3. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
EL AABED FOUZIA
Pharmacie : ABOUSAID
Agadir
CHARMOUDI Fatiha
Pharmacie: Le Complexe
Bensergao
II - CANCER DU SEIN
3
4
5
6
7
VII - ANALYSE D’ORDONNANCE
Réalisation :
PIXEL CONCEPT - 05 28 22 00 20
2
VI - L’HOMÉOPATHIE
Pharmacie Al Azhar
Ait Melloul
I - MAUX D’ESTOMAC
V - L’ASTHME DE L’ENFANT
SABRI LAHCEN
1
IV - OEIL ET MEDICAMENTS
Pharmacie Moutaoakil
Agadir
EDITORIAL
III - LES ONYCHOMYCOSES
ATBIB MOHAMED
8
4. BULLETIN ATTADAMOUNE
Lahsen BOUDAOUD
A.D Honneur
Biougra
N°4 - JUIN 2011
Editorial
Nous avons tous tendance à personnaliser notre position vis à vis de
notre environnement professionnel. Les uns satisfaits, certains attendent
qu’on leur donne satisfaction et d’autres cherchent et demandent de la
satisfaction.
Certes, l’environnement professionnel est un lieu d’échange
interhumain, on y est appelé à nous valoriser sans cesse,
Avoir et garder un profil flexible et dynamique c’est toujours possible
dans la mesure ou on est capable de gérer certains points importants
mais sensibles:
• Le premier : avoir l’amour du métier qu’on exerce et savoir le
garder.
• Le deuxième : avoir l’esprit positif afin de garantir la durabilité de
notre niveau professionnel.
• Le troisième : savoir gérer la production émotionnelle induite par
l’environnement émotionnel.
• Le quatrième : s’investir sur un plan de perfectionnement continue
de nos compétences puisque ce sont les seules qualités qui nous
permettent l’évolution professionnelle.
1
6. BULLETIN ATTADAMOUNE
MAUX
N°4 - JUIN 2011
D’ESTOMAC
I - INTRODUCTION
Les pathologies gastro intestinales
II .1- REFLUX GASTRO-OESOPHAGIN ( RGO)
1-1. Définition
1-2. Physiopathologie
1-3. Diagnostic
1-4. Traitement
II .2- DYPEPSIE :
2-1. Définition
Mr AMAZAL MOHAMED
Pharmacie
ALJISR - Bensergao
2-2. Physiophatologie
2-3. Diagnostic
2-4. Traitement
III - CONCLUSION
I – INTRODUCTION :
L’agression de la muqueuse œsophagienne par la sécrétion gastrique acido-peptique, bien secondaire aux anomalies motrices constitue le facteur majeur dans la survenue des symptômes et des lésions du RGO.
Les maux aux d’Estomac sont souvent considérée comme
bénins. C’est une pathologie qui n’inquiète pas et avec
laquelle on vit. Néo-moins certaines personnes disent
que cela les gènes que cela diminue leurs capacités et
qu’ils poursuivent leurs activités habituelles avec moins
d’entrain et d’efficacité.
1-3 Diagnostic
La stratégie diagnostique s’appuie sur l’analyse des signes révélateurs.
Des causes liees aux modes divers :
1- Les signes typiques : pyrosis (brûlure rétro sternale
ascendante) et régurgitations acides ont une spécificité de
90 % et permettent de porter le diagnostic sans investigation complémentaire.
- Bien que de nombreux médicaments puissent entrainer
des douleurs de l’estomac en particulier : - L’Aspirine.
- Les Anti-inflammatoires.
- Certains antibiotiques :
Les patients ne les considèrent pas comme une cause majeure de maux d’estomac, au même titre.
- Le tabac n’est pas considéré comme un facteur important de survenue ce qui peut surprendre.
Les pathologies gastro-intestinales : RGO et dyspepsie:
Les troubles fonctionnels Gastro-intestiaux ont une forte
prévalence dans la population générale et représentent
un motif fréquent d’automédication de consultations et
d’exploitation.
II.1 - REFLUX GASTRO – OESOPHAGIN ( RGO)
1-1 - Definition
2- Les signes atypiques : dyspepsie (douleur nausées,
éructation) ou les signes extra-digestifs (toux chroniques,
asthme, laryngite postérieure douleur thoracique pseudoangineuse) nécessitent de réaliser des explorations complémentaires.
3- Les signes d’alarme : amaigrissement dysphagie, hémorragie digestive anémie font craindre une forme sévère ou compliquée de RGO ou une affection néoplasique
et imposent une endoscopie, les risques d’œsophagite
sévère et de lésion néoplasique sont faibles avant 50 ans;
mais ils s’accroissent au-delà de 60 ans.
1-4 Traitement
• Les objectifs principaux du traitement sont :
- le soulagement des symptômes et la restauration de la
qualité de vie.
Se définit comme le passage à travers le cardia d’une partie du contenu gastrique dans l’œsophage.
- Le plus souvent physiologique, il peut devenir pathologique et correspondre à la maladie de RGO. Caractérisé
par des symptômes et / ou des lésions œsophagiennes en
rapport avec ce reflux.
Les lésions muqueuses correspondent à l’œsophagite par
reflux (œsophagite peptique) qui peut se compliquer de
sténose, d’ulcère, d’hémorragie, d’un endobrachyoesophage (risque de cancérisation).
Les symptômes peuvent évaluer sans lésion œsophagienne ou plus rarement les lésions œsophagiennes peuvent
être symptomatiques.
1-2 Physiopathologie
La physiopathologie est mutifonctionnelle, dominée par
une defaillance de la barrière anatomique ou fonctionnelle de la jonction œsogastrique.
- La cicatrisation des lésions et la prévention des récidives.
• Les règles hygiéno-diététiques et posturales, ont un rôle
modeste mais elles doivent être énoncées et conseillées
à tout patient.
CONSEILS HYGIENO-DIETIQUES DANS LE RGO :
Dormir buste surélevé : relever la tête du lit avec des cales de 15 à 20cm.
- Diner au moins 3 heures avant le coucher.
- Maigrir si nécessaire.
- Eviter :
• La sieste.
• Le port de vêtement trop serrés.
3
7. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
IDIOPTHIQUE : Le plus fréquent en absence d’anomalies organiques ou biologiques.
• Les repas trop lourds et trop gras (frites, graisses ...).
• Les boissons gazeuses.
2-2: Physiophatologie
• Le tabac, l’alcool, le café, le thé, le chocolat.
La physiopathologie met en cause des troubles moteurs,
des troubles sécrétoires et une hypersensibilité viscérale,
le rôle d’helicobacter pylori reste discuté.
• La constipation.
Les médicaments disponibles appartiennent à plusieurs
classes thérapeutiques, mais aucun n’est capable de guérir
définitivement le patient, et d’éviter les récidives à l’arrêt
du traitement:
2-3: Diagnostic
Le diagnostic est avant tout clinique, mais il doit rechercher les «signes d’alertes» d’une dyspepsie organique :
amaigrissement, anorexie; apparition récente des troubles,
dysphagie, apparition des premiers signes après 45 ans.
• Les alginates et les antiacides ont une efficacité démontrée mais limitée sur les symptômes. Ils doivent être pris à
distance des autres médicaments car ils peuvent en diminuer l’absorption intestinale.
L’ENDOSCOPIE :
• Les anti-H2 (cimétidine, ranitidine, famotidine, nizatidine,) sont efficaces dans le traitement symptomatique du
reflux et de l’œsophagite non sévère.
Bien qu’elle n’objective une lésion que dans la moitié des
cas et qu’il n’existe aucun parallélisme anatomo-clinique,
doit être réalisée :
• Les prokinétiques : Seul le cisapride à une efficacité
documentée et comparable aux anti-H2 en traitement d’attaque, rappelons qu’il est contre indiqué en cas de trouble
du Rythme ou de la conduction cardiaque et en association
à certains médicaments (risque de
survenue de torsades de pointes).
- Chez tout patient de plus de 45 ans.
- Chez un sujet de moins de 45 ans avec signe d’alarme ou
sous AINS.
- En cas d’échec du traitement initial ou
de récidive des symptômes; elle peut être
discutée dans les autres cas.
• Les inhibiteurs de la pompe
ou IPP : (oméprazol, lansoprazol, pentaprazole) ont l’efficacité
la plus haute sur les symptômes
et les lésions d’œsophagite en
traitement d’attaque et traitement
d’entretien.
2-4: Traitement
II.2 - DYSPEPSIE :
Le traitement de la dyspepsie fonctionnelle est difficile du fait du polymorphisme symptomatique et on peut proposer, en première intention, un traitement
empirique, en s’appuyant sur le type de
dyspepsie.
Le syndrome dyspeptique se définit par des symptômes centrés
sur la partie haute de l’abdomen,
à type de douleur ou d’inconfort
intermittent ou continu depuis au
moins trois mois :
• Eviter, le tabac, l’alcool, le thé, le café,
les repas irréguliers ou trop copieux, les
aliments gras ou acides, les épices, le
stress, le surmenage, certains médicaments: Aspirine, AINS.
- Les conseils hygiéno-diététiques sont
importants :
2-1: Definition
• Favoriser, les viandes grilles, les légumes verts, les fruits, les boissons non gazeuses, les repas à
heur fixe, dans le calme, en mastiquant.
• La douleur est écrite comme une
brûlure, une crampe ou une pesanteur.
• L’inconfort est décrit comme une sensation de plein, de
ballonnement, de satiété précoce, de lenteur à la digestion,
d’état nauséeux, ils peuvent être diversement associés et
ils sont souvent chroniques et récurrents.
Les activités de détente : marche, natation, vélo …. .
• Les prokinetiques (dompéridone, métoclopramide, cisapride) constituent le traitement de première intention.
• Au plan symptomatique, on individualise quatre sousgroupes.
• les pansements antiacides peuvent être proposés, principalement pour une dyspepsie non spécifique.
Bien qu’un sujet puisse évaluer d’un sous-groupe à l’autre
ou appartenir à deux sous-groupes : type ulcéreux, type
moteur, type reflux, type non spécifique.
• Les antispasmodiques, le surcralfate et les extraits pancréatiques ne sont pas supérieurs au placebo dans cette pathologie.
- Les étiologies sont multiples :
III - CONCLUSION :
ORGANIQUE : En rapport avec une ulcère, un cancer
gnostique, une pathologie biliaire ou pancréatique.
En pratique, dans les 2 cas R G O et DYSPEPSIE, il faut
toujours s’interroger, écouter le patient, et lui conseiller un
traitement de première intention en attente d’une consultation médicale.
SECONDAIRE : A un trouble endocrinien ou métabolique
(diabète), iatrogène (anti-inflammatoires non stéroïdiens),
maladies de système ou neuromusculaires.
4
9. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
CANCER DU SEIN
Réalisé par Mr. Said CHIFAI
Pharmacie Al andalouss - Agadir
1) Cage thoracique. 2) Muscles pectoraux. 3) Lobules. 4) Mamelon.
5) Aréole. 6) canaux galactophores. 7) Tissu adipeux. 8) Peau.
Définition :
Le cancer du sein est une tumeur
maligne qui touche la glande mammaire. Les cellules malignes se multiplient de manière désordonnée jusqu’à créer une tumeur qui s’attaque
aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur peut propager des cellules cancéreuses dans tout l’organisme : on
dit alors qu’elle « métastase».
Quand des cellules normales sont
endommagées et qu’elles ne peuvent
pas être soignées, elles meurent : c’est
l’apoptose. Les cellules cancéreuses
ne meurent pas et continuent de se développer.
Symptômes :
Plus un cancer du sein est détecté tôt,
plus les chances de guérison totale
sont grandes. Il est donc important de
surveiller attentivement les modifications de votre poitrine (l’auto-examen
des seins).
Ainsi, toute grosseur nouvelle au sein
ou à l’aisselle, toute modification de la
forme ou de la taille de votre sein, tout
écoulement par le mamelon, ou encore tout changement notoire de l’aspect de la peau du sein ou de l’aréole
- crevasses, pigmentations - doivent
être signalées à votre médecin car ils
constituent les symptômes visuels les
plus répandus et qui doivent alerter.
Le cancer du sein se présente le plus
souvent sous la forme d’une petite
boule qui peut être palpée parfois par
la patiente elle-même. Cette petite
boule peut également être visible sur
une mammographie. En fait, dans la
plupart des cas il ne s’agira pas d’un
cancer mais d’une tumeur bénigne
comme par exemple un petit fibrome.
Que faire en cas de suspicion ?
Le seul moyen pour faire la différence
entre un cancer et quelque chose de
bénin est de faire un prélèvement qui
va permettre une analyse au microscope.
Ce prélèvement peut se faire de plusieurs façons :
- soit avec une petite aiguille, c’est ce
qu’on appelle une cytoponction, c’est
un geste simple, peu douloureux qui
doit être réalisé par des médecins qui
en ont l’habitude, dans ce cas c’est
un geste fiable qui permet souvent de
6
faire un diagnostic. La cytoponction
est réalisée sans qu’aucune hospitalisation ne soit nécessaire.
- parfois il faut recourir à une biopsie,
c’est à dire un prélèvement d’un petit
fragment de la tumeur qui a été trouvé. Il existe plusieurs moyens de faire
cette biopsie. La plupart du temps une
hospitalisation n’est pas nécessaire,
sauf si cette biopsie doit être réalisée
avec une anesthésie générale.
Le choix de la méthode de prélèvement dépend de chaque cas, en fonction de la taille de l’anomalie, de sa
localisation, du diagnostic suspecté
par la palpation et la mammographie.
N’hésitez pas à demander des explications à votre médecin.
Une grosseur au sein est-elle toujours cancéreuse ?
Heureusement non, sur 5 grosseurs
examinées, 4 sont totalement bénignes. Aussi faut-il vous efforcer
d’envisager sans trop d’anxiété et
d’appréhension les examens que votre médecin peut préconiser. Il faut
souligner que plus la détection de la
maladie est précoce, plus vos chances
de guérison sont élevées.
Un suivi médical régulier, au moins
une fois par an, par votre médecin
généraliste ou votre gynécologue est
donc conseillé.
• Facteurs de risque :
Divers facteurs de risque peuvent avoir
une influence sur la venue d’un cancer
du sein : l’âge, des antécédents familiaux, des facteurs génétiques... C’est
pourquoi il est important de connaître
10. BULLETIN ATTADAMOUNE
les précautions et les examens simples
qui permettent de dépister un éventuel
cancer du sein le plus tôt possible et
donc d’accroître les chances de guérison totale.
Le facteur âge :
Les deux tiers des cancers du sein se
développent chez des femmes de plus
de 50 ans. En revanche, cette maladie
est rare chez les femmes de moins de
35 ans et reste exceptionnelle chez
celles qui ont moins de 20 ans.
Après 40 ans, les statistiques nous
apprennent que le risque d’avoir un
cancer du sein se multiplie une fois et
demie tous les dix ans.
Après 50 ans, outre l’examen - au
moins annuel - de vos seins par votre
médecin traitant ou votre gynécologue
et l’auto-palpation mensuelle de vos
seins, votre médecin vous prescrira
une mammographie tous les deux ans
pour dépister de manière très précoce
un éventuel cancer.
N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue qui saura vous conseiller sur la question.
Les antécédents familiaux
Une femme dont la mère ou la sœur a
déjà eu un cancer du sein risque deux
fois plus que les autres femmes de développer un cancer du sein. Si tel est
votre cas, vous devez, encore plus que
les autres, vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et
ne pas omettre de signaler vos antécédents familiaux à votre médecin
traitant ou à votre gynécologue. 15%
des femmes traitées pour un cancer
du sein développeront un cancer sur
l’autre sein. Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument bénéficier d’un suivi médical particulièrement attentif. On a également constaté
que le risque était plus élevé chez les
femmes ayant eu à la fois des règles
précoces et une ménopause tardive.
Les femmes sans enfant ou ayant eu
un premier enfant après 30 ans semblent de même un peu plus exposées
au développement d’un cancer du
sein. Ce sont des éléments que vous
devez aussi prendre en considération.
N’oubliez pas d’en parler à votre médecin.
Un gène responsable du cancer du
sein ?
Deux gènes qui sont anormaux dans
certains cancers du sein avec composante familiale, BRCA2 sur le chromosome 13, BRCA1 sur le chromosome
17. Ces gènes sembleraient prédisposer au cancer du sein et permettraient
d’expliquer la survenue d’un cancer
du sein très particulier et relativement
rare chez les femmes jeunes.
Il est possible d’identifier ces femmes
à très haut risque et de les suivre tout
particulièrement afin que leur cancer
du sein, s’il doit se développer, puisse
être traité à son tout début.
La détection génétique des cancers
est actuellement pratiquée en routine
dans certains hôpitaux. Dans ces hôpitaux, des consultations d’oncogénétique, c’est-à-dire de génétique appliquée à la cancérologie, ont vu le jour
ces dernières années et se penchent
tout particulièrement sur ce genre de
problèmes. Mais il faut toujours penser aux conséquences psychologiques
et sociales de ce dépistage qui n’est
pas indiqué aujourd’hui chez les enfants et les très jeunes filles. De plus,
aujourd’hui, nous ne savons pas encore modifier ces gènes afin de les
rendre inoffensifs.
La pilule augmente-t-elle
les risques ?
Il est désormais acquis que la pilule
n’augmente pas globalement le risque
de cancer du sein. De même, les rumeurs qui lient le cancer du sein à la
pratique des seins nus, à la réception
d’un coup violent sur la poitrine ou au
port du soutien-gorge à baleines sont
de la pure fantaisie et ne reposent sur
aucune démonstration scientifique. La
pilule ne provoque pas le cancer du
sein mais favorise le développement
d’un cancer. C’est pour cela qu’elle
est contre-indiquée en cas de cancer
du sein et en cas de risque important
de cancer, par exemple chez les femmes ayant des antécédents familiaux
de cancer du sein.
Prévention
Peut-on éviter la venue d’un cancer
du sein ?
7
N°4 - JUIN 2011
Non, on ne peut pas encore véritablement empêcher la survenue d’un
cancer du sein. Il faut en effet reconnaître que nous ne savons pas encore
bien déterminer les différents facteurs
qui feront qu’une femme - et non une
autre - développera un cancer du sein.
Cette maladie représente ainsi un
quart des cancers chez la femme. Il est
donc essentiel que vous connaissiez
les précautions et les examens simples
qui permettent de dépister un éventuel
cancer du sein le plus tôt possible et
donc d’accroître les chances de guérison totale. A tout âge :
- Vous devez être régulièrement suivie
par un médecin ou par un gynécologue
qui n’hésitera pas à vous prescrire les
examens nécessaires en cas de doute.
Ce suivi médical doit avoir lieu tous
les 6 mois ou tous les ans à partir de
30 ans. Vous devez pratiquer tous les
mois une auto-palpation de vos seins.
- A partir de 50 ans : Votre médecin ou
votre gynécologue vous fera pratiquer
une mammographie tous les 2 ans.
Tamoxifène et prévention
hormonale
Il est possible qu’on puisse utiliser
certains médicaments anti-hormones
comme le Tamoxifène pour éviter
l’apparition du cancer du sein, dans
certains cas très particuliers lorsque le
risque serait important (par exemple
dans certaines formes familiales). Des
essais sont en cours actuellement aux
Etats-Unis et en Europe ; les résultats
sont bien sûr attendus avec beaucoup
d’intérêt.
Traitements médicaux
Grâce aux progrès de la recherche en
matière de lutte contre le cancer, il
existe aujourd’hui de nombreux traitements pour enrayer cette maladie et
en venir à bout : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie.
Les progrès récents des traitements
des symptômes ont également permis
d’atténuer les effets secondaires.
Les différents traitements :
Au début du siècle, l’ablation du sein
par une technique très mutilante que
nous considérerions aujourd’hui comme barbare était la seule arme dont
disposaient les médecins pour lutter
11. BULLETIN ATTADAMOUNE
contre le cancer du sein. Puis la radiothérapie fut ajoutée à cette chirurgie
afin d’augmenter le taux de guérison.
Mais il manquait toujours un traitement général capable de protéger non
seulement le sein mais l’ensemble du
corps.
Grâce aux progrès de la recherche en
matière de lutte contre le cancer, il
existe aujourd’hui toute une panoplie
de traitements pour enrayer cette maladie et en venir à bout.
Chirurgie
La chirurgie reste le traitement le plus
courant. Aujourd’hui, elle se veut efficace et aussi peu mutilante que possible. En principe pour les tumeurs de
moins de 3 cm, les chirurgiens réalisent une tumorectomie, c’est l’ablation complète de la seule tumeur tout
en conservant le reste du sein.
Cette opération très localisée est généralement associée à une radiothérapie et parfois à une chimiothérapie
préventive. Lorsque la tumeur est
plus volumineuse, les chirurgiens pratiquent l’ablation de la glande mammaire dans sa totalité (mastectomie)
mais avec conservation des muscles
pectoraux, ce qui permettra une reconstruction mammaire ultérieure.
L’ablation de ganglions de l’aisselle
du côté de la tumeur et leur analyse
sont systématiques en cas de cancer
du sein. En effet, la présence de cellules tumorales dans ces ganglions modifie de façon importante le traitement
ultérieur.
Outre la chirurgie, trois autres types
de traitements peuvent être employés,
seuls ou associés, pour combattre le
cancer du sein :
- La radiothérapie ou « rayons « détruit les cellules cancéreuses à l’aide
de radiations à haute énergie. Ce traitement est appliqué sur le sein, si ce
dernier n’a pas été enlevé, ou parfois
sur la paroi après ablation complète
du sein. Le traitement dure en moyenne de 5 à 6 semaines. Il sera généralement réalisé sans hospitalisation. Les
récents progrès technologiques ont
permis d’en améliorer considérablement la tolérance.
- La chimiothérapie dont le seul nom
effraie quelquefois, n’est autre que la
diffusion dans l’organisme de médicaments spécifiquement mis au point
pour détruire les cellules des tumeurs
cancéreuses. Ces médicaments sont le
fruit de la recherche pharmacologique
moderne.
- L’hormonothérapie pour sa part,
vise à priver la tumeur des hormones
qui, dans certains types de cancers
comme dans le cancer du sein, sont
liées à son développement. S’il est
bien compréhensible que cette description des traitements, actuellement
les plus efficaces, ne puisse facilement se départir d’une certaine charge
d’inquiétude, on ne doit pas oublier
qu’aujourd’hui, grâce au dépistage
précoce, la moitié des cancers du sein
sont décelés alors qu’ils mesurent
moins de 2 cm ! Ce niveau de détection permet d’atteindre de très hauts
taux de guérison tout en réduisant
considérablement l’agressivité des
traitements appliqués. Ainsi pour que
la grande majorité des patientes guérisse vite et bien, il est important que
les femmes connaissent et observent
les conseils de dépistage précoce.
- Les effets secondaires
Des effets secondaires liés au traitement ont malheureusement été observés chez des femmes soignées pour un
cancer du sein. La chute de cheveux
en est souvent le plus marquant et le
plus choquant lorsqu’elle se produit
dans certains cas de chimiothérapie.
D’autres toxicités, comme la fatigue,
les nausées et les vomissements, se
remarquent moins, mais n’en sont pas
moins éprouvantes. Les progrès récents des traitements des symptômes
ont permis d’atténuer ces effets secondaires. L’information et un soutien
affectif peuvent permettent d’atténuer
considérablement les conséquences
psychologiques de tels bouleversements.
- Choisir son traitement ?
Non, on ne peut pas choisir soi-même
son traitement ; en général, le choix du
traitement doit être confié au médecin
et dépend essentiellement du type de
la tumeur et de l’état d’évolution de
8
N°4 - JUIN 2011
la maladie au moment de sa découverte. Cependant, il est essentiel que
vous puissiez exprimer vos souhaits et
vos angoisses face au traitement qui
vous est proposé. Le dialogue est un
élément fondamental du traitement et
il est normal que vous disposiez de
toutes les informations. Ce dialogue
s’inscrit pleinement dans le traitement
et s’il n’existe pas, il est légitime que
vous puissiez demander un deuxième
avis.L’opinion de notre médecin.
• Guérison et suivi médical :
La rééducation est une partie importante du traitement de même qu’après
un traitement du cancer du sein, un
suivi médical s’impose.
Doit-on faire une rééducation après
le traitement ?
Une rééducation modulée, en fonction
de l’état de la malade après le traitement, sera mise au point par l’équipe
soignante. La rééducation est une
partie importante du traitement puisqu’elle contribue au retour à l’état de
santé. Des exercices physiques seront
ainsi proposés après l’opération pour
rétablir la souplesse ou remuscler le
bras ou l’épaule concernée, atténuer
des douleurs potentielles, notamment
au niveau du dos.
Quel suivi médical après la
maladie ?
Après un traitement du cancer du sein,
un suivi médical s’impose comprenant des visites de contrôle qui s’espacent avec le temps et un bilan de
santé régulier et complet, analyses de
sang, d’urines, mammographie... Une
femme ayant eu un cancer du sein doit
se surveiller attentivement et ne pas
hésiter à signaler à son médecin toute
modification de son état de santé afin
de prévenir d’éventuels risques de récidive.
• Reconstruction mammaire
La reconstruction mammaire se déroule généralement en 3 temps : il
s’agit tout d’abord de reconstruire le
galbe du sein...
Principes et techniques
Une intervention chirurgicale sur un
sein, en particulier la mastectomie
(ablation du sein) est une mutilation
pour une femme. Aujourd’hui, la
12. BULLETIN ATTADAMOUNE
chirurgie réparatrice et esthétique vise
à restaurer l’intégrité du sein.
La reconstruction mammaire se déroule généralement en 3 temps : il s’agit
tout d’abord de reconstruire le galbe
du sein à partir du thorax, à l’aide de
vos propres tissus et en implantant
une prothèse de sérum physiologique
ou en gel de silicone, puis, une petite
opération sur l’autre sein est le plus
souvent effectuée pour des raisons de
symétrie, enfin, trois mois après cette
dernière opération, la reconstruction
du mamelon et de l’aréole est effectuée sur le premier sein remodelé grâce à une technique de greffe de peau
ou de tatouage.
Chaque femme a sa propre idée de
ce que doit être sa poitrine et de ce
qu’elle attend de l’intervention. L’expérience du chirurgien plasticien que
vous aurez choisi compte évidemment
beaucoup. Il est important que vous
puissiez exprimer vos souhaits et vos
attentes face à ce praticien. Il saura
vous conseiller en fonction du type de
mastectomie effectué, de votre traitement post-opératoire, de l’état de votre peau et de vos muscles…
Quand envisager une reconstruction mammaire ?
Dans certains cas, une reconstruction
mammaire immédiate pratiquée en
même temps que l’ablation du sein
peut être envisagée. Dans d’autres cas,
un délai est nécessaire. Il faut savoir
que le cancérologue et le chirurgien
plasticien auront à travailler ensemble. Il faut aussi être conscient que la
reconstruction mammaire se déroule
en plusieurs étapes et qu’elle peut
nécessiter parfois près d’un an pour
être complète et satisfaisante. Il faut
donc prévoir à chacune des étapes de
la reconstruction mammaire quelques
jours d’hospitalisation. En fait, chaque femme vit à sa manière la maladie
et suit son propre cheminement vers
la guérison complète. La restauration
de l’esthétique du corps est une étape
importante dont la nécessité est en
général ressentie par la patiente ellemême.
Reconstruction mammaire, suivi et
rechute
La reconstruction mammaire ne peut
absolument pas favoriser une rechute
et n’a aucune incidence sur la maladie
cancéreuse. Elle ne compromet pas les
chances de guérison, pas plus qu’elle
ne gêne la surveillance ultérieure.
Coût d’une reconstruction mammaire
Les honoraires des chirurgiens plasticiens varient en fonction de la complexité des interventions, mais les
frais d’une reconstruction mammaire
après ablation du sein sont généralement pris en charge par la Sécurité
Sociale.
• Psychologie et cancer du sein
Pour mieux combattre la maladie, il
est important de pouvoir bénéficier
d’un soutien psychologique. Ce soutien existe pendant la maladie mais
également après la guérison. Ce soutien peut également s’adresser à l’entourage pour que celui-ci soit plus fort
et plus présent à vos côtés.
Facteurs psychologiques et maladie
Des facteurs psychologiques ne sauraient expliquer, à eux seuls, la survenue d’un cancer du sein. Néanmoins,
il est maintenant admis que les causes d’un cancer sont multifactorielles,
c’est-à-dire liées à plusieurs facteurs
qui vont se rencontrer et permettre le
développement de la maladie. Dans ce
cadre, des traumatismes psychologiques forts - séparation, deuil - semblent
pouvoir effectivement intervenir dans
le développement d’un cancer du sein,
mais ce sujet reste l’objet de controverses scientifiques et médicales.
Mieux combattre la maladie
Lorsqu’on apprend qu’on est atteint
d’une maladie grave, on est fragile
psychologiquement. Le mode de vie
du patient et de ses proches est souvent bouleversé. Il est donc important, à ce moment-là, de pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique
pour exprimer ses sentiments face à
l’annonce de la maladie. De même,
un traitement contre un cancer du sein
comporte souvent des moments difficiles pour la personne qui en est atteinte et son entourage. Elle doit donc
pouvoir pendant tout son traitement
être aidée par les différents acteurs du
traitement pour bien comprendre celui-ci et exprimer ce qu’elle ressent.
La liberté de parole entre le patient et
9
N°4 - JUIN 2011
les soignants doit faire partie du traitement de la maladie.
Dans la majorité des services hospitaliers, des psychologues sont à votre disposition pour vous aider. Ils
peuvent aussi recevoir vos proches si
vous le souhaitez afin de leur permettre d’être encore plus présents à vos
côtés dans la lutte contre la maladie.
Sachez aussi qu’il vous sera possible
de rencontrer une assistante sociale
pour vous aider à résoudre des difficultés financières ou structurelles.
Aujourd’hui la douleur est également
prise en compte. Ainsi les consultations anti-douleurs se développent.
Un soutien pendant la maladie
La lutte contre le cancer est un combat
souvent long et difficile. L’expression
«garder le moral» devrait signifier
que vous avez su trouver la meilleure
adaptation à la nouvelle situation que
vous vivez. Ce n’est pas toujours facile de trouver seul le bon équilibre. Il
faut demander de l’aide. Vous ne devez pas hésiter à parler à votre médecin de votre état moral, de lui signaler
un état dépressif. Il pourra alors vous
conseiller sur les moyens ou les thérapies à mettre en œuvre pour éprouver
un mieux-être psychologique.
Un soutien après la guérison
Doit-on être suivi psychologiquement
après un cancer du sein ?
C’est à chaque patiente de répondre à
cette question en fonction de la manière dont elle se sent. Néanmoins,
n’oubliez pas qu’après être guéries,
certaines femmes ressentent une espèce de vide, beaucoup de patientes
vivent avec l’incertitude de la guérison, cela perturbe leur retour à la vie
normale. Il peut arriver que cela engendre une dépression chez la femme.
L’entourage lui-même peut également
avoir besoin d’un soutien psychologique. N’hésitez pas à en parler à un
médecin.
Enfin, après le tourment, vient le temps
de la réflexion sur ce qui vous est arrivé. Vous pouvez vous faire aider pour
mieux vivre cet après-cancer et prendre des décisions importantes, comme
celle de vous faire reconstruire un sein
si vous avez subi une mastectomie, ou
adapter votre vie qui a été perturbée
par la maladie et son traitement.
13. BULLETIN ATTADAMOUNE
• Progrès et dépistage
La lutte contre le cancer du sein passe
aussi par des progrès pour le dépistage du cancer. Ces progrès concernent
l’imagerie et également les tests génétiques de dépistage pour le cancer du
sein.
- Progrès de l’imagerie
La mammographie éventuellement
couplée à l’échographie est un examen qui est très fiable surtout avec les
appareils modernes. Néanmoins dans
certains cas, le diagnostic peut être
difficile et de nouvelles techniques en
cours d’évaluation, comme par exemple l’imagerie par résonance magnétique (IRM), sont utiles.
Aujourd’hui existe également le
mammotome. Le mammotome est un
appareil qui permet de faire des biopsies larges du sein de façon plus facile
et surtout plus précise.
- Des tests génétiques de dépistage
pour le cancer du sein
Il n’y a aujourd’hui aucun test disponible permettant de prédire pour une
femme donnée son risque de développer un cancer du sein, néanmoins
la recherche se poursuit dans ce domaine.
Par contre pour des formes particulières familiales de cancer du sein,
on a identifié deux gènes (BRCA1 et
BRCA2) qui sont associés à un risque
élevé de cancer du sein. Ainsi lorsqu’on est en présence de formes familiales dans lesquelles un grand nombre
de membres de la famille peuvent être
atteints de cancer du sein (et éventuellement d’autre types de cancer également), on peut proposer un dépistage
génétique qui permet d’identifier les
femmes à risque élevé dans cette famille et de leur proposer une prise en
charge adaptée.
Il faut souligner encore une fois que
ces tests très spécifiques ne s’adressent qu’à des cas particuliers.
N’hésitez pas à en parler avec votre
médecin traitant.
• Progrès et traitements
De nombreux traitements comme la
chimiothérapie,
l’immunothérapie
et l’hormonothérapie existent déjà.
Des progrès à moyens termes sont
également réalisés. Ainsi d’autres approches font l’objet actuellement de
recherches comme par exemple les
traitements anti-angiogéniques.
De nombreux traitements
Chimiothérapie
Nous disposons actuellement d’un
grand nombre de molécules de
chimiothérapie efficaces dans le cancer du sein et plusieurs molécules très
actives ont été découvertes ces dernières années. Les progrès actuellement
en cours concernent surtout le développement d’association de ces médicaments entre eux afin d’augmenter
leur efficacité.
La chimiothérapie n’est pas indiquée
dans bon nombre de cancers du sein
où seules la chirurgie et la radiothérapie constituent le traitement. En cas
d’indication, la chimiothérapie peut
précéder ou suivre l’acte chirurgical.
Immunothérapie
L’utilisation d’un anticorps dirigé
contre les cellules cancéreuses du sein
est actuellement en cours de développement. Cette approche est efficace,
mais ne peut être utilisée chez toutes
les patientes car elle comporte des
risques de toxicité. Cet anticorps monoclonal est utilisé en particulier en
combinaison avec la chimiothérapie.
Des études complémentaires de cette
combinaison sont en cours en France
et dans le monde.
Hormonothérapie
De nouvelles molécules devraient être
10
N°4 - JUIN 2011
bientôt disponibles, au moins aussi efficaces que le Tamoxifène. Certaines
de ces nouvelles molécules hormonales sont en cours d’étude et offrent de
grands espoirs pour la prévention du
cancer du sein.
Autres traitements
- Anticorps monoclonal
Un anticorps monoclonal dirigé
contre une protéine portée par les cellules cancéreuses du sein. Cette approche est efficace, mais ne peut être
utilisée chez toutes les patientes car
elle comporte des risques de toxicité.
Cet anticorps monoclonal est utilisé
en particulier en combinaison avec la
chimiothérapie. Des études complémentaires de cette combinaison sont
en cours en France et dans le monde.
On le donnait chez les patientes atteintes de métastase mais il semble qu’on
puisse l’utiliser dès le stade local.
- Herceptin
Ce médicament spécifique est dirigé
contre une anomalie bien précise retrouvée dans 15% des cancers du sein
environ.
• Des progrès à moyens termes
D’autres approches font l’objet actuellement de recherches comme par
exemple les traitements anti-angiogéniques. Ces traitements visent à bloquer le développement des vaisseaux
sanguins qui viennent nourrir la tumeur cancéreuse.
Si l’on peut fonder de réels espoirs sur
la thérapie génique, il faut encore être
patient et prudent quant à ses délais
d’application, encore éloignés.
Enfin, il ne faut pas oublier la recherche sur les facteurs psychologiques
associés au cancer du sein et l’importance de la prise en charge psychosomatique des femmes atteintes d’un
cancer du sein.
14. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
SPRAY PURIFIANT
Anti-imperfections -200 mlUtilisation
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Parce que le dos et le
décolleté
aussi
sont
sujets aux imperfections !
Principes Actifs
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Purifie la peau
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Spray purifiant pour le corps. A vaporiser matin et soir sur une peau propre et sèche
(dos, épaules, décolleté). Peut également être appliqué à l'aide d'un coton sur la partie
médiane du visage. Spécialement élaboré pour traiter les zones dorsales non accessibles, le spray purifiant fonctionne dans tous les sens, même à l'envers.
Rapidement absorbé il agit sans dessécher la peau grâce aux actifs hydratants.
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15. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
LES ONYCHOMYCOSES
Lahsen SABRI
Pharmacie Al AZHAR - Ait Melloul
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
Les champignons comprennent les levures et les moisissures. Il en existe des milliers, mais seuls quelques-uns sont
susceptibles d‘infecter le corps humain. Les mycoses sont liées au développement d’un, voire de plusieurs Champignons au
niveau des muqueuses, de la peau, des phanères ou des tissus profonds.
En médecine humaine, les Champignons sont impliqués dans diverses pathologies :
• Les mycétismes, intoxications dues à l’ingestion de certaines espèces
• Les mycotoxicoses, intoxications dues à des métabolites introduits dans les aliments par l’envahissement de Moisissures
• Les syndromes allergiques d’origine fongique, essentiellement respiratoires et cutanés;
• Les mycoses cutanées, causées par des Champignons à l’état « parasitaire ». Elles sont très nombreuses et se distingues en
mycoses profonds, très rares, atteignant l’hypoderme et mycoses épidermiques ou épidermophytes.
En pratique le diagnostique des mycoses cutanées repose sur leur siège :
• En peau vague ex : pityriasis versicolore.
• Dans les plis en raison de l’humidité locale ex : aux aisselles, aux aines, entre les orteilles, ans les régions pileuses
• Au cuir chevelu ex : teignes - Sur les ongles ou onychomycoses.
LES ONYCHOMYCOSES :
FACTEUR DE RISQUE :
U
ne onychomycose est définie comme une infecLe principal facteur de risque d’onychomycose des ortion fongique de l’appareil unguéal provoquée par
teils est le port de chaussures occlusives.
des dermatophytes, des levures ou des moisissures. Les
Les onychomycoses secondaires aux dermatophytes se
onychomycoses peuvent apparaître aux ongles des mains
transmettent par contact d’une personne à l’autre, direcou des pieds et évolue en trois temps :
tement ou par les sols publics. Certaines spores peuvent
atteinte initiale du bord libre qui est décollé par des inmême demeurer viables et infectieuses dans l’environnedentations pulvérulentes
ment, pour une période pouvant aller jusqu’à cinq ans.
puis atteinte de la table externe qui s’épaissit et perd sa
Les facteurs de risques sont les suivants :
transparence
Prédispositions familiales
enfin atteinte de l’ongle dans sa totalité avec onycholyse
• Certains médecins pensent qu’il existe une prédisposi(décollement du bord libre de l’ongle découvrant la partion génétique.
tie antérieure
Maladies et prises
de son lit).
médicamenteuses
Une réaction
favorisant :
inflammatoire
• Les
maladies
et douloureu(sida,
diabète,
ses est apparue
syndrome
de
à l’ordinaire,
Cushing…)
l’infection ne
• les médicaments
se limite pas à
qui favorisent les
un seul ongle,
infections. (traiMYCOSE DES ONGLES
MYCOSE DES ONGLES DES
MYCOSE DES ONGLES DES
mais tend à en- DES PIEDS (dermatophytes)
tements
immuPIEDS (dermatophytes)
MAINS (Levures)
Bourrelet rouge et douloureux
vahir les autres. ongle décollé, épaissi et de couleur Fusée de couleur blanc jaunâtre
nosuppresseurs,
blanc jaunâtre
Les onychochimiothérapies,
mycoses peuvent être classifiées en cinq types, Cette
traitements pour prévenir les rejets de greffes, cortisoclassification dépend de l’agent infectieux, du stade évone…)
lutif, de la localisation et de l’âge :
• Les troubles de la circulation sanguine (varices aux
• Onychomycose sous-unguéale distolatérale, est la plus
jambes, phénomène de Raynaud qui donne les extrémités
fréquente
livides en hiver).
• Onychomycose sous-unguéale proximale, est rare
• Les maladies de la peau qui entraînent un décollement
• Leuconychomycose superficielle, peut être due à un
ou un épaississement des ongles (psoriasis, lichen).
dermatophyte, parfois à une moisissure
• Les problèmes de pieds qui provoquent des ongles dé• Onychomycodystrophie totale,
collés et/ou épaissis.
• Onychomycose candidosique.
• Anomalies de position des orteils (orteils qui se chevau-
11
16. BULLETIN ATTADAMOUNE
chent, gros orteils qui se relèvent ou «rebiquent»…)
Facteurs liés aux habitudes de vie, à la profession et à
l’environnement
• Humidité, transpiration excessive et port continu de
chaussures occlusives. Les professions où le port de
chaussures de sécurité ou de sport est nécessaire sont à
grand risque pour les mycoses des pieds. • Les professions où le contact avec l’eau et/ou les aliments favorisent les mycoses des mains.
• Marche pieds nus sur les sols publics, notamment lors
des activités de sport ou de loisirs
Facteurs liés à l’âge
• La fréquence des mycoses des ongles augmente avec
l’âge, du fait du ralentissement de la vitesse de pousse de
l’ongle mais aussi à cause des troubles de la circulation
sanguine.
N°4 - JUIN 2011
durer parfois jusqu’à six mois ou plus selon l’importance
des lésions.
Les facteurs d’échec thérapeutique sont :
une mauvaise diffusion des antifongiques,
un traitement interrompu trop tôt,
une recontamination,
la persistance de facteurs favorisants,
un mauvais choix d’antifongiques.
CONSEILS AUX PATIENTS :
Informer le patient du risque de récidive, de l’importance
de la durée et de la bonne observance du traitement.
Il faut s’assurer de la guérison complète avant l’arrêt du
traitement
Il faut dépister et traité rapidement la survenue de récidives qu’est fréquent, l’apparition d’une fissures entre les
orteilles est un signal d’alarme.
Les onychomycoses sont contagieux, il faut donc utiliser
des serviettes de toilettes individuelles et éviter de marcher pied nus sur les sols publics.
Il faut éviter de porter des chausseurs de sport en dehors
des activités sportives, utilise des chaussettes de cotons.
Enfin il faut se méfier des contre indication et interaction
des antimycoses : à titre d’exemple :
Pour la griséofulvine association déconseillé avec l’alcool ou médicaments qui en contient : effet antabuse, diminution de l’effet contraceptif en association avec les
estroprogestatifs…
Pour le fluconazol, l’association avec les sulfamides hypoglycémiants nécessite de prévenir le patient diabétique
du risque d’une hypoglycémie…
TRAITEMENT :
Il comporte un traitement par vois général et local, mais
aussi la destruction du foyer mycosique par arrachage ou
meulage de l’ongle.
Voici les principaux moyens thérapeutiques existants :
médicaments topiques antifongiques;
autres traitements locaux : découpage après traitement
chimique ou mécanique (meulage ou pince) permettant
de diminuer la zone parasitée ; médicaments systémiques: griséofulvine, imidazolés, allylamine ;
association de traitements : amorolfine associée à la terbinafine, traitement de l’entourage et des sources possibles de recontamination.
Tout contact avec l’eau doit être évité. Le traitement peut
13
18. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
ŒIl ET MEDICAMENTS
Fatiha CHARMOUD
Pharmacie Le complex - Bensergao
MEDICAMENTS PAR VOIE GENERALE
• Risque de neuropathie.
Les corticoides au long cours :
Avant toute prescription un bilan ophtalmologique est
nécessaire, acuité visuelle, champ visuel, vision des couleurs et fond d’œil. Le bilan sera effectué tous les mois
au cours du traitement.
I
l faut savoir que les corticoïdes sont très fréquement
utilisés en ophtalmologie mais sont responsable d’effets secondaires importants qui sont :
• Risque d’hypertonie oculaire et de glaucome cortisoné
avec destruction des fibres optiques. D’où la nécessité
dans les traitements prolongés, d’une surveillance ophtalmologique régulière (prise du tonus, champ visuel).
• Risque de cataracte cortisonique : cataracte bilatérale irréversible, classiquement sous
capsulaire postérieure qui nécessite parfois un traitement
chirurgical.
• Le retard du cicatrisation :
les corticoïdes ralentissent la
prolifération fibroblastique et
la cicatrisation de l’épithélium
cornéen.
Ils peuvent entrainer ou aggraver un ulcère cornéen et
peuvent même conduire à la
perforation.
• Aggravation des affections
oculaires : les corticoïdes accélèrent la dissémination des
infections oculaires que celle-ci soit bactérienne, mycosique, parasitaire, ou virale (kératite herpétique).
Les antidepresseurs :
• Risque de crise de glaucome aigu avec les antidépresseurs tricycliques et les IMAO. Celle-ci survenant sur
des yeux prédisposés à chambre
antérieure étroite.
Un contrôle
de la profondeur de la chambre est
nécessaire.
Les medicaments a effets
parasympatholytiques :
Ils entrainent une mydriase et
peuvent déclencher une crise de
glaucome aigu sur des yeux prédisposés.
- Atropine
- Anticholinergique
- Antiparkinsoniens parasympatholytiques
- Amiodarone: risque de thésaurismose cornéenne réversible à
l’arrêt du traitement.
- Cytarabine: aracytine conjonctivite composant du syndrome d’aracytine.
Les collyres : Ce qu’il faut retenir
Les antipaludeenes de synthese :
Les collyres mydriatiques entrainent une dilatation de
la pupille et sont utilisés lors des examens ophtalmologiques, en cas d’uvéite ou après une opération de la cataracte.
Parmi les collyres mydriatiques, l’atropine et le cyclopentolate ont, en plus, une action cycloplégique
(qui entraine une paralysie de l’accommodation).
Tous les collyres mydriatiques sont contre indiqués en cas de glaucome à angle étroit non traité.
Les collyres anti glaucomateux comprenant les collyres adrénaliniques, bêtabloquants et myotiques.
Ceux des deux premières catégories agissent en diminuant la sécrétion d’humeur aqueuse, les adrénaliniques
provoquant en outre une dilatation de la pupille et étant
donc contre indiqués en cas de glaucome à angle étroit,
alors que les bêtabloquants sont contre indiqués en cas
d’asthme ou de bloc auriculo-ventriculaire (=ralentissement ou arrêt de la conduction électrique cardiaque entre
les oreillettes et les ventricules).
Ils sont utilisé dans la prophylaxie et le traitement du
paludisme ainsi qu’au dose élevé dans le traitement de
diverse maladie systémique : lupus érythémateux et la
polyarthrite rhumatoïde .
Les effets secondaires les plus courants sont:
• Risque de thésaurismose cornéenne : souvent peu de retentissement fonctionnel et réversible à l’arrêt du traitement.
• Risque de rétinopathie, atteinte gravissime de
l’épithélium pigmentaire de manière irréversible.
Il est nécessaire de pratiquer un bilan préthérapeutique
et une surveillance mensuelle comprenant un examen
de l’acuité visuelle et de la vision des couleurs, un fond
d’œil et un électrorétinogramme.
Les antituberculeux :
Les antituberculeux les plus prescrits sont : l’isoniazide,
la rifampicine, l’éthambutol, le pyrazinamide et le streptomycine.
15
19. BULLETIN ATTADAMOUNE
Les collyres myotiques facilitent l’écoulement de l’humeur aqueuse et produisent un myosis (=rétrécissement
de la pupille), qui interdit leur utilisation en cas d’inflammation de l’iris et de forte myopie.
Les collyres anti-inflammatoires non stéroïdiens
Plus récents, ne présentent pas autant d’effets indésirables que les corticostéroïdes, mais leur action anti-inflammatoire est plus limitée.
Les collyres anti-inflammatoires stéroïdiens
Sont souvent associés à un antibiotique et sont indiqués
pour traiter les inflammations oculaires, externes ou internes, et pour prévenir l’inflammation postopératoires.
Cependant, ils ont de nombreux effets indésirables:
• Aggravation des ulcères cornéens et des kératites superficielles.
• Risque d’activation d’une infection oculaire virale notamment l’herpès.
• Risque d’apparition d’un glaucome en cas de traitement
prolongé.
Les collyres antibiotiques traitent les conjonctivites
infectieuses, les kératites et les infections des voies lacrymales.
Les contre indications sont rares : seul le chloramphénicol est évité chez l’enfant, la femme enceinte
et les personnes atteintes d’insuffisance médullaie.
N°4 - JUIN 2011
Les collyres antiseptiques luttent contre les agents infectieux présents dans les culs-de-sac conjonctivaux; ils
sont parfois associés à des vasoconstricteurs destinés à
atténuer les rougeurs de la conjonctive.
Les collyres anesthésiques sont utilisés à des fins des.
examensophtalmologiques
Les collyres antiallergiques sont préconisés dans le
traitement des affections oculaires d’origine allergiques.
• Tous collyre contient de benzalkonium est incompatible
avec les lentilles de contact souple.
Les collyres cicatrisants sont utilisés pour favoriser la
cicatrisation des ulcères de la cornée dus à un traumatisme.
Les collyres anti herpétiques sont indiqués dans le traitement de certaines infections virales et superficielles de
l’œil.
ATTENTION :
• Pas de collyre mydriatique si risque de glaucome aigu.
• Pas de collyre myotique en cas d’uvéite.
• Pas de délivrance de collyre anesthésique.
• Attention à l’automédication surtout les collyres à base
de corticoïdes.
• Pas de délivrance de collyre corticoïdes sans prescription médicale.
L’ASTHME DE L’ENFANT
Première maladie chronique
Maria ELFAKIR
Pharmacie Europa - Agadir
L’asthme de l’enfant demeure la
maladie chronique la plus fréquent
de l’enfant. Un enfant asthmatique ne
prenant pas de traitement adaptés sera
gêné dans sa vie quotidienne, sera limité
dans ses activités sportives et risque de
nombreuses absence à l’école.
Manifestations de l’asthme chez
l’enfant :
Crise typique avec sifflement ; Toux
sèche, nocturne, survenant la nuit
; Toux après l’effort ; Bronchites à
répétition ; Essoufflement ; Fatigue ;
Difficultés à la marche, à l’effort….
Attitude à adopter si l’enfant fait
une crise d’asthme :
• Lui donner ses médicaments
bronchodilatateurs qui il peut reprendre
à plusieurs minutes d’intervalle si la
crise n’a pas cessé.
• Le rassurer, rester à ses cotés, le
détendre et l’emmener dans un endroit
calme.
• Consulter en urgence, appeller le
15 ou 112. en cas d’aggravation des
manifestations et d’apparition de
signes d’urgence.
Le sport et l’enfant asthmatique :
Un enfant bien suivi doit pouvoir
pratiquer toutes les activités sportives en
respectant un certain nombre de règles.
Préférer des exercices physiques
modérer et respirer à l’air libre.
Effectuer une période d’échauffement
avant un effort soutenu et diminuer
progressivement l’effort à la fin de la
période d’exercice.
L’asthme de nourrisson :
Un nourrisson asthmatique est un bébé
qui a présenté 3 épisodes de sifflement
avant l’âge de 2ans.
Le traitement de l’asthme du nourrisson
est identique à celui de l’asthme de
l’enfant.
Cet asthme disparaitra quelques années
plus tard chez une majorité des bébés.
Mais chez certains d’entre eux,
l’asthme évaluera vers un asthme de
l’enfant.
Facteurs de risque de voir évaluer
l’asthme du nourrisson vers un
asthme de l’enfant :
16
Présence d’un eczéma.
Terrain familial allergique.
Bilan allergique positif.
Bébé de sexe masculin.
Mère asthmatique….
L’asthme ne passe pas
systématiquement à la puberté :
40 à 50 ٪ des enfants asthmatiques ne
seront plus gênés par cette maladie à
l’âge adulte et prés de 50 ٪ des enfants
asthmatiques ne verront pas disparaitre
leur maladie après la puberté.
Il est donc indispensable de traiter les
premières manifestations respiratoires
d’un enfant afin de lui donner toutes
ses chances de ne plus être gêné à l’âge
adulte.
20. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
Abdellah AGUOUZZAL
Pharmacie Marjane Founty
Bensergao
L
L’HOMÉOPATHIE
’homéopathie est une méthode
thérapeutique découverte par un
médecin allemand Hanmann consiste
à prescrire à un malade sous une
forme fortement diluée et dynamisée
une substance pharmacologiquement
active capable de produire à dose
forte chez un individu sain des
troubles semblables aux symptômes
que le patient présente
1) Comment agissent les les
medicaments homèopathiques
Le mécanisme d’action des
produits homéopathiques est encore
du domaine de recherche mais on
peut avancer qu’il activerait les
réactions du défense de l’organisme
là ou l’antibiotique
détruit le
microbe,l’homéopathie va demander
à l’organisme de mieux se défendre
contre ce microbe; bien sur il ne
faut demander à l’homéopathie
de s’attaquer à des maladies
redoutables tel que la tuberculose,
la méningite l’hypertension ….etc.
et dans tous les cas ou les défenses
de l’organisme sont dépensés ou
risquent de l’être rapidement
2) Idée sur la préparation des
produits homeopathieques
La préparation homéopathique est
obtenu par macération d’une quantité
(Q1) de la matière première dans un
véhicule (alcool,glycérine,ou l’eau
purifiée) si la matière première est
d’origine végétal la quantité de
l’alcool ajouté est (10*Q1)s’il s’agit
d’une matière animale on ajoute
(20*Q1),la macération se fait dans les
récipients aussi inerte que possible
durant trois semaines en agitant
suffisamment elle est suivie d’une
pression et filtration le résultat est
une solution qu’on appelle teinture
mère (souche homéopathique)qui
doit être conservée dans des
conditions spéciaux de température
de luminosité et d’aération .
Les dilutions sont préparés a partir
des teinture mère en additionnant un
volume (V1) de teinture mère dans
(99*V1) du solvant le mélange et
fortement secouée on obtient alors
1CH (1centihenmannien) si on refait
la même opération on obtient 2CH
et ainsi de suite jusque au plus forte
dilution .
Les médicaments existent en
plusieurs formes : les solutions
buvables, pommades, comprimés,
collyre, mais les formes qui
caractérisent cette spécialité sont
les globules et les granules ces deux
formes sont synthétisées à partir du
saccharose et du lactose après elles
sont imprégné de dilutions: 5CH,
9CH….
Les granules sont présentées en
tubes de 4g contenants 80 granules
se pressente à toutes les hauteurs de
17
dilutions le tube est fabriqué de tel
façon que le patient compte et prend
le nombre prescris de granules sans
les touchent avec les doigts.
Les globules sont plus petit que
les granules ils sont présentés en
tube de 1g qui contient environ 200
globules
3) Le stockage et l’utilisation des
produits homeopathiques
Pour éviter l’altération des
médicaments homéopathiques leur
stockage doit être loin de toute
produit volatil tel que les parfums
et le comphre …et dans une
température inférieure à 40°c
Selon Michel Boiron La prise des
produits homéopathiques se fait à
distance du repas et dans le but de
faciliter l’ utilisation, le tube dose
est prescrit lors d’une prise unique
journalière,
hebdomadaire
ou
mensuelle.
Le tube granules est plus pratique
lors le prise est répétée dans la
journée.
On laisse les granules et les
globules fondre sous la langue car la
pénétration est sublinguale.
Les médicaments homéopathiques
n’ont pas d’effets secondaires et ils
agissent en synergie thérapeutique
avec les médicaments allopathiques.
22. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
ORDONNANCE
ET OBJECTIF THERAPEUTIQUE
Mme fatna se présente à la Pharmacie avec cette ordonnance,
agée de 66 ans et pèse 70kg
1/ LEVOTHYROX 50 CP
1 CP/J
2/ DIGOXINE CP
1/2 CP/J
3/ SINTROM CP
1/2 CP/J
4/ DUPHALAC SIROP
1 CAS 3FOIS/J
a/ Détecter l objectif thérapeutique
b/ Détecter les médicaments MTE (médicaments a marge thérapeutique étroite)
c/ Détecter les interactions médicamenteuses
Mohamed LAFHAIMA
Pharmacie Ouled Teima
Commission Culturelle
19
24. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
Activités culturelles 2010 - 2011
Date
Thème
Intervenant
Société
Lieu
NP
05 et
06/06/2010
Le cancer : Sensibilisation
-
COLLABOPHARMA 2010
Chambre de
Commerce d’Industrie
840
19/06/2010
Remise des diplômes
Comité Culturel
ASSOCIATION
Local
40
19/06/2010
Réunion d’évaluation
Comité Organisateur
des journées
ASSOCIATION
Local
34
10/07/2010
La nutrition infantile :
fondamentaux et nouveautés
Dr. Linda Belabed
NESTLE
Espace folies
berbères
140
-
LES 1ÉRES JOURNÉES
Safi
18
25 et
26/09/2010 L’environnement et la santé
9/10/2010
Vaccination de la grippe actualité
Dr. Karbache Med
SANOFI AVENTIS
Chambre de
Commerce d’Industrie
71
23/10/2010
HTA 1ère Séance
Dr. Raqim Salahdine
cardiologue à Agadir
ASSOCIATION
Local
42
30/10/2010
Les infections urologiques et
D.E
Dr. Abouelfadel
Zinelabidine
P.H.I
tions des aides-pharmaciens
30 et
31/10/2010 une obligation plus qu’une
-
ASSOCIATION
Beni-Mellal
5
7/11/2010
Visite guidée
-
GALENICA
Casablanca
54
13/11/2010
Affection bucco-dentaires
conseil en officine
Eddine
IPHARMA
Salle de la jeunesse et sports
148
27/11/2010
HTA 2eme Séance
Dr. Raqim Salahdine
cardiologie à Agadir
ASSOCIATION
Local
36
4/12/2010
Les rhinites allergiques
Dr. Razani Abdelmajid
allergologue à Agadir
P.H.I
Chambre de
Commerce d’Industrie
58
11/12/2010
La contraception
Melle Imane Sayah
MSD
Local
51
-
-
Rabat
500
Dr. Najat Karim
Cardiologue à Agadir
ASSOCIATION
Local
35
GALENICA
Chambre
de Commerce
d’Industrie
88
La régionalisation des associa-
Chambre de
Commerce d’In- 100
dustrie
necessité
8 et
9/01/2011 الوحدة الترابية في وجدان املساعد الصيدلي
22/01/2011
HTA 2ème Séance
Dr. Anasse sribi
12/02/2011 Techniques de CommunicaPharmacien à Koleaa
tion
et de vente en officine
21
25. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
Activités culturelles 2010 - 2011
Date
26/02/2011
Thème
Intervenant
Société
Lieu
NP
Dr. Moustapha
Mouhaddab - Gastrologue à Casa
JUVA
Chambre
de Commerce
d’Industrie
89
-
LES 1ÉRES JOURNÉES
Oujda
4
L’équipe Pharma Shop PHARMA SHOP
Local
53
Local
36
Local
40
Crise Hémorroïdaire
Rôle des aides pharmaciens dans
la consécration des valeurs de la
05 et
06/03/2011 citoyenneté et le renforcement des
bases du développement humain
26/03/2011
Obésité
Dr. Raqim
2/04/2011 Les accidents cardio vascu- Cardiologue à Agadir
laires
ASSOCIATION
L’équipe Promopharm PROMOPHARM
14/04/2011
Cosmethologie
23/04/2011
Affections rhumatismales
L’équipe Promoplus
PROMOPLUS
Local
64
7/05/2011
Desensibilisation
Dr. El Alaoui Youssef
ASSOCIATION
Local
36
14/05/2011
لقاء تواصلي
Comité organisateur
des journèes
ASSOCIATION
Local
28
-
LES 5ÉMES JOURNÉES
Tiznit
32
28 et
ceutique dépend d’un statut
29/05/2011 d’organisation de ses employés
-
LES 3ÉMES JOURNÉES
Rabat
4
29/05/2011
visite guidée
-
P.H.I
Rabat
48
4/06/2011
Formation C
Examen d’évaluation
ASSOCIATION
Local
30
L’aide pharmacien et l’espoir
21 et
22/05/2011 d’organiser la profession
L’avenir du secteur pharma-
22
27. BULLETIN ATTADAMOUNE
N°4 - JUIN 2011
Activités sociales 2010 - 2011
Date
Activités
Lieu
NP
13/06/2010
CARAVANE MEDICALE
TEMSIA
450
4/07/2010
CARAVANE MEDICALE
AMSKROUD
170
18/07/2010
CARAVANE MEDICALE
AOURGA
130
25/07/2010
DON DU SANG
SALLE DE LA JEUNESSE
89
30/07/2010
CARAVANE MEDICALE
EL KSIBA BENI MELLAL
320
29/08/2010
IFTAR JAMAAI
LOCAL
28
10/10/2010
VACCIN CONTRE LA GRIPPE
MAISON DE REPOS AGADIR
40
31/10/2010
CARAVANE MEDICALE
IMOUZARE
400
5/12/2010
CARAVANE MEDICALE
LE CENTRE DE SAUVEGARDE
DE L’ENFANCE D’AGADIR
88
12/12/2010
CARAVANE MEDICALE
TAMRAGHT
380
30/01/2011
VACCIN CONTRE LA GRIPPE
13/02/2011
CIRCONCISSION
AIT MELLOUL
29
13/02/2011
CARAVANE MEDICALE
AOURIR
650
13/03/2011
CARAVANE MEDICALE
CENTRE D’ACCUEIL
ET D’INSERTION TILILA
80
13/03/2011
CIRCONCISION
DAR EL HAY TEMSIA
103
3/04/2011
CARAVANE MEDICALE
DCHEIRA
150
3/04/2011
CARAVANE MEDICALE
HAHA
300
10/04/2011
CARAVANE MEDICALE
LMZAR
350
24/04/2011
CIRCONCISION
AGADIR ET LES ENVIRONS
1825
1/05/2011
MATINEE POUR ENFANTS
AIT MELLOUL
36
8/05/2011
CARAVANE MEDICALE
IMOUZARE
550
8/05/2011
CIRCONCISION
MIRLEFT
85
8/05/2011
CIRCONCISION
LOCAL
62
Lieu
NP
MAISON DE REPOS AIT MELLOUL
32
Excurssions 2010 - 2011
Date
Activités
01 au 13/07/2010
COLONIE DE VACCANCES
LOCAL
28
31/7 et 01/08/2010
EXCURSSION
IFRAN
18
1/08/2010
CROISIERE
BATEAU
30
05 et 06/02/2011
EXCURSSION
OUKAIMDEN
48
Du 2 au 5/03/2011
EXCURSSION
IMOUZAR/IFRAN/OUJDA/
ESSAIDIA ET KHNIFRA
4
23 et 24/04/2011
ACCUEIL D’EQUIPE GPM
LOCAL
48
24