7. Conclusion
• La connaissance des tests biologiques est
indispensable pour les prescrire de manière
pertinente et pour interpréter les résultats en
collaboration avec le médecin traitant. Elle
permet d’une part, le dépistage précoce de
certaines pathologies à manifestations
buccales et d’autre part une bonne
planification des soins potentiellement à
risque pour une prévention des complications
lors des soins bucco-dentaires.
8. Le bilan biologique est essentiel car il complète
l’examen clinique et renseigne sur l’état
général du patient. Il permet de dépister d’une
manière précoce certaines pathologies à
manifestations buccales. Il permet au praticien
de se mettre à l’abri d’accidents parfois graves.
9. • Les examens bactériologique et biologique peuvent
confirmer ou infirmer un diagnostique , mais ils ne sont
que des adjuvants . En aucun cas ils ne peuvent
dispenser de l'anamnèse et de l'examen du patient au
contraire c'est seulement après une anamnèse
approfondie et un examen clinique méthodique que le
praticien peut décider quels tests doivent être
effectués . alors ces examens ne sont utilisés que pour
compléter et confirmer les résultats de l'examen
clinique qui doit donc rester le maître
•
10. • Les tests microbiologiques ont pour but
• d’affiner le traitement parodontal et la maintenance en
• fonction des cas individuels. Ces tests peuvent pallier
aux insuffisances des données actuelles lorsque
• notre sens clini
• que nous laisse supposer qu’il y a un risque parodontal
accru. Ils doivent toujours être
• interprétés avec prudence, en corrélation avec les
données cliniques.
•
11. • Un test positif ne doit pas entraîner de surtraitement, celui
• -
• ci devra être justifié en fonction
• de chaque
• cas individuel.
• Le prélèvement d’un échantillon et son observation au microscope peut être utilisée pour re
• -
• motiver le
• patient au contrôle de plaque et apprécier la qualité de la flore bactérienne. Cependant, ce test est très
• peu spécifique et p
• eu sensible, et les morphotypes
• identifiés n’ont pas de valeur prédictive suffisante
• vis
• -
• à
• -
• vis de l’activité des lésions.
• Les cultures bactériennes permettent le diagnostic infra clinique des récidives de la mala
• die
• parodontale
• . Elles permettent également
• de choisir la meilleure stratégie anti
• -
• infectieuse pour le
• traitement des récidives. Toute
• fois, ce test est long et coûteux, et peu réalisé à ce stade du traitement.
• SLOTS et TINGS (1997) conseillent
• à ce stade du traitement
• le recou
• rs aux tests immunol
• ogiques
• et
• aux
• techniques
• moléculaires. Ces deux tests sont sensibles
• , spécifiques et ont un seuil de détection
• relativement bas
• ; de plus, les résultats sont obtenus assez rapidement.
• Une détection précoce de la
• présence des anticorps spécifiques par les
• techniques immunologiques pourrait servir de «
• sonnette
• d’alarme
• » quant à l’apparition d’une parodontite. Des soins parodontaux prophylactiques réguliers et
• le traitement des récidives sont alors conseillés.
•
12. • En tant que médecin bucco-dentaire, nous
devons avoir une connaissance approfondie
des différentes investigations relatives à notre
domaine de étude = Nous devons également
savoir comment corréler notre anamnèse et
notre examen clinique afin de commander
l'investigation la plus appropriée
•
13. En conclusion, pour determiner la valeur du résultat
d’un test ou
d’une analyse de laboratoire.il faut se référer au
données
normales de laboratoire qui a effectuer les analyses.
Il faut éviter de sauter trop vite au conclusion quand
un test
semble positif , il peut être necessaries de répéter le
test ou les
analyses avant de conclure.