Artoiscope fête ses 20 ans !
Dans ses pages Transversal (p°8) et Rencontres (p°9), le bimestriel revient sur l'évolution du magazine et sur la démarche au cœur de ce projet : participer au rayonnement culturel de l'Artois-Douaisis en facilitant les échanges et le réseau entre les acteurs culturels du territoire, des structures avec des profils diversifiés.
1. ARTOIscope
BIMESTRIEL n°148 sept/oct 2014
GRATUIT Arts et spectacles en Artois
www.artoiscope.fr
ARTOISCOPE 20 ANS !
Une aventure
culturelle unique
> Transversal et Rencontre
p. 8 à 11
NOUVEAU !
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8. transversal
Démarche collective
unique en France
Derrière le bien connu et très apprécié magazine Artoiscope, oeuvre l’association du même
nom, rassemblant une quarantaine d’acteurs de la vie culturelle en Artois-Douaisis. Retour
sur les 20 premières années de ce réseau, en quelques coups de projecteur...
p.8 Artoiscope N°148 /sept-oct 14
2
Grenay Oignies
14
Carvin
Loos-en-Gohelle
13 15
3
BBéétthhuunnee
6
Avion Noyelles-Godault
8
5
1
4 7
9
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35
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31
32
33
38 34 39
37
Hénin-
Beaumont
Bruay-la-Buissière
Vers Lille,
Bruxelles
Vers
Paris
Vers Valenciennes,
Bruxelles
Vers Reims
Vers Calais,
Dunkerque
DDoouuaaii
LLeennss
LLiiéévviinn
AArrrraass
Lille
Billy-
Montigny
Sallaumines
Auchel
Divion
18 Communauté d’agglomération Artois Comm
19 Communauté d’agglomération Hénin-Carvin
20 Ville d’Auchel
21 Ville d’Avion
22 Ville de Billy-Montigny
23 Le Temple espace culturel Grossemy
24 Ville de Béthune
25 Ville de Divion
26 Ville d’Hénin-Beaumont
27 Le Colisée Lens
28 Ville de Liévin - Centre Arc en Ciel
29 Office de Tourisme d’Arras
30 Ben An Cirq
31 Colères du Présent
32 Di Dou Da
33 Office de Tourisme de Béthune
34 Groupe Teknè
35 Offices de Tourisme de Douai et du
Douaisis
36 Office de Tourisme
et du Patrimoine de Lens-Liévin
37 Cie Générale d’Imaginaire (Lille)
38 Le Pavillon
39 Centre littéraire Escales des lettres
1 Centre culturel Effel
2 Comédie de Béthune
3 Culture Commune
4 Droit de Cité
5 L’Escapade
6 Espace Ronny Coutteure
7 Hippodrome
8 Maison de l’Art et de la Communication
9 Orchestre de Douai
10 Théâtre d’Arras
11 Théâtre de Béthune / Le Poche
12 Université d’Artois service culturel
13 Le Louvre-Lens - La Scène
14 Centre culturel Matisse
15 Le 9-9Bis - Le Métaphone
16 Lab Labanque
17 Pôle culturel-le Pharos
* Structure à vocation inter-territoriale
*
*
*
Les 39 membres d’ARTOIscope participent
au rayonnement culturel de l’Artois-Douaisis
Artoiscope, 20 ans !
D’un “simple” agenda à un véritable magazine.
Outil pensé pour mutualiser les moyens de
communication des membres du réseau des
structures culturelles en Artois-Douaisis, le premier
numéro d’Artoiscope est sorti en février 1994 !
Après avoir modernisé sa maquette et changé de
format à la rentrée 2006/2007, Artoiscope fait
sa révolution et devient un véritable magazine,
publié tous les deux mois depuis la rentrée de
septembre-octobre 2009. Outre l’agenda (plus de
deux rendez-vous culturels par jour en moyenne !),
il propose des articles présentant les projets et
démarches propres des structures, des interviews,
des zooms sur des spectacles et manifestations…
Tirage : 30 000 exemplaires !
De sept à près de 40 ! Fondé par sept structures,
Artoiscope compte aujourd’hui près de 40
membres. Leur diversité est la principale
particularité de ce réseau. Deux scènes nationales,
un Centre dramatique national, des théâtres, des
services culturels municipaux, le Louvre-Lens,
l’université d’Artois et des associations oeuvrent
ainsi côte à côté, sans oublier l’ensemble des offices
de tourisme de l’Artois-Douaisis. Preuve que la
culture ne s’arrête pas aux arts vivants !
Deux grands événements cirque. Lieu d’échanges
et de partage d’expériences, l’association
Artoiscope est également propice à imaginer
des actions culturelles commune autour du jeune
public, ou encore du théâtre contemporain avec
notamment un Centre de ressources en écritures
qui lui est dédié… Artoiscope travaille aussi au
renouvellement des publics. Ainsi est né, en l’an
2000, le Pass culture des étudiants avec l’université
d’Artois (lire Action pages 4 et 5)… L’ensemble
des structures de ce réseau ont également imaginé
deux grands événements cirque en collaboration
avec le Conseil général du Pas-de-Calais, autour de
la venue du Cirque Plume (en 2006) et de la Cie les
7 doigts de la main (en 2010) au Parc départemental
d’Olhain. Plus de 17 000 spectateurs, dont une
grande part suivie par les services sociaux du
Conseil général, ont participé à ces fêtes.
Artoiscope plus que jamais à la page ! Artoiscope
s’adapte aux usages actuels des technologies
de l’information et de la communication en
lançant cet automne le site www.artoiscope.fr.
Celui-ci s’adapte automatiquement à votre écran
(smartphone, tablette, ordinateur) et permet, en
complémentarité avec le magazine papier, de
géolocaliser les sorties proposées ou encore de
réserver directement les spectacles de votre choix !
9. rencontre
“Permettre aux publics
d’apprécier la plus large
diversité de propositions
artistiques”
À l’approche du 150ème numéro du magazine Artoiscope, regards croisés de deux des
créateurs du réseau des structures culturelles de l’Artois-Douaisis, et de deux nouveaux
venus dans cette aventure collective commencée en 1994 (20 ans déjà !).
Artoiscope N°148 /sept-oct 14 p.9
Artoiscope, 20 ans !
De gauche à droite deux membres fondateurs d’Artoiscope, Max Gaillard (ancien directeur du théâtre d’Arras), Chantal Lamarre (créatrice
de Culture commune - scène nationale du Bassin minier, dont elle vient de quitter la direction), et deux nouveaux membres, Fabien Cousin
(directeur du Pôle culturel – le Pharos et le Casino à Arras) et Arnaud Willay (directeur des Affaires culturelles de la Ville de Béthune).
10. Comment vous est venue l’idée de créer
Artoiscope ?
Chantal Lamarre : Peu de temps après sa nomination
à Arras, Max s’était agacé de constater que des tracts
étaient distribués devant le théâtre pour des spectacles
d’autres salles. Il a alors proposé qu’on mette au pot
commun et qu’on crée un outil collectif, plutôt que de se
concurrencer.
Max Gaillard : Nous avions également le besoin de
mieux nous connaître et d’échanger beaucoup plus, entre
acteurs culturels sur un même territoire. C’est important
de faire se rencontrer des structures aussi différentes que
des services culturels municipaux, des théâtres, des scènes
nationales, l’université d’Artois, un Centre dramatique
national et des associations. Autre bonne idée de départ,
Artoiscope est resté une structure modeste, fonctionnant
avec des bénévoles et des moyens partagés. Nous avons
utilisé d’emblée le mot de mutualisation. Il y a 20 ans, ce
terme était loin d’être en vogue comme aujourd’hui.
C. L. : La périodicité du magazine Artoiscope nous
obligeait à nous réunir régulièrement, ce qui a été très
structurant pour notre réseau. Nous partagions ainsi les
actualités, les difficultés, les politiques culturelles des uns
et des autres…
Qu’est-ce qui explique que l’initiative a marché
et dure encore ?
M. G. : La réalité historique de l’Artois et la création,
dans le même temps, d’une Université portant le nom
de ce territoire, ont donné une validité incontestable à
Artoiscope. Le président fondateur de l’université, Alain
Lottin, a accepté que celle-ci entre dans notre logique de
mutualisation. Des projets culturels ont été coproduits
avec l’université et les structures intéressées du réseau. On
a également créé ensemble le Pass culture des étudiants.
C. L. : Le Conseil général a apporté son soutien à
l’initiative Artoiscope. Il a été tellement séduit qu’il nous a
demandé de l’étendre à l’ensemble du département. Nous
avons résisté en restant concentrés sur notre communauté
géographique et sur cette référence historique à l’Artois.
Et de Calais à Arras, à 100 Km de distance, il aurait été
impossible de se voir régulièrement. Je me souviens
aussi qu’à la création de notre réseau, les réactions des
élus et des grands territoires de la région ont été très
intéressantes. Ils se sont dits : “ça bouge en Artois, il s’y
passe plein de choses !” Soudain, nous étions visibles
aux yeux des Conseils généraux du Nord et du Pas-de-
Calais, du Conseil régional, de l’État. Ça a aidé à la prise
de conscience qu’il n’y a pas un désert artistique autour
de la métropole lilloise et que celle-ci n’a pas le monopole
de la culture. Sur le plan politique, cette visibilité est très
importante.
Quel est le regard des nouveaux arrivés sur
l’histoire d’Artoiscope ?
Arnaud Willay : Arrivé en janvier dernier à la direction
de la culture de la Ville de Béthune, je suis heureux de
partager l’histoire et la volonté d’Artoiscope. On ne
p.10 Artoiscope N°148 /sept-oct 14
peut plus chacun travailler dans son coin, notamment en
matière culturelle. La notion de réseau est primordiale.
La mutualisation des compétences, des moyens, des
connaissances… est une vraie richesse.
Fabien Cousin : Auparavant directeur culturel de la
Ville de Leforest, j’ai rapidement apprécié les apports
d’Artoiscope, avec Droit de Cité. J’ai pris conscience que
si on ne se mettait pas côte à côte, on aurait du mal à
avancer. Aujourd’hui directeur du Pôle culturel – le Pharos
et du Casino à Arras, j’ai à coeur de faire comprendre qu’il
est important de s’appuyer sur ce réseau. En premier lieu
et à juste raison, les élus portent leur attention aux publics
de leur ville. Il y a un véritable intérêt supplémentaire à
partager ce qui se fait dans la proximité, afin de mixer
les publics et leur permettre d’apprécier la plus large
diversité possible des propositions artistiques.
Les autres atouts Artoiscope ?
M. G. : Le réseau a été l’occasion d’extraordinaires
mobilisations. Je pense à l’événement cirque avec la
venue en 2006 du cirque Plume, organisée par toutes nos
structures. Les techniciens, les billetteries, les transports
en car pour aller chercher les gens, avaient été mis en
commun. Nous avons accueilli 1 000 personnes par jour
pendant 10 jours, dont 300 issues des publics du Conseil
général, avec ses relais d’action sociale. On a fait un gros
travail pour aller expliquer ce spectacle d’une grande
force. Ça avait un côté fête et dans le cadre du Parc
départemental d’Olhain, c’était magnifique. Rmistes à
l’époque ou cadres, on venait avec ses enfants et tout le
monde sortait heureux. Les prix étaient adaptés. C’était
dans toute ma carrière l’une de mes plus belles réussites
de partage et de culture populaire, dans le meilleur sens
du terme. Quatre ans plus tard, on a récidivé, avec le
spectacle de la Cie les 7 doigts de la main.
C. L. : C’est difficile à renouveler. Le Conseil général a
mis en place ses propres opérations, les scènes vagabondes
puis les Ch’mins de traverse.
M. G. : Je trouve pour ma part absurde qu’une collectivité
soit entrepreneur du spectacle, quand sur un territoire
agissent des professionnels.
Ëtre en réseau influence-t-il vos choix
de programmation ?
M. G : Un bon programmateur essaye de faire le meilleur
choix possible en tenant compte de l’ensemble des
contraintes techniques, financières, sociales, qui lui sont
propres. Le cirque ou la danse au théâtre d’Arras, avec
une scène d’à peine 7 mètres d’ouverture seulement, c’est
difficile. Dans chaque ville, il y a des passionnés qui sont
prêts à faire quelques kilomètres et j’ai toujours été très
à l’aise pour proposer aux spectateurs du théâtre d’Arras
d’aller voir de la danse à l’Hippodrome ou du cirque à
Culture commune.
F. C. : L’idée n’est pas de copier ce qui se fait chez le
voisin au risque de faire moins bien. Il y a bien au niveau
d’Artoiscope l’idée de complémentarité entre structures
dans un rayon proche. En termes de programmation,
12. zoom(s)
Du 20 septembre 2014 au 15 mars 2015
La Grande Guerre
des femmes
Proposée par la Ville de Béthune, une exposition très
actuelle sur la place des femmes dans la société.
L’exposition La Grande Guerre des femmes n’est pas seulement une exposition retraçant le parcours, l’engagement et le
courage des femmes de 1914 qui ont subi la perte de leurs proches, la souffrance de la solitude ou les dures conditions de
survie dans une France en Guerre. C’est encore et surtout, 100 ans plus tard, la prise de conscience de leur condition actuelle
dans une société qui peine à trouver une vraie parité, une équité de traitement ou encore qui ne peut que condamner les
injustices dont elles sont encore victimes.
Ce projet a reçu le label “Centenaire” dans le cadre des commémorations liées au centenaire de la guerre de 1914-1918.
➔ Musée d’ethnologie régionale de Béthune, Chapelle Saint Pry, Rue Saint-Pry - Béthune
Entrée libre
Tous les jours de 14h à 18h (sauf les mardis et jours fériés)
Rens : Musée d’ethnologie régionale, 03 21 68 40 74 - www.ville-bethune.fr
Du 9 octobre au 16 novembre
Salon d’éveil
culturel pour
les 0-6 ans !
Faites salon et venez découvrir en famille Tiot
Loupiot, grand événement culturel pour les
tout-petits, proposé par Droit de Cité sur plus de
25 communes du département.
Du 9 octobre au 16 novembre, poussez les portes des
bibliothèques, médiathèques et autres salles pour découvrir plus
de 30 spectacles, des expos, des ateliers ! Pour sa 13ème édition,
Tiot Loupiot continue de défendre la culture pour les tout-petits
avec des spectacles pensés pour les plus jeunes spectateurs.
Vous y croiserez peut-être de drôles de familles, des super-héros
haut comme trois pommes et des livres bizarres. Théâtre, danse,
théâtre d’objets, marionnettes, musique, théâtre d’ombres, contes...
Tiot Loupiot est un salon de curiosité ambulant !
➔ Dans plus de 25 communes du Pas-de-Calais sur les communautés d’agglomération de l’ArtoisComm, d’Hénin-Carvin et de
Lens-Liévin.
Spectacles et rencontres gratuits – réservations obligatoires auprès des villes et des lieux de spectacles.
Programme complet sur www.droitdecite.com
p.12 Artoiscope N°148 /sept-oct 14