2. A cette époque là, il y avait encore des R 11 …. C’était il y a bien longtemps…
3. Ste Marie de Barousse et Siradan, voyaient débarquer une bande de joyeux lurons…… qu’on surnommerait plus tard ……………… les Bretons……
4. Leur point de chute : un pré… « le pré des pauvres » Leur maison de vacances : une tente…. « la maison bleue » ! Leur but : venir passer du bon temps dans les Pyrénées Leurs bagages : joie de vivre, bonne humeur et amitié à partager !!!!!
5. Première visite de lieux cultes : les bars de Siradan…. Chez Monette, et chez Marie-Claire tour à tour … C’est le début, le commencement…. D’une longue histoire d’amour….
6. Tous les ans depuis cette année-là, On verra débarquer des « bretons » Des jeunes, des vieux, des nanas, Des vrais, des purs, des bons…. Certains viendront une fois D’autres plusieurs années de suite Et puis il y aura « ceux-là » Qu’on adoptera bien vite….. « Ceux-là », ils revinrent tous les ans Pour eux, les vacances d’été C’était quelques jours à Siradan.. Et parmi « ceux-là » il y avait René….
7. René, toi le précurseur des virées pyrénéennes Toi « le costaud » au regard bleu lagon Le plus discret, voire timide même Tu étais pour tous « le patron »…. Je n’ai pas connu le René du début Celui qui campait avec sa tribu Juste le souvenir lointain Des bretons pistolets à eau à la main… C’était au tout début je crois Je n’étais encore qu’une gamine L’époque où les15 aout étaient pour moi Et toute la famille Une journée de fête et de joie Tous réunis chez Fernand et Jaja….
8. Au fil des années Tu étais devenu un vrai baroussais En témoigne le béret sur la photo Ou encore tes balades à moto Tu Tu aimais nos Montagnes Les virées en Espagne Tu arrivais même à laisser les palets Pour des parties de pétanques acharnées
9. Ce qui était bien avec toi C’est que tu « passais » avec toutes les générations… Tu avais fait la fiesta Avec mes tatas et tontons Et quelques années après C’est avec toi, mes cousins Yoyo, Jean No et tous les copains Qu’à mon tour je découvrais Le 15 Aout marathon Avec les amis bretons….
10. Au fil du temps et des générations Tu es devenu quelqu’un de particulier Si pour Alex, Seb et moi Tu étais un peu comme un tonton Pour Yannick et ses ainés Tu étais le « grand-frère breton » Un fils de cœur pour notre Jaja regrettée…
11. Un frère, un ami, un « poteau » Tu ne laissais personne indifférent Sous ta carrure de costaud Se cachait un timide au cœur grand… La famille Castéran t’avait adopté Tu étais devenu « leur René » Tu n’avais pas « la parole facile » Tu parlais juste pour dire des choses censées Tu avais par contre le geste « habile » Toujours prêt à rendre service et aider.
12. Pour « les autres » aussi, Les pyrénéens de Langon Tu étais l’ancien, le patron, Bien plus encore qu’un AMI !! C’est toi qui les avait emmenés Pour la plupart dans les Pyrénées, Pour les plus jeunes, tu étais l’idole L’ancien, avec la tête sur les épaules…. Ce n’est pas Yoyo, qui va me contredire Tu étais tout pour lui Bien plus qu’un grand ami, Un grand frère, un modèle, un maître, Quand il parlait de toi, le« Costaud » Ses yeux en disaient long Sur l’amour, le respect et la passion Qu’il portait pour toi, son « alter égo »
13. Toi, le grand, le colosse Tu formais le duo le plus sympa Avec Didier, ton frangin, ton double Le petit, au cœur tendre comme toi… Unis comme les doigts de la main Vous meniez votre vie de célibataires endurcis Jamais l’un sans l’autre, comme deux gamins René le grand et Didier le petit Tu veillais sur lui, il veillait sur toi Ce qui le touchait te touchait à toi Tu riais et te moquais quand il faisait le pitre Mais toi seul savais le « consoler » lui le petit sensible Il se retrouve seul, aujourd’hui Abandonné par sa moitié, Toi qui faisais tout pour le protéger Tu laisses notre petit Didier meurtri…
14. Je me souviens, mon cher René Quand les soirées s’éternisaient Que l’apéro durait trop longtemps Et que tu sentais tourner le vent Tu avais une petite manie Tu t’échappais discrètement Tout doucement sans faire de bruit Faire un petit somme ou définitivement Histoire d’échapper un petit peu À une nouvelle embuscade… Quand on ne te voyait plus avec nous On ne s’inquiétait pas trop On savait que tu avais fuit l’apéro Histoire de récupérer et de ne pas finir à genou Ta petite mine du lendemain Et ton petit sourire en coin Laissait entendre que tu avais limiter les dégâts Et qu’une bolée de plus tu ne pouvais pas….
15. Pour cette fin d’année 2010 A la veille des fêtes Tu nous a refait ton coup favori T’échapper à la discrète… Sauf, que là, au petit matin Personne n’a pu voir ton sourire en coin… Tu es parti….sans faire de bruit… A tout jamais dans l’infini…. Là encore, tu as été discret Comme toujours je dirai Nous laissant tous sans voix Tristes, incrédules, perdus sans toi…. Toi, qui se faisais une joie De fêter tes 50 ans Tu es le grand absent Bien que nous soyons tous là….
16. Je suis sûre que là ou tu es Tu dois bien te marrer Auprès de te maman Odette Et de Jaja ta « mère » des Pyrénées Tu dois certainement nous regarder Célébrer cette petite fête…. Nous allons essayer, c’est promis De faire qu’elle soit réussie, Tu remarqueras que nous sommes montés A plusieurs de nos « montagnes Pyrénées » C’était la moindre des choses Pour faire un dernier hommage A toi, notre ami, notre frère René Que nous n’oublierons Jamais……