cette conférence sera l'occasion de présenter les besoins en géomatique au ministère de la Sécurité publique du Québec ainsi que le processus décisionnel ayant appuyé le choix de logiciels libres pour répondre à ces besoins. Les enjeux technologiques, humains et financiers en regard des choix effectués seront aussi présentés et discutés
La géomatique au MSP : une convergence des logiciels libres et d'une coopération orientée vers les services
1. La géomatique au MSP : une convergenceLa géomatique au MSP : une convergence
des logiciels libres et d'une coopérationdes logiciels libres et d'une coopération
orientée vers les servicesorientée vers les services
L’Association canadienne des sciencesL’Association canadienne des sciences
géomatiques – section Champlaingéomatiques – section Champlain
10 mai 201310 mai 2013
2. Plan
• Besoins en sécurité civile et contexte
• Convergence de 3 moyens porteurs :
– Partage de service/données et partenariat
d'expertise
– Développement de services web ouverts
– Utilisation des logiciels libres
• Exemples de projet
• Les LL au MSP (avantages et obstacles)
• Exemples de projet
• Développement à suivre
3. Sécurité Publique du Qc
• Mission gouvernementale pour diminuer la
vulnérabilité du Qc face aux sinistres et à la
criminalité
• Mandats de coordination dans plusieurs
secteurs du gouvernement :
–Sécurité civile (Sécurité civile (±9±90%)0%) et incendies ;
– Affaires policières.
4. Sécurité civile du Qc
• ±200 employés dans toutes les régions
• Mission gouvernementale venant du PM
• Mandats de coordination sur le territoire du
Qc en (géo)collaboration avec tous les M/O et
municipalités
• Support dans toutes les phases de la SC
5. Besoins en géomatique en SC
• Accéder rapidement aux cartes de base
• Outils web de géolocalisation (urgence)
• Intégrer l’information disponible (80% géo.)
dans un cadre universel et structuré
• Minimiser la dépendance techno et maximiser
l'ouverture sur différents systèmes
• Adaptation rapide aux besoins, sans $$$
• Améliorer la géocollaboration avec nos
partenaires gouvernementaux (ex. verglas)
6. Démarche du MSP (±2005)
• Répondre aux besoins en géomatique du MSP (SC) :
– Assurer un leadership dans l’accessibilité à
l’Information géographique gouvernementale
– Mise en place d’un entrepôt de données
géographiques multi-source et distribué
– Innover (« ne pas reproduire ce qui existe »)
– Faire des choix technologiques éclairés et
modernes
– Appliquer des standards ouverts / l’interopérabilité
– Évaluer le potentiel de l’approche logiciel libre
7. Démarche du MSP :
convergence de 3 moyens porteurs
• Partage de service/données (données
ouvertes), partenariat sans $ et peu
d’échange / entente de données brutes
• Développement de services web ouverts
(WMS, SOAP, XML) dans l'offre MSP
• Implantation des LL, gratuits et
MATURES
8. Démarche du MSP (LL)
• Contrôler les coûts
• Approche modulaire et développement des
ressources humaines
• Choix en fonction du degré de maturité
• Maximiser les bénéfices et minimiser les
risques
• Culture de partenariat et collaboration
11. Approche modulaire et
développement des RH (LL)
Expertise interne
Basée sur les acquis et ouverture sur de nouvelles connaissances
Philosophie de partage et de collaboration élargie
Infrastructures en place
Compatibilité de technologies logicielles et matérielles
Composante logicielle indépendante et prête à accueillir des solutions libres
Dans le cadre de la démarche MSP
La SC prône déjà les principes de collaboration et de partenariat. Le
travail en « communauté » fait partie de la culture de l’organisation
Embauche de personnel ayant des connaissances des LL
Intérêt de la part du personnel impliqué
Autoformation, droit à l’erreur, veille technologique, multidisciplinarité
Valorisation et reconnaissance des membres de l’équipe (OCTAS
2010/2013, budget de formation en LL)
12. Choix en fonction du degré de
maturité (LL)
Solution établie depuis quand
Plusieurs versions et révisions de la solution
La stabilité et qualité de la solution
Dans le cadre de la démarche MSP
Les produits existaient en moyenne depuis 3-5 ans
Ils étaient tous à des versions 1.0 et +
Ils avaient faits leurs preuves en terme de stabilité puisque déjà en « production »
dans des environnements similaires au nôtre
Solution utilisée par des organisations ayant des similitudes avec le MSP
Documentation présente dans Internet
Utilisation d’un réseau de contacts pour en connaître ses avantages
Services contractuels disponibles au Québec
13. Maximiser les bénéfices et
minimiser les risques (LL)
Coûts d’acquisition nul
Structure des droits de licence
Coûts de formation et de transformation (migration)
Coûts d’impacts matériels et logiciels
Diminution des risques en faisant un projet pilote / prototypage rapide
Dans le cadre de la démarche MSP
Aucun coût d’acquisition de licence ni de récurrence
Coûts de formation minimum (- de 10K$), ciblée LL et données ouvertes
Libre de droits de distribution
Infrastructure technologique (matérielle et logicielle) « légère » par rapport
à d’autres solutions
Projet pilote à résultats rapides (ex. modèle AGILE)
14. Collaboration et partenariat en LL
Implication des développeurs pour proposer des améliorations aux
produits
Temps réponse bas lorsqu’une question est posée
Importance du retour des utilisateurs, pas juste entre spécialistes
Présence de mécanismes de communication (blogue, groupe de
discussion, disponibilité des membres de la communauté)
Dans le cadre de la démarche MSP
On s’est impliqué et les utilisateurs aussi. C’est la meilleure façon de
s’assurer du succès de l’opération
Implication du personnel du MSP dans la communauté de pratique
Contribution à l’évolution des produits par des tickets ou requêtes
Mise en commun de projet avec des partenaires gouvernementaux (ex.
INSPQ, FADQ, MCC, SCT, etc.)
Communication fréquentes et promotion des solutions réalisées
16. Obstacles avec les LL
• Difficulté à trouver des alliés dans l’administration publique ;
• Veille technologique très importante ;
• Manque de ressources expertes ;
• Culture du statu-quo et du confortable, peu de projets pilotes ;
• Méconnaissance des LL et standards OGC ;
• Solutions bureautiques limitées en LL ;
• Demande plus à une organisation pour qu’elle soit plus agile
et collaborative en TI (pas de silos) ;
• Clans LL et propriétaire très segmentés ;
• Peu de projets hybrides ;
• Monde du LL et des données très séparé ;
• Plus difficile les LL dans le cas de méga-projets.
17. Exemple 1 : G.O.LOC
• Service pour se géolocaliser en sécurité civile,
centres d’urgences 9-1-1, sécurité incendie, M/O à
l’aide d’une géobase uniforme et couches WMS.
18. Pièces détachées du GOLOC
1) Interface intuitive : application web
2) Cartes de bases tuilées et pré-générées (à
la Google Maps : AQ, BDTQ, etc.)
3) +300 couches en service Web (WMS)
4) Moteur de recherche adresse, lieu, repère
du MTQ (GLO)
19. Exemple 2 : Vigilance
• Géoportail sécurisé par profils en LL pour regrouper
l’information et surveiller les événements hydrologiques,
suite au Richelieu 2011
20. Exemple 2 : Vigilance
• Développement d’un prototype en LL pour saisir de
l’information sur tablette (connectée et déconnectée)
21. Exemple 2 : Vigilance
• Développement d’une solution en LL pour une
géoconférence en temps-réel lors de réunion de
coordination
22. Exemple 3 : site bêta Données ouvertes
• Contient des données ouvertes et applications visant à
promouvoir une prise de décision transparente auprès des
citoyens et des entreprises du Québec (juin 2012).
23. À suivre...
• Intégration d’un service d’itinéraire avec Adresses Québec ;
• Cartographie participative (édition en ligne) avec partenaires
intéressés (ex. incendies, adresses) et citoyens (rétroaction
future) ;
• Étendre nos partenariats avec d’autres (ex. CELL) ;
• À moyen terme, transférer le code source du GOLOC dans le
domaine public (développer une communauté autour) ;
• Viser à atteindre certains aspects du gouvernement
“intelligent” (innovation, agilité, infrastructure).