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"" EECCHHOOSS DDEESS
CCOOLLLLIINNEESS""
AA lliirree
ééggaalleemmeenntt:
Atelier de
formation des
journalistes à
Kolda.
Les commerçants
du
marché"nguélaaw"
s'expriment sur
l'insalubrité.
"Coup de gueule
du citoyen" sur la
problématique de
la gestion des
ordures dans la
commune de
Kédougou
"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48
journal du Cmc de Kédougou e­mail: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoomm
Périodicité Bimensuelle
Numéro: 8 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimé en 200 exemplaires
LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 08 ­ 2 ème quinzaine de Juillet 2012
RRééddaaccttiioonn
Amadou Diop
Adama Diaby
Cheikhou Kéita
Omar S Diallo
Mamadou Cissé
Khady Maiga
Khoudousse Diallo
Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service
commercial de la radio communautaire de Kédougou
"Echos des Collines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48
Point de vue de Oudy Diallo
sur la problématique de
la gestion des ordures dans
la commune de Kédougou
FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr
llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree
Temps forts de la célébration de
la journée mondiale du fonio
édition 2012
LLaa ccoommmmuunnee ddee kkééddoouuggoouu eett llee ccoonnsseeiill
rruurraall ddee SSaabbooddaallaa oonntt uunn ffaaiibbllee nniivveeaauu
ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt ddeess rreecceetttteess
BBiieennttôôtt 5500 mmiilllliioonnss ddee FFCCFFAA
aauu vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu
SSaarraa CCiissssookkhhoo,,cchheeff ddee vviillllaaggee
ddee SSaabbooddaallaa::
"Cherchons ensemble des solutions
aux problèmes des populations de Sa­
bodala et environs. Il faut revoir les
conditions de recrutement des tra­
vailleurs."
KKééddoouuggoouu,,vviillllee ssaallee
CCoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess::
AAmméélliioorraattiioonn dduu nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrre­e­
mmeenntt ddee rreecceetttteess,,ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llo­o­
ccaalleess ffoorrmmééeess ssuurr lleess ffiinnaanncceess eett llaa
ffiissccaalliittéé llooccaallee
LLee pprrooggrraammmmee UUssaaiidd //PPGGPP­­SSéénnééggaall ((pprro­o­
ggrraammmmee ggoouuvveerrnnaannccee eett ppaaiixx aauu SSéénnééggaall)) aa
ddéérroouulléé dduurraanntt ssiixx jjoouurrss uunn aatteelliieerr ddee ffoorrmma­a­
ttiioonn ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess ppaarrtteennaaiirreess eenn FFi­i­
nnaanncceess eett eenn ffiissccaalliittéé llooccaallee aauu pprrooffiitt ddee llaa
ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu eett ddee llaa ccoommmmuunnaauuttéé
rruurraallee ddee SSaabbooddaallaa.. DDeeuuxx ccoolllleeccttiivviittééss qquuii
««ttrraavveerrsseenntt uunnee ppaassssee ddiiffffiicciillee »» àà ccaauussee ddee
lleeuurr nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt jjuuggéé ffaaiibbllee..
« L’objectif principal de cet atelier est
d’améliorer le niveau de recouvrement des re­
cettes sur fonds propres; c'est­à­dire, des re­
cettes n’étant pas issues de transferts venant
de l’Etat et/ou de partenaires. En effet Kédou­
gou et Sabodala traversent une passe difficile
compte tenu de leur faible niveau de recouvre­
ment alors que le potentiel est vraiment pré­
sent» précise Mbaye Doudou Guèye,
percepteur de Kédougou et par ailleurs forma­
teur. L’Usaid/PGP­Sénégal entend en clair,
permettre une grande maitrise et une mobili­
sation accrue des ressources financières lo­
cales par leurs partenaires (responsables et
acteurs des collectivités). Aussi le programme
prévoit­il de renforcer leurs capacités en ma­
tière de définition et de mise en œuvre de
stratégies de cette maitrise, d’améliorer leurs
connaissances en matière de règles et procé­
dures d’exécution des recettes locales. A ce
titre, les acteurs ont échangé sur l’arsenal des
recettes que certaines dispositions du code gé­
néral des impôts entre autres textes législatifs
et réglementaires qui permettent de recou­
vrer, Cela, face à une insuffisante maitrise du
potentiel fiscal et parafiscal notée chez les col­
lectivités et face au déficit quasi­généralisé en
ressources humaines et à une inadaptation de
la fiscalité aux réalités de ces collectivités.
D’autres problèmes soulevés à l’endroit de la
commune de Kédougou, c’est la faiblesse de la
taille des recettes qui ne permettent pas de
payer la masse salariale mensuelle alors que la
communauté rurale de Sabodala « se particu­
larise par le fait qu’elle accueille sur son ter­
roir plusieurs sociétés minières, plusieurs sites
d’exploitation artisanale de l’or. Malgré sa
taille, ses potentialités, nous avons constaté un
niveau de connaissance très bas par rapport à
la maitrise des textes mais surtout par rapport
au recouvrement. Ensuite il a été noté avec le
retour de recouvrement vers les services de
centres fiscaux que des recettes sont pré­
comptées au profit de cette collectivité mais
nous n’avons pas les traces de ces reverse­
ments.» argue M. Guèye. Toutefois selon lui
cela ne veut nullement dire que ces recettes
sont détournées mais que cela suppose sim­
plement le problème de rappel et de paiement
au niveau des comptables à signataire par le
biais de liaison comptable. Par ailleurs pour
venir à bout de ces manquements, il ressort
entre autres recommandations, l’institution­
nalisation d’une redevance mensuelle pour
faire payer les exploitants artisanaux, la no­
mination des collecteurs après enquête de
moralité, l’assujettissement de tous les opéra­
teurs actifs sur le périmètre de la communauté
rurale ou occupant le domaine public aux dif­
férentes taxes, la mise en place d’un guichet
unique au niveau de l’état civil. Par rapport
aux sociétés minières, saisir les comptables de
ces sociétés pour évaluer les montants, savoir
la taille du personnel en vue de demander que
les précomptes qui sont recouvrées réellement
au profit de la collectivité locale reviennent à
Sabodala et fassent l’objet d’un encaissement,
d’une budgétisation et information au Pcr
pour que celui­ci ait les moyens de faire fonc­
tionner la communauté rurale. Pour Kédou­
gou, il s’agira, compte tenu du développement
de l’activité économique, d’enrôler le nombre
très élevé de contribuables qui paient la
patente sur fiche, de reprendre avec le déve­
loppement de l’immobilier, un recensement
fiscal afin de faire payer tout le monde. Par
rapport à la collecte, il a été recommandé, en
application de la taxe pour le stationnement, la
construction de guérites avec le développe­
ment du trafic routier à travers le corridor
Dakar­Bamako. Mais aussi que le suivi du re­
couvrement soit informatisé et que par rap­
port au marché, que de nouveaux contrats
soient signés avec les commerçants pour que
ceux­ci aient l’obligation contractuelle de
payer la location mensuelle dans les meilleurs
délais. A l’endroit de la SDE et de la Senelec
qui ne «versent jamais les précomptes sur
chaque facture d’eau et d’électricité fixées au
montant de 2,5% au profit de la commune »
malgré les dispositions légales, la mairie est
appelée à émettre des ordres de recettes contre
ces deux entités en vue de faire entrer suffi­
samment de fonds. Ainsi booster le recouvre­
ment de façon considérable au profit de la
commune et cela avec l’appui de l’administra­
tion, du receveur, et des services financiers.
AAmmaaddoouu DDiioopp
FFoorrmmaattiioonn ddeess jjoouurrnnaalliisstteess ddeess rraaddiiooss
ccoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee SSééddhhiioouu eett ddee KKé­é­
ddoouuggoouu
Sur financement de l'ambassade des
Pays Bas à Dakar,l'institut PANOS
Afrique de l' ouest(IPAO), a organisé
une session de formation des journa­
listes des radios communautaires de
Sédhiou et de Kédougou sur les tech­
niques d'animation de débats et de ma­
gazines. Cette formation s'est tenue à
Kolda du 10 au12 juillet 2012.
Au total ,ils sont douze journalistes de six
radios de Sédhiou et de Kédougou à prendre
part à cette session de formation de trois jours
à Kolda .«Renforcer le rôle des médias pour la
transparence dans la gestion des ressources
publiques et le contrôle citoyen»,c'est l'objec­
tif que l'institut PANOS Afrique de
l'Ouest,s'est assigné en organisant une forma­
tion au profit des journalistes. Ils ont suivi
avec beaucoup d'intérêt les différents modules
proposés au cours de cet atelier,par le
consultant M Mamadou Lamine Touré par
ailleurs formateur au CESTI . Comment
animer un débat,et comment réaliser un ma­
gazine?Ce sont ces questions entre autres qui
ont fait l'objet de la rencontre .Ainsi, le doyen
Touré a­t­il apporté des réponses claires à
celles­ci, des réponses que les journalistes ont
vivement appréciées. Outre l' aspect théo­
rique,les journalistes ont mis en application
leurs connaissances par l'organisation de dé­
bats à la RTS de Kolda.Différentes personna­
lités parmi lesquelles l'adjoint au maire,le
président de l'ODCAV, le chef de service ré­
gional de l' aménagement du territoire et le
président de la convention des jeunes entre
autres ont pris part à ces émissions.Les sujets
ont porté sur des thèmes brûlants en l'oc­
currence l'insalubrité et la déforestation à
Kolda. Cette session de formation a été saluée
à sa juste valeur par tous les bénéficiaires,Le
chargé du projet M Libasse Hane n' a pas ca­
ché ses sentiments «  je me réjouis des dif­
férentes productions réalisées ,on va mettre en
place des Clubs Radio Citoyens (CRC) autour
des radios communautaires pour offrir un
espace d'interactions entre radios et société
civile. ». il faut dire que cette session de for­
mation sur les techniques d'animation de dé­
bats radiophoniques fait suite à une première
session de renforcement de capacités des jour­
nalistes sur la gestion des ressources pu­
bliques. Cette session s'est tenue au mois de
juin dernier à Kolda . Le projet entend équiper
les radios d'origine des bénéficiaires de ces
formations . Ainsi pourront­ils réaliser des
émissions qui permettront au public de
disposer d'informations équilibrées, diversi­
fiées et documentées .Le public pourra ainsi
se forger une opinion et interpeller les gou­
vernants sur leur mode de gestion.
CChheeiikkhhoouu kkeeiittaa
PPaarrtteennaarriiaatt::
KKééddoouuggoouu :: CCooooppéérraattiioonn NNoorrdd­­SSuudd,, ddeess
ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss eenn cchhaannttiieerr iinntteerrnna­a­
ttiioonnaall àà BBeemmbboouu..
UUnnee ddiizzaaiinnee dd''ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss ssééjjoouurrnneenntt
ddaannss llee vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu ddaannss llee ddééppaarrtte­e­
mmeenntt ddee SSaarraayyaa..iillss ccoommpptteenntt ss''iinnvveessttiirr ddaannss llaa
ccoonnssttrruuccttiioonn dduu mmuurr ddee ccllôôttuurree dduu ppoossttee ddee
ssaannttéé ddee BBeemmbboouu.. CC''eesstt uunnee iinniittiiaattiivvee ddee PPaappee
wwaallyy DDaannffaakkhhaa,, uunn ffiillss ddee KKééddoouuggoouu éémmiiggrréé
eenn FFrraannccee qquuii aa ppaarr aaiilllleeuurrss uunn ggrraanndd pprroojjeett
dd''aadddduuccttiioonn dd''eeaauu ppoouurr lleess ppooppuullaattiioonnss ddee
cceettttee llooccaalliittéé,, pprroojjeett eessttiimméé àà 5500 mmiilllliioonnss ddee
nnooss ffrraannccss..llaa ddééllééggaattiioonn aa ééttéé rreeççuuee ccee vveennddrre­e­
ddii àà BBeemmbboouu...
Bembou est un village du département de Sa­
raya. Devenu chef lieu d’arrondissement en
2008, Bembou est distant de Kédougou d’en­
viron 45 km. Une demi­heure de trajet en car
suffit à parcourir cette distance. A bord du car
Pape Waly Danfakha et une dizaine d’étu­
diants français. Tout le village s’est mobilisé
pour accueillir la délégation.
Les intentions de Pape Waly Danfakha sont
claires : « Depuis deux ans, je soutiens les ef­
forts faits en direction de la population de
Bembou pour l’accès à un meilleur cadre de
vie (accès à l’eau potable, accès à la santé et à
une éducation de qualité). L’année dernière
j’étais venu apporter une contribution finan­
cière pour la construction du poste de santé de
Bembou. Cette année encore je suis là. Je rap­
pelle que Bembou c’est le village de mon père,
c’est mon village… ».
A l’occasion de cette mobilisation, l’école
élémentaire de Bembou a reçu un lot de ca­
hiers et de stylos. « Je suis animé d’une très
grande joie de recevoir ce lot de cahiers et de
stylos. L’école est devenue un fardeau pour les
parents. A la rentrée, nous n’aurons plus à at­
tendre les fournitures de l’Etat ou des collecti­
vités locales pour démarrer les cours. Nous
remercions M Danfakha pour ce geste, nous
savons qu’il pense bien aux enfants de ce vil­
lage... » a soutenu M Fodé Doucouré, le direc­
teur de l’école élémentaire de Bembou.Pour
manifester leur joie par rapport aux gestes et
aux intensions de Pape Waly Danfakha, le
folklore local était au rendez­vous.L’origina­
lité de ces sonorités bien de chez nous n’a pas
laissé indifférents les étudiants. Ils ont esquis­
sé quelques pas de danse pour manifester leur
joie.Leur présence à Bembou n’est point for­
tuite « ces étudiants vont passer des vacances
utiles dans ce chantier international, ils vont
participer à la fabrication de briques destinées
au mur de clôture du poste de santé de Bem­
bou .Connaissant les difficultés des popula­
tions, ils ont pensé apporter leur contribution
à la résolution de ces difficultés.ils ne sont pas
là que pour donner mais pour recevoir en pre­
nant conscience des écarts de développement
entre pays riches et pays pauvres » a laissé
entendre M Pape Waly Danfakha.
Ce natif de Kédougou, par ailleurs adjoint au
maire de Muraux en France envisage aussi de
réaliser un projet d’adduction d’eau à Bembou.
Ce projet estimé à 50 millions de FCFA sou­
lagera la souffrance des populations de Bem­
bou.Fodé Doucouré confirme «Après des
études, on nous a fait savoir que l’eau que nous
consommons n’était pas de bonne qualité…, Si
Pape Waly Danfakha envisage de réaliser ce
projet, nous ne ferons que nous en réjouir. Les
femmes font des kilomètres pour chercher de
l’eau. Pape Waly Danfakha est un messie pour
nous, un sauveur. »
Il faut aussi rappeler que M Pape Waly Dan­
fakha n’est pas au début de ses actions hu­
manitaires au profit des populations de sa
région. En décembre dernier, il avait offert au
centre de santé de Kédougou, un important
lot de matériels médicaux.Ces actions hu­
manitaires de haute portée sont saluées à leur
juste valeur un peu partout dans la région de
Kédougou.Du reste soutenu par des parte­
naires comme Aqua­Assistance, le conseil gé­
néral des Yvelines, la ville des Yvelines et la
ville de Muraux en France, Pape Waly Danfa­
kha n’exclut point la collaboration avec les
autres associations de ressortissants de Ké­
dougou dans la diaspora.« L’objectif c’est de
travailler ensemble, de s’ouvrir aux autres. Ce
K
l
L
t
j
t
C
s
n
C
d
t
d
c
b
q
v
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o
r
n
c
j
l
l
a
p
l
M
n
e
t
f
A
qui importe ce n’est pas l’intérêt de l’associa­
tion mais c’est l’intérêt des habitants de Bem­
bou. Si on met en avant l’intérêt des habitants
de Bembou on va s’entendre. Mais si c’est
pour dire c’est moi qui ai fait avant l’autre, ça
ne marchera pas … » a­t­il précisé.
AAddaammaa DDiiaabbyy
KKééddoouuggoouu :: FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr
llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree
LLaa jjoouurrnnééee dduu ffoonniioo aa ééttéé ccéélléébbrrééee eexxcceep­p­
ttiioonnnneelllleemmeenntt cceettttee aannnnééee,,llee ssaammeeddii 1144
jjuuiilllleett 22001122 eenn pprréésseennccee dd’’uunnee ffoorrttee ddéélléégga­a­
ttiioonn ddee KKéénniiéébbaa ((MMaallii)) eett ddee mmaaaallii((GGuuiinnééee
CCoonnaakkrryy))..LLaa ccéérréémmoonniiee ooffffiicciieellllee aa ééttéé pprré­é­
ssiiddééee ppaarr CChheeiikkhh TTiiddiiaannee DDiioouuff,, llee ggoouuvveer­r­
nneeuurr ddee rrééggiioonn ..
C’est pour la troisième année consécutive que Ké­
dougou célèbre la journée mondiale du fonio. Le
thème retenu cette année s’intitule, "ffoonniioo,, ccéérrééaallee
dd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree"".Si minus­
cules soient ses graines, le fonio a de nom­
breuses vertus.« Le fonio est sauveur parce
qu’il est toujours la récolte secouriste à inter­
venir pendant la période de soudure, le fonio
est bonheur parce qu’à l’occasion des baptêmes
ou mariages dans nos familles, les mets prépa­
rés à base de fonio sont irremplaçables, le fo­
nio est remède contre le diabète, la
constipation… » a révélé Tama Bindia 1er ad­
joint au maire de Kédougou.Pour manifester
leur joie face aux nombreuses vertus du fonio,
les organisateurs ont donné une place de choix
au folklore local.Les différents artistes ont
profité de cette occasion pour chanter les
louanges du fonio mais aussi pour remercier
Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « maman fo­
nio ».Grace à son dynamisme et à sa capacité
entrepreneuriale, cette « dame de fer » a su
très tôt s’engager dans la transformation du
fonio.
Ainsi bénéficiant de l’appui des partenaires
comme l’association Kédougou Encadrement
Orientation au développement Hu­
main(KEOH),le programme Usaid /wula Na­
faa entre autres, le gie koba­club 1 d’ Adja
Aissatou Aya Ndiaye s’est classé leader au
plan national dans la transformation du fonio .
Aujourd’hui, le fonio est consommé un peu
partout dans les grands restaurants et hôtels
du Sénégal et d’ailleurs (Italie , France…).
Et il est servi sous divers aspects ( laakh au
fonio, thiakry au fonio, thiep au fonio, diouka
au fonio, gâteau au fonio …),tout un arsenal de
mets qui font couler l’eau à la bouche dès que
l’on se met en face d’eux.
C’est pourquoi, différentes délégations sont
venues de l’intérieur du pays (Sédhiou,Tamba­
counda,..) et des pays limitrophes( Mali en
République de Guinée Conakry et Kéniéba en
République du Mali) pour prendre part à cette
fête du fonio.Ce qui confère au fonio un
élément d’intégration régionale et sous­régio­
nale.« Au de­ là de ses vertus nutritionnelles,
le fonio est un facteur d’intégration des
peuples et des cultures, » confirme Cheikh
Tidiane Diouf le gouverneur de la région de
Kédougou.Il s’est par ailleurs réjoui du choix
porté sur Kédougou pour abriter les cérémo­
nies marquant cette fête et se dit convaincu
que cela constituera un déclic pour la promo­
tion de cette céréale pour la mise en place d’un
programme nationale fonio et une meilleure
organisation des acteurs.Cependant, les
femmes, principales actrices de la filière fonio
sont confrontées à certains obstacles." Nous,
productrices et transformatrices de fonio plai­
dons pour la parité à la terre, nous voulons
produire encore plus de fonio mais nous avons
encore des difficultés à accéder à la terre, nous
comptons sur l’aide de l’Etat pour y par­
venir…" a laissé entendre Mme Adja Oumou
Dibassy, présidente de groupement fémi­
nin.Reste à savoir à quand trouvera­t­on une
réponse à cette vieille doléance des femmes.En
tout cas le fonio continue son petit bonhomme
de chemin dans la région de Kédougou.
AAddaammaa DDiiaabbyy
EEnnvviirroonnnneemmeenntt::
IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee
KKééddoouuggoouu,, tteerrrree ddeess hhoommmmeess eett nnoouuvveellllee ccaappi­i­
ttaallee rrééggiioonnaallee aa dduu mmaall aa rreeddoorreerr ssoonn bbllaassoonn
dd’’aannttaann dduu ffaaiitt ddee llaa pprroolliifféérraattiioonn ddeess ddééppo­o­
ttooiirrss aannaarrcchhiiqquueess dd’’oorrdduurreess.. UUnn ppeeuu ppaarrttoouutt
ddaannss llaa ccoommmmuunnee,, aauu mmaarrcchhéé cceennttrraall ,, ddaannss lleess
qquuaarrttiieerrss,, lleess tteerrrraaiinnss nnoonn eennccoorree vvaalloorriissééss ,,
lleess ccooiinnss ddee rruuee ,,eennttrree aauuttrreess ,,llee mmiinniimmuumm dd’’
eessppaaccee vviiddee eesstt uuttiilliisséé ccoommmmee ddééppoottooiirr ssaau­u­
vvaaggee àà oorrdduurreess..AAuu mmaarrcchhéé ""nngguuééllaaaaww"",,lleess
ccoommmmeerrççaannttss nnee ccaacchheenntt ppaass lleeuurrss sseennttiimmeennttss..
OOppiinniioonnss:
HHaaddiiyyaattoouu DDiiaalllloo ,, vveennddeeuussee ddee lléégguummeess
« Les ordures sont dangereuses surtout pour
nous les vendeuses d’aliments .Ce que nous
voulons c’est que la mairie nous aide à nous
débarrasser de ces ordures. Nous sommes
prêtes à payer pour qu’on se sépare définitive­
ment de ces ordures .Nous voudrons que le
marché central soit propre car chaque matin si
on n’est pas au marché on est dans son atelier.
Le marché, c’est notre lieu de travail, où nous
gagnons notre pain pour nourrir nos familles.
»
VViieeuuxx BBaa,, ppooiissssoonnnniieerr
« Le problème c’est qu’il n’y a pas de dépotoir
à ordures dans le marché central de Kédougou
ou à ses environs. D’un bout du marché à
l’autre, les gens sont pressés de voir un petit
espace vide pour y déverser leurs ordures.La
seule solution c’est de créer un dépotoir à or­
dures et de le surveiller.Ça sent mauvais ici, je
vends du poisson tout prés des ordures que
des gens ont jetées petit à petit et chaque jour
les ordures augmentent et la mairie ne fait
rien pour arrêter ces mauvais comportements,
je n’ai pas d’autres choix.
IIbbrraahhiimmaa DDiiaaww,, vveennddeeuurr dd’’uusstteennssiilleess ddee ccuuiissiinnee..
« Vous voyez depuis l’année dernière, nous vi­
vons la même situation, c’est très sale cet en­
droit, ça pue vraiment et la plupart de nos
clients ne s’attardent même pas à notre
place.Nous avons du mal à avoir des clients et
cela joue beaucoup sur notre chiffre d’affaire,
comment alors combler ce manque à gagner
?Nous souhaitons vraiment avoir un appui
pour changer cette situation. Cette odeur n’est
ni bonne en brousse à plus forte raison qu’en
plein centre­ ville.Cette mauvaise ordure nous
torture vraiment sur notre propre lieu de tra­
vail.
Micro­trottoir réalisé par KKhhoouuddoouussssee DDiiaalllloo
PPooiinntt ddee vvuuee::
LLaa ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess aa ddee ttoouutt tteemmppss
ccoonnssttiittuuéé uunnee vvéérriittaabbllee pprroobblléémmaattiiqquuee ddaannss
llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu,, MM OOuuddyy DDiiaalllloo
pprrééssiiddeenntt ddee llaa ccoommmmiissssiioonn eennvviirroonnnneemmeenntt
rrééppoonndd aauuxx qquueessttiioonnss ddee ll''ééqquuiippee dduu jjoouur­r­
nnaall ""EEcchhooss ddeess CCoolllliinneess""..
QQuueellllee eesstt llaa ssiittuuaattiioonn ddeess oorrdduurreess ddaannss llaa ccoommmmuunnee
ddee KKééddoouuggoouu ??
Il faut reconnaitre que la situation des déchets
est déplorable dans la commune de Kédougou
tout simplement parce que, nous n’avons pas
pu maitriser l’évacuation des ordures de la
commune .C’est une situation qui nous dépasse
sérieusement.
QQuueelllleess ssoonntt aalloorrss lleess ssttrraattééggiieess mmiisseess eenn ppllaaccee ppoouurr
eessssaayyeerr ddee ccoolllleecctteerr cceess oorrdduurreess ??
L’environnement, la gestion des ordures, c’est
une question de moyens. Le marché central est
le seul créneau qui permet à la municipalité de
tirer des recettes. La commission de l’environ­
nement avait soumis au conseil municipal la
proposition d’utiliser au maximum le camion
de la mairie pour évacuer tous les tas d’or­
dures sauvages existant dans chacun des sept
quartiers de la commune de Kédougou. Mais
depuis lors aucune action n’a suivi. Il suffit de
réparer d’ abord la moto pelle de la municipa­
lité, de redynamiser cette initiative ou de col­
laborer avec le gie Kanté et frères pour essayer
de passer dans chacun des quartiers une à
deux fois par semaine pour faire la collecte
des ordures en attendant d’avoir d’autres
moyens supplémentaires.
QQuueellss ssoonntt lleess aauuttrreess mmaattéérriieellss ddee ccoolllleeccttee ddoonntt vvoouuss
ddiissppoosseezz eenn ddeehhoorrss ddee llaa mmoottoo ppeellllee eenn ppaannnnee ??
Franchement, nous n’utilisons presque pas de
matériels de la mairie pour faire ce travail
.Souvent certains jeunes comme ceux de
l’ASC Dalaba viennent pour collecter les or­
dures et les évacuer. Actuellement, ils ont
évacué tout le tas d’ordures qui se trouvait au
portail du cimetière catholique. Ils se chargent
aussi de la surveillance des lieux.C’est le tra­
vail de la mairie je le reconnais. Maintenant si
les populations elles­mêmes font le travail à
notre place, nous avons le devoir moral de les
soutenir. Il suffit qu’on fasse de petits efforts
pour avoir le soutien de la population.
QQuuee ffaaiirree ddeess oorrdduurreess nnoonn ccoolllleeccttééeess ??
Franchement c’est difficile, c’est la moto pelle
que nous avons et celle­ci est en panne, que
faire ? La commission de l’environnement a
fait des propositions mais c’est le conseil
municipal qui est souverain. Quand nous
avons un problème avec la moto pelle, il faut
budgétiser pour la réparer et jusqu’à présent
on n’arrive pas à dépanner la moto pelle .Il
faut voir le maire pour convoquer un conseil
municipal pour que les conseillers puissent se
pencher sur la question de la gestion des or­
dures .Moi sérieusement ça me pose
d’énormes problèmes.
Nous ne pouvons pas être dans cette zone et
que nous ayons des problèmes de gestion des
ordures alors que quelque part nous avons des
sociétés minières qui pourront nous soutenir.
Une première fois elles nous avaient soutenus
en nous donnant du carburant mais malheu­
reusement la moto pelle n’avait pas marché.
QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ddee llaa mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeess
oorrdduurreess ssuurr lleess ppooppuullaattiioonnss ??
On ne peut juger que par rapport à son envi­
ronnement sain .Tant que les ordures seront
là à nos cotés, nous allons toujours côtoyer les
maladies, quelques soient les travaux que nous
ferons ici(les lotissements, les marchés) s’il
n’y a pas de propreté nous serons toujours
mal jugés.
""CCoouupp ddee gguueeuullee dduu cciittooyyeenn"
La collecte des ordures se fait de façon indivi­
duelle au marché central de Kédougou. Que se
passera­t­il alors lorsque les commerçants
décideront un jour de ne plus s’acquitter du
payement des taxes municipales ou d’arrêter
toute activité tant que la municipalité ne
trouvera pas de solutions à cette lancinante
question de la gestion des ordures?
Les ordures sont jetées un peu partout sur la
place des voisins .Au regard de ces différents
situations des conflits latents persistent entre
élus locaux et populations à la base .Et les
droits des citoyens sont en train d’être bafoués
par les autorités.Peut­être le niveau de
connaissance des populations sur leurs droits
est si bas ou bien les populations sont si
pauvres que jamais, elles n’ont pensé perdre
une journée pour amener la municipalité à
respecter leurs droits.Les commerçants ac­
complissent leurs devoirs et ne sont pas en
mesure de jouir de leurs droits.En juin 2009
pourtant la municipalité a réussi à initier
l’opération Kédougou, ville propre.A la lu­
mière de cette opération 2009 juste au sortir
des joutes électorales(les législatives),il fallait
initier quelque chose pour soulager les élec­
teurs en essayant de marquer une rupture avec
les anciennes équipes municipales ( équipe de
Dansokho puis celle de la délégation
spéciale…).Si les nouveaux responsables de la
mairie ont su faire adhérer les populations
(associations et groupements de femmes),ils se
sont heurtés aux commerçants qui n’ont pas
participé à cette grande opération Kédougou,
ville propre.Contrairement à ce qui se fait
dans les autres communes, lorsqu’on décide
d’organiser une journée d’assainissement, ce
jour là aucun commerçant n’ouvre boutique.La
stratégie déployée a –t­elle été efficace ?
Le manque de moyens et/ou le décourage­
ment issu de ce manque d’adhésion des
commerçants ont­ils poussé l’équipe munici­
pale à renoncer à cette idée pourtant mer­
veilleuse ? En 2010, l’opération Kédougou
ville propre n’a pu se tenir malgré les bonnes
intentions de l’équipe municipale en place.
aannoonnyymmee
SSoocciiééttéé::
CCrrii ddee ccœœuurr dduu cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbo­o­
ddaallaa:
SSaarraa CCiissssookkhhoo,, cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbooddaallaa
ffuussttiiggee llaa ccoohhaabbiittaattiioonn aavveecc lleess ssoocciiééttééss mmi­i­
nniièèrreess ffaaccee àà llaa rreeccrruuddeesscceennccee ddee cceerrttaaiinnss pprroob­b­
llèèmmeess ddeess ppooppuullaattiioonnss qquuii rreesstteenntt eennccoorree nnoonn
rrééssoolluuss..
« Cherchons ensemble des solutions aux prob­
lèmes des populations de Sabodala et environs. Il
faut revoir les conditions de recrutement des
travailleurs. La méconnaissance de la langue an­
glaise et surtout notre analphabétisme constituent
des obstacles pour nous. Et nous n’avons plus de
terres pour l’agriculture ni de pâturages pour
nos animaux.On me dit que j’ai dépassé l’âge
de travailler dans les sociétés minières mais je
sais que je n’ai pas encore dépassé l’âge de
nourrir ma famille.Nous sommes fatigués et les
sociétés minières sont présentes à nos cotés
depuis 6 ans. »
PPrrooppooss rreeccuueeiilllliiss ppaarr CChheeiikkhhoouu KKeeiittaa
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nement et citoyenneté du 20 au 27 Aout
2012 à la radio communautaire de Kédou-
gou. Nombre de places disponibles :40
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de Kédougou tel : 77 560 05 99

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Edition juillet2012 2ème quinzaine

  • 1. "" EECCHHOOSS DDEESS CCOOLLLLIINNEESS"" AA lliirree ééggaalleemmeenntt: Atelier de formation des journalistes à Kolda. Les commerçants du marché"nguélaaw" s'expriment sur l'insalubrité. "Coup de gueule du citoyen" sur la problématique de la gestion des ordures dans la commune de Kédougou "ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48 journal du Cmc de Kédougou e­mail: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoomm Périodicité Bimensuelle Numéro: 8 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimé en 200 exemplaires LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 08 ­ 2 ème quinzaine de Juillet 2012 RRééddaaccttiioonn Amadou Diop Adama Diaby Cheikhou Kéita Omar S Diallo Mamadou Cissé Khady Maiga Khoudousse Diallo Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service commercial de la radio communautaire de Kédougou "Echos des Collines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48 Point de vue de Oudy Diallo sur la problématique de la gestion des ordures dans la commune de Kédougou FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree Temps forts de la célébration de la journée mondiale du fonio édition 2012 LLaa ccoommmmuunnee ddee kkééddoouuggoouu eett llee ccoonnsseeiill rruurraall ddee SSaabbooddaallaa oonntt uunn ffaaiibbllee nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt ddeess rreecceetttteess BBiieennttôôtt 5500 mmiilllliioonnss ddee FFCCFFAA aauu vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu SSaarraa CCiissssookkhhoo,,cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbooddaallaa:: "Cherchons ensemble des solutions aux problèmes des populations de Sa­ bodala et environs. Il faut revoir les conditions de recrutement des tra­ vailleurs." KKééddoouuggoouu,,vviillllee ssaallee
  • 2. CCoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess:: AAmméélliioorraattiioonn dduu nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrre­e­ mmeenntt ddee rreecceetttteess,,ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llo­o­ ccaalleess ffoorrmmééeess ssuurr lleess ffiinnaanncceess eett llaa ffiissccaalliittéé llooccaallee LLee pprrooggrraammmmee UUssaaiidd //PPGGPP­­SSéénnééggaall ((pprro­o­ ggrraammmmee ggoouuvveerrnnaannccee eett ppaaiixx aauu SSéénnééggaall)) aa ddéérroouulléé dduurraanntt ssiixx jjoouurrss uunn aatteelliieerr ddee ffoorrmma­a­ ttiioonn ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess ppaarrtteennaaiirreess eenn FFi­i­ nnaanncceess eett eenn ffiissccaalliittéé llooccaallee aauu pprrooffiitt ddee llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu eett ddee llaa ccoommmmuunnaauuttéé rruurraallee ddee SSaabbooddaallaa.. DDeeuuxx ccoolllleeccttiivviittééss qquuii ««ttrraavveerrsseenntt uunnee ppaassssee ddiiffffiicciillee »» àà ccaauussee ddee lleeuurr nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt jjuuggéé ffaaiibbllee.. « L’objectif principal de cet atelier est d’améliorer le niveau de recouvrement des re­ cettes sur fonds propres; c'est­à­dire, des re­ cettes n’étant pas issues de transferts venant de l’Etat et/ou de partenaires. En effet Kédou­ gou et Sabodala traversent une passe difficile compte tenu de leur faible niveau de recouvre­ ment alors que le potentiel est vraiment pré­ sent» précise Mbaye Doudou Guèye, percepteur de Kédougou et par ailleurs forma­ teur. L’Usaid/PGP­Sénégal entend en clair, permettre une grande maitrise et une mobili­ sation accrue des ressources financières lo­ cales par leurs partenaires (responsables et acteurs des collectivités). Aussi le programme prévoit­il de renforcer leurs capacités en ma­ tière de définition et de mise en œuvre de stratégies de cette maitrise, d’améliorer leurs connaissances en matière de règles et procé­ dures d’exécution des recettes locales. A ce titre, les acteurs ont échangé sur l’arsenal des recettes que certaines dispositions du code gé­ néral des impôts entre autres textes législatifs et réglementaires qui permettent de recou­ vrer, Cela, face à une insuffisante maitrise du potentiel fiscal et parafiscal notée chez les col­ lectivités et face au déficit quasi­généralisé en ressources humaines et à une inadaptation de la fiscalité aux réalités de ces collectivités. D’autres problèmes soulevés à l’endroit de la commune de Kédougou, c’est la faiblesse de la taille des recettes qui ne permettent pas de payer la masse salariale mensuelle alors que la communauté rurale de Sabodala « se particu­ larise par le fait qu’elle accueille sur son ter­ roir plusieurs sociétés minières, plusieurs sites d’exploitation artisanale de l’or. Malgré sa taille, ses potentialités, nous avons constaté un niveau de connaissance très bas par rapport à la maitrise des textes mais surtout par rapport au recouvrement. Ensuite il a été noté avec le retour de recouvrement vers les services de centres fiscaux que des recettes sont pré­ comptées au profit de cette collectivité mais nous n’avons pas les traces de ces reverse­ ments.» argue M. Guèye. Toutefois selon lui cela ne veut nullement dire que ces recettes sont détournées mais que cela suppose sim­ plement le problème de rappel et de paiement au niveau des comptables à signataire par le biais de liaison comptable. Par ailleurs pour venir à bout de ces manquements, il ressort entre autres recommandations, l’institution­ nalisation d’une redevance mensuelle pour faire payer les exploitants artisanaux, la no­ mination des collecteurs après enquête de moralité, l’assujettissement de tous les opéra­ teurs actifs sur le périmètre de la communauté rurale ou occupant le domaine public aux dif­ férentes taxes, la mise en place d’un guichet unique au niveau de l’état civil. Par rapport aux sociétés minières, saisir les comptables de ces sociétés pour évaluer les montants, savoir la taille du personnel en vue de demander que les précomptes qui sont recouvrées réellement au profit de la collectivité locale reviennent à Sabodala et fassent l’objet d’un encaissement, d’une budgétisation et information au Pcr pour que celui­ci ait les moyens de faire fonc­ tionner la communauté rurale. Pour Kédou­ gou, il s’agira, compte tenu du développement de l’activité économique, d’enrôler le nombre très élevé de contribuables qui paient la patente sur fiche, de reprendre avec le déve­ loppement de l’immobilier, un recensement fiscal afin de faire payer tout le monde. Par rapport à la collecte, il a été recommandé, en application de la taxe pour le stationnement, la
  • 3. construction de guérites avec le développe­ ment du trafic routier à travers le corridor Dakar­Bamako. Mais aussi que le suivi du re­ couvrement soit informatisé et que par rap­ port au marché, que de nouveaux contrats soient signés avec les commerçants pour que ceux­ci aient l’obligation contractuelle de payer la location mensuelle dans les meilleurs délais. A l’endroit de la SDE et de la Senelec qui ne «versent jamais les précomptes sur chaque facture d’eau et d’électricité fixées au montant de 2,5% au profit de la commune » malgré les dispositions légales, la mairie est appelée à émettre des ordres de recettes contre ces deux entités en vue de faire entrer suffi­ samment de fonds. Ainsi booster le recouvre­ ment de façon considérable au profit de la commune et cela avec l’appui de l’administra­ tion, du receveur, et des services financiers. AAmmaaddoouu DDiioopp FFoorrmmaattiioonn ddeess jjoouurrnnaalliisstteess ddeess rraaddiiooss ccoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee SSééddhhiioouu eett ddee KKé­é­ ddoouuggoouu Sur financement de l'ambassade des Pays Bas à Dakar,l'institut PANOS Afrique de l' ouest(IPAO), a organisé une session de formation des journa­ listes des radios communautaires de Sédhiou et de Kédougou sur les tech­ niques d'animation de débats et de ma­ gazines. Cette formation s'est tenue à Kolda du 10 au12 juillet 2012. Au total ,ils sont douze journalistes de six radios de Sédhiou et de Kédougou à prendre part à cette session de formation de trois jours à Kolda .«Renforcer le rôle des médias pour la transparence dans la gestion des ressources publiques et le contrôle citoyen»,c'est l'objec­ tif que l'institut PANOS Afrique de l'Ouest,s'est assigné en organisant une forma­ tion au profit des journalistes. Ils ont suivi avec beaucoup d'intérêt les différents modules proposés au cours de cet atelier,par le consultant M Mamadou Lamine Touré par ailleurs formateur au CESTI . Comment animer un débat,et comment réaliser un ma­ gazine?Ce sont ces questions entre autres qui ont fait l'objet de la rencontre .Ainsi, le doyen Touré a­t­il apporté des réponses claires à celles­ci, des réponses que les journalistes ont vivement appréciées. Outre l' aspect théo­ rique,les journalistes ont mis en application leurs connaissances par l'organisation de dé­ bats à la RTS de Kolda.Différentes personna­ lités parmi lesquelles l'adjoint au maire,le président de l'ODCAV, le chef de service ré­ gional de l' aménagement du territoire et le président de la convention des jeunes entre autres ont pris part à ces émissions.Les sujets ont porté sur des thèmes brûlants en l'oc­ currence l'insalubrité et la déforestation à Kolda. Cette session de formation a été saluée à sa juste valeur par tous les bénéficiaires,Le chargé du projet M Libasse Hane n' a pas ca­ ché ses sentiments «  je me réjouis des dif­ férentes productions réalisées ,on va mettre en place des Clubs Radio Citoyens (CRC) autour des radios communautaires pour offrir un espace d'interactions entre radios et société civile. ». il faut dire que cette session de for­ mation sur les techniques d'animation de dé­ bats radiophoniques fait suite à une première session de renforcement de capacités des jour­ nalistes sur la gestion des ressources pu­ bliques. Cette session s'est tenue au mois de juin dernier à Kolda . Le projet entend équiper les radios d'origine des bénéficiaires de ces formations . Ainsi pourront­ils réaliser des émissions qui permettront au public de disposer d'informations équilibrées, diversi­ fiées et documentées .Le public pourra ainsi se forger une opinion et interpeller les gou­ vernants sur leur mode de gestion. CChheeiikkhhoouu kkeeiittaa
  • 4. PPaarrtteennaarriiaatt:: KKééddoouuggoouu :: CCooooppéérraattiioonn NNoorrdd­­SSuudd,, ddeess ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss eenn cchhaannttiieerr iinntteerrnna­a­ ttiioonnaall àà BBeemmbboouu.. UUnnee ddiizzaaiinnee dd''ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss ssééjjoouurrnneenntt ddaannss llee vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu ddaannss llee ddééppaarrtte­e­ mmeenntt ddee SSaarraayyaa..iillss ccoommpptteenntt ss''iinnvveessttiirr ddaannss llaa ccoonnssttrruuccttiioonn dduu mmuurr ddee ccllôôttuurree dduu ppoossttee ddee ssaannttéé ddee BBeemmbboouu.. CC''eesstt uunnee iinniittiiaattiivvee ddee PPaappee wwaallyy DDaannffaakkhhaa,, uunn ffiillss ddee KKééddoouuggoouu éémmiiggrréé eenn FFrraannccee qquuii aa ppaarr aaiilllleeuurrss uunn ggrraanndd pprroojjeett dd''aadddduuccttiioonn dd''eeaauu ppoouurr lleess ppooppuullaattiioonnss ddee cceettttee llooccaalliittéé,, pprroojjeett eessttiimméé àà 5500 mmiilllliioonnss ddee nnooss ffrraannccss..llaa ddééllééggaattiioonn aa ééttéé rreeççuuee ccee vveennddrre­e­ ddii àà BBeemmbboouu... Bembou est un village du département de Sa­ raya. Devenu chef lieu d’arrondissement en 2008, Bembou est distant de Kédougou d’en­ viron 45 km. Une demi­heure de trajet en car suffit à parcourir cette distance. A bord du car Pape Waly Danfakha et une dizaine d’étu­ diants français. Tout le village s’est mobilisé pour accueillir la délégation. Les intentions de Pape Waly Danfakha sont claires : « Depuis deux ans, je soutiens les ef­ forts faits en direction de la population de Bembou pour l’accès à un meilleur cadre de vie (accès à l’eau potable, accès à la santé et à une éducation de qualité). L’année dernière j’étais venu apporter une contribution finan­ cière pour la construction du poste de santé de Bembou. Cette année encore je suis là. Je rap­ pelle que Bembou c’est le village de mon père, c’est mon village… ». A l’occasion de cette mobilisation, l’école élémentaire de Bembou a reçu un lot de ca­ hiers et de stylos. « Je suis animé d’une très grande joie de recevoir ce lot de cahiers et de stylos. L’école est devenue un fardeau pour les parents. A la rentrée, nous n’aurons plus à at­ tendre les fournitures de l’Etat ou des collecti­ vités locales pour démarrer les cours. Nous remercions M Danfakha pour ce geste, nous savons qu’il pense bien aux enfants de ce vil­ lage... » a soutenu M Fodé Doucouré, le direc­ teur de l’école élémentaire de Bembou.Pour manifester leur joie par rapport aux gestes et aux intensions de Pape Waly Danfakha, le folklore local était au rendez­vous.L’origina­ lité de ces sonorités bien de chez nous n’a pas laissé indifférents les étudiants. Ils ont esquis­ sé quelques pas de danse pour manifester leur joie.Leur présence à Bembou n’est point for­ tuite « ces étudiants vont passer des vacances utiles dans ce chantier international, ils vont participer à la fabrication de briques destinées au mur de clôture du poste de santé de Bem­ bou .Connaissant les difficultés des popula­ tions, ils ont pensé apporter leur contribution à la résolution de ces difficultés.ils ne sont pas là que pour donner mais pour recevoir en pre­ nant conscience des écarts de développement entre pays riches et pays pauvres » a laissé entendre M Pape Waly Danfakha. Ce natif de Kédougou, par ailleurs adjoint au maire de Muraux en France envisage aussi de réaliser un projet d’adduction d’eau à Bembou. Ce projet estimé à 50 millions de FCFA sou­ lagera la souffrance des populations de Bem­ bou.Fodé Doucouré confirme «Après des études, on nous a fait savoir que l’eau que nous consommons n’était pas de bonne qualité…, Si Pape Waly Danfakha envisage de réaliser ce projet, nous ne ferons que nous en réjouir. Les femmes font des kilomètres pour chercher de l’eau. Pape Waly Danfakha est un messie pour nous, un sauveur. » Il faut aussi rappeler que M Pape Waly Dan­ fakha n’est pas au début de ses actions hu­ manitaires au profit des populations de sa région. En décembre dernier, il avait offert au centre de santé de Kédougou, un important lot de matériels médicaux.Ces actions hu­ manitaires de haute portée sont saluées à leur juste valeur un peu partout dans la région de Kédougou.Du reste soutenu par des parte­ naires comme Aqua­Assistance, le conseil gé­ néral des Yvelines, la ville des Yvelines et la ville de Muraux en France, Pape Waly Danfa­ kha n’exclut point la collaboration avec les autres associations de ressortissants de Ké­ dougou dans la diaspora.« L’objectif c’est de travailler ensemble, de s’ouvrir aux autres. Ce K l L t j t C s n C d t d c b q v e o r n c j l l a p l M n e t f A
  • 5. qui importe ce n’est pas l’intérêt de l’associa­ tion mais c’est l’intérêt des habitants de Bem­ bou. Si on met en avant l’intérêt des habitants de Bembou on va s’entendre. Mais si c’est pour dire c’est moi qui ai fait avant l’autre, ça ne marchera pas … » a­t­il précisé. AAddaammaa DDiiaabbyy KKééddoouuggoouu :: FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree LLaa jjoouurrnnééee dduu ffoonniioo aa ééttéé ccéélléébbrrééee eexxcceep­p­ ttiioonnnneelllleemmeenntt cceettttee aannnnééee,,llee ssaammeeddii 1144 jjuuiilllleett 22001122 eenn pprréésseennccee dd’’uunnee ffoorrttee ddéélléégga­a­ ttiioonn ddee KKéénniiéébbaa ((MMaallii)) eett ddee mmaaaallii((GGuuiinnééee CCoonnaakkrryy))..LLaa ccéérréémmoonniiee ooffffiicciieellllee aa ééttéé pprré­é­ ssiiddééee ppaarr CChheeiikkhh TTiiddiiaannee DDiioouuff,, llee ggoouuvveer­r­ nneeuurr ddee rrééggiioonn .. C’est pour la troisième année consécutive que Ké­ dougou célèbre la journée mondiale du fonio. Le thème retenu cette année s’intitule, "ffoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree"".Si minus­ cules soient ses graines, le fonio a de nom­ breuses vertus.« Le fonio est sauveur parce qu’il est toujours la récolte secouriste à inter­ venir pendant la période de soudure, le fonio est bonheur parce qu’à l’occasion des baptêmes ou mariages dans nos familles, les mets prépa­ rés à base de fonio sont irremplaçables, le fo­ nio est remède contre le diabète, la constipation… » a révélé Tama Bindia 1er ad­ joint au maire de Kédougou.Pour manifester leur joie face aux nombreuses vertus du fonio, les organisateurs ont donné une place de choix au folklore local.Les différents artistes ont profité de cette occasion pour chanter les louanges du fonio mais aussi pour remercier Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « maman fo­ nio ».Grace à son dynamisme et à sa capacité entrepreneuriale, cette « dame de fer » a su très tôt s’engager dans la transformation du fonio. Ainsi bénéficiant de l’appui des partenaires comme l’association Kédougou Encadrement Orientation au développement Hu­ main(KEOH),le programme Usaid /wula Na­ faa entre autres, le gie koba­club 1 d’ Adja Aissatou Aya Ndiaye s’est classé leader au plan national dans la transformation du fonio . Aujourd’hui, le fonio est consommé un peu partout dans les grands restaurants et hôtels du Sénégal et d’ailleurs (Italie , France…). Et il est servi sous divers aspects ( laakh au fonio, thiakry au fonio, thiep au fonio, diouka au fonio, gâteau au fonio …),tout un arsenal de mets qui font couler l’eau à la bouche dès que l’on se met en face d’eux. C’est pourquoi, différentes délégations sont venues de l’intérieur du pays (Sédhiou,Tamba­ counda,..) et des pays limitrophes( Mali en République de Guinée Conakry et Kéniéba en République du Mali) pour prendre part à cette fête du fonio.Ce qui confère au fonio un élément d’intégration régionale et sous­régio­ nale.« Au de­ là de ses vertus nutritionnelles, le fonio est un facteur d’intégration des peuples et des cultures, » confirme Cheikh Tidiane Diouf le gouverneur de la région de Kédougou.Il s’est par ailleurs réjoui du choix porté sur Kédougou pour abriter les cérémo­
  • 6. nies marquant cette fête et se dit convaincu que cela constituera un déclic pour la promo­ tion de cette céréale pour la mise en place d’un programme nationale fonio et une meilleure organisation des acteurs.Cependant, les femmes, principales actrices de la filière fonio sont confrontées à certains obstacles." Nous, productrices et transformatrices de fonio plai­ dons pour la parité à la terre, nous voulons produire encore plus de fonio mais nous avons encore des difficultés à accéder à la terre, nous comptons sur l’aide de l’Etat pour y par­ venir…" a laissé entendre Mme Adja Oumou Dibassy, présidente de groupement fémi­ nin.Reste à savoir à quand trouvera­t­on une réponse à cette vieille doléance des femmes.En tout cas le fonio continue son petit bonhomme de chemin dans la région de Kédougou. AAddaammaa DDiiaabbyy EEnnvviirroonnnneemmeenntt:: IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee KKééddoouuggoouu,, tteerrrree ddeess hhoommmmeess eett nnoouuvveellllee ccaappi­i­ ttaallee rrééggiioonnaallee aa dduu mmaall aa rreeddoorreerr ssoonn bbllaassoonn dd’’aannttaann dduu ffaaiitt ddee llaa pprroolliifféérraattiioonn ddeess ddééppo­o­ ttooiirrss aannaarrcchhiiqquueess dd’’oorrdduurreess.. UUnn ppeeuu ppaarrttoouutt ddaannss llaa ccoommmmuunnee,, aauu mmaarrcchhéé cceennttrraall ,, ddaannss lleess qquuaarrttiieerrss,, lleess tteerrrraaiinnss nnoonn eennccoorree vvaalloorriissééss ,, lleess ccooiinnss ddee rruuee ,,eennttrree aauuttrreess ,,llee mmiinniimmuumm dd’’ eessppaaccee vviiddee eesstt uuttiilliisséé ccoommmmee ddééppoottooiirr ssaau­u­ vvaaggee àà oorrdduurreess..AAuu mmaarrcchhéé ""nngguuééllaaaaww"",,lleess ccoommmmeerrççaannttss nnee ccaacchheenntt ppaass lleeuurrss sseennttiimmeennttss.. OOppiinniioonnss: HHaaddiiyyaattoouu DDiiaalllloo ,, vveennddeeuussee ddee lléégguummeess « Les ordures sont dangereuses surtout pour nous les vendeuses d’aliments .Ce que nous voulons c’est que la mairie nous aide à nous débarrasser de ces ordures. Nous sommes prêtes à payer pour qu’on se sépare définitive­ ment de ces ordures .Nous voudrons que le marché central soit propre car chaque matin si on n’est pas au marché on est dans son atelier. Le marché, c’est notre lieu de travail, où nous gagnons notre pain pour nourrir nos familles. » VViieeuuxx BBaa,, ppooiissssoonnnniieerr « Le problème c’est qu’il n’y a pas de dépotoir à ordures dans le marché central de Kédougou ou à ses environs. D’un bout du marché à l’autre, les gens sont pressés de voir un petit espace vide pour y déverser leurs ordures.La seule solution c’est de créer un dépotoir à or­ dures et de le surveiller.Ça sent mauvais ici, je vends du poisson tout prés des ordures que des gens ont jetées petit à petit et chaque jour les ordures augmentent et la mairie ne fait rien pour arrêter ces mauvais comportements, je n’ai pas d’autres choix. IIbbrraahhiimmaa DDiiaaww,, vveennddeeuurr dd’’uusstteennssiilleess ddee ccuuiissiinnee.. « Vous voyez depuis l’année dernière, nous vi­ vons la même situation, c’est très sale cet en­ droit, ça pue vraiment et la plupart de nos clients ne s’attardent même pas à notre place.Nous avons du mal à avoir des clients et cela joue beaucoup sur notre chiffre d’affaire, comment alors combler ce manque à gagner ?Nous souhaitons vraiment avoir un appui pour changer cette situation. Cette odeur n’est ni bonne en brousse à plus forte raison qu’en plein centre­ ville.Cette mauvaise ordure nous torture vraiment sur notre propre lieu de tra­ vail. Micro­trottoir réalisé par KKhhoouuddoouussssee DDiiaalllloo
  • 7. PPooiinntt ddee vvuuee:: LLaa ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess aa ddee ttoouutt tteemmppss ccoonnssttiittuuéé uunnee vvéérriittaabbllee pprroobblléémmaattiiqquuee ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu,, MM OOuuddyy DDiiaalllloo pprrééssiiddeenntt ddee llaa ccoommmmiissssiioonn eennvviirroonnnneemmeenntt rrééppoonndd aauuxx qquueessttiioonnss ddee ll''ééqquuiippee dduu jjoouur­r­ nnaall ""EEcchhooss ddeess CCoolllliinneess"".. QQuueellllee eesstt llaa ssiittuuaattiioonn ddeess oorrdduurreess ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu ?? Il faut reconnaitre que la situation des déchets est déplorable dans la commune de Kédougou tout simplement parce que, nous n’avons pas pu maitriser l’évacuation des ordures de la commune .C’est une situation qui nous dépasse sérieusement. QQuueelllleess ssoonntt aalloorrss lleess ssttrraattééggiieess mmiisseess eenn ppllaaccee ppoouurr eessssaayyeerr ddee ccoolllleecctteerr cceess oorrdduurreess ?? L’environnement, la gestion des ordures, c’est une question de moyens. Le marché central est le seul créneau qui permet à la municipalité de tirer des recettes. La commission de l’environ­ nement avait soumis au conseil municipal la proposition d’utiliser au maximum le camion de la mairie pour évacuer tous les tas d’or­ dures sauvages existant dans chacun des sept quartiers de la commune de Kédougou. Mais depuis lors aucune action n’a suivi. Il suffit de réparer d’ abord la moto pelle de la municipa­ lité, de redynamiser cette initiative ou de col­ laborer avec le gie Kanté et frères pour essayer de passer dans chacun des quartiers une à deux fois par semaine pour faire la collecte des ordures en attendant d’avoir d’autres moyens supplémentaires. QQuueellss ssoonntt lleess aauuttrreess mmaattéérriieellss ddee ccoolllleeccttee ddoonntt vvoouuss ddiissppoosseezz eenn ddeehhoorrss ddee llaa mmoottoo ppeellllee eenn ppaannnnee ?? Franchement, nous n’utilisons presque pas de matériels de la mairie pour faire ce travail .Souvent certains jeunes comme ceux de l’ASC Dalaba viennent pour collecter les or­ dures et les évacuer. Actuellement, ils ont évacué tout le tas d’ordures qui se trouvait au portail du cimetière catholique. Ils se chargent aussi de la surveillance des lieux.C’est le tra­ vail de la mairie je le reconnais. Maintenant si les populations elles­mêmes font le travail à notre place, nous avons le devoir moral de les soutenir. Il suffit qu’on fasse de petits efforts pour avoir le soutien de la population. QQuuee ffaaiirree ddeess oorrdduurreess nnoonn ccoolllleeccttééeess ?? Franchement c’est difficile, c’est la moto pelle que nous avons et celle­ci est en panne, que faire ? La commission de l’environnement a fait des propositions mais c’est le conseil municipal qui est souverain. Quand nous avons un problème avec la moto pelle, il faut budgétiser pour la réparer et jusqu’à présent on n’arrive pas à dépanner la moto pelle .Il faut voir le maire pour convoquer un conseil municipal pour que les conseillers puissent se pencher sur la question de la gestion des or­ dures .Moi sérieusement ça me pose d’énormes problèmes. Nous ne pouvons pas être dans cette zone et que nous ayons des problèmes de gestion des ordures alors que quelque part nous avons des sociétés minières qui pourront nous soutenir. Une première fois elles nous avaient soutenus en nous donnant du carburant mais malheu­ reusement la moto pelle n’avait pas marché. QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ddee llaa mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess ssuurr lleess ppooppuullaattiioonnss ?? On ne peut juger que par rapport à son envi­ ronnement sain .Tant que les ordures seront là à nos cotés, nous allons toujours côtoyer les maladies, quelques soient les travaux que nous ferons ici(les lotissements, les marchés) s’il n’y a pas de propreté nous serons toujours mal jugés.
  • 8. ""CCoouupp ddee gguueeuullee dduu cciittooyyeenn" La collecte des ordures se fait de façon indivi­ duelle au marché central de Kédougou. Que se passera­t­il alors lorsque les commerçants décideront un jour de ne plus s’acquitter du payement des taxes municipales ou d’arrêter toute activité tant que la municipalité ne trouvera pas de solutions à cette lancinante question de la gestion des ordures? Les ordures sont jetées un peu partout sur la place des voisins .Au regard de ces différents situations des conflits latents persistent entre élus locaux et populations à la base .Et les droits des citoyens sont en train d’être bafoués par les autorités.Peut­être le niveau de connaissance des populations sur leurs droits est si bas ou bien les populations sont si pauvres que jamais, elles n’ont pensé perdre une journée pour amener la municipalité à respecter leurs droits.Les commerçants ac­ complissent leurs devoirs et ne sont pas en mesure de jouir de leurs droits.En juin 2009 pourtant la municipalité a réussi à initier l’opération Kédougou, ville propre.A la lu­ mière de cette opération 2009 juste au sortir des joutes électorales(les législatives),il fallait initier quelque chose pour soulager les élec­ teurs en essayant de marquer une rupture avec les anciennes équipes municipales ( équipe de Dansokho puis celle de la délégation spéciale…).Si les nouveaux responsables de la mairie ont su faire adhérer les populations (associations et groupements de femmes),ils se sont heurtés aux commerçants qui n’ont pas participé à cette grande opération Kédougou, ville propre.Contrairement à ce qui se fait dans les autres communes, lorsqu’on décide d’organiser une journée d’assainissement, ce jour là aucun commerçant n’ouvre boutique.La stratégie déployée a –t­elle été efficace ? Le manque de moyens et/ou le décourage­ ment issu de ce manque d’adhésion des commerçants ont­ils poussé l’équipe munici­ pale à renoncer à cette idée pourtant mer­ veilleuse ? En 2010, l’opération Kédougou ville propre n’a pu se tenir malgré les bonnes intentions de l’équipe municipale en place. aannoonnyymmee SSoocciiééttéé:: CCrrii ddee ccœœuurr dduu cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbo­o­ ddaallaa: SSaarraa CCiissssookkhhoo,, cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbooddaallaa ffuussttiiggee llaa ccoohhaabbiittaattiioonn aavveecc lleess ssoocciiééttééss mmi­i­ nniièèrreess ffaaccee àà llaa rreeccrruuddeesscceennccee ddee cceerrttaaiinnss pprroob­b­ llèèmmeess ddeess ppooppuullaattiioonnss qquuii rreesstteenntt eennccoorree nnoonn rrééssoolluuss.. « Cherchons ensemble des solutions aux prob­ lèmes des populations de Sabodala et environs. Il faut revoir les conditions de recrutement des travailleurs. La méconnaissance de la langue an­ glaise et surtout notre analphabétisme constituent des obstacles pour nous. Et nous n’avons plus de terres pour l’agriculture ni de pâturages pour nos animaux.On me dit que j’ai dépassé l’âge de travailler dans les sociétés minières mais je sais que je n’ai pas encore dépassé l’âge de nourrir ma famille.Nous sommes fatigués et les sociétés minières sont présentes à nos cotés depuis 6 ans. » PPrrooppooss rreeccuueeiilllliiss ppaarr CChheeiikkhhoouu KKeeiittaa AAccttiivviittééss ddee vvaaccaanncceess :: AAnnnnoonnccee :: Inscrivez vos enfants à l’Atelier loisirs et création sur la Thématique santé, environ- nement et citoyenneté du 20 au 27 Aout 2012 à la radio communautaire de Kédou- gou. Nombre de places disponibles :40 Pour tout renseignement contactez le ser- vice commercial de la radio communautaire de Kédougou tel : 77 560 05 99