1. Préparations en herboristerie
On peut utiliser directement les plantes fraiches dans des infusions, décoctions que l'on
utilisera en usage interne ou qui servent pour des cataplasmes, ou broyer les plantes ....
En général, l'herboriste ou le phytothérapeute vous indique comment procéder, avec les
durées, la posologie (quantité), les précautions et les contre-indications. Voici les définitions
générales des différentes modes d'utilisation : Usage interne : (voie orale)
• Potion : Liquide destiné à être bu où l'on a fait entrer les principes actifs de la plante,
par extrait, infusion ou macération.
• infusions : Environ 1 cuillerée de plantes par tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 10
minutes.
• décoctions : Placer la plante dans l'eau froide portée à ébullition de 10 à 30 minutes.
Mais pour la conservation, il existe des préparations types qui permettent selon les cas de
garder les principes actifs plus ou moins longtemps sans dégradation.
• Solution : Mélange liquide où les principes actifs de la plante sont dissous dans un
solvant approprié (eau, alcool, huile, éther, etc.).
Préparations de l'herboriste
En général, ce sont des préparations prévues pour la conservation. Certaines peuvent même
être préparées maison, afin d'en avoir sous la main en cas de besoin.
Préparations de base :
• poudre : obtenue en broyant finement la plante sèche, utile pour les plantes
"coriaces", les tiges dures, les racines.
exemple : poudre de prêle
matériel nécessaire : un pilon et un mortier résistant, en porcelaine ou en pierre, ou un
moulin
Les poudres peuvent servir à faire des extraits, des macérations, être simplement délayées
dans de l'eau ou être mélangées à la nourriture.
Les macérations
• macération : méthode de préparation liquide en laissant macérer à froid assez
longtemps une plante dans de l'eau, du vin, de l'alcool, de l'huile, ou du miel pour en
obtenir les principes solubles. La durée de macération dépend du liquide, au moins de
quelques heures à plusieurs jours.
La macération s'utilise pour les plantes dont les principes actifs seraient altérés par la chaleur.
Attention, dans le cas de la macération dans l'eau, la durée de conservation est très courte (24
h) !. Il existe différents types de macération suivant le liquide choisi.
2. • Mellite : Substance onctueuse qu'on prépare en faisant macérer des plantes dans du
miel ou en faisant cuire un mélange de miel et d'hydrolé.
exemple : Le miel rosat est une mellite : on ajoute à du miel une infusion astringente
de pétales de roses rouges ; il est employé comme gargarisme.
• Élixir : On l'obtient en faisant macérer des plantes, ou des extraits de plantes, dans une
solution contenant principalement de l'alcool et du sucre, ou alcool et sirop. Certains
élixirs sont préparés à partir d'alcoolats, d'autres contiennent des vins médicinaux.
exemple : un des plus connus, l'élixir du suédois contient au moins des extraits d'une
vingtaine de plantes
• vin médicinal ou vin tonique, vinaigre médicinal : vin ou vinaigre dans lequel on a
laissé macérer des écorces, des racines ou des feuilles de plantes
exemples : vin de gentiane, vin de cannelle, de quinquina ...vinaigre de sureau,
• Alcoolat : Liquide incolore qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches dans
de l'alcool.
• Alcoolature : Liquide coloré obtenu par macération de plantes fraîches dans l'alcool.
L'alcoolature faite à partir de feuilles prend une couleur verte, celle qui provient des
racines est brune. Les enzymes qu'elles contiennent étant toujours actifs, les
alcoolatures se conservent mal et doivent être utilisées rapidement. On les utilise
lorsque les principes actifs de la plante ne supportent pas la chaleur de la distillation.
• huiles macérées : macération dans de l'huile, cette huile peut ensuite être utilisée pour
le massage, pour la confection des pommades. On fabrique ainsi de l'huile de table
parfumée, dans le cas de l'huile macérée avec des aromates : thym, laurier, romarin.
exemple : huile de camomille, huile de millepertuis !!!
Recette pratique :
• ingrédients : plantes bien séchées, broyées éventuellement pour les parties dures,
• de l'huile de bonne qualité (bio, pressée à froid): olive, tournesol (désodorisée),
amande douce
• remplissez la moitié d'un bocal avec les plantes sèches, complétez avec l'huile
• laissez macérer 3 semaines, remuer de temps en temps
• filtrez et transvasez dans des flacons colorés. Gardez à l'abri de la lumière.
Les teintures et teinture mère
• teinture : préparation liquide obtenue par action de l'alcool sur des plantes
médicinales
exemple : teinture de propolis
Recette pratique pour préparer une teinture [1]
• Broyez finement la plante, ajoutez environ le double de son volume en alcool (au
moins de 40 degrés)
3. • versez la préparation dans récipient en verre. Fermez hermétiquement.
• laissez macérer un mois à l'abri de la lumière, secouez vigoureusement le bocal tous
les 2 jours.
• filtrez en pressant afin d'extraire le maximum de teinture.
• transvasez la teinture dans des petites bouteilles de verre coloré. Gardez à l'abri de la
lumière.
Les teintures à l'alcool se conservent quelques années. Utilisation de la teinture par voie
orale : déposer le nombre de gouttes voulu dans un peu d'eau ou encore les mettre directement
sous la langue pour obtenir un effet plus rapidement.
• teinture mère : macération de 3 à 5 semaines d'une plante fraîche dans de l'alcool au
moins à 60 degrés (selon la plante, mais en général, c'est 60°). nécessite une plus
grande quantité de plantes que la teinture classique
exemple : teinture-mère de calendula (très bon désinfectant cicatrisant en usage
externe)
Les sirops
• sirop : un sirop est obtenu en faisant cuire (à feu doux) la plante médicinale avec du
sucre jusqu'à obtention de la consistance sirupeuse. Un sirop peut se conserver
quelques mois. Le sirop s'utilise en usage interne.
exemple : sirop d'ortie, avec du suc d'ortie
Recette pratique pour faire un sirop
• Faites chauffer 250 ml d'infusion ou de décoction déjà filtrée dans une casserole.
• Ajoutez 500 ml de miel ou de sucre bio et remuez jusqu'à ce que le mélange soit
homogène.
• Laissez refroidir et embouteillez
Recette : pour faire à la fois la décoction et le sirop
• faites chauffer 1/2 l d'eau avec les plantes
• couvrez et laissez frémir entre 5 et 15 minutes selon les cas (décoction).
• filtrez, remettez à chauffer à feu doux pour réduire le liquide à 100 ml (cela prend un
certain temps).
• ajoutez ensuite 200 gr de miel
• mélangez pour dissoudre le miel, mettez en bouteille.
Les pommades, onguents et baumes
• pommades : préparation solide souvent à base d'un corps gras contenant les principes
actifs de plantes utilisées pour application sur la peau. (voir aussi en cosmétique)
exemples : pommade d'eucalyptus (avec HE d'eucalyptus)
• baume quand la pommade a un effet anti douleur ou anti-inflammatoire, elle est
appelée baume, par exemple : baume de plantain
4. Recette pratique pour faire une pommade :
• ingrédients : soit de l'huile médicinale, soit de l'huile végétale (tournesol, amande
douce ...) et éventuellement : HE, suc, extrait de végétaux, cire d'abeille.
• Proportions : pour 30 ml d'huile, 1 c. à c. de cire d'abeille dans une petite casserole,
mélanger l'huile et la cire, porter à feu doux (ou au bain-marie) jusqu'à fusion de la
cire (~ 60 °C). Retirez du feu, transvasez dans un petit récipient en verre.
• Attendez le tiédissement de votre mélange avant d'ajouter, selon le cas, le suc, l'extrait
ou les gouttes d'huile essentielle des plantes choisies.
• Dosage : !!! attention de bien respecter les dosages :
o pour les HE : 30 gouttes d' HE (donc 1 goutte par ml d'HV)
o pour ... gouttes de l'extrait OU ... ml du suc végétal ... (à compléter)
• onguents : sorte de pommade à base de résine et de corps gras, où les principes actifs
sont dissous dans des corps gras, généralement des graisses animales (suif, lanoline)
à utiliser en usage externe, par friction. //// à compléter par une recette
• Crème : Mélange onctueux, semi-liquide, produit naturellement par certaines plantes
sous forme de latex, mais plus souvent préparé en diluant des principes actifs dans un
substrat de glycérides. On étale les crèmes sur la peau et, par friction, elles pénètrent
dans l'épiderme. ///manque recette
• Pâte : C'est un mélange d'une consistance molle, préparé avec du sucre et de la
gomme arabique. On y ajoute des principes actifs selon le but thérapeutique recherché.
[modifier] Les extraits
• Extrait fluide : C'est un extrait où l'évaporation de la solution est arrêtée à un faible
degré de concentration.
• Extrait mou : L'évaporation de la solution, plus forte ici que dans l'extrait fluide,
laisse comme résidu une sorte de pâte molle. Le café se sert parfois ainsi en Amérique
du Sud.
• Extrait : Solution qui recueille une partie des principes actifs de la plante soumise à
traitement. D'abord, la plante est séchée ou réduite en poudre. On lave la drogue, ou sa
poudre, avec un solvant (eau, alcool, éther) qui en retire les principes solubles. Ce
procédé, qui s'appelle la lixiviation, est classiquement utilisé pour faire du café : on
fait passer de la vapeur d'eau ou de l'eau bouillante au travers des graines moulues.
Ensuite, on fait évaporer la solution obtenue jusqu'à la concentration désirée.
• Intrait : C'est une variété d'extraits physiologiques végétaux. Pour le faire, on doit
utiliser des plantes fraîches qu'on stabilise à la vapeur d'eau ou d'alcool et qu'on fait
ensuite sécher sous vide. Ces plantes stabilisées conservent ainsi toutes leurs qualités.
On leur fait ensuite subir le même traitement qu'aux drogues ordinaires : on les lave à
l'eau ou à l'alcool et on soumet à évaporation la solution obtenue. L'extrait qui en
résulte est appelé intrait ; il possède les qualités de la plante fraîche. C'est une
préparation couramment utilisée pour la valériane, le marron d'Inde.
Divers
5. • Huile médicinale : Les fruits et les graines de nombreuses plantes donnent, lorsqu'on
les presse, de l'huile végétale, qui n'est pas un corps gras. On peut y faire macérer des
racines et des drogues séchées pour réaliser des huiles médicinales. Certaines sont
utilisées en friction, d'autres sont absorbées par voie orale. (à ne pas confondre avec
l'huile essentielle, les huiles infusées ou macérées )
• huiles infusées - plus rapide que les huiles macérées, les plantes sont infusées au bain-
marie pour éviter la chaleur directe qui risquerait de dénaturer l'huile.
Matériel nécessaire : plantes fraîches ou séchées, huile végétale, matériel pour un bain-marie
méthode pratique :
• mettez la moitié des plantes dans un récipient et couvrez entièrement d'huile.
• Couvrez et mettez au bain-marie, laissez frémir doucement durant 2 heures.
• filtrez et jetez les plantes : l'huile doit avoir changé de couleur en absorbant les
composants de plantes.
• faites de même avec le reste des plantes : à l'huile déjà infusée, ajoutez les plantes,
laissez frémir 2 h
• filtrez, transvasez dans des flacons opaques
remarque : si vous avez utilisé des plantes fraîches, parfois elles produisent un dépôt d'eau
sous l'huile, jetez-le pour éviter d'abimer l'huile.
•
o Hydrolat : Liquide qu'on obtient en faisant macérer des plantes fraîches ou
sèches dans de l'eau, puis en distillant la solution.
exemple : L'eau de rose, ainsi préparée par distillation, est un hydrolat.
• Hydrolé : Liquide qu'on obtient en faisant dissoudre dans de l'eau une substance
médicamenteuse. C'est une solution. L'eau de fleurs d'oranger, préparée par dissolution
dans de l'eau d'une essence tirée de ces fleurs, est un hydrolé et non un hydrolat.
• Mixture : Mélange de liquides médicamenteux qui agissent en synergie, chacun
renforçant l'action des autres. On mélange ainsi les plantes douées des mêmes
propriétés pour en faire des « espèces » : les espèces antispasmodiques, par exemple,
peuvent regrouper dans une même mixture de la valériane, de la fleur d'oranger, de
l'achillée millefeuille.
• Suc de la plante Suc est un liquide qu'on obtient par simple écoulement de la sève à
l'extérieur du tronc, ou lorsqu'on presse les fruits, les feuilles ou la tige
• Lait : Liquide obtenu lorsqu'on pile des graines oléagineuses dans de l'eau. Exemple :
lait d'amandes.
Usage externe :
• Injection : Introduction d'un liquide dans les cavités naturelles (oreilles, nez, vagin,
etc.) soit directement, soit au moyen d'une seringue ou d'une canule. Le liquide injecté
est généralement une infusion ou une décoction préalablement tiédie.
6. • Lavement : Introduction d'un liquide dans l'intestin au moyen d'une canule rectale
reliée à une poire à lavement. Il a le plus souvent un effet purgatif, parfois émollient
ou astringent.
• Lotion : Préparation liquide dont on lave rapidement l'épiderme aux endroits irrités.
On l'applique avec de l'ouate. Il existe des lotions spéciales pour le cuir chevelu.
• Shampooing : Préparation qu'on mélange à de l'eau pour laver les cheveux et le cuir
chevelu. Certains shampooings sont antiseptiques et antiséborrhéiques. /// recette à
compléter
• Fumigation : Utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante. On peut
ainsi faire bouillir des feuilles d'eucalyptus dans une pièce qu'on veut désinfecter. La
fumée de certains végétaux qu'on brûle lentement comme de l'encens peut aussi servir
aux fumigations : c'est le cas de la fumée de baies de genévrier.
• inhalation : Variété de fumigation dans laquelle le malade hume directement les
vapeurs thérapeutiques en plaçant sa tête au-dessus du récipient où l'extrait de plante
aromatique se dissout dans de l'eau presque bouillante. On fait des inhalations pour
dégager les sinus et les voies respiratoires supérieures.
• Gargarisme : Préparation liquide dont on se rince la bouche, la gorge, le pharynx, les
amygdales et les muqueuses. Il sert à désinfecter ou à calmer. Le gargarisme ne doit
jamais être avalé.
• cataplasme : préparation de la plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau
dans un but thérapeutique. La plante peut être broyée ou hachée à chaud ou à froid ou
mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance.
(cfr. aussi argile) Le classique cataplasme à la farine de lin se prépare avec de l'eau dans
laquelle on délaye à froid de la farine de lin. On fait cuire doucement en remuant
constamment pour obtenir la consistance voulue. Il doit servir de support aux substances qui
seront déposées à la surface au moment de l'application. (Farine de moutarde, poudre de
guimauve ...)
• compresse : Application durable d'une gaze ou d'un linge sur la partie du corps à
soigner. La gaze a préalablement été imbibée de la préparation qu'on veut employer.
o Fomentation : Variété de compresse ou de cataplasme maintenue quelques
minutes seulement sur la peau.
o Enveloppement : cas particulier d'une compresse qui entoure tout un membre
ou une partie du corps. On le fait avec une bande de gaze imprégnée de
solution médicamenteuse.
• Emplâtre : Plus adhérente que la crème, cette présentation semi-solide se façonne
selon les contours de la partie du corps où elle est appliquée. L'emplâtre contient des
graisses, de la résine, parfois de la cire. /// à compléter
• Liniment : Mélange hétérogène, d'une consistance molle, contenant souvent de l'huile
et de l'alcool. Pour soulager les rhumatismes, les douleurs musculaires et les
traumatismes, on en frictionne localement la peau. /// à compléter et classer
7. • bain, bain de siège ... : cfr argile, à compléter
Oligo-éléments : Cuivre (1 mg par jour). Stoppe la grippe en deux ou trois jours.
1 ère recette "Le vinaigre des Quatre Voleurs :" C'était à Toulouse vers 1630. Une
épidémie de peste ravageait la bonne ville des capitouls... et les morts se multipliaient (50
000 en quatre ans!). Dans la panique et la pagaille qui régnait alors, on arrêta quatre
voleurs qui pillaient les maisons, les cadavres, et même les mourants, sans craindre la
contagion. A la question : « Mais comment, vous n'avez pas peur d'attraper la peste? », ils
répondirent : « Nous avons un secret, et nous vous le dirons si vous nous libérez. » «
D'accord », promirent les autorités.
Le secret, c'était le fameux vinaigre, macération aromatique dont ils se frottaient le
corps, et buvaient tous les jours.
Voici la formule :
20 g de grande absinthe (Artemisia absinthium); 20 g de petite absinthe (Artemisia
pontica); 40 g de romarin (Rosmarinus officinale); 40 g de sauge (Salvia officinale); 40 g
de menthe (Mentha); 40 g de rue fétide (Ruta graveolens); 40 g de lavande (Lavandula
vera); 5 g d'acore aromatique (Acorus calamus); 5 g de cannelle (Cinnamomum
zeyianicum); 5 g de girofle (Syzygium aromaticum); 5 g de muscade (Myristica
fragrans); 5 g d'ail(Allium sativum).
A laisser macérer dix jours (au soleil si possible) dans 2,5 litres de vinaigre. Ecrasez bien
les plantes dans le jus, puis passez. Ajouter 10 g de camphre naturel à dissoudre avant
dans quelques gouttes d'acide acétique. A faire préparer par le pharmacien, et s'en
frictionner tous les jours. C'est une belle panoplie d'herbes désinfectantes! Les voleurs
furent tout de même pendus...
La même histoire se répète à Marseille en 1720; mais, là, les magistrats laissent la vie
sauve aux nouveaux voleurs, et affichent la recette dans les rues.
2 ème recette Variante plus simple :
Faites vous-même le mélange ci-dessus, avec 5 gouttes d'essence naturelle pure (huile
essentielle) de chacune des plantes. Mais remplacez la rue et Facore, toxiques et difficiles
à trouver, par de l'essence de citron, d'eucalyptus, de cupressus, de niaouli. Les
absinthes poussent partout,' la petite absinthe est celle du Midi, mais toutes les variétés
ont les mêmes propriétés.
3 ème recette Faites grand usage dans la cuisine d'ail, de girofle et de cannelle. Mangez-
en tous les jours si vous craignez la contagion. La muscade aussi, mais seulement à très
petite dose (une pincée râpée), parce qu'elle est toxique : on peut mourir d'avoir mangé
une noix entière, en une seule fois. Utilisez toutes les essences citées plus haut en bains,
ou pour désinfecter l'atmosphère (quelques gouttes sur une ampoule électrique allumée).
4 ème recette Ces essences agissent non seulement à titre préventif, mais aussi à titre
curatif, à cause de leurs antibiotiques naturels. Bien sûr, vous pouvez aussi en corser
l'effet en les buvant sous forme de tisanes (sauf la rue).
8. Infections intestinales :
Dans les pays tropicaux, on utilise énormément de piment rouge dans la
1 ère
cuisine, même dans l'alimentation des petits enfants, car c'est un désinfectant
recette
intestinal très efficace.Egalement : l'ail et l'oignon.
Enfin, les oligo-éléments métalliques cuivre-or-argent ont un effet comparable
2 ème
à celui des antibiotiques... on ne sait pas encore pourquoi, mais on l'a
recette
constaté.