La culture est l’expression de l’essence spirituelle d’un peuple.
Un masque, une sculpture, un chant, une danse une œuvre cinématographique voire architecturale sont des manifestations physiques de ce qui vit à l’intérieur d’un individu, des réflexions et des émotions qui l’habitent, ainsi que des voix de ses ancêtres, ces voix que l’on invoque silencieusement dans l’accompagnement des différentes générations à travers les âges.
En d’autre terme, la culture est la vitrine d’un peuple, en même temps qu’elle est un moyen d’accès à sa mémoire collective, une mémoire sans laquelle ce peuple est déraciné, sans connexion avec son essence et celle de ses pères.
Il y a quelques années, le regretté réalisateur gabonais Philippe Mory, présageait le silence des ancêtres, à travers un film au titre pour le moins prophétique : « les tam-tam se sont tus ». Hélas, les tam-tams ne résonnent aujourd’hui que très peu.
2. L’homme est né du passé
et il porte en lui des
mondes qui veulent entrer
dans le présent et atteindre
la libération
3. La culture est la vitrine
d’un peuple, elle est un
moyen d’accès à sa
mémoire collective, une
mémoire sans laquelle
ce peuple est déraciné,
sans connexion avec
son essence et celle de
ses pères.
4. Centre International des
Civilisations BANTU
• Créé en 1983
• Organisme inter-Etats (11 Pays)
• Initié par OMAR BONGO
• Régi par la conférence des ministres de la culture
5. Sa vocation principale est
d’assurer la collecte, la
sauvegarde, les études, la
recherche et la promotion
des valeurs authentiques
des civilisations BANTUS
6. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est le
bâtiment initialement prévu pour abriter
cette structure
7. Le CICIBA (aujourd’hui)
PEU DE CHANCE DE RÉHABILITATION DU BÂTIMENT
EN RAISON DES COUTS PROHIBITIFS
• Travaux abandonnés depuis 1980
• Vétusté et insalubrité du bâtiment
• Populations de squatteurs installés
8. Coût actuel dépensé par l’état pour la
construction du bâtiment:
10 Milliards FCfa (15,2M €)
Coût estimé pour la réhabilitation :
34 Milliards FCfa ( 51,8M € )*
*(Holding chinoise Complan)
9. UN BATIMENT ANNEXE
• Bâtiment potentiellement viable
• Actuellement occupé par une église
• Possibilité de réaménagement administratif
10. • Organisme de gestion de la collectivité
• 150 familles, environ 400 personnes
(Chômeurs et actifs, femmes et enfants)
• Coopération avec les entités étatiques
(mairie, commissariat, ministère)
Association des squatteurs
du CICIBA
11. Le Bilan
• Un bâtiment impressionnant d’une
grande superficie
• avec un fort potentiel comme lieu de
rassemblement
• Emplacement stratégique
entre AKANDA et LIBREVILLE
• Une population de squatteurs organisés
12. Comment se servir d’un projet
avorté comme la vitrine d’une
politique sociale au service de la
culture ?
EGALITE DES
CHANCES
13. • Il est encore possible de faire vivre le bâtiment
du CICIBA, loin des coûts proposés par les
sociétés chinoise pour sa réhabilitation
• Le CICIBA peut devenir une cité culturelle, un
point de rassemblement et de convergence
dédié à l’art et la culture BANTU
• Cette réhabilitation doit tenir compte des
populations de squatteurs, ressources
évidentes d’un capital humain volontaire
Notre Postulat
14. Et si nous pouvions reconvertir cet espace en cité
culturelle éco-durable
Akanda Village
« Le GABON VERT »
15. Jumeler la réhabilitation du CICIBA à une politique de
réinsertion sociale
Intégrer l’association des squatteurs du CICIBA à la
reconversion des lieux en cité à vocation culturelle
Faire d’une pierre 2 coups
16. • Le CICIBA souffre d’une mauvaise réputation
(refuge de délinquants, criminalité,
dépravation)
• Pourtant a travers les missions de notre
association nous avons découvert une
population organisée et bien structurée
• De nombreux cadres actifs vivent au CICIBA
• Des hommes, femmes et enfants volontaires
18. Projet d’accompagnement
• Essor de la culture par une politique d’action
sociale
• Responsabilisation civique des squatteurs
• Réinsertion professionnelle pour les chômeurs
• Instruction / Education / Apprentissage
professionnel
19. Multiples acteurs
La réhabilitation du bâtiment doit se faire par la synergie
de multiples acteurs.
• Etats
• associations, ONG
• professionnels de la culture
• professionnels de la santé / actions sociales
• forces de l’ordre / sécurité
• acteurs économiques ( mécénat )
20. Plan de développement de
la collectivité
• Besoin vitaux (eau, électricité) : AUTONOMIE
• forage, panneaux solaires
• Agriculture autonome ( autosuffisance alimentaire )
• Santé ( infirmerie )
• Ecole (salle de classe)
21. Le CONTRAT DE CONFIANCE
• L’entraide sous condition
• Nous accompagnons
les populations de
squatteurs, mais ils nous
accompagnent en retour
dans le processus de
réhabilitation des lieux
24. L’Accès à l’eau
• Représente une urgence sanitaire
• Un forage favorise la responsabilisation face à
la gestion de la ressource
25. • Pour lutter contre la délinquance et la
dépravation, nous pouvons proposer des
activités ludiques et éducatives chaque week-
end
• ACTIVITE SPORTIVES
(football, volley, basket, tournois)
• JEUX EDUCATIFS
(Echec, Scrabble, Cartes)
L’ENNUI COMME ENNEMI
DE LA JEUNESSE
26. • Scolarisation
• Actes de naissances
• prise en charge médicale
• Instruction Civique
• Formation
• Futurs acteurs de la promotion culturelle
Les ENFANTS
27. Les FEMMES
• Sensibilisation sur la contraception, les MST
• instruction civique
• Formation professionnelle (atelier de couture,…)
28. Agriculture Vivrière
• Tournée vers l’auto-consommation
• Favorise une microéconomie
• Rôle social et éducatif
Projet GRAINE
29. Promotion de la culture
BANTU
• Amphithéâtre disponible - spectacle culturel
• Chorale
• Métier de l’artisanat
• Déploiement touristique
• Séances de projections
• Festivals (danse, art culinaire, découverte )
• Conférences - débats
30. Un Amphithéâtre viable
• Lieu de rencontre
• (Situation géographique stratégique)
• Multiples usages possibles
• Spectacles - Festivals
• Conférences - Débats
• Animations - Concerts
• Cinéma en plein air
33. Progressivement la politique sociale menée permettra
d’accompagner une grande majorités des squatteurs à
retrouver un lieu d’habitation externe.
Une minorité pourra rester sur les lieux en
temps qu’acteurs professionnels intégrés dans
notre projet associatif
34. POLITIQUE SOCIALE
Répondre aux besoin vitaux (eau, énergie, santé)
sensibilisation des populations au projet de refonte du CICIBA en cité culturelle
Formation / Instruction
REHABILITATION DES LIEUX (normes éco-durables)
Hygiène
Sécurité
Normalisation
DEPLOIMENT D’UNE ZONE
TOURISTIQUE
Quartier culturel
Festival / Conférence
UNE RÉHABILITATION GRADUELLE
35. CONCLUSION
• Le CICIBA peut devenir une vitrine de la réussite d’un
modèle social qui replace l’individu au centre de la
collectivité, comme le voulait la tradition BANTU
• Le CICIBA peut devenir un quartier dédié à la culture,
un point de rassemblement et de convergence des
artistes de tous les horizons
• Le CICIBA peut devenir un lieu où seront organisés des
concerts, des conférences, des festivals
• Le CICIBA peut devenir une vitrine du programme
d’égalité des chances, un modèle du Gabon qui marche
36. Ce que nous sollicitons
• une autorisation officielle de l’état
• une aide pour mettre en place une stratégie
de communication et d’appel de fonds à
l’endroit du bâtiment CICIBA afin de réaliser
notre projet
37. Merci à toute les personnes qui ont participé de
près comme de loin à l’élaboration de ce projet
• AUBAME Romuald Lucas
• ISSEMBET Sonier
• LANGOUBA Claude Silver
• JOUMAS Fernand
• NDONG MVE Rudy
• NZENGUET Jaurès
• MBOKO Kapi
• PRECHEUR Jade
• SAMBAT Mélodie
• DUBOZE Yemalin
• BOUCAH Alfred
• MALABI Ange le Joyaux
• AUBUSSON Marie Nöelle
• MANDZAGAZIMA Koko
• NZAMANOU Jean Lucien
• MOUSSIROU Smalto
• BABOUSSA Philippe
• L’association Ghekado Bwete
• La famille de MOUKOMBO Modzo
• Les acteurs et actrices de TRIUMPH
• L’association des squatteurs du CICIBA
• Les membres du cirques de l’équateur
• Ma famille
Auteur : MBOUSSOU Yoan
38. La volonté de l’association culturelle d’Espoir Gabon est de
s’affranchir des barrières ethniques et sociales de notre pays,
afin de prôner un rassemblement fédérateur autour des valeurs
traditionnelles et culturelles propre aux civilisations d’Afrique
équatoriale
(+241) 02 18 18 00 / 04 89 65 26 / espoirgabon@gmail.com