2. LA GESTION DIFFÉRENCIÉE
Consiste à développer la biodiversité en milieu urbain
avec la notion de conception différenciée des espacesdes espaces
vertsverts. Cette démarche concerne tous les types d’espaces
… des plus horticoles aux plus champêtres.
Faire varier la conception et l’entretien des espaces en
fonction de leur situation et de leurs usages
Une gestion plus respectueuse de l’environnement.
Nouvelle perception de la nature en ville
Evolution des métiers territoriaux du paysage
3. LA GESTION DIFFERENCIEE
DES ESPACES VERTS
UNE REPONSE….
…. DE NOMBREUX ENJEUX
A
des enjeux sociaux
des enjeux culturels
des enjeux économiques
des enjeux environnementaux
4. LES ENJEUX
ENVIRONNEMENTAUX
Préserver la biodiversité des espaces verts et
naturels;
Réduire les pollutions en limitant les intrants, voire
en les supprimant : produits phytosanitaires,
engrais ;
Gérer les ressources naturelles : économies d’eau,
gestion des déchets verts…
Prairie fleurie ZAC Prieuré
5. LA NECESSITE D’UNE VOLONTE POLITIQUE
POUR
METTRE EN OEUVRE DURABLEMENT LA GESTION
DIFFERENCIEE
6. LA GESTION DIFFERENCIEE
UNE APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE
… qui nécessite d’associer, élus, responsables
techniques et administratifs, services techniques de la
collectivité, à chaque étape de la réflexion sur un
projet d’aménagement urbain ainsi que sur les
principales modalités d’entretien des espaces à gérer.
7. La trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle
Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de
la biodiversité au travers de la préservation et de la
restauration des continuités écologiques.
LA TRAME VERTE ET BLEUE
UN OUTIL D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Intégré aux documents d’urbanisme (PLUI, SCOT…)
Elle vise à (re) constituer un réseau écologique cohérent, à
l’échelle du territoire national (incluant le local) pour
permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de
s’alimenter, de se reproduire, de se reposer…. En d’autres
termes, d’assurer leur survie et de permettre aux
écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des
zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments
(corridors écologiques) qui permettent à une population
d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales.
La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de
biodiversité et des corridors qui les relient.
9. L’INTERET DE PRESERVER
LA FLORE
La flore constitue le premier maillon de la chaîne
alimentaire : elle offre à la faune des lieux
d’alimentation, de repos et de reproduction.
- utilisations médicinales : les plantes servent dans la
fabrication de nombreux médicaments (exemple : le saule
sert à fabriquer l’aspirine, l’if est utilisé contre le cancer)
- utilisations dans l’industrie (très nombreuses) : le houblon
par exemple sert à parfumer et à conserver la bière, la prêle
est utilisée dans les cosmétiques.
La flore présente de nombreux intérêts :
- utilisations culinaires : les feuilles d’Alliaires sont utilisées
pour les salades, les fruits des églantiers (cynorrhodons)
servent à la fabriquer des confitures.
- utilisations en culture biologique : les feuilles et les tiges
de la grande consoude constituent un engrais naturel. Le
purin d’ortie est utilisé par ailleurs pour traiter les
pucerons.
10. L’UTLISATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES
DANS LES ESPACES VERTS
… VERS UNE INTERDICTION
23 janvier 2014 – Modification de la loi Labbé
Objectif « ZERO phyto » au 1er
janvier 2020 (Collectivités)
et 2022 (particuliers)
Plan Eco Phyto 2008-2018 non concluant .
26 septembre 2014 – Echéance avancée au 31 décembre
2016 pour les collectivités.
Extrait : lagazettedescommunes.fr
22 juillet 2015, l’Assemblée nationale adopte la loi de
transition énergétique qui interdit :
- l’utilisation des produits phytosanitaires dans les espaces
verts publics à compter de 2017.
- l’utilisation des produits phytosanitaires par les particuliers
dès 2019.
Objectifs:
-Préserver la santé des agents et du public dans les
collectivités
-Assurer la protection des nappes phréatiques
- Respecter la flore et la faune dans les espaces verts.
11. Comment atteindre les objectifs de
suppression des pesticides à court terme ?
Quelles pratiques et innovations peuvent
s’y substituer ?
Comment accompagner le changement de
regard sur le végétal spontané ?
Quelles conséquences pour la commune ou
la ville de demain ?
QUESTIONNEMENT
12. DEFINIR UNE TYPOLOGIE
DES TYPES D’ESPACES VERTS
… des plus horticoles au plus naturels* !
- les jardins de prestige (code 1)
- les jardins traditionnels (code 2)
- les jardins mixtes (code 3)
- les espaces champêtres (code 4)
- les espaces de nature (code 5)
*Principe de codification à adapter selon collectivités
13. Ville de Rennes – Parc du Thabor
Parc de prestige très fleuri – Code 1
Code 1
Ville de Cesson-Sévigné / Parc de Bourgchevreuil
14. Ville de Rennes – Parc de Maurepas
Parc historique – code 2
Code 2
15. Ville de Rennes - Zup Sud
Accompagnement de voirie – code 3
Code 3
20. D’un fleurissement purement esthétique, les collectivités
sont invités à passer progressivement à un fleurissement
raisonné. Garder dans l’esprit cette recherche du beau…
tout en respectant, voire en restaurant les équilibres
naturels, et surtout s’intégrant au paysage local, urbain ou
rural, qui en constitue la toile de fond
UN FLEURISSEMENT RAISONNE DANS LES COLLECTIVITES
Pour demain…. un fleurissement durable et désirable
D’un fleurissement de prestige à un fleurissement champêtre
un zonage de l’espace vert communal et une gestion
différenciée du fleurissement, on obtient des petits plus pour
la nature en ville.
28. PRESENTATION RESUMEE DES
APPLICATIONS DE LA GESTION
DIFFÉRENCIÉE
PAR MILIEU
LES PRINCIPAUX MILIEUX PRÉSENTÉS :
- les haies bocagères
- les zones enherbées
- les zones humides
- les zones minéralisées
29. LE
LES HAIES BOCAGERES
« UNE ARCHITECTURE A 3 ETAGES »
- une strate arborescente
- une strate arbustive
- une strate herbacée
37. Cavités de Grand capricorne
(La Gacilly)
Le grand capricorne est une espèce
totalement protégée sur le territoire
national (arrêté du 22 juillet 1993) et
inscrite à la directive habitats (natura
2000).
51. LES MILIEUX ENHERBES
- Les gazons traditionnels
- Les pelouses fleuries
- Les prairies fleuries
- Les mélanges fleuris
On distingue 4 grands types :
52. Les milieux ouverts regroupent l’ensemble des
espaces verts herbacés de la collectivité :
gazons, pelouses, prairies, friches enherbées,
pâturages.
La gestion de ces milieux ouverts représente
souvent une charge importante pour la
commune.
On a tout intérêt à ce que leur entretien soit
pensé au plus juste tant pour l’intérêt
écologique que pour l’utilisation optimale des
moyens : les plans de gestion prennent ici tout
leur sens.
Gazons, pelouses hautes, prairies …
53. Accroître la diversité de la flore et de la faune.
Réduire la fréquence des tontes.
Enrayer le développement spontané des ligneux
(arbres, arbustes).
Créer des ambiances paysagères prairiales.
Objectifs d’un entretien différencié dans les zones
enherbées (milieux ouverts) :
Gazon ras Pelouse haute Prairie
94. Les campanules qui se sont installées naturellement sur le
mur ont été conservées (Campanula portenschlagiana)
EMBELLISSONS NOS MURS
95. Le « ZERO PHYTO », 2 espaces particuliers :
LES TERRAINS DE SPORTS & LES CIMETIERES
Contraintes réglementaires
Forte exigence des usagers/utilisateurs
« Zéro Phyto » : une charge de travail supplémentaire
96. COMMENT RAMENER DE LA VIE….
…. DANS LES CIMETIERES !
Cimetière de Cesson-Sévigné
Contraintes réglementaires
Lieu souvent très minéral, confronté aux exigences
« propreté » de la population / Espace sensible
Conception et entretien à penser de façon différenciée
Importance de la communication pour faire évoluer la
perception de la végétation dans les cimetières
Sensibilisation des agents pour répondre aux usagers
97. Face à une réglementation de plus en plus stricte dont
l’objectif est de protéger l’environnement et la santé, les
collectivités seront amenées à considérer les cimetières
comme des espaces gérés sans produit phytosanitaire.
Face aux nouvelles réglementations pour l'entretien des
espaces publics, le cimetière, lieu très minéral chez nous,
reste souvent la dernière frontière en matière de gestion
écologique. Confronté aux exigences de "propreté" de la
population, l'objectif "zéro phyto" semble difficile à
atteindre, par le recours aux différentes méthodes
alternatives de désherbage, dans ce lieu définitivement très
sensible.
En conséquence, leur conception et leur entretien doivent
être pensés et réalisés de façon différenciée.
La présence de végétation spontanée dans les cimetières est
encore souvent mal perçue par la population qui l’associe à
un manque d’entretien et de respect envers les défunts et
leurs familles. Une bonne communication s’avère
primordiale pour faire évoluer la perception de la
végétation dans les cimetières.
Les agents techniques en charge de l’entretien des
cimetières doivent être sensibilisés afin de pouvoir répondre
aux questions des usagers.
109. CIMETIERE DE L’EST A RENNES
Surface : 16 hectares
Gestion des surfaces gravillonnées (8 ha)
Coût d’entretien au m² * - années 2011-2015
Désherbage chimique = 2 à 3 passages
2011 = 1000 heures = 34000 € = 0,21 €/m2
Désherbage mécanique :
2012 : 4536 heures – 1499150 € - 0,94 €/m2
2013 : 5823 heures – 192450 € - 1,20 €/m2
2014 : 3950 heures – 132917 € = 0,83 € /m2.
2015 : 2114 heures - 72615 € = 0,45 € /m2
* Chiffrage prenant en compte la charge du personnel, sans compter le produit
ou l’investissement matériel
110. OPTIMISER LES INTERETS
ECOLOGIQUES ET ECONOMIQUES
… en développant de nouvelles pratiques
A TITRE D’EXEMPLES :
- Intégrer les modalités d’entretien des espaces verts dès la
phase conception dans le cadre des projets d’urbanisation.
- Favoriser la diversité végétale, tant horticole que
champêtre.
- Intégrer des plantes vivaces dans les massifs horticoles, y
compris des plantes couvre-sol, en prenant en compte
l’aspect visuel et le relief qui se dégagera du massif.
- Favoriser les végétaux nécessitant peu d’entretien.
- Systématiser le paillage naturel.
- Adapter les hauteurs de coupe dans les zones enherbées
- Mettre en œuvre les techniques de compostage pour
recycler les végétaux.
- Limiter les aires sablées au profit des surfaces
engazonnées
- Réduire la largeur de certaines allées fin d’amplifier la
pression anthropique.
- Elaborer un plan de gestion simplifié des espaces verts.
- Passer des conventions avec des agriculteurs pour le
fauchage des prairies.
112. La tondeuse ramasseuse : un matériel nécessaire pour
favoriser un appauvrissement du sol et obtenir une plus
grande diversité d’espèces végétales sur les surfaces
enherbées (pelouses hautes + prairies)
Tondo balai super 500
113. AUTRE METHODE ALTERNATIVE
AU DESHERBAGE CHIMIQUE
…….. déclencher le plan P.T.B.
….. C’est quoi le plan P.T.B. ?
= Prend Ta Binette !
114. INTEGRER LA REFLEXION SUR L’AMENAGEMENT
DES ESPACES VERTS DES LE DEPART DU PROJET
D’URBANISATION OU DE RESTRUCTURATION D’UN
QUARTIER
116. St-Jacques – La Morinais La Morinais
Brocéliande à Noyal-
sur-Vilaine
Douves
et
noues
117. COMMUNIQUER
EN INTERNE, EN EXTERNE
La nécessité d’un discours commun pour faire accepter
le projet auprès des administrés
Des élus aux agents de terrain : parler d’une seule voix !
118. LA COMMUNICATION INTERNE
Former les agents à la gestion différenciée de façon à ce
qu’ils puissent répondre aux questions des usagers
Organiser des réunions élus, cadres, gestionnaires et
agents chargés de l’entretien de manière à apporter de la
cohérence dans la démarche « gestion différenciée »
Etablir un plan de gestion simplifié des espaces verts
Rédiger des notes de services pour préciser certains
aspects de la démarche
Transmettre le savoir-faire.
LA COMMUNICATION EXTERNE
Rédiger des articles dans le bulletin municipal, la
presse locale, les revues spécialisées.
Organiser des réunions publiques pour expliquer la
démarche aux citoyens.
Organiser des visites commentées pour les habitants .
Envisager des sorties pédagogiques dans le cadre de
projets d’écoles. Réaliser un parcours didactique.
Editer des plaquettes.
Mettre en place une signalétique sur les espaces verts .
144. LES PLANTES
INVASIVES
Une espèce invasive… c’est une
espèce exotique envahissante.
Je lutte contre les plantes invasives
……. un geste éco-citoyen
145. ….On dit qu’une espèce est invasive
quand …
- elle est introduite (volontairement ou
accidentellement)
- elle prolifère en formant des populations
denses
- elle concurrence les espèces indigènes
- elle nuit au fonctionnement et/ou à la
biodiversité des écosystèmes
- elle cause de graves problèmes santé
humaines ou à certaines activités
économiques
146. Quelques exemples de
plantes
invasives en Bretagne
20 plantes invasives avérées (Jussies, Herbe
de la Pampa, Elodée dense, Impatiente de
L’Himalaya, Myriophylle du Brésil,
Laurier- palme, grandes Renouées…)
22 plantes invasives potentielles (Ambroisie
à feuilles d’armoise, Hydrocotyle fausse
renoncule, Séneçon du Cap, buddleia du
Père David, Robinier faux-acacia…)
60 plantes à surveiller (Vergerettes, Berce du
Caucase, Raisin d’Amérique, Elodée du
Canada, Onagres : bisannuelle et à sépales
rouges…)
(catégories invasives en Bretagne, validées en CSRPN
le 7 juin 2011)
147. COMMENT COMBATTRE EFFICACEMENT
LES ESPECES INVASIVES ?
En sachant les identifier…..
En sachant les reconnaître…..
…. En agissant dès leur apparition.
148. Contexte et généralités (2)
En Europe :
Plante indigène
Vit dans les zones
humides (type
roselières)
Mesure en
moyenne 1,2 m.
Est consommée par
des insectes
phytophages
Populations non
invasives
En Amérique du
Nord :
Plante introduite
Est responsable
d’une perte de
biodiversité dans
les zones humides
qu’elle colonise
Très vigoureuse :
peut mesurer
jusqu’à 2,5 m.
N’est pas
consommée par des
insectes
phytophages
Populations
invasives
L’exemple de la salicaire (Lythrum salicaria)
Aux USA :
115 000 ha de zones humides envahis chaque
année
Coût de la lutte estimé à 45 millions de dollars /
an (Pimentel, 2000)
153. Elodée du Canada (Elodea canadensis)
Catégorie : espèce à surveiller
154. Egérie dense (Egeria densa) : se distingue des élodées par la
présence de plus de 3 feuilles aux verticilles.
Originaire du Brésil et des régions côtières de l’argentine
et de l’Uruguay.
Catégorie : invasive avérée
155. Le Grand lagarosiphon (Lagarosiphon major) . Il se
distingue des élodées par ses feuilles alternes.
Originaire d’Afrique du Sud –
introduite au jardin botanique
de Paris en 1930. Apparu en
Ille-et-Vilaine en 1991.
Catégorie : invasive avérée
156. Impatiente de
l’Himalaya
(Impatiens glandulifera)
Originaire du Népal et du
Cachemire - introduit au Jardin
botanique de Paris en 1842). Une
espèce en expansion en Bretagne,
notamment dans le Nord-Est de
l’Ille-et-Vilaine.
Catégorie : invasive avérée
157. Séneçon en arbre
(Baccharis halimifolia)
Originaire des côtes est-américaines, du Massachusetts et du
Texas. Introduit en France à partir du 17° siècle…s’est installé en
Bretagne à partir des années 1960… s’est propagé ensuite dans
les années 1990. Il a été observé sur le littoral 35 en 2008.
Résistant aux embruns
maritimes
Catégorie : invasive avérée
159. Renouée du Japon
Originaire d’Asie orientale et du Japon - introduite en Europe en
1825, en France en 1939 pour ses qualités ornementales et mellifères,
puis fourragères. Elle s’est propagée dans les milieux naturels, en
Bretagne, à partir des années 1950.
Catégorie : invasive avérée
161. Buddleia du Père David (arbre aux papillons)
(Découvert en Chine en 1869 par le Père
David – introduit en France par Vilmorin
en 1895 en expansion en Bretagne depuis
les années 1970.
Catégorie : invasive potentielle
162. Herbe de la Pampa
(Cortaderia selloana)
Originaire d’Amérique du Sud (steppes d’argentine, du Chili…).
Elle est introduite en Europe en 1770 (Angleterre). Fréquemment
plantée en France de 1960 à 1980, elle est disséminée au début des
années 1980 sur le pourtour méditerranéen puis sur la façade
atlantique, puis en Bretagne au début des années 1990.
Catégorie : invasive avérée
163. Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)
Introduite en Europe au 19° siècle pour ses qualités
ornementales et médicinales
Catégorie : espèces à surveiller
164. D’origine méditerranéenne, elle a
été introduite en Angleterre et en
Bretagne pour des raisons
ornementales et culinaires.
Ail triquètre (Allium triquetrum)
166. Séneçon du Cap ou Séneçon africain
Introduit accidentellement en Europe au 19° siècle par l’industrie
textile (laine de mouton importée). Il s’est installé en France en
1935 et en Bretagne à la fin des années 1980 (Rennes 1991).
Catégorie : invasive potentielle
169. Ambroisie à feuilles d’armoise
Originaire d'Amérique du Nord, la plante n'en finit plus de
coloniser davantage la France et l'Europe. Entraînant
asthme et réactions allergiques, l'herbacée pose un vrai
problème de santé publique et fait l'objet d'une proposition
de loi visant à coordonner un plan de lutte national. (projet
de création d’un observatoire de l’ambroisie en France)
Introduite accidentellement en France en 1863 avec des semences
fourragères, elle est apparue en 1865, sur la Vallée de la Loire et ses
affluents ainsi que la Vallée du Rhône.
Catégorie : invasive potentielle
170. Le laurier palme (ou laurier cerise) se ressème facilement dans espaces
boisés, là où les oiseaux rejettent les graines dans leurs excréments.
Originaire d’Europe
du Sud et d’Asie
mineure, il a été
planté dans les jardins
dès le 16° siècle.
Depuis 2008, il est
apparu dans les
milieux naturels en
Ille-et-Vilaine
Catégorie : invasive avérée
Laurier-palme ou Laurier-cerise
(Prunus laurocerasus)
172. Le premier nid de frelons asiatiques à été découvert en 2004
dans le département du Lot-et-Garonne (importation de
poteries chinoises) .
Hiver 2008-2009 : premier nid signalé en Ille-et-Vilaine. (St-
Malo).
- 2011 : 17 foyers recensés
-- 2012 : 56 foyers recensés
-- 2013 : 187 foyers recensés
-- 2014 : 1000 foyers recensés
-- 2015 : 3300 foyers recensés.
176. LE LABEL DES VILLES FLEURIES
Le label villes et villages fleuris à pour objectif de
valoriser les communes qui œuvrent à la création d’un
environnement favorable à l’accueil et au bien-être des
habitants et des touristes.
Il récompense les actions menées par les collectivités
locales en faveur d’un patrimoine végétal et naturel
propice à l’amélioration de la qualité de la vie.
La démarche consiste à attribuer une série de 4 fleurs
qui correspondent à 4 niveaux identifiés par un
référentiel d’évaluation.
Ces fleurs sont apposées sur une signalétique
spécifique représentée par un panneau à l’entrée de la
commune.
177. Pourquoi s’inscrire ?
Pour améliore la qualité de vie des habitants.
Pour améliorer l’accueil des visiteurs.
Pour qualifier l’image de sa commune.
Pour développer l’économie locale.
Pour favoriser le lien social
Pour protéger et favoriser l’environnement
178. L’attribution du label Villes et Villages Fleuris s’effectue
sur la base d’une série de critères définis par le CNVVF
La motivation pour l’obtention du label. La nécessité
d’une volonté politique de porter le projet (ex: accueil du
jury par le maire).
La démarche globale de valorisation communale par
le végétal et le fleurissement.
Les actions d’animation et de promotion de cette
démarche auprès de la population, des touristes et des
acteurs pouvant être concernés.
La présentation du patrimoine végétal et du
fleurissement.
Les modes de gestion mis en place pour entretenir ce
patrimoine en respectant les ressources naturelles et la
biodiversité.
Les actions complémentaires mises en œuvre pour
favoriser la qualité des espaces publics (mobilier,
voirie, façades, enseignes, propreté…)
La cohérence des aménagements paysagers et de leur
gestion selon les différents lieux de la commune.
181. CODES COUTS
1 5,27
2 1,92
3 1,43
4 0,56
5 0,32
VILLE de RENNES
Coûts d'entretien €/M2/AN
en fonction du code d'entretien
des espaces verts
CODES Kilojoules (KJ)
1 2500
2 1200
5 160
en fonction du code d'entretien
des espaces verts
VILLE de RENNES
Consommation d'équivalent énergie (KJ/m2/an)
Décroissance rapide des coûts, quand on passe des jardins
« sophistiqués » aux espaces verts « plus écologiques » - code 5
Flux d’énergie KJ/m2/an : Les flux spécifiques annuels d’énergie
décroissent rapidement au fur et à mesure qu’on se rapproche d’une
type d’espace vert « plus écologique » - code 5
182. Chemin de randos – CdC Moyenne Vilaine et Semnon
1er
passage mi-mai1er
passage = mi-mai
2ème
passage fin septembre
1er
passage = mi-mai
2ème
passage fin septembre