1. No 294 / Mars 2011
Afin d’assurer la survie de la revue, merci de faire un don
au moyen de PayPal ou par chèque ou mandat-poste
Par chèque ou mandat-poste à l’ordre de : Philatélie Québec, 275 rue Bryant Sherbrooke (Québec),
Canada JIJ 3E6 ou au moyen de Pay Pal à l’adresse courriel suivante : editions_ddr@videotron.ca
2.
3. Dans ce numéro...
04 Éditorial 19 Finlande, 22 timbres émis le même jour
07 Merci aux généreux donateurs 21 Présentation Une Page
08 À peine un an {…} 26 Daniel Miroux chez
le Britannia n’existait plus « Les timbrés de Boisbriand »
10 Surcharge pour Haïti 27 Émission conjointe Irlande – Chili
12 Hilaire Sainte-Marie 30 À vos marques, partie 46
14 Krieghoff : imprimés à Winnipeg 37 L’univers de l’orgue partie 7
18 Une pièce de 10 ¢ à la place du timbre 45 Le Bouddhisme au Laos
Communiqués publiés
sur le site au cours du mois de février 2011
Communiqué # 8; Communiqué # 12;
Vient de paraître; premier février 2011 Vient de paraître à l’ATA
Communiqué # 9; Communiqué # 13;
Postes Canada; émissions du premier février Royale 2011 Royal; du 13 au 15 mai 2011
Communiqué # 10; Communiqué # 14;
Postes Canada et le mariage royal Postes Canada; art canadien Daphne Odjig
Communiqué # 11;
Postes Canada 07 février et Saint-Valentin
Un
Afin d’assurer la survie de la revue, don
pour
la
Merci!
passion du timbre!
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Philatélie Québec No 294, mars 2011 3
4. Éditorial
Éditorial
Bonjour à vous tous,
Site Internet :
Chers Amis Lecteurs!
www.philateliequebec.com
Le look du site internet de la revue, prise deux. Les
lecteurs nous ont fait remarquer que le look du site internet N° 294 (vol. XXXVIII, n° 3)
de la revue avait changé pour le mieux avec la mise en Mars 2011
ligne du numéro de février. J’en suis des plus heureux; ce
Rédacteur en chef : Guy Desrosiers
n’est que le début. Merci d’apporter vos suggestions.
Rédactrice de textes : Marjorie Gosselin
e Boutique. Avec la parution du numéro de mars, l’équipe
s’est attaquée à l’amélioration de la partie du site où se Webmestre : Marie-Claude Benoît
loge la boutique de la revue. L’accès s’y fera dorénavant Graphisme : Graphic-Art
d’une façon plus rapide. Il ne se fera plus de ventes sur
Publicité : Lionel Laurens
ui offre sur le site. Les ventes seront maintenant uniquement
à prix fixe et suivant le principe du « premier arrivé, pre- Les textes publiés dans la revue Philatélie
Québec n’engagent que leur auteur, en consé-
mier servi »; les objets à vendre seront annoncés et ils quence, la revue décline toute responsabilité à
seront enlevés du site dans les plus brefs délais après leur cet égard. La direction se réserve en tout temps
vente. le droit d’adapter les textes soumis pour publi-
n- cation. L’emploi du genre masculin est utilisé
sans aucune discrimination, uniquement dans
e Il est entendu que le site de la revue, partie boutique, le but d’alléger le texte.
de n’entend pas faire compétition aux gigantesques sites de
ventes qui se trouvent actuellement sur le web. Je vous
invite cependant à le consulter; peut-être y trouverez- Pour nous joindre
(publicité, petites annonces, renseignement) :
vous une pièce que vous cherchez? Ou encore, peut-être
Philatélie Québec
voudrez-vous supporter la revue en achetant des timbres 275, rue Bryant, Sherbrooke QC J1J 3E6
que vous utiliserez sur votre courrier? Dans le même esprit, editions_ddr@videotron.ca • www.philateliequebec.com
avez-vous pensé faire un don de pièces philatéliques à la
revue? Pour la revue, c’est une façon d’assurer sa survie.
Expositions : les Présentations Une Page (P 1 P). Ces présentations étant de plus en plus popu-
laires dans les expositions, j’ai préparé un article sur ce genre d’exposition. Dans ce secteur, je pense
que, un jour et avant longtemps, il faudrait unifier les règlements (et surtout, les faire connaître)
car, afin de préparer mon article, j’ai consulté quatre documents différents qui me sont parvenus de
quatre sources différentes; et, il y en aurait d’autres. Pris chacun séparément, le contenu de chacun
de ces documents est excellent mais un jour, ne pourrait-on pas en avoir un seul applicable à tous
les philatélistes de cette province. J’ose espérer que le présent article sera le début d’une réflexion
sur le sujet et j’ose aussi espérer que quelqu’un, quelque part, se lèvera et prendra l’initiative afin
que l’on discute sérieusement de l’ensemble du dossier des expositions.
Dans ce numéro. Philippe Drillien, un nouveau à la revue, présente « Le Bouddhisme au Laos ».
L’article ici publié est, en fait, un chapitre d’une parution au même titre, publié par l’Association inter-
nationale des collectionneurs de Timbres-poste du Laos. Cette parution est le résultat de plusieurs
mois de travail acharné et l’utilisation de notes accumulées pendant plus de 40 ans. Elle a pour but de
recueillir quelque argent pour un des membres de l’association qui fait face à des difficultés financières
4 Philatélie Québec No 294, mars 2011
5. et les bénéfices de la vente lui seront intégralement reversés. Chers lecteurs, vous avez aimé ce que
vous avez lu, alors pour une bonne cause, pourquoi ne pas vous procurer le volume; informations
en page 51.
Benoit Carrier présente « L’univers de l’orgue; partie 7 », la dernière partie. François Brisse nous
revient avec sa chronique « À vos marques, No 46 ». C’est à l’intérieur de cette chronique que
Richard Gratton donne un tuyau sur la façon de décoller les timbres autocollants; il répond à une
question qui nous fut souvent posée. Michel Monicard présente un article sur une émission conjointe
Irlande – Chili; il suggère aussi une intéressante thématique à développer au sujet de l’indépendance
des pays de l’Amérique du Sud.
Lionel Laurens, notre Lionel à la revue, fait le résumé d’une conférence donnée par Daniel Miroux chez
« Les Timbrés de Boisbriand »; on trouvera dans le communiqué No 15 toutes les photos prises par
son collègue Gaston Verreault lors de cet événement. Un court article présente Hilaire Sainte-Marie,
un des fondateurs de la Société Philatélique de la Rive-Sud. Je profite de l’occasion afin d’inviter les
clubs à faire connaître leurs activités. Comme mentionné antérieurement, la revue est lue sur la toile
et la revue peut vous faire connaître mais si la revue n’est pas informée de vos activités, il devient
difficile d’en parler.
Je vous laisse le soin de découvrir les autres articles tel celui au sujet de la Finlande qui émet 22 timbres
en un seul jour et celui où l’on a placé une pièce de 10 ¢ à la place du timbre.
Sur ce, bonne lecture!
Pour me joindre :
275, rue Bryant
Sherbrooke QC J1J 3E6
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Philatélie Québec No 294, mars 2011 5
6. Dons. Depuis le mois de janvier 2010, la être rémunérées pour garder un site internet à jour et
revue Philatélie Québec est publiée dix fois l’an, intéressant; que des coûts seront chargés à la revue
un numéro tous les mois sauf en juillet et en pour héberger son site internet et que des coûts
août, gratuitement et en couleur sur le web. La seront chargés à la revue pour tous les autres gugus
revue deviendra aussi accessible à tous, philaté- (sic) d’administration dont la liste est parfois longue
listes ou non. et surprenante.
La gratuité c’est très intéres- Alors afin d’assurer la survie et afin d’assurer une
sant. Cependant il ne faudra longue vie à la revue, pourquoi ne pas faire un don à
pas oublier que des person- l’ordre de la Revue Philatélie Québec et de faire
nes devront être rémunérées parvenir ce don à Revue Philatélie Québec, 275, rue
pour préparer le contenu de Bryant, Sherbrooke Qc Canada J1J 3E6.
chaque numéro de la revue;
que des personnes devront Merci d’avance.
Un don pour la passion des timbres...
Petites annonces
Petite annonce • Petite annonce • Petite annonce • Petite annonce • Petite
nce • Petite annonce • Petite annonce • Petite annonce • Petite annonce •
La revue Philatélie Québec version copie papier ne Avec votre paiement, envoyer votre petite annonce à :
contenait pas, pour ainsi dire, de section petites Revue Philatélie Québec, 275, rue Bryant, Sherbrooke
annonces. Vous cherchez une pièce philatélique; Qc Canada J1J 3E6. Des copies / collées seront faites
vous voulez vendre une pièce philatélique; alors pour publication sur le web; à la revue, on ne retou-
pourquoi ne pas utiliser la revue Philatélie Québec chera pas les petites annonces reçues.
maintenant qu’elle sera consultée et lue sur toute
la planète. En voici des exemples :
Recherche pièces philatéliques Recherche pièces philatéliques
concernant le timbre de la GRC Scott concernant le timbre de la GRC Scott
# 223, émis le premier juin 1935. On # 223, émis le premier juin 1935. On
communique avec Guy Desrosiers communique avec Guy Desrosiers
à editions_ddr@videotron.ca à editions_ddr@videotron.ca
Coût par parution de cette petite Coût par parution de cette petite
annonce : $6.00 taxes incluses. annonce : $10.00 taxes incluses.
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Intermédiaires.
Vous avez un Penny Black à vendre ou vous voulez Vous avez une grosse collection à vendre…
acheter un Penny Black mais vous ne voulez faire
connaître vos coordonnées qu’à seulement et uni- C’est un service à développer et ce sera du cas par
quement la personne avec laquelle le marché sera cas. Il est entendu que la revue servira d’intermé-
conclus, alors pourquoi ne pas utiliser la revue diaire uniquement; la revue mettra en contact les
Philatélie Québec qui publiera l’annonce pour vous intéressés sans se porter garant du contenu de la
et mettra les parties en contact que pour la transac- vente ou de l’achat.
tion finale.
6 Philatélie Québec No 294, mars 2011
7. Merci à vous
MERCI aux généreux donateurs de la revue Philatélie Québec
1- Merci à Monsieur Jean Grignon de Eastman 5- Merci à Monsieur Laurent Poulin de Québec
qui a fait un don à la revue. qui a fait un don en pièces philatéliques à la
revue et qui écrit : « Je suis très heureux de conti-
2- Merci à un fidèle lecteur de la région de
nuer à lire la revue même si je n’ai pas l’internet
Granby – Farnham qui a fait un substantiel don
moi-même ».
à la revue tout en désirant garder l’anonymat.
6- Merci à la Société Philatélique de la Rive-Sud
3- Merci à Madame Micheline Corneau de
(SPRS) qui a fait un don à la revue.
Jonquière qui a fait un don à la revue et qui
ajoute : « Félicitations pour votre beau travail.
C’est toujours avec grand intérêt que je vous lis ». MERCI
4- Merci à Monsieur René Forand de Montréal aux généreux
qui a fait un don à la revue et qui écrit : « Un
grand merci pour le travail de géant consacré à
donateurs de la revue
notre folie sérieuse, la philatélie dans notre langue Philatélie Québec
française ».
Expertise Philatélique
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du Canada et des Provinces
Neuf ? Gomme originale ? Charnière ? Papier vélin ou vergé ou bible ? Réparé ?
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expert reconnu et membre de l’Association Internationale des Experts en Philatélie
et de l’Académie Québécoise d’Études Philatéliques.
Contact par courriel seulement : grattonrich54@hotmail.com
Philatélie Québec No 294, mars 2011 7
8. À peine un an après la sortie du timbre,
le Britannia n’existait plus!*
Imprimeur / Quantité :
Canadian Bank Note, Limited; 1 100 000
Dentelure : 12
Créateur(s) :
• D’après une peinture
d’Arthur James Wetherall Burgess
• Scène gravée par Harold Osborn
• Conçu par Herman Herbert Schwartz
Œuvre d’art originale :
Arthur James Burgess, « Britannia » Royal
Collection, Londres, Royaume-Uni
Le premier avril 1935, le contrat de fabrication des timbres-poste et des entiers postaux canadiens
est revenu à la Canadian Bank Note Compagny, Limited, à Ottawa. Le 6 mai 1935, le roi George V a
célébré le 25ième anniversaire de son avènement au trône, en 1910. Afin de commémorer ce jubilé d’ar-
gent, le Canada s’est joint aux autres pays de Commonwealth pour rendre hommage au souverain,
lui-même un philatéliste passionné, en émettant six timbres-poste spéciaux. Vue du yacht royal
Britannia, d’après une peinture d’A.J.Burgess. Le roi George V a autorisé l’utilisation de cette illus-
tration. Le ministère des Postes du Canada a choisi ce sujet parce que le Britannia était si étroite-
ment associé à Sa Majesté George V. Le Britannia, construit en 1893 pour le roi Édouard VII qui était
alors le prince de Galles, a fait sensation dans le monde de la voile. En tout, durant une carrière de
43 ans comme voilier de course, le Britannia a remporté 231 premiers prix et 129 autres sur 625
départs. À gauche, à l’arrière-plan, on voit un vapeur qui se déplace dans la même direction que le
Britannia. C’est probablement le yacht royal Victoria and Albert.
Qui eut prévu, à la sortie du timbre montrant le yacht royal Britannia en mai 1935, qu’à peine un an
plus tard, ce fin voilier aurait cessé d’exister et reposerait au fond de la mer? Pourtant, le roi George
V, qui en était le propriétaire et le chérissait plus que tout autre bateau, s’est réjoui du choix du
gouvernement canadien de montrer le Britannia, dans la série émise à l’occasion de son jubilé
d’argent. Le timbre de 13 cents, émis le 4 mai 1935, saluait en effet le vingt-cinquième anniversaire
du début du règne de George V.
Le roi lui-même ne survécut pas longtemps à ces célébrations et disparaissait le 20 janvier 1936.
Selon ses propres volontés, le Britannia était expressément coulé en mer, au large de l’île de Wight,
le 9 juillet suivant. Le monarque avait voulu ainsi épargner au yacht royal, gagnant de tant de
régates, l’humiliation de finir ses jours dans un chantier de démolition. Pour lui, la fin la plus digne
pour un tel bateau était d’être enseveli en mer.
Le Britannia avait été construit en 1893 aux chantiers de D. & W. Henderson, à Glasgow, à la demande
même du roi Édouard VII, qui rêvait d’une place honorable dans les régates internationales.
L’architecte G.L. Watson, un maître du design dans la construction navale, s’était surpassé : il avait
8 Philatélie Québec No 294, mars 2011
9. conçu pour que le Britannia une coque si gracieuse que celle-ci ne fut jamais modifiée tout au long
de sa carrière, bien que le gréement, au gré des changements apportés dan les règlements et les caté-
gorisations des courses, dut être changé pas moins de six fois. Le timbre canadien le représente dans
son dernier accoutrement, celui d’un cotre bermudien, de classe J.
En remportant sa première course, le 25 mai 1893, le Britannia, avec son envergure de voile de 10300
pieds carrés, donnait le ton à toutes les autres courses auxquelles il allait participer. Parmi toutes les
courses, George V, surnommé The Sailor King, affectionnait particulièrement les régates annuelles de
Cowes, dans l’île de Wight, et ne manquait pas d’y participer, s’installant parfois lui-même à la barre.
Le Britannia jaugeait 221 tonneaux et accusait une longueur de 26.30 m à la ligne de flottaison
(36.75m hors-tout). La coque du bateau était noire. Toutes les installations à l’intérieur étaient pin
blond et d’acajou; des tapisseries et des cretonnes ornaient les murs. On y trouvait quatre cabines
où les invités pouvaient dormir, un spacieux salon, une cabine pour le capitaine et des dortoirs pour
les trente membres de l’équipage, en plus d’une cuisine et d’un garde-manger.
Le Britannia changea de mains fréquemment, surtout au début de son existence. Vendue une pre-
mière fois en 1897, le roi Édouard VII le rachetait en 1899 pour livrer la lutte au yacht de Sir Thomas
Lipton. Mais il le revendait l’année suivante et le rachetait une nouvelle fois en 1920. À partir de
cette date, toutefois, le Britannia fut confié à la Royal Navy jusqu’à sa fin.
Le timbre représente une vue du Britannia en mer d’après une peinture d’Arthur J. W. Burgess, peintre
de marine et éditeur d’art. Le graveur Harold Caborn, de l’American Bank Note, à New York, œuvrant
pour la Canadian Bank Note, s’inspira d’une photo du tableau de Burgess envoyée à Ottawa. Le choix
très judicieux d’une teinte de bleu tout à fait appropriée à une scène marine ajoutait encore à la
beauté du timbre et a son esthétique pleinement réussie.
Certains sont d’avis que la petite masse informe se profilant à l’horizon, à l’avant du Britannia, pour-
rait être une représentation minuscule d’aune autre yacht royal escortant ce dernier, le Victoria and
Albert. Celui-ci, troisième du même nom, était un navire à aubes construit en 1903 pour la reine
Victoria. Il s’agissait d’un vaisseau très élancé, à coque de bois et jaugeant 5 500 tonneaux, muni
de deux cheminées et de trois mâts. C’était le plus grand des yachts royaux et il fut utilisé aussi bien
par Edouard VII que par George V. En 1939, il fut transformé en navire auxiliaire et fut finalement
livré aux démolisseurs en 1954.
*N.D.L.R. : le présent article a été préparé à partir de deux sources différentes. La première,
« ArchiviaNet : Recherche en ligne » présente les données techniques du timbre, telles qu’elles
apparaissent sur le site internet de Bibliothèque et Archives Canada. La seconde est le texte intégral
d’un article « À peine un an après la sortie du timbre, le Britannia n’existait plus! » publié par
feu Denis Masse dans Philatélie Québec, juillet – août 1995, No 194, aux pages 6 et 7.
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Philatélie Québec No 294, mars 2011 9
10. La poste du Vatican
surcharge ses timbres pour Haïti Par : La Poste de la Cité du Vatican
À 50 kilomètres environ de Rome, au sommet du mont Guadagnolo qui domine la vallée de
Giovenzano, se dresse le magnifique sanctuaire de la Mentorella, considéré comme le plus ancien
d’Italie et dédié à Sainte Marie des Grâces. Selon la tradition, il a été édifié par l’empereur Constantin
qui, en accord avec le Pape Sylvestre qui le consacra ensuite, le fit ériger sur le lieu de la conversion
de Placide, général romain sous l’empereur Trajan, et futur Saint Eustache, un des premiers martyrs
de la religion chrétienne. Le sanctuaire fut administré par les bénédictins jusqu’au XVe siècle. Il fut
ensuite abandonné avant d’être repris par le Père Atanasio Kircher qui chercha et obtint, de quelques
souverains européens, des financements pour le restaurer. Il est aujourd’hui, et depuis 1857, confié
à la congrégation polonaise des Pères de la Résurrection. Ce sanctuaire comptait beaucoup pour
Jean-Paul II et fut d’ailleurs le lieu de sa première visite officielle hors de Rome, le 29 octobre 1978
(et, au cours de son pontificat, le lieu de nombreuses autres visites privées). 27 ans après, jour pour jour,
le Pape Benoît XVI, suivant les traces de son Prédécesseur, visita le Sanctuaire et y célébra une messe.
POUR LES VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE DE HAITI
Le governatorato de l’État de la Cité du Vatican, afin d’offrir une aide concrète à la population de
Haïti frappé par le violent tremblement de terre le 12 janvier 2010, a décidé de surcharger avec 0.20
Euro la série philatélique dédiée au 1500ème Anniversaire de la fondation du Sanctuaire Mère des
Grâces de la Mentorella. Le produit de cette initiative sera complètement affecté aux populations
frappées par le séisme.
10 Philatélie Québec No 294, mars 2011
11. Fiche Technique; Mini-feuille
Date d’émission : Mini-feuille de : 6 timbres
05 mars 2010
Dimensions de la mini-
Nombre de valeur : 1 feuille : 176 X 115 mm
Valeur faciale : Type d’impression : offset
Euro 0.65 + 0.20
Imprimerie : BDT (Irlande)
Valeur d’affranchissement :
Euro 0.65 Prix de la série : Euro 0.85
Format : 29.79 X 40.64 mm Prix de la mini-feuille :
Euro 5.10
Dentelure : 15, 14
Tirage max. : 900 000 séries
Artiste : Giorgio Borghesani complètes
Philatélie Québec No 294, mars 2011 11
12. Hilaire Sainte-Marie
Timbre – photo sur enveloppe
qui a voyagé
Pli souvenir de la Société Philatélique de la Rive-Sud
Hilaire Ste-Marie naît à St-Hubert le 2 octobre
1889. Il réside à Saint-Lambert à compter de 1895.
Il fut employé au département de la finance du
Bureau des Postes à Montréal pendant 40 ans et il
Signature de Monsieur Sainte-Marie
prit sa retraite en 1950.
Il fit partie des Forces armées canadiennes de 1914 à 1919 et fut décoré de la médaille militaire Long
Service à son retour d’Europe (Angleterre et France). Il fut l’un des directeurs de l’Escadrille Vignal
No 70 des cadets de l’air de Saint-Lambert durant la guerre de 1939 à 1943. Pendant la dernière
guerre, il prit charge du bureau de poste militaire à Saint-Bruno, Québec. Il faisait partie du Corps
postal canadien depuis 1913.
De 1950 jusqu’au premier mars 1961, il fut propriétaire du magasin Blue and Gray Wool Shop au 450
rue Victoria à Saint-Lambert.
Il fut membre de plusieurs clubs et associations notamment de la Société historique de Montréal, de
la Légion canadienne No 68 de Saint-Lambert, membre à vie de l’Association athlétique amateure
nationale, membre du Westmount Stamp Club, de l’Union philatélique de Montréal, de la Société phi-
latélique du Canada, de la Chambre de Commerce des jeunes de Saint-Lambert, membre-fondateur du
Conseil Santa Maria 2267 des Chevaliers de Colomb, Grand Chevalier et par la suite, secrétaire finan-
cier du même conseil pendant 16 ans.
12 Philatélie Québec No 294, mars 2011
13. Il fut marguillier et s’occupa de plusieurs
organisations religieuses. Il pratiqua divers
sports tels que les quilles et le tennis et fut
membre pendant 15 ans du Montreal
Toboggan Club.
Époux de Honorine Bertrand, il eut deux fils,
Roger et Paul, aujourd’hui décédés.
Il fut le fondateur, avec six amis anglopho-
nes, de la Société philatélique de la Rive-
Sud qui portait à l’origine le nom de South
Shore Stamp Club.
Il meurt en janvier 1985 à l’âge de 95 ans
après une vie bien remplie.
Carton de remerciements des Fêtes du 60ième anniversaire
Verso partiel du pli
Philatélie Québec No 294, mars 2011 13
14. Krieghoff : imprimés à Winnipeg*
Imprimeur / Qualité :
British American Bank Note Company
29 600 000
Dentelure : 12.5
Créateur(s) :
• D’après une peinture de Cornelius Krieghoff
• Conçu par William Rueter
Œuvre d’art original :
• Cornelius Krieghoff, « The Blacksmith’s Shop »
• 1871
• Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto,
Ontario
Notice historique : L’un de nos plus grands pionniers de l’art, auteur de plus de 700 tableaux, aurait
pu ne jamais faire du Canada sa patrie si, en 1837, une jeune et ravissante Canadienne n’était pas
allée à New York. Cornelius Krieghoff échoua, cette année-là, à New York où il rencontra Louise
Gautier, dite Saint-Germain, de Longueuil, près de Montréal. Nous ne savons pas grand chose des
pérégrinations du couple jusqu’au début des années 40, où nous les trouvons vivant à Longueuil,
avec la famille Gautier. Louise, leur fille, Emily, et le reste de la famille Gautier apparaissent dans
beaucoup des tableaux qu’il peignit à cette époque. Le studio de Krieghoff et la maison des Gautier
étaient les lieux des rendez-vous favoris des villageois et il semble que Krieghoff jouissait d’une très
grande popularité car c’était un homme aimable et plein d’humour, doublé d’un ami loyal. Cornelius
pouvait à peine gagner sa vie à Montréal car les bourgeois de la ville préféraient aux paysages cana-
diens les reproductions de tableaux de maîtres européens. Pendant un certain temps, Krieghoff dut,
par nécessité pécuniaire, occuper un emploi de peintre d’enseignes. Il semble que l’influence de
Louise cessa d’agir sur Krieghoff lorsqu’il rencontra John Budden, en 1853. Deux ans auparavant,
Budden qui était l’un des associés d’une entreprise d’encanteurs, avait emporté quelques-uns des
tableaux de Krieghoff à Québec. Lorsqu’il revint à Montréal, en 1853, il trouva les Krieghoff dans la
plus grande gêne et leur proposa de gagner Québec où Krieghoff serait, selon lui, beaucoup plus
apprécié. Grâce à cette décision Krieghoff allait connaître les plus belles années de sa carrière
d’artiste. Le paysage de Québec était tout autre que celui de Montréal et exigeait de nouvelles
ressources de Krieghoff. Il releva le défi et de 1854 à 1860, la période la plus productive de sa vie,
il réalisa des progrès constants. Cependant, après 1860, il cessa de s’améliorer et son évolution
demeura stationnaire pendant 3 ans. La période 1864-1867 vit son art décliner tant du point de vue
de la qualité que de celui de la quantité, bien qu’il exécutât quelques-unes de ses plus belles œuvres
après 1864. Nous ne savons pas ce qu’il advint de lui entre 1866 et 1870 sinon qu’il se rendit à
Chicago pour vivre avec sa fille et son gendre. Un grand changement s’opéra en lui après 1867. Il ne
ressentait plus le besoin impérieux de travailler et sa belle vitalité créatrice ne l’habitait plus. Il
revint au Canada en 1871, pour rendre visite à ses anciens amis. La réunion fut teintée de tristesse.
Budden le pressa de reprendre ses pinceaux. Son énergie réapparut pendant un certain temps durant
14 Philatélie Québec No 294, mars 2011
15. lequel il peignit quatre ou cinq de ses meilleurs tableaux, dont « La forge », que reproduit le nou-
veau timbre canadien. L’accueil chaleureux réservé aux visiteurs affluant dans l’atelier nous donne un
aperçu de l’hospitalité de « l’habitant » au milieu de l’hiver. Mais Cornelius était partagé entre son
amour pour sa fille et pour son pays d’adoption où il avait passé 19 ans de sa vie. Il revint à Chicago
et peu après, alors qu’il écrivait à John Budden, lui parlant des jours heureux passés dans le pays
qu’il avait fait sien, il mourut d’une défaillance cardiaque. Les tableaux de Krieghoff sont aussi impor-
tants, comme documents sociaux, qu’ils le sont comme œuvres d’art car ils dépeignent la vie et l’es-
prit du Québec. Ils débordent d’enthousiasme et reproduisent avec précision le travail, les jeux et les
costumes des personnes de son entourage et le cadre où elles vivaient.
C’est David Gronbeck-Jones qui a été le premier à révéler dans une récente édition de Linn’s Stamp
News, que les timbres reproduisant une peinture de Cornelius Krieghoff (émis en 1972) avaient été
imprimés à Winnipeg, chez Sault/Pollard Limited, et non pas par la British American Bank Note
comme tout le monde pensait et comme l’indique, du reste, l’inscription inscrite dans la marge des
feuillets.
La BABN en effet avait obtenu le contrat pour l’impression de ces timbres mais comme il avait été
décidé que seule la lithographie pourrait rendre justice à la peinture de Krieghoff et que la BABN
n’était pas équipée à l’époque pour réaliser ce genre d’impression, elle s’est adressée à cette entre-
prise manitobaine. Saults/Pollard n’avait aucune expérience dans des travaux similaires et n’était pas
un atelier spécialisé dans les titres et valeurs. Aussi cette émission est-elle remplie d’imperfections
qui constituent de nombreuses variétés.
L’imprimerie dut même jeter tout le premier jet des timbres et recommencer à zéro à cause des trop
nombreuses imperfections relevées sur la production originale. Les timbres de Krieghoff se présen-
tent donc sur deux sortes de papier au moins. Ces papiers offrent des différences dans la fluorescence
et se détectent surtout à la lampe à rayon ultra-violet.
On trouve également dans cette émission des timbres marqués et d’autres pas.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 15
16. Quant aux variétés produites par des imperfections sur les plaques, elles sont nombreuses. La plus
connue et la plus courante est celle du « bouton de porte » ou de « cadrage brisé ». Il s’agit d’une
brisure dans le cadrage de la porte de l’appentis qui se trouve à droite de la maison. Elle s’observe
sur tous les timbres de la 4e rangée verticale. Ce qui veut dire que tout bloc de coin droit, supérieur
ou inférieur, en recèle deux.
Un poteau de clôture supplémentaire qui est en fait une minuscule rayure brune, apparaît sur la 50e
timbre de l’un des quatre panneaux seulement, ce qui lui donne un ratio de rareté de 1 sur 200. Cette
variété se trouve immédiatement sous la cariole.
Une autre variété constante consiste en une tache bleue apparaissant sur le toit de la maison, juste
sous la lucarne de gauche. Il y en a bien d’autres mais ce sont là les trois plus importantes.
Pour finir, comme pour mettre la cerise sur le « sundae », quelqu’un a mal épelé le nom du peintre
Krieghoff apparaissant dans la marge des feuillets. Il a été écrit « Kreighoff » au lieu de « Krieghoff ».
Comme cette erreur d’orthographe apparaît sur tous les feuillets portant l’inscription, il s’agit au
premier chef d’une erreur d’impression et non d’une erreur philatélique.
Le timbre Krieghoff a été l’un des plus populaires à avoir été émis par les Postes canadiennes. En
dépit de son tirage élevé de 28 millions d’exemplaires, l’émission a été vendue au complet assez rapi-
dement.
L’une des raisons de cette popularité est d’abord la popularité du peintre lui-même dont les œuvres
très recherchées se vendent couramment 150,00$ et plus.
Il y a aussi la date d’émission du timbre qui a certainement contribué à sa popularité. Le timbre a
été mis en vente le 29 novembre, soit juste à temps pour l’envoi des cartes de Noël. Comme le tim-
bre représente un agréable paysage d’hiver, les gens l’ont préféré en général aux timbres de Noël émis
un mois plus tôt (le premier novembre) et qui montraient des bougies.
16 Philatélie Québec No 294, mars 2011
17. La recherche des nombreuses variétés et l’erreur d’orthographe dans le nom de Krieghoff ont aussi
été des facteurs indiscutables de la popularité de ce timbre de huit cents.
« La Forge ». Le tableau de Krieghoff choisi pour ce timbre, intitulé « La Forge », est caractéristi-
que de l’œuvre de ce peintre québécois qui a toujours préféré des scènes d’hiver et d’automne du
Québec.
Cette œuvre conservée à la Galerie d’Art d’Ontario, a été exécutée par Krieghoff quelques mois avant
sa mort, soit en 1871, alors qu’il venait de rentrer au Québec après un séjour aux États-Unis où il
avait tenté de s’établir définitivement.
Né en 1815 en Hollande, éduqué en Europe, Krieghoff combattit dans les rangs de l’armée américaine
contre les indiens Seminoles en Floride, puis déserta l’armé dans le Vermont, passa au Canada, maria
une fille de Longueuil et mourut à Chicago en 1872.
Pendant ses années de création artistique les plus productives, il vivait soit à Montréal ou à Québec
ou dans les environs de l’une ou l’autre des deux villes. En temps normal, c’était un joyeux vivant,
faisant bonne chère et levant le coude volontiers. Dans ses périodes creuses, il offrait ses peintures
de porte à porte sur la rue Saint-Jacques, à Montréal et pendant un certain temps même, il ajouta à
ses revenus en donnant des leçons de guitare.
Krieghoff était partagé entre son amour pour sa fille et pour son pays d’adoption où il avait passé
19 ans de sa vie. Il revint à Chicago {…}. Il mourut d’une défaillance cardiaque.
N.D.R.L. : Le présent article a été préparé à partir de deux sources différentes. La première,
« ArchiviaNet : Recherche en ligne », présente les données techniques du timbre, telles qu’elles
apparaissent sur le site internet Bibliothèque et Archives Canada. La seconde est le texte intégral
d’un article « Krieghoff : imprimés à Winnipeg » publié par feu Denis Masse dans La Philatélie au
Québec, volume 8, No 2, octobre 1981 (No 61, nouvelle numérotation) en page 15.
Postée en France mardi 08 février
2011; arrivée à son destinataire
au Canada vendredi 11 février 2011
Le timbre tunisien a-t-il fait la
différence? Elle n'a pas voyagé à
dos de chameau, c'est certain.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 17
18. Une pièce de 10 ¢ apposée à la place du timbre; le compte y est
Enveloppe oblitérée à Cowansville le 14 février 1977 à 19h.30
Le tarif est passé à 12 ¢ le premier mars 1977
18 Philatélie Québec No 294, mars 2011
19. 22 timbres finlandais Par : Poste de la Finlande,
émis le 24 janvier 2011 adaptation d’un communiqué
Le 24 janvier dernier la poste de Finlande a émis 22 timbres en une seule journée; toutefois, elle n’a
pas battu de record. Les timbres sont tous autocollants et certains ont un découpage que l’on peut
qualifier de curieux. Malheureusement, il est très difficile de montrer ce découpage en raison premiè-
rement, de la couleur et deuxièmement, dû au fait qu’ils sont autocollants. À part les détails techni-
ques qui ne seront pas repris ici, il y a pénurie d’information au sujet de ces timbres. C’est surtout
leur découpage qui les rend intéressants.
Patriotisme oblige, on a émis un timbre aux couleurs du drapeau
finlandais; le découpage du timbre montre un drapeau au vent.
Une série de cinq timbres présente des boîtes aux lettres.
Deux timbres sont consacrés au bouleau; on
montre des feuilles sur l’un et des bourgeons
sur l’autre.
Merci de faire un don à la revue Philatélie Québec!
Philatélie Québec No 294, mars 2011 19
20. Cinq timbres sont consacrés à la fête de la Saint-Valentin. Il y a
cependant ambiguïté quant à la journée d’émission dans le commu-
niqué reçu; 24 janvier ou au mois de février, avant la Saint-Valentin.
Cinq timbres de carnets illustrent
le printemps; un peu hâtif tout de
même en ce 24 janvier.
Un bloc feuillet de quatre timbres honore l’Opéra National Finlandais.
20 Philatélie Québec No 294, mars 2011
21. Présentation Une Page (P 1 P) Par : Guy Desrosiers
À qui est destiné cet article.
Cet article est destiné à deux catégories de collectionneurs qui veulent réaliser des P 1 P. Tout
d’abord aux novices sans expérience qui voudraient bien se lancer dans l’aventure mais que la peur de
l’inconnu inquiète grandement. À ces novices, je vous dis n’ayez crainte et plongez; l’expérience en vaut
la peine et elle est enrichissante à tous les points de vue. Deuxièmement, aux personnes qui ont déjà
tenté l’expérience. Ces dernières constateront que ce qui suit n’est évident pas complet et que, à la lec-
ture de cet article, une sensibilisation quelconque s’effectuera, du moins peut-on espérer…
Depuis un certain temps, la « Collection Une Page » ou, la « Présentation Une Page » ou, la pré-
sentation « Une page, un thème » semble gagner en popularité dans les expositions philatéliques.
Ces expressions désignant, en fin de compte, la même chose ou presque, l’expression « Présentation
Une Page (P 1 P) » sera utilisée dans cet article. Afin de me permettre de rédiger cet article, des
documents m’ont été fournis par Messieurs Jacques Charbonneau, Pierre Lavigne et René-Paul Saint-
Laurent; que ces personnes soient remerciées car sans leur support, il m’aurait été difficile de rédiger
cet article en me basant uniquement sur mes seules expériences philatéliques.
Dans un quatrième document, trouvé sur le site internet de La Royale 2011, on remarque qu’un espace de
48 pages sera réservé au P 1 P lors de l’exposition locale du club du Lakeshore en mai prochain et on
invite les collectionneurs (invitation qui s’applique aussi aux non membres du club du Lakeshore) à expo-
ser des P 1 P avec un maximum de trois pages par exposant. Le système de points utilisés pour noter les
P 1 P est aussi mentionné. Les critères d’évaluation et les points y attribués sont à peu près les mêmes
sur les quatre documents consultés; il en sera fait mention plus loin.
Règles générales à suivre afin de réaliser une « Présentation Une page » :
1- Une page blanche ou de couleur pâle format papier lettre (8 1⁄2 X 11) doit être utilisée.
2- Chaque page doit avoir un titre.
3- Chaque page doit être une présentation philatélique et doit contenir au moins trois éléments
philatéliques : timbre (s), carnet, épreuve, pli premier jour, feuillet – souvenir, entier postal,
oblitération, etc. Les pièces doivent être de la meilleure condition possible eu égard à la pièce
elle-même et au sujet traité.
4- Si des pièces non philatéliques sont incluses dans une P 1 P, elles ne peuvent pas être consi-
dérées comme l’équivalent d’une pièce philatélique.
5- Le texte doit être court, rédigé proprement et sobrement. Le texte manuscrit n’est pas interdit
mais il est préférable, pour des raisons évidentes, de l’écrire à la dactylo ou à l’ordinateur.
6- Les pièces et le texte d’une P 1 P doivent présenter un sujet complet en lui-même c’est-à-dire
que le sujet traité n’a peu ou pas de possibilité d’expansion; le sujet doit être épuisé en une
seule page.
7- Dans une P 1 P, il faut utiliser au maximum chaque centimètre carré de la page.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 21
22. Les critères d’évaluation d’une « Présentation Une Page » :
Il y a de légères différences, selon les documents consultés, au sujet de la classification des critères
utilisés et de l’attribution des points par les juges. Indépendamment de ce fait, on peut mentionner
que quatre critères principaux sont considérés lors de l’évaluation.
Le sujet.
Dans tous les documents consultés, la plus grande partie des points est attribuée au sujet. Y a-t-il un
intérêt pour ce sujet? Vaut-il la peine de le traiter? Le sujet convient-il à la P 1 P? Dans l’affirmative,
est-il traité d’une façon à créer l’intérêt? Est-ce que le sujet inspire le lecteur? À quel point le sujet
est-il original ou est-ce du réchauffé? Si l’auteur revient sur un sujet déjà traité, est-ce que dernier
donne vraiment une nouvelle dimension au sujet? Les faits y présentés, le sont-ils d’une façon concise?
L’attribution des autres points se fait à peu près en part égale entre l’effort, le matériel et la présentation.
L’effort; connaissance.
Les connaissances sont évidentes par la sélection soigneuse du matériel utilisé et par leur identification
exacte et précise. L’effort de recherche est démontré par l’apport nouveau que cette P 1 P apportera à la
philatélie. Les pièces et le texte sont-ils présentés d’une façon correcte et sans fausseté? Une affir-
mation non vérifiée peut amener une fausseté et il est toujours préférable de ne rien écrire plutôt que
d’écrire une fausseté.
Le matériel.
Le matériel convient-il vraiment au sujet traité? Le matériel pourrait-il être autre et de meilleure qualité?
En relation avec le sujet traité, les pièces qui sont présentées, ont-elles un facteur certain de rareté ou
d’exclusivité; une pièce trouvée à tous les coins de rue n’impressionne personne, même pas l’auteur de
la P 1 P. Attention : ici, la rareté ne s’entend pas de la valeur au catalogues mais bien de la diffi-
culté d’acquisition des pièces.
La présentation.
Au premier regard, est-ce que la P 1 P plaît au lecteur? Est-ce que la présentation est lourde, maladroite
ou encore, donne l’impression de soupe étirée par ses vides d’espace; il n’est pas toujours facile de
trouver le juste milieu d’une page dite bien balancée. Est-ce qu’il y a une logique certaine entre les
pièces philatéliques et le texte rédigé? Le texte contient-il des fautes d’orthographe et de syntaxe?
Les pièces et le texte sont-ils bien présentés sur la page? La pièce clé est-elle bien en évidence?
Conclusion.
Le présent article peut paraître tout à fait abstrait; évidement, il ne peut pas répondre à toutes les
questions qu’une personne peut se poser relativement à la P 1 P. Et n’oublions pas, lors d’une évalua-
tion, il y a aura toujours une certaine subjectivité qui est exercée par les juges qui sont des humains
après tout. Trois P 1 P suivent cet article. À partir de ce qui précède, n’aimeriez-vous pas, dans un
premier temps, essayer de jouer au juge en évaluant ces trois pages et, par la suite, n’aimeriez-vous
pas vous-même plonger et réaliser des P 1 P. Votre participation de présentateur et de visiteur aux
expositions ne fera que bonifier à tous les points de vue notre monde de la philatélie.
22 Philatélie Québec No 294, mars 2011
26. Daniel Miroux chez
« Les Timbrés de Boisbriand » Par : Lionel Laurens
Photos : Gaston Verreault
Le 31 janvier dernier, « Les Timbrés de Boisbriand » recevaient
pour une septième année consécutive, Monsieur Daniel Miroux
membre du club philatélique « Le Cagou » de la Nouvelle-
Calédonie. La revue Philatélie Québec était présente lors de
cette soirée.
Pour une première fois et sortant des sentiers philatéliques
auxquels il nous avait habitués, Monsieur Miroux qui est aussi
président de « L’Alliance française de la Nouvelle-Calédonie »
a entretenu un auditoire attentif au sujet de « L’accent dans
la parlure française chez les canadiens d’origine française ».
Surprenant de savoir que l’accent du français que nous parlons
de nos jours est le même que celui du français qui se parlait
à la cour du roi de France et le même qui se parlait en
Nouvelle-France au moment de la conquête.
À la cour du roi de France où se parlait « l’accent du bel usage » on disait fret et menteux alors
que pour les orateurs qui parlaient le français « avec usage soutenu » on disait froid et menteur.
Avec la Révolution, « l’accent du bel usage » a été remplacé par « l’accent avec usage soutenu » de
Robespierre et compagnie. En France, la Révolution française fut accompagnée de la révolution pho-
nétique de la langue française alors que, la Nouvelle-France étant coupée de la France, l’accent est
demeuré le même. Étonnant, n’est-ce pas?
Voici quelques unes des photos qui ont été prises lors de l’événement; merci à Gaston Verreault lui
aussi membre du club des Timbrés de Boisbriand.
Autres photos, communiqué # 15 sur le site
26 Philatélie Québec No 294, mars 2011
27. Émission conjointe Irlande – Chili; Par : Michel Monicard,
le rôle de l’Irlande traduction et adaptation
d’un document reçu
dans l’indépendance du Chili de la poste irlandaise
L’année 2010 a marqué le 200ème anniversaire
du début de la lutte du Chili pour gagner
son indépendance de l’Espagne. Deux
Irlandais ont été au cœur de la réussite de
cette lutte pour l’indépendance.
Bernardo O’Higgins. Considéré comme l’un
des pères fondateurs du Chili, O’Higgins est
né en 1778 fils illégitime du Gouverneur
du Chili qui était né irlandais. Après être
allé à l’école à Londres, il est retourné au
Chili et en 1810 s’est associé à la révolte
contre le gouvernement espagnol. C’était
un combattant éminent et courageux et il
gravit les échelons pour devenir le chef
des forces patriotiques.
En 1817, O’Higgins était devenu le premier homme à la tête d’un Chili indé-
pendant. Chef décidé et énergique, il a construit des universités, des biblio-
thèques et des hôpitaux pendant son règne qui a duré six ans. Il a aussi créé
l’Ecole Militaire du Chili et fondé la Marine chilienne.
Finalement, O’Higgins a été destitué en 1823 et il est parti en exil pour ne
jamais rentrer au Chili de son vivant. Il est décédé en 1842 et fut d’abord
inhumé au Pérou, jusqu’à ce que ses restes soient rapatriés au Chili en 1869.
Aujourd’hui il y a au Chili des villages, des Parcs Nationaux, des navires de la marine et même une
base scientifique en Antarctique qui, en son honneur, portent son nom.
John (Juan) MacKenna. Juan MacKenna est né dans le comté de Tyrone en 1771.Son oncle l’a
emmené en Espagne pour qu’il fasse ses études et, finalement, il entra dans l’Armée. On l’envoya en
Amérique du Sud et il fut nommé Gouverneur d’une des villes les réputées du Chili, Osorno, où on lui
attribua la tâche de la reconstruire.
En 1809, il déménagea à Santiago et épousa une femme de la région dont la famille avait des liens
avec des révolutionnaires. Quand la guerre éclata, il s’engagea avec les rebelles; on lui confia la res-
ponsabilité de l’équipement de la nouvelle armée chilienne et il assura l’entraînement de ses premiers
ingénieurs militaires. On le nomma sur un poste clef d’officier dans l’armée et, en fin de compte, il
fut nommé Général en Chef de l’armée par Bernardo O’Higgins. Sous les ordres directs d’O’Higgins, il
enregistra une célèbre victoire à Membrillor où ses soldats ont vaincu une armée bien plus impor-
tante.
Après un coup d’état, MacKenna a été exilé en Argentine en 1814 et est décédé à Buenos Aires après
un duel contre un autre officier de l’armée.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 27
28. Ces deux timbres marquent le bicentenaire de l’indépendance du Chili. Ils ont été créés par Ger
Garland et présentent des portraits de chaque chef dans son uniforme militaire. C’est la première fois
qu’An Post entreprend une émission conjointe avec un pays d’Amérique du Sud.
Données techniques
Date d’émission: 28 octobre 2010
Valeur faciale et quantités: Diptyque à 82c x 2 (298,000)
Création: Ger Garland
Dimensions des timbres irlandais: 30 mm x 51.46 mm
Dimensions des timbres chiliens: 30 mm x 48 mm
Couleur: Polychrome avec bandes de phosphore
Présentation: Feuillets de 12
Dentelures: 13 x 13
Procédé d’impression: Lithographie
Imprimeur: Irish Security Stamp Printing Ltd
L’intérêt de cette émission conjointe est renforcé par les timbres que le Chili a déjà émis pour hono-
rer ces deux personnages historiques. Il y a un net déséquilibre puisqu’une seule émission a été faite
pour évoquer Juan MacKenna.
À l’occasion du sesquicentenaire du premier gouvernement national, une série de trois timbres-poste
a été mise en vente en 1964. Le timbre à 50c est illustré de deux portrais dont celui de Juan
MacKenna. Par contre, O’Higgins semble un sujet favori de la philatélie au Chili. Le libérateur d’ori-
gine irlandaise est apparu à de nombreuses reprises sous forme de portrait mais il a aussi été évo-
qué par son œuvre. Dès 1911, le timbre à 5c de la série courante comportant 15 valeurs présente son
portrait. Vingt ans plus tard, il en est de même d’un timbre d’usage courant à 10c.
En 1942, c’est le centenaire de sa mort qui est célébré par une série de quatre timbres, dont trois
décrivent ses faits militaires. D’ailleurs deux autres batailles sont commémorées sur un autre timbre
paru en 1975. Un portrait d’O’Higgins est encore utilisé pour trois valeurs courantes, en 1948, 1952
et 1953 successivement.
Tout comme Juan MacKenna apparaît sur un timbre de la série du sesquicentenaire du premier gou-
vernement national, deux timbres à 2c et 1 escudo consacrés à O’Higgins ont été vendus pour la poste
aérienne.
Une nouvelle commémoration en 1970 évoque le 150ème anniversaire du départ de l’expédition libé-
ratrice au Pérou. Cette double émission (poste et poste aérienne) a eu lieu la même année que celle
soutenant la campagne pour l’érection d’un monument national à sa gloire. Il y avait là aussi deux
timbres distincts, un timbre-poste à 40c et un timbre pour la poste aérienne à 1 escudo. Tout à fait
logiquement, le timbre à 40c a été surchargé 100 escudos en brun en 1974 lors de l’inauguration du
monument.
La création de l’Ecole Militaire par O’Higgins a été fêtée en 1972 lorsque son 150ème anniversaire a
donné lieu à l’émission d’un timbre bleu et jaune. Toujours dans les hommages, on peut citer le tim-
bre de 1974 inclus dans une série de 5 valeurs; le dernier de la série porte les quatre emblèmes des
28 Philatélie Québec No 294, mars 2011
29. forces armées et de la police ainsi qu’un portrait de Bernardo O’Higgins. Enfin, le Chili a rendu hom-
mage à son rôle politique par un timbre à 260 pesos émis pour les 190 ans de son élection comme
député au premier Congrès National en 1811.
Dans le même temps il semble que la poste irlandaise n’ait jamais honoré séparément chacun de ces
libérateurs; cette émission conjointe a fini par le faire.
Cette émission conjointe pourrait initier une thématique plus polyvalente et plus riche en se tour-
nant vers les différents grands hommes qui ont œuvré pour la libération de plusieurs pays d’Amérique
du Sud dans le courant du 19ème siècle. Il s’agirait de s’intéresser à des grands noms tels que Simon
Bolivar, Francisco de Miranda, Jose de San Martin, Manuel Belgrano ou Antonio Jose de Sucre.
« Saint Jacques,
le Camino Francès et Compostelle » Par : Martin Filion
Cet article est paru aux pages 30 à 51 du No 293, février 2011 de la revue Philatélie
Québec. L’auteur de l’article ainsi que rédaction de la revue prient les lecteurs de
noter que cet article avait déjà été publié une première fois, aux pages 135 à 155,
des Cahiers de l’Académie québécoise d’études philatéliques (AQEP), l’OPUS XVI,
en juin 2009. Cette mention aurait dû apparaître dans l’article.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 29
30. Par : François Brisse
À vos marques AEP, AQEP, FSRPC
Rubrique No 46
AU CANADA
Grinrod, Colombie-Britannique. Centième anniversaire. Depuis juin
2010. Représente le vieux pont construit en 1910 qui enjambe la
rivière Shuswap qui traverse la ville. Le pont original n’existe plus,
reconstruit en 1950, mais il est associé aux débuts de la ville (Ill. 1).
Ill. 1. Le vieux pont de Grinrod.
Prince Rupert, Colombie-Britannique. Je n’ai pas pu détermi-
ner depuis quand cette oblitération est utilisée. Mais surtout je
ne m’explique pas ce qu’elle représente (Ill. 2). Un lecteur pour-
rait-il m’aider?
Ill. 2. Qu’est-ce que cela représente?
Bear River, Nouvelle-Écosse. C’est depuis 4-5 ans que le Festival
des cerises est signalé par une oblitération qui est en usage au
bureau de poste de Bear River depuis juin 2007 (Ill. 3).
Ill. 3. Le Festival des cerises de Bear River.
Christmas Island, Nouvelle-Écosse. Le bureau de poste de Christmas Island, reçoit à cette époque
de l’année un gros volume de courrier. L’illustration du cachet de 2010 diffère de celui utilisé depuis
au moins 10 ans. Il représente toujours une couronne de Noël mais les feuillages et les baies de houx
sont nouveaux (Ill. 4). Comme par le passé le cachet est appliqué deux fois, l’un en vert et l’autre
en rouge. Cela produit une jolie pièce philatélique (excepté quand la poste décide que le timbre n’est
pas assez oblitéré).
Ill. 4. La nouvelle couronne de Noël de Christmas Island.
30 Philatélie Québec No 294, mars 2011
31. Dartmouth, Nouvelle-Écosse. L’exposition philatélique nationale, Novapex 2010, s’est tenue à
Dartmouth les 21-23 octobre 2010. Des souvenirs philatéliques furent offerts aux collectionneurs. Ils
étaient basés sur l’émission du Centenaire de la marine du Canada (Ill. 5). Ce pli a reçu l’oblitération
militaire FMO/BPF (Fleet Mail Office / Bureau de Poste de la Flotte).
Ill. 5. Pli souvenir disponible durant Novapex 2010.
Yarmouth, Nouvelle-Écosse. À Yarmouth et à plusieurs autres endroits de
la Nouvelle-Écosse, une oblitération a été mise en service pour marquer
250 ans de Communauté (Ill. 6). Les autres communautés de la Nouvelle-
Écosse qui utilisent cette oblitération sont: Arcadia, Carleton, Glenwood,
Hebron, Kemptville, Lower East Pubnico, Lower Wedgeport, Lower West
Pubnico, Newport, Port Maitland, Pubnico, Anne-du-Ruisseau, Tusket.
Ill. 6. Yarmouth et une douzaine d’autres communautés ont une oblitération semblable.
Ottawa, Ontario. 2011 a été déclarée l’année de la chimie. Voici, pour débuter l’année, un affranchis-
sement mécanique de l’Institut de chimie du Canada signalant La chimie, notre vie, notre future (Ill. 7).
Ill. 7. EMA de l’Institut de chimie du Canada annonçant l’année internationale de la chimie.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 31
32. Baie St Paul, Québec. Ville d’art et de patrimoine. C’est par
hasard que j’ai découvert cette oblitération en passant au
bureau de poste de Baie St Paul (Ill. 8). Elle n’est pas indiquée
sur le site web des oblitérations de Postes Canada.
Ill. 8. Baie-St-Paul utilise ce cachet depuis deux ans.
Beaconsfield, Québec. C’est le 100e anniversaire de la ville de Beaconsfield. Une oblitération com-
mémorative, qui est illustrée du logo du centenaire, est en usage au bureau de poste situé dans le
magasin Pharmaprix du Centre commercial Beaconsfield. Un pli souvenir reprenant le logo du cente-
naire et oblitéré du cachet commémoratif est illustré ici (Ill. 9).
Ill. 9. Pli souvenir marquant le 100e anniversaire de Beaconsfield.
Berthierville, Québec. Pour marquer le lancement du livre de Jacques
Nolet sur l’Histoire postale de Berthierville, une oblitération est mainte-
nant en usage au bureau de poste. L’illustration du cachet est basée sur
une carte postale de l’Ancien bureau de poste (Ill. 10).
Ill. 10. Un vieux bureau de poste de Berthierville.
Inverness, Québec. Une belle oblitération en usage à Inverness (Ill. 11)
préparée pour marquer le Festival du “Ti-bœuf d’Inverness”. La mise en
service de l’oblitération était prévue lors du 28e festival. Malheureusement
ce n’est que deux mois après le festival que le tampon a pu enfin apparai-
tre sur les envois. Cette information nous a été communiquée par madame
Sylvie Duguay, maitresse de poste.
Ill. 11. Le Festival du bœuf d’Inverness.
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33. La Durantaye, Québec. Centième anniversaire de la paroisse uti-
lisation depuis le 1er mars 2010 (Ill. 12). L’illustration représente
l’église qui, une fois rénovée, servira pour le culte, mais elle sera
aussi un centre communautaire.
Ill. 12. Le centenaire de La Durantaye
LaSalle, Québec. Ophilex 2010. Cette exposition organisée par le Club Philas et la Fédération qué-
bécoise de philatélie s’est tenue au Centre commercial Carrefour
Angrignon, du 29 au 31 octobre 2010. A cette occasion trois obli-
térations illustrées ont marqué l’évènement: l’Hôtel de ville de
LaSalle (Ill. 13), de l’Édifice Douglas de l’Institut universitaire en
santé mentale (Ill. 14) et du logo d’Ophilex 2010 (Ill. 15).
Ill. 13-15. Les trois oblitérations d’OPHILEX 2010
à LaSalle en octobre dernier.
Les Éboulements, Québec. On y utilise encore un marteau d’acier (Ill. 16).
Remarquer que ‘année est indiquée par un tout petit 10.
Ill. 16. Marteau d’acier en usage aux Éboulements.
Montréal, Québec.
TIMBRE RÉUTILISÉ/REUSED STAMP.
Ce tampon a été appliqué sur des
timbres, certains d’entre eux
semblaient bien avoir été réutili-
sés (Ill. 17). La lettre, qui avait
été retournée à l’envoyeur, était
taxée de 98 cents.
Ill. 17. Marque postale
TIMBRE RÉUTILISÉ / REUSED STAMP
Philatélie Québec No 294, mars 2011 33
34. Montréal, succursale Place d’Armes. La Basilique Notre-Dame de
Montréal au bureau de poste de la succursale Place d’Armes. Cette
marque postale est utilisée depuis juin 2010 (Ill. 18).
Saint Frère André. Le saint du Mont Royal. Le lancement d’un
Timbre-photo créé par le Centre d’Interprétation et de Recherche
Philatélique du Canada, CIRPC (Ill. 19)
Ill. 19 Canonisation
du Frère André à l’Oratoire.
Ill. 18. La Basilique Notre-Dame de Montréal à la succursale Place d’Armes.
Point-à-la-Croix, Québec. L’oblitération mise en service en juin 2010
pour Point-à-la-Croix comporte une faute typographique. En effet, le
E de Pointe est manquant (Ill. 20). Le cachet sera t-il corrigé un jour?
Tenez-moi au courant. Merci. —- En juillet 1760, la Baie des
Chaleurs fut le théâtre de la Bataille de la Ristigouche, la dernière
bataille navale entre la France et l’Angleterre pour la possession du
territoire nord-américain. Cet événement est marqué par une oblité-
ration bien dessinée qui est aussi disponible à plusieurs bureaux de
poste au Nouveau-Brunswick: Atholville, Campbellton, Caraquet,
Charlo, Dalhousie, St-George, et Tide Head.
Ill. 20. Point-à-la-Croix où manque le E de Pointe
Saint-Narcisse, Québec. C’était la Fête de la Solidarité à Saint-
Narcisse en août 2009. Cette fête populaire qui s’adresse à toute la
famille aura encore lieu cette année durant le mois d’août. La pro-
grammation comprend entre autres des spectacles musicaux, des
expositions et des feux d’artifice. Un parc aménagé propose des jeux
et des spectacles organisés tout spécialement pour les enfants. (Ill.
21).
Ill. 21. Saint-Narcisse fête de la Solidarité
Un
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Canada JIJ 3E6 ou au moyen de Pay Pal à l’adresse courriel suivante : editions_ddr@videotron.ca
34 Philatélie Québec No 294, mars 2011
35. Sherbrooke, Québec. Le 40e anniversaire du Club philatélique de Sherbrooke était marqué par une
exposition philatélique, la préparation d’un pli souvenir et un timbre-photo commémoratif (Ill. 22)
Ill. 22. Pli souvenir du 40e anniversaire du club philatélique de Sherbrooke.
Cupids, Terre-Neuve et Labrador. Utilisée seulement en 2010 pour marquer
le 400e anniversaire de l’arrivée des Européens à Terre-Neuve (23). Le cachet
illustré ici est le moins pire de la douzaine que j’avais envoyée au bureau
de poste de Cupids.
Ill. 23. 400e anniversaire de l’arrivée des colons à Terre-Neuve.
Inuvik, Territoire du Nord-Ouest. La
nouvelle oblitération représente un
inukshuk devant le soleil de minuit.
Elle est utilisée depuis juin 2010.
Comparez l’oblitération annoncée sur
le site web de Postes Canada et celle
effectivement en usage à Inuvik
(Ill. 24 et 25).
Ill. 24, 25. L’oblitération utilisée à Inuvik et celle qui est annoncé sur le site web de Postes Canada.
Philatélie Québec No 294, mars 2011 35
36. Whitehorse, Territoire du Yukon. Découverte récente de cette oblitération utilisée en 2007 à
l’occasion des Jeux du Canada (Ill. 26) et une vieille cabane ?? (Ill. 27).
Ill. 26. Jeux du Canada tenus à Whitehorse en 2007. Ill. 27. Ma cabane au Canada se trouve à Whitehorse !
Le décollage des timbres autocollants.
Le décollage des timbres autocollants est un cauchemar pour tous les philatélistes. Dans le
moment sur le marché, il n’y a aucun « produit miracle décollant » connu même si de temps à
autre des essais ont été mentionnés. Voici un petit truc que nous a mentionné Monsieur
Richard Gratton : mettre les timbres au micro ondes 30–40 secondes maximum et dès leur
sortie du micro ondes, enlever immédiatement et délicatement les timbres de leur support;
il ne faut pas laisser la colle refroidir car elle va redurcir…
Vient de paraître
Association Française de
Philatélie Thématique
Aux Éditions Techniques des
Industries de la Fonderie
44 avenue Division Leclerc
92318 Sèvres; France
www.etif.fr
« Les cloches ont du timbre »
36 Philatélie Québec No 294, mars 2011
37. L’univers de l’orgue, partie 7 (dernière) par Benoit Carrier
Philatélie Québec No 294, mars 2011 37