1. "" EECCHHOOSS DDEESS
CCOOLLLLIINNEESS""
AA lliirree
ééggaalleemmeenntt:
Atelier de
formation des
journalistes à
Kolda.
Les commerçants
du
marché"nguélaaw"
s'expriment sur
l'insalubrité.
"Coup de gueule
du citoyen" sur la
problématique de
la gestion des
ordures dans la
commune de
Kédougou
"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48
journal du Cmc de Kédougou email: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoomm
Périodicité Bimensuelle
Numéro: 8 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimé en 200 exemplaires
LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 08 2 ème quinzaine de Juillet 2012
RRééddaaccttiioonn
Amadou Diop
Adama Diaby
Cheikhou Kéita
Omar S Diallo
Mamadou Cissé
Khady Maiga
Khoudousse Diallo
Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service
commercial de la radio communautaire de Kédougou
"Echos des Collines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48
Point de vue de Oudy Diallo
sur la problématique de
la gestion des ordures dans
la commune de Kédougou
FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr
llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree
Temps forts de la célébration de
la journée mondiale du fonio
édition 2012
LLaa ccoommmmuunnee ddee kkééddoouuggoouu eett llee ccoonnsseeiill
rruurraall ddee SSaabbooddaallaa oonntt uunn ffaaiibbllee nniivveeaauu
ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt ddeess rreecceetttteess
BBiieennttôôtt 5500 mmiilllliioonnss ddee FFCCFFAA
aauu vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu
SSaarraa CCiissssookkhhoo,,cchheeff ddee vviillllaaggee
ddee SSaabbooddaallaa::
"Cherchons ensemble des solutions
aux problèmes des populations de Sa
bodala et environs. Il faut revoir les
conditions de recrutement des tra
vailleurs."
KKééddoouuggoouu,,vviillllee ssaallee
2. CCoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess::
AAmméélliioorraattiioonn dduu nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrree
mmeenntt ddee rreecceetttteess,,ddeess ccoolllleeccttiivviittééss lloo
ccaalleess ffoorrmmééeess ssuurr lleess ffiinnaanncceess eett llaa
ffiissccaalliittéé llooccaallee
LLee pprrooggrraammmmee UUssaaiidd //PPGGPPSSéénnééggaall ((pprroo
ggrraammmmee ggoouuvveerrnnaannccee eett ppaaiixx aauu SSéénnééggaall)) aa
ddéérroouulléé dduurraanntt ssiixx jjoouurrss uunn aatteelliieerr ddee ffoorrmmaa
ttiioonn ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess ppaarrtteennaaiirreess eenn FFii
nnaanncceess eett eenn ffiissccaalliittéé llooccaallee aauu pprrooffiitt ddee llaa
ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu eett ddee llaa ccoommmmuunnaauuttéé
rruurraallee ddee SSaabbooddaallaa.. DDeeuuxx ccoolllleeccttiivviittééss qquuii
««ttrraavveerrsseenntt uunnee ppaassssee ddiiffffiicciillee »» àà ccaauussee ddee
lleeuurr nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt jjuuggéé ffaaiibbllee..
« L’objectif principal de cet atelier est
d’améliorer le niveau de recouvrement des re
cettes sur fonds propres; c'estàdire, des re
cettes n’étant pas issues de transferts venant
de l’Etat et/ou de partenaires. En effet Kédou
gou et Sabodala traversent une passe difficile
compte tenu de leur faible niveau de recouvre
ment alors que le potentiel est vraiment pré
sent» précise Mbaye Doudou Guèye,
percepteur de Kédougou et par ailleurs forma
teur. L’Usaid/PGPSénégal entend en clair,
permettre une grande maitrise et une mobili
sation accrue des ressources financières lo
cales par leurs partenaires (responsables et
acteurs des collectivités). Aussi le programme
prévoitil de renforcer leurs capacités en ma
tière de définition et de mise en œuvre de
stratégies de cette maitrise, d’améliorer leurs
connaissances en matière de règles et procé
dures d’exécution des recettes locales. A ce
titre, les acteurs ont échangé sur l’arsenal des
recettes que certaines dispositions du code gé
néral des impôts entre autres textes législatifs
et réglementaires qui permettent de recou
vrer, Cela, face à une insuffisante maitrise du
potentiel fiscal et parafiscal notée chez les col
lectivités et face au déficit quasigénéralisé en
ressources humaines et à une inadaptation de
la fiscalité aux réalités de ces collectivités.
D’autres problèmes soulevés à l’endroit de la
commune de Kédougou, c’est la faiblesse de la
taille des recettes qui ne permettent pas de
payer la masse salariale mensuelle alors que la
communauté rurale de Sabodala « se particu
larise par le fait qu’elle accueille sur son ter
roir plusieurs sociétés minières, plusieurs sites
d’exploitation artisanale de l’or. Malgré sa
taille, ses potentialités, nous avons constaté un
niveau de connaissance très bas par rapport à
la maitrise des textes mais surtout par rapport
au recouvrement. Ensuite il a été noté avec le
retour de recouvrement vers les services de
centres fiscaux que des recettes sont pré
comptées au profit de cette collectivité mais
nous n’avons pas les traces de ces reverse
ments.» argue M. Guèye. Toutefois selon lui
cela ne veut nullement dire que ces recettes
sont détournées mais que cela suppose sim
plement le problème de rappel et de paiement
au niveau des comptables à signataire par le
biais de liaison comptable. Par ailleurs pour
venir à bout de ces manquements, il ressort
entre autres recommandations, l’institution
nalisation d’une redevance mensuelle pour
faire payer les exploitants artisanaux, la no
mination des collecteurs après enquête de
moralité, l’assujettissement de tous les opéra
teurs actifs sur le périmètre de la communauté
rurale ou occupant le domaine public aux dif
férentes taxes, la mise en place d’un guichet
unique au niveau de l’état civil. Par rapport
aux sociétés minières, saisir les comptables de
ces sociétés pour évaluer les montants, savoir
la taille du personnel en vue de demander que
les précomptes qui sont recouvrées réellement
au profit de la collectivité locale reviennent à
Sabodala et fassent l’objet d’un encaissement,
d’une budgétisation et information au Pcr
pour que celuici ait les moyens de faire fonc
tionner la communauté rurale. Pour Kédou
gou, il s’agira, compte tenu du développement
de l’activité économique, d’enrôler le nombre
très élevé de contribuables qui paient la
patente sur fiche, de reprendre avec le déve
loppement de l’immobilier, un recensement
fiscal afin de faire payer tout le monde. Par
rapport à la collecte, il a été recommandé, en
application de la taxe pour le stationnement, la
3. construction de guérites avec le développe
ment du trafic routier à travers le corridor
DakarBamako. Mais aussi que le suivi du re
couvrement soit informatisé et que par rap
port au marché, que de nouveaux contrats
soient signés avec les commerçants pour que
ceuxci aient l’obligation contractuelle de
payer la location mensuelle dans les meilleurs
délais. A l’endroit de la SDE et de la Senelec
qui ne «versent jamais les précomptes sur
chaque facture d’eau et d’électricité fixées au
montant de 2,5% au profit de la commune »
malgré les dispositions légales, la mairie est
appelée à émettre des ordres de recettes contre
ces deux entités en vue de faire entrer suffi
samment de fonds. Ainsi booster le recouvre
ment de façon considérable au profit de la
commune et cela avec l’appui de l’administra
tion, du receveur, et des services financiers.
AAmmaaddoouu DDiioopp
FFoorrmmaattiioonn ddeess jjoouurrnnaalliisstteess ddeess rraaddiiooss
ccoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee SSééddhhiioouu eett ddee KKéé
ddoouuggoouu
Sur financement de l'ambassade des
Pays Bas à Dakar,l'institut PANOS
Afrique de l' ouest(IPAO), a organisé
une session de formation des journa
listes des radios communautaires de
Sédhiou et de Kédougou sur les tech
niques d'animation de débats et de ma
gazines. Cette formation s'est tenue à
Kolda du 10 au12 juillet 2012.
Au total ,ils sont douze journalistes de six
radios de Sédhiou et de Kédougou à prendre
part à cette session de formation de trois jours
à Kolda .«Renforcer le rôle des médias pour la
transparence dans la gestion des ressources
publiques et le contrôle citoyen»,c'est l'objec
tif que l'institut PANOS Afrique de
l'Ouest,s'est assigné en organisant une forma
tion au profit des journalistes. Ils ont suivi
avec beaucoup d'intérêt les différents modules
proposés au cours de cet atelier,par le
consultant M Mamadou Lamine Touré par
ailleurs formateur au CESTI . Comment
animer un débat,et comment réaliser un ma
gazine?Ce sont ces questions entre autres qui
ont fait l'objet de la rencontre .Ainsi, le doyen
Touré atil apporté des réponses claires à
cellesci, des réponses que les journalistes ont
vivement appréciées. Outre l' aspect théo
rique,les journalistes ont mis en application
leurs connaissances par l'organisation de dé
bats à la RTS de Kolda.Différentes personna
lités parmi lesquelles l'adjoint au maire,le
président de l'ODCAV, le chef de service ré
gional de l' aménagement du territoire et le
président de la convention des jeunes entre
autres ont pris part à ces émissions.Les sujets
ont porté sur des thèmes brûlants en l'oc
currence l'insalubrité et la déforestation à
Kolda. Cette session de formation a été saluée
à sa juste valeur par tous les bénéficiaires,Le
chargé du projet M Libasse Hane n' a pas ca
ché ses sentiments « je me réjouis des dif
férentes productions réalisées ,on va mettre en
place des Clubs Radio Citoyens (CRC) autour
des radios communautaires pour offrir un
espace d'interactions entre radios et société
civile. ». il faut dire que cette session de for
mation sur les techniques d'animation de dé
bats radiophoniques fait suite à une première
session de renforcement de capacités des jour
nalistes sur la gestion des ressources pu
bliques. Cette session s'est tenue au mois de
juin dernier à Kolda . Le projet entend équiper
les radios d'origine des bénéficiaires de ces
formations . Ainsi pourrontils réaliser des
émissions qui permettront au public de
disposer d'informations équilibrées, diversi
fiées et documentées .Le public pourra ainsi
se forger une opinion et interpeller les gou
vernants sur leur mode de gestion.
CChheeiikkhhoouu kkeeiittaa
4. PPaarrtteennaarriiaatt::
KKééddoouuggoouu :: CCooooppéérraattiioonn NNoorrddSSuudd,, ddeess
ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss eenn cchhaannttiieerr iinntteerrnnaa
ttiioonnaall àà BBeemmbboouu..
UUnnee ddiizzaaiinnee dd''ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss ssééjjoouurrnneenntt
ddaannss llee vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu ddaannss llee ddééppaarrttee
mmeenntt ddee SSaarraayyaa..iillss ccoommpptteenntt ss''iinnvveessttiirr ddaannss llaa
ccoonnssttrruuccttiioonn dduu mmuurr ddee ccllôôttuurree dduu ppoossttee ddee
ssaannttéé ddee BBeemmbboouu.. CC''eesstt uunnee iinniittiiaattiivvee ddee PPaappee
wwaallyy DDaannffaakkhhaa,, uunn ffiillss ddee KKééddoouuggoouu éémmiiggrréé
eenn FFrraannccee qquuii aa ppaarr aaiilllleeuurrss uunn ggrraanndd pprroojjeett
dd''aadddduuccttiioonn dd''eeaauu ppoouurr lleess ppooppuullaattiioonnss ddee
cceettttee llooccaalliittéé,, pprroojjeett eessttiimméé àà 5500 mmiilllliioonnss ddee
nnooss ffrraannccss..llaa ddééllééggaattiioonn aa ééttéé rreeççuuee ccee vveennddrree
ddii àà BBeemmbboouu...
Bembou est un village du département de Sa
raya. Devenu chef lieu d’arrondissement en
2008, Bembou est distant de Kédougou d’en
viron 45 km. Une demiheure de trajet en car
suffit à parcourir cette distance. A bord du car
Pape Waly Danfakha et une dizaine d’étu
diants français. Tout le village s’est mobilisé
pour accueillir la délégation.
Les intentions de Pape Waly Danfakha sont
claires : « Depuis deux ans, je soutiens les ef
forts faits en direction de la population de
Bembou pour l’accès à un meilleur cadre de
vie (accès à l’eau potable, accès à la santé et à
une éducation de qualité). L’année dernière
j’étais venu apporter une contribution finan
cière pour la construction du poste de santé de
Bembou. Cette année encore je suis là. Je rap
pelle que Bembou c’est le village de mon père,
c’est mon village… ».
A l’occasion de cette mobilisation, l’école
élémentaire de Bembou a reçu un lot de ca
hiers et de stylos. « Je suis animé d’une très
grande joie de recevoir ce lot de cahiers et de
stylos. L’école est devenue un fardeau pour les
parents. A la rentrée, nous n’aurons plus à at
tendre les fournitures de l’Etat ou des collecti
vités locales pour démarrer les cours. Nous
remercions M Danfakha pour ce geste, nous
savons qu’il pense bien aux enfants de ce vil
lage... » a soutenu M Fodé Doucouré, le direc
teur de l’école élémentaire de Bembou.Pour
manifester leur joie par rapport aux gestes et
aux intensions de Pape Waly Danfakha, le
folklore local était au rendezvous.L’origina
lité de ces sonorités bien de chez nous n’a pas
laissé indifférents les étudiants. Ils ont esquis
sé quelques pas de danse pour manifester leur
joie.Leur présence à Bembou n’est point for
tuite « ces étudiants vont passer des vacances
utiles dans ce chantier international, ils vont
participer à la fabrication de briques destinées
au mur de clôture du poste de santé de Bem
bou .Connaissant les difficultés des popula
tions, ils ont pensé apporter leur contribution
à la résolution de ces difficultés.ils ne sont pas
là que pour donner mais pour recevoir en pre
nant conscience des écarts de développement
entre pays riches et pays pauvres » a laissé
entendre M Pape Waly Danfakha.
Ce natif de Kédougou, par ailleurs adjoint au
maire de Muraux en France envisage aussi de
réaliser un projet d’adduction d’eau à Bembou.
Ce projet estimé à 50 millions de FCFA sou
lagera la souffrance des populations de Bem
bou.Fodé Doucouré confirme «Après des
études, on nous a fait savoir que l’eau que nous
consommons n’était pas de bonne qualité…, Si
Pape Waly Danfakha envisage de réaliser ce
projet, nous ne ferons que nous en réjouir. Les
femmes font des kilomètres pour chercher de
l’eau. Pape Waly Danfakha est un messie pour
nous, un sauveur. »
Il faut aussi rappeler que M Pape Waly Dan
fakha n’est pas au début de ses actions hu
manitaires au profit des populations de sa
région. En décembre dernier, il avait offert au
centre de santé de Kédougou, un important
lot de matériels médicaux.Ces actions hu
manitaires de haute portée sont saluées à leur
juste valeur un peu partout dans la région de
Kédougou.Du reste soutenu par des parte
naires comme AquaAssistance, le conseil gé
néral des Yvelines, la ville des Yvelines et la
ville de Muraux en France, Pape Waly Danfa
kha n’exclut point la collaboration avec les
autres associations de ressortissants de Ké
dougou dans la diaspora.« L’objectif c’est de
travailler ensemble, de s’ouvrir aux autres. Ce
K
l
L
t
j
t
C
s
n
C
d
t
d
c
b
q
v
e
o
r
n
c
j
l
l
a
p
l
M
n
e
t
f
A
5. qui importe ce n’est pas l’intérêt de l’associa
tion mais c’est l’intérêt des habitants de Bem
bou. Si on met en avant l’intérêt des habitants
de Bembou on va s’entendre. Mais si c’est
pour dire c’est moi qui ai fait avant l’autre, ça
ne marchera pas … » atil précisé.
AAddaammaa DDiiaabbyy
KKééddoouuggoouu :: FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurr
llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree
LLaa jjoouurrnnééee dduu ffoonniioo aa ééttéé ccéélléébbrrééee eexxcceepp
ttiioonnnneelllleemmeenntt cceettttee aannnnééee,,llee ssaammeeddii 1144
jjuuiilllleett 22001122 eenn pprréésseennccee dd’’uunnee ffoorrttee ddééllééggaa
ttiioonn ddee KKéénniiéébbaa ((MMaallii)) eett ddee mmaaaallii((GGuuiinnééee
CCoonnaakkrryy))..LLaa ccéérréémmoonniiee ooffffiicciieellllee aa ééttéé pprréé
ssiiddééee ppaarr CChheeiikkhh TTiiddiiaannee DDiioouuff,, llee ggoouuvveerr
nneeuurr ddee rrééggiioonn ..
C’est pour la troisième année consécutive que Ké
dougou célèbre la journée mondiale du fonio. Le
thème retenu cette année s’intitule, "ffoonniioo,, ccéérrééaallee
dd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree"".Si minus
cules soient ses graines, le fonio a de nom
breuses vertus.« Le fonio est sauveur parce
qu’il est toujours la récolte secouriste à inter
venir pendant la période de soudure, le fonio
est bonheur parce qu’à l’occasion des baptêmes
ou mariages dans nos familles, les mets prépa
rés à base de fonio sont irremplaçables, le fo
nio est remède contre le diabète, la
constipation… » a révélé Tama Bindia 1er ad
joint au maire de Kédougou.Pour manifester
leur joie face aux nombreuses vertus du fonio,
les organisateurs ont donné une place de choix
au folklore local.Les différents artistes ont
profité de cette occasion pour chanter les
louanges du fonio mais aussi pour remercier
Mme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « maman fo
nio ».Grace à son dynamisme et à sa capacité
entrepreneuriale, cette « dame de fer » a su
très tôt s’engager dans la transformation du
fonio.
Ainsi bénéficiant de l’appui des partenaires
comme l’association Kédougou Encadrement
Orientation au développement Hu
main(KEOH),le programme Usaid /wula Na
faa entre autres, le gie kobaclub 1 d’ Adja
Aissatou Aya Ndiaye s’est classé leader au
plan national dans la transformation du fonio .
Aujourd’hui, le fonio est consommé un peu
partout dans les grands restaurants et hôtels
du Sénégal et d’ailleurs (Italie , France…).
Et il est servi sous divers aspects ( laakh au
fonio, thiakry au fonio, thiep au fonio, diouka
au fonio, gâteau au fonio …),tout un arsenal de
mets qui font couler l’eau à la bouche dès que
l’on se met en face d’eux.
C’est pourquoi, différentes délégations sont
venues de l’intérieur du pays (Sédhiou,Tamba
counda,..) et des pays limitrophes( Mali en
République de Guinée Conakry et Kéniéba en
République du Mali) pour prendre part à cette
fête du fonio.Ce qui confère au fonio un
élément d’intégration régionale et sousrégio
nale.« Au de là de ses vertus nutritionnelles,
le fonio est un facteur d’intégration des
peuples et des cultures, » confirme Cheikh
Tidiane Diouf le gouverneur de la région de
Kédougou.Il s’est par ailleurs réjoui du choix
porté sur Kédougou pour abriter les cérémo
6. nies marquant cette fête et se dit convaincu
que cela constituera un déclic pour la promo
tion de cette céréale pour la mise en place d’un
programme nationale fonio et une meilleure
organisation des acteurs.Cependant, les
femmes, principales actrices de la filière fonio
sont confrontées à certains obstacles." Nous,
productrices et transformatrices de fonio plai
dons pour la parité à la terre, nous voulons
produire encore plus de fonio mais nous avons
encore des difficultés à accéder à la terre, nous
comptons sur l’aide de l’Etat pour y par
venir…" a laissé entendre Mme Adja Oumou
Dibassy, présidente de groupement fémi
nin.Reste à savoir à quand trouveraton une
réponse à cette vieille doléance des femmes.En
tout cas le fonio continue son petit bonhomme
de chemin dans la région de Kédougou.
AAddaammaa DDiiaabbyy
EEnnvviirroonnnneemmeenntt::
IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee
KKééddoouuggoouu,, tteerrrree ddeess hhoommmmeess eett nnoouuvveellllee ccaappii
ttaallee rrééggiioonnaallee aa dduu mmaall aa rreeddoorreerr ssoonn bbllaassoonn
dd’’aannttaann dduu ffaaiitt ddee llaa pprroolliifféérraattiioonn ddeess ddééppoo
ttooiirrss aannaarrcchhiiqquueess dd’’oorrdduurreess.. UUnn ppeeuu ppaarrttoouutt
ddaannss llaa ccoommmmuunnee,, aauu mmaarrcchhéé cceennttrraall ,, ddaannss lleess
qquuaarrttiieerrss,, lleess tteerrrraaiinnss nnoonn eennccoorree vvaalloorriissééss ,,
lleess ccooiinnss ddee rruuee ,,eennttrree aauuttrreess ,,llee mmiinniimmuumm dd’’
eessppaaccee vviiddee eesstt uuttiilliisséé ccoommmmee ddééppoottooiirr ssaauu
vvaaggee àà oorrdduurreess..AAuu mmaarrcchhéé ""nngguuééllaaaaww"",,lleess
ccoommmmeerrççaannttss nnee ccaacchheenntt ppaass lleeuurrss sseennttiimmeennttss..
OOppiinniioonnss:
HHaaddiiyyaattoouu DDiiaalllloo ,, vveennddeeuussee ddee lléégguummeess
« Les ordures sont dangereuses surtout pour
nous les vendeuses d’aliments .Ce que nous
voulons c’est que la mairie nous aide à nous
débarrasser de ces ordures. Nous sommes
prêtes à payer pour qu’on se sépare définitive
ment de ces ordures .Nous voudrons que le
marché central soit propre car chaque matin si
on n’est pas au marché on est dans son atelier.
Le marché, c’est notre lieu de travail, où nous
gagnons notre pain pour nourrir nos familles.
»
VViieeuuxx BBaa,, ppooiissssoonnnniieerr
« Le problème c’est qu’il n’y a pas de dépotoir
à ordures dans le marché central de Kédougou
ou à ses environs. D’un bout du marché à
l’autre, les gens sont pressés de voir un petit
espace vide pour y déverser leurs ordures.La
seule solution c’est de créer un dépotoir à or
dures et de le surveiller.Ça sent mauvais ici, je
vends du poisson tout prés des ordures que
des gens ont jetées petit à petit et chaque jour
les ordures augmentent et la mairie ne fait
rien pour arrêter ces mauvais comportements,
je n’ai pas d’autres choix.
IIbbrraahhiimmaa DDiiaaww,, vveennddeeuurr dd’’uusstteennssiilleess ddee ccuuiissiinnee..
« Vous voyez depuis l’année dernière, nous vi
vons la même situation, c’est très sale cet en
droit, ça pue vraiment et la plupart de nos
clients ne s’attardent même pas à notre
place.Nous avons du mal à avoir des clients et
cela joue beaucoup sur notre chiffre d’affaire,
comment alors combler ce manque à gagner
?Nous souhaitons vraiment avoir un appui
pour changer cette situation. Cette odeur n’est
ni bonne en brousse à plus forte raison qu’en
plein centre ville.Cette mauvaise ordure nous
torture vraiment sur notre propre lieu de tra
vail.
Microtrottoir réalisé par KKhhoouuddoouussssee DDiiaalllloo
7. PPooiinntt ddee vvuuee::
LLaa ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess aa ddee ttoouutt tteemmppss
ccoonnssttiittuuéé uunnee vvéérriittaabbllee pprroobblléémmaattiiqquuee ddaannss
llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu,, MM OOuuddyy DDiiaalllloo
pprrééssiiddeenntt ddee llaa ccoommmmiissssiioonn eennvviirroonnnneemmeenntt
rrééppoonndd aauuxx qquueessttiioonnss ddee ll''ééqquuiippee dduu jjoouurr
nnaall ""EEcchhooss ddeess CCoolllliinneess""..
QQuueellllee eesstt llaa ssiittuuaattiioonn ddeess oorrdduurreess ddaannss llaa ccoommmmuunnee
ddee KKééddoouuggoouu ??
Il faut reconnaitre que la situation des déchets
est déplorable dans la commune de Kédougou
tout simplement parce que, nous n’avons pas
pu maitriser l’évacuation des ordures de la
commune .C’est une situation qui nous dépasse
sérieusement.
QQuueelllleess ssoonntt aalloorrss lleess ssttrraattééggiieess mmiisseess eenn ppllaaccee ppoouurr
eessssaayyeerr ddee ccoolllleecctteerr cceess oorrdduurreess ??
L’environnement, la gestion des ordures, c’est
une question de moyens. Le marché central est
le seul créneau qui permet à la municipalité de
tirer des recettes. La commission de l’environ
nement avait soumis au conseil municipal la
proposition d’utiliser au maximum le camion
de la mairie pour évacuer tous les tas d’or
dures sauvages existant dans chacun des sept
quartiers de la commune de Kédougou. Mais
depuis lors aucune action n’a suivi. Il suffit de
réparer d’ abord la moto pelle de la municipa
lité, de redynamiser cette initiative ou de col
laborer avec le gie Kanté et frères pour essayer
de passer dans chacun des quartiers une à
deux fois par semaine pour faire la collecte
des ordures en attendant d’avoir d’autres
moyens supplémentaires.
QQuueellss ssoonntt lleess aauuttrreess mmaattéérriieellss ddee ccoolllleeccttee ddoonntt vvoouuss
ddiissppoosseezz eenn ddeehhoorrss ddee llaa mmoottoo ppeellllee eenn ppaannnnee ??
Franchement, nous n’utilisons presque pas de
matériels de la mairie pour faire ce travail
.Souvent certains jeunes comme ceux de
l’ASC Dalaba viennent pour collecter les or
dures et les évacuer. Actuellement, ils ont
évacué tout le tas d’ordures qui se trouvait au
portail du cimetière catholique. Ils se chargent
aussi de la surveillance des lieux.C’est le tra
vail de la mairie je le reconnais. Maintenant si
les populations ellesmêmes font le travail à
notre place, nous avons le devoir moral de les
soutenir. Il suffit qu’on fasse de petits efforts
pour avoir le soutien de la population.
QQuuee ffaaiirree ddeess oorrdduurreess nnoonn ccoolllleeccttééeess ??
Franchement c’est difficile, c’est la moto pelle
que nous avons et celleci est en panne, que
faire ? La commission de l’environnement a
fait des propositions mais c’est le conseil
municipal qui est souverain. Quand nous
avons un problème avec la moto pelle, il faut
budgétiser pour la réparer et jusqu’à présent
on n’arrive pas à dépanner la moto pelle .Il
faut voir le maire pour convoquer un conseil
municipal pour que les conseillers puissent se
pencher sur la question de la gestion des or
dures .Moi sérieusement ça me pose
d’énormes problèmes.
Nous ne pouvons pas être dans cette zone et
que nous ayons des problèmes de gestion des
ordures alors que quelque part nous avons des
sociétés minières qui pourront nous soutenir.
Une première fois elles nous avaient soutenus
en nous donnant du carburant mais malheu
reusement la moto pelle n’avait pas marché.
QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ddee llaa mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeess
oorrdduurreess ssuurr lleess ppooppuullaattiioonnss ??
On ne peut juger que par rapport à son envi
ronnement sain .Tant que les ordures seront
là à nos cotés, nous allons toujours côtoyer les
maladies, quelques soient les travaux que nous
ferons ici(les lotissements, les marchés) s’il
n’y a pas de propreté nous serons toujours
mal jugés.
8. ""CCoouupp ddee gguueeuullee dduu cciittooyyeenn"
La collecte des ordures se fait de façon indivi
duelle au marché central de Kédougou. Que se
passeratil alors lorsque les commerçants
décideront un jour de ne plus s’acquitter du
payement des taxes municipales ou d’arrêter
toute activité tant que la municipalité ne
trouvera pas de solutions à cette lancinante
question de la gestion des ordures?
Les ordures sont jetées un peu partout sur la
place des voisins .Au regard de ces différents
situations des conflits latents persistent entre
élus locaux et populations à la base .Et les
droits des citoyens sont en train d’être bafoués
par les autorités.Peutêtre le niveau de
connaissance des populations sur leurs droits
est si bas ou bien les populations sont si
pauvres que jamais, elles n’ont pensé perdre
une journée pour amener la municipalité à
respecter leurs droits.Les commerçants ac
complissent leurs devoirs et ne sont pas en
mesure de jouir de leurs droits.En juin 2009
pourtant la municipalité a réussi à initier
l’opération Kédougou, ville propre.A la lu
mière de cette opération 2009 juste au sortir
des joutes électorales(les législatives),il fallait
initier quelque chose pour soulager les élec
teurs en essayant de marquer une rupture avec
les anciennes équipes municipales ( équipe de
Dansokho puis celle de la délégation
spéciale…).Si les nouveaux responsables de la
mairie ont su faire adhérer les populations
(associations et groupements de femmes),ils se
sont heurtés aux commerçants qui n’ont pas
participé à cette grande opération Kédougou,
ville propre.Contrairement à ce qui se fait
dans les autres communes, lorsqu’on décide
d’organiser une journée d’assainissement, ce
jour là aucun commerçant n’ouvre boutique.La
stratégie déployée a –telle été efficace ?
Le manque de moyens et/ou le décourage
ment issu de ce manque d’adhésion des
commerçants ontils poussé l’équipe munici
pale à renoncer à cette idée pourtant mer
veilleuse ? En 2010, l’opération Kédougou
ville propre n’a pu se tenir malgré les bonnes
intentions de l’équipe municipale en place.
aannoonnyymmee
SSoocciiééttéé::
CCrrii ddee ccœœuurr dduu cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabboo
ddaallaa:
SSaarraa CCiissssookkhhoo,, cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbooddaallaa
ffuussttiiggee llaa ccoohhaabbiittaattiioonn aavveecc lleess ssoocciiééttééss mmii
nniièèrreess ffaaccee àà llaa rreeccrruuddeesscceennccee ddee cceerrttaaiinnss pprroobb
llèèmmeess ddeess ppooppuullaattiioonnss qquuii rreesstteenntt eennccoorree nnoonn
rrééssoolluuss..
« Cherchons ensemble des solutions aux prob
lèmes des populations de Sabodala et environs. Il
faut revoir les conditions de recrutement des
travailleurs. La méconnaissance de la langue an
glaise et surtout notre analphabétisme constituent
des obstacles pour nous. Et nous n’avons plus de
terres pour l’agriculture ni de pâturages pour
nos animaux.On me dit que j’ai dépassé l’âge
de travailler dans les sociétés minières mais je
sais que je n’ai pas encore dépassé l’âge de
nourrir ma famille.Nous sommes fatigués et les
sociétés minières sont présentes à nos cotés
depuis 6 ans. »
PPrrooppooss rreeccuueeiilllliiss ppaarr CChheeiikkhhoouu KKeeiittaa
AAccttiivviittééss ddee vvaaccaanncceess ::
AAnnnnoonnccee ::
Inscrivez vos enfants à l’Atelier loisirs et
création sur la Thématique santé, environ-
nement et citoyenneté du 20 au 27 Aout
2012 à la radio communautaire de Kédou-
gou. Nombre de places disponibles :40
Pour tout renseignement contactez le ser-
vice commercial de la radio communautaire
de Kédougou tel : 77 560 05 99