GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
Verlaine selección de poemas
1. 1
VERLAINE POEMAS
Poèmes saturniens
Lassitude
De la douceur, de la douceur, de la douceur !
Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.
Même au fort du déduit parfois, vois-tu, l'amante
Doit avoir l'abandon paisible de la soeur.
Sois langoureuse, fais ta caresse endormante,
Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur.
Va, l'étreinte jalouse et le spasme obsesseur
Ne valent pas un long baiser, même qui mente !
Mais dans ton cher coeur d'or, me dis-tu, mon enfant,
La fauve passion va sonnant l'olifant !...
Laisse-la trompeter à son aise, la gueuse !
Mets ton front sur mon front et ta main dans ma main,
Et fais-moi des serments que tu rompras demain,
Et pleurons jusqu'au jour, ô petite fougueuse !
Lasitud
Encantadora mía, ten dulzura, dulzura...
calma un poco, oh fogosa, tu fiebre pasional;
la amante, a veces, debe tener una hora pura
y amarnos con un suave cariño fraternal.
Sé lánguida, acaricia con tu mano mimosa;
yo prefiero al espasmo de la hora violenta
el suspiro y la ingenua mirada luminosa
y una boca que me sepa besar aunque me mienta.
Dices que se desborda tu loco corazón
y que grita en tu sangre la más loca pasión;
deja que clarinee la fiera voluptuosa.
En mi pecho reclina tu cabeza galana;
júrame dulces cosas que olvidarás mañana
Y hasta el alba lloremos, mi pequeña fogosa.
Versión de Emilio Carrere
2. 2
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Mi sueño familiar
Sueño a menudo el sueño sencillo y penetrante
de una mujer ignota que adoro y que me adora,
que, siendo igual, es siempre distinta a cada hora
y que las huellas sigue de mi existencia errante.
Se vuelve transparente mi corazón sangrante
para ella, que comprende lo que mi mente añora;
ella me enjuga el llanto del alma cuando llora
y lo perdona todo con su sonrisa amante.
¿Es morena ardorosa? ¿Frágil rubia? Lo ignoro.
¿Su nombre? Lo imagino por lo blando y sonoro,
el de virgen de aquellas que adorando murieron.
Como el de las estatuas es su mirar de suave
y tienen los acordes de su voz, lenta y grave,
un eco de las voces queridas que se fueron...
Versión de Nicolás Bayona Posada
Chanson d’automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
3. 3
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.
Canción de otoño
Los sollozos más hondos
del violín del otoño
son igual
que una herida en el alma
de congojas extrañas
sin final.
Tembloroso recuerdo
esta huida del tiempo
que se fue.
Evocando el pasado
y los días lejanos
lloraré.
Este viento se lleva
el ayer de tiniebla
que pasó,
una mala borrasca
que levanta hojarasca
como yo.
Versión de Carlos Pujol
Romanzas sin palabras
Ariettes oubliés
III
4. 4
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
Pequeñas arias olvidadas III
Llora en mi corazón
como llueve en la ciudad.
¿Qué es esta desazón
que hiere mi corazón?
¡Dulce rumor de la lluvia
por tierra y en los tejados!
¡Para un alma con abulia,
oh el canto de la lluvia!
Porque llueve sin razón
en esta alma que se asquea.
¡Cómo! ¿ninguna traición?
Este duelo es sin razón.
Es, claro, la pena peor,
la de no saber por qué,
sin encono y sin amor,
siente mi alma tal dolor.
Traducción de Francisco Cerrano
Paysages belges
Walcourt
Briques et tuiles,
5. 5
Ô les charmants
Petits asiles
Pour les amants !
Houblons et vignes,
Feuilles et fleurs,
Tentes insignes
Des francs buveurs !
Guinguettes claires,
Bières, clameurs,
Servantes chères
À tous fumeurs !
Gares prochaines,
Gais chemins grands...
Quelles aubaines,
Bons juifs-errants !
Paisajes belgas
Walcourt
¡Ladrillos y tejas
Oh los encantadores
Pequeños asilos
Para los amantes!
¡Lúpulos y viñas
Hojas y flores,
Tiendas insignes
De francos bebedores!
¡Cafetines alegre,
Cervezas, clamores,
Sirvientas queridas
A todos los fumadores!
Estaciones próximas
Alegres caminos anchos…
¡Qué ofertas
Buenos judíos errantes!
Jadis et naguère
Art poétique
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
6. 6
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis au Précis se joint.
C'est des beaux yeux derrière des voiles,
C'est le grand jour tremblant de midi,
C'est, par un ciel d'automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L'Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l'Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l'éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d'énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?
O qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym...
Et tout le reste est littérature.
Arte poética
Antes que nada música,
Y a lo Impar favorece,
Que se pierde en el aire
Sin que se pose o pese.
En la elección de tus palabras
Tienes que ser remiso:
7. 7
Nada mejor que el canto gris
Que une lo Indeciso a lo Preciso.
La intensa claridad del mediodía
Se vuelve dulce si es de otoño el cielo,
¡Ese amasijo azul de las estrellas!
Son más bellos los ojos tras el velo.
Porque el matiz queremos todavía,
¡Y tan sólo el matiz, nunca el Color!
¡Oh, matiz, nuestra única esperanza,
Sueño en el sueño y canto en el rumor!
¡La Punta criminal ten a distancia,
El espíritu cruel, la Risa impura,
Que hacen llorar los ojos de lo Azul
Con ese ajo de vulgar fritura!
Tuércele el cuello a la elocuencia
Y en este tren enérgico pretende
Que tu rima se esté más avisada.
¿Adónde irá si se la desatiende?
¿Quién dirá los errores de la rima?
¿Qué niño sordo o qué demente esclavo
Forjó esta hueca joya de un centavo
Que suena a falsedad bajo la lima?
¡Música entonces, todavía y siempre!
Que tu palabra tenga ese temblor
Del alma que uno siente cómo, alada,
Hacia otros cielos vuela y otro amor.
Que tu palabra sea la aventura
En el viento crucial de la mañana
Donde perfuman menta y mejorana...
Y todo el resto es literatura.
Traducción de Raúl Gustavo Aguirre.
L’aubergne
Murs blancs, toit rouge, c'est l'Auberge fraîche au bord
Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne,
L'Auberge gaie avec le Bonheur pour enseigne.
Vin bleu, pain tendre, et pas besoin de passe-port.
Ici l'on fume, ici l'on chante, ici l'on dort.
L'hôte est un vieux soldat, et l'hôtesse, qui peigne
Et lave dix marmots roses et pleins de teigne,
Parle d'amour, de joie et d'aise, et n'a pas tort !
8. 8
La salle au noir plafond de poutres, aux images
Violentes, Maleck Adel1 et les Rois Mages,
Vous accueille d'un bon parfum de soupe aux choux.
Entendez-vous ? C'est la marmite qu'accompagne
L'horloge du tic-tac allègre de son pouls.
Et la fenêtre s'ouvre au loin sur la campagne.
El albergue
Muros blancos, techo rojo, es el Albergue fresco al borde
Del gran camino polvoriento donde el pie arde y sangra,
El albergue alegre con la Felicidad por enseña
Vino azul, pan tierno, y sin necesidad de pasaporte.
Aquí se fuma, aquí se canta, aquí se duerme,
El posadero es un viejo soldado, y la posadera, que peina
Y lava a diez mocosos rosados y llenos de tiña,
Habla de amor, de alegría, de comodidad ¡y no se equivoca!
La sala de techo negro de vigas, con imágenes
Violentas, Maleck Adel y Los Reyes Magos
Os recibe con buen aroma de sopa de coles.
¿Oyen? Es la marmita que acompaña
El reloj de tictac alegre con su pulso.
Y la ventana se abre a lo lejos sobre el campo.
1 Héroe caballeresco de la novela de Madame Cotin Mathilde o Memorias sacadas de la historia de las
Crusadas (1805). Hermano de Saladino, ama a Matilde, hermana de Ricardo Corazón de León y es
amado por ella a pesar de las diferencias de religiones. Dio lugar a numerosas ilustraciones.