3. Les mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute laLes mystèresdes entréesroyales : des spectacles organisées par toute la
villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.villepour célébrerles souverains.
Dés qu’il recevait la demande royale de préparer une entrée, le prévôt des marchands convoquaient
les différents notables. En effet après leur avènement (notamment après un sacre), le roi ou la reine
entrait glorieusement dans la ville où ils étaient accueillis dans la fête.
Les bouchers devaient alors prévoir une représentation à la Grande Boucherie, les fripiers se
chargeaient de la fontaine des innocents. Pour les autres mystères, on choisissait parmi les autres
corporations celles qui devaient se charger des autres arrêts. Enfin, toutes devaient fournir acteurs
et figurants.
corporations celles qui devaient se charger des autres arrêts. Enfin, toutes devaient fournir acteurs
et figurants.
C’était la ville de Paris qui prenait en charge la décoration de la Porte Saint Denis et de celle de la
fontaine du Ponceau. Le prévôt de Paris devait décorer le Châtelet.
Les Confrères de la Passion organisait un mystère religieux ou une moralité devant l’Hôpital de la
Trinité.
A chaque fois, les corporations passaient commande auprès des menuisiers, charpentiers pour
proposer un premier décor en miniature. Le projet était soumis aux autorités qui l’amendaient
avant qu’il ne soit décliné en grand.
4. Une préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la villeUne préparation minutieusepar les notables de la ville
Toute personne n’ayant pas de maison dans la ville devait alors la quitter sous peine d’être
pendus.
Sur le parcours, on avait dispersé du sable pour la chaussée pour faciliter le transport du
roi ou de la reine.
Les sergents du roi se chargeaient d’organiser l’acheminement des matériaux nécessaires
pour la construction des décors des mystères choisi ainsi que leur élaboration.
Les sergents du roi se chargeaient d’organiser l’acheminement des matériaux nécessaires
pour la construction des décors des mystères choisi ainsi que leur élaboration.
Ils veillaient enfin à ce que chacune des fenêtres au premier étage des maisons soient bien
illuminée de bougies et torches.
Ils devaient également s’assurer que devant les boutiques pour dames, on avait bien prévu
une représentation d’une belle femme en tapisserie.
Des petites filles jetaient des fleurs, d’autres lui apportaient un bouquet.
6. Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :Les grandes stations des mystères :
1 PorteSaintDenisPorteSaintDenisPorteSaintDenisPorteSaintDenis
3
HôpitalTrinitéHôpitalTrinitéHôpitalTrinitéHôpitalTrinité
4
PorteSaintDenissur l’enceintePorteSaintDenissur l’enceintePorteSaintDenissur l’enceintePorteSaintDenissur l’enceinte
de PhilippeAugustede PhilippeAugustede PhilippeAugustede PhilippeAuguste
2 PonceauPonceauPonceauPonceau
1
3
4
5
2
6 de PhilippeAugustede PhilippeAugustede PhilippeAugustede PhilippeAuguste
8 GrandPontGrandPontGrandPontGrandPont
9 NotreDameNotreDameNotreDameNotreDame
7 ChâteletChâteletChâteletChâtelet
5 Fontainedes innocentsFontainedes innocentsFontainedes innocentsFontainedes innocents
7
9
8
6
6 SaintCatherineSaintCatherineSaintCatherineSaintCatherine
8. Les thèmes des mystères étaient choisis dans différents registres :
•Le domaine religieux bien sûr
•Les allégories,
•Les romans du Moyen Age,
•Les actes de chevalerie.
Lors de l’entrée de Philippe le Bel en 1313, on avait préparé des tableaux de deux
genres très distincts de manière alternée : sur les uns on présentait la vie du Christ
avec le paradis et l’enfer et sur les autres on montrait des morceaux du Roman de
Renard.
9. En 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour laEn 1389, Isabeau de Bavière entre en décolleté , innovationpour la
villevillevillevillevillevillevilleville
Devant la porte Saint Denis, on avait tendu un échafaud avec un fond bleu parsemé d’étoiles d’or, où elle
arrive en litière.
Au milieu, on présente en mystère, une Vierge allaitant un petit enfant et entourés d’enfants costumés en
anges.
On joua devant l’Hôpital de la Trinité le Pas du roi Saladin : à l’arrivée de la reine, un acteur jouant Richard
Cœur de Lion demande l’autorisation de combattre les infidèles. Dés l’accord royal, un tournoi démarre.
A l’ancienne porte Saint Denis au niveau de l’enceinte de Philippe Auguste, on jouait un paradis dans lequelA l’ancienne porte Saint Denis au niveau de l’enceinte de Philippe Auguste, on jouait un paradis dans lequel
trônaient trois acteurs représentant la Trinité.
A Saint Jacques, on pouvait voir un orgue.
Au Châtelet on avait élaboré un château fort en bois, avec de nombreux gens en armes. Sur le haut du
tableau, on pouvait voir un lit de justice sur lequel gisait Saint Anne. Devant le château, de nombreux
animaux. Un cerf sortant du jardin, poursuivi par un lion et un aigle mais qui fut protéger à proximité du lit
de justice par des jeunes filles armées de glaive.
Devant le parvis de Notre Dame, un acrobate descend d’une des tours de la cathédrale vers le milieu de la
place avec des cierges allumés à la main.
Enfin, l’entrée s’acheva par un combat naval sur la Seine
11. Les mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de BavièreLes mystères de l’entrée d’Isabeau de Bavière
Entrée en litière sous une porte
saint Denis en bleu parsemée d’or
Et un mystère présentant la Vierge
entourée d’anges allaitant l’enfant Jésus
Devant la Trinité, le mystère du pas de Saladin
: Richard Cœur de Lion affronte les sarrasins
Représentation du Paradis avec la Trinité
Un château fort avec un lit de justice.Un château fort avec un lit de justice.
Devant un cerf est poursuivi par un lion et un
aigle devant un parterre d’animaux
Un acrobate descend d’une tour de Notre
Dame pour rejoindre le parvis
13. Les entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècleLes entrées royales des rois anglais au début du XVe siècle
En 1420, Henri V d’Angleterre entre dans Paris en qualité de régent
après le traité de Troyes. Pour l’occasion, on avait dressé devant le
Palais, un grand échafaud pour représenter la Passion du Christ tel
que les bas relief les figurent autour du chœur de Notre Dame de
Paris.
En 1424, pour l’entrée du duc de Bedford, frère de Henri V et régent
en France, on présente des scènes de l’ancien testament
En 1424, pour l’entrée du duc de Bedford, frère de Henri V et régent
en France, on présente des scènes de l’ancien testament
En 1431 pour l’entrée de Henri VI, en contestation du sacre de
Charles VII à Reims, on confia à la Confrérie de la Passion la
présentation de la vie de Jésus Christ sur des tréteaux continus. On
présente également des hommes sauvages vêtus comme lors du bal
des ardents et des sirènes. On peut voir le mystère du martyre de
Saint Denis et aussi une chasse à cour dans la rue Saint Denis.
Armes du JeanArmes du Jean de Lancastre,de Lancastre,
duc de Bedfordduc de Bedford
14. 1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris1437, Charles VII victorieuxde la guerrede 100 ans entre dans Paris
Accompagnant le roi, les cavaliers représentant les 7 péchés capitaux et les 7 vertus déambulent dans la
ville. Trois anges élèvent un écu de France à la porte Saint Denis au dessus d’un écriteau
« Très excellent roi et seigneur,
Les manants de votre cité
Vous reçoivent en tout honneur,
Et en très grande humilité »
Au poncelet, on avait jeté un pont sur un ruisseau avec une fontaine versant du vin. Elle avait au pied des
dauphins, avec Saint Jean Baptiste entouré d’ange sur une terrasse au devant.
Devant l’église de la Trinité, on présentant une Passion du Christ. On voyait Saint Thomas à la seconde
porte Saint Denis, accompagné par Saint Denis, Saint Maurice, Saint Louis et Sainte Geneviève.
Au Saint Sépulcre, on représentait la résurrection, à Sainte Catherine, la descente du Saint Esprit au
milieu des apôtres.
Au Châtelet, on pouvait voir un échafaud à deux étages : sur le dessus l’ange annonçant la nativité aux
bergers de Bethléem et en dessous le lit de justice.
Devant Saint Jacques la Boucherie, on voyait le jugement dernier avec le ciel et l’enfer et au milieu Saint
Michel pesant les âmes. Le baptême du Christ était figuré au grand pont.
15. Les mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VIILes mystères de l’entrée de Charles VII
Entrée du roi où il est rejoint par des
cavaliers représentant les 7 péchés
capitaux et les 7 vertus Un pont sur un ruisseau avec une fontaine à vin
Trois anges accueillent le roi avec un grand
écriteau
Mystère de la Passion devant l’hôpital de la Trinité
Résurrection du Christ
Descente du Saint Esprit sur les apôtres.Un ange annonçant la Nativité aux
bergers de Bethléem au dessus d’un lit de
justice
Descente du Saint Esprit sur les apôtres.
Jugement dernier
Baptême du Christ
16. 1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne1461, Louis XI entredans Paris, en présence du ducde Bourgogne
Lors de l’entrée de Louis XI, on représenta un combat d’hommes et de femmes
sauvages, et au Ponceau, on pouvait voir trois belles filles en sirène, les seins nus
saluant le roi. Ce dernier était vêtu d’un long vêtement de satin blanc.
On présenta ensuite une représentation de la Passion et on retrouva les fontainesOn présenta ensuite une représentation de la Passion et on retrouva les fontaines
de vin. On joua la prise de Dieppe sous une grande fleur de lys, avec l’assaut des
forces royales dans la bastille et qui tua les anglais qui y furent pris.
17. On décora la porte Saint Denis des armoiries de la ville. A l’un des carrefours de la rue Saint
Denis, on avait tendu l’arbre généalogique du roi, sous la forme d’un lys :
•Tout en haut, le portrait du roi, tenant un sceptre dans sa main droite et de l’autre le blason royal.
•En dessous de lui, on reconnaissait Charles, duc d’Orléans son père, tenant en sa main un épervier.
•Sous lui, son grand père, Louis d’Orléans
Ensuite, Charles V avec dans la main droite le sceptre et de l’autre le bâton royal.
1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son1498, LouisXII exhibe son arbregénéalogique pourjustifier son
accession au trôneaccession au trôneaccession au trôneaccession au trôneaccession au trôneaccession au trôneaccession au trôneaccession au trône
Sous lui, son grand père, Louis d’Orléans
•Ensuite, Charles V avec dans la main droite le sceptre et de l’autre le bâton royal.
•Le roi Jean avec le sceptre et le bâton,
•Philippe de Valois, avec le sceptre et la bâton,
•Charles, comte de Valois
•Philippe III,
•Saint Louis avec le sceptre et le bâton royal.
On plaça à côté de chacun d’entre eux, un porc épic, emblème de Louis XII. Ce même
animal était aussi représenté au pied en sculpture en pierre ou en bois.
18. Chandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reineChandelieroffert à la reine
Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530Eléonored’Autricheen 1530
19. Un combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lorsUn combat royal lors
d’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royaled’uneentrée royale