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ECOPARAMED
Ecole privée de formation paramédicale3/02/3/2001 du 11/06/2001
37, Av. Annakhil, 24000, El Jadida
Tél. : 05 23 34 45 88
E- Mail : ecoparamed@hotmail.com
Site web: www.ecoparamed.com
MALADIES TRANSMISSIBLES
Dr Fardane
Mme El khantach
Infirmiers(es) Polyvalents(es)
Les objectifs pédagogiques
• Définir chacune des maladies
transmissibles citées ci-dessus
• Déterminer l’agent causal et les causes
favorisantes de chaque maladie
• Identifier les signes cliniques, biologiques
évocateurs de chaque maladie
• Décrire le mode de transmission de chaque
maladie
• Expliquer l’évolution et énumérer les
principales complications de chaque
maladie
• Décrire le rôle infirmier devant chaque
maladie
• Citer les maladies à déclaration obligatoire.
Principales maladies transmissibles
• Affections de l’appareil respiratoire :
- La grippe - La diphtérie
- Les oreillons - Les pneumonies
- La coqueluche
• Affections et troubles de l’appareil digestif
- Les bilharzioses - L’ascaridiose
- Le choléra - Les tænias
- Les dysentéries - L’oxyurose
- La fièvre typhoïde et paratyphoïde - L’ankylostomiase
- Les kystes hydatiques
• Affections du système hémato-poétique :
- La brucellose - La leptospirose
- Les hépatites - La tularémie
- Les leishmanioses
Principales maladies transmissibles (suite)
• Affections du système nerveux et locomoteur :
- le botulisme - La rage humaine
- L’encéphalite épidémique - Le tétanos
- La méningite cérébro-spinale - La trypanosomiase
- La poliomyélite - Le zona
- Toxoplasmose
• Affections des téguments :
- L’érysipèle - La varicelle
- La rougeole - L’herpes
- La scarlatine - La rubéole
- La peste
• Les maladies importantes au Maroc :
- Le paludisme
- La tuberculose
- Le RAA
Affections de l’appareil respiratoire
La grippe
La diphtérie
Les oreillons
Les pneumonies
La coqueluche
LA GRIPPE
• Définition : La grippe (ou influenza) est une maladie infectieuse, contagieuse, causée par
trois virus (Myxovirus influenzae A, B et C), touchant les animaux et l'être humain.
• Signes : fièvre, céphalées, toux, pharyngite, myalgies, asthénie et anorexie.
• Evolution : complications : pneumonies bactériennes et la déshydratation.
• Mode de transmission : La transmission inter-humaine est respiratoire, par des
gouttelettes provenant de la toux et des éternuements.
• Traitement : il est symptomatique. La prévention de la grippe repose sur une vaccination
annuelle essentiellement les jeunes enfants et les personnes âgées.
• Rôle infirmier : En cas d’infection appliquer le traitement prescrit et conseiller le repos.
- l'hygiène est la première forme de prévention de la contagion en période épidémique ;
- Se laver les mains soigneusement et plusieurs fois par jour, au savon ou avec une solution
hydro-alcoolique désinfectante, surtout après tout contact physique direct avec une
personne infectée.
• Se protéger et protéger les autres des projections (buccales ou nasales) ; en toussant ou
éternuant dans un mouchoir jetable aussitôt après se laver ou se désinfecter les mains.
• Port d'un masque de type chirurgical en présence de tiers infectés.
Les oreillons
• Définition : Les oreillons ou parotidite virale ou encore parotidite ourlienne est une
maladie virale infantile humaine atteignant les glandes salivaires ainsi que le tissu
nerveux.
• Causes : virus ourlien
• Signes : se manifeste par une fièvre, un malaise, des otalgies (douleur à l'oreille),
céphalées, tuméfaction des glandes parotides avec gêne lors de la mastication.
• L'examen clinique : adénopathies (ganglions augmentés de volume).
• Evolution et complications : sans conséquences chez l’enfant, la maladie confère une
immunité à vie.
Complications graves chez l’adulte : stérilité chez l'homme due à l'atteinte des testicules
(orchite qui cause une diminution du nombre de spermatozoïdes). Durant la grossesse, les
oreillons peuvent provoquer un avortement spontané.
• Mode de transmission : La contamination est interhumaine et se fait par voie aérienne
par l'intermédiaire de gouttelettes de salive des personnes infectées.
• Traitement : traitement symptomatique, repos au lit, l'application intermittente de glace
ou de chaleur sur la zone du cou atteinte. La vaccination pour prévention.
• Rôle infirmier : Conseiller au malade des gargarismes à l'eau chaude salée, des aliments
doux et un apport de liquides.
• Les jus de fruits sont à éviter, car ils stimulent les glandes salivaires, avec la douleur qui
s'ensuit.
• Appliquer le traitement symptomatique prescrit.
La coqueluche
• Définition :La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne de l'arbre
respiratoire contagieuse.
• Agent causal : Deux bactéries : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis.
• Signes : Chez le nourrisson : infection des voies aériennes supérieures : rhinite,
éternuement, toux et fièvre, les quintes de toux appelée chant du coq provoquant
des crises de suffocation, des vomissements, une apnée et une cyanose. chez
l'adulte, la toux peut être banale, mais prolongée. L'infection est immunogène et
protège de toute nouvelle coqueluche pendant plusieurs années.
• Complications : otite moyenne, pneumonie, atélectasie (rétraction d'alvéoles
pulmonaires), des convulsions, une encéphalopathie, un amaigrissement, des
hernies, voire un décès.
• Traitement : Prévention par la vaccination. Le traitement curatif repose sur
l’antibiothérapie.
• Rôle infirmier : veiller au bon état d’hydratation et de nutrition, assurer un apport
alimentaire suffisant, fractionné avec si besoin des suppléments énergétiques,
ainsi qu'isoler et surveiller le sujet malade.
• Chez l’enfant, le faire asseoir lors des quintes de toux, le faire cracher pour
dégager les voies respiratoires et le tranquilliser (l'angoisse peut majorer les
crises).
• Administrer le traitement prescrit.
La diphtérie
• Définition : La diphtérie est une angine contagieuse
caractérisée par la formation de fausses membranes à
l'entrée des voies respiratoires (diphtera signifiant
membrane en grec), s’observe surtout chez les enfants
entre 6 mois et 15 ans.
• Agent causal : due au bacille de Löffler-Klebs ou à des
souches toxygènes Corynebacterium diphtheriae.
• Signes et complications : La localisation des bacilles sur le
larynx peut provoquer l'asphyxie par l'obstruction du
conduit aérien. Les toxines diphtériques qui, diffusant par
la voie sanguine, attaque le myocarde (cœur), les glandes
surrénales et le système nerveux central entraînant la
paralysie.
• Diagnostic : Le diagnostic est basé sur la mise en évidence
du bacille dans le produit d'écouvillonnage de la gorge
et/ou du nez.
• Mode de transmission : C. diphteriae se transmet
directement par le biais des secrétions rhinopharyngées
ou des plaies cutanées.
La diphtérie
La diphtérie (suite)
• Prévention : vaccination.
• Traitement : sérothérapie antidiphtérique.
• Rôle infirmier :
- Sensibiliser les parents aux vaccinations
- Eviter les lieux publics ou risque de contamination
- Faire les prélèvements prescrits
- Appliquer la sérothérapie prescrite.
Les pneumonies
• Définition : Une pneumonie est une infection aiguë des voies
aériennes inférieures caractérisée par une atteinte
pulmonaire.
• Causes : infections bactériennes ou virales favorisées par l'air
pollué, infections nosocomiales.
• Signes :écoulement nasal, éternuement, toux sèche, fièvre,
cyanose, battements des ailes du nez, troubles de la
conscience, sueurs, chute de la tension artérielle, risque
d'apnées mortelles.
• Diagnostic : Le diagnostic repose sur :
• les signes cliniques
• la radiographie du thorax
• le bilan sanguin
• l'examen cytobactériologique des crachats.
• Evolution : sous traitement l’évolution est favorable, sans TRT
la pathologie évolue vers les maladies respiratoires
chroniques.
Les pneumonies (suite)
• Transmission : Les virus et les bactéries couramment présents
dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent
infecter les poumons en cas d’inhalation. Ils se transmettent
également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes
émises lors de la toux ou des éternuements.
• Traitement : prévention par Les vaccins contre le Hib, le
pneumocoque, la rougeole et la coqueluche sont le moyen le
plus efficace de prévention de la pneumonie.
- En cas de pneumopathie virale : repos, traitement
antipyrétique et antibiotique en cas de crainte d'une
surinfection bactérienne.
- En cas de pneumopathie bactérienne à pneumocoque,
antibiothérapie.
- Ce TRT sera associé à une kinésithérapie respiratoire.
• Rôle infirmier :
- Conseiller une bonne alimentation (allaitement maternel)
- Hygiène générale
- Faire les examens et le TRT prescrits.
Affections et troubles de l’appareil
digestif
Les bilharzioses
L’ascaridiose
Le choléra
Les tænias
Les dysentéries
L’oxyurose
La fièvre typhoïde et paratyphoïde
L’ankylostomiase
Les kystes hydatiques
Les bilharzioses
• Définition :La bilharziose est une maladie parasitaire due à
un ver hématophage, le schistosome. Elle est présente dans
les zones tropicales.
• Agent causal : le schistosome.
• Symptômes :
• Complications : Le cancer de la vessie et la mortalité sont
élevés dans les régions touchées.
• Diagnostic : examen parasitologique des selles et des urines.
•douleurs abdominales, hématurie d’origine vésicale;
•toux ;
•diarrhée ;
•fièvre ;
•fatigue ;
•Hépatosplénomégalie.
•lésions du système nerveux central : paralysie.
Les bilharzioses (suite)
• Transmission : urinaire ou fécale.
• Traitement : prévention par un vaccin qui bloque le
parasite dans son cycle de développement chez
l’homme.
• Traitement curatif : antiparasitaire.
• Rôle infirmier :
- Bandelettes urinaires à la recherche d’hématurie.
- Conseils d’éviter tout contact avec les eaux douces.
- Education sanitaire : l’accès à l’eau potable, information
sur la maladie, interdiction des bains dans les eaux
stables et infectées.
Schistosoma mansoni, mâle et femelle
à gauche, femelle seule au milieu,
mâle à droite.
Le choléra
• Définition : Le choléra est une maladie diarrhéique épidémique,
contagieuse.
• Agent causal : due à la bactérie Vibrion cholérique. Les vibrions
sécrètent la toxine cholérique, responsable de déshydratation : les
pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour.
• Facteurs favorisants : Le bas niveau socio-économique et les
mauvaises conditions d’hygiène.
• Signes : des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-
entérite) et des vomissements menant à une sévère
déshydratation.
• Evolution : en l’absence de traitement, la mort survient en 1 à 3
jours, par collapsus cardio-vasculaire.
• Mode de transmission : La contamination est orale, d’origine
fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés.
• Prévention :
- Vaccin anticholérique oral.
- Mesures d’hygiène générale (individuelle et collective).
Le choléra (suite)
• Traitement : compenser les pertes digestives d’eau et
d’électrolytes par voie orale ou par voie intraveineuse, selon le
degré de déshydratation. Traitement antibiotique.
• Rôle infirmier :
Prévention :
L’éducation sanitaire en matière d’hygiène individuelle et
collective.
TRT curatif :
• Apprendre à faire la formule de réhydratation par voie orale
(SRO)
• Réhydratation par voie intraveineuse
• Prélèvement des selles ou un écouvillonnage rectal pour
l’examen bactériologique sur prescription médicale
• Surveillance des signes cliniques (pouls, TA, fréquence
respiratoire, diurèse, conscience…)
Le choléra à Haïti fin octobre 2010
Individu atteint de déshydratation suite au choléra.
La dysentérie
• Définition : La dysenterie est une diarrhée sévère, le plus souvent
causée par une infection intestinale.
• Cause :
- La dysenterie bacillaire (bactérie Shigella, E. coli et Salmonella).
- La dysenterie (l'amibe Entamoeba histolytica).
•Signes : diarrhées abondantes glaireuses parfois sanglantes, perte
d'appétit et de poids importante, fièvre, vomissements, teint terreux
et visage creusé.
• Mode de transmission :
- Dysenterie bacillaire (shiguellose) : peut être transmise par contage,
par exemple les vêtements, les boutons de porte, les sièges de toilette,
etc.
- Dysenterie amibienne (amibiase) : transmise par l’eau contaminée
(feco-orale).
• Diagnostic : numération formule sanguine , ionogramme et
coproculture pour identifier le germe.
La dysentérie (suite)
• Evolution et complications :
- Dans la majorité des cas, l'infection disparaît sans traitement.
- Les microbes peuvent atteindre plusieurs organes et entrainent la
mort.
• Traitement : réhydratation par perfusion.
• Antiparasitaires pour les amibes.
• Antibiotiques pour les bactéries.
• Rôle infirmier :
Prévention : IEC en matière d’hygiène.
TRT curatif :
- Faire prélèvements et traitements sur prescription médicale.
La fièvre typhoïde et les fièvres
paratyphoïdes
• Définition : La fièvre typhoïde et paratyphoïde est une maladie
diarrhéique très grave à déclaration obligatoire.
• Causes : La bactérie Salmonella typhi (pour la fièvre typhoïde) et
Salmonella paratyphi A, B, C (pour les fièvres paratyphoïdes).
• Signes : fortes diarrhées, splénomégalie, éruption avec des taches
rosées sur tout le corps.
• Mode de transmission : oro-fécale par ingestion d'eau ou
d'aliments souillés.
• Diagnostic : hémocultures et/ou des coprocultures.
• Evolution et complications : Hémorragies digestives, perforations
intestinales, atteinte cardiaque ou ostéo-articulaire. En cas de
traitement rapide, la maladie guérit sans complications et assure
généralement une immunité permanente
La fièvre typhoïde et les fièvres
paratyphoïdes (suite)
• Traitement :
Prévention : mesures d'hygiène. La vaccination : une injection
intramusculaire suivi d'un rappel 3 ans après.
TRT curatif :
- Déclaration obligatoire, isolement du patient et désinfection.
- Antibiothérapie et réhydratation par voie intraveineuse si
nécessaire.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif :
– IEC en matière d’hygiène. Vaccination.
• Rôle curatif :
• Appliquer les analyses et les trt prescrits.
• Prendre les mesures d’hygiène pour éviter la propagation de
la maladie.
Salmonella
Les kystes hydatiques
• Définition : Le kyste hydatique est un kyste susceptible de se développer dans tous les
organes, mais se localisant surtout dans le foie. Le kyste est rempli d'un liquide
hydatique contenant de nombreuses larves.
• Causes : ténia du genre Echinococcus granulosus (parasite).
• Signes :coliques hépatique, ictère, fièvre, amaigrissement et asthénie.
• Diagnostic : Repose sur l’anamnèse, clinique, radiologique, fibroscopie, biologie.
• Mode de transmission : par voie directe par le chien, il se lèche l’anus, souille d’œufs
sa langue et contamine l’homme en lui léchant le visage ou en se faisant caresser. Par
voie indirecte par l’eau de boisson, les fruits ramassés et les légumes crus souillés par
les œufs.
• Evolution et complications : rupture du kyste avec choc anaphylactique par le «
poison hydatique ».
• Traitement :
TRT préventif :L’absence de contact étroit avec les animaux domestiques ou et
l’interdiction de l’ingestion d’aliments souillés par des selles des animaux.
TRT curatif : la chirurgie, le traitement médicamenteux antiparasitaire, le traitement
par ponction.
• Rôle infirmier :
• - Prévention : IEC en matière d’hygiène alimentaire et des mains.
• - Rôle curatif : appliquer les analyses et les TRT prescrits par le médecin.
Adulte d'Echinococcus
Granulosus
Larve hydatide ouverte
L’ascaridiose
• Définition :L'ascaridiose est une parasitose ou helminthiase ou infection par vers
intestinaux.
• Causes : parasite ascaris. Les femelles adultes ont 20 à 35 cm de longueur, les mâles
adultes de 15 à 30 cm. Après l’ingestion d'œufs, les larves éclosent, envahissent la
muqueuse intestinale, et sont transportées par la circulation sanguine jusqu’aux poumons,
puis remontent l’arbre bronchique jusqu’à la gorge, et sont avalées. Après avoir atteint
l’intestin grêle, elles s'y développent pour évoluer en vers adultes.
• Signes : diarrhées, douleurs abdominales mal localisées, dénutrition, signes nerveux
(irritabilité, troubles du sommeil voire convulsions).
• Diagnostic : le diagnostic repose sur le rejet des vers dans les selles, parfois aussi par la
bouche ou le nez. Examen parasitologique des selles ou radiographie abdominale après
transit baryté.
• Mode de transmission : ingestion d'eau ou d'aliments contaminés.
• Evolution et complications : pancréatite aiguë hémorragique, appendicite, occlusion
intestinale, étranglement herniaire, perforation intestinale.
• Traitement :
- TRT préventif : l’hygiène générale.
- TRT curatif : Antiparasitaires.
• Rôle infirmier :
- Rôle préventif : IEC sur hygiène.
- Rôle curatif : appliquer les analyses et les traitements prescrits.
 Agent pathogène:
Ascaris lumbricoides
- Vers adultes vivent et s’accouplent dans l’intestin grêle
L’ascaridiose
Vers adultes femelle (15 cm) et mâle (10 cm)
Œufs non embryonnés à la ponte
 non infestants
Cycle biologique d’Ascaris lumbricoides
1 mois
à 1 an
2 mois
1. Contamination: ingestion d ’œufs
2. Eclosion larves dans lumière intestinale
3. Trajet extra intestinal des larves vers
adultes
4. Accouplement dans la région du grêle
5. Emission des œufs avec les fèces
6. Œufs non infestants à la ponte
7. Maturation dans le milieu extérieur
L’ascaridiose
Œufs d'Ascaris lumbricoides
Segment résecté de l'intestin grêle d'un humain, ouvert pour
montrer de multiples vers adultes crémeux blancs remplissant
l'intestin.
Les tænias
• Définition :Les ténias sont des vers parasites de l’intestin grêle de l’homme.
• Causes :Taenia saginata, dont l'hôte intermédiaire est le bœuf. C’est un vers plat et
blanc, mesure de 4 à 10 mètres de long et comporte de 500 à 2 000 anneaux.
• Signes :douleurs abdominales, des nausées, des troubles du transit intestinal
Diarrhée, ou encore des troubles de l'appétit (anorexie, boulimie et
amaigrissement).
• Diagnostic :présence des proglottis dans les selles, parfois dans les sous-vêtements,
les draps de la personne infectée ou sous la douche. Un examen parasitologique
des selles peut être nécessaire.
• Evolution :Le téniasis à T. saginata est une maladie bénigne qui cède facilement à
un traitement adapté.
• Mode de transmission :la larve se retrouve dans la viande de bœuf mal cuite.
• Traitement :
- TRT préventif : hygiène générale.
- TRT curatif :anti-parasitaires.
• Rôle infirmier :
- Rôle préventif : IEC en matière d’hygiène alimentaire.
- Rôle curatif : appliquer le traitement prescrit.
L’oxyurose
• Définition : L'oxyurose est une parasitose intestinale bénigne rencontrée
principalement chez l'enfant.
• Causes : due à un ver nommé « oxyure ».
• Signes : démangeaisons (prurit) au niveau de l'anus pendant la nuit. Chez
la petite fille, il s'étend à la région vulvaire et s'accompagne de vulvite
œdémateuse et purulente et l'envahissement des voies génitales, utérus,
trompes, aboutissant à la salpingite à oxyures. Diarrhée.
• Diagnostic : des œufs dans les selles et au prélèvement des vers au niveau
de l'anus par des bandelettes adhésives. Les oxyures peuvent également
être observés à l'oeil nu au niveau de l'anus.
• Mode de transmission : anus-main-bouche, se transmet également par la
literie, les jouets etc..
• Évolution : affection bénigne qui cède rapidement sous TRT.
• Traitement : antiparasitaire appliqué à l'ensemble de la famille.
• Rôle infirmier :
• Préventif : L’IEC en matière d’hygiène.
• Curatif : appliquer les examens et les TRT prescrits.
Ankylostomose
• Définition : sont des parasitoses du duodéno-jéjunum.
• Causes : Ankylostoma duodenale.
• Signes : signes d'inflammation intestinale et d'anémie progressive
par carence en fer.
• Evolution :retard mental, cognitif et d’un retard de croissance. Il
entraîne un retard de croissance intra-utérine, un risque de
prématurité, un bas poids de naissance chez les fœtus ou bébés nés
de mères infectées
• Mode de transmission :La pénétration du parasite se fait soit par
voie buccale, soit par voie cutanée.
• Diagnostic :examen parasitologique des selles.
• Traitement :cryothérapie quand le parasite est toujours dans la
peau. Antiparasitaire et supplémentation en fer.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : L’IEC : conseiller d’éviter de s'asseoir directement
sur le sol et en ne marchant pas pieds nus.
• Rôle curatif : Faire les examens et appliquer les TRT prescrits.
 La brucellose
La leptospirose
Les hépatites
La tularémie
Les leishmanioses
Affections du système hémato-
poétique
La brucellose
• Définition : La brucellose, également appelée fièvre de Malte, ou
fièvre méditerranéenne est une anthropozoonose (maladie transmise
par les animaux.
• Causes : des coccobacilles (bactéries) du genre Brucella.
• Signes : dissémination par voie sanguine du germe vers d’autres
ganglions lymphatiques et vers le foie, rate, moelle osseuse, organes
génitaux, neurologiques …puis septicémie. T° 39 °C
• Diagnostic : diagnostic sérologique (dosage des anticorps spécifiques),
par hémoculture .
• Evolution et complications : pouvant entraîner des complications
graves si un traitement n’est pas rapidement mis en place. la bactérie
synthétise des protéines dites « de choc septique »
• Mode de transmission : voie cutanée ou muqueuse (blessures ou
excoriations) lors de contacts avec des animaux malades, des
carcasses, des produits d’avortement ou par contact accidentel avec
des prélèvements dans un laboratoire. Aussi par ingestion de produits
laitiers non pasteurisés ou de viande insuffisamment cuite. Par des
mains sales, par de la poussière de litière, à l’étable.
La brucellose (suite)
• Traitement : vaccination des animaux contre la brucellose.
Les Antibiotiques pour les cas humains infectés.
• Rôle infirmier :
Rôle préventif : la prévention est basée sur des règles
d’hygiène et de sécurité : Port de gants et de masque pour les
professionnels en contact avec des produits biologiques
potentiellement infectés.
– Lavage des mains.
– Hygiène des étables.
– Hygiène des produits laitiers. Consommation de produits
laitiers pasteurisés.
– Éviter la consommation de crudités en région endémique.
Rôle curatif :
– Faire les examens prescrits.
– Appliquer l’antibiothérapie prescrite.
La leptospirose
• Définition : maladie bactérienne à réservoir les rongeurs, en
particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine, de
même que les bovins et les chiens.
• Causes : la bactérie Leptospira interrogans.
• Signes : syndrome grippal, atteinte multiviscérale avec syndrome
hémorragique.
• Diagnostic :
• Evolution : insuffisance rénale, voire la mort.
• Mode de transmission : la bactérie pénètre principalement par la
peau lésée ou les muqueuses.
• Traitement :
TRT préventif : dératisation, contrôle des élevages, vaccin humain et
des chiens.
TRT curatif : antibiotiques.
• Rôle infirmier :
• Rôle curatif : faire les examens et le tRT prescrits.
Les hépatites
• Définition :L’hépatite désigne toute inflammation aiguë ou chronique du foie. on
parle d’hépatite « chronique » quand la maladie persiste au-delà de 6 mois.
• Causes :
- Les infections virales du foie (notées de A à G),
- Hépatite due à l’alcool
- Hépatite due à certains médicaments (hépatite médicamenteuse
due à un abus ou un médicament spécifique)
- Hépatite due à trouble du système immunitaire
auto-immune).
• Signes :La grande majorité des hépatites est asymptomatique. Des signes
peuvent apparaitre tel que :fatigue, nausées, fièvre, perte d'appétit, maux de
tête, urines foncées, douleurs ostéoarticulaires, jaunisse (ictère).
• Diagnostic : sérologies.
Les hépatites (suite)
• Mode de transmission :
• Le virus de l’hépatite A transmission oro-fécale, personne à
personne, aliments ou eau contaminée. Rapports sexuels
oraux ou anaux. Guérison spontanée. Vaccin contre le VHA.
• Le virus de l’hépatite B : maladie sexuellement
transmissible et meurtrière, ou par le sang et d’autres
liquides biologiques (le sperme, les sécrétions vaginales, le
lait maternel). Peut évoluer vers une hépatite chronique.
Vaccin contre le VHB.
• Le virus de l’hépatite C sang contaminés. 20 % à 30 %
guérissent sans traitement. Peut évoluer vers une cirrhose
du foie, cancer et la mort. Il n’existe pas de vaccin.
• Le virus de l’hépatite D par sang ou sexuelle. Se transmet
uniquement chez les personnes infectées par l’hépatite B, se
complique de cancer du foie et la mort. La vaccination du VHB
protège de l’hépatite D.
• Le virus de l’hépatite E : oro-fécale, eau contaminée, sang et
transplacentaire. Se complique d’hépatite fulminante et de
décès. Pas de thérapie, elle régresse généralement
spontanément.
• Le virus de l’hépatite F : pas encore confirmé.
• Le virus de l’hépatite G : parentérale, sexuelle et trans-
placentaire. Pas de traitement.
Les hépatites virales (suite)
• Traitement : les hépatites chroniques ne nécessitent pas de
traitement. Les hépatites fulminantes : antiviraux et l’interféron en
urgence.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif :
- Pour l’hépatite A, mesures d’hygiène. Vaccination.
- Pour l’hépatite B, préservatif, port de gants pour les professionnels
de santé, dépistage de l’hépatite B obligatoire en cas de grossesse ou
lors du don du sang. Vaccination.
• Rôle curatif : IEC en matière d’hygiène, et traitement antiviraux de
l’hépatite virale.
La tularémie
• Définition : La tularémie est une zoonose
provoquée par une petite bactérie qui a la
propriété de traverser la peau saine.
• Causes : Francisella tularensis, le bacille de
Francis.
• Signes : fièvre élevée et frissons, céphalées,
asthénie, toux, douleurs abdominales, diarrhée,
myalgies, méningite, adénopathie .
• Diagnostic : sérodiagnostic.
• Evolution : en l’absence de TRT, septicémie en 1
à 3 jours et la mort.
• Mode de transmission : pénétration par voie
respiratoire ou à travers la peau, par léchage,
griffure, morsure,. Les principaux vecteurs les
tiques, les rongeurs, se transmet aussi par
l'ingestion d’aliments ou d’eau contaminés.
• Traitement : antibiotiques efficaces.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : Respecter les règles générales
d'hygiène.
• Rôle curatif : faire les examens et le TRT prescrit.
Les leishmanioses
• Définition : zoonoses à manifestation cutanée et/ou viscérale,
elles sont des maladies à déclaration obligatoire. Il existe 2
grandes variétés de leishmaniose :
• la leishmaniose cutanéo-muqueuse
• la leishmaniose viscérale
• Causes : protozoaires les leishmanies, transmis par des insectes
phlébotomes.
• Signes : La leishmaniose viscérale les parasites migrent dans les
organes vitaux. La leishmaniose cutanéo-muqueuse : les
téguments, la bouche ou les narines.
• Diagnostic :
- Leishmanioses cutanées : frottis de la lésion ou biopsie
cutanée.
- Leishmaniose viscéral : frottis médullaire par ponction de
moelle osseuse.
• Evolution :La maladie est mortelle en l’absence de
traitement.
• Mode de transmission : piqûre du phlébotome,
transmission transplacentaire ou transmission par le
sang (seringues).
• Traitement : antiparasitaire.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : vaccination, moustiquaires, port de
vêtements recouvrant le maximum de surface
corporelle.
• Rôle curatif : appliquer le trt prescrit.
Ulcère cutané de l'avant-bras gauche, causé
par une Leishmaniose
Le Phlébotome femelle
Leishmaniose cutanée
laissant des cicatrices
particulièrement inesthétiques.
Affections du système nerveux et
locomoteur
-le botulisme - La rage humaine
-L’encéphalite épidémique - Le tétanos
-La méningite cérébro-spinale - La trypanosomiase
-La poliomyélite - Le zona
-Toxoplasmose
Le botulisme
• Définition :Le botulisme est une maladie paralytique rare
mais grave par la paralysie respiratoire et locomotrice.
• Causes : due à une neurotoxine bactérienne, la toxine
botulique ou botuline, produite par des bactéries
anaérobies Clostridium botulinum. Sur les sept types de
botulisme connus (les types A, B, E et plus rarement F)
affectent l’homme.
• Signes : défaut d’accommodation oculaire, vision floue,
sécheresse de la bouche, défaut de déglutition,
d’élocution, et paralysie des muscles.
• Diagnostic : présence de la toxine botulique dans le
sérum ou les selles du patient, ou prélèvement sur plaie
infectée.
• Evolution : paralysie respiratoire et musculaire et décès par
l’insuffisance respiratoire.
• Mode de transmission : alimentaire dans les conserves mal
faits, contamination intestinale chez le nourrisson, par blessure
ou par inhalation.
• Traitement : ventilation mécanique (« respiration artificielle »),
lavages gastriques ou lavements en cas de botulisme
alimentaire. En cas de botulisme par blessure, traitement
chirurgicalement.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : précautions hygiéniques strictes dans le cas de
blessures infectées, s’abstenir des drogues injectables. respect
des règles d’hygiène relatives à la préparation et à la
conservation des denrées alimentaires. vaccin antibotulique.
• Rôle curatif :faire les analyses et appliquer le trt prescrit qui est
symptomatique : ventilation, si plaie, aider le médecin à faire
un traitement chirurgical.
Le botulisme (suite)
L’encéphalite épidémique
• Définition : maladie infectieuse épidémique, ou
maladie de von Economo-Cruchet, est une
variété rare d'encéphalite virale. La maladie a
été désignée sous le nom de « maladie du
sommeil européenne » par opposition à la
maladie du sommeil africaine ou
trypanosomiase africaine, transmise par la
mouche tsé-tsé.
• Causes : virus
• Signes : atteint le cerveau : hypersomnie,
paralysie des nerfs crâniens, état pseudo-
comateux, paralysie oculaire et fièvre.
• Diagnostic :Ponction lombaire, TDM ou IRM, EEG,
HEMOCULTURE.
• Evolution : séquelles neurologiques invalidantes et
définitives : syndrome parkinsonien, les victimes ont
l'apparence de statues, privées de parole et de
mouvements.
• Traitement :
• Traitement symptomatique.
• Lutter contre l ‘encombrement bronchique
• Traiter une défaillance circulatoire
• Lutter contre la fièvre
• Prévenir les escarres
• Assurer une bonne équilibration hydro-élécrolytique
• Donner un anti-convulsivants
• Rôle infirmier : Faire les examens et appliquer le trt prescrit.
Prélèvement de sang au doigt
Sérologie sur sang total
(test d'agglutination des
trypanosomes sur une
carte)
La méningite cérébro-spinale
• Définition : La méningite est une maladie
caractérisée par une inflammation des méninges,
les enveloppes du névraxe. Elle est à déclaration
obligatoire
• Causes : peut être due un virus (bégnine) ou une
bactérie méningocoque Neisseria meningitidis
(urgence thérapeutique), parasites,
champignons.
• Signes : Purpura, céphalée, raideur de nuque, fièvre, la
confusion, vomissement, photophobie (intolérance à la
lumière) et phonophobie (intolérance au bruit).
• Diagnostic : ponction lombaire, hémocultures.
• Evolution : la méningite bactérienne est
presque toujours fatale, séquelles résultant
d'une lésion du système nerveux : surdité,
épilepsie, hydrocéphalie, trouble cognitif. La
méningite virale guérit spontanément.
Purpura
• Mode de transmission :contact direct, soit par
inhalation du fait de la toux, orofécale.
• Traitement :
• Prévention : la vaccination. Isolement du malade et
toutes les personnes au contact de la personne
infectée doivent prendre des antibiotiques spécifiques
à titre préventif.
• Trt de méningite bactérienne : Antibiothérapie et
corticothérapie comme inflammatoire.
• Trt de la méningite virale traitement uniquement
symptomatique.
• Trt de la méningite à champignon : antifongique.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif :vaccination, mesures d’hygiène.
• Rôle curatif : faire les examens et appliquer le tRT
prescrit.
La poliomyélite
• Définition :La poliomyélite, appelée maladie de Heine-Medin,
paralysie spinale infantile ou simplement polio, est une maladie
contagieuse, est l'atteinte de la moelle épinière.
• Causes : poliovirus sauvage.
• Signes :apparition de symptômes qui ressemblent à ceux de la
grippe, raideur du cou et du dos, difficultés respiratoires, ou nausée.
• Diagnostic : L'analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR)
• Evolution : l'évolution est presque toujours favorable. La paralysie est
définitive si l'innervation motrice du muscle est entièrement détruite.
Au fur et à mesure que le virus se répand dans les nerfs, il détruit les
nerfs qui contrôlent les muscles. Cette infection peut devenir fatale si
le cerveau et les organes du système respiratoire sont touchés.
• Mode de transmission : transmis facilement par
contact interhumain, par voie digestive oro-fécale,
par les sécrétions respiratoires, le poliovirus migre le
long des trajets nerveux et infecte le système
nerveux central.
• Traitement : Vaccination.
• Pas de traitement contre la poliomyélite.
Analgésiques, Kinésithérapie.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : Vaccination et mesures d’hygiène.
• Rôle curatif : Aider le médecin à faire la ponction
lombaire et appliquer les traitements prescrit.
Séquelles de la polio
Toxoplasmose
• Définition :La toxoplasmose est une infection parasitaire zoonose
(infection transmise par les animaux) dont l'agent est le protozoaire.
• Causes :Toxoplasma gondii.
• Signes : asymptomatique.
• Diagnostic :C'est par l'examen du sang (sérodiagnostic) qu'il est
possible d'affirmer la toxoplasmose et de préciser si elle est ancienne
ou récente.
• Evolution :inapparente ou sans gravité, mais présentant un risque
sérieux pour les sujets ayant un système de défense immunitaire
affaibli et les femmes enceintes séronégatives (transplacentaire entre
la 10ème et la 16ème semaine de grossesse cause des fœtopathies
graves (atteinte de presque tous les organes))
• Mode de transmission : Ingestion de viande insuffisamment cuite ou
fruits/légumes crus mal lavés et contaminés par Toxoplasma gondii, le contact avec
les chats.
• Prévention : n'existe pas encore de vaccin contre la toxoplasmose.
• Traitement : pas de traitement car la guérison est spontanée. Chez la
femme enceinte un avortement provoqué est préférable.
La rage humaine
• Définition :C’est une infection qui est transmise à l ‘homme
par la salive des animaux infectés le plus souvent par
morsure.
• Causes :Virus rabique.
• Signes : les signes peuvent se manifester de quelques jours
à plusieurs années, d’abord douleur au point de pénétration
du virus, fièvre, maux de tête, difficulté à avaler, salivation
excessive, des spasmes musculaires et des troubles nerveux
variés. Une fois les signes déclarés, il est rare que le malade
survive.
•Evolution :L’évolution se fait vers le coma et la
mort (souvent par arrêt respiratoire) en
quelques jours à quelques semaines.
•Mode de transmission :par contact avec la salive
de l'animal infecté le plus fréquemment par
morsure, mais parfois aussi par léchage d'une
blessure ou par griffure et au contact d’une
muqueuse intacte.
• Traitement préventif :
• la personne mordue doit laver abondamment la plaie
avec de l'eau et du savon pendant au moins 15
minutes, puis désinfecter la plaie avec un antiseptique
et consulter immédiatement dans les 24 heures afin
de se faire administrer le sérum anti-tétanique et le
vaccin antirabique.
• La meilleure prévention est la vaccination des
animaux.
Le tétanos
• Définition :Le tétanos, est une maladie infectieuse aiguë, grave et souvent mortelle.
• Causes : due à une toxine produite par Clostridium tetani, ou bacille de Nicolaïer, un
bacille anaérobie dont les spores sont souvent retrouvées dans la terre et les fèces
animales.
• Signes : dysphagie, trismus, opisthotonos, contractures musculaires généralisées
• Diagnostic : le diagnostic est clinique (recherche de porte d’entrée).
• Evolution et complications : guérison si TRT.
• fractures, luxations ou rhabdomyolyse dues à la violence des spasmes. La
contracture des sphincters peut entraîner une rétention d'urine et/ou fécale.
Surinfection bactérienne, pneumonie d'inhalation, apparition d'escarres, embolie
pulmonaire, déshydratation ou dénutrition.
• Mode de transmission : Il est généralement causé par la contamination d'une plaie
par des spores de Clostridium tetani qui y germent, produisant des bacilles. Ceux-ci
sécrètent des neurotoxines qui migrent suivant les voies lymphatiques et sanguines,
et qui ont des effets délétères sur les neurones des systèmes nerveux central et
sympathique, entraînant des contractions et spasmes musculaires incontrôlés.
• Traitement : antibiothérapie + sérothérapie.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif :lavage et désinfection des plaies et vaccin anti-tétanique
• Rôle curatif :l'administration prophylactique d’immunoglobulines anti-tétaniques
Opisthotonos : hyperextension du dos
caractéristique du tétanos due à la contracture
des muscles paravertebraux
LE ZONA• Définition :Le zona est une dermatose virale fréquente.
• Causes : due au virus de l'herpes zoster, le même virus que
la varicelle.
• Signes : Le virus VZV après la guérison de la varicelle, reste
quiescent dans les ganglions nerveux, à l'occasion d'une
baisse de l'immunité, le virus se réactive remonte par les
fibres nerveuses jusqu'à la peau provoquant une éruption
marqué par des douleurs.
• Diagnostic : il reste clinique.
• Evolution : le zona est tout à fait banale et guérit
spontanément. Il peut cependant survenir des
complications plus ou moins graves, dans l'immédiat ou
ultérieurement. Douleurs intenses ;
• surinfection ;
• nécrose de la peau ;
• lésions bulleuses hémorragiques et nécrotiques
LE ZONA (suite)
À distance
• Douleurs post-zostériennes
• complications neurologiques : paralysie faciale, myélite transverse…
• cicatrices inesthétiques ;
• baisse de l'acuité visuelle ou cécité (dans les suites d'un zona
ophtalmique Mode de transmission : Le zona est une maladie
contagieuse par contact cutané avec les vésicules. Il peut engendrer
la varicelle chez une personne immunodéprimée.
• Traitement : symptomatique.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : vaccination.
• Rôle curatif : Soins locaux : Toilette à l'eau tiède avec savon.
Antiseptique après la toilette. Ce traitement est destiné à éviter la
surfection bactérienne.
• Si le patient le supporte et qu'il n'y a pas de lésions à vif par
grattage, l'alcool à 70° peut être utilisé.
La trypanosomiase
• Définition : ou maladie du sommeil sévit exclusivement en
Afrique subsaharienne où l’on trouve les mouches tsé-tsé qui
transmettent la maladie.
• Causes : parasite impliqué: Trypanosoma brucei gambiense.
• Signes : modification du comportement, état confusionnel,
troubles sensoriels et mauvaise coordination.
• Diagnostic : tests sérologiques, l’examen du liquide
céphalorachidien après ponction lombaire.
• Evolution : En l’absence de traitement, la maladie du sommeil est
mortelle.
• Mode de transmission : La transmission du parasite accidentelles
en laboratoire, par contact sexuel, mère-enfant: le trypanosome
peut franchir la barrière placentaire et infecter le fœtus.
• Traitement : médicaments toxiques.
LES AFFECTIONS DES TEGUMENTS
-L’érysipèle - La varicelle
-La rougeole - L’herpes
-La scarlatine - La rubéole
-La peste
LA ROUGEOLE
• Définition : est une infection virale éruptive aiguë. atteint essentiellement
les enfants à partir de l’âge de 5-6 mois.
• Causes : Le virus de la rougeole est un morbillivirus.
• Signes : forte fièvre, nez coule, il tousse, a les yeux rouges voire larmoyants, et
irritable. Les douleurs abdominales, la diarrhée ainsi que les vomissements et
l'éruption sur le visage, derrière les oreilles, puis s'étend
progressivement.
• Diagnostic : essentiellement clinique.
• Evolution : Les complications de la rougeole peuvent être de quatre
ordres : respiratoire, neurologique, digestif et oculaire.
• Mode de transmission : se transmet par les gouttelettes de salive. Par
contact direct avec les sécrétions du nez ou de la gorge de personnes
infectées.
• Traitement : symptomatique.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : vaccin.
• Rôle curatif : appliquer le TRT symptomatique prescrit.
Énanthème de la rougeole
La rubéole
• Définition : maladie bénigne qui touche
essentiellement les enfants.
• Causes : rubivirus.
• Signes :Cette affection, dans la majorité des cas
passe inaperçue. fièvre modérée avec céphalées
(maux de tête), pharyngite, adénopathie cervicale,
conjonctivite. L'éruption apparaît en 48 h :
exanthème maculeux non prurigineux.
• Mode de transmission : La contamination se fait par
voie aérienne, par l’intermédiaire des gouttelettes
de sécrétions produites par la toux, l'éternuement
ou la parole. Le virus est transmis par passage à
travers le placenta.
Exanthème
La contamination
se fait par voie
aérienne
• Evolution et complications: Les complications
sont rares : douleurs articulaires,
méningoencéphalite, purpura thrombopénique.
mais qui peut provoquer de graves
malformations congénitales lorsque les femmes
sont infectées au début de leur grossesse.
• Prévention : vaccination des filles séronégatives
à la puberté.
• Traitement : La maladie guérit sans traitement.
Le traitement est symptomatique.
• Rôle infirmier : appliquer trt symptomatique
prescrit, faire des examens sérologiques chez
femmes enceintes.
La rubéole
La scarlatine
• Définition :La scarlatine est une maladie
infectieuse. Elle touche surtout les enfants
scolarisés de 5 à 10 ans pendant l’hiver,
produit des anticorps qui les immunisent
toute leur vie contre la maladie, donc rare
chez les adultes.
Causes : due à une bactérie de la famille
des streptocoques : le streptocoque bêta-
hémolytique du groupe A.
•Signes : Cette affection se manifeste par
une forte fièvre, une angine et une
éruption cutanée. Lorsqu'elle a pénétré
dans le corps, cette bactérie sécrète des
substances toxiques pour l’organisme.
•Diagnostic : clinique. Test de diagnostic
rapide de l'angine.
La scarlatine (suite)
La scarlatine (suite)
• Evolution : favorable. Parfois des complications
surviennent : l’otite, la sinusite ou la pneumonie,
atteintes rénales, douleurs articulaires sans gravité ou
rhumatisme articulaire aigu (touchant plusieurs
articulations avec un risque d’atteinte cardiaque).
• Mode de transmission : Elle se transmet par voie
aérienne, ou encore par contact direct ou indirect.
• Traitement : antibiothérapie.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : conseiller de se tenir à l'écart des
individus malades car il n'existe pas de vaccin pour
empêcher la contamination.
• Rôle curatif : appliquer le trt prescrit.
La peste
• Définition :La peste, maladie contagieuse qui peut
conduire à un empoisonnement du sang et au décès
de l'homme.
• Causes : bacille Yersinia pestis véhiculé par le rat, qui
transmet la maladie à l’homme par l’intermédiaire de
piqures de puces infectées par le bacille.
• Signes : forte fièvre, atteinte profonde de l’état
général, accompagnée d’une hypertrophie du
ganglion lymphatique
• Diagnostic :tests en bandelettes, bactériologique.
• Evolution : Dans 20 à 40% des cas, la piqûre de puce
suppure et le malade guérit. En l’absence d’un
traitement précoce, la maladie évolue vers une
septicémie, très rapidement mortelle.
• Mode de transmission : contractée par piqûre de
puce et transmise par voie aérienne.
• Traitement : antibiotiques pour le malade et
chimioprophylaxie pour l’entourage immédiat des
sujets atteints de peste.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : pas de vaccin efficace contre la
peste. Les mesures de prévention : isolement
strict des malades, port de masque par les
personnels soignants, traitement des déchets et
des cadavres, décontamination des locaux, lutte
contre les rongeurs réservoirs de Yersinia pestis. .
• Rôle curatif : administration de traitement
La peste (suite)
Érysipèle
• Définition : est une infection contagieuse de la peau, qui touche
en moyenne des adultes de 60 ans.
• Causes : une bactérie, le streptocoque bêta hémolytique du
groupe A.
• Signes : l'érysipèle se manifeste brutalement, sous la forme
d'une plaque rouge, enflée et douloureuse, accompagnée de
fièvre. Se localise le plus souvent au niveau des membres
inférieurs, mais il peut avoir d'autres localisations, notamment le
visage.
• Diagnostic :Un prélèvement à la surface de la peau enflammée
permet de mettre en évidence le germe responsable de
l’érysipèle.
• Evolution :régresse parfois spontanément sans trt, des
complications peuvent survenir, notamment une dégradation
brutale de l'état général et/ou une atteinte des couches cutanées
plus profondes pouvant aller jusqu'à la fasciite nécrosante, une
destruction des enveloppes musculaires..
• Mode de transmission : par une blessure ou une piqûre
d'insecte, «porte d'entrée» qui permet aux bactéries de
traverser la barrière cutanée.
• Traitement :Les antibiotiques. Si constitution d’abcès,
drainage chirurgical.
• Rôle infirmier :
• Rôle préventif : hygiène générale : expliquer toute mesure
permettant d'éviter les infections et de préserver la barrière
cutanée :
- désinfection systématique en cas de plaie,
- séchage soigneux entre les orteils et application d'une crème
hydratante si besoin
- port de chaussettes et chaussures confortables et respirantes
sont recommandés.
- Les antimycosiques traitent l'intertrigo
- Prévenir la compression par des bas de contention qui
diminue les lymphœdèmes.
• Rôle curatif : appliquer les antibiotiques prescrits par le
médecin.
Herpès
• Définition : L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable
d'affection de la peau et des muqueuses caractérisée par une
éruption vésiculeuse de boutons groupés.
• Causes :virus, Herpes simplex virus (HSV).
• Signes : se manifeste par une éruption souvent labiale, c'est
l'habituel bouton de fièvre. D’autre localisation, L'herpès oculaire
responsable de cécité, l'herpès génital, une maladie sexuellement
transmissible.
• Diagnostic : Prélèvements de lésions par écouvillonnage, sérologie
herpétique
• Evolution : La maladie est bénigne. Transmission de l'infection au
nouveau-né. Même si l'herpès guérit, les virus ne disparaissent pas
de l'organisme, ils rejoignent le ganglion nerveux correspondant à la
zone infectée, ils remontent le long des nerfs sensitifs et persistent à
vie dans ces ganglions nerveux. Peut se compliquer d’infection de
l’œil ou du cerveau (méningite ou encéphalite).
• Mode de transmission : se transmet par contact
direct.
• Traitement :crèmes à appliquer ou de
médicaments antiviraux. Césarienne chez la femme
enceinte infectée.
• Rôle infirmier: prévention par des mesures
d’hygiène.
• Le trt curatif par des antiviraux prescrits par le
médecin.
Herpès oculaire
Herpès cutané et muqueux
La varicelle
• Définition :La varicelle, maladie infantile éruptive
fréquente, en milieu tempéré, touche plus
tardivement l'adulte, exposant ainsi femme
enceinte et fœtus. Sans vaccination, elle survient
spontanément dans plus de 90 % des cas chez
l'enfant entre 1 et 15 ans. le virus se réfugie dans
les ganglions nerveux sensitifs où il peut rester
latent durant des décennies. Sa réactivation
secondaire est responsable du zona.
• Causes : virus varicelle-zona ou VZV, virus de la
famille Herpesviridae.
• Signes :fièvre, éruption cutanée sur le cuir chevelu, puis sur le
thorax et les muqueuses, ensuite sur les membres, avec
respect des régions palmo-plantaires, et enfin au visage.
• Diagnostic : clinique.
• Contamination : transmission directe par contact, peut aussi se
faire par voie aérienne.
• Evolution : bénigne chez l'enfant bien portant laissant une
immunité à vie, redoutable et mortelle chez l'adulte non
immunisé, l'immunodéprimé, la femme enceinte et le
nouveau-né. Complications : pneumopathie varicelleuse,
encéphalite gravissime, Chez le fœtus, la varicelle peut
provoquer des malformations.
• Traitement : symptomatique. Prévenir par la vaccination.
• Rôle infirmier : conseiller d’éviter les grattages, éviction
scolaire.
La varicelle (suite)
Les maladies
importantes au Maroc :
Le paludisme
La tuberculose
Le RAA
Le paludisme
• Définition : Le paludisme, aussi appelé malaria est une
parasitose, maladie infectieuse propagée par la piqûre de
certaines espèces de moustiques anophèles.
• Causes :parasite Plasmodium falciparum, le vecteur
anophèle labranchiae.
• Signes : douleur abdominale, forte fièvre, frissons et
sueurs, diarrhée, nausées et vomissements, maux de
tête, chute de la pression artérielle, étourdissements
(hypotension orthostatique), appétit médiocre.
• Diagnostic : examens sanguins au microscope (goutte
épaisse), tests des fonctions rénale et hépatique.
• Evolution : anémie (destruction des globules rouges
infectés), extrême fatigue, délire, perte de connaissance,
convulsions et coma; Insuffisance rénale; Œdème
pulmonaire. Non traité : mort 2 à 3 j.
• Transmission :les femelles de moustiques transmettent
la maladie. Elles s’infectent en piquant un homme
porteur du Plasmodium qu’elles inoculent ensuite à un
autre. Se transmet aussi par voie transplacentaire.
• Traitement : médicaments antipaludiques.
• Rôle infirmier :
• Préventif : prophylaxie par la prise de médicaments,
l'éradication des moustiques et la prévention des piqûres
de moustiques. Porter des vêtements à manches longues
et des pantalons de couleur claire. Enduire les zones de
peau exposées d'un produit contre les moustiques et
moustiquaire aux portes et fenêtres.
• Curatif : faire les examens et le trt prescrits.
Le paludisme (suite)
l'anophèle femelle
Un sporozoïte de Plasmodium se déplaçant dans le
cytoplasme d'une cellule de l’épithélium de l'estomac
(boyaux médians) d'un Anopheles stephensi. Micrographie
électronique en fausses couleurs.
Le paludisme (suite)
Plaquette de verre
préparée avec une goutte
fine et épaisse de sang
prête à être examinée au
microscope.
Le paludisme (suite)
Macrogamétocytes
(gamétocytes
femelles) identifiés
par goutte fine.
Le paludisme (suite)
Le paludisme (suite)
La tuberculose
• Définition : La tuberculose est une maladie
contagieuse qui s’attaque habituellement aux
poumons, mais parfois aussi à d’autres parties du
corps, comme les reins, les ganglions et les os.
• Causes : bacille de Koch.
• Signes : fébricule (38–38,5 °C) durable, toux,
hémoptysie, amaigrissement, sueurs nocturnes.
• Diagnostic: examen direct d'un échantillon
(expectoration) au microscope et radiographie
pulmonaire, cavernes « taches au poumon » qui
ne disparaissent pas à la guérison, elles se
calcifient).
• Transmission : se transmet par des gouttelettes de salive
par contact répété ou prolongé avec une personne
contagieuse et certaines professions de santé..
• Complications : tuberculose miliaire (large diffusion dans
le corps, viscérale, génitale, osseuse, cutanée,
ganglionnaire, etc).
• Traitement :Antibiothérapie d'une durée de six mois
pour une tuberculose pulmonaire.
• Rôle infirmier :
• Préventif : mesures d’hygiène de vie. Vaccination par le
BCG.
• Curatif : appliquer trt prescrit.
La tuberculose (suite)
La tuberculose
Bacille de Koch
Antibiothérapie
d'une durée de six
mois pour une
tuberculose
pulmonaire à
bacille de Koch .
Le RAA
•Définition : Le rhumatisme articulaire aigu
(RAA), ou maladie de Bouillaud, est une
maladie qui succède à une infection
bactérienne à streptocoques, le plus souvent,
l'infection responsable de la maladie est une
angine. Il peut s'agir également d'une
sinusite purulente ou d'une carie dentaire.
•Causes :Streptocoque β-hémolytique du
groupe A.
Le RAA (suite)
• Signes :
• Manifestations générale: Fièvre, sueurs, asthénie
• Manifestations articulaires: polyarthrite (augmentation
de volumes, chaleur, douleur, rougeur)
• Manifestations cardiaque : douleur thoracique,
• Manifestations cutanées: Erythèmes
• Nodules sous cutanées à la face d’extension des grosses
articulations.
• Mouvements anormaux, involontaires, intéressant les
membres, le cou, le visage (grimaces)
• Diagnostic : prélèvement de gorge, radiographie
thoracique, échographie cardiaque, électrocardiogramme
et prélèvements sanguins.
Le RAA (suite)
• Evolution : guérison si trt, sans trt, maladie des valves
cardiaques avec un risque vital.
• Transmission : la transmission du streptocoque est
interhumaine directe, favorisée par la promiscuité
(collectivités d’enfants), et indirecte cutanée, digestive etc.
• Traitement :
• Trt préventif : traitement systématique de toutes les angines
aiguës de l'enfant et de toutes les infections streptococciques
par les antibiotiques.
• Trt curatif : repos au lit, anti-inflammatoires stéroïdiens (
corticoïdes ) et antibiotiques.
• Rôle infirmier : conseiller l’hygiène pour éviter les infections
streptococciques des voies aériennes chez les enfants.
• Appliquer le trt prescrit par le médecin.

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  • 1. ECOPARAMED Ecole privée de formation paramédicale3/02/3/2001 du 11/06/2001 37, Av. Annakhil, 24000, El Jadida Tél. : 05 23 34 45 88 E- Mail : ecoparamed@hotmail.com Site web: www.ecoparamed.com MALADIES TRANSMISSIBLES Dr Fardane Mme El khantach Infirmiers(es) Polyvalents(es)
  • 2. Les objectifs pédagogiques • Définir chacune des maladies transmissibles citées ci-dessus • Déterminer l’agent causal et les causes favorisantes de chaque maladie • Identifier les signes cliniques, biologiques évocateurs de chaque maladie • Décrire le mode de transmission de chaque maladie • Expliquer l’évolution et énumérer les principales complications de chaque maladie • Décrire le rôle infirmier devant chaque maladie • Citer les maladies à déclaration obligatoire.
  • 3. Principales maladies transmissibles • Affections de l’appareil respiratoire : - La grippe - La diphtérie - Les oreillons - Les pneumonies - La coqueluche • Affections et troubles de l’appareil digestif - Les bilharzioses - L’ascaridiose - Le choléra - Les tænias - Les dysentéries - L’oxyurose - La fièvre typhoïde et paratyphoïde - L’ankylostomiase - Les kystes hydatiques • Affections du système hémato-poétique : - La brucellose - La leptospirose - Les hépatites - La tularémie - Les leishmanioses
  • 4. Principales maladies transmissibles (suite) • Affections du système nerveux et locomoteur : - le botulisme - La rage humaine - L’encéphalite épidémique - Le tétanos - La méningite cérébro-spinale - La trypanosomiase - La poliomyélite - Le zona - Toxoplasmose • Affections des téguments : - L’érysipèle - La varicelle - La rougeole - L’herpes - La scarlatine - La rubéole - La peste • Les maladies importantes au Maroc : - Le paludisme - La tuberculose - Le RAA Affections de l’appareil respiratoire La grippe La diphtérie Les oreillons Les pneumonies La coqueluche
  • 5. LA GRIPPE • Définition : La grippe (ou influenza) est une maladie infectieuse, contagieuse, causée par trois virus (Myxovirus influenzae A, B et C), touchant les animaux et l'être humain. • Signes : fièvre, céphalées, toux, pharyngite, myalgies, asthénie et anorexie. • Evolution : complications : pneumonies bactériennes et la déshydratation. • Mode de transmission : La transmission inter-humaine est respiratoire, par des gouttelettes provenant de la toux et des éternuements. • Traitement : il est symptomatique. La prévention de la grippe repose sur une vaccination annuelle essentiellement les jeunes enfants et les personnes âgées. • Rôle infirmier : En cas d’infection appliquer le traitement prescrit et conseiller le repos. - l'hygiène est la première forme de prévention de la contagion en période épidémique ; - Se laver les mains soigneusement et plusieurs fois par jour, au savon ou avec une solution hydro-alcoolique désinfectante, surtout après tout contact physique direct avec une personne infectée. • Se protéger et protéger les autres des projections (buccales ou nasales) ; en toussant ou éternuant dans un mouchoir jetable aussitôt après se laver ou se désinfecter les mains. • Port d'un masque de type chirurgical en présence de tiers infectés.
  • 6. Les oreillons • Définition : Les oreillons ou parotidite virale ou encore parotidite ourlienne est une maladie virale infantile humaine atteignant les glandes salivaires ainsi que le tissu nerveux. • Causes : virus ourlien • Signes : se manifeste par une fièvre, un malaise, des otalgies (douleur à l'oreille), céphalées, tuméfaction des glandes parotides avec gêne lors de la mastication. • L'examen clinique : adénopathies (ganglions augmentés de volume). • Evolution et complications : sans conséquences chez l’enfant, la maladie confère une immunité à vie. Complications graves chez l’adulte : stérilité chez l'homme due à l'atteinte des testicules (orchite qui cause une diminution du nombre de spermatozoïdes). Durant la grossesse, les oreillons peuvent provoquer un avortement spontané. • Mode de transmission : La contamination est interhumaine et se fait par voie aérienne par l'intermédiaire de gouttelettes de salive des personnes infectées. • Traitement : traitement symptomatique, repos au lit, l'application intermittente de glace ou de chaleur sur la zone du cou atteinte. La vaccination pour prévention. • Rôle infirmier : Conseiller au malade des gargarismes à l'eau chaude salée, des aliments doux et un apport de liquides. • Les jus de fruits sont à éviter, car ils stimulent les glandes salivaires, avec la douleur qui s'ensuit. • Appliquer le traitement symptomatique prescrit.
  • 7.
  • 8. La coqueluche • Définition :La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne de l'arbre respiratoire contagieuse. • Agent causal : Deux bactéries : Bordetella pertussis et Bordetella parapertussis. • Signes : Chez le nourrisson : infection des voies aériennes supérieures : rhinite, éternuement, toux et fièvre, les quintes de toux appelée chant du coq provoquant des crises de suffocation, des vomissements, une apnée et une cyanose. chez l'adulte, la toux peut être banale, mais prolongée. L'infection est immunogène et protège de toute nouvelle coqueluche pendant plusieurs années. • Complications : otite moyenne, pneumonie, atélectasie (rétraction d'alvéoles pulmonaires), des convulsions, une encéphalopathie, un amaigrissement, des hernies, voire un décès. • Traitement : Prévention par la vaccination. Le traitement curatif repose sur l’antibiothérapie. • Rôle infirmier : veiller au bon état d’hydratation et de nutrition, assurer un apport alimentaire suffisant, fractionné avec si besoin des suppléments énergétiques, ainsi qu'isoler et surveiller le sujet malade. • Chez l’enfant, le faire asseoir lors des quintes de toux, le faire cracher pour dégager les voies respiratoires et le tranquilliser (l'angoisse peut majorer les crises). • Administrer le traitement prescrit.
  • 9. La diphtérie • Définition : La diphtérie est une angine contagieuse caractérisée par la formation de fausses membranes à l'entrée des voies respiratoires (diphtera signifiant membrane en grec), s’observe surtout chez les enfants entre 6 mois et 15 ans. • Agent causal : due au bacille de Löffler-Klebs ou à des souches toxygènes Corynebacterium diphtheriae. • Signes et complications : La localisation des bacilles sur le larynx peut provoquer l'asphyxie par l'obstruction du conduit aérien. Les toxines diphtériques qui, diffusant par la voie sanguine, attaque le myocarde (cœur), les glandes surrénales et le système nerveux central entraînant la paralysie. • Diagnostic : Le diagnostic est basé sur la mise en évidence du bacille dans le produit d'écouvillonnage de la gorge et/ou du nez. • Mode de transmission : C. diphteriae se transmet directement par le biais des secrétions rhinopharyngées ou des plaies cutanées.
  • 11. La diphtérie (suite) • Prévention : vaccination. • Traitement : sérothérapie antidiphtérique. • Rôle infirmier : - Sensibiliser les parents aux vaccinations - Eviter les lieux publics ou risque de contamination - Faire les prélèvements prescrits - Appliquer la sérothérapie prescrite.
  • 12. Les pneumonies • Définition : Une pneumonie est une infection aiguë des voies aériennes inférieures caractérisée par une atteinte pulmonaire. • Causes : infections bactériennes ou virales favorisées par l'air pollué, infections nosocomiales. • Signes :écoulement nasal, éternuement, toux sèche, fièvre, cyanose, battements des ailes du nez, troubles de la conscience, sueurs, chute de la tension artérielle, risque d'apnées mortelles. • Diagnostic : Le diagnostic repose sur : • les signes cliniques • la radiographie du thorax • le bilan sanguin • l'examen cytobactériologique des crachats. • Evolution : sous traitement l’évolution est favorable, sans TRT la pathologie évolue vers les maladies respiratoires chroniques.
  • 13. Les pneumonies (suite) • Transmission : Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons en cas d’inhalation. Ils se transmettent également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements. • Traitement : prévention par Les vaccins contre le Hib, le pneumocoque, la rougeole et la coqueluche sont le moyen le plus efficace de prévention de la pneumonie. - En cas de pneumopathie virale : repos, traitement antipyrétique et antibiotique en cas de crainte d'une surinfection bactérienne. - En cas de pneumopathie bactérienne à pneumocoque, antibiothérapie. - Ce TRT sera associé à une kinésithérapie respiratoire. • Rôle infirmier : - Conseiller une bonne alimentation (allaitement maternel) - Hygiène générale - Faire les examens et le TRT prescrits.
  • 14.
  • 15.
  • 16. Affections et troubles de l’appareil digestif Les bilharzioses L’ascaridiose Le choléra Les tænias Les dysentéries L’oxyurose La fièvre typhoïde et paratyphoïde L’ankylostomiase Les kystes hydatiques
  • 17. Les bilharzioses • Définition :La bilharziose est une maladie parasitaire due à un ver hématophage, le schistosome. Elle est présente dans les zones tropicales. • Agent causal : le schistosome. • Symptômes : • Complications : Le cancer de la vessie et la mortalité sont élevés dans les régions touchées. • Diagnostic : examen parasitologique des selles et des urines. •douleurs abdominales, hématurie d’origine vésicale; •toux ; •diarrhée ; •fièvre ; •fatigue ; •Hépatosplénomégalie. •lésions du système nerveux central : paralysie.
  • 18. Les bilharzioses (suite) • Transmission : urinaire ou fécale. • Traitement : prévention par un vaccin qui bloque le parasite dans son cycle de développement chez l’homme. • Traitement curatif : antiparasitaire. • Rôle infirmier : - Bandelettes urinaires à la recherche d’hématurie. - Conseils d’éviter tout contact avec les eaux douces. - Education sanitaire : l’accès à l’eau potable, information sur la maladie, interdiction des bains dans les eaux stables et infectées.
  • 19. Schistosoma mansoni, mâle et femelle à gauche, femelle seule au milieu, mâle à droite.
  • 20. Le choléra • Définition : Le choléra est une maladie diarrhéique épidémique, contagieuse. • Agent causal : due à la bactérie Vibrion cholérique. Les vibrions sécrètent la toxine cholérique, responsable de déshydratation : les pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. • Facteurs favorisants : Le bas niveau socio-économique et les mauvaises conditions d’hygiène. • Signes : des diarrhées brutales et très abondantes (gastro- entérite) et des vomissements menant à une sévère déshydratation. • Evolution : en l’absence de traitement, la mort survient en 1 à 3 jours, par collapsus cardio-vasculaire. • Mode de transmission : La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés. • Prévention : - Vaccin anticholérique oral. - Mesures d’hygiène générale (individuelle et collective).
  • 21. Le choléra (suite) • Traitement : compenser les pertes digestives d’eau et d’électrolytes par voie orale ou par voie intraveineuse, selon le degré de déshydratation. Traitement antibiotique. • Rôle infirmier : Prévention : L’éducation sanitaire en matière d’hygiène individuelle et collective. TRT curatif : • Apprendre à faire la formule de réhydratation par voie orale (SRO) • Réhydratation par voie intraveineuse • Prélèvement des selles ou un écouvillonnage rectal pour l’examen bactériologique sur prescription médicale • Surveillance des signes cliniques (pouls, TA, fréquence respiratoire, diurèse, conscience…)
  • 22. Le choléra à Haïti fin octobre 2010
  • 23.
  • 24. Individu atteint de déshydratation suite au choléra.
  • 25. La dysentérie • Définition : La dysenterie est une diarrhée sévère, le plus souvent causée par une infection intestinale. • Cause : - La dysenterie bacillaire (bactérie Shigella, E. coli et Salmonella). - La dysenterie (l'amibe Entamoeba histolytica). •Signes : diarrhées abondantes glaireuses parfois sanglantes, perte d'appétit et de poids importante, fièvre, vomissements, teint terreux et visage creusé. • Mode de transmission : - Dysenterie bacillaire (shiguellose) : peut être transmise par contage, par exemple les vêtements, les boutons de porte, les sièges de toilette, etc. - Dysenterie amibienne (amibiase) : transmise par l’eau contaminée (feco-orale). • Diagnostic : numération formule sanguine , ionogramme et coproculture pour identifier le germe.
  • 26. La dysentérie (suite) • Evolution et complications : - Dans la majorité des cas, l'infection disparaît sans traitement. - Les microbes peuvent atteindre plusieurs organes et entrainent la mort. • Traitement : réhydratation par perfusion. • Antiparasitaires pour les amibes. • Antibiotiques pour les bactéries. • Rôle infirmier : Prévention : IEC en matière d’hygiène. TRT curatif : - Faire prélèvements et traitements sur prescription médicale.
  • 27.
  • 28.
  • 29. La fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes • Définition : La fièvre typhoïde et paratyphoïde est une maladie diarrhéique très grave à déclaration obligatoire. • Causes : La bactérie Salmonella typhi (pour la fièvre typhoïde) et Salmonella paratyphi A, B, C (pour les fièvres paratyphoïdes). • Signes : fortes diarrhées, splénomégalie, éruption avec des taches rosées sur tout le corps. • Mode de transmission : oro-fécale par ingestion d'eau ou d'aliments souillés. • Diagnostic : hémocultures et/ou des coprocultures. • Evolution et complications : Hémorragies digestives, perforations intestinales, atteinte cardiaque ou ostéo-articulaire. En cas de traitement rapide, la maladie guérit sans complications et assure généralement une immunité permanente
  • 30. La fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes (suite) • Traitement : Prévention : mesures d'hygiène. La vaccination : une injection intramusculaire suivi d'un rappel 3 ans après. TRT curatif : - Déclaration obligatoire, isolement du patient et désinfection. - Antibiothérapie et réhydratation par voie intraveineuse si nécessaire. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : – IEC en matière d’hygiène. Vaccination. • Rôle curatif : • Appliquer les analyses et les trt prescrits. • Prendre les mesures d’hygiène pour éviter la propagation de la maladie.
  • 32. Les kystes hydatiques • Définition : Le kyste hydatique est un kyste susceptible de se développer dans tous les organes, mais se localisant surtout dans le foie. Le kyste est rempli d'un liquide hydatique contenant de nombreuses larves. • Causes : ténia du genre Echinococcus granulosus (parasite). • Signes :coliques hépatique, ictère, fièvre, amaigrissement et asthénie. • Diagnostic : Repose sur l’anamnèse, clinique, radiologique, fibroscopie, biologie. • Mode de transmission : par voie directe par le chien, il se lèche l’anus, souille d’œufs sa langue et contamine l’homme en lui léchant le visage ou en se faisant caresser. Par voie indirecte par l’eau de boisson, les fruits ramassés et les légumes crus souillés par les œufs. • Evolution et complications : rupture du kyste avec choc anaphylactique par le « poison hydatique ». • Traitement : TRT préventif :L’absence de contact étroit avec les animaux domestiques ou et l’interdiction de l’ingestion d’aliments souillés par des selles des animaux. TRT curatif : la chirurgie, le traitement médicamenteux antiparasitaire, le traitement par ponction. • Rôle infirmier : • - Prévention : IEC en matière d’hygiène alimentaire et des mains. • - Rôle curatif : appliquer les analyses et les TRT prescrits par le médecin.
  • 33.
  • 34.
  • 37. L’ascaridiose • Définition :L'ascaridiose est une parasitose ou helminthiase ou infection par vers intestinaux. • Causes : parasite ascaris. Les femelles adultes ont 20 à 35 cm de longueur, les mâles adultes de 15 à 30 cm. Après l’ingestion d'œufs, les larves éclosent, envahissent la muqueuse intestinale, et sont transportées par la circulation sanguine jusqu’aux poumons, puis remontent l’arbre bronchique jusqu’à la gorge, et sont avalées. Après avoir atteint l’intestin grêle, elles s'y développent pour évoluer en vers adultes. • Signes : diarrhées, douleurs abdominales mal localisées, dénutrition, signes nerveux (irritabilité, troubles du sommeil voire convulsions). • Diagnostic : le diagnostic repose sur le rejet des vers dans les selles, parfois aussi par la bouche ou le nez. Examen parasitologique des selles ou radiographie abdominale après transit baryté. • Mode de transmission : ingestion d'eau ou d'aliments contaminés. • Evolution et complications : pancréatite aiguë hémorragique, appendicite, occlusion intestinale, étranglement herniaire, perforation intestinale. • Traitement : - TRT préventif : l’hygiène générale. - TRT curatif : Antiparasitaires. • Rôle infirmier : - Rôle préventif : IEC sur hygiène. - Rôle curatif : appliquer les analyses et les traitements prescrits.
  • 38.
  • 39.  Agent pathogène: Ascaris lumbricoides - Vers adultes vivent et s’accouplent dans l’intestin grêle L’ascaridiose Vers adultes femelle (15 cm) et mâle (10 cm) Œufs non embryonnés à la ponte  non infestants
  • 40. Cycle biologique d’Ascaris lumbricoides 1 mois à 1 an 2 mois 1. Contamination: ingestion d ’œufs 2. Eclosion larves dans lumière intestinale 3. Trajet extra intestinal des larves vers adultes 4. Accouplement dans la région du grêle 5. Emission des œufs avec les fèces 6. Œufs non infestants à la ponte 7. Maturation dans le milieu extérieur L’ascaridiose
  • 42. Segment résecté de l'intestin grêle d'un humain, ouvert pour montrer de multiples vers adultes crémeux blancs remplissant l'intestin.
  • 43.
  • 44. Les tænias • Définition :Les ténias sont des vers parasites de l’intestin grêle de l’homme. • Causes :Taenia saginata, dont l'hôte intermédiaire est le bœuf. C’est un vers plat et blanc, mesure de 4 à 10 mètres de long et comporte de 500 à 2 000 anneaux. • Signes :douleurs abdominales, des nausées, des troubles du transit intestinal Diarrhée, ou encore des troubles de l'appétit (anorexie, boulimie et amaigrissement). • Diagnostic :présence des proglottis dans les selles, parfois dans les sous-vêtements, les draps de la personne infectée ou sous la douche. Un examen parasitologique des selles peut être nécessaire. • Evolution :Le téniasis à T. saginata est une maladie bénigne qui cède facilement à un traitement adapté. • Mode de transmission :la larve se retrouve dans la viande de bœuf mal cuite. • Traitement : - TRT préventif : hygiène générale. - TRT curatif :anti-parasitaires. • Rôle infirmier : - Rôle préventif : IEC en matière d’hygiène alimentaire. - Rôle curatif : appliquer le traitement prescrit.
  • 45.
  • 46.
  • 47. L’oxyurose • Définition : L'oxyurose est une parasitose intestinale bénigne rencontrée principalement chez l'enfant. • Causes : due à un ver nommé « oxyure ». • Signes : démangeaisons (prurit) au niveau de l'anus pendant la nuit. Chez la petite fille, il s'étend à la région vulvaire et s'accompagne de vulvite œdémateuse et purulente et l'envahissement des voies génitales, utérus, trompes, aboutissant à la salpingite à oxyures. Diarrhée. • Diagnostic : des œufs dans les selles et au prélèvement des vers au niveau de l'anus par des bandelettes adhésives. Les oxyures peuvent également être observés à l'oeil nu au niveau de l'anus. • Mode de transmission : anus-main-bouche, se transmet également par la literie, les jouets etc.. • Évolution : affection bénigne qui cède rapidement sous TRT. • Traitement : antiparasitaire appliqué à l'ensemble de la famille. • Rôle infirmier : • Préventif : L’IEC en matière d’hygiène. • Curatif : appliquer les examens et les TRT prescrits.
  • 48.
  • 49.
  • 50. Ankylostomose • Définition : sont des parasitoses du duodéno-jéjunum. • Causes : Ankylostoma duodenale. • Signes : signes d'inflammation intestinale et d'anémie progressive par carence en fer. • Evolution :retard mental, cognitif et d’un retard de croissance. Il entraîne un retard de croissance intra-utérine, un risque de prématurité, un bas poids de naissance chez les fœtus ou bébés nés de mères infectées • Mode de transmission :La pénétration du parasite se fait soit par voie buccale, soit par voie cutanée. • Diagnostic :examen parasitologique des selles. • Traitement :cryothérapie quand le parasite est toujours dans la peau. Antiparasitaire et supplémentation en fer. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : L’IEC : conseiller d’éviter de s'asseoir directement sur le sol et en ne marchant pas pieds nus. • Rôle curatif : Faire les examens et appliquer les TRT prescrits.
  • 51.
  • 52.  La brucellose La leptospirose Les hépatites La tularémie Les leishmanioses Affections du système hémato- poétique
  • 53. La brucellose • Définition : La brucellose, également appelée fièvre de Malte, ou fièvre méditerranéenne est une anthropozoonose (maladie transmise par les animaux. • Causes : des coccobacilles (bactéries) du genre Brucella. • Signes : dissémination par voie sanguine du germe vers d’autres ganglions lymphatiques et vers le foie, rate, moelle osseuse, organes génitaux, neurologiques …puis septicémie. T° 39 °C • Diagnostic : diagnostic sérologique (dosage des anticorps spécifiques), par hémoculture . • Evolution et complications : pouvant entraîner des complications graves si un traitement n’est pas rapidement mis en place. la bactérie synthétise des protéines dites « de choc septique » • Mode de transmission : voie cutanée ou muqueuse (blessures ou excoriations) lors de contacts avec des animaux malades, des carcasses, des produits d’avortement ou par contact accidentel avec des prélèvements dans un laboratoire. Aussi par ingestion de produits laitiers non pasteurisés ou de viande insuffisamment cuite. Par des mains sales, par de la poussière de litière, à l’étable.
  • 54. La brucellose (suite) • Traitement : vaccination des animaux contre la brucellose. Les Antibiotiques pour les cas humains infectés. • Rôle infirmier : Rôle préventif : la prévention est basée sur des règles d’hygiène et de sécurité : Port de gants et de masque pour les professionnels en contact avec des produits biologiques potentiellement infectés. – Lavage des mains. – Hygiène des étables. – Hygiène des produits laitiers. Consommation de produits laitiers pasteurisés. – Éviter la consommation de crudités en région endémique. Rôle curatif : – Faire les examens prescrits. – Appliquer l’antibiothérapie prescrite.
  • 55. La leptospirose • Définition : maladie bactérienne à réservoir les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine, de même que les bovins et les chiens. • Causes : la bactérie Leptospira interrogans. • Signes : syndrome grippal, atteinte multiviscérale avec syndrome hémorragique. • Diagnostic : • Evolution : insuffisance rénale, voire la mort. • Mode de transmission : la bactérie pénètre principalement par la peau lésée ou les muqueuses. • Traitement : TRT préventif : dératisation, contrôle des élevages, vaccin humain et des chiens. TRT curatif : antibiotiques. • Rôle infirmier : • Rôle curatif : faire les examens et le tRT prescrits.
  • 56. Les hépatites • Définition :L’hépatite désigne toute inflammation aiguë ou chronique du foie. on parle d’hépatite « chronique » quand la maladie persiste au-delà de 6 mois. • Causes : - Les infections virales du foie (notées de A à G), - Hépatite due à l’alcool - Hépatite due à certains médicaments (hépatite médicamenteuse due à un abus ou un médicament spécifique) - Hépatite due à trouble du système immunitaire auto-immune). • Signes :La grande majorité des hépatites est asymptomatique. Des signes peuvent apparaitre tel que :fatigue, nausées, fièvre, perte d'appétit, maux de tête, urines foncées, douleurs ostéoarticulaires, jaunisse (ictère). • Diagnostic : sérologies.
  • 57. Les hépatites (suite) • Mode de transmission : • Le virus de l’hépatite A transmission oro-fécale, personne à personne, aliments ou eau contaminée. Rapports sexuels oraux ou anaux. Guérison spontanée. Vaccin contre le VHA. • Le virus de l’hépatite B : maladie sexuellement transmissible et meurtrière, ou par le sang et d’autres liquides biologiques (le sperme, les sécrétions vaginales, le lait maternel). Peut évoluer vers une hépatite chronique. Vaccin contre le VHB. • Le virus de l’hépatite C sang contaminés. 20 % à 30 % guérissent sans traitement. Peut évoluer vers une cirrhose du foie, cancer et la mort. Il n’existe pas de vaccin.
  • 58. • Le virus de l’hépatite D par sang ou sexuelle. Se transmet uniquement chez les personnes infectées par l’hépatite B, se complique de cancer du foie et la mort. La vaccination du VHB protège de l’hépatite D. • Le virus de l’hépatite E : oro-fécale, eau contaminée, sang et transplacentaire. Se complique d’hépatite fulminante et de décès. Pas de thérapie, elle régresse généralement spontanément. • Le virus de l’hépatite F : pas encore confirmé. • Le virus de l’hépatite G : parentérale, sexuelle et trans- placentaire. Pas de traitement.
  • 59. Les hépatites virales (suite) • Traitement : les hépatites chroniques ne nécessitent pas de traitement. Les hépatites fulminantes : antiviraux et l’interféron en urgence. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : - Pour l’hépatite A, mesures d’hygiène. Vaccination. - Pour l’hépatite B, préservatif, port de gants pour les professionnels de santé, dépistage de l’hépatite B obligatoire en cas de grossesse ou lors du don du sang. Vaccination. • Rôle curatif : IEC en matière d’hygiène, et traitement antiviraux de l’hépatite virale.
  • 60. La tularémie • Définition : La tularémie est une zoonose provoquée par une petite bactérie qui a la propriété de traverser la peau saine. • Causes : Francisella tularensis, le bacille de Francis. • Signes : fièvre élevée et frissons, céphalées, asthénie, toux, douleurs abdominales, diarrhée, myalgies, méningite, adénopathie . • Diagnostic : sérodiagnostic. • Evolution : en l’absence de TRT, septicémie en 1 à 3 jours et la mort.
  • 61. • Mode de transmission : pénétration par voie respiratoire ou à travers la peau, par léchage, griffure, morsure,. Les principaux vecteurs les tiques, les rongeurs, se transmet aussi par l'ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. • Traitement : antibiotiques efficaces. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : Respecter les règles générales d'hygiène. • Rôle curatif : faire les examens et le TRT prescrit.
  • 62. Les leishmanioses • Définition : zoonoses à manifestation cutanée et/ou viscérale, elles sont des maladies à déclaration obligatoire. Il existe 2 grandes variétés de leishmaniose : • la leishmaniose cutanéo-muqueuse • la leishmaniose viscérale • Causes : protozoaires les leishmanies, transmis par des insectes phlébotomes. • Signes : La leishmaniose viscérale les parasites migrent dans les organes vitaux. La leishmaniose cutanéo-muqueuse : les téguments, la bouche ou les narines. • Diagnostic : - Leishmanioses cutanées : frottis de la lésion ou biopsie cutanée. - Leishmaniose viscéral : frottis médullaire par ponction de moelle osseuse.
  • 63. • Evolution :La maladie est mortelle en l’absence de traitement. • Mode de transmission : piqûre du phlébotome, transmission transplacentaire ou transmission par le sang (seringues). • Traitement : antiparasitaire. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : vaccination, moustiquaires, port de vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle. • Rôle curatif : appliquer le trt prescrit.
  • 64. Ulcère cutané de l'avant-bras gauche, causé par une Leishmaniose Le Phlébotome femelle
  • 65.
  • 66. Leishmaniose cutanée laissant des cicatrices particulièrement inesthétiques.
  • 67.
  • 68. Affections du système nerveux et locomoteur -le botulisme - La rage humaine -L’encéphalite épidémique - Le tétanos -La méningite cérébro-spinale - La trypanosomiase -La poliomyélite - Le zona -Toxoplasmose
  • 69. Le botulisme • Définition :Le botulisme est une maladie paralytique rare mais grave par la paralysie respiratoire et locomotrice. • Causes : due à une neurotoxine bactérienne, la toxine botulique ou botuline, produite par des bactéries anaérobies Clostridium botulinum. Sur les sept types de botulisme connus (les types A, B, E et plus rarement F) affectent l’homme. • Signes : défaut d’accommodation oculaire, vision floue, sécheresse de la bouche, défaut de déglutition, d’élocution, et paralysie des muscles. • Diagnostic : présence de la toxine botulique dans le sérum ou les selles du patient, ou prélèvement sur plaie infectée.
  • 70. • Evolution : paralysie respiratoire et musculaire et décès par l’insuffisance respiratoire. • Mode de transmission : alimentaire dans les conserves mal faits, contamination intestinale chez le nourrisson, par blessure ou par inhalation. • Traitement : ventilation mécanique (« respiration artificielle »), lavages gastriques ou lavements en cas de botulisme alimentaire. En cas de botulisme par blessure, traitement chirurgicalement. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : précautions hygiéniques strictes dans le cas de blessures infectées, s’abstenir des drogues injectables. respect des règles d’hygiène relatives à la préparation et à la conservation des denrées alimentaires. vaccin antibotulique. • Rôle curatif :faire les analyses et appliquer le trt prescrit qui est symptomatique : ventilation, si plaie, aider le médecin à faire un traitement chirurgical. Le botulisme (suite)
  • 71. L’encéphalite épidémique • Définition : maladie infectieuse épidémique, ou maladie de von Economo-Cruchet, est une variété rare d'encéphalite virale. La maladie a été désignée sous le nom de « maladie du sommeil européenne » par opposition à la maladie du sommeil africaine ou trypanosomiase africaine, transmise par la mouche tsé-tsé. • Causes : virus • Signes : atteint le cerveau : hypersomnie, paralysie des nerfs crâniens, état pseudo- comateux, paralysie oculaire et fièvre.
  • 72. • Diagnostic :Ponction lombaire, TDM ou IRM, EEG, HEMOCULTURE. • Evolution : séquelles neurologiques invalidantes et définitives : syndrome parkinsonien, les victimes ont l'apparence de statues, privées de parole et de mouvements. • Traitement : • Traitement symptomatique. • Lutter contre l ‘encombrement bronchique • Traiter une défaillance circulatoire • Lutter contre la fièvre • Prévenir les escarres • Assurer une bonne équilibration hydro-élécrolytique • Donner un anti-convulsivants • Rôle infirmier : Faire les examens et appliquer le trt prescrit.
  • 73.
  • 74. Prélèvement de sang au doigt Sérologie sur sang total (test d'agglutination des trypanosomes sur une carte)
  • 75.
  • 76.
  • 77.
  • 78. La méningite cérébro-spinale • Définition : La méningite est une maladie caractérisée par une inflammation des méninges, les enveloppes du névraxe. Elle est à déclaration obligatoire • Causes : peut être due un virus (bégnine) ou une bactérie méningocoque Neisseria meningitidis (urgence thérapeutique), parasites, champignons. • Signes : Purpura, céphalée, raideur de nuque, fièvre, la confusion, vomissement, photophobie (intolérance à la lumière) et phonophobie (intolérance au bruit). • Diagnostic : ponction lombaire, hémocultures. • Evolution : la méningite bactérienne est presque toujours fatale, séquelles résultant d'une lésion du système nerveux : surdité, épilepsie, hydrocéphalie, trouble cognitif. La méningite virale guérit spontanément. Purpura
  • 79.
  • 80.
  • 81.
  • 82. • Mode de transmission :contact direct, soit par inhalation du fait de la toux, orofécale. • Traitement : • Prévention : la vaccination. Isolement du malade et toutes les personnes au contact de la personne infectée doivent prendre des antibiotiques spécifiques à titre préventif. • Trt de méningite bactérienne : Antibiothérapie et corticothérapie comme inflammatoire. • Trt de la méningite virale traitement uniquement symptomatique. • Trt de la méningite à champignon : antifongique. • Rôle infirmier : • Rôle préventif :vaccination, mesures d’hygiène. • Rôle curatif : faire les examens et appliquer le tRT prescrit.
  • 83. La poliomyélite • Définition :La poliomyélite, appelée maladie de Heine-Medin, paralysie spinale infantile ou simplement polio, est une maladie contagieuse, est l'atteinte de la moelle épinière. • Causes : poliovirus sauvage. • Signes :apparition de symptômes qui ressemblent à ceux de la grippe, raideur du cou et du dos, difficultés respiratoires, ou nausée. • Diagnostic : L'analyse du liquide céphalo-rachidien (LCR) • Evolution : l'évolution est presque toujours favorable. La paralysie est définitive si l'innervation motrice du muscle est entièrement détruite. Au fur et à mesure que le virus se répand dans les nerfs, il détruit les nerfs qui contrôlent les muscles. Cette infection peut devenir fatale si le cerveau et les organes du système respiratoire sont touchés.
  • 84. • Mode de transmission : transmis facilement par contact interhumain, par voie digestive oro-fécale, par les sécrétions respiratoires, le poliovirus migre le long des trajets nerveux et infecte le système nerveux central. • Traitement : Vaccination. • Pas de traitement contre la poliomyélite. Analgésiques, Kinésithérapie. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : Vaccination et mesures d’hygiène. • Rôle curatif : Aider le médecin à faire la ponction lombaire et appliquer les traitements prescrit.
  • 86. Toxoplasmose • Définition :La toxoplasmose est une infection parasitaire zoonose (infection transmise par les animaux) dont l'agent est le protozoaire. • Causes :Toxoplasma gondii. • Signes : asymptomatique. • Diagnostic :C'est par l'examen du sang (sérodiagnostic) qu'il est possible d'affirmer la toxoplasmose et de préciser si elle est ancienne ou récente. • Evolution :inapparente ou sans gravité, mais présentant un risque sérieux pour les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli et les femmes enceintes séronégatives (transplacentaire entre la 10ème et la 16ème semaine de grossesse cause des fœtopathies graves (atteinte de presque tous les organes)) • Mode de transmission : Ingestion de viande insuffisamment cuite ou fruits/légumes crus mal lavés et contaminés par Toxoplasma gondii, le contact avec les chats. • Prévention : n'existe pas encore de vaccin contre la toxoplasmose. • Traitement : pas de traitement car la guérison est spontanée. Chez la femme enceinte un avortement provoqué est préférable.
  • 87.
  • 88. La rage humaine • Définition :C’est une infection qui est transmise à l ‘homme par la salive des animaux infectés le plus souvent par morsure. • Causes :Virus rabique. • Signes : les signes peuvent se manifester de quelques jours à plusieurs années, d’abord douleur au point de pénétration du virus, fièvre, maux de tête, difficulté à avaler, salivation excessive, des spasmes musculaires et des troubles nerveux variés. Une fois les signes déclarés, il est rare que le malade survive.
  • 89. •Evolution :L’évolution se fait vers le coma et la mort (souvent par arrêt respiratoire) en quelques jours à quelques semaines. •Mode de transmission :par contact avec la salive de l'animal infecté le plus fréquemment par morsure, mais parfois aussi par léchage d'une blessure ou par griffure et au contact d’une muqueuse intacte.
  • 90. • Traitement préventif : • la personne mordue doit laver abondamment la plaie avec de l'eau et du savon pendant au moins 15 minutes, puis désinfecter la plaie avec un antiseptique et consulter immédiatement dans les 24 heures afin de se faire administrer le sérum anti-tétanique et le vaccin antirabique. • La meilleure prévention est la vaccination des animaux.
  • 91.
  • 92. Le tétanos • Définition :Le tétanos, est une maladie infectieuse aiguë, grave et souvent mortelle. • Causes : due à une toxine produite par Clostridium tetani, ou bacille de Nicolaïer, un bacille anaérobie dont les spores sont souvent retrouvées dans la terre et les fèces animales. • Signes : dysphagie, trismus, opisthotonos, contractures musculaires généralisées • Diagnostic : le diagnostic est clinique (recherche de porte d’entrée). • Evolution et complications : guérison si TRT. • fractures, luxations ou rhabdomyolyse dues à la violence des spasmes. La contracture des sphincters peut entraîner une rétention d'urine et/ou fécale. Surinfection bactérienne, pneumonie d'inhalation, apparition d'escarres, embolie pulmonaire, déshydratation ou dénutrition. • Mode de transmission : Il est généralement causé par la contamination d'une plaie par des spores de Clostridium tetani qui y germent, produisant des bacilles. Ceux-ci sécrètent des neurotoxines qui migrent suivant les voies lymphatiques et sanguines, et qui ont des effets délétères sur les neurones des systèmes nerveux central et sympathique, entraînant des contractions et spasmes musculaires incontrôlés. • Traitement : antibiothérapie + sérothérapie. • Rôle infirmier : • Rôle préventif :lavage et désinfection des plaies et vaccin anti-tétanique • Rôle curatif :l'administration prophylactique d’immunoglobulines anti-tétaniques
  • 93.
  • 94. Opisthotonos : hyperextension du dos caractéristique du tétanos due à la contracture des muscles paravertebraux
  • 95. LE ZONA• Définition :Le zona est une dermatose virale fréquente. • Causes : due au virus de l'herpes zoster, le même virus que la varicelle. • Signes : Le virus VZV après la guérison de la varicelle, reste quiescent dans les ganglions nerveux, à l'occasion d'une baisse de l'immunité, le virus se réactive remonte par les fibres nerveuses jusqu'à la peau provoquant une éruption marqué par des douleurs. • Diagnostic : il reste clinique. • Evolution : le zona est tout à fait banale et guérit spontanément. Il peut cependant survenir des complications plus ou moins graves, dans l'immédiat ou ultérieurement. Douleurs intenses ; • surinfection ; • nécrose de la peau ; • lésions bulleuses hémorragiques et nécrotiques
  • 96. LE ZONA (suite) À distance • Douleurs post-zostériennes • complications neurologiques : paralysie faciale, myélite transverse… • cicatrices inesthétiques ; • baisse de l'acuité visuelle ou cécité (dans les suites d'un zona ophtalmique Mode de transmission : Le zona est une maladie contagieuse par contact cutané avec les vésicules. Il peut engendrer la varicelle chez une personne immunodéprimée. • Traitement : symptomatique. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : vaccination. • Rôle curatif : Soins locaux : Toilette à l'eau tiède avec savon. Antiseptique après la toilette. Ce traitement est destiné à éviter la surfection bactérienne. • Si le patient le supporte et qu'il n'y a pas de lésions à vif par grattage, l'alcool à 70° peut être utilisé.
  • 97.
  • 98. La trypanosomiase • Définition : ou maladie du sommeil sévit exclusivement en Afrique subsaharienne où l’on trouve les mouches tsé-tsé qui transmettent la maladie. • Causes : parasite impliqué: Trypanosoma brucei gambiense. • Signes : modification du comportement, état confusionnel, troubles sensoriels et mauvaise coordination. • Diagnostic : tests sérologiques, l’examen du liquide céphalorachidien après ponction lombaire. • Evolution : En l’absence de traitement, la maladie du sommeil est mortelle. • Mode de transmission : La transmission du parasite accidentelles en laboratoire, par contact sexuel, mère-enfant: le trypanosome peut franchir la barrière placentaire et infecter le fœtus. • Traitement : médicaments toxiques.
  • 99. LES AFFECTIONS DES TEGUMENTS -L’érysipèle - La varicelle -La rougeole - L’herpes -La scarlatine - La rubéole -La peste
  • 100. LA ROUGEOLE • Définition : est une infection virale éruptive aiguë. atteint essentiellement les enfants à partir de l’âge de 5-6 mois. • Causes : Le virus de la rougeole est un morbillivirus. • Signes : forte fièvre, nez coule, il tousse, a les yeux rouges voire larmoyants, et irritable. Les douleurs abdominales, la diarrhée ainsi que les vomissements et l'éruption sur le visage, derrière les oreilles, puis s'étend progressivement. • Diagnostic : essentiellement clinique. • Evolution : Les complications de la rougeole peuvent être de quatre ordres : respiratoire, neurologique, digestif et oculaire. • Mode de transmission : se transmet par les gouttelettes de salive. Par contact direct avec les sécrétions du nez ou de la gorge de personnes infectées. • Traitement : symptomatique. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : vaccin. • Rôle curatif : appliquer le TRT symptomatique prescrit.
  • 101.
  • 102. Énanthème de la rougeole
  • 103. La rubéole • Définition : maladie bénigne qui touche essentiellement les enfants. • Causes : rubivirus. • Signes :Cette affection, dans la majorité des cas passe inaperçue. fièvre modérée avec céphalées (maux de tête), pharyngite, adénopathie cervicale, conjonctivite. L'éruption apparaît en 48 h : exanthème maculeux non prurigineux. • Mode de transmission : La contamination se fait par voie aérienne, par l’intermédiaire des gouttelettes de sécrétions produites par la toux, l'éternuement ou la parole. Le virus est transmis par passage à travers le placenta. Exanthème La contamination se fait par voie aérienne
  • 104. • Evolution et complications: Les complications sont rares : douleurs articulaires, méningoencéphalite, purpura thrombopénique. mais qui peut provoquer de graves malformations congénitales lorsque les femmes sont infectées au début de leur grossesse. • Prévention : vaccination des filles séronégatives à la puberté. • Traitement : La maladie guérit sans traitement. Le traitement est symptomatique. • Rôle infirmier : appliquer trt symptomatique prescrit, faire des examens sérologiques chez femmes enceintes.
  • 105.
  • 107. La scarlatine • Définition :La scarlatine est une maladie infectieuse. Elle touche surtout les enfants scolarisés de 5 à 10 ans pendant l’hiver, produit des anticorps qui les immunisent toute leur vie contre la maladie, donc rare chez les adultes. Causes : due à une bactérie de la famille des streptocoques : le streptocoque bêta- hémolytique du groupe A.
  • 108. •Signes : Cette affection se manifeste par une forte fièvre, une angine et une éruption cutanée. Lorsqu'elle a pénétré dans le corps, cette bactérie sécrète des substances toxiques pour l’organisme. •Diagnostic : clinique. Test de diagnostic rapide de l'angine. La scarlatine (suite)
  • 109.
  • 110. La scarlatine (suite) • Evolution : favorable. Parfois des complications surviennent : l’otite, la sinusite ou la pneumonie, atteintes rénales, douleurs articulaires sans gravité ou rhumatisme articulaire aigu (touchant plusieurs articulations avec un risque d’atteinte cardiaque). • Mode de transmission : Elle se transmet par voie aérienne, ou encore par contact direct ou indirect. • Traitement : antibiothérapie. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : conseiller de se tenir à l'écart des individus malades car il n'existe pas de vaccin pour empêcher la contamination. • Rôle curatif : appliquer le trt prescrit.
  • 111. La peste • Définition :La peste, maladie contagieuse qui peut conduire à un empoisonnement du sang et au décès de l'homme. • Causes : bacille Yersinia pestis véhiculé par le rat, qui transmet la maladie à l’homme par l’intermédiaire de piqures de puces infectées par le bacille. • Signes : forte fièvre, atteinte profonde de l’état général, accompagnée d’une hypertrophie du ganglion lymphatique • Diagnostic :tests en bandelettes, bactériologique. • Evolution : Dans 20 à 40% des cas, la piqûre de puce suppure et le malade guérit. En l’absence d’un traitement précoce, la maladie évolue vers une septicémie, très rapidement mortelle.
  • 112. • Mode de transmission : contractée par piqûre de puce et transmise par voie aérienne. • Traitement : antibiotiques pour le malade et chimioprophylaxie pour l’entourage immédiat des sujets atteints de peste. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : pas de vaccin efficace contre la peste. Les mesures de prévention : isolement strict des malades, port de masque par les personnels soignants, traitement des déchets et des cadavres, décontamination des locaux, lutte contre les rongeurs réservoirs de Yersinia pestis. . • Rôle curatif : administration de traitement La peste (suite)
  • 113. Érysipèle • Définition : est une infection contagieuse de la peau, qui touche en moyenne des adultes de 60 ans. • Causes : une bactérie, le streptocoque bêta hémolytique du groupe A. • Signes : l'érysipèle se manifeste brutalement, sous la forme d'une plaque rouge, enflée et douloureuse, accompagnée de fièvre. Se localise le plus souvent au niveau des membres inférieurs, mais il peut avoir d'autres localisations, notamment le visage. • Diagnostic :Un prélèvement à la surface de la peau enflammée permet de mettre en évidence le germe responsable de l’érysipèle. • Evolution :régresse parfois spontanément sans trt, des complications peuvent survenir, notamment une dégradation brutale de l'état général et/ou une atteinte des couches cutanées plus profondes pouvant aller jusqu'à la fasciite nécrosante, une destruction des enveloppes musculaires..
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  • 117. • Mode de transmission : par une blessure ou une piqûre d'insecte, «porte d'entrée» qui permet aux bactéries de traverser la barrière cutanée. • Traitement :Les antibiotiques. Si constitution d’abcès, drainage chirurgical. • Rôle infirmier : • Rôle préventif : hygiène générale : expliquer toute mesure permettant d'éviter les infections et de préserver la barrière cutanée : - désinfection systématique en cas de plaie, - séchage soigneux entre les orteils et application d'une crème hydratante si besoin - port de chaussettes et chaussures confortables et respirantes sont recommandés. - Les antimycosiques traitent l'intertrigo - Prévenir la compression par des bas de contention qui diminue les lymphœdèmes. • Rôle curatif : appliquer les antibiotiques prescrits par le médecin.
  • 118. Herpès • Définition : L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable d'affection de la peau et des muqueuses caractérisée par une éruption vésiculeuse de boutons groupés. • Causes :virus, Herpes simplex virus (HSV). • Signes : se manifeste par une éruption souvent labiale, c'est l'habituel bouton de fièvre. D’autre localisation, L'herpès oculaire responsable de cécité, l'herpès génital, une maladie sexuellement transmissible. • Diagnostic : Prélèvements de lésions par écouvillonnage, sérologie herpétique • Evolution : La maladie est bénigne. Transmission de l'infection au nouveau-né. Même si l'herpès guérit, les virus ne disparaissent pas de l'organisme, ils rejoignent le ganglion nerveux correspondant à la zone infectée, ils remontent le long des nerfs sensitifs et persistent à vie dans ces ganglions nerveux. Peut se compliquer d’infection de l’œil ou du cerveau (méningite ou encéphalite).
  • 119. • Mode de transmission : se transmet par contact direct. • Traitement :crèmes à appliquer ou de médicaments antiviraux. Césarienne chez la femme enceinte infectée. • Rôle infirmier: prévention par des mesures d’hygiène. • Le trt curatif par des antiviraux prescrits par le médecin.
  • 120.
  • 121.
  • 122.
  • 124. Herpès cutané et muqueux
  • 125.
  • 126. La varicelle • Définition :La varicelle, maladie infantile éruptive fréquente, en milieu tempéré, touche plus tardivement l'adulte, exposant ainsi femme enceinte et fœtus. Sans vaccination, elle survient spontanément dans plus de 90 % des cas chez l'enfant entre 1 et 15 ans. le virus se réfugie dans les ganglions nerveux sensitifs où il peut rester latent durant des décennies. Sa réactivation secondaire est responsable du zona. • Causes : virus varicelle-zona ou VZV, virus de la famille Herpesviridae.
  • 127. • Signes :fièvre, éruption cutanée sur le cuir chevelu, puis sur le thorax et les muqueuses, ensuite sur les membres, avec respect des régions palmo-plantaires, et enfin au visage. • Diagnostic : clinique. • Contamination : transmission directe par contact, peut aussi se faire par voie aérienne. • Evolution : bénigne chez l'enfant bien portant laissant une immunité à vie, redoutable et mortelle chez l'adulte non immunisé, l'immunodéprimé, la femme enceinte et le nouveau-né. Complications : pneumopathie varicelleuse, encéphalite gravissime, Chez le fœtus, la varicelle peut provoquer des malformations. • Traitement : symptomatique. Prévenir par la vaccination. • Rôle infirmier : conseiller d’éviter les grattages, éviction scolaire. La varicelle (suite)
  • 128.
  • 129.
  • 130.
  • 131. Les maladies importantes au Maroc : Le paludisme La tuberculose Le RAA
  • 132. Le paludisme • Définition : Le paludisme, aussi appelé malaria est une parasitose, maladie infectieuse propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. • Causes :parasite Plasmodium falciparum, le vecteur anophèle labranchiae. • Signes : douleur abdominale, forte fièvre, frissons et sueurs, diarrhée, nausées et vomissements, maux de tête, chute de la pression artérielle, étourdissements (hypotension orthostatique), appétit médiocre. • Diagnostic : examens sanguins au microscope (goutte épaisse), tests des fonctions rénale et hépatique. • Evolution : anémie (destruction des globules rouges infectés), extrême fatigue, délire, perte de connaissance, convulsions et coma; Insuffisance rénale; Œdème pulmonaire. Non traité : mort 2 à 3 j.
  • 133. • Transmission :les femelles de moustiques transmettent la maladie. Elles s’infectent en piquant un homme porteur du Plasmodium qu’elles inoculent ensuite à un autre. Se transmet aussi par voie transplacentaire. • Traitement : médicaments antipaludiques. • Rôle infirmier : • Préventif : prophylaxie par la prise de médicaments, l'éradication des moustiques et la prévention des piqûres de moustiques. Porter des vêtements à manches longues et des pantalons de couleur claire. Enduire les zones de peau exposées d'un produit contre les moustiques et moustiquaire aux portes et fenêtres. • Curatif : faire les examens et le trt prescrits. Le paludisme (suite)
  • 134. l'anophèle femelle Un sporozoïte de Plasmodium se déplaçant dans le cytoplasme d'une cellule de l’épithélium de l'estomac (boyaux médians) d'un Anopheles stephensi. Micrographie électronique en fausses couleurs. Le paludisme (suite)
  • 135. Plaquette de verre préparée avec une goutte fine et épaisse de sang prête à être examinée au microscope. Le paludisme (suite)
  • 138. La tuberculose • Définition : La tuberculose est une maladie contagieuse qui s’attaque habituellement aux poumons, mais parfois aussi à d’autres parties du corps, comme les reins, les ganglions et les os. • Causes : bacille de Koch. • Signes : fébricule (38–38,5 °C) durable, toux, hémoptysie, amaigrissement, sueurs nocturnes. • Diagnostic: examen direct d'un échantillon (expectoration) au microscope et radiographie pulmonaire, cavernes « taches au poumon » qui ne disparaissent pas à la guérison, elles se calcifient).
  • 139. • Transmission : se transmet par des gouttelettes de salive par contact répété ou prolongé avec une personne contagieuse et certaines professions de santé.. • Complications : tuberculose miliaire (large diffusion dans le corps, viscérale, génitale, osseuse, cutanée, ganglionnaire, etc). • Traitement :Antibiothérapie d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire. • Rôle infirmier : • Préventif : mesures d’hygiène de vie. Vaccination par le BCG. • Curatif : appliquer trt prescrit. La tuberculose (suite)
  • 141. Antibiothérapie d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à bacille de Koch .
  • 142. Le RAA •Définition : Le rhumatisme articulaire aigu (RAA), ou maladie de Bouillaud, est une maladie qui succède à une infection bactérienne à streptocoques, le plus souvent, l'infection responsable de la maladie est une angine. Il peut s'agir également d'une sinusite purulente ou d'une carie dentaire. •Causes :Streptocoque β-hémolytique du groupe A.
  • 143. Le RAA (suite) • Signes : • Manifestations générale: Fièvre, sueurs, asthénie • Manifestations articulaires: polyarthrite (augmentation de volumes, chaleur, douleur, rougeur) • Manifestations cardiaque : douleur thoracique, • Manifestations cutanées: Erythèmes • Nodules sous cutanées à la face d’extension des grosses articulations. • Mouvements anormaux, involontaires, intéressant les membres, le cou, le visage (grimaces) • Diagnostic : prélèvement de gorge, radiographie thoracique, échographie cardiaque, électrocardiogramme et prélèvements sanguins.
  • 144. Le RAA (suite) • Evolution : guérison si trt, sans trt, maladie des valves cardiaques avec un risque vital. • Transmission : la transmission du streptocoque est interhumaine directe, favorisée par la promiscuité (collectivités d’enfants), et indirecte cutanée, digestive etc. • Traitement : • Trt préventif : traitement systématique de toutes les angines aiguës de l'enfant et de toutes les infections streptococciques par les antibiotiques. • Trt curatif : repos au lit, anti-inflammatoires stéroïdiens ( corticoïdes ) et antibiotiques. • Rôle infirmier : conseiller l’hygiène pour éviter les infections streptococciques des voies aériennes chez les enfants. • Appliquer le trt prescrit par le médecin.