1. http://www.MedeSpace.net
Share what you know, learn what you don't
A-INCUBATION
2-5j 10 j 14 j 3 semaines > 21 j
–Rougeole –Rubéole –Oreillons –Rage (20 à 60 jours)
–Choléra
–Leptospirose
(6 à –Varicelle –Syphilis –VIH (2 à 6 semaines)
–Chancre mou
12j). –Paludisme (10 à 20 j)
–Herpès (2 à 7j)
–Coqueluche (7 à –Fièvre typhoïde (1 à 2
–Diphtérie
10j) semaines)
–Le plus part des
–Tétanos (3 à 30j) –Brucellose (1 à 2
infections
semaines)
bactériennes
(scarlatine…)
: le sérotype A est responsable des
B-NOTES DIVERSES 8-Méningocoque
épidémies (Afrique). Les sérotypes B et C donnent des cas
1-Diphtérie : elle est due à la souche de bactérie lysogénée
sporadiques (C peut être responsable des épidémies). Les
qui produit l’exotoxine. Les C. diphtérie qui ne produisent
sérogroupes A et C sont plus immunogène. Le sérogroupe B
pas l’exotoxine peuvent être responsables d’angine à
n’a pas de vaccin et ne pas être détecté par la technique du
fausses membranes, mais aussi de septicémie (et
latex (Ag solubles).
localisations secondaires : endocardite) mais n’induisent pas
10-Scarlatine : Au cours de la scarlatine il existe une
la diphtérie maladie.
polynucléose neutrophile avec une discrète éosinophilie
2-Diphtérie : est une maladie peu immunisante ce qui
11-Herpes : l‘herpès est la première cause d’érythème
justifie la vaccination pour les patients convalescents.
polymorphe récurrent.
3-Paludisme : l’homme ne dispose d’aucune immunité
12-Herpès : L’isolement viral avec recherche de l’effet cyto-
naturelle vis-à-vis du paludisme. Sous à des réinfections
pathogène reste la méthode de référence. La sérologie est
répétées, il ne peut que développer une immunité de
utilisée à des fins épidémiologiques le test ELISA permet la
préimmunisation (labile si le sujet ne vit plus en zone
distinction entre HSV1 et HSV2. L’aciclovir est indiqué pour
impaludée). Elle diminue la fréquence et la gravité de
l’herpès génital (pas d’AMM pour la gingivo-stomatite
l’accès. Elle débute vers l’âge de 4 ans (les nourrissons > 6
herpétique ; pas plus pour les récurrences labiales).
mois et les enfant < 4 ans sont très vulnérables).
13-Rougeole : le signe de Koplik apparaît à la fin de la
4-Paludisme : le frottis sanguin est un diagnostic d’espèce
période d’invasion et persiste plusieurs jours.
(qualitatif) ; la goutte épaisse (lent = 24h) est un diagnostic
Pathognomonique mais inconstant. Le vaccin confène une
quantitatif, plus sensible mais moins performant pour le
immunité efficace pendant plus de 10 ans ; alors que la
diagnostic d’espèce ⇒ Les 2 examens sont indissociables. Le
maladie confère une immunité durable.
sérodiagnostic n’est fiable que pour P. falciparum ; intérêt
14-Rubéole : moins contagieuse que la rougeole (10% des
rétrospectif et constitue un test de dépistage chez les
femmes ne sont pas immunisés). La période de contagiosité
donneurs de sang. NFS : leuco-neutropénie modérée,
s’étend d’une semaine avant l’apparition de l’éruption à 2
anémie, thrombopénie quasi constante.
semaines après.
5-Paludisme : les corps en rosace et les schizontes âgé ne
15-Rubéole : Adénopathies constantes ; l’éruption s’étend en
sont pas retrouvés chez le P. falciparum (au frottis sanguin)
24 h, morbilliforme le premier jour puis scarlatiniforme le 2e
car ils se localisent uniquement dans les capillaires
j et disparaît le 3e jour. Le NFS montre une leuconeutropénie
viscéraux.
et parfois un syndrome mononucléosique. Autre : purpura
6-Septicémie à BGN : 2 signes évocateurs (diarrhée et
thrombopénique retardé (15j après l’éruption). Persistance
hyperventilation). L’ecthyma gangréneux d’Ehlers est dû à
du canal artériel → malformation cardiaque rubéolique
Pseudomonas aeruginosa.
(triade de Gregg → gynéco).
7-Septicémie à Staphylococcus aureus : le purpura vésiculo-
16-Septicémies : le traitement doit être pris pendant 6
pustuleux est pathognomonique. En cas d’atteinte
semaines. L’association est indiquée en cas de septicémie à
méningée on utilise la fosfomycine (la pénicilline M, ne
BGN, à Staph, et puis je ne sait plus.
passent pas la barrière méningée).
2. http://www.MedeSpace.net
Share what you know, learn what you don't
ophtalmique : la kératite et l’iridocyclite peuvent ß-lactamines. Mortalité = 30 % (5% pour les méningites à
17-Zona
apparaître 2 à 3 semaines après la fin de l’éruption. méningocoque).
18-Zona (chez l’immunocompétent) : le traitement antiviral Haemophilus influenzae : atteignant l’enfant entre 6 mois
est indiqué en cas de zona ophtalmique (prévention des et 6 ans (entre 2 mois et 5 ans) . Le début est parfois
complications) et chez les sujets de plus de 50 ans insidieux et syndrome méningé discret.
(prévention des algies post-zostériennes). Le traitement doit Certaines méningites bactériennes à pyogènes, vues au
être débuté dans les 72 h. (chez l’immunodéprimé l’aciclovir tout début, peuvent avoir une formule lymphocytaire ou
doit être administré en IV). Chez le sujet atopique mixte.
(surinfection d’un eczéma) le traitement antiviral doit être
Les complications sont plus fréquentes en cas de méningite
entrepris rapidement pour éviter la pustulose varioliforme
à pneumocoque, de listériose neuroméningée, de
de Kaposi-Juliusberg.
tuberculose, de méningo-encéphalite herpétique.
19-L’évolution en plusieurs poussés d’une éruption se voie
La précocité du traitement des méningites bactériennes est
dans la varicelle et dans la fièvre boutonneuse
le meilleur facteur de bon pronostic.
méditerranéenne.
Phénicolé + vancomycine en cas d’allergie aux ß-
20-Septicémie : La septicémie thrombophlébitique se
lactamines. On utilise le cotrimoxazole en cas de méningite
caractérise par une fièvre en dent de scie.
à listéria si allergie à la pénicilline.
21-La rougeole : les complications propres au virus de la
En cas de méningo-encéphalite à liquide mixte (Listera,
rougeole sont : bronchites ou bronchiolites, pneumopathie
herpès) → association aciclovir en IV + ampicilline +
virale (pneumonie interstitielle à cellules géantes) ;
gentamicine (au moindre doute traitement anti-
encéphalite aiguë ; panencéphalite sclérosante aiguë (Von
tuberculeux).
Bogart) ; laryngite striduleuse.
Méningite post-chirurgical ou post-traumatique
(staphylocoque, BGN) → C3G + fosfomycine ± Flagyl
C-MÉNINGITES PURULENTES
Prévention : on utilise la spiramycine pour les sujets
contacts (âgé de moins de 4 ans pour l’Haemophilus
Escherichia coli (40%) ; streptocoque B ;
Nouveau-né
influenzae) pour le méningocoque.
Listeria
L’éviction scolaire, la fermeture ou la désinfection des
< 6 ans Haemophilus influenzæ ; méningocoque ;
Enfant
locaux sont inutiles.
pneumocoque
et E > 6 ans méningocoque ; pneumocoque
Adulte
ANTIBIOTIQUES
> 50 ans méningocoque ; pneumocoque ; Listeria ; En cas d’allergie
Sujet
BGN. Listeria Amoxicilline + Cotrimoxazole
gentamycine
Les antibiotiques qui traversent la barrière méningée sont Haemophilus Céfotaxime (200 mg/kg/j) Chloramphénicol
les céphalosporines ; les aminopénicillines ; la pénicilline G ; Pneumocoque Amoxicilline (200 mg/kg/j) Céfotaxime
Méningocoque Amoxicilline
la phénicolés et les sulfamides.
En cas d’asplénie (splénectomie, drépanocytose), deux
germes prédominent : pneumocoque et Hæmophilius.
Le méningocoque est évoqué devant l’existence
d’arthralgie ou d’arthrite, d’une poussée d’herpès, d’un
rash maculo-papuleux et surtout d’un purpura pétéchial
(parfois vésiculo-pustuleux ou bulleux → permet d’isoler le
germe).
Pneumocoque : terrain (éthylisme, diabète…) ; brèche
ostéotendineux ; foyer ORL ou pulmonaire. Le tableau est
souvent grave ; on peut retrouver un coma, des
convulsions, un déficit neurologique, des troubles
neurovégétatifs, parfois un purpura fulminans
(asplénisme). Risque de cloisonnement neuroméningé.
Séquelles +++. Il faut déterminer la CMI du germe pour les
3. http://www.MedeSpace.net
Share what you know, learn what you don't
D-ANTIBIOTIQUES
SPECTRE D’ACTION
Il étroit, certains cocci Gram ⊕ (streptocoques) ; cocci Gram – (méningocoque, gonocoque) ; bacille
Gram ⊕ (Listeria, Corynebacterium) ; bacille Gram positif anaérobie strict (clostridium) et les
Pénicilline G
spirochètes (tréponème, leptospire).
Spectre identique à celui de la pénicilline G avec en plus une activité sur les staphylocoques
Pénicilline M
producteurs de pénicillinase mais Méti-S
Streptocoques ; méningocoques ; BGN (Listeria, salmonelles, Shigelle, Proteus mirabilis, E. coli,
Pénicilline A
Haemophilus influenzae).
G1, 2 La plupart des Cocci Gram ⊕ (en particulier les staphylocoques Méti-R) ; quelques bacilles
Gram – (Klebsiella, haemophilus, Proteus…)
Céphalosporines
G3 Très active sur les méningocoques, gonocoques, streptocoques ; bacille gram négatif.
Cocci Gram + (Staph Méti-S…), cocci gram – ; bacilles gram + et la majorité des bacilles Gram négatif
Aminosides
(entérobactérie, Pseudomonas…).
Germes intracellulaires (chlamydia, rickettsia) ; mycoplasme ; tréponème ; streptocoques ;
Macrolides
staphylocoques ; Corynebacterium ; Clostridium.
Bactéries intracellulaires (légionnelles…) ; bacilles Gram – (KES, Pseudomonas inconstamment) ; staph
Quinolones
Méti-S ; méningocoque et gonocoque…
Cocci gram ⊕ ; Listéria ; entérobactéries ; Haemophilus influenzae ; spirochètes ; bactéries
Phénicolés
intracellulaires ; germes anaérobies.
Bactéries intracellulaires (Chlamydia, Mycoplasma, Rickettsia, Brucella) ; spirochètes (leptospires…) ;
Cyclines
Vibrio cholerae
Mycobactéries ; bactéries Gram ⊕ (Staph y compris Méti-R ; streptocoques, méningocoque…) ;
Rifamycine
certaines bactéries Gram – (Legionella, Brucella)
Spectre étroit : staphylocoque (même méti-R), entérocoque, streptocoques, anaérobie Gram + (même
Glycopeptides
C. difficile), Corynebacterium.
–La pénicilline G est inefficace sur les bacilles Gram négatif
–La pénicillinase produite par les staphylocoques n’inactive pas les pénicillines M, les carbapénèmes, les céphalosporines, ni
les inhibiteurs de ß-lactamases.
–Les germes toujours résistants aux aminopénicillines : germes KES (Klebsielles, Enterobacter, Serratia), Pseudomonas
aeruginosa, Acinetobacter, Bactéroïde.
–Les carboxypénicillines (Ticarcilline) et les uréïdopénicilline (Pipéracilline)
–Pour les céphalosporines de 1e et de 2e génération la diffusion tissulaire est bonne sauf dans le LCR. Ils sont moins actifs que
la pénicilline G sur les streptocoques et inactives sur les entérocoques.
–Les entérocoques, les staphylocoques Méti-R et Listéria sont toujours résistants aux céphalosporines quelle que soit leur
génération.
–Le céfotaxime est peu actif sur le Pseudomonas aeruginosa alors que c’est le contraire pour le ceftazidime (Fortum )
®
–Les entérobactéries et le Pseudomonas sont toujours résistants aux macrolides. Meilleur activité anti-Staph pour les
synergistines.
–La spectinomycine est un aminoside qui a une activité élective anti-gonocoque.
–Les aminosides doivent être toujours utilisés en association. Elles sont utilisées dans la majorité des états septiques sévères à
germe aérobie : BGN, Staph. Elles sont peu utilisées dans les méningites (sauf celles à Listeria) et dans les pneumopathies du
fait de leur mauvaise diffusion.
–Les fluoroquinolones sont inactives sur les streptocoques, les anaérobies, et sur une grande partie de staphylocoques Méti-R
4. http://www.MedeSpace.net
Share what you know, learn what you don't
–Phénicolés : bactériostatiques ; spectre large ; diffusion tissulaire (y compris méningée) et intracellulaire excellente.
–L’aplasie médullaire dose dépendante est très rare ; elle est imprévisible (peu survenir plusieurs mois après l’arrêt) ; elle
n’est observée que pour le chloramphénicol (moitié dans la moitié des cas).
–Glycopeptides : vancomycine, teicoplanine