Malgré un ralentissement de l’inflation et une activité régionale
en croissance dans l’ensemble des secteurs, quelques
signaux d’alerte : les investissements sont en baisse et le
nombre de défaillances d’entreprises est en forte hausse.
Si l’inflation reste à un niveau élevé, l’économie régionale maintient sa croissance au 1er trimestre 2023 : les carnets de commandes des entreprises sont satisfaisants dans l’ensemble et les difficultés d’approvisionnement s’assou-plissent progressivement. La question des tensions de recrutement reste néanmoins prégnante dans différents secteurs, en particulier dans la Construction.
En 2022, l’activité régionale résiste en dépit d’un contexte
inflationniste : croissance de la production, investissements
et exportations en hausse. Toutefois, la poursuite de la montée
des prix des matières premières et de l’énergie semble enrayer
cette dynamique début 2023 : forte hausse des défaillances
d’entreprises et des demandes de reports de cotisations, prudence
des entreprises… La fin des mesures de soutien initiées
durant la crise sanitaire devrait accentuer cette tendance.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
Si l’inflation reste à un niveau élevé, l’économie régionale maintient sa croissance au 1er trimestre 2023 : les carnets de commandes des entreprises sont satisfaisants dans l’ensemble et les difficultés d’approvisionnement s’assou-plissent progressivement. La question des tensions de recrutement reste néanmoins prégnante dans différents secteurs, en particulier dans la Construction.
En 2022, l’activité régionale résiste en dépit d’un contexte
inflationniste : croissance de la production, investissements
et exportations en hausse. Toutefois, la poursuite de la montée
des prix des matières premières et de l’énergie semble enrayer
cette dynamique début 2023 : forte hausse des défaillances
d’entreprises et des demandes de reports de cotisations, prudence
des entreprises… La fin des mesures de soutien initiées
durant la crise sanitaire devrait accentuer cette tendance.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, la reprise de l’activité se confirme au 3e trimestre, malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et des déclarations préalables à l’embauche (DPAE). L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) est au plus bas depuis dix ans. La demande d’emploi se rapproche de son niveau d’avant-crise et les reprises d’emploi, à la baisse ce trimestre, sont toutefois en hausse par rapport à fin 2019.
Observation partenariale-de-la-conjoncture-regionale-2 t-2020France Travail
En région, la détérioration de l’emploi et du marché du travail initiée au 1er trimestre, se poursuit au 2e trimestre pour
la plupart des indicateurs : recul de l’emploi salarié, forte baisse des déclarations préalables à l’embauche (DPAE), forte
augmentation de la demande d’emploi et de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC)… seul l’intérim repart à
la hausse notamment dans l’industrie et la construction. Pour autant, l’activité économique régionale et nationale montre
des signes de rebond malgré un contexte national et international contraint et rempli d’incertitudes.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 1er trimestre 2022 est bien orienté malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et une diminution du nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE). Le taux de chômage et la demande d’emploi atteignent des niveaux historiquement bas. Les reprises d’emplois sont à la hausse et l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’améliore.
Globalement, l’activité économique régionale progresse, dans un contexte qui reste incertain : difficultés d’approvisionnement, tensions inflationnistes, hausse du cours des matières premières.
Observation Partenariale de la conjoncture 2T 2021France Travail
Au 2e trimestre 2021, une embellie durable ? En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 2e trimestre est marqué par un rebond de l’économie et des signaux positifs sur le front de l’emploi : hausses importantes de l’emploi salarié (notamment privé), des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi.
Après la crise sanitaire et ses conséquenses visibles rapidement sur le marché du travail et l'emploi, le retour progressif à la normale a eu des effets positifs sur l'emploi.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts sur les marchés du travail et de l'emploi depuis la crise sanitaire jusqu'au 4etrimestre 2022.
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Les entreprises en Occitanie : bilan 2019 - perspectives 2020MagdaMojica1
Enquête réalisée de mi-décembre 2019 à fin janvier 2020 par les unités de la Banque de France de la région Occitanie, auprès d’un échantillon d’entreprises et d’établissements des secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 1er trimestre 2022 est bien orienté malgré un ralentissement de la croissance de l’emploi salarié et une diminution du nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE). Le taux de chômage et la demande d’emploi atteignent des niveaux historiquement bas. Les reprises d’emplois sont à la hausse et l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’améliore.
Globalement, l’activité économique régionale progresse, dans un contexte qui reste incertain : difficultés d’approvisionnement, tensions inflationnistes, hausse du cours des matières premières.
Observation Partenariale de la conjoncture 2T 2021France Travail
Au 2e trimestre 2021, une embellie durable ? En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 2e trimestre est marqué par un rebond de l’économie et des signaux positifs sur le front de l’emploi : hausses importantes de l’emploi salarié (notamment privé), des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi.
Après la crise sanitaire et ses conséquenses visibles rapidement sur le marché du travail et l'emploi, le retour progressif à la normale a eu des effets positifs sur l'emploi.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts sur les marchés du travail et de l'emploi depuis la crise sanitaire jusqu'au 4etrimestre 2022.
Observation partenariale de la conjoncture 4 t 2020HassenLemouchi
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le 4e trimestre est marqué par une rechute modérée de l’économie liée aux mesures du deuxième confinement : ralentissement de l’emploi salarié, baisse des Déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi ; augmentation de l’Indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) et des recours aux reports de cotisations. En revanche, le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser. Au terme de cette année inédite, la situation régionale apparait toutefois plus favorable qu’au niveau national. Début 2021, le renforcement des mesures restrictives limite la reprise de la consommation et empêche l’anticipation des évolutions, notamment dans les activités des services marchands.
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Es les evolutions_du_marche_du_travail_et_de_lemploi_en_region_pacaFrance Travail
Le confinement, qui a duré du mardi 17 mars au lundi 11 mai 2020, a entraîné l’arrêt de nombreuses activités économiques. Elles ont repris progressivement par la suite avec de nombreuses contraintes sanitaires. Les conséquences sur les marchés du travail et de l’emploi ont été rapidement visibles.
Cette note n’a pas de vocation conjoncturelle, elle a pour objet de décrire les impacts rapidement visibles sur les marchés du travail et de l'emploi à la suite des trois confinements et jusqu'au 4e trimestre 2021.
Les entreprises en Occitanie : bilan 2019 - perspectives 2020MagdaMojica1
Enquête réalisée de mi-décembre 2019 à fin janvier 2020 par les unités de la Banque de France de la région Occitanie, auprès d’un échantillon d’entreprises et d’établissements des secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises.
Observation partenariale de_la_conjoncture_au_1_t_2021France Travail
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’année 2021 démarre de manière favorable sur le front de l’emploi : poursuite de la hausse de l’emploi salarié, légère augmentation des déclarations préalables à l’embauche (DPAE) et des reprises d’emploi. Mais les niveaux d’avant-crise ne sont toujours pas atteints, notamment dans les services marchands. Sur le marché du travail, la situation reste complexe avec un rebond de la demande d’emploi.
Globalement, l’activité économique semble se rapprocher de son niveau de 2019. Mais les incertitudes, liées notamment à l’évolution de la situation sanitaire et aux mesures de restrictions, demeurent.
Evolutions du marche du travail et de emploi en région Provence Alpes Côte d'...France Travail
Avec les impacts économiques provoqués par une crise sanitaire inédite, cette note permet de suivre l’évolution de nombreux indicateurs économiques en région : le comportement des entreprises, l’évolution de l’emploi salariés, le suivi des offres d’emploi et des embauches, un état des lieux des données du marché du travail (taux de chômage, évolution de la demande d’emploi inscrite à Pôle emploi).
La durée de chômage au 4e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 4e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 350 jours.
Les retours à_l'emploi des DE au 4ème trimestre 2023France Travail
Au cours du 4e trimestre 2023, près de 81 800 demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B ont accédé à un emploi d’un mois ou plus, soit une baisse de 3,7% par rapport au 4e trimestre 2022. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de 0,1%.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 septembre 2023France Travail
Fin septembre 2023, 70,3 % des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C ont un droit ouvert à l’indemnisation. Parmi celles-ci, 70,3 % sont indemnisées.
Ainsi, 49,4% des personnes inscrites à France Travail en catégories A, B, C sont indemnisées.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 3e trimestre 2023France Travail
Au cours du 3e trimestre 2023, 62 200 employeurs (+1,3% par rapport au 3e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés est également en hausse sur la même période (+1,4%), alors que le nombre de contrats de travail, la masse salariale et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -2,1%, -2,4% et -2,8%).
Le contrôle de la recherche d'emploi en 2023France Travail
Au cours de l’année 2023, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été effectués, en hausse de 4,4% par rapport à 2022. 60% des contrôles ont été déclenchés par des requêtes ciblées. Un quart des contrôles sont faits sur une base aléatoire et 15% proviennent de signalements du conseiller référent.
Tableau de la filière maritime et fluviale en FranceFrance Travail
A l’occasion de la semaine de l’emploi maritime, France Travail publie sa nouvelle édition du tableau de la filière maritime et fluviale. En 2023, France Travail a ainsi proposé 418 000 offres d’emploi dans ce secteur aux 168 000 demandeurs d’emploi liés aux métiers maritimes et fluviaux.
ES Economie Verte 2023 en Région Provence-Alpes-Côte d'AzurFrance Travail
Dans la région, 16% de l’offre d’emploi concerne l’économie verte avec une évolution annuelle de +6%. La filière du bâtiment, énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie est la plus représentée. Chiffres clés et tendances du secteur.
Plus de 58 900 offres ont été déposées à France Travail en un an au 30 juin 2023 : 5% pour les métiers verts et 95 % pour les métiers verdissants.
Demandeurs d'emploi indemnisés au 4e trimestre 2023France Travail
Au 4e trimestre 2023, 2 894 600 demandeurs d’emploi étaient indemnisés, en augmentation de 0,7% sur un trimestre et de 4,1% sur un an. Les bénéficiaires de l’Assurance chômage représentent 88,1% des personnes indemnisées au 4e trimestre 2023.
Les femmes demandeuses d'emploi inscrites à France Travail en 2023.pdfFrance Travail
Fin 2023, 48,8% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A sont des femmes. Depuis 2009, la part des femmes au sein des personnes inscrites en catégorie A est proche de celle observée au sein des personnes en emploi.
L'accès à l'emploi des demandeurs d'emploi inscrits à France Travail mesuré e...France Travail
Au cours des 6 mois suivant leur inscription en mars 2023, 45% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus. Vingt-quatre mois après leur inscription en septembre 2021, 75% des demandeurs d’emploi accèdent à un emploi d’un mois ou plus.
Les employeurs des salariés intermittents du spectacle au 2e trimestre 2023 .pdfFrance Travail
Au cours du 2e trimestre 2023, 61 000 employeurs (+4,6% par rapport au 2e trimestre 2022) ont employé au moins un salarié intermittent du spectacle relevant du champ d’application des annexes 8 et 10 de l’Assurance chômage. Le nombre de salariés et la masse salariale sont également en hausse sur la même période (+3,6% et +3,1%), alors que le nombre de contrats de travail et le volume d’heures travaillées sont en baisse (respectivement -1,8% et -0,1%).
La durée de chômage augmente au 3e trimestre 2023.pdfFrance Travail
Au 3e trimestre 2023, la durée d’inscription à France Travail, mesurée à partir de l’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) s’établit à 328 jours.
Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 30 juin 2023France Travail
En 2022, les dépenses d’indemnisation au titre des annexes 8 et 10 ont diminué de 13,8% du fait de la fin de l’année blanche et de la reprise d’activité.
Si la baisse de la productivité est effective dans toutes les économies développées... elle est particulièrement marquée en France. Au niveau national, cet essoufflement touche tous les secteurs, et plus particulièrement celui de l’industrie, usuellement caractérisé par des gains de productivité élevés. Depuis la crise Covid, le secteur industriel contribue pour 35 % environ à cette perte, alors qu’il ne représente que 9,3 % de la valeur ajoutée nationale brute en 2023. Dans ce contexte, est-il possible de mener une politique de réindustrialisation du pays sans y associer un objectif de hausse des gains de productivité ?Non rappelle ce Cube. Au contraire, ces deux objectifs, jusqu’alors indépendants l’un de l’autre, sont désormais deux défis à relever conjointement. En analysant les différents explications à la baisse de celle-ci observée en France et dans les autres économies développées, ce Cube suggère que l’augmenter en parallèle d’une politique de réindustrialisation sous-entend une réallocation des facteurs de production vers les entreprises industrielles à fort potentiel. Elle suppose également une une meilleure affectation des ressources.
1. Évolution
T2 2023 / T1 2023
+0,1%
➝
--0,9%
➝
+36%
➝
--0,2pt
➝
2 014 600
emplois salariés
446 000
demandeurs d’emploi
(cat. A, B, C)
7,8%
taux de chômage
5 100
défaillances
d'entreprises*
Chiffres clés
*Défaillances d’entreprises sur 12 mois
+0,1% en France
métropolitaine
stable en France
métropolitaine
--0,4% en France
métropolitaine
+45% en France
entière
Observation Partenariale
de la Conjoncture
Communiqué n°56
Points de vigilance
Des niveaux d’activité en progression
Malgré un ralentissement de l’inflation et une activité régio-
nale en croissance dans l’ensemble des secteurs, quelques
signaux d’alerte : les investissements sont en baisse et le
nombre de défaillances d’entreprises est en forte hausse.
Quelques nuages sur le marché du travail
L’emploi salarié ralentit nettement ce trimestre, les déclara-
tions d’embauches de même que les reprises d’emploi sont
en baisse. La durée d’inscription au chômage augmente,
notamment dans les secteurs « Banque, assurance, immo-
bilier » et « Hôtellerie-restauration, tourisme, loisirs et
animation ».
Le taux de chômage se replie une nouvelle fois pour s’établir
à son plus bas niveau historique, et le nombre de deman-
deurs d’emploi poursuit sa décrue, au profit des seniors et
des demandeurs d’emploi de longue durée notamment.
La situation sociale s’améliore, avec une diminution du
nombre de bénéficiaires d’allocations sociales.
La construction ralentie portée par de nombreuses
incertitudes
Même si les coûts des matières premières et de l’énergie,
ainsi que les difficultés d’approvisionnement s’allègent,
le contexte économique dégradé (contraction du marché
immobilier, hausse des taux d’intérêt…) impacte durable-
ment ce secteur. La construction neuve continue son décro-
chage, l’emploi et les créations d’entreprises se contractent,
les défaillances d’entreprises montent en flèche.
Un air printanier pour les Alpes-Maritimes
Le département profite particulièrement du retour de la
clientèle étrangère. Il concentre 40% des nuitées hôtelières
de la région (6,9 millions de nuitées en région au 2e
trimestre
2023, +2,1% sur un an). Les Alpes-Maritimes ont attiré plus
de la moitié (57%) des touristes en provenance de l’étranger,
une fréquentation en hausse de +15% sur un an. Cependant
l’activité touristique reste portée par la clientèle résidente
de la région.
2e
TRIMESTRE
2023
Un 2e
trimestre embarrassé :
croissance de l’activité, emploi atone
1
O b s e r v a t i o n P a r t e n a r i a l e d e l a C o n j o n c t u r e - 2 e
t r i m e s t r e 2 0 2 3
2. Une activité économique
française moins contrainte
Le coût de l’énergie, les difficultés d’approvisionnement conti-
nuent de s’alléger mi-2023. Les resserrements monétaires
se poursuivent et l’inflation diminue dans plusieurs pays. Les
grandes économies évoluent en ordre dispersé, et la croissance
européenne resterait peu dynamique d’ici la fin de l’année.
En France, l’activité progresse de +0,5% au 2e
trimestre 2023,
après une stabilité en début d’année. Plusieurs branches
bénéficient d’effets de rattrapage après des difficultés en
Des entreprises
régionales qui résistent
Une économie en manque d’investissement
Selon les prévisions de la Banque de France pour
2023, le volume des transactions dans les services
marchands est en croissance. Cependant, la pro-
gression des salaires a entamé les marges bénéfi-
ciaires, réduisant l’investissement des entreprises.
Dans l’industrie, si la croissance de la produc-
tion est au rendez-vous, la hausse du coût des
intrants affecte le niveau de la demande. Les
investissements y sont moins élevés qu’escomp-
tés et les performances à l’export sont freinées
par le regain de la concurrence, en partie liée à la
fin de la politique du zéro Covid en Chine.
La construction présente une légère croissance de son acti-
vité. Le volume des carnets de commandes n’offre toutefois
qu’une visibilité assez réduite aux entreprises, tout particuliè-
rement dans le gros œuvre ; lequel est affecté par le manque de
dynamisme du marché dans le neuf. Le niveau des investisse-
ments est revu à la baisse.
Des reports de cotisations en baisse
Au 2 octobre 2023, près de 167 470 établissements employeurs
ayant demandé un report de leurs cotisations sociales
restent débiteurs auprès de l’Urssaf (–6% sur trois mois). Ces
demandes concernent essentiellement des entreprises indivi-
duelles (78%). Les reports relèvent en premier lieu des établis-
sements en activité dans les Bouches-du-Rhône (37%).
Le pourcentage des débiteurs en cours reste variable selon
les secteurs d’activité. La part des débiteurs rattachés aux
Activités extra-territoriales (34%), à la Construction (30%) et
à l’Hébergement et restauration (28%) est particulièrement
importante. A contrario, le pourcentage d’impayés en cours
dans les établissements actifs n’est que de 7% dans la Produc-
tion et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air condi-
tionné et dans la Santé humaine et action sociale.
2022 : production d’électricité, industries automobile ou
énergo-intensives… La consommation se replie, notam-
ment dans
l’alimentation, et ce dans un contexte de prix à la
consommation en ralentissement mais encore en nette pro-
gression sur un an. L’investissement des ménages poursuit son
recul, affecté par le renchérissement des crédits immobiliers.
D’ici la fin de l’année, l’inflation se tasserait quelque peu et l’acti-
vité progresserait, mais sans beaucoup de ressort.
Des défaillances toujours plus nombreuses,
des immatriculations en perte de vitesse
Au 2e
trimestre 2023, le nombre de défaillances
dans la région augmente à nouveau et poursuit
le rattrapage amorcé début 2022. Ainsi, plus de
5100 défaillances sont enregistrées en cumul
sur un an, contre 3 800 sur les douze mois précé-
dents, soit une hausse de +36%. Après être tom-
bées à des seuils historiquement bas en 2021, les
défaillances augmentent de manière continue et
se rapprochent de leur niveau pré-Covid sur un an.
Cette hausse des défaillances est particulière-
ment marquée dans les secteurs Information et
communication (+84% sur un an) et Agriculture
(+73%). Elle est plus modérée dans l’Héberge-
ment-restauration (+47%) ; et la moins forte dans
les Activités immobilières (+14%). Dans les autres
secteurs, la hausse des défaillances est sensible :
entre +20% et +40% sur un an.
Au niveau départemental, le nombre d’entreprises ayant
déposé le bilan a crû nettement dans le Vaucluse et les Alpes-
de-Haute-Provence (+56% et +42% sur un an). Les Bouches-
du-Rhône et les Alpes-Maritimes connaissent une progression
plus contenue des défaillances (+32%).
Le nombre d’immatriculations d’entreprises au 2e
trimestre
2023 diminue. Avec 25 200 créations, il baisse de –1,3% par
rapport au 1er
trimestre, qui avait connu une diminution bien
plus forte (–9,8%). Sur un an, la baisse des immatriculations
en Provence - Alpes - Côte d’Azur est sensible (–6,5%). La ten-
dance est inverse au niveau national (+0,8% par rapport au tri-
mestre précédent, +0,3% sur un an).
C O N T E X T E É C O N O M I Q U E
2
L’activité
économique est
en progression,
l’investissement
en berne
167 470
établissements
ayant demandé
un report de
cotisations restent
débiteurs
O b s e r v a t i o n P a r t e n a r i a l e d e l a C o n j o n c t u r e - 2 e
t r i m e s t r e 2 0 2 3
3. L’emploi en pente douce
Net ralentissement de l’emploi salarié
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, l’emploi salarié est
quasi-stable au 2e
trimestre 2023 : +0,1% (soit +2 500 emplois),
après +0,5% au trimestre précédent. Cette décélération
s’explique par celle du secteur privé dont la croissance
s’établit
à +0,1% (après +0,6%). Dans le secteur public, les effectifs
progressent de +0,2% (+700), après +0,1%. L’intérim se replie
pour le troisième trimestre consécutif : –1,8% (après –2,7%).
Au 30 juin 2023, la région compte 2 014 600 salariés tous sec-
teurs confondus, soit +1,0% sur un an.
Dans le tertiaire marchand, après avoir fortement progressé
début 2023, l’emploi salarié (intérim compris) ralentit nette-
ment : +0,3% au 2e
trimestre, après +0,8% (après +7 800).
La décélération, qui concerne la plupart des sous-secteurs
d’activité, est particulièrement vive dans les Services aux
entreprises (+0,5%, après +1,4%) et les Services aux ménages
(+0,3%, après +1,5%). Elle est bien moindre dans le Commerce
(+0,1%, après +0,3%) et l’Hébergement-restauration (+0,8%,
après +1,1%). La croissance se maintient dans les Transports et
entreposage (+0,4%) et se contracte dans les Activités immo-
bilières pour la 1re
fois en quatre ans (–1,2%, après +0,2%).
Au total, l’emploi salarié dans le tertiaire marchand augmente
de +1,6% sur un an.
Dans le tertiaire non marchand, les effectifs (intérim compris)
sont quasi-stables en rythme trimestriel : +0,1%, soit +880
salariés, comme en début d’année. Ils sont en légère hausse en
évolution annuelle (+0,3%).
Dans l’industrie, la croissance de l’emploi (intérim compris)
continue de ralentir : +0,2%, après +0,4%. Elle s’atténue fran-
chement dans la Fabrication de matériels de transport (+0,7%,
après +1,8%). Les effectifs se stabilisent dans la Fabrication
d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; Fabri-
cation de machines (après +0,6%), la Fabrication d'autres pro-
duits industriels et l’Industrie agro-alimentaire (–0,1%, après
+0,4%). Sur un an, la hausse de l’emploi industriel se poursuit
(+1,8%).
Enfin dans la construction, les effectifs (intérim compris)
diminuent pour le deuxième trimestre consécutif : –1,0%,
soit –1 400 salariés, après –0,3%. Près de 400 emplois inté-
rimaires sont détruits dans ce secteur (–2,9%). Hors intérim,
la baisse s’élève à –0,8%. Si l’on excepte les fortes diminutions
début 2020 liées à la crise sanitaire, la croissance annuelle se
contracte pour la première fois en près de huit ans (–0,1%).
Au niveau départemental, les évolutions sont contrastées.
L’emploi ralentit mi-2023 dans les Alpes-Maritimes (+0,2%,
après +0,6%) et les Bouches-du-Rhône (+0,3%, après +0,5%)
et progresse au même rythme qu’au 1er
trimestre dans le
Vaucluse (+0,2%). Dans les Hautes-Alpes, il repart à la hausse
(+0,3%, après –0,5%). À l’inverse, il recule dans le Var (–0,3%,
après +0,5%) et se stabilise dans les Alpes-de-Haute-Provence
après la forte croissance de début d’année (+1,3%).
En France métropolitaine, le ralentissement de l’emploi sala-
rié, dû comme en région au secteur privé, est un peu moins
marqué ce trimestre (+0,1%, après +0,4%). Les effectifs sont
quasi-stables dans le secteur public (+0,1%, comme en début
d’année). L’intérim recule de nouveau (–0,6%, après –2,5%).
Sur un an, le nombre total de salariés s’élève de +1,0%.
2013 2015 2019 2021
2017
98
100
102
104
106
108
110
112
114
116
Évolution de l'emploi salarié
Données CVS, base 100 au 1er
trimestre 2013
Total
Secteur privé
Total
Secteur privé
Provence - Alpes -
Côte d’Azur
France
métropolitaine
T2
2023
85
90
95
100
105
110
115
120
Évolution de l'emploi salarié y compris intérim,
en Provence - Alpes - Côte d'Azur
Données CVS, base 100 au 1er
trimestre 2013
Construction (7 %)
Industrie (9 %)
Tertiaire marchand (50 %)
Tertiaire non marchand (33 %)
2015 2019 2021
2017
2013 2023 T2
Source : Insee,estimationsd'emploi;estimationstrimestriellesAcoss-Urssaf,Dares,Insee.
Champ : emploi salarié en fin de trimestre.
Note : données provisoires.
Source : Insee,estimationsd'emploi;estimationstrimestriellesAcoss-Urssaf,Dares,Insee.
Champ : emploi salarié en fin de trimestre.
Note : donnéesarrondiesprovisoires.
E M P L O I E T C H Ô M A G E
3
O b s e r v a t i o n P a r t e n a r i a l e d e l a C o n j o n c t u r e - 2 e
t r i m e s t r e 2 0 2 3
4. Des déclarations à l’embauche en baisse
Au 2e
trimestre 2023, le nombre de déclarations
préalables à l’embauche (DPAE, hors intérim)
baisse par rapport au 2e
trimestre 2022 (–5%) ;
tendance qui s’observe pour l’ensemble des types
de contrat. Le repli est le plus fort pour les CDD de
plus d’un mois (–6%), suivent les CDD d’un mois ou
moins (–5%, qui représentent 63% des DPAE ce
trimestre) et les CDI (–5%).
L’ensemble des secteurs est impacté par la baisse
des DPAE, très forte dans la Construction (–11%) et
le Commerce (–10%), toujours heurtés par l’infla-
tion des prix des matières premières et les diffi-
cultés de recrutement. Les Activités immobilières
sont particulièrement touchées, notamment dans le Vaucluse
(–36%), les Hautes-Alpes (–34%). La décrue est la moins consé-
quente dans l’Industrie (–2%).
Les embauches au sein des établissements de 10
à 49 salariés, qui représentent 27% du total des
embauches au 2e
trimestre 2023, sont les seules
à croître (+2% sur un an), portées par les CDD d’un
mois ou moins (+8%). À l’inverse, c’est dans les
entreprises de moins de 10 salariés que la baisse
du nombre de DPAE est la plus forte (–9%).
À l’exception du Var (stables sur un an), l’intégra-
lité des départements de la région accusent une
baisse de leurs déclarations d’embauches. Les
Bouches-du-Rhône observent le plus fort recul
(–8%), le Vaucluse présentant la baisse la plus
modérée (–1%).
Un marché du travail nuancé
Le taux de chômage repart à la baisse
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le taux de chômage localisé
se replie légèrement au 2e
trimestre 2023 (–0,2 point), après
une stabilité en début d’année. Il s’établit ainsi à 7,8% de la
population active, son niveau le plus bas depuis qu’il est mesuré
au niveau régional. C’est –0,4 point sur un an.
Au sein des départements de la région, le taux de chômage
recule de –0,3 point dans les Alpes-Maritimes (6,8%) au
2e
trimestre 2023. Il est stable dans le Var (7,2%) et les Alpes-
de-Haute-Provence (7,9%) et quasi-stable (–0,1 point) dans
les Hautes-Alpes (6,6%), les Bouches-du-Rhône (8,4%) et le
Vaucluse (9,3%).
En France métropolitaine, le taux de chômage au sens du BIT
reste stable au 2e
trimestre 2023 et s’établit à 6,9% de la popu-
lation active. En rythme annuel, il diminue de –0,2 point.
La demande d’emploi poursuit son recul, notamment chez les
seniors
Au 2e
trimestre 2023, la région compte en moyenne
446000 demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de Pôle
emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs
de recherche d’emploi, en activité réduite ou sans activité).
Ce nombre diminue pour le huitième trimestre consécutif
(–0,9%, soit –3900 demandeurs d’emploi, après –0,4% début
2023). Sur un an, la baisse est toutefois moins rapide qu’au
trimestre précédent : –1,7%, soit –7 600, après –2,4%.
Le recul est deux fois plus vif chez les femmes (–1,1%) que
chez les hommes (–0,6%), après des diminutions identiques
en début d’année (–0,4%). La demande d’emploi des jeunes
de moins de 25 ans régresse de nouveau, mais sur un rythme
nettement ralenti (–0,1%, après –0,9%). Dans le même temps,
la demande d’emploi des 50 ans ou plus décroît pour le 8e
tri-
mestre consécutif, cinq fois plus vite qu’au trimestre précédent
(–1,5%, après –0,3%).
Depuis deux ans, le nombre de demandeurs d’emploi de
longue durée (inscrits depuis un an ou plus) se replie sur des
rythmes soutenus. Néanmoins au 2e
trimestre cette tendance
se modère (–1,2%, après –2,1%). Les demandeurs d’emploi de
longue durée représentent désormais 41,8% des demandeurs
d’emploi de catégories A, B, C, taux le plus bas depuis début
2017 (–0,1 point sur un trimestre). Parallèlement, le nombre
d’inscrits depuis moins d’un an repart à la baisse après une
année de hausse (–0,6%, après +0,8%).
Au 2e
trimestre 2023, la demande d’emploi se replie dans tous
les départements de la région, sauf dans les Hautes-Alpes
Note : données trimestrielles provisoires ; estimation à +/–0,3point près du niveau du
taux de chômage national et de son évolution d’un trimestre à l’autre.
Source : Insee –Taux de chômage au sens du BIT (national) et taux de chômage localisé
(régional).
4
+0,1% d’emplois
salariés sur le
trimestre,
soit 2 500 emplois
en plus
Fort recul dans la
Construction
–5% de DPAE
sur un an
6 %
7 %
8 %
9 %
10 %
11 %
12 %
Taux de chômage
Données CVS
Provence - Alpes - Côte d’Azur France métropolitaine
7,8%
6,9%
2013 2015 2019 2021
2017 2023 T2
Avertissement : au 2e
trimestre 2020, avec le confinement général de la
population, un grand nombre de personnes basculent temporairement
vers l’inactivité, faute notamment de pouvoir réaliser des recherches
actives d’emploi dans les conditions habituelles. Le taux de chômage
recule alors « en trompe-l’œil » malgré une chute inédite de l’emploi.
Au 3e
trimestre, le retour à un comportement plus habituel de recherche
et un niveau d’emploi encore déprimé conduisent à un fort rebond du taux
de chômage. Au 4e
trimestre, le taux se replie de nouveau, sous l’effet
conjoint de la poursuite du rebond de l’emploi et de la légère baisse du taux
d’activité liée au deuxième confinement. Depuis début 2021, si l’on excepte
la forte baisse de fin 2021, la stabilité prévaut, résultat de mécanismes
traditionnels d’évolution du taux d’emploi et de la population active.
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t r i m e s t r e 2 0 2 3
5. (+0,3% par rapport à début 2022, après –1,5%).
La diminution est modérée dans le Vaucluse
(–0,2%, après +0,1%), les Alpes-de-Haute-Pro-
vence (–0,6%, après –0,1%) et le Var (–0,7%,
après –0,3%). Elle est plus marquée dans les
Bouches-du-Rhône (–1,0%, après –0,6%) et les
Alpes-Maritimes (–1,4%, après –0,3%).
Baisse annuelle des retours à l’emploi ce trimestre
Au cours du 2e
trimestre 2023, plus de
97000 demandeurs d’emploi inscrits en caté-
gories A et B ont accédé à un emploi d’un mois
ou plus, soit une baisse de –3,9% sur un an.
Sur 12 mois glissants, cela représente plus de
365600 retours à l'emploi (–6,6% sur un an).
Sur la même période, le nombre de demandeurs
d’emploi inscrits en catégories A et B diminue de
–3,3%. L’ensemble des départements connait
une baisse annuelle des reprises d’emploi, les Alpes-de-Haute-
Provence présentent la plus forte baisse annuelle du volume
des reprises d’emploi (–6,2%) des départements de la région,
suivent : le Var (–5,5%), les Alpes-Maritimes (–4,7%), les
Bouches-du-Rhône (–3,3%), le Vaucluse (–1,2%) et les Hautes-
Alpes (–0,6%).
L’indicateur conjoncturel de durée au chômage (ICDC) se
dégrade au cours du 2e
trimestre 2023
Au 2e
trimestre 2023, un demandeur d’emploi de la région reste,
en moyenne, inscrit consécutivement 10 mois (302 jours) sur
les listes de Pôle emploi. Malgré une légère amélioration lors
des deux trimestres précédents, s’en suit une dégradation de
l’ICDC régional au cours de ce 2e
trimestre 2023 (+10 jours).
Cette hausse touche l’ensemble des publics. Les
plus concernés sont les hommes de 50 ans et plus
(434 jours, +18), les cadres (305 jours, +13) et les
seniors (439 jours, +12).
Au cours de ce trimestre, les indicateurs des
secteurs de la « Santé » (244 jours), du « Support
à l’entreprise » (326 jours), du « Transport –logis-
tique » (279 jours) et de « l’Industrie » (305 jours)
sont les seuls à diminuer (de –18 à –3 jours).
En revanche, les secteurs de la « Banque,
assurance, immobilier » (326 jours, +31%) et de
l’ « Hôtellerie-restauration, tourisme, loisirs et
animation » (297 jours, +40) observent de fortes
dégradations.
Au 2e
trimestre 2023, tous les ICDC des départe-
ments de la région sont en hausse, à l’exception
de celui des
Bouches-du-Rhône (300 jours) qui s’améliore
de –5 jours. Celui des Alpes-Maritimes (275 jours) se dégrade
d’environ une semaine, contre trois semaines environ pour
les ICDC des départements des Alpes-de-Haute-Provence
(354 jours), de Vaucluse (347 jours), des Hautes-Alpes (340 jours)
et du Var (294 jours).
Zoom sur le marché
du travail territorialisé
Baisses plus marquées qu’ailleurs dans les zones
d’emploi de Briançon et Sainte-Maxime
Le taux de chômage diminue entre –0,3 et –0,4 point
dans les zones d’emploi de Briançon (5,2%) et Sainte-
Maxime (8,0%). Il baisse au même rythme qu’en région
(–0,2 point) dans celles de Menton (5,7%), Nice (7,0%),
Cannes (7,2%) et Bollène - Pierrelatte (partie région,
9,6%). Dans tous les autres territoires, la stabilité ou
quasi-stabilité prévaut (entre –0,1 et +0,1 point).
Évolution du taux de chômage par zone d’emploi de Provence-
Alpes-Côte d’Azur, entre le 1er
et le 2e
trimestre 2023
données CVS, évolution trimestrielle
en point et taux en% au 2e
trimestre 2023
Provence - Alpes - Côte d’Azur : 7,8% (–0,2 pt)
France métropolitaine : 6,9% (stable)
Aix-en-Provence
(5,8 %)
Toulon
(6,7 %)
Sainte-Maxime
(8,0 %)
Martigues - Salon
(8,0 %)
Arles
(partie région)
(8,6 %)
Avignon
(partie région)
(10,0 %)
Orange
(8,6 %)
Bollène - Pierrelatte
(partie région)
(9,6 %)
Valréas
(partie région)
(7,9 %)
Carpentras
(8,9 %)
Fréjus
(8,4 %)
Cannes
(7,2 %)
Draguignan
(8,4 %)
Brignoles
(7,7 %)
Manosque
(8,0 %)
Digne-les-Bains
(8,4 %)
Gap
(6,7 %)
Briançon
(5,2 %)
Marseille
(9,3 %)
Cavaillon
(8,5 %)
Nice
(7,0 %)
Menton
(5,7 %)
Source :
Insee –Taux de
chômage localisés.
Note : données
provisoires.
– 0,1 à + 0,1 pt
– 0,2 pt
– 0,4 à – 0,3 pt
Taux de chômage
au plus bas à
7,8%, en baisse
ce trimestre
(–0,2 point)
Fort recul de la
demande d’emploi
des 50 ans ou plus
97 400 reprises
d’emploi d’une
durée d’un mois ou
plus ce trimestre
5
L’ICDC est un indicateur conjoncturel proposé par Pôle emploi dans le but
de synthétiser l’incidence de la conjoncture économique sur l’état du mar-
ché du travail, et les opportunités qu’il offre pour trouver un emploi. Il repro-
duit le calcul de l’espérance de vie d’une population en évaluant la durée
moyenne de chômage d’une cohorte fictive de demandeurs d’emplois qui
connaîtraient durant toute la période de chômage les mêmes conditions sur
le marché du travail que celles du trimestre considéré.
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6. Un contexte économique favorable au repli du nombre de
bénéficiaires du RSA
En Provence - Alpes - Côte d’Azur, le nombre de foyers
bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) se replie
pour atteindre 146 300 foyers au 2e
trimestre 2023. Sur un
an, la baisse est de –4,2% (–6400 foyers bénéficiaires). Plus
prononcée qu’en France métropolitaine (–1,4%), la diminution
concerne tous les départements de la région, particulièrement
les Alpes-Maritimes (–9,6%) et les Bouches-du-Rhône (–4,6%).
Mi-2021, l’arrêt des mesures de prolongation à l’assurance
chômage avait conduit à une forte remontée du nombre de
bénéficiaires de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) dès
juillet. Depuis, les effectifs ne cessent de diminuer (–14,6% sur
un an) et s’établissent à 20 300 allocataires fin mai 2023. Cette
baisse, observée dans tous les départements, est similaire au
niveau national.
Toujours en progression, le nombre de bénéficiaires de la
Prime d’activité (PA) s’établit à 386600 au 2e
trimestre 2023
(+1,8% sur un an, +2,9% en France métropolitaine).
Au niveau départemental, seules les Alpes-Maritimes ne sont
pas concernées par cette croissance (–0,5%).
Un nouveau recul annuel des embauches au mois d’août
Au mois d’août 2023, plus de 173400 déclarations préalables
à l’embauche ont été enregistrées. Elles reculent fortement
en annuel (–11%). Tous les types de contrat régressent, la
décroissance est moins marquée pour les CDD d’un mois ou
moins (–10%), qui pèsent pour 75% des embauches au mois
d’août.
Le repli est le plus fort dans le secteur du Commerce (–20% sur
un an), suivi par la Construction (–17%), les Services, l’Industrie
et les Hôtel, cafés et restaurants (–10% chacun).
La baisse est la plus marquée dans les établissements de
250 salariés et plus (–18%), suivis par ceux de moins de
10 salariés (–14%) et les établissements de 50 à 249 salariés
(–11%). Seuls les établissements de 10 à 49 salariés enregistrent
une légère hausse (+1%).
Tous les départements sont concernés par la baisse des DPAE :
le plus fort recul annuel est observé pour les Alpes-Maritimes
(–16%), suivies par les Hautes-Alpes (–13%), les Bouches-
du-Rhône (–12%), le Vaucluse (–9%) et les Alpes-de-Haute-
Provence (–8%). La tendance est moins marquée pour le
département du Var (–2%).
6
-20 %
-10 %
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
Avril Mai Juin Juillet Août
Évolution des DPAE en Provence - Alpes - Côte d'Azur
Données brutes - Évolution sur un an.
Janv. Fév. Mars
+ 33%
+4% +4% +4% +6%
+1% +3%
+ 30%
+ 23%
+ 14%
+ 64%
2022
2023
+ 36%
+ 3%
– 1% – 2%
– 5% – 5%
– 8% – 11%
+ 3%
Sept. Oct. Nov. Déc.
Source : Urssaf, Acoss –DPAE.
*
Pour le RSA et la PA, la notion de bénéficiaires renvoie à celle de foyer et non d'individu.
Pour l'ASS, elle renvoie à l'individu qui perçoit l'allocation.
** Données à fin mai
Note : données provisoires.
Sources : Cnaf, Allstat FR6 et FR2; MSA; Pôle emploi, FNA - Traitements : Drees
RSA ASS** PA
Évolution du nombre de bénéficiaires*
des principales
prestations sociales en Provence - Alpes - Côte d’Azur
Données brutes, base 100 à fin février 2020
Fév. 2020 Juin 2020 Juin 2021 Juin 2022
Déc. 2021 Déc. 2022
Déc. 2020 Juin 2023
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
Indicateurs complémentaires
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7. 7
À télécharger
Insee conjoncture
Provence - Alpes - Côte d’Azur
octobre 2023
La note de conjoncture de la Dreets
Provence - Alpes - Côte d’Azur
septembre 2023
Statistiques et analyses
Pôle emploi, octobre 2023
La conjoncture en
Provence - Alpes - Côte d’Azur
Banque de France, octobre 2023
Stat’UR Provence -
Alpes - Côte d’Azur
Urssaf, juillet 2023
Les données sur les offres d'emploi déposées à Pôle emploi
ne peuvent pas être communiquées ce trimestre.
NOTES DE CONJONCTURE
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8. Observation Partenariale de la Conjoncture
Mis en place en mars 2009 pour observer et anticiper les effets de la crise en
Provence-Alpes-Côted’Azurdanslesdomainesdel’économie,del’emploietsur
le marché du travail, le dispositif « Observation Partenariale de la Conjoncture »
(OPC) est un réseau d’experts de la conjoncture régionale animé par le Carif-Oref
et constitué de la Région, la Dreets, Pôle emploi, l’Insee, la Banque de France et
l’Urssaf.
Ce réseau a pour vocation d’élaborer des diagnostics conjoncturels parta-
gés en confrontant les données et les analyses. Il s’agit également d’un lieu
d’échanges –ouvert aux acteurs de l’observation en région –sur les statistiques
conjoncturelles comme sur les aspects méthodologiques, et de construction
de connaissances partenariales et multithématiques.
Par le caractère opérationnel de ses productions, OPC a également pour objectif
de répondre aux besoins des décideurs en éclairant les évolutions économiques
de court et moyen termes en région et dans les territoires infrarégionaux.
OPC c’est chaque trimestre :
•
Une concertation des experts.
•
Une diffusion du Communiqué.
•
Une actualisation de la veille.
Mais c'est aussi les Rendez-vous de la Conjoncture, qui proposent des temps
d'échanges, ouverts à tous, sur l'état de santé et les tendances à venir de
l'économie régionale.
Et c’est toujours un site Internet dédié :
www.observation-partenariale-conjoncture.org
Carif-Oref Provence - Alpes - Côte d’Azur - 22, rue Sainte Barbe - 13002 Marseille - Tél. 04 96 11 56 56 - E-mail communication@cariforef.fr
Retrouvez l’ensemble de nos publications en ligne sur : www.cariforef-provencealpescotedazur.fr
Directrice
de publication
Géraldine Daniel
Coordination Carif-Oref
Coralie Givovich
Fabien Mirosa
Réalisation
Groupe technique
d’OPC
Conception
graphique -PAO
www.gachwell.com
Rédaction finalisée le 19 octobre 2023