Lucky Luke. Elle indique que cela a servi de test. Quant à des développements spécifiques sur l’Ipad, cela fait partie des questionnements du moment. Pour elle, la BD numérique permettra de capter le marché des jeunes, qui n’ont pas connu la version papier, qui ne se rendent pas dans les librairies et points de ventes. Elle nous indique également, que les auteurs ont depuis 2 ans, inclus la notion des droits sur le numérique dans les contrats avec Dargaud. La marge de l’éditeur est d’environ 12 % sur le prix d’une BD . Elle n’envisage pas de risque de cannibalisation entre le papier et le numérique. Elle nous informe que durant 2011, un projet Iphone et papier se fera autour d’un nouvel album (sans préciser le titre). DELPHINE BONARDI RESPONSABLE MULTIMÉDIA DE DARGAUD
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125. Que sera la BD en 2020 ? 2 possibilités: soit les usages et comportements français auront évolué et ce sera sera comme au Japon, soit ce sera comme aujourd’hui, Internet servant d’outil de promo et de test avant l’achat du format papier. Pour lui, les formats numériques de BD qui changent de la planche traditionnelle, ce n’est déjà presque plus de la BD (cf Avecomics!). Par rapport aux droits d’auteurs et “l’appel du numérique”, il reste plutôt neutre mais officieusement donne raison aux auteurs et n’est pas forcément d’accord avec certains éditeurs qui disent que le format numérique est un format homothétique du format papier. La suite…
126. THOMAS CADÈNE FONDATEUR DU PROJET "LES AUTRES GENS" Les Autres gens : feuilleton BD diffusé sur le web. Les histoires sont publiées quotidiennement. Les dessinateurs de la nouvelle génération participent à ce projet. Le site fonctionne sur abonnement. Il y a aujourd'hui 1000 abonnés qui paie 29 euros par an . Le projet "Les autres gens" a été lancé avec 20 000 €. Thomas Cadène est le fondateur et le seul "salarié" de l'entreprise, même si tous les dessinateurs qui ont participé au projet ont toujours été rémunérés. Le projet de feuilleton BD, avec des auteurs différents, des histoires différentes a induit le support. Il n'a pas été conçu pour le smartphone, à l'écran trop petit, mais plutôt pour l'ordinateur, qui permet une vision " case par case " ou par " scrolling ". Selon lui l'éditeur n'existe plus , et la chaîne de valeur a explosé , même si les acteurs classiques réfutent cette évidence. Certes le marché est aujourd'hui insignifiant mais il croit, il sait qu'il va être source de bénéfices et de nouvelles évolutions importantes. Paradoxe, Apple entrave cette évolution : en effet la politique éditoriale d'Apple qui empêche toute vision de "nudité" sur leurs applications interdit par exemple aujourd'hui aux "Autres gens" de développer une application sur l'Appstore. A ses yeux les anciens acteurs, n'existent plus : éditeurs, imprimeurs, diffuseurs etc...ne servent désormais plus à rien. Le web permet et affranchit de tout. Paradoxalement cet argument, les acteurs traditionnels inutiles, ne tient pas tout à fait l'épreuve des faits, car à l'instar d'autres auteurs ou projets "numériques", le but des "Autres gens" est d'être publié . Au Salon du Livre, un livre, les "Autres Gens" est proposé à la vente, publié par Dupuis ( sortie dans les bacs en avril ). L'apport des nouvelles technologies, du rich média, dans la BD numérique pose question. Aux yeux de TC - il rejoint les théories de Scott McCloud -, le principe de la BD est de laisser le temps au lecteur qui doit s'approprier, les images, les espaces laissés libres pour faire vivre l'oeuvre de l'auteur. Le Rich média (sons, effets spéciaux) va transformer la BD en dessin animé . La musique d'ambiance, les atmosphères musicales sont évoqués comme éléments intéressants pour améliorer la qualité des BD. Des expériences intéressantes alliant les nouvelles technologies au dessin classique sont à noter à ses yeux Comment sera la BD en 2020 ? Elle sera différente et transformée par l'arrivée des tablettes numériques. Le format sera différent, les contenus, les façons d'écrire ou de penser la BD seront et devront être repensés et remodelés.
Après avoir vu la genèse de la BD avec Patrick, voyons ensemble ce qu’est le marché de la BD, son état actuel, son fonctionnement et ses acteurs.
C’est un secteur d’un marché plus global ; celui du livre. Il en occupe le 4e rang avec 12% avec, pour 2010, un CA comprise entre 340 ET 400 millions d’euros (selon les sources). 33 à 39 millions d’exemplaires vendus Des chiffres relativement bon (tassement voir légère baisse), reste dans la moyenne du marché du livre
Autre fait important à retenir concernant la BD, c’est sa production annuelle d’albums, qui ne cesse de croître depuis 10 ans. 14 bd par jour, ce n’est pas sans causer de la surproduction, mais on y reviendra
Cette production annuelle est en fait, découpée en 4 catégories : Et on peut voir que ce sont les nouveautés qui écrasent les autres, ce qui montre la richesse créative de ce marché. C’est aussi une course en avant pour alimenter sans cesse le marché. Et du coup, une nouveauté tire le segment des rééditions (pour les albums issus de séries): lors de la sortie d'un nouvel album, on souhaite (re)voir les tomes précédents, d'où achat au moins du premier tome de la série ,( la nvté fait racheter un des tomes de la même série) ou de l'intégrale si l'éditeur à fait cela. parallèle à faire avec le marché de la musique, concernant les rééditions (cf : Lionel Arnaud). La Base Electre La base de données Electre est la base de référence des professionnels du livre. Avec près d' 1 200 000 de titres dont 500.000 épuisés et 14.000 à paraître, la base Electre est mise à jour en permanence.
Autre fait majeur : les 2 locomotives du marché de la BD sont les bd franco-belges et les mangas.
notion de sell in (mise en place) tirages sell out (écoulement) ventes Pour expliquer les volumes importants de la mise en place notamment pour un lancement. Expliquer la notion d’achat d’impulsion (nécessité d’avoir de nombreuses offres devant l’acheteur potentiel).
On l’a dit les 2 locomotives de la BD, sont bd franco-belges et les mangas. Il est donc intéressant de voir les caractéristiques de chacun car cela a vraiment une incidence sur le marché, à savoir : manga : achat pour soi dynamique de feuilleton concentration autour de best sellers (succès des séries pour ados) naruto = 1/7 des ventes en france bd franco-belge : cadeau habitude notoriété de la marque (nb : les 9-12 ans sont plus dans les livres jeunesses.) Donc, lorsque l’un de ces 2 piliers s’enrhume, c’est l’ensemble du marché qui tousse.
Et sans parler de crise profonde, on voit bien que le marché de la BD connaît quelques problèmes conjoncturels (certainement liés à la crise mondiale) mais également structurels : On verra en détails ces éléments dans les slides suivantes
Des chiffres pour se rendre compte du ralentissement des ventes, donc des tirages De la baisse des mangas, qui ont tirés pendant ces dernières années la croissance du marché. le nombre de tirage baisse mais pas si fortement que les ventes -> importance de la notion de "sell in" (impact de la vente à l'impulsion). Ce qui explique l'augmentation des retours Mais au global, les éditeurs prennent moins de risques et préfèrent rééditer que d'effectuer de gros tirages et du coup risquer les coûts de stockage voir de destruction. Ex pour 2010; Quai d'Orsay qui en est au 4e tirage.
http://www.arte.tv/fr/3670388.html Surproduction vs diversité : le marché de la BD en pleine vitalité ?
Face à ces problèmes, les maisons d’éditions mettent ou font mettre en place diverses stratégies pour essayer d’inverser la tendance intégrales : s'adresse plus à des lecteurs collectionneurs Offres découvertes : citer l'exemple de la collection des tuniques bleues (dont le 1er exemplaire est à 1,99 €)
Après cette photographie du monde de la BD, voyons maitenant ses acteurs et son fonctionnement dans les grandes lignes
montrer la grille tarifaire SNE Pour en savoir plus : www.culture.gouv.fr/culture/dll/prix-livre/textes.htm Source de financement public : Le rôle du Centre national du livre est de contribuer au maintien et au développement de l’édition d’ouvrages de qualité et de vente lente en langue française. Tout éditeur en langue française, quel que soit son statut juridique, peut bénéficier d’une aide . L’édition à compte d’auteur est exclue du champ des aides. Les différentes formes d’aides s’adressent aux auteurs d’expression française dont le caractère professionnel est déjà attesté par des publications à compte d’éditeur. Elles peuvent également concerner des écrivains étrangers d’expression non française, résidant en France depuis plus de cinq ans, à la condition qu’une traduction d’au moins un de leurs ouvrages ait été éditée en France. Si les conditions d’accès aux aides sont uniformes, la nature du soutien financier est modulée pour tenir compte de la spécificité de chaque type d’expression littéraire, des besoins des auteurs et de l’œuvre accomplie en langue française. + Aides aux librairies Pour que l’éditeur accepte un projet proposé par un auteur, il faut que celui-ci corresponde aux collections de l'éditeur, via son service éditorial, d'après étude du projet ( 3à 5 planches encrées, des crayonnés de personnages et de quelques décors).
Difficile de connaître le nombre exact d’auteurs car nombreux excercent une autre profession. L’accès au marché est difficile et passe pour assurer son succès, par une maison d”édition importante et ses moyens financiers. Le droit d'auteur : (http://mediadix.u-paris10.fr/cours/Edition/105Auteur.htm) Le Code de la propriété intellectuelle publié en 1992 recense tous les textes juridiques sur cette question, devenue bien complexe avec le développement de tous les nouveaux supports de la création et de l'information (lois du 11 mars 1957, puis du 3 juillet 1985). Cette loi vient d’être actualisée par le vote, le 30 juin 2006, par l'Assemblée nationale et le Sénat du projet de loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) au terme d'une procédure législative marquée par de nombreux soubresauts et une vive contestation. Texte intégral du code de la propriété intellectuelle : http://www.legifrance.gouv.fr (suivre l’onglet « codes ») Aucune formalité n'est exigée pour qu'une œuvre soit protégée ; le droit de propriété existe, du seul fait de la création (à la différence de certains pays qui exigent un dépôt particulier) ; il est tout à fait indépendant du système du dépôt légal. Le droit d'auteur protège la création de formes et non la création d'idées On protège la création de formes et non la création d'idées (qui sont de "libre parcours", autrement dit, qui appartiennent à tous). Le genre, la forme d'expression, le mérite ou la destination des œuvres ne sont pas des critères retenus pour leur protection. Sur e site de Legifrance , sont disponibles l’ensemble des codes dont celui de la propriété intellectuelle. Sont protégés : les écrits littéraires, artistiques et scientifiques, y compris les formulaires divers, les catalogues d'exposition ou de vente, les thèses, les articles de périodiques, les interviews, les sermons, cours et séminaires (certains personnages sont même protégés : Chéri-Bibi, Tarzan…), les œuvres graphiques : illustrations diverses, cartes postales, décors de théâtre, les œuvres typographiques et photographiques, les œuvres dérivées c’est-à-dire qui "empruntent" à une œuvre déjà existante (traductions, adaptations, anthologies...). Le droit d'auteur est double . Il comprend d'une part le droit moral, inaliénable, transmissible et imprescriptible qui comporte : le droit de divulgation : l'auteur est seul à en décider le respect de l'œuvre qui ne doit subir aucune modification une fois le contrat signé (et dont les éventuelles adaptations théâtrales ou audiovisuelles doivent respecter l'esprit); le respect du nom (qui doit apparaître sur l'œuvre sous la forme - éventuellement un pseudonyme ou même l'anonymat - souhaitée par l'auteur); le droit de repentir ou de retrait (pour des raisons d'ordre idéologique ou esthétique, l'auteur peut refuser par exemple la réédition d'une de ses œuvres antérieures). Il comprend d’autre part : Le droit patrimonial (ou pécuniaire), qui garantit la rémunération de l'auteur prévue dans le contrat ; il s'élève à environ 10 % du prix public hors taxe des exemplaires vendus dans le domaine de la littérature générale. S'ajoutent éventuellement à cela les droits annexes (ou dérivés) : droit de reproduction et d'adaptation graphique (en cas de réédition en poche, en club ou en bande dessinée) ; droit de traduction, en quelque langue que ce soit, droit d'adaptation audiovisuelle. L'éditeur et l'auteur partagent ces droits dérivés à 50/50. Ces droits dérivés peuvent être une manne en cas de grand succès d'un film ; ils le sont surtout pour ces dessinateurs de personnages de bandes dessinées que l'on retrouve sur les vêtements, les cartables, la vaisselle destinés aux jeunes. Il faut ajouter que la durée des droits d’auteur (d’un point de vue pécuniaire) est fixée à 70 ans , pour tous les créateurs, comme le prévoyait la directive européenne de 1993 qui avait allongé cette durée de protection des œuvres de 50 à 70 ans. C’est dire que les ayants droits d’un auteur (héritiers…, mais aussi l’éditeur qui avait publié l’œuvre et en détient les droits par contrat, du moment qu’il exploite cette oeuvre) peuvent toucher des droits patrimoniaux durant 70 ans, après la mort d’un créateur. Au-delà, les œuvres tombent dans le domaine public et peuvent être exploitées librement. Donc, en 2007, tous les auteurs morts avant le 1er janvier 1937 sont dans le domaine public. Il existe quelques exceptions : pour les auteurs d’œuvres musicales et pour les auteurs morts pour la France (qui ont droit à une prorogation de guerre de 30 ans). Le Groupement des Auteurs de Bande Dessinée fait partie du Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs ( SNAC ) l’Unac - (Union Nationale des Auteurs et des Compositeurs)
Les éditeurs prévoient un taux progressif par paliers augmentant en fonction du tirage et du nombre d’exemplaires vendus. Par contre, les petits éditeurs « alternatifs » ne sont pour la plupart en mesure de rémunérer les auteurs qu’à partir du moment où ils ont remboursé l’entièreté des frais de production de la publication Dans la microédition, les éditeurs ne peuvent payer les auteurs. Les auteurs travaillent « pour le plaisir » et il s’agit plutôt d’une forme « d’échange » ou d’autopromotion (dans le cas de l’autoédition) dont la contrepartie pour l’auteur est de se faire connaître en étant édité et diffusé, sachant que le fait d’avoir publié au moins dix pages permet aux auteurs d’obtenir des bourses de travail. Publier ses travaux dans un fanzine peut dès lors constituer une stratégie intéressante.
Demarrer la présentation du métier et du rôle d'un éditeur : http://www.sne.fr/editeurs/le-b-a-ba.html * Dans l’édition de manga, l’achat de licences auprès d’éditeurs étrangers est très fréquent. Négocié via un département de droits étrangers, le « droit de licence classique » doit être renouvelé à une échéance déterminée ou est reconduit de manière tacite
Il est intéressant de noter que l’ensemble des grosses maisons d’édition, possède une filiale dédiée aux mangas. Et que certaines (plus petites) se sont carrément spécialisées dans ce segment. Il est également intéressant de parler du “poids lourd” du secteur : Depuis 2 ans, le plus gros producteur d’albums est le groupe Média-Participations -soit 13,07% de la production (pour 586 et 12,05% l’année passée). Média-Participations à publié 675 titres en 2010 ses filiales Dargaud & Dargaud Benelux(acheté en 1998), Kana, Le Lombard (acheté en 1986), Dupuis (acheté en 2004 et agrandie avec éditions Graton), Blake et Mortimer, Lucky Comics,. Le groupe soutient sa croissance grâce à la création éditoriale interne dans la bande dessinée (bcp de séries avec des héros récurrents), la presse magazine, les livres pour enfants, la jeunesse et les loisirs, grâce à l’acquisition de fonds éditoriaux, de catalogues et d’activités complémentaires, et enfin par la maîtrise de sa diffusion et de sa distribution en France, en Belgique et en Suisse. Il a vocation à promouvoir les créations de ses auteurs, journalistes et éditeurs aussi bien par les supports traditionnels que par les nouveaux médias. Ce définit comme un créateur multi-support. Intégration globale, investissant dans tous les types de diffusion, y compris internet. Par exemple, a fait le choix de maitriser la chaine de production des dessins animés issus de son catalogue plutôt que de céder des licenses ou de vendre des droits. (stratégie inverse de marvel qui fonctionnait avec des licenses _ a fait faillite plusieurs fois avant que les adaptations au cinéma le sauve avant son rachat par Disney) Média Participations compte parmi ses actionnaires le groupe français Axa. L’ensemble des filiales du groupe (à l’exception de la société française Soffia MP) dépend de Média Participations Paris (filiale du groupe à 73,9 %, en association avec les groupes Michelin et Unibra). (parler de ses origines : vente de missel) Créé en 1981 par Rémy Montagne, ancien ministre de Raymond Barre, en démmarrant avec un magazine “famille chrétienne”, des missels et un éditeur pour enfants “fleurus” (qui distribuait le journal Tintin)
La tournée du représentant permet, entre autres, de présenter les nouveautés aux détaillants, d’enregistrer les pré-commandes (notés), les promotions et les réassortiments (réassorts), et de suivre les retours. Compte tenu de l’augmentation régulière du nombre de titres publiés, le diffuseur doit conjuguer le potentiel de vente des détaillants et les objectifs de l’éditeur, en s’intégrant dans le flux logistique des distributeurs (de l’ordre de 40 offices par an). Hachette Diffusion ( groupe lagardère ) a été créé en 2001 Casterman (Union Distribution et Flammarion Diffusion), Delcourt et Soleil (Delsol), Glénat (Glénat Diffusion) (alors que leur distribution reste confiée à Hachette, le leader de cette profession qui, rien que pour la bande dessinée, s’occupe aussi de Pika, Panini, Bamboo et de la plupart des éditeurs diffusés par La Diff ou par Delsol) ou encore de Gallimard qui vient de racheter la Sofédis, filiale de diffusion de Bayard, mais qui continue pourtant à confier la diffusion de son fonds bande dessinée à Delsol ! L'autre Editions est une maison d'édition indépendante nouvellement créée (2009)
La majorité des commandes transite par une plateforme commune (Prisme). Un distributeur est un prestataire de services des diffuseurs (ou des éditeurs, dans le cas de l’autodiffusion). C’est l’entité responsable de l’ appareil logistique . Cette structure stocke les livres, reçoit les commandes des librairies (via les représentants, via l’éditeur, ou via des systèmes informatiques dédiés), leur expédie les ouvrages et tient le compte des ces opérations. Le distributeur est habilité à recouvrir les factures . Il s’occupe de la gestion des retours . Il peut proposer à l’éditeur de nettoyer ces retours (c’est-à-dire de faire un tri dans les ouvrages abîmés ou en bon état, dans une perspective de restockage), ou de les pilonner. Il fournit au diffuseur (qui les transmet à l’éditeur) des documents, tels que l’état des ventes par titres, l’état des stocks, les taux de retour, etc. Il y aurait en France 204 diffuseurs-distributeurs En France , les deux premiers distributeurs, Hachette et Interforum (Editis) contrôlent de l'ordre de 65% du marché et les six premiers 80% au moins. Au sein de Hachette, la distribution représente 10% de son activité. Il s'agit d'une activité de plus en plus industrialisée, car un distributeur doit aussi bien assurer des mises en place significatives, voire très importantes, que du réassort à l'unité.
Fonction de distribution de + en + intégrée dans les groupes d’édition : ce qui est le cas de Média-Participations (Média Diffusion/MDS) qui, d’après Livres Hebdo, représente 22% du chiffre d’affaire du groupe et lui permet même d’augmenter sa rentabilité), MDS travaille aussi pour d'autres éditeurs hors du groupe. Évidemment, les éditeurs travaillant avec des diffuseurs et distributeurs aux moindres moyens n’ont pas le même poids : d’où les choix récents de certaines entreprises qui préfèrent s’assurer les services de structures qu’elles jugent plus appropriées, Interforum (société de commercialisation et distribution du groupe Editis), ou Volumen.
Pour les points de vente, il existe une classification (on parle de niveau) selon le potentiel, la taille, le CA réalisé. Concernant les GSS: la Fnac réalise environ la moitié du CA des GSS (80 magasins), suivie par les Espaces Culturels Leclerc (189 points de vente). Virgin se situe en troisième position (38 magasins), suivi par le Furet du Nord (12 magasins). La chaîne Cultura, lancée en 1998, compte déjà 46 magasins situés principalement en périphérie des villes, dans les centres commerciaux.
parler du principe de l'office A l’aide de ces chiffres de références par type de magasin, on se rend compte du phénomène “d’embouteillage”, de l’impossibilité de laisser du temps aux nouveautés en tête de gondole. D’où des tx de retours importants
Pour faire un parallèle avec le nombre de visiteurs pour Angoulème , cela représente le Nombre d’habitants sur la communauté urbaine de Brest : 213 000 habitants (simples curieux ou fans de BD franco-belge, manga ou comics)
Des inégalités pour l'accès au marché, la génération web peu consommatrice de la BD papier... ...Internet ? une opportunité pour certains ou juste un laboratoire d'idées ? internet : revenus marginaux? laboratoire pour l'avenir ?
Source : CREDOC Conso et modes de vie, décembre 2010 GFK Les produits culturels parmi les premiers vendus en lignes les internautes achètent davantage de livres/BD que les non internautes. En particulier, les moins de 30 ans internautes achètent plus que produits culturels et en particulier de livres/BD (105 euros dépensés versus 40 euros pour les moins de 30 ans non internaute Apparition avec internet et installation de nouveaux types : de distributeurs, de lecteurs et d’offres Chaine de valeur
Arrivee de nvaux distributeurs 1- Les pure player: amazon/alapage 2- Les librairies et magasins spécialisés qui ont ouvert un nouveau canal de vente. On distingue les généralistes et les librairies de BD 3- Les regroupements de librairies en plateforme de vente. Qui veulent être présent sur le marché pour ne pas se faire écraser. Librest: existe depuis 2002, 8 librairies de l’est parisiens qui se sont regroupé. Lalibrairie.com : groupe librest, c’est 500 point librairie, vente aux particuliers pour le compte de professionnels. 1001librairies.com: très récent, se dit 1er réseau de libraires indépendant 4- Les sites d’échanges de ventes d’occasions: Socomics: place de marché achat/vente de bd neuf et occas Market PLACE FNACE (2009) ET AMAZON Marché de l'occasion en France est estimé sur internet à 3 milliards d'euros 5- et au milieu de tout çaLes éditeurs: en fait y’en a qu’un (à creuser) Vente en ligne sur le site dargaud, depuis la dernière version du site
La stratégie e-commerce de la Fnac est née avec la création de Fnac.com en 1999. Onze ans plus tard, la Fnac est l’enseigne culturelle et technologique la plus présente sur Internet en France. La Fnac réalise ainsi près de 11 % de son chiffre d’affaires dans l’hexagone sur Internet. En un an et grâce à sa marketplace, Fnac.com a quadruplé son offre et augmenté la disponibilité en 24 heures de ses produits On peut s’interroger sur cette stratégie de marketpalc qui apparait comme une modalité de développement du chiffre d’affaires du site marchand à moyen terme mais qui, à plus long terme, pose de sérieuses questions stratégiques quant au positionnement (intermédiaire versus vente directe), modèle de revenus (marge versus commissions), nature de l’offre, valeur de la marque. 1er site de commerce électronique BtoC de biens culturels en France En 2010: Fnac.com est le 1er magasion Fnac en CA (équivalent du 4ème pays) 750 000 visiteurs uniques par jour + 23% de CA (croissance à 2 chiffres depuis plus de 5 ans) 100 000 références disponibles en 24h 1 million de références de produits culturels et techniques 8 millions de clients
L’arrivée dinternet et des nouveaux acteurs a entrainé des changements en termes de ventes. Panel ipsos ne regarde les ventes en lignes que depuis 2008 Evolution des ventes
Notoriete, reconnaissance du marché "5% des ref font 90% du CA" Le paradis du consommateur Les BD qui s’adressent à des publics très spécifiques et / ou qui se vendent peu peuvent, A DROITE DU POINTILLE une fois leurs ventes additionnées, représenter le même volume que celui des best-sellers A GAUCHE DU POINTILLE ,car elles sont plus nombreuses. Ainsi, sur la courbe ci-contre, l’axe horizontal représente les différents albums de l’année et l’axe vertical les ventes de chacun d’entre eux. On voit bien que les albums les plus vendus le sont beaucoup plus que les autres, mais on voit également que les surfaces de chaque côté du pointillé tendent à être équivalente. Pour des millions d’exemplaires vendus par les plus gros éditeurs, plusieurs milliers d’albums tirés entre 1000 et 10 000 exemplaires chacun sont vendus par plus de 200 éditeurs de toutes tailles, le tout représentant également des millions d’albums… L’idée est donc qu’au-delà des best-sellers et des BD très grand public, il est intéressant pour les petits et moyens éditeurs de disposer d’un catalogue plus spécialisé avec des albums destinés aux passionnés de tel ou tel sujet
De nouveaux lecteurs accessibles : Ceux qui ne lisent pas forcément de bandes dessinés et qui ont des attentes différents que les lecteurs des albums franco-belge traditionnels Pas de librairies spécialisées mangas au début donc internet a permis à ce public d’y accéder % mangas 2000 19,96% 2001 20,82% 2002 25,23% 2003 30,12% 2004 35,57% 2005 42,28% 2006 44,38% 43,12% 2008 40,45% 2009 40,57% 2010 39,94% Le manga est passé de 20% des nouveautés BD à 44% en 6 ans
De nouveaux lecteurs accessibles : Part adaptation dans les nouveautes 2007 4,78% 2008 7,67% 2009 9,16% 2010 8,91% Tendance de fond de la mise en cases des œuvres classiques apparue significativement en 2007, perdure aujourd’hui Développement d’une « nouvelle offre » pour un public de niche. Longue traine
De nouveaux lecteurs accessibles : Ceux qui ne lisent pas forcément de bandes dessinés et qui ont des attentes différents que les lecteurs des albums franco-belge traditionnels Edition papier de son blog. Ceux qui l'achètent ne sont pas des acheteurs de BD initialement.