CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
Modèle de développement du Mexique
1. Modèle de développement mexicain
Décembre 2015
Nicolas Foucras, PhD
Professeur à l’université TEC de Monterrey (Mexique)
nicolas.foucras@itesm.mx
2. MODELE DE DEVELOPPEMENT
MEXICAIN
• PARTIE 1 MEXIQUE: LE PUMA LATINO-AMERICAIN
• PARTIE 2 LES GRANDS DÉFIS DU MODELE
MEXICAIN
– INDUSTRIE
– AGRICULTURE
4. Ouverture précipitée du Mexique
à l’économie internationale (Ortiz Mena)
• Facteurs internes:
– Crise 1982
– Changements au sein de l’élite politique du PRI (Rousseau)
• Facteurs externes:
– FMI
– EUA: conserver/consolider compétitivité (chaine de valeur) et
sécurité énergétique
• 1986: GATT
• 1994: ALENA
• 1995: OCDE
5. • Années 1990: formation d’un policy network
hermétique en charge des décisions (alliance entre
élites économico-financière et politique; « pacte
élitiste » remplace « pacte post-revolutionnaire »;
Giacalone 2001; Bizberg 2012)
Passe d’un régime corporatiste (et modèle de
développement autonome) à un régime élitiste
• Mise en place d’un modèle néolibéral sous forte
influence du Consensus de Washington
Modèle basé sur les exportations de produits à
bas coûts de production
6. Panorama MACRO-ECONOMIQUE satisfaisant
• 12e économie mondiale (9e en 2002)
• 10e exportateur (2,5% part mondiale) et 10e
importateur (2,6%)
• 2e Captation d’IDE qui s’établie en AL (OCDE 2012);
Mexique + Brésil ± 70% IDE haut niveau
technologique en AL (CEPAL 2012)
• Indice d’ouverture le plus important d’AL après le
Chili; Alba Vega y Labazee 2010)
• Importants excédents commerciaux vis-à-vis des
EUA
7. • Forte baisse de l’inflation officielle depuis 1994 (↓
Taux d’intérêt officielle)
• Taux de change relativement stable depuis
dévaluation en 1995
• Secteurs succès: tourisme, électronique,
aérospatial, automobile, agroalimentaire, etc.
• Destin collé à celui des EUA => tranquillise
investisseurs et permet un accès facile aux finances
internationales
8. Pour EUA et FMI: Mexique =
« exemple d’intégration Sud-Nord »
9. Valeur du commerce exterieur mexicain:
le plus important d’AL
Fuente CEPAL 2013
13. Balance commerciale favorable avec les EUA même si les
exportations vers les EUA sont surtout le fait de chaînes
productives des EUA et de pétrole
Fuente: Mexico´s Central Bank and the Ministry of Economy
**2011 latest data avilable
15. Proportion du Mexique dans les importations des EUA ont
augmenté et occupe la 2e place mais menace chinoise
(Chine concurrence le Mexique même produits) (FMI 2013)
Entrée
Chine
au sein
de
l’OMC
16. Réception d’IDE 13e rang mondial en 2014
2013: 38MM USD (12e place) du fait vente Grupo
Modelo a AB inBev
18. IDE chinois a représenté 0,2% du total de l’AL
Vs 60% pour le Brésil (periode 2010-2013)
19. Intensité technologique incorporée aux exportations (2012):
45,6% de biens manufacturés de “moyenne calificaction et intensité
technologique” (Vs 15,1% pour le Brésil)
Productos
primarios,
piedras
preciosas y
oro no
monetario
Manufacturas
de baja
calificación e
intensidad
tecnológica
Manufacturas
basadas en
recursos y mano
de obra
Manufacturas
de media
calificación e
intensidad
tecnológica
Manufacturas
de alta
calificación e
intensidad
tecnológica
México 31% 5,8% 5,3% 45,6% 12,3%
Corea Sur 23,2% 6% 22,2% 45,9% 2,7%
Brasil 72,3% 4,6% 7,8% 15,1% 0,2%
Colombia 89,2% 4,6% 2,8% 3,3% 0,1%
Chile 91,6% 3,2% 1,4% 3,6% 0,2%
Perú 91,4% 5,9% 1,1% 1,5% 0,1%
Turquía 30,8% 30,3% 14,8% 23% 1,1%
Malasia 55,9% 9,6% 5,3% 17,8% 11,4%
Source: élaboration propre avec chiffres de la CNUCED, Conseil Privé de Compétitivité, 2014
20. Détail des exportations mexicaines
(milliards de dollars US)
Source: SECRETARÍA DE ECONOMÍA, MÉXICO, 2013
21. Exportations
Source: R Haussmann, Cesar Hidalgo - Observatorio de Complejidad Electrónico, Laboratorio de
Difusión de MIT y el Centro para Desarrollo Internacional de la Universidad de Harvard, 2012
22. Partenaires (INEGI 2015)
Exprotations
• EUA: 80%
• Canada: 3%
• Chine: 1.3%
• Espagne: 1.2%
• Bresil: 1.2%
=> Dépendance vis-à-vis des dynamiques
politico-économiques des EUA
Vulnérabilité
Cette dépendance a amené à une perte
de crédibilité vis-à-vis des pays du BRICS
(Ojeda 2010)
Importations
• EUA: 48%
• Chine: 17%
• Japon: 4.4%
• Allemagne: 3.8%
• Coree du Sud: 3.4%
• Canada: 2.3%
23. IDE au Mexique: attractivité diminue au
profit de l’Asie et autres pays d’AL (Brésil
et Chili)
28. Accords de libre commerce et de
complémentarité économique du Mexique
• 1992: chili
• 1994: ALENA
• 2000: UE
(“balance”)
• 2002: Mercosur
(automobile)
• 2005: Japon
• 2011: AP
• 2015: TPP
2014: voyage du Président Peña Nieto en Chine; accords:
• Banque ICBC pour financer IDE chinois au Mexique
• Investissement dans le secteur pétrolier au Mexique
• Accès à l’agriculture d’exportation mexicaine en Chine
• Tourisme; etc.
29. Inverstissement acumulé Chine 2005-2013
• Commerce Chine-
Mexique (CEPAL 2014):
– 2e Importations
– 4e exportations
• Chine = “moteur du
développement” pour
de nombreux pays AL
(exportations
commodities): Brésil,
Chili, Pérou, etc.)
≠Mexique: moteur reste
EUA
Fuente: Alessandro Bruno en base a datos del FMI 2014
30. • 3 ALE de la Chine:
– Chili (2005)
– Pérou (2008)
– Costa Rica (2011; clause de
protection industrie
naissante)
– Négociations avec Colombie
depuis 2012
31. L’alliance du Pacifique (2011)
• Tous ont un ALE avec EUA,
Chine (sauf Mexique) et
TPP (sauf Colombie)
• Déclaration Lima 2011
• Pumas LA
• 200 millions d’habitants
• 55% des exportations d’AL
et 40% PIB (plus basés sur
modèle d’exportation que
Mercosur)
• 2 états membres de l’OCDE
• Faciliter insertion dans la
dynamique
intégrationniste du
Pacifique
• Limité à un ALE
34. Les acteurs de l’économie globale occupent une place
privilégiée au sein de l’espace politique national/local:
• Agences d’évaluation (S&P; Fitch; Moody’s):
déterminent l’accès aux finances internationales;
nécessaire considérant les difficultés de
prélèvement fiscal:
– Evasion fiscale et non participation des investisseurs
étrangers bien souvent exonérés
– Poids de l’économie informelle (30% PIB)
– Réforme de PEMEX (40% des rentrées fiscales)
– Non confiance dans l’autorité publique…
35. • Les Organisations internationales, comme l’OCDE
et FMI, qui ont eu un grand impact sur les réformes
(tranquilliser les investisseurs)
• L’investissement étranger (productif et financier):
son comportement détermine les indicateurs
macro-économiques et donc le succès de la
stratégie de développement basé sur:
– Croissance macro (part importante dans le PIB)
– Volume des exportations
– Stabilité de la monnaie
36. Les indicateurs macro-économiques (modèle) dépendent
de facteurs externes
Déconnexion de l’Etat vis-à-vis du tissu socio-
économique national et de ses problèmes … de plus,
problèmes sont perçus comme sous-produit du bon
fonctionnement du marché
=> orientation des ressources vers les secteurs
compétitifs: financiers, humains, infrastructure, eau, …
(Perez Baltodano)
Etat:
– « Courroie de transmission » d’intérêts économiques
transnationaux
– Développé une stratégie bicéphale globale Vs locale
(Leonard et Losch 2010)
37. La dimension macro de l’ouverture tend à
occulter dangereusement les réalités
sectorielles, la brêche sociale croissante, la
violence sociale et la capacité de contrôle du
destin (Leonard et Losch)
Les conséquences de l’ouverture incontrôlée
ont affaibli la stabilité du modèle de
développement national (Stiglitz)
39. Contrairement à ce qui avait été prévu l’investissement
étranger est peu efficace en terme de consolidation
nationale:
• Investissement surtout financier => vision court terme
• Concentration géographique dans les zones connectés au
marché des EUA
• Pour l’attirer: forte concurrence entre pays et entre Etats
du Mexique => race to the bottom (Stiglitz)
• Peu de participation au prélèvement fiscal
• Rapatriement des bénéfices (Homeland Invest Act) => non
réinvestis
• Dans secteur manufacturier: activités simples => peu de
qualification (maquiladoras)
40. Concentration de l’IED en terme d’emplois: proche
de la frontière et près des centres de transports
internationaux
41. Ville de Mexico concentre
l’investissement suivi de Monterrey
44. • Pas lié au tissu économique local (absence de
synergie/collaboration par manque de synergie avec le
tissu socio-économique) =>Pas de transfert de
technologie et know-how
• Le contenu national des exportations est de 28,5%
contre 45,5% pour la Chine (3% pour les maquiladoras)
=>Biens intermédiaires transformés au Mexique sont
importés (Talon d’Achille du modèle) (voir Hills) (Diario
oficial 2013, Delgado y Cypher 2007)
• Secteur automobile: contenu national est plus
important cependant se sont des entreprises
étrangères (Martinez et Gonzalez 2015)
• 85% des importations chinoises sont utilisées par les
maquiladoras pour exportations
=> Les gains de productivité dans les secteurs
d’exportation ne sont pas transférés au reste de
l’économie
45. « Les exportations mexicaines dans le monde
entier bénéficient à l’économie des États-Unis
du fait de l’important pourcentage de contenu
étatsunien. En faisant une illustration plus claire,
pour chaque dollar que gagne le Mexique dans
ses exportations, il dépense 50 centimes en
produits états-uniens » (Hills 2014)
46. • Difficulté pour internaliser la Valeur ajoutée (VA)
i.e. opérer une industrialisation/développement
vertical et intégral
Non-consolidation des chaînes de valeur sur le
territoire national et un fort démantèlement des
structures de la période ISI (Cypher 2009; Minzer et Solis 2014)
EUA font leur possible pour assurer la préservation de
la VA sur leur territoire (incluant pétrole ou aliments)
Perte de la VA au niveau de la production nationale
(Delgado et Cypher 2007; Minzer et Solis 2014)
Instabilité de la présence de l’IDE au Mexique (peu
d’attache/d’engagement de l’IDE envers le
développement national) (Ojeda 2010)
47. Décomposition du cout des secteurs “équipement électrique et
machinerie” + “équipement de transport” en fonction origine
nationale et étrangère 1990 Vs 2011 (en %)
Source: CEPAL 2013
48. • L’investissement en R&D reste faible
(considéré comme « non rationnel » puisque
réalisé ailleurs le long de la chaîne; 0,47% du
PIB Vs 1,09% pour le Brésil; affecte
compétitivité)
=> Brèche de productivité/salariale est
croissante avec d’autres pays émergents et
EU (OCDE 2013)
49. Investissement public en R&D par rapport au
PIB (2012) est peu justifié dans le cas mexicain
Source: OCDE 2013
50. • La concurrence d’autres pays à bas coûts pour recevoir
l’IDE et avoir accès au marché des EUA est croissante (EUA
ont négociés de nombreux accords commerciaux depuis
l’échec de l’ALCA et l’adhésion de la Chine à l’OMC)
L’IDE/ALENA a spécialisé le Mexique sur l’exportation de
produits vers les EUA qui sont aujourd’hui en
concurrence directe avec ceux de Chine et autres pays
asiatiques (50% des biens sont en concurrences avec des
biens chinois contre 10% pour le Chili et 25% Brasil) (BID
2010)
Le Mexique est inséré dans un race to the bottom
(dérégulation) afin de maintenir l’attractivité par rapport à
d’autres pays émergents (Barreda Martin 2013)
51. Les législations fiscale, environnementale et du
travail vis-à-vis des acteurs transnationaux sont
flexibles (Rentrées fiscales réduites du fait de
l’évasion fiscale [exemption d’impôts]) (Giacalone 2010)
Le salaire minimum reste très faible: Non
convergence des salaires au niveau ALENA; par
contre nivellement par le haut des prix de
nombreux produits/services et croissance des
attentes en terme de consommation (attentes
suivent le style de vie aux EUA)
Croissance économie informelle (60% PEA INEGI 2012),
violence, migration, etc.
52. • Le modèle basé sur l’exportation (IDE) n’a pas empêché
de résoudre la question de l’emploi; en ce qui concerne celui
créé par l’IDE ses caractéristiques sont:
– Précaire et très peu de mobilité sociale (postes élevés
occupés par expatriés)
– Peu qualifiés ce qui ne favorise pas l’éducation (peu
d’appui), ni convergence des salaires et productivité
– Basse productivité (activités basics)
– Faibles salaires (écart grandissant avec les salaires aux EUA
malgré le nivellement des prix à la consommation)
– Peu de création d’emploi (2,2M pour l’industrie
manufacturière d’exportation [675.000 pour le secteur
automobile] Vs 50M de PEA; malgré ce constat, l’IDE attire
une grande partie des efforts de politique publique; INDEX 2015
y CIA 2015)
53. Schéma de Sous primarisation de l’économie
(spécialisation dans l’exportation de produits basés
sur les bas couts de production) :
Recherche de bas coûts par IDE freine législations ou
non respect (environnement, fiscale, travail….); accentué
par la concurrence actuelle
Mexique est une « plateforme d’exportation low cost »
pour l’IDE (depuis 1994 80% des autos sont destinés à
l’export contre 10% pour la Chine; WardsAuto Infobank 2013)
54. Dans l’industrie manufacturière: ↑productivité du travail de
10% sur la période 2008-2014 mais ↓les salaires de 1%
(Indice 2008=100)
Source: INEGI 2015
55. Rémunération dans l’industrie manufacturière aux EUA Vs
Mexique (base 100 en 1993): stagnation au Mexique (malgré
une hausse des prix des biens de première nécessité i.e.
alimentation, santé et logement)
Source: INEGI
56. Niveau de rémunération en Chine > Mexique dans le
secteur manufacturier (expliqué par le niveau de
productivité)
57. Croissance des rémunérations dans l’industrie
manufacturière entre différents pays en
développement (base 100 en 2005)
Source: OCDE et OIT
58. Salaires minimums dans quelques pays d’AL
Salario minino AL (en USD) (fuente: Banxico y
OIT, 2014)
México 112
Guatemala 205 (2013)
El Salvador 208 (2013)
Haití 90 (2013)
Perú 267
Colombia 318
Uruguay 358
Paraguay 411
Ecuador 340
Bolivia 208
Brasil 324
Chile 372
Argentina 450 Fuente: OCDE 2015
60. Indice de salaire minimum réel annuel et
productivité de l’économie en général
(1991-2013; Indice 1991 = 100)
Source: OCDE, 2014
61. L’évolution de la productivité au Mexique a
même été négative sur la période 2000-2011
Source: OCDE 2013
62. • L’IDE maintient la monnaie nationale surévaluée en
relation à la brèche de productivité/salariale
croissante avec les EUA (correcte pour l’IDE mais pas
pour le reste de l’économie)
Il est difficile d’opérer une dévaluation du fait de:
– Dépendance de l’IDE vis-à-vis des importations
d’inputs
– Forte présence d’investissement financier étranger
– Perte de souveraineté alimentaire et énergétique
– Niveau de la dette
63. • Du fait de l’asymétrie initiale au début de l’ALENA, la
recherche de bons indicateurs macroéconomiques a
encouragé l’autorité publique à opter pour une action
publique bicéphale (Leonard et Losch 2012):
– Les plus gros efforts consolident les dynamiques de
l’ALENA/de l’IDE (financement d’actions structurelles
productives)
– Les programmes plus modestes en terme de ressources se
contentent de préserver la stabilité sociale (action
conjoncturelle d’assistanat); dirigés vers l’économie locale
• Politique industrielle ne considère pas la
consolidation/inclusion des petites structures
économiques locales et très employeuses => se
réfugient dans l’informalité
=> Perte de la stratégie intégrale du modèle et apparition
d’énormes vides politiques au niveau de l’espace socio-territorial
(Leonard et Losch 2009) => rend difficile démocratisation (Cameron et Wise)
65. L’agriculture est divisée en 2 (perte de la stratégie
intégrale du modèle antérieur) (Vega Canovas 2010):
1. Agriculture d’exportation et compétitive
(l’agro-industrie transnationale)
• Agro-industrie nationale/transnationale orientée vers
l’exportation
• Accès au crédit facile
• Capacité d’organisation et entrepreneuriale
Présente dans les négociations commerciales
• Bénéficie de politiques publiques d’appui pour son
insertion aux chaines de l’ALENA
• Liée aux chaines productives agroalimentaires,
industrielles et energétiques del EUA
66. 2. Agriculture traditionnelle (< 5 hectares)
• Grande majorité des individus vivant dans le monde
rural
• A vécu sous une tutelle gouvernementale
prolongée (a servi d’outil politique)
• Non compétitive au niveau ALENA (surtout depuis
l’ouverture du mais et haricot à la libre concurrence
en 2008): 3% des 4.5M producteurs grains non
capables d’être compétitifs (UNTA 2012)
• ↓ prix du fait des subventions aux EUA (↓20%
depuis 1994) => ↓ revenus (70% des agriculteurs
sous le seuil de pauvreté)
67. • Non accès au crédit et disparition des banques de
développement
• Relation avec consommateur a disparu
(supermarché)
• Victimes de la rupture des chaines productives =>
Valeur ajoutée revient aux EUA (Ex.: bière et viande
bovine)
• Mexique importe grains à prix bas
• Perte de la souveraineté alimentaire (le pays est
donc condamné à maintenir un niveau de monnaie
stable avec dollar)
68. • Perte massive d’emplois (impossible de
concurrencer agriculture des USA et Canada) =>
migration ou croissance anarchique des villes,
destruction tissu familial, perte identité locale,
schéma d’assistance, Economie informelle,
Criminalité…
• Migration et remesas (parfois 80% des revenus) qui
maintiennent les campagnes dans un schéma
d’assistance (seulement 1% des remesas servent
pour monter une activité entrepreneuriale)
• Activité agricole = 22% revenus (Leonard y Losch
2009) Vs 25% pour les remesas
69. Perte de souveraineté alimentaire qui
accentue la vulnérabilité nationale (CNC, 2011)
Mexique importe:
• 42% aliments (FAO recommande max 25%)
• 95% soja
• 72% riz (1994: 60% et 17% dans 1980s) 1er importateur
• 65% blé (1994: 34%)
• 33% mais (1994: 17%); 2008 ↑119% (INEGI) et exporte à bas
prix; 2e importateur
• 55% coton
• 40% Porc (1994: 3.1%)
• 13.2% Volaille (1994: 3.1%)
• 19.2% Bœuf (1994: 1.1%)
• 1er importateur lait en poudre... Sorgo
• 80% agroexportations entre mains entreprises étrangères
71. Forte inégalité au Mexique et qui tend à
s’accroitre à la différence du Chili
Fuente: OCDE, 2011”Mientras la desigualdad creció en México desde mediados de los
80s hasta finales del 2000, Chile la ha reducido considerablemente”
74. • Surtout les jeunes: l’unique manière d’accéder
rapidement au marché du travail
• Les anciens: beaucoup n’ont pas de pensions et
sont donc obligés de continuer à travailler