Dans une économie de la valeur partagée et de l'impact positif il devient nécessaire de réellement comprendre l'écosystème d'acteurs de chaque organisation. Ceci est une tâche difficile mais nécessaire si vous voulez initier et mener à bien des modèles économiques circulaires. Pour vous aider à identifier, cartographier et impliquer vos parties prenantes dans le but de créer des synergies impactantes, nous vous proposons outils et méthodologie pour agir.
3. « Une économie circulaire est un cycle
de développement positif continu qui
préserve et développe le capital naturel,
optimise le rendement des ressources et
minimise les risques systémiques. »
Fondation Ellen MacArthur
6. Aujourd’hui notre économie est basée sur la compétition
et sur une gestion court-termiste de toutes les ressources
L’exemple de la filière agroalimentaire*
sans même être réintroduit
dans la production
*en France
1/3de ce que
nous produisons
est jeté
7. ce qui entraine des pertes énormes aussi bien en terme
de coûts qu’en terme de biodiversité et qualité des sols.
Or les déchets organiques correctement valorisés sont un excellent
fertilisant, permettent de protéger les sols contre l’érosion et de les
nettoyer. Cette ressource représente donc un potentiel énorme
en engrais naturel ou même en énergie.
Le gaspillage alimentaire, c’est à
dire les matières organiques jetées
tout au long de la chaîne de
valeur (de la production à la
consommation) représente en
France un coût de 12 à 20
milliards par an*.
En parallèle, dans l’ensemble des
activités agricoles, le poste engrais
représente en moyenne 15% des
charges d'approvisionnement et 5%
des charges totales pour les petites
cultures et plus de 30% et 12% pour
les plus grandes*.
Source : Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pèche
≠
8. ?
Mais alors, pourquoi ne pas
coopérer pour que les déchets
(des uns) deviennent les
ressources (des autres) ?
9. Dans les écosystèmes, les acteurs coopèrent, mettent
en relation leurs compétences et leurs ressources.
En retour, le poisson clown défend avec
acharnement son anémone des poissons
et parasites qui s’attaquent à ses
tentacules.
L’anémone protège le poisson clown
mais aussi sa ponte des prédateurs en
lui permettant de s’enduire de son
mucus qui inhibe le venin et le rend ainsi
moins vulnérable des prédateurs.
Exemple de symbiose entre
le poisson-clown et l’anémone
10. En se rassemblant ainsi, les poissons d’une même espèce permettent aux plus
petits poissons d’être protégés au centre, de détecter des sources de
nourriture plus efficacement pour l’ensemble du groupe et de s’unir face aux
prédateurs pour être plus rapides et moins vulnérables.
La pertinence de l’intelligence collective :
l’exemple de la « stratégie du banc de poissons »
12. pour garantir une meilleure performance globale
et une plus grande résilience du système.
Les anémones permettent la reproduction et la survie de
nombreux animaux marins, et ainsi le maintien des réserves
halieutiques pour les pêcheurs et des températures sous-
marines, bases de la régénération de l’écosystème.
13. A l’image de la nature, nous devons sortir du mode
de pensée linéaire, pour passer à une circularité
de l’information, de la valeur et des ressources
14. En repartant du paradoxe du gaspillage du marc de café,
l’entreprise UpCycle propose aujourd’hui trois modèles d’affaires
qui impliquent un large écosystème d’acteurs, fournisseurs ou
bénéficiaires.
et ainsi développer des modèles d’affaires viables
où la notion de déchet ultime n’existe pas.
Marc de café
agriculteurs
personnes
en insertion
substrats
micro-pousses
CO2
pleurottes
particuliers
chefs
15. En France les acteurs de la filière
éolienne se confrontent à un frein
majeur de la part d’une des parties
prenantes majeures : l’acceptabilité
par les habitants.
La plateforme de financement
participatif Lendosphère permet de
lever ce frein en impliquant les
riverains dès l’amont c’est à dire au
financement.
Elle garantie ainsi leur intérêt et leur
pouvoir à travers une création de
valeur économique et sociale ce qui a
permis d’enregistrer jusqu’à 100% de
participation des riverains sur certains
projets.
L’exemple de la filière éolienne en France
21. Il faut récompenser ceux qui coopèrent
pour recevoir en retour
« Ce qui est bon pour votre écosystème et votre
communauté est bon pour votre entreprise».
Michael Porter, creating shared value