Article 2011

1. Deux caractères, une même passion pour les courses hors stade
dimanche 13.02.2011, 05:11 - La Voix du Nord
| • LES VISAGES DU DIMANCHETHÉRÈSE ET GÉRARD D |
Thérèse et Gérard Dubruque forment un duo inédit dans le
monde des courses hors stade. Tous les deux anciens
coureurs, ils organisent ensemble les 10 km du Ravensberg,
qui sont disputés aujourd'hui à Bailleul. Ils sont aussi arbitres
régionaux au sein de la Fédération française d'athlétisme.
PAR AURÉLIE CONSTANT
hazebrouck@lavoixdunord.fr
Mari et femme, les Cappelois Thérèse et Gérard Dubruque
partagent une même passion pour la course à pied. Licenciés au
club d'athlétisme Léo-Lagrange d'Armentières, ils n'ont pourtant
mis les pieds que rarement sur une piste d'athlétisme. « Le stade,
ce n'est pas mon truc, explique Gérard Dubruque. Dans les
courses sur route, l'ambiance est complètement différente. C'est
beaucoup plus convivial. À l'arrivée, les gens se tapent sur l'épaule
! » Thérèse et Gérard Dubruque ont été tous les deux des coureurs
acharnés. « Mon épouse a gagné les 50 km de Bailleul moi je me
suis contenté de places d'honneur », se rappelle Gérard Dubruque.
Après une blessure au genou, son épouse a dû arrêter de courir. À
regret. Elle doit désormais se contenter de marcher. Gérard
Dubruque, lui, va se remettre à la course, maintenant qu'il a pris sa
retraite de cadre de santé à l'EPSM (établissement public de santé
Le couple a repris l'organisation de la mentale). Mais voilà plus de vingt qu'ils sont passés du côté des
course bailleuloise il y a une
organisateurs.
vingtaine d'années.
C'est en 1990 que Gérard Dubruque a repris l'organisation des 50 km de Bailleul. « La distance déclinait et il
fallait beaucoup de bénévoles, or on ne voulait pas que cette course disparaisse... » Deux ans après, les 50 km
sont devenus les 10 km de Bailleul. Puis, avec l'ajout de la montée du Ravensberg dans le circuit, les 10 km du
Ravensberg. En 2001, son épouse, Thérèse, est devenue la présidente de l'association.
Entre eux, le partage des tâches est désormais bien rôdé. « On a chacun notre rôle ! », précise Thérèse
Dubruque. Elle centralise les inscriptions et chapeaute la centaine de bénévoles son mari s'occupe des
relations extérieures. « Moi je n'aime pas trop parler... » Organiser une course comme le Ravensberg, avec
quelque mille cinq cents participants attendus, représente beaucoup de travail. Rien que mardi, Thérèse
Dubruque a reçu plus de trois cents inscriptions. « Il faut regarder si le bulletin est bien rempli, si le certificat
médical est bon.
» Tout est ensuite transmis au responsable informatique. « C'est difficile d'organiser une course si on n'y
connaît rien et si on n'est pas passionné », estime Gérard Dubruque.
Et leur investissement ne s'arrête pas là : Thérèse et Gérard Dubruque sont aussi arbitres régionaux au sein de
la Fédération française d'athlétisme. Une fonction qui les conduit de course en course dans la région. Tantôt
mesureurs, tantôt chronométreurs, tantôt starters... « Mais, même lorsqu'on n'est pas officiel, il arrive qu'on se
retrouve sur d'autres courses, explique Gérard Dubruque. Il y a des échanges avec Steenvoorde, Steenwerck
ou Buysscheure, par exemple. » C'est aussi cela l'esprit convivial des courses hors stade. •

2. Les 10 km du Ravensberg : la course de « rentrée » qui gagne en notoriété...
jeudi 10.02.2011, 05:12 - La Voix des Sports
cette 32e édition des 10 km du Ravensberg ?
Thérèse Dubruque : « Ça s'annonce bien, Bailleul c'est un peu la rentrée des classes des courses
hors stade. L'an dernier, mille trois cent soixante-trois coureurs avaient répondu présents, alors que
nous étions en concurrence avec les Régionaux de cross. Nous avons acquis une certaine notoriété
et nous tablons sur la participation d'au moins mille six cents coureurs. D'ailleurs, pour ne pas être
pris au dépourvu, nous avons prévu deux milles dossards informatisés. Au-delà de mille
participants, ces dossards à puce sont un passage obligé. » Une telle épreuve demande-t-elle une
préparation de longue haleine ?
Thérèse Dubruque : « Effectivement. À peine l'édition précédente terminée, nous nous attelons à la
préparation de la suivante.
L'association compte une vingtaine de membres actifs et environ quatre-vingt-dix bénévoles le jour
de l'épreuve. Sans les subventions et l'aide des sponsors, rien ne serait possible. La municipalité
nous met à disposition les salles du Mille-Club et Natalis-Dumez et nous fournit les barrières et
panneaux nécessaires au balisage du circuit. Les services techniques travaillent actuellement à la
réfection du circuit. » L'épreuve est labellisée, c'est une forme de reconnaissance ?
Gérard Dubruque : « Je suis très heureux de constater que notre épreuve fait aujourd'hui partie des
dix premières au classement régional des courses hors stade, derrière les réputés semi-marathon de
Lille, route du Louvre ou encore 20 km de Maroilles. De par la spécificité du circuit, il faut être
costaud pour gagner à Bailleul. L'an dernier, c'est un Belge, Dries Depoorter, qui l'a emporté devant
un russe licencié à Lille, Alexandre Krestianinov. Les Kényans ne viennent pas car chez nous il n'y
a pas d'argent, simplement un cadeau à la valeur souvent supérieure au montant de l'engagement.
Cette année ce sera un coupe-vent. » À quand un athlète bailleulois au contact des meilleurs ?
Gérard Dubruque : « Nous sommes de plus en plus présents au niveau régional et même national.
Christophe Bafcop et Anthony Battistini ont terminé dans les dix premiers de la course Monts et
Merveilles à Boeschèpe. Thierry Dequidt s'est qualifié pour les Régionaux de cross. Après leur
qualification, trois seniors masculins et deux féminines ont participé aux championnats de France de
semi-marathon. Alors, pourquoi ne pas espérer un jour venir titiller les meilleurs... ». • P.L. (CLP)
Renseignements sur le site : http://ravensberg.
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