LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
V. L’alternative aux rêves de peur
1. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (1)
Qu’est-ce qu’un sentiment de maladie, si
ce n’est un sentiment de limitation? D’une
coupure de et d’une séparation d’avec? Un
fossé qui est perçu entre toi et ton frère, et
ce qui est maintenant vu comme la santé?
Ainsi le bien est vu comme étant à
l’extérieur; et le mal, dedans. De sorte que
la maladie sépare le soi d’avec le bien, en
gardant le mal dedans. Dieu est
l’Alternative aux rêves de peur. Qui a part
en eux ne peut jamais avoir part en Lui.
Mais qui retire la part que son esprit y
prend, prend part en Lui. Il n’y a pas
d’autre choix. À moins que tu ne le
partages, rien ne peut exister. Tu existes
parce que Dieu a partagé Sa Volonté avec
toi, afin que Sa création puisse créer.
2. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (2)
C’est de partager les rêves mauvais de
haine et de malice, d’amertume et de
mort, de péché et de souffrance et de
douleur et de perte, qui les rend réels.
Non partagés, ils sont perçus comme
in-signifiants. La peur en a disparu
parce que tu ne leur as pas donné ton
soutien. Où la peur a disparu, là doit
venir l’amour, parce qu’il n’y a que ces
alternatives. Où l’une apparaît, l’autre
disparaît. Et celle que tu partages
devient la seule que tu as. Tu as celle
que tu acceptes, parce que c’est la
seule que tu souhaites avoir.
3. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (3)
Tu ne partages pas de rêve mauvais si tu
pardonnes au rêveur et perçois qu’il n’est pas
le rêve qu’il a fait. Ainsi il ne peut pas faire
partie du tien, dont vous êtes tous les deux
libres. Le pardon sépare le rêveur d’avec le
rêve mauvais, et ainsi le délivre. Souviens-toi
que si tu partages un rêve mauvais, tu croiras
que tu es le rêve que tu partages. Et, le
craignant, tu ne voudras pas connaître ta
propre Identité, parce que tu penses qu’Elle
est effrayante. Tu nieras ton Soi et tu
marcheras sur une terre étrangère que ton
Créateur n’a pas faite, où tu sembles être un
quelque chose que tu n’es pas. Tu feras la
guerre à ton Soi, qui semble être ton ennemi;
et tu attaqueras ton frère, en tant que partie
de ce que tu hais. Il n’y a pas de compromis.
Tu es ton Soi ou une illusion. Que peut-il y
avoir entre l’illusion et la vérité? Un
entredeux, où tu peux être une chose qui
n’est pas toi, doit être un rêve et ne peut pas
être la vérité.
4. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (4)
Tu as conçu un petit fossé entre les
illusions et la vérité pour être le lieu où
réside toute ta sécurité, et où ton Soi est
bien caché par ce que tu as fait. Là est
établi un monde qui est malade, et c’est ce
monde que perçoivent les yeux du corps.
Là résonnent les sons qu’il entend; les voix
que ses oreilles ont été faites pour
entendre. Or les vues et les sons que le
corps peut percevoir sont in-signifiants. Il
ne peut ni voir ni entendre. Il ne connaît
pas ce que c’est de voir; à quoi sert
d’écouter. Il est aussi peu capable de
percevoir que de juger, comprendre ou
connaître. Ses yeux sont aveugles; ses
oreilles sont sourdes. Il ne peut penser, or
donc il ne peut avoir d’effets.
5. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (5)
Qu’est-ce que Dieu a créé pour être malade?
Et qu’est-ce que Dieu n’a pas créé qui puisse
être? Ne laisse pas tes yeux contempler un
rêve; tes oreilles porter témoignage de
l’illusion. Ils ont été faits pour regarder un
monde qui n’est pas là; pour entendre des
voix qui ne peuvent faire aucun son. Or il est
d’autres sons et d’autres vues qui peuvent être
vus, entendus et compris. Car les yeux et les
oreilles sont des sens dénués de sens; et ce
qu’ils voient et entendent, ils ne font que le
rapporter. Ce n’est pas eux qui voient et
entendent, mais toi, qui assembles tous les
morceaux biscornus, chaque bribe insensée et
chaque miette de preuve, et fais un témoin du
monde que tu veux. Ne laisse pas les oreilles
et les yeux du corps percevoir ces
innombrables fragments vus dans le fossé que
tu as imaginé, et les laisser persuader leur
faiseur que ses imaginations sont réelles.
6. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (6)
La création prouve la réalité, parce
qu’elle partage la fonction que
partage toute création. Elle n’est
pas faite de petits bouts de verre,
d’un morceau de bois, d’un fil ou
deux, peut-être, tous assemblés
pour attester sa vérité. La réalité ne
dépend pas de cela. Il n’y a pas de
fossé qui sépare la vérité d’avec les
rêves et d’avec les illusions. La
vérité ne leur a laissé aucune place
en aucun lieu et en aucun temps.
Car elle remplit chaque lieu et
chaque temps, et les rend
entièrement indivisibles.
7. Chapitre 28
LE DÉFAIRE DE LA
PEUR
V. L’Alternative aux
rêves de peur (7)
Toi qui crois qu’il y a un petit fossé entre
toi et ton frère, tu ne vois pas que c’est là
que vous êtes comme prisonniers dans un
monde perçu comme existant là. Le
monde que tu vois n’existe pas, parce que
le lieu où tu le perçois n’est pas réel. Le
fossé est soigneusement dissimulé dans le
brouillard, et des images brumeuses
s’élèvent pour le couvrir de formes vagues
et incertaines, aux lignes changeantes, à
jamais insubstantielles et indécises. Or
dans le fossé, il n’y a rien. Et il n’y a pas de
terribles secrets, pas de tombes
enténébrées où la terreur surgit des
ossements de la mort. Regarde le petit
fossé, et tu vois l’innocence et le vide de
péché que tu verras en toi-même, quand
tu auras perdu la peur de reconnaître
l’amour.