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6 al 12 de setimbre de 2016
Contenido
COMENTARIOS....................................................................................................... 2
"François est l’homme de la réforme pratique", assure Benoît XVI dans un livre-
entretien .................................................................................................................... 2
REFORMAS................................................................................................................ 3
Faustino Vilabrille: Un Dicasterio para los oprimidos del mundo ........................... 3
El Papa crea el primer Ministerio social en la historia de la Iglesia para atender a los
refugiados ................................................................................................................. 5
El padre Fabrizio Meroni, director de la Agencia Fides........................................... 6
José L. Ferrando: "El Papa debe vigilar cuidadosamente la nominación de
cardenales"................................................................................................................ 7
Jesús Martínez Gordo, Cisma de hecho en la Iglesia ............................................... 8
MENSAJES............................................................................................................... 11
Francisco anima a convertir la crisis en una oportunidad....................................... 11
Francisco insta a la FAO y al PMA a perseverar en su lucha contra el hambre..... 12
El Papa denuncia a los que "usan el nombre de Dios, para justificar sus propios
intereses o, incluso, el odio y la violencia"............................................................. 12
Francisco pide a las religiones "condenar de forma rotunda" el terrorismo y la
violencia.................................................................................................................. 14
Papa: "¿La paz? No bastan los grandes encuentros, si los corazones están en guerra"
................................................................................................................................ 17
Francisco: "Hacer proselitismo no es evangelizar" ................................................ 18
Francisco a los obispos misioneros: "El diablo intenta destruir la Iglesia desde dentro
con las divisiones y con el dinero" ......................................................................... 19
El Papa denuncia ante los universitarios las "nuevas esclavitudes creadas en nombre
de una falsa libertad" .............................................................................................. 20
AMÈRICA LATINA.............................................................................................. 22
Barreto: "El dinero no debe gobernar a la persona y, lamentablemente, eso es lo que
está pasando en el mundo” ..................................................................................... 22
Grito de los Excluidos Brasil: Combatir un sistema que excluye, degrada y mata 23
Reflexión en Memoria de la Hna. Isa Sola ............................................................. 25
Francisco Ozoria: "Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor" 27
Solalinde: "¿Por qué los obispos no convocan a marchar por desaparecidos?....... 29
OTROS........................................................................................................................ 29
Los dominicos refuerzan su compromiso de trabajo por la promoción y defensa de
los Derechos humanos ............................................................................................ 30
Adolfo Nicolás, sj.: “Era un imposible pensar que uno de los nuestros fuese elegido
Papa”....................................................................................................................... 31
Siguen nuevos "príncipes de la Iglesia".................................................................. 32
Benedict opens up about falling in love and reforming the Vatican ...................... 34
'Choice of celibacy was not easy" for Pope Emeritus, new book claims as he had
'quite an effect on women' ...................................................................................... 34
The gender agenda.................................................................................................. 35
COMENTARIOS
"François est l’homme de la réforme pratique", assure Benoît XVIdans un livre-entretien
09.09.2016 par I.Media
Dans un livre-entretien avec le journaliste allemand Peter Seewald, intitulé “Dernières
conversations”, qui paraît mondialement à compter du 9 septembre 2016, Benoît XVI
(2005-2013) dresse de façon inédite un bilan de son pontificat et rend hommage à son
successeur, le pape François.
En Italie, le quotidien “Corriere della Sera” a publié en partenariat avec l’éditeur Garzanti,
la veille, de larges extraits qu’I.MEDIA a traduits. On y découvre la grande liberté avec
lequel le pape émérite aborde des sujets sensibles, de sa renonciation à l’élection de Jorge
Mario Bergoglio en passant par le scandale Vatileaks, le “lobby gay” et l’impossibilité de
réformer la curie.
“François est l’homme de la réforme pratique”, assure notamment Benoît XVI au sujet
de son successeur. L’ouvrage paraîtra en France aux éditions Fayard ce 14 septembre.
Renonciation: ni un chantage, ni une fuite
“Cela n’a pas été un chantage sous la pression des événements, ou une fuite pour
l’incapacité d’y faire face. Personne n’a cherché à me faire du chantage. Je ne l’aurais
même pas permis. S’ils avaient essayé de le faire je ne serais pas parti parce qu’il ne faut
pas abandonner quand on est sous pression. Et cela n’est pas non plus vrai que j’étais
déçu ou quelque-chose de ce genre. Au contraire, grâce à Dieu, j’étais dans un état d’esprit
pacifique de celui qui a surmonté une difficulté”.
L’élection de Jorge Mario Bergoglio
“Mon successeur n’a pas voulu la pèlerine rouge. Cela ne m’a pas touché le moindre du
monde. Ce qui m’a touché, au contraire, est qu’avant même de sortir sur la loggia, il ait
voulu me téléphoner, mais il n’a pas pu me joindre parce que nous étions devant la
télévision. La façon dont il a prié pour moi, le moment de recueillement, puis la politesse
avec laquelle il a salué les personnes ont fait que l’étincelle a, pour ainsi dire, jailli tout
de suite. Personne ne s’attendait à lui. Je le connaissais, naturellement, mais je n’ai pas
pensé à lui. Dans ce sens cela a été une grande surprise. Je n’ai pas pensé qu’il était dans
le groupe restreint des candidats. Quand j’ai entendu son nom, j’ai tout d’abord été
incertain. Mais quand j’ai vu comment il parlait d’une part avec Dieu, et de l’autre avec
les hommes, j’ai été vraiment content. Et heureux”.
“L’élection d’un cardinal latino-américain signifie que l’Eglise est en mouvement, est
dynamique, ouverte, avec devant soi des perspectives de nouveaux développement.
Qu’elle n’est pas congelée dans des schémas: il arrive toujours quelque-chose de
surprenant, qui possède une dynamique intrinsèque capable de la renouveler
constamment. Ce qui est beau et encourageant, c’est que justement à notre époque il arrive
des choses auxquelles personne ne s’attendait et qui montrent que l’Eglise est vivante et
déborde de nouvelles possibilités”.
La réforme de la curie romaine: “ce n’était pas mon point fort”
“Chacun a son propre charisme. François est l’homme de la réforme pratique. Il a été
longtemps archevêque, il connaît le métier, il a été supérieur des jésuites et a aussi l’esprit
pour mettre la main à des actions de caractère organisationnel. Je savais que ce n’était pas
mon point fort”.”
“Lobby gay” au Vatican
“Effectivement on m’avait indiqué un groupe, qu’entre-temps nous avons dissous. Il était
signalé dans le rapport de la commission de trois cardinaux que l’on pouvait identifier un
petit groupe de quatre, peut-être cinq personnes. Nous l’avons dissout. S’il s’en formera
d’autres ? Je ne le sais pas. Mais le Vatican ne pullule pas de cas de ce genre”.
Gestion du pouvoir et Vatileaks: “je n’ai pas échoué”
“L’un de mes points faibles est peut-être ma faible résolution dans ma façon de gouverner
et de prendre des décisions. Ici en réalité je suis plus un professeur, qui réfléchit et médite
sur les questions spirituelles. Le gouvernement pratique n’est pas mon point fort et c’est
certainement une faiblesse. Mais je ne réussis pas à me voir comme une personne qui a
échoué. Pendant huit ans, j’ai rempli mon service. Il y a eu des moments difficiles, il suffit
de penser, par exemple, au scandale de la pédophilie et au cas Williamson, et aussi au
scandale Vatileaks; mais, en général, ce fut aussi une période pendant laquelle de
nombreuses personnes ont trouvé un nouveau chemin vers la foi et cela a été aussi au
grand mouvement positif”.
Peter Seewald a déjà écrit deux livres avec Joseph Ratzinger, dont il est très proche: “Dieu
et le monde” (2001), alors qu’il était cardinal, puis “Lumière du monde” (2010), une fois
devenu le pape Benoît XVI. (cath.ch-apic/imedia/bl/be)
REFORMAS
Faustino Vilabrille: Un Dicasterio para los oprimidos del mundo
"La renovación de la Iglesia tiene que llegar contigo a un punto de no retorno"
Jesús Bastante, 05 de septiembre de 2016
(Faustino Vilabrille).- El Papa Francisco acaba de crear un nuevo Dicasterio, destinado
al servicio y la promoción del desarrollo humano integral, con atención preferencial
a los emigrantes, los necesitados, los enfermos y los excluidos, los marginados y las
víctimas de los conflictos armados y de las catástrofes naturales, los encarcelados, los
desempleados y las víctimas de cualquier forma de esclavitud y de tortura, así como las
de la trata.
Dentro de este Dicasterio entra también de lleno la protección y el cuidado de la Tierra
de la cual dependemos todos los seres vivos del planeta. Es un Dicasterio en línea
directa con las Bienaventuranzas y Mateo 25,31-46: "tuve hambre y me disteis de
comer, tuve sed y me disteis de beber, era extranjero y me acogisteis, estaba desnudo y
me vestisteis, enfermo y me visitasteis, en la cárcel y vinisteis a verme"
Con este nuevo Dicasterio Francisco empieza a cumplir lo que había anunciado en una
entrevista en 2013: "La Curia tiene un defecto: es Vaticano-Céntrica. Ve y se ocupa
de los intereses del Vaticano y olvida el mundo que le rodea. No comparto esta visión y
haré de todo para cambiarla". Y añadió: "los jefes de la Iglesia han sido a menudo
narcisistas, adulados por sus cortesanos. La Corte es la lepra del papado. La Iglesia
tiene que volver a ser una comunidad del pueblo de Dios y los presbíteros, los párrocos y
los obispos deben estar al servicio del pueblo de Dios".
Es muy lamentable que en las 9 congregaciones que recoge el Derecho Canónico de
1983 se ocupan sólo de servicios litúrgicos, sacramentales y doctrinales. Es como si
la Iglesia de Roma (y en algún sentido la Iglesia universal) se hubiera olvidado de su tarea
social, de servicio a la humanidad, pues no se había creado ninguna Congregación
dedicada expresamente al compromiso con los ayuda a los más pobres, a la justicia
social, a los hambrientos del mundo, a los enfermos, a los privados de libertad política o
religiosa, a los encarcelados, a la denuncia de las dictaduras y la injusticia, al compromiso
con la construcción integral del Reino de Dios en este mundo.
Es cierto que al lado de las Congregaciones anteriores se habían creado 11 Consejos
Pontificios: Para de los Laicos, de la Unidad de los Cristianos, Justicia y Paz, Cor Unum,
Familia, Emigrantes, Diálogo interreligioso, Cultura, Comunicaciones Sociales, Pastoral
Sanitaria y Nueva Evangelización.
Francisco, con la creación de este Dicasterio recoge todo eso, pero en un Dicasterio, en
el que opta preferentemente por los pobres, los perseguidos, los débiles, los
alejados, los desheredados del mundo, colocando al ser humano más necesitado en el
centro mismo de la misión de la Iglesia. Es la misma opción preferencial de Jesús que
recogen los Evangelios, y que debe ser el núcleo central de la misión de la Iglesia, su
razón de ser en el mundo, pues por nosotros los hombres y por nuestra salvación Jesús
vino a la tierra y se ocupó preferencialmente de los pobres, los enfermos, los débiles, los
marginados, los excluidos, los maltratados, los explotados por la sociedad y la religión.
Dentro del nuevo Dicasterio figuran explícitamente recogidos los encarcelados, y con
toda razón, pues la gran mayoría de los encarcelados del mundo son los más pobres de la
sociedad en todos los países. No en vano tenemos en el mundo más de 10,5 millones de
encarcelados. Figuran igualmente los emigrantes: el año 2014 teníamos en el mundo más
de 59 millones de desplazados FORZOSOS, de los que 19.5 millones eran refugiados. De
Africa y Oriente Medio, solo en 2015, tuvieron que emigrar más de un millón de personas,
de las cuales murieron por el camino cerca de 4000. Dentro de estas grandes cifras hay
un sector especialmente oprimido y explotado: son los miles de mujeres africanas que
vienen engañadas a la UE, y al llegar se ven sometidas a la prostitución por diferentes
mafias: Solo en Baleares hay unas 700 procedentes de Nigeria. Las hay también por el
Sur de Francia, Suiza, Milán, etc. procedentes de Gabón, Camerún, Ghana y Costa de
Marfil.
Francisco pone al frente de este Dicasterio al Cardenal Turkson. Hijo de un carpintero,
nació en Wassaw Nsuta (Ghana, Africa) el 11 de octubre de 1948. En una humilde
vivienda de dos habitaciones creció junto con sus nueve hermanos y hermanas. Habla
fluidamente inglés, francés, italiano, alemán y hebreo; hasta ahora estaba al frente del
Consejo pontificio de Justicia y Paz (¿Futuro Papa africano?.
Lo lamentable, incompresible y totalmente injustificable es que este Papa, que quiere ser
coherente con Jesús y su mensaje, está encontrando fuerte oposición, no solo en
sectores concretos del Vaticano, sino también con reflejos muy definidos en algunos
Cardenales, Obispos, Obispados y Curias diocesanas de diferentes partes del mundo, y
por supuesto también en los sacerdotes que los secundan.
Entre los opositores a Francisco figuran el Cardenal Sarah que quiere volver a la misa
de espaldas al pueblo, Gerhard Müller, a quien trajo a Oviedo el arzobispo Sanz
Montes; junto a estos, como opositores a Francisco figuran también Angelo Sodano,
Tarcisio Bertone, Marc Ouellet, Leo Burke, George Pell, Camilo Ruini, Carlo
Cafarra, Giovanni Batista Re, Angelo Scola, Elio Sgreccia, Walter Brandmüller,
Antonio Rouco con sus afines de Getafe, Oviedo (que en diciembre pasado expulsó, sin
justificación ni explicación alguna, a los 35 voluntarios de Pastoral Penitenciaria de la
cárcel de Villabona de Asturias), Toledo, Sevilla, Granada, Pamplona y Segovia, así
como Martínez Camino, auxiliar de Madrid.
Hermano Papa Francisco, sigue adelante y con firmeza inquebrantable renovando
la Iglesia. Elegiste intencionadamente el nombre que ostentas como Papa en recuerdo y
compromiso con aquellas palabras del Cristo de San Damián a Francisco de Asís, que
conoces muy bien "Ve, Francisco, y repara mi Iglesia, que amenaza ruina",
Muy bien, Francisco. Con este nuevo Dicasterio quieres impulsar la misión más
importante y principal de la Iglesia en este mundo: trasmitir a toda la humanidad y
toda la creación el mensaje más importante que hasta hoy ha conocido la historia, el
de Jesús de Nazaret, para un mundo de amor, justicia, fraternidad, solidaridad, paz,
esperanza y vida para todos los hombres y toda la creación, desde la dimensión más
inmanente de esta frontera de la vida, hasta la más trascendente de la plenitud definitiva
para todos y para toda la creación.
Aun te queda mucho por hacer. Sigue adelante sin parar, de tal manera que el proceso
renovador que estás impulsando, llegue a un punto de no retorno, en que el proceso de
renovación ya sea irreversible. La Humanidad lo necesita. Dios nos lo pide, a ti y a todos.
El Papa crea el primer Ministerio social en la historia de la Iglesia para atender a los
refugiados
06.09.16 | Jesùs Bastante
"Es una vergüenza". Fue lo que concluyó Bergoglio en su primer viaje fuera de Roma,
apenas unas semanas después de su elección como Papa. En las costas de Lampedusa,
tras visitar a los supervivientes de uno de tantos naufragios, el Papa Francisco lanzó el
primero de muchos gritos contra la actitud de los gobiernos de la UE ante el drama de los
refugiados sirios.
De Lampedusa viajó a Lesbos, coincidiendo con el momento en que la Unión Europea
suscribía el acuerdo de repatriación con Turquía, duramente criticado por organizaciones
humanitarias y por la ONU. Entonces, el mismo sentimiento de indignación le hizo pasar
de las palabras a los actos, y trajo consigo en el avión de vuelta a una docena de
refugiados, todos ellos musulmanes, que pasaron a vivir en el Vaticano y cuyos hijos
están hoy escolarizados.
Suponía apenas una gota en el océano del sufrimiento por el que pasan millones de
personas que huyen sin alternativas seguras. Pero la ambición es mayor. "No puede
haber hoy un servicio al desarrollo humano integral sin una especial atención al
fenómeno migratorio", se leía en el comunicado que el Vaticano hacía público la
semana pasada. Con él, el Papa anunciaba la creación de un dicasterio (algo similar a un
superministerio) de Asuntos Sociales, que se dedicará al cuidado de los refugiados.
Bajo el nombre de Dicasterio para el Servicio del Desarrollo Humano Integral, "será
competente en las cuestiones que se refieren a las migraciones, los necesitados, los
enfermos y los excluidos, los marginados y las víctimas de los conflictos armados y de
las catástrofes naturales, los encarcelados, los desempleados y las víctimas de cualquier
forma de esclavitud y de tortura", dicen las páginas del Motu Proprio del discasterio. Al
frente ha colocado al cardenal ghanés Peter Turkson, pero el Papa se reserva la máxima
autoridad en lo tocante a refugiados e inmigrantes.
El Papa concede por primera vez la misma importancia jerárquica a los temas
relacionados con la doctrina o la moral que a los que tiene que ver con la desigualdad
social.
No es algo usual en la Iglesia católica. De hecho, la actual configuración del Vaticano
hunde sus raíces en el Concilio de Trento, hace casi medio milenio. Que este nuevo
organismo no esté dedicado, como la práctica totalidad de centros de poder vaticano, a la
organización de los sacerdotes, la liturgia, la doctrina o la moral, supone toda una
novedad.
Se trata, en realidad, del último paso de la profunda reestructuración de la Curia vaticana,
que comenzó con la creación de la Secretaría de Economía para hacer frente a los
escándalos en el Banco Vaticano y en las finanzas de la Iglesia (denunciadas en los
famosos papeles del "Vatileaks II"), y que prosiguió con la reforma de los medios de
comunicación vaticanos. Los cambios, además, tuvieron su otro punto fuerte en la
creación del Dicasterio de Laicos, Familia y Vida, que dará respuesta a la situación de
la mujer en la Iglesia o la cuestión de los divorciados vueltos a casar, entre otros puntos.
Pero la novedad definitiva era esta. Con ella, el Papa concede a los asuntos de
desigualdad social la misma relevancia jerárquica que se da a los temas relacionados
con la doctrina o la moral, poniendo las "periferias existenciales" (como él llama a las
nuevas pobrezas) en el centro del trabajo de la Iglesia.
Bergoglio se ha decidido a dar este paso en mitad de la celebración del Año de la
Misericordia, poniendo el foco en la cuestión de los refugiados, ante la que se ha
confesado especialmente consternado. Pero no es la única. "La trata de seres humanos, de
órganos, el trabajo forzado y la prostitución son esclavitudes modernas y crímenes contra
la humanidad", decía recientemente Francisco, quien reclamaba mayor atención a esos
temas.
El nuevo Ministerio vaticano se dedicará a trabajar en todo el mundo para denunciar
también la situación de niños esclavos, de mujeres víctimas de la prostitución
forzada, el secuestro y robo de órganos y para solicitar la abolición de la tortura y la pena
de muerte.
Pero hay tareas pendientes para lograr que todo esto se cumpla. Será imprescindible, en
muchos casos, que la propia Iglesia deba modificar algunas de sus normas de conducta,
sobre todo en lo relativo a las disciplinas de algunas congregaciones religiosas y,
especialmente, a la conducta de los jerarcas eclesiásticos ante la pederastia clerical. Pero
lo que nadie duda es que este paso de Bergoglio, no es un mero primer paso: es más,
mucho más.
El padre Fabrizio Meroni, director de la Agencia Fides
Del Pontificio Instituto Misiones Extranjeras
Lo ha nombrado el Card. Fernando Filoni, Prefecto de la Evangelización de los Pueblos
Redacción, 10 de septiembre de 2016
(Fides).- El Padre Fabrizio Meroni, del Pontificio Instituto Misiones Extranjeras
(PIME), Secretario general de la Pontificia Unión Misional (PUM) y Director del CIAM
(Centro Internacional de Animación Misionera) es el nuevo Director de la Agencia Fides.
Lo ha nombrado el Card. Fernando Filoni, Prefecto de la Congregación para la
Evangelización de los Pueblos. El nombramiento es efectivo desde el 1 de agosto del
2016 hasta el 31 de julio del 2017.
El p. Meroni nació en Milán en 1963, fue ordenado sacerdote en 1988, y ha desarrollado
su ministerio en Camboya, Brasil y en los Estados Unidos de América. Desde el 1 de
diciembre de 2015 es Secretario general de la Pontificia Unión Misionera y Director del
CIAM.
José L. Ferrando: "El Papa debe vigilar cuidadosamentela nominación de cardenales"
"Los afines a tope al Papa en España se cuentan con mano y media"
Sus opositores "actúan las más de las veces con la sutileza romana, pero se les ve el
plumero"
José Luis Ferrando, 10 de septiembre de 2016
(José Luis Ferrando).- Distintas listas aparecidas en este digital nos muestran, de vez en
cuando, la lista de opositores a las reformas del Papa Francisco. Una lista demasiado
amplia en la Curia Romana y bastante extendida también en nuestra tierra. Los nombres
son tan de sobras conocidos, que no hace falta citarlos para no darles más publicidad.
Alguno se enronca, otro planifica y alguna vez se encuentra en camino o por los cerros
de Andújar. Actúan las más de las veces con la sutileza romana, pero se les ve el plumero
a la mínima y el Papa, según me cuentan, lo sabe.
En el Vaticano las paredes oyen, y las miradas y las medias palabras, delatan las
conjuras de los necios. Y en España las salidas de pata de palo de algunos prelados son
bastante sonoras mediáticamente. Tenemos un episcopado, salvo excepciones, de un tono
medio bajo. Y los afines a tope al Papa Francisco en la piel de toro se pueden contar,
probablemente, con una mano y media. De boquilla todos, pero a la hora de la verdad, el
capitán, aunque ha dejado de ser elector, todavía tiene mando en plaza.
Pero se equivocan...Como me contaba un experto vaticanista, cuando un cardenal deja de
ser elector poco a poco lo sumen en el ostracismo. Esto explica la rebelión de los
cardenales octogenarios, en su momento, a Juan Pablo II. La fidelidad a la Iglesia y al
Papa debería ser inquebrantable. El Concilio Vaticano II supuso un gran sufrimiento para
mucha gente, que no entendía el cambio, pero también mucha generosidad y respeto de
muchos cardenales y obispos conservadores, que escucharon la voz del Espíritu Santo de
la Historia.
En cualquier caso ante esto qué puede hacer el Papa. Bergoglio con sutalante evangélico
intenta no imponer, sino convencer, aunque muchos le recuerden que esto es
absolutamente imposible. Pero el Papa no renuncia a su fe en el Dios de la misericordia,
que espera con los brazos abiertos a sus hijos más recalcitrantes. Sinceramente, Bergoglio,
no es un inocentón, pero se lo cree de verdad. Confía en su "conversión", aunque tengan
callos y espuelas. Francisco desea vislumbrar algún signo de acercamiento y
comprensión.
Recuerdan en la película "Las sandalias del pescador", aquel cardenal regordete
totalmente opositor al Papa y su política. Antony Quinn, un poco naif, se emocionó al
final de su vida del cambio de aquel hombre, que se consideraba honestamente cancerbero
del sistema. Estos no parecen tan honestos y limpios. Obedecen a otros intereses, no
confesados. Así me lo relatan desde Roma y Madrid. Sin duda, el Papa, diariamente sigue
adelante con sus reformas, aunque no les guste a estas gentes y sus seguidores.
Además no tiene demasiado margen de maniobra. Aunque sea el último gobernante,
que teóricamente tiene todo el poder, sin embargo no puede prescindir de ellos de un
plumazo. Y, si puede hacerlo, no lo hará, ya que estos señores libres y sueltos son más
peligrosos. Tiene que asumirlos con todas las consecuencias. Al menos, si los tiene cerca,
los puede controlar mejor, pero no es una situación fácil. A alguno, si que tiene que
alejarlo de su primer cinturón.
Del mismo modo, que ellos han condenado teólogos por bordear la ortodoxia, ahora
tienen que esperarse, como mínimo, reprimendas o críticas por contradecir al Papa. Nadie
les niega la palabra, pero que asuman la responsabilidad y las consecuencias de sus
desmanes. En cualquier caso, Papa Francisco, siga a la suya...que es la de muchos.
Una cosa es evidente, el Papa, debe vigilar cuidadosamente la nominación de los
cardenales. El criterio de la fidelidad dinámica a la Iglesia tiene que primar sobre otras
cuestiones de tipo político. La Iglesia de Francisco atenderá el carácter internacional, pero
debe mirar también a las personas, y no las naciones o los continentes. Esos compromisos
deben terminar.
El presente y el futuro de la Iglesia todavía dependen de una buena elección de obispos
y, sobre todo de cardenales. "Todavía" significa, hoy; mañana veremos...La Iglesia no
podrá mantener el mismo sistema en la "elección" de sus líderes mucho más tiempo. Algo
dirán las nuevas tecnologías, las corrientes de opinión, las nuevas generaciones.
Jesús Martínez Gordo, Cisma de hecho en la Iglesia
"Bienhallada sea la Iglesia 'madre'"
"Bienvenido sea el ocaso de la Iglesia 'maestra'"
11 de septiembre de 2016
(Jesús Martínez Gordo).- Lo dijo Walter Kasper, finalizado el Sínodo ordinario de
2015: en la Iglesia existe un "cisma de hecho" entre una parte de la jerarquía y la
comunidad católica. Y lo sostuvo, responsabilizando del mismo a un grupo de cardenales
y obispos que habían pasado a ser estos últimos años la minoría rigorista que siempre
habían sido en el conjunto del catolicismo; pero, a partir de ahora, sin el respaldo,
afortunadamente, del sucesor de Pedro.
Transcurrido casi un año desde que comunicara este diagnóstico, tan contundente como
inusual en un cardenal, parece oportuno preguntarse qué está sucediendo en la Iglesia
para que, quien ha tenido como tarea primera, desde 2001 hasta 2010, el cuidado de la
Unidad de los Cristianos, se haya despachado de esta manera.
Para W. Kasper dicho "cisma" es consecuencia de la relectura involutiva que la
minoría, perdedora en el Vaticano II (1962-1965), pero mayoritaria en la curia
vaticana, ha realizado de los acuerdos conciliares más importantes durante los cinco
últimos decenios. Y, de manera particular, en lo referente a la forma de gobernar y a la
moral sexual.
No faltan quienes, prolongando su diagnóstico, sostienen que esta minoría, al haber
ninguneado tales acuerdos, acabó llevando a la Iglesia a una lamentable vía
muerta de la que, probablemente, su expresión más contundente y penosa fue la renuncia
del papa Benedicto XVI. No sería difícil, apuntan, enumerar los asuntos que han sometido
a una sistemática e involutiva relectura a partir de su concepción de la Iglesia como
"maestra" en un mundo que, bajo el engaño de la tolerancia, se estaría adentrando a
marchas forzadas en el relativismo, tan corrosivo como dictatorial.
Juan Pablo II fue meridianamente claro al respecto: los problemas de la Iglesia y de la
sociedad habían de resolverse, proclamó, "sin falsificar ni comprometer jamás la
verdad" y sin "esconder las exigencias de radicalidad y de perfección" (1981). Su
pontificado fue el del triunfo de las llamadas "verdades innegociables" promulgadas por
el magisterio papal, con rango superior a la libertad o a la conciencia personal. Y con ello,
el del inicio de una creciente desafección eclesial en Europa; además, del aparcamiento,
y condena, de una buena parte de los herederos de la mayoría conciliar.
Por fortuna, la elección de Francisco ha facilitado que emergiera el modelo de la
Iglesia como "madre" que, porque tiene entrañas de misericordia, está más pronta a
acoger, acompañar, discernir e integrar que a condenar. Y que, por supuesto, es buena;
pero que, contrariamente a lo que pudieran pensar sus detractores, no es tonta ni pacata
ni laxista.
Prueba de ello es que tiene la lucidez y el coraje requeridos para aceptar que lo suyo
es curar, no condenar; acoger, no excluir; proponer, no imponer; anunciar, no silenciar;
perdonar, no repudiar. Y, en lo tocante a la moral sexual, entiende que ha llegado el
tiempo de reconocer autocríticamente que "el mensaje de la Iglesia sobre el matrimonio
y la familia" no ha sido "un claro reflejo de la predicación y de las actitudes de Jesús que,
al mismo tiempo que proponía un ideal exigente, nunca perdía la cercanía compasiva con
los frágiles, como la samaritana o la mujer adúltera" ("Amoris laetitia", 2016).
Como se puede apreciar, Francisco no descuida ni olvida la doctrina o las llamadas
"verdades innegociables" de los pontificados anteriores. Más bien, las lee y acoge desde
la centralidad que corresponde, por derecho propio, al axioma de la misericordia.
Procediendo de esta manera, coloca en el sitio que le pertenece a la llamada "ley moral
natural" y ofrece una alternativa eclesial que, al ser integradora, tiene más futuro de lo
que sus críticos y detractores creen; a quienes, por cierto, no manda desfilar, como se
hacía en un pasado reciente, por la Congregación para la Doctrina de la fe.
El "cisma de hecho" de la Iglesia Católica puede disolverse como un azucarillo en
agua. Y no solo porque decrezca el número de sus partidarios (a veces por motivos no
siempre confesables) o por su anclaje en la extrapolación rigorista, sino, sobre todo, por
la frialdad, el autoritarismo y la inconsistencia teológica con que han defendido dichas
"verdades innegociables".
Bienvenido sea el ocaso de la Iglesia "maestra" que las ha apadrinado y que ha sido
ciegamente partidaria de los análisis en blanco y negro, de la yuxtaposición entre la
verdad y la mentira y de la condena de cualquier discrepancia, casi siempre, percibida
como ruptura.
Y bienhallada sea la Iglesia "madre" que, porque articula verdad y misericordia desde
el primado de esta última, reconoce (y acoge como propia) una mirada integradora,
habilitando, a quien la ejercita, para percibir elementos de santidad y verdad, incluso, en
las llamadas "situaciones irregulares". Y que, por si lo anterior pareciera poco, promueve,
además, la pluralidad, que es santo y seña de la catolicidad.
Vatican: De nouvelles lignes directrices pour lutter contre les abus sexuels
12.09.2016 par I.Media
De nouvelles lignes directrices pour lutter contre les abus sexuels seront prochainement
présentées au pape François par la Commission pontificale pour la protection des
mineurs.
La Commission pontificale, présidée par le cardinal américain Sean O’Malley,
archevêque de Boston, va présenter une série de mesures de lutte contre la pédophilie
dans l’Eglise. Elle l’a indiqué dans un communiqué publié le 12 septembre 2016, au terme
de sa réunion annuelle tenue du 5 au 11 septembre à Rome.
Protection des enfants, des adolescents et des adultes vulnérables
Ses membres comptent notamment présenter prochainement au pape François un modèle
de directives pour la “protection des enfants, des adolescents et des adultes vulnérables”.
En outre, ils interviendront prochainement dans la formation, au Vatican, des évêques
nouvellement ordonnés. Enfin, la commission aura prochainement son propre site
internet.
Lors de cette réunion annuelle, les 18 membres de la Commission, essentiellement des
laïcs, se sont réunis par groupes de travail puis ont tenu leur assemblée plénière. Au terme
d’une semaine de travail, la commission a publié un communiqué faisant état de nouvelles
initiatives qu’elle compte proposer au pape.
Programmes de formation sur tous les continents
La Commission, créée en mars 2014, est composée de psychologues, de pédopsychiatres,
de religieuses et d’anciennes victimes. Elle a fait le point sur les programmes d’éducation
lancés dans différents pays au niveau local, mais aussi au Vatican. Ainsi, plusieurs
membres de la Commission sont intervenus lors de conférences ou ont animé des ateliers
de travail sur les cinq continents, auprès de communautés religieuses, de séminaires ou
de conférences épiscopales, de l’Australie aux Etats-Unis en passant par la République
tchèque, les Philippines, le Ghana ou la Colombie.
Au Vatican, les experts de la Commission sont intervenus lors de colloques réalisés par
l’Académie ecclésiastique pontificale et par la Congrégation pour les instituts de vie
consacrée. Dans les prochaines semaines, ils interviendront aussi à la formation des
évêques nouvellement ordonnés, organisée par la Congrégation pour l’évangélisation des
peuples, mais aussi à une rencontre de la Congrégation pour le clergé et à une autre
formation pour les nouveaux évêques organisée par la Congrégation pour les évêques.
En février 2016, la Commission pontificale de protection des mineurs avait explicitement
regretté, dans un communiqué, de ne pas avoir été invitée à participer au cours annuel
proposé à Rome aux évêques nouvellement ordonnés.
Journée mondiale de prière et site internet
Les membres de la Commission se sont aussi penchés sur la mise en place d’une journée
mondiale de prière et d’une liturgie pénitentielle, une idée déjà formulée en février dernier
par une ancienne victime. La Commission précise que la prière est une part importante
du processus de guérison. Plusieurs conférences épiscopales, depuis, ont planché sur
l’instauration d’une journée nationale de prière.
C’est ainsi déjà le cas en Australie, où l’Eglise locale a marqué le coup le 11 septembre
dernier, tandis que les Conférences des évêques d’Afrique australe ont choisi d’instaurer
trois jours de prière, du 2 au 4 décembre.
La Commission, de son côté, a préparé des ressources et du matériel pour le Jour universel
de prière, qu’elle tient à disposition des conférences épiscopales.
Des femmes consacrées agressées sexuellement par des prêtres
La commission salue aussi le “Motu proprio” du pape François publié le 4 juin dernier,
intitulé “Comme une mère aimante”, qui facilite les procédures menant à la démission
d’évêques ayant fait preuve de “négligence” dans les affaires de pédophilie. Enfin, elle
annonce la création prochaine de son propre site internet, afin de mieux collaborer avec
les Eglises locales pour protéger des risques d’abus sexuels les mineurs et adultes
vulnérables.
En marge de l’audience jubilaire, le 10 septembre dernier, le pape François avait rencontré
deux victimes italiennes d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques alors qu’elles
étaient mineures, a rapporté par ailleurs Radio Vatican. Elles ont remis au Saint-Père deux
ouvrages dans lesquels elles racontent leur calvaire. Le premier raconte l’histoire d’une
jeune femme abusée sexuellement par un prêtre, et l’autre aborde le sujet tabou de femmes
consacrées agressées sexuellement par des prêtres. (cath.ch-apic/imedia/bl/be)
MENSAJES
Francisco anima a convertir la crisis en una oportunidad
"Por una sociedad más humana"
Redacción, 05 de septiembre de 2016
En su más reciente video viral, el Papa Francisco advirtió hoy que la humanidad vive
una crisis pero llamó a convertirla en una oportunidad, más allá de sus peligros. El
pontífice precisó que la crisis no sólo es económica y financiera sino también ecológica,
educativa, moral y humana. Esto en un clip de un minuto 30 segundos donde Jorge Mario
Bergoglio ilustra sus intenciones de oración para este mes de septiembre de 2016 y que
fue dado a conocer este día.
El video, además de mostrar al líder católico explicando el sentido de sus intenciones,
relata simultáneamente la historia de un obrero discapacitado que recibe la ayuda de sus
compañeros de trabajo.
"¿Cuál es la oportunidad? La de ser solidarios. Vení, ayúdame. Para que cada uno
contribuya al bien común y a la construcción de una sociedad que ponga al centro la
persona humana", se escucha decir a Francisco.
El compacto es el número nueve del "Video del Papa", una iniciativa realizada por la Red
Mundial de Oración del Papa y por la cual, cada mes, Francisco aparece en un clip viral
explicando por qué intenciones reza en ese momento.
Este video se creó para concientizar sobre las situaciones que nos tocan vivir a
diario en el trabajo, en la vida en comunidad, en las familias y en otros ámbitos
cotidianos, precisaron los realizadores.
"Para que la intención de Francisco se haga realidad tenemos que preocuparnos,
ocuparnos e involucrarnos en el cambio. Un estilo que con pequeños gestos y decisiones
cotidianas contribuya al bien común y a la construcción de una sociedad que ponga al
centro a la persona humana", agregó Frédéric Fornos, director internacional de la Red
Mundial de Oración del Papa.
Francisco insta a la FAO y al PMA a perseverar en su lucha contra el hambre
Señala a Santa Teresa de Calcuta como fuente de inspiración
Jesús Bastante, 05 de septiembre de 2016
(FAO).- La Madre Teresa de Calcuta, que dedicó su vida a ayudar a los más pobres de
entre los pobres, se erige como fuente de inspiración para que todos trabajemos juntos
en erradicar el hambre y la pobreza en el mundo, aseguró el Papa Francisco alDirector
General de la FAO, José Graziano da Silva y a la Directora Ejecutiva del PMA, Ertharin
Cousin, con los que mantuvo ayer una breve encuentro privado.
"Francisco nos instó a continuar una valiosa labor y como firme defensor de la lucha
contra el hambre y la desnutrición, reiteró su plena disposición a ayudar", señaló
Graziano da Silva. "Santa Teresa de Calcuta -dijo-nos ha enseñado varias lecciones.
Mientras que la pobreza puede ser relativa, la pobreza extrema es una condición absoluta.
Los más pobres son los mismos en todas partes: personas sin hogar, hambrientos y que
no tienen ningún ingreso".
El máximo responsable de la Iglesia Católica, el primero que proviene de América
Latina,ha fustigado sistemáticamente el hambre y la pobreza como un flagelo
innecesario. En una misa a la que asistieron 100 000 personas el domingo en el Vaticano,
Francisco canonizó a la madre Teresa, que nació en el seno de una familia albano-kosovar
en lo que entonces era el Imperio Otomano. Según recordó el Santo Padre, la nueva Santa
había hecho avergonzarse a los líderes mundiales por el "crimen de la pobreza" que ellos
mismos habían causado.
"En casi todos los discursos, el Papa pide al mundo que se alimente al
hambriento" subrayó Cousin. Además de elogiar al personal del PMA por su valor a la
hora de trabajar en circunstancias adversas y a menudo muy duras por todo el mundo,
añadió que: "su voz ayuda a asegurar que el mundo da prioridad al desafío mundial de
luchar contra el hambre y la malnutrición".
El Papa denuncia a los que "usan el nombre de Dios, para justificar sus propios intereses o,
incluso, el odio y la violencia"
"La justicia de Juan se manifiesta en Jesús como misericordia"
"Dios no mandó a su Hijo para castigar a los pecadores ni para acabar con los malvados"
José Manuel Vidal, 07 de septiembre de 2016
(José M. Vidal).- Audiencia papal tras la multitudinaria canonización de Madre Teresa,
cuyo retrato preside todavía la plaza de San Pedro. Ante la santa de la misericordia
práctica, Francisco advierte, una vez más, a los fieles que el Cristo al que tenemos que
seguir es el "mestro de la misericordia". Por eso, denunció las falsas imágenes de Dios,
como los que lo utilizan "para justificar sus intereses o, incluso, el odio y la violencia".
Evangelio de Mateo: "Juan Bautista que estaba en la cárcel mandó a sus discípulos a
preguntarle: ¿Eres tu el que ha de venir o tenemos que esperar a otro? Andad y decid a
Juan lo que véis y escuchais: 'Los ciegos ven, los inválidos andan, los leprosos quedan
limpios...y los pobres se les anuncia la Buena Nueva"
Texto íntegro del saludo del papa en español
Queridos hermanos y hermanas:
En el evangelio de Mateo escuchamos la pregunta de Juan el Bautista: «¿Eres tú el que
ha de venir?» Jesús responde mostrando las obras de misericordia que realiza con los
enfermos y desheredados, y de las que son testigos los discípulos del profeta.
Jesús, el Mesías esperado, es el instrumento concreto de la misericordia del Padre, que
sale al encuentro de todos llevando consuelo y salud, y, a través de los signos de la
bondad divina, llama a todos a la conversión, para que encuentren el camino de regreso
al Padre.
La forma de actuar de Jesús puede escandalizar a muchos, porque no se adecua a la idea
que se han formado de él, pero nos alienta a aceptarlo como el Mesías que se revela en
las obras que cumple, siguiendo la voluntad del Padre. El cristiano cree en el Dios de
Jesucristo, y tiene el deseo de crecer en la experiencia viva de su misterio de amor, que
lo empuja a la misión de trasformar el mundo y la historia.
***
Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española, en particular a los grupos
provenientes de España y Latinoamérica. Esforcémonos en no ser obstáculo de la
misericordia del Padre, sino al contrario, pidamos al Señor que incremente nuestra fe,
para ser signos e instrumentos de su misericordia. Que Dios los bendiga.
Texto completo de la catequesis del Papa
Queridos hermanos y hermanas ¡buenos días!
Hemos escuchado un pasaje del Evangelio de Mateo (11,2-6). El intento del evangelista
es aquel de hacernos entrar más profundamente en el misterio de Jesús, para recibir su
bondad y su misericordia. El episodio es el siguiente: Juan Bautista envía a sus discípulos
a Jesús -Juan estaba en la cárcel- para hacerles una pregunta muy clara: «¿Eres tú quien
debe venir o debemos esperar a otro?» (v. 3). Era justo en el tiempo de la obscuridad...
El Bautista esperaba con ansias el Mesías y en su predicación lo había descrito con
colores fuertes como un juez que finalmente habría instaurado el reino de Dios y
purificado a su pueblo, premiando a los buenos y castigando a los malos. Él predicaba
así: «El hacha ya está puesta a la raíz de los árboles: por eso el árbol que no produce
buen fruto será cortado y arrojado al fuego» (Mt 3,10). Ahora Jesús ha iniciado su misión
pública con un estilo distinto; Juan sufre y en la doble obscuridad -en la obscuridad de
la cárcel, en la obscuridad de la celda, y en la obscuridad del corazón no comprende este
estilo y quiere saber si es Él el Mesías, o si más bien debe esperar a otro.
Y la respuesta de Jesús parece a primera impresión que no corresponde a la solicitud del
Bautista. Jesús, de hecho, dice: «Vayan a contar a Juan lo que han vistoy oído: los ciegos
ven, los paralíticos caminan, los leprosos son purificados y los sordos oyen, los muertos
resucitan, la Buena Noticia es anunciada a los pobres. ¡Y feliz aquel para quien yo no
sea motivo de escándalo!». (Lc 7, 22-23). Esta es la respuesta de Jesús.
Aquí queda claro el intento del Señor Jesús: Él responde que es el instrumento concreto
de la misericordia del Padre, que va al encuentro de todos llevando la consolación y la
salvación, y de este modo manifiesta el juicio de Dios. Los ciegos, los paralíticos, los
leprosos, los sordos recuperan su dignidad y no son más excluidos por su enfermedad,
los muertos vuelven a vivir, mientras que a los pobres le es anunciada la Buena Noticia.
Y esta se convierte en la síntesis del actuar de Jesús, que en este modo hace visible y
tangible el actuar mismo de Dios.
El mensaje que la Iglesia recibe de esta narración de la vida de Cristo es muy claro. Dios
no ha mandado a su Hijo en el mundo para castigar a los pecadores ni para aniquilar a
los malvados. A ellos, en cambio, se les dirige la invitación a la conversión de modo que,
viendo los signos de la bondad divina, puedan reencontrar el camino de regreso. Como
dice el Salmo: «Si tienes en cuenta las culpas, Señor, Señor, ¿quién podrá resistir? Pero
en ti se encuentra el perdón, para que seas temido» (Salmo 130,3-4).
La justicia que el Bautista colocaba al centro de su predicación, en Jesús se manifiesta
en primer lugar como misericordia. Y las dudas del Precursor no hacen más que
anticipar el desconcierto que Jesús suscitará a continuación con sus obras y sus
palabras. Se comprende, entonces, la conclusión de la respuesta de Jesús. Dice: «Feliz
aquel para quien yo no sea motivo de escándalo!». Escándalo significa "obstáculo". Por
eso Jesús advierte sobre un particular peligro: si el obstáculo a creer es sobre todo sus
acciones de misericordia, eso significa que si tiene una falsa imagen del Mesías.
Bienaventurados en cambio aquellos que, de frente a los gestos y a las palabras de Jesús,
dan gloria al Padre que está en los cielos.
La amonestación de Jesús es siempre actual: también hoy el hombre construye imágenes
de Dios que le impiden disfrutar su presencia real. Algunos se recortan una fe que "cada
uno hace a su medida" y que reduce a Dios en el espacio limitado de los propios deseos
y de las propias convicciones. Pero esta fe no es conversión al Señor que se revela, más
bien, impide el provocar nuestra vida y nuestra conciencia. Otros reducen a Dios a un
falso ídolo; usan su santo nombre para justificar los propios intereses o incluso el odio
y la violencia.
Para otros todavía Dios es solamente un refugio psicológico para ser tranquilizados en
los momentos difíciles: se trata de una fe plegada en sí misma, impermeable a la fuerza
del amor misericordioso de Jesús que empuja hacia los hermanos. Otros todavía
consideran a Cristo solo un buen maestro de enseñanzas éticas, uno entre tantos de la
historia. Finalmente, hay quien sofoca la fe en una relación puramente intimista con
Jesús, anulando su impulso misionero capaz de transformar al mundo y la historia.
Nosotros cristianos creemos en el Dios de Jesucristo, y su deseo es aquel de crecer en la
experiencia viva de su misterio de amor.
Por lo tanto, comprometámonos a no interponer algún obstáculo al actuar
misericordioso del Padre, pero pidamos el don de una fe grande para ser también
nosotros signos e instrumentos de misericordia. Gracias.
Francisco pide a las religiones "condenar de forma rotunda" el terrorismo y la violencia
"Si no existe respeto recíproco no existirá diálogo interreligioso", apunta el Pontífice
"Vuestra clausura no es estéril", subraya el Papa a los benedictinos
Redacción, 08 de septiembre de 2016
(RV).- El Papa Francisco recibió en la Sala del Consistorio a los participantes del primer
encuentro ‘América en diálogo - Nuestra casa común' que se lleva a cabo en Roma a
quienes invitó a trabajar y a impulsar iniciativas de forma conjunta, "para que entre todos
tomemos conciencia del cuidado y protección de la casa común, construyendo un
mundo cada vez más humano, donde nadie sobra y donde todos somos necesarios".
"América en diálogo - Nuestra casa común" reúne a participantes, pertenecientes a
distintas tradiciones religiosas y procedentes de varios países que se han centrado en torno
a la Encíclica Laudato Si y ha sido organizado por el Instituto del Diálogo Interreligioso
(I.D.I.) de Buenos Aires y por la Organización de los Estados Americanos (O.E.A.)
quienes cuentan con el auspicio del Consejo Pontificio para el Diálogo Interreligioso.
El encuentro tiene por objetivo "discutir sobre la creación de un Instituto de Diálogo que
tenga una dimensión continental americana" y, según explicaron los organizadores, "de
cara a los desafíos actuales al diálogo interreligioso, resulta evidente la importancia que
los creyentes de las diferentes tradiciones religiosas busquen juntos los modos para amar,
curar y custodiar el creado para el bien de toda la humanidad".
Por su parte, el Papa Francisco manifestó su alegría porque este encuentro se haya
centrado en el estudio de la Encíclica Laudato Si y explicó: "En ella he querido llamar la
atención sobre la importancia de amar, respetar y salvaguardar nuestra casa común.
No podemos dejar de admirarnos por la belleza y la armonía que existe en todo lo creado;
es ese regalo que Dios nos hace para que podamos hallarlo y contemplarlo en su obra. Es
importante apostar por una «ecología integral», en el que el respeto por las criaturas valore
la riqueza que encierran en sí mismas y ponga al ser humano como culmen de la creación".
Además, el Santo Padre recordó el importante papel que tienen las religiones para
promover el cuidado y el respeto del medio ambiente: "La fe en Dios nos lleva a
reconocerlo ensu creación, que es fruto de su amor hacia nosotros, y nos llama a cuidar
y proteger la naturaleza. Para esto, es necesario que las religiones promuevan una
verdadera educación, a todos los niveles, que ayude a difundir una actitud responsable y
atenta hacia las exigencias del cuidado de nuestro mundo; y, de modo especial, proteger,
promover y defender los derechos humanos".
Una vez, el Papa Francisco hizo un llamado a las diferentes tradiciones religiosas a ser
"una fuente necesaria de inspiración para fomentar una cultura de encuentro" ya que
es fundamental "la cooperación interreligiosa, basada en la promoción de un diálogo
sincero y respetuoso".
"Si no existe respeto recíproco no existirá diálogo interreligioso; es la base para poder
caminar juntos y afrontar desafíos. Este diálogo está fundado en la propia identidad y en
la confianza mutua que nace cuando soy capaz de reconocer al otro como don de Dios y
acepto que tiene algo que decirme. Cada encuentro con el otro es una pequeña semilla
que se deposita; si se riega con el trato asiduo y respetuoso, basado en la verdad, crecerá
un árbol frondoso, con multitud de frutos, donde todos podrán cobijarse y
alimentarse, nadie estará excluido, y en él todos formarán parte de un proyecto
común, uniendo sus esfuerzos y aspiraciones".
Por otro lado, el Obispo de Roma aseguró que todos los creyentes están llamados a ser
defensores de la creación y de la vida en todas sus etapas.
"En este camino de diálogo, somos testigos de la bondad de Dios, que nos ha dado la vida;
esta es sagrada y debe ser respetada, no menospreciada. El creyente es un defensor de
la creación y de la vida, no puede permanecer mudo o de brazos cruzados ante tantos
derechos aniquilados impunemente; el hombre y la mujer de fe están llamados a
defender la vida en todas sus etapas, la integridad física y las libertades fundamentales,
como la libertad de conciencia, de pensamiento, de expresión y de religión. Es un deber
que tenemos, pues creemos que Dios es el artífice de la creación y nosotros instrumentos
en sus manos para lograr que todos los hombres y mujeres sean respetados en su dignidad
y derechos, y puedan realizarse como personas".
"El mundo constantemente nos observa a nosotros, los creyentes, para comprobar cuál es
nuestra actitud ante la casa común y ante los derechos humanos; además nos pide
que colaboremos entre nosotros y con los hombres y mujeres de buena voluntad, que no
profesan ninguna religión, para que demos respuestas efectivas a tantas plagas de nuestro
mundo, como la guerra y el hambre, la miseria que aflige a millones de personas, la crisis
ambiental, la violencia, la corrupción y el degrado moral, la crisis de la familia, de la
economía, y sobre todo la falta de esperanza. El mundo de hoy sufre y necesita nuestra
ayuda, nos lo está pidiendo".
Además, el Papa animó a los representantes de diferentes religiones presentes a buscar
siempre la paz: "Constatamos con dolor que a veces el nombre de la religión es usado
para cometer atrocidades, como el terrorismo, y sembrar miedo y violencia y, en
consecuencia, las religiones son señaladas como responsables del mal que nos rodea.Es
necesario condenar de forma conjunta y rotunda estas acciones abominables y
tomar distancias de todo lo que busca envenenar los ánimos, dividir y destruir la
convivencia; hace falta mostrar los valores positivos inherentes a nuestras tradiciones
religiosas para lograr un sólido aporte de esperanza".
Por último, el Santo Padre recordó que este encuentro se realiza en el año del Jubileo de
la Misericordia que "tiene un valor universal que abarca tanto a los creyentes como a los
que no lo son, porque el amor misericordioso de Dios no tiene límites: ni de cultura, ni
de raza, ni de lengua, ni de religión; abraza a todos los que sufren en el cuerpo y en el
espíritu".
"Que esta circunstancia del Año Jubilar sea una ocasión para abrir posteriores espacios
de diálogo, para salir al encuentro del hermano que sufre, como también para luchar
para que nuestra casa común sea un hogar, donde todos tengamos cabida y nadie sea
excluido ni eliminado. Cada ser humano es el regalo más grande que Dios nos puede dar".
Testigos privilegiados del modo de obrar misericordioso de Dios": así se dirigió el Papa
Francisco en la mañana de este jueves, a los participantes del Congreso
Internacionalque cada cuatro años reúne en Roma a todos los Abades de la
Confederación de los Benedictinos y a las Superioras Benedictinas.
"Vuestro congreso internacional, les dijo el Pontífice, reviste en esta circunstancia un
significado particular en el contexto del Jubileo de la Misericordia". "Si es sólo en la
contemplación de Jesucristo que se capta el rostro de la misericordia del Padre, la vida
monástica constituye una vía maestra para hacer tal experiencia contemplativa y
traducirla en testimonio personal y comunitario" - aseguró el Papa.
En las palabras del Obispo de Roma la constatación de un mundo actual "que demuestra
cada vez más claramente tener necesidad de misericordia, pero ésta - aclaró el Papa -
no es un eslogan o una receta". "Es el corazón de la vida cristiana y al mismo tiempo su
estilo concreto, el respiro que anima las relaciones interpersonales y vuelve atentos a los
más necesitados y solidarios con ellos".
"En este tiempo y en esta Iglesia llamada a mirar siempre más a lo esencial - prosiguió
Francisco - los monjes y las monjas custodian por vocación un peculiar don y una
especial responsabilidad: la de tener vivos los oasis del espíritu, donde pastores y fieles
pueden recurrir a las fuentes de la divina misericordia".
"Vuestra clausura no es estéril - aseguró después el Papa - es más, es una riqueza y no
un impedimento a la comunión" y destacó cómo el trabajo que realizan "en armonía con
la oración los hace partícipes de la obra creativa de Dios y los hace solidarios con los
pobres que no pueden vivir sin trabajar".
Finalmente el aliento del Santo Padre a no dejarse desalentar si los miembros de las
comunidades monásticas disminuyen o envejecen: al contrario, les dijo, "conserven el
celo de su testimonio aun en los países hoy más difíciles, con la fidelidad al carisma y el
coraje de fundar nuevas comunidades. Vuestro servicio a la Iglesia es muy valioso -
agregó.
"También en nuestro tiempo hay necesidad de hombres y mujeres que no anteponen nada
al amor de Cristo".
Papa: "¿La paz? No bastan los grandes encuentros, si los corazones están en guerra"
"La paz es un don que se vuelve artesanal en las manos de los hombres"
Francisco dice que, antes de hablar de paz, hay que pacificar el corazón
RV, 08 de septiembre de 2016
(RV).- Como se había anunciado, en la fiesta de la Natividad de la Virgen María, el 8 de
septiembre, después de la pausa del verano romano, el Papa Francisco reanudó la
celebración de la Santa Misa matutina, en la Capilla de la Casa de Santa Marta, con la
participación de algunos fieles.
Mientras «estamos viviendo en guerra y todos piden la paz», el Santo Padre reiteró que
la paz no se construye tanto en los grandes encuentros internacionales. La paz es un don
de Dios que nace en lo pequeño de cada día. Como en el corazón, o en un sueño, como le
pasó a San José, cuando un ángel le dijo que no temiera en recibir a María, su esposa,
porque ella donará al mundo al Emanuel, «el ‘Dios con nosotros': ¡Él es la paz!».
«Que todos podamos crecer en la unidad y en la paz». Con la oración colecta, hizo
hincapié en que la paz es un don, en el que debemos crecer y que debemos hacer crecer.
Un don que «tiene su camino de vida» y que cada uno tiene que trabajar para hacer que
crezca:
«Y este camino de santos y pecadores nos dice que nosotros también debemos acoger el
don de la paz y hacerle camino en nuestra vida, hacer que entre en nosotros, hacer que
entre en el mundo. La paz no se hace de un día para el otro; la paz es un don, pero un don
que debe ser trabajado cada día. Por ello, podemos decir que la paz es un don que se
vuelve artesanal en las manos de los hombres. Somos nosotros, los hombres, los que
tenemos que dar un paso hacia la paz, cada día: es nuestro trabajo. Es nuestro trabajo con
el don recibido: hacer la paz».
La importancia de lo que puede parecer más pequeño
Con la liturgia del día en que se celebra la Natividad de María, el Papa destacó que si
no hay paz en el corazón, en lo pequeño de nuestro día a día, no puede haber paz en el
mundo:
«La paz es un don, es un don artesanal que todos debemos trabajar, todos los días, pero
trabajarlo en las cosas pequeñas: en lo pequeño del día a día. No bastan los grandes
manifiestos por la paz, los grandes encuentros internacionales, si luego esta paz no se
hace en lo pequeño. Aún más, puedes hablar de la paz con palabras estupendas, dar una
gran conferencia... Pero si en lo pequeño de tu vida, en tu corazón no hay paz, en tu
familia no hay paz, en tu barrio no hay paz, en tu puesto de trabajo no hay paz, tampoco
habrá paz en el mundo».
Para que pueda haber paz en el mundo, pacificar primero nuestro corazón, antes de
hablar de la paz.
El Papa invitó a plantearnos algunas preguntas:
«¿Cómo está tu corazón hoy? ¿Está en paz? Si no está en paz, antes de hablar de paz,
primero haz que haya paz en tu corazón. ¿Cómo está tu familia hoy? ¿Está en paz? Si no
eres capaz de llevar adelante en paz a tu familia, a tu presbiterio, a tu congregación, no
bastan palabras de paz para el mundo. Ésta es la pregunta que quisiera presentar hoy:
¿cómo está el corazón de cada uno de nosotros? ¿Está en paz? ¿Cómo está la familia de
cada uno de nosotros? ¿Está en paz? Es así ¿no? Para llegar al mundo en paz».
Francisco: "Hacer proselitismo no es evangelizar"
"La gracia, la salvación, no se compra y tampoco se vende: es gratis"
"San Pedro Claver anunció a Jesucristo con los gestos, hablando a los esclavos, viviendo
con ellos y como ellos"
Redacción, 09 de septiembre de 2016
No reducir la evangelización al funcionalismo ni tampoco a un simple ‘paseo'. Es la
petición realizada por el papa Francisco en la homilía de esta mañana en Santa Marta. De
este modo, el Pontífice ha subrayado la importancia que debe asumir el testimonio en la
vida de los cristianos, advirtiendo de la tentación de proselitismoy de convencer con la
fuerza de las palabras.
El Santo Padre hace referencia a la Primera Lectura, de san Pablo a los Corintios, para
preguntarse qué significa dar testimonio. De forma especial el Papa se ha detenido en el
hecho de que evangelizar no significa reducirlo "a una función".
Lamentablemente, ha advertido el Santo Padre, se ven cristianos que viven el servicio
como una función. Laicos y sacerdotes que presumen de lo que hacen. Así, Francisco
ha recordado que "evangelizar no es hacer proselitismo". Es decir, "ni hacer el paseo, ni
reducir el Evangelio a una función ni hacer proselitismo: esto no es evangelizar". De este
modo ha observado que Pablo dice que evangelizar es para él una necesidad "que se
le impone". Y ha añadido que un cristiano tiene la obligación, pero con esta fuerza, como
una necesidad de llevar el nombre de Jesús, pero desde el propio corazón.
El Papa ha proseguido que anunciar el Evangelio no puede ser un presumir sino "una
obligación". Y el estilo debe ser "hacerse todo a todos". El estilo es "ir y compartir la vida
de los otros, acompañar; acompañar en el camino de la fe, hacer crecer en el camino de
la fe".
En esta línea, el Pontífice ha asegurado que debemos ponernos en la condición del otro:
"Si él está enfermo, acercarme, no agobiarlo con argumentos", "ser cercano, asistirlo,
ayudarlo". Se evangeliza "con esta actitud de misericordia: hacerse todo a todos. Es el
testimonio que lleva la Palabra", ha precisado.
El Papa ha hecho referencia a una pregunta que le hizo un joven en la JMJ de
Cracovia,"qué decir a un amigo ateo". A lo que Francisco respondió: "la última cosa
que tienes que hacer es decir algo. Comienza por hacer y él verá lo que haces y te
preguntará".
Asimismo, el Pontífice ha explicado que evangelizar es dar este testimonio: yo vivo así
porque creo en Jesucristo. Y esto, reconoce el Papa, despierta curiosidad en la gente.
Por otro lado ha querido recordar que evangelizar es algo que se hace gratuitamente,
"porque nosotros hemos recibido gratuitamente el Evangelio", "la gracia, la salvación, no
se compra y tampoco se vende: es gratis. Y gratis debemos darla".
El Santo Padre ha querido mencionar a San Pedro Claver, del que hoy se celebra la
memoria. Un misionero que "se fue a anunciar el evangelio". Quizá, ha añadido, "él
pensaba que su futuro era predicar: en su futuro el Señor le pidió estar cerca, junto a los
descartados de aquel tiempo, a los esclavos,los negros, que llegaban allí, desde África,
para ser vendidos".
En esta línea, ha observado que "este hombre no dio un paseo, diciendo que
evangelizada", "no ha reducido la evangelización a un funcionalismo y tampoco a un
proselitismo". Sin embargo "anunció a Jesucristo con los gestos, hablando a los esclavos,
viviendo con ellos, viviendo como ellos". Y como él en la Iglesia "hay muchos".
Finalmente ha querido recordar que todos nosotros "tenemos la obligación de
evangelizar", viviendo la fe, hablando con mansedumbre, amor, sin querer convencer a
nadie, pero gratuitamente. "Es dar gratis lo que Dios me ha dado gratis", eso es
evangelizar.
(RD/Agencias)
Francisco a los obispos misioneros: "El diablo intenta destruir la Iglesia desde dentro con
las divisiones y con el dinero"
"Son enviados a cuidar el rebaño, especialmente a las ovejas alejadas"
Invita a los prelados a ser ejemplos "concretos y tangibles" para los sacerdotes
Redacción, 09 de septiembre de 2016
El Papa ha invitado a los obispos a prestar atención a la preparación de los sacerdotes
que están en los años del seminario y a ser ejemplos "concretos y tangibles" para ellos,
durante el discurso que ha dirigido a los participantes del foro de actualización para los
Obispos de Territorios en Misión, promovido por la Congregación para la Evangelización
de los Pueblos.
"Traten de participar con ellos en los principales momentos formativos, teniendo
siempre cuidado también de la dimensión personal", ha pedido Francisco.
Asimismo, ha señalado que el dinamismo del sacramento del orden, la vocación misma y
la misión episcopal, así como el deber de seguir atentamente los problemas y las
cuestiones concretas de la sociedad a evangelizar"piden a cada obispo tender hacia la
plenitud de la madurez de Cristo".
"Cada obispo está llamado a manifestar con la vida y el ministerio episcopal la paternidad
de Dios, la bondad, la misericordia, la dulzura. Y junto a la autoridad de Cristo que vino
para dar vida, hacer de todos los hombres una sola familia, reconciliada en el amor del
Padre", ha recordado.
Recordando la diversidad de los territorios de misión, Francisco destacó el privilegio y la
responsabilidad que implica el estar en primera fila en la evangelización. Y en este sentido
destacó que "a imagen del Buen Pastor" los obispos son enviados a cuidar del rebaño,
ir a la búsqueda de las ovejas "especialmente aquellas alejadas o perdidas" y a
"buscar nuevas modalidades para anunciar, para salir al encuentro de las personas", "para
que los creyentes tibios o no practicantes descubran nuevamente la alegría de la fe".
"En primer lugar, corresponde al Obispo la tarea de alentar, acompañar y estimular todos
los intentos y esfuerzos que ya se realizan para mantener viva esperanza y fe", dijo Santo
Padre invitándolos además a prestar particular atención en la preparación y
acompañamiento de los presbíteros. "Sepan ofrecerles, dijo, un ejemplo concreto y
tangible".
En las palabras del Obispo de Roma el llamado a vigilar "atentamente para que todo lo
que se realiza para la evangelización" "no sea dañado o frustrado por divisiones ya
presentes o que se pueden crear".
"Las divisiones son el arma que el diablo tiene más a mano para destruir la Iglesia
desde adentro". "La otra es el dinero".
"Las diferencias debidas a las varias etnias presentes en un mismo territorio no deben
penetrar en la comunidad cristiana hasta prevalecer sobre su bien". Porque "la Iglesia,
aseguró, está llamada estar más allá de toda connotación tribal-cultural y el Obispo,
visible principio de unidad, tiene la tarea de edificar incesantemente la Iglesia particular
en la comunión de todos sus miembros".(RD/Ep/RV)
El Papa denuncia ante los universitarios las "nuevasesclavitudes creadas en nombre deuna
falsa libertad"
"Dios tiene una gran ternura por los más débiles, por los descartados de la sociedad"
José Manuel Vidal, 10 de septiembre de 2016
(José M. Vidal).- Audiencia en la Plaza de San Pedro a las universidades y centros de
formación superior. Francisco denuncia la falsa concepción de la libertad, que conduce
a "nuevas esclavitudes" e invita, una vez más, a recibir la misericordia de Dios, que llega
a todos, "especialmente a los más débiles y a los descartados".
A bordo del papamóvil y al sonido de lasgaitas gallegas, Francisco entra en la plaza y se
desplaza por los pasillos, para dejarse ver y querer por la gente.
Antes de comenzar la audiencia, el Papa se detiene a bendecir una imagen de Santa Inés
de Bohemia, regalo del cardenal Vlk.
Lectura de la primera carta de San Pedro: "Hermanos, sabéis que no habéis sido
rescatados con bienes efímeros, con oro o plata, sino a precio de ls sangre de Cristo, el
cordero sin mancha...Y vosotros, por obra suya, creéis en Dios, que lo ha resucitado de
entre los muertos".
Texto íntegro del saludo del Papa en español
Queridos hermanos y hermanas:
Hemos reflexionado hoy sobre la relación entre la misericordia y la Redención. La
palabra redención hace referencia a la salvación que Dios nos ha procurado mediante
la sangre de su Hijo Jesús. Al hombre de hoy le cuesta aceptar la idea de tener que ser
salvado por Dios. Piensa poder salvarse él solo con el poder de su libertad. Pero esto no
es más que una ilusión: nuestra vida está marcada por la fragilidad del pecado y por las
numerosas esclavitudes que hemos creado en nombre de una falsa libertad.
Necesitamos que Dios nos salve y libere de toda clase de indiferencia, egoísmo y
autosuficiencia. Jesucristo se ha sacrificado por nosotros para darnos una nueva vida,
llena de perdón, amor y alegría. Para que tengamos la certeza de que Dios no nos
abandona nunca, especialmente en los momentos de más necesidad.
***
Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española. Jesús viene a nuestro
encuentro en cada uno de nuestros hermanos necesitados, abrámosle nuestro corazón y
acojamos su gracia, para que llevemos una vida hecha de amor, de perdón y de alegría.
Muchas gracias.
Saludo en italiano
"Mi pensamiento va, ante todo, al servicio nacional de protección civil, que hoy debería
estar presente y que anuló su participación para seguir su preciosa obra de socorro y
asistencia a la gente golpeada por el terremoto del pasado día 24. Les doy las gracias
por su entrrega y su generosa ayuda ofrecida estos días. Gracias hermanos y hermanas"
"Saludo especial a los chicos de la Accción Católica. Os animo a seguir en el camino
emprendido, cultivando el respeto por la creación, nuestra casa común"
Texto completo de la catequesis del Papa
¡Queridos hermanos y hermanas, buenos días!
El pasaje bíblico que hemos escuchado nos habla de la misericordia de Dios que se lleva
a cabo en la Redención, ósea en la salvación que nos ha sido donada con la sangre de su
Hijo Jesús (cfr 1 Pt 1,18-21). La palabra "redención" es usada poco, no obstante es
fundamental porque indica la más radical liberación que Dios podía cumplir para
nosotros, para toda la humanidad y para la entera creación. Pareciera que el hombre de
hoy no amase más pensar en ser liberado y salvado por la intervención de Dios; el
hombre de hoy se ilusiona de hecho con la propia libertad como una fuerza para obtener
todo. También hace alarde de esto. Pero en realidad no es así. ¡Cuántas ilusiones son
vendidas bajo el pretexto de la libertad y cuántas nuevas esclavitudes se crean en
nuestros días en nombre de una falsa libertad! Tantos esclavos, tantos... "hago esto
porque quiero, tomo drogas porque me gusta, soy libre, o hago otras cosas ... " ¡Son
esclavos! Se convierten en esclavos en nombre de la libertad. Todos hemos visto ese tipo
de personas, que después terminan por los suelos. Tenemos necesidad que Dios nos libre
de toda forma de indiferencia, de egoísmo y de autosuficiencia.
Las palabras del apóstol Pedro expresan muy bien el sentido del nuevo estado de vida al
que estamos llamados. Haciéndose uno de nosotros, el Señor Jesús no solamente asume
nuestra condición humana, sino que nos eleva a la posibilidad de ser hijos de Dios. Con
su muerte y resurrección Jesucristo, Cordero sin mancha, ha vencido a la muerte y al
pecado para liberarnos de su dominación. Él es el Cordero que ha sido sacrificado por
nosotros, para que pudiésemos recibir una vida nueva hecha de perdón, de amor y de
alegría.
Tres palabras hermosas: perdón, amor y alegría. Todo aquello que Él ha asumido ha
sido también redimido, librado y salvado. Cierto, es verdad que la vida nos pone pruebas
y a veces sufrimos por esto. Sin embargo, en esos momentos estamos invitados a dirigir
la mirada hacia Jesús crucificado que sufre por nosotros y con nosotros, como prueba
cierta que Dios no nos abandona. De todas maneras, jamás olvidemos, que en las
angustias y en las persecuciones, así como en los dolores cotidianos, somos siempre
liberados por la mano misericordiosa de Dios que nos eleva hacia Él y nos conduce a
una vida nueva.
El amor de Dios no tiene confines: podemos descubrir signos siempre nuevos que indican
su atención hacia nosotros y sobre todo su voluntad de alcanzarnos y de adelantarnos.
Toda nuestra vida, si bien marcada por la fragilidad del pecado, está colocada bajo la
mirada de Dios que nos ama. ¡Cuántas páginas de la Sagrada Escritura nos hablan de
la presencia, de la cercanía y de la ternura de Dios por cada hombre, especialmente por
los pequeños, los pobres y los tribulados! ¡Dios tiene una gran ternura, un gran amor
por los pequeños, por los más débiles, por los descartados de la sociedad! Mientras más
nos encontramos en la necesidad, su mirada sobre nosotros se llena de más misericordia.
Él prueba una piadosa compasión por nosotros porque conoce nuestras debilidades.
Conoce nuestros pecados y nos perdona; ¡siempre perdona! ¡Nuestro Padre es tan
bueno!
Por eso, queridos hermanos y hermanas, ¡abrámonos a Él, acojamos su gracia! Porque,
como dice el Salmo, «con el Señor está la misericordia / y grande es con él la redención»
(130,7). ¿Han escuchado bien? "Con el Señor está la misericordia / y grande es con él
la redención". Repitamos todos juntos: "Con el Señor está la misericordia / y grande es
con él la redención". Otra vez: "Con el Señor está la misericordia / y grande es con él la
redención". Gracias.
AMÈRICA LATINA
Barreto
Barreto: "El dinero no debegobernar a la persona y, lamentablemente,eso es lo que está
pasando en el mundo”
"El mundo está yendo hacia una destrucción debida al cambio climático irreversible"
El arzobispo de Huancayo denuncia un principio de "epidemia de ecología integral"
Redacción, 05 de septiembre de 2016 a l
(AICA).- "Los científicos y el papa Francisco en el primer capítulo de la encíclica Laudato
si' hablan del grave problema del planeta Tierra. El mundo está yendo hacia una
destrucción debida al cambio climático irreversible y está afectando principalmente a
las poblaciones más pobres", advirtió el presidente del Departamento de Justicia y
Solidaridad (Dejusol) del Consejo Episcopal Latinoamericano y del Caribe (Celam),
monseñor Pedro Barreto Jimeno SJ, quien participa en Buenos Aires de seminarios
sobre el problema del cuidado del medio ambiente.
Barreto advirtió hoy que "el mundo está yendo hacia una destrucción" producto de la
contaminación ambiental, y atribuyó esta situación al "capitalismo" globalizado.
El prelado destacó, por el contrario, que existe un principio de "epidemia de ecología
integral", a la que consideró "positiva" porque "se va contagiando" para que los
ciudadanos reprueben la idea de una "sociedad consumista" que lleva a la
"deshumanización".
Monseñor Barreto Jimeno hizo estas afirmaciones en el marco de su participación en los
seminarios preparatorios para la 22° Conferencia de las Partes (COP 22) de Naciones
Unidas -por realizarse en Marruecos entre el 7 y el 18 de noviembre- que comenzaron el
jueves y finalizarán este martes en el Palacio de las Aguas Corrientes (Ayacucho 751, del
barrio porteño de Balvanera).
Estos seminarios fueron organizados por la Cátedra del Diálogo y de la Cultura del
Encuentro -espacio académico plural inspirado por el papa Francisco- junto con el
gobierno nacional y al Centro Internacional para la Promoción de los Derechos Humanos
(Cipdh) de la Unesco, dependiente de las Naciones Unidas.
"Los científicos y el papa Francisco en el primer capítulo de la encíclica Laudato si'
hablan del grave problema del planeta Tierra. El mundo está yendo hacia una destrucción
debida al cambio climático irreversible y está afectando principalmente a las poblaciones
más pobres", sostuvo.
El arzobispo, que luce sobre su pecho el pectoral que le obsequió el pontífice argentino,
atribuyó la contaminación ambiental al "capitalismo" globalizado, basado en una
"inequidad" y caracterizada por "ricos cada vez más ricos y pobres cada vez más
pobres".
"Cuando hablamos de economía estamos hablando de ‘oikos', del griego casa u hogar, y
‘nomos', distribuir. La economía, en realidad, debe proveer una justa distribución de
los recursos. La doctrina social de la Iglesia Católica, y el papa Francisco insiste sobre
eso en la Laudato si', deja claro que Dios ha dado todos los recursos para todos, no para
unos cuantos", manifestó.
En este sentido, monseñor Barreto Jimeno alertó que "el meollo más importante del
asunto es cómo recuperar una visión económica de distribución equitativa y no seguir con
la línea economicista en la que el consumo es más importante que el hombre".
"El papa Francisco dice muy claramente que el dinero no debe gobernar a la
persona y, lamentablemente, eso es lo que está pasando en el mundo", afirmó.
El arzobispo peruano llamó a "dejar todo lo que divide" y sumarse a este "concepto de
ecología integral como algo que nos ayuda a todos nosotros a ser auténticos, a no vivir en
las apariencias, a vivir en la verdad".
Grito de los Excluidos en Brasil: Combatir un sistema que excluye, degrada y mata
Los obispos reconocen que se está "viviendo un momento triste en nuestra historia"
La destitución de Dilma y las dudas acerca del anunciado viaje papal en 2017, en el
horizonte
Luis Miguel Modino, 07 de septiembre de 2016
(Luis Miguel Modino, corresponsal en Brasil).- Coincidiendo con la Semana de la Patria,
los días en torno al 7 de septiembre, en que se celebra en Brasil la Fiesta de la
Independencia, tiene lugar el Grito de los Excluidos, que en su 22ª edición tiene como
tema "Vida en primer lugar" y como lema"¡Este sistema es insoportable: excluye,
degrada, mata!".
Este evento cuenta con un amplio apoyo y la participación de las pastorales sociales de la
Iglesia Católica. El lema de este año estáinspirado en las palabras del Papa
Francisco, pronunciadas el año pasado en el Encuentro Mundial de los Movimientos
Sociales de Santa Cruz de la Sierra, Bolivia.
El momento político por el que pasa en estos momentos el gigante sudamericano y que
ha desembocado en un golpe de estado en toda regla, reconocido en diferentes ámbitos
internacionales y constatado por el hecho de que dos días después de consumarse
ladestitución de la presidenta Dilma Roussef,tras una votación del Senado, el "crimen"
del que se la acusaba haya dejado de serlo, hace que este año el Grito de los Excluidos
cobre especial importancia.
La pasada semana, durante la inauguración de una imagen de Nuestra Señora Aparecida,
patrona de Brasil, en los Jardines Vaticanos, el Papa Francisco mostraba su preocupación
ante la situación por la que pasa el país, invitando a la gente a rezar por Brasil en este
momento triste y poniendo en duda su visita en 2017, en que se celebran los 300 años
del hallazgo de la imagen de la virgen negra en las aguas del río Parnaiba.
Los organizadores del Grito pretenden que este momento sirva para resistir ante la
retirada de derechos sociales que ya está llevando a cabo el nuevo gobierno. Sirva como
ejemplo los recortes anunciados en el programa "Bolsa Familia", que ya el próximo mes
afectará a más de seiscientas mil familias. Lo más sangrante es que este es uno de los
programas que garantizan la cesta básica a las familias más pobres, lo que amenaza con
volver a situaciones comunes veinte años atrás, en que la muerte por desnutrición infantil
era situación común. A esto se une la ya anunciada privatización de empresas estatales y
bienes públicos.
En este sentido, el economista Plinio de Arruda Sampaio Junior, no ha dudado en
resaltar la importancia del momento, señalando que el Grito de los Excluidos debe estar
"por encima de toda disputa partidaria, buscando una revolución democrática y
reformas estructurales que no fueron realizadas por ningún gobierno hasta ahora".
Se esperan momentos tensos en estos días durante las protestas, pues el propio
presidente, Michel Temer ya ha dejado claro que va a tratar con dureza a todos los
críticos a su gobierno, lo que por otra parte, dado el histórico de los miembros del nuevo
gobierno, ya era esperado por los movimientos sociales y tampoco va a hacer que se
queden callados en su casa.
Los obispos de Brasil: "La esperanza no defrauda"
Con motivo de la Fiesta de la Independencia, los Obispos del Brasil han emitió un breve
mensaje que lleva por titulo un verso de la Biblia "La esperanza no defrauda" (Rm 5,5).
"La Conferencia Nacional de Obispos de Brasil - CNBB, con motivo de las
celebraciones del 7 de septiembre, reitera que Brasil es un país libre, soberano y religioso.
Es una de las diez economías más grandes del mundo, territorio vasto y variado, con más
de 200 millones de brasileños y brasileñas. Que da testimonio de una historia construida
en la diversidad, la tolerancia y la coexistencia pacífica". Así comienza el mensaje
recibido en la Agencia Fides.
Los obispos son conscientes de que se está "viviendo un momento triste en nuestra
historia", ya que "la ausencia de valores éticos y morales provoca una profunda crisis
política, económica y social". La desigualdad social corre el peligro de verse agravada
aún más por el desmantelamiento de las políticas públicas.
"Somos conscientes de las dificultades del momento - continúan los obispos - pero
creemos en la capacidad del pueblo brasileño para superar la adversidad, siempre a
través de manifestaciones pacíficas. Cada institución está llamada a desempeñar sus
funciones en un estado de derecho democrático, a favorde la población brasileña, nunca
por intereses privados o corporativos. La Constitución de 1988, fruto de un proceso de
participación popular, preservadora de la democracia brasileña, debe ser defendido
arduamente".
En la parte final de su mensaje, los Obispos recuerdan que falta menos de un mes para las
elecciones municipales, que tendrán lugar el 2 de octubre, una ocasión para que el
"pueblo brasileño hable a través de las urnas", por lo que invitan a una "participación
activa y consciente".
Finalmente confirman que el "Día de la Independencia es una ocasión para reafirmar el
compromiso del pueblo brasileño para la democracia a través del diálogo y la búsqueda
incansable de la paz, para construir juntos un Brasil fraternal y justo".
Reflexión en Memoria de la Hna. Isa Sola
El desafío de salir de la propia tierra
La hermana fue recientemente asesinada en Puerto Príncipe
RyL, 09 de septiembre de 2016
(RyL).- La vida, y por lo tanto la vida religiosa que buscamos, no es algo estático, no
es un punto de llegada, un resultado que pretendemos conseguir. Es movimiento, es
camino hecho de aprendizaje y fidelidad. Un continuo salir hacia lo desconocido, fiados
en la promesa de que algo bueno está aconteciendo. "La tierra que yo te mostraré" es esa
tierra prometida que ya nos habita y que se nos irá mostrando en la fidelidad de la
búsqueda.
Se nos invita a vivir haciendo camino hacia nuestras raíces. La vida religiosa nace de
un deseo, de un anhelo, de una seducción, en momentos en los que el cristianismo tiende
a oficializarse. Nace como protesta que intenta ser propuesta humilde de vida cristiana en
la desnudez y la intemperie del desierto, de la periferia y de la frontera, confesando de
este modo lo absoluto de Dios por encima de los ídolos que oprimen y quiebran la
humanidad.
Un camino de purificación de lo que todavía nos queda de una espiritualidad dualista y
triunfalista, basada en el privilegio de una elección, en la suficiencia de lo cuantitativo,
mucho más cercana a la del fariseo que a la del publicano del evangelio, para adentrarnos
en una espiritualidad más pascual, más profundamente humana, más conectada con la
vida.
Un camino, que es una continua salida hacia otros lugares geográficos y simbólicos que,
en alusión a la conocida evocación de Jon Sobrino4, podríamos expresar como un triple
desplazamiento. Hacia el desierto, periferia y frontera.
a) Hacia el desierto: desde lo superficial hacia lo hondo.
El desierto es el lugar simbólico y geográfico de la soledad, de la prueba, de la
experiencia de Dios en la desnudez de lo esencial. Salir hacia el desierto nos habla de una
manera de vivir contemplativa, en la que vamos dejando lo acomodado en lo superficial,
para acoger la realidad y nuestro propio ser desde lo hondo. Una manera de vivir desde
dentro, desde la soledad y autenticidad de la búsqueda, que nos introduce en un proceso
humanizador permitiendo que nuestro ser entero se vaya polarizando en el Dios del
Mundo.
Esto supone un camino interior que va dejando caer miedos, racionalizaciones y deseos
que paralizan para irnos abriendo a la experiencia de Dios desde nuestra verdad desnuda.
Un camino contemplativo que nos abre a la realidad, nos lleva a taladrar lo superficial y
nos permite intuir el misterio de la realidad misma: el latido humanizador de Dios en las
ansias profundas de la humanidad y en los gritos de la naturaleza.
La salida hacia el desierto es una experiencia que lentamente va unificando y
fortaleciendo nuestra existencia y haciendo posible la libertad y la osadía para obedecer
y desobedecer, para decir sí y para decir no cuando la causa de Dios lo requiere. Va
afinando nuestra sensibilidad para acoger y acompañar los desiertos de inhumanidad y
sufrimiento y abriendo las "antenas" de nuestro ser para percibir y apoyar la esperanza de
que "otro mundo es posible".
b) Hacia la periferia: desde los centros de poder hacia lugares de impotencia.
Las periferias son esos lugares geográficos y simbólicos desprotegidos, donde se
respira, se palpa la impotencia de personas y colectivos, a quienes se les niega todo poder,
incluso el de poder ser y vivir dignamente.
Salir hacia la periferia es una manera de vivir desplazándonos existencialmente hacia
los márgenes, dejando alianzas con el poder económico, social, eclesial y con las causas
que siempre benefician a los de arriba. Supone apostar decididamente por la causa de la
justicia y la paz, entrelazar nuestras vidas con la gente sencilla, con los que no tienen voz,
con las personas y los colectivos que luchan cada día por la supervivencia.
Para tener garra profética en el "centro de la ciudad", para poder tener una palabra creíble,
la vida religiosa necesita llevar muy viva en el corazón la herencia de los márgenes y la
llamada de los que buscan una nueva esperanza. En estos lugares periféricos, en la
reciprocidad del dar y recibir, a los religiosos y religiosas se nos ofrece un precioso regalo:
se nos devuelve la memoria peligrosa de Jesús.
c) Hacia la frontera: desde la seguridad de lo conocido hacia la intemperie de la
mediación.
Las fronteras son esos lugares geográficos y simbólicos en los que lo diferente entra en
contacto. Así hablamos de fronteras entre países vecinos, entre el norte y el sur, entre
razas, ideologías, religiones y culturas, entre creyentes y no creyentes, mujeres y varones,
homosexuales y heterosexuales, entre un tú y un yo. Las fronteras son lugares de cruce
de posibilidades y conflictos: verja, muro, separación, lucha, muerte... o lugares de
encuentro, diálogo, comunión, en los que puede nacer algo nuevo.
La salida hacia las fronteras supone arriesgarse a lo desconocido, es una manera de vivir
que resiste la intemperie de la mediación que supone un continuo descentramiento y
aprendizaje de relación en reciprocidad. Una forma de vivir que pertenece a la esencia
misma de una vida religiosa lleva en su seno la vocación a la comunión: la comunidad
como forma de estar en la vida. A menudo tenemos el peligro de reducir esta vocación a
un ámbito encerrado y sólo nuestro.
Sin embargo, el verdadero sentido de nuestro ser comunitario es la llamada a ser
mediación de comunión en la humanidad: estar en las fronteras de la vida suscitando,
encarando conflictos y apoyando el enriquecimiento mutuo desde el que puede surgir lo
nuevo.
En esta triple y única salida, en este proceso circular real y utópico y en el modo de vivir
al que nos invita, podemos descubrir el "ecosistema" adecuado para la vida religiosa.
Ese lugar, geográfico y simbólico, en el que esta planta exótica, algo rara y tan delicada
que somos, encuentra su propia tierra, su propio "lugar en el mundo".
Cuando la vida religiosa es trasplantada a modos de vivir superficiales, se acomoda en
centros de poder o se instala en la seguridad de lo ya conocido, poco a poco se va
perdiendo de sí misma y la memoria peligrosa de Jesús de la que es portadora, se va
convirtiendo en memoria domesticada, tranquilizadora, mantenedora de lo que hay y
puede llegar a ser más "administradora de penuria" que vigía atenta y comprometida del
Dios de la Vida.
Francisco Ozoria: "Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor"
Toma posesión de la archidiócesis de Santo Domingo en la seo primada
Sucede al cardenal López Rodríguez, que rigió la diócesis durante 35 años
Redacción, 10 de septiembre de 2016
La catedral de Santo Domingo, acogió hoy la toma de posesión canónica de
monseñorFrancisco Ozoria Acosta como nuevo arzobispo metropolitano de la capital
dominicana, en sustitución del cardenal Nicolás de Jesús López Rodríguez.
Cientos de representantes de la vida política, castrense y civil del país, entre ellos el
presidente de la República Dominicana,Danilo Medina, asistieron al acto de
entronización, encabezado por el nuncio apostólico, monseñor Jude Thaddeus Okolo.
El nuncio apostólico procedió a entronizar al nuevo arzobispo, invitándolo a sentarse en
el trono episcopal para simbolizar que toma posesión de la sede de la archidiócesis.
El representante del papa Francisco entregó al nuevo arzobispo el báculo, símbolo
del ministerio pastoral, que semeja la vara usada por los pastores para conducir sus
rebaños.
Las primeras palabras de Ozoria Acosta como arzobispo fueron "para dar gracias a Dios
por suinmenso amor y desbordante misericordia", así como al pontífice por confiarle
"el gobierno pastoral de la Iglesia de Santo Domingo, sucediendo a monseñor López
Rodríguez, a quien me unen fuertes vínculos".
También agradeció el apoyo y solidaridad de la Conferencia Episcopal Dominicana y
reiteró, como dijo al conocer su nombramiento, que es "una gran sorpresa" que asume
"con sus retos y sus desafíos".
"Me confío a la divina providencia para que me dé sabiduría", señaló el nuevo
arzobispo, quien afirmó que la suya "es una misión grande, pero la fuerza y la gracia de
Dios es mayor".
Ozoria Acosta finalizó su primera intervención como arzobispo citando a San Agustín:
"Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor".
Tras ello, pronunció su primera bendición al frente de la Archidiócesis de Santo
Domingo.
Posteriormente, el nuevo arzobispo ofició su primera eucaristía multitudinaria en el
Palacio de los Deportes de Santo Domingo.
"En mis tareas como formador, como promotor vocacional y en todos estos años de
trabajo pastoral que ya cumplí 38 años, he tratado de hacer mio esta frase, este
pensamiento orientador: Dios no llama a los capaces, y si capacita a los que llama.
Estoy convencido de que el Señor que se ha fijado en mi para este ministerio, él se
encargará de darme los talentos, entendimiento y las fuerzas humanas y espirituales para
realizarlo según su voluntad", expresó Ozoria durante la homilía.
Cientos de feligreses de la iglesia católica así como funcionarios del Gobierno, acudieron
esta mañana al Palacio de los Deportes para dar la bienvenida y participar de la misa
oficiada por el nuevo arzobispo, la cual cuenta con la asistencia de la primera dama
Cándida Montilla.
Con la toma de posesión canónica de Ozoria Acosta, su antecesor López Rodríguez, que
estuvo al frente de la Archidiócesis durante 35 años, pasa a ser arzobispo emérito y
ostentará de por vida la condición de cardenal. (RD/Efe)
Solalinde: "¿Por qué los obispos no convocan a marchar por desaparecidos?
"Iglesia sigue con la manía de juzgar"
"Dios es padre de todos. También acepta como son y no pone condiciones"
Redacción, 11 de septiembre de 2016
Alejandro Solalinde, sacerdote y defensor de Derechos Humanos manifestó su oposición
a la jerarquía católica tras las manifestaciones de ayer. Criticó que no se convoca a los
feligreses "para protestar por la corrupción, por la impunidad, la visita de Donald Trump,
ni signos desolidaridad con la gente dolida y más agraviada como son los desaparecidos,
los secuestros, las mujeres asesinadas" y cuestionó "¿por qué no hay esa sensibilidad de
esas causas en un México tan violento y agraviado?".
Además, afirmó que sí es la alta jerarquía de la iglesia católica quién está detrás de
estas marchas "tira la piedra y esconde la mano", dijo en entrevista con Proceso "no se
hagan que la Virgen les habla", declaró.
"La Iglesia católica está en crisis, porque sigue con la manía de juzgar y Jesús no
juzgaba, sigue la manía de etiquetar y excluir y Jesús promovía el amor incluyente y
muchos no saben qué es el amor incluyente", dijo.
Y agregó "en lugar de seguir con esa actitud debería preguntarse qué tenemos que ver en
eso, si es por su omisión sino, no tendríamos la clase de políticos corruptos que tenemos
ni esa diversidad que hay que respetarla. Dios es padre de todos. También acepta como
son y no pone condiciones".
"Ya no estamos enlos tiempos de condenar, porque no tratan de entender qué ha pasado
con esos matrimonios y esas adopciones" finalizó. (RD/Agencias)
OTROS
Los dominicos refuerzan su compromiso de trabajo por la promoción y defensa de los
Derechos humanos
“Dominicos y Dominicas en la promoción y defensa de los Derechos Humanos: pasado,
presente y futuro”
Religiosos de medio centenar de países debaten en Salamanca en el Jubileo de la Orden
Dominicos, 05 de septiembre de 2016
(Dominicos).- Dominicos y dominicas de más de 50 países se han reunido en Salamanca
del 1 al 5 de septiembre para trabajar larenovación de su misión a través de la
comprensión, la promoción y defensa de los derechos humanos .
Inspirados por ejemplos como Pedro de Córdoba, Antonio de Montesinos, Bartolomé
de las Casas y Francisco de Vitoria, así como de otros dominicos del siglo XVI de la
escuela de Salamanca, la familia dominicana quiere seguir trabajando por la defensa de
los pueblos oprimidos.
Haciendo hincapié en la necesidad de reconocer y proteger los derechos de los pueblos
indígenas del "nuevo mundo", Vitoria, con sus hermanos, sentó las bases del derecho
internacional y la necesidad de cooperación de la comunidad internacional, que inspiró a
los fundadores ONU y a muchos otros hombres y mujeres, que luchan por la dignidad
de la personas.
El trabajo que durante estos días han desarrollado misioneros, misioneras, miembros del
mundo académico y de instituciones sociales ha dejado el compromiso de realizar las
siguientes acciones:
1. Reafirmar como una parte integral del carisma de la Orden de Predicadores la misión
de la justicia y la paz.
2. Integrar la enseñanza social, la defensa de los derechos humanos y los derechos de la
Tierra en la formación de la familia dominicana.
3. Adoptar el «Proceso de Salamanca», para dirigir el estudio, la investigación y el
trabajo, con el objetivo de abordar las cuestiones críticas que presenta el mundo.
4. Crear y mejorar las redes de líderes, personas que trabajan sobre el terreno y
colaboradores.
5. Mejorar las estructuras de comunicación y el uso de tecnologías de manera efectiva.
6. Transformar las estructuras de familia dominicana que trabajan en conjunto para ser
agentes de cambio, que aborden las causas profundas de la injusticia.
7. Fortalecer los lazos con presencia dominicana en las Naciones Unidas y colaborar
con la organización de otros derechos humanos en los niveles locales, regionales,
nacionales e internacionales.
8. Estar en solidaridad con los hermanos y hermanas en los que su experiencia de la
misión es excepcionalmente difícil y peligrosa debido a factores políticos, religiosos o
económicos.
9. Al igual que los primeros dominicos y dominicas, apoyar a los que tomanuna posición
controvertida contra las estructuras actuales de poder que oprimen y causan violencia a
las personas.
El congreso es una de las actividades principales del octavo centenario de la Orden de
Predicadores. La presencia de los más de 200 participantes pone de relieve el interés de
los dominicos y dominicas en potenciar su histórica labor en la promoción y defensa de
los derechos humanos.
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N20160905 al 12 iglesia internacional

  • 1. 6 al 12 de setimbre de 2016 Contenido COMENTARIOS....................................................................................................... 2 "François est l’homme de la réforme pratique", assure Benoît XVI dans un livre- entretien .................................................................................................................... 2 REFORMAS................................................................................................................ 3 Faustino Vilabrille: Un Dicasterio para los oprimidos del mundo ........................... 3 El Papa crea el primer Ministerio social en la historia de la Iglesia para atender a los refugiados ................................................................................................................. 5 El padre Fabrizio Meroni, director de la Agencia Fides........................................... 6 José L. Ferrando: "El Papa debe vigilar cuidadosamente la nominación de cardenales"................................................................................................................ 7 Jesús Martínez Gordo, Cisma de hecho en la Iglesia ............................................... 8 MENSAJES............................................................................................................... 11 Francisco anima a convertir la crisis en una oportunidad....................................... 11 Francisco insta a la FAO y al PMA a perseverar en su lucha contra el hambre..... 12 El Papa denuncia a los que "usan el nombre de Dios, para justificar sus propios intereses o, incluso, el odio y la violencia"............................................................. 12 Francisco pide a las religiones "condenar de forma rotunda" el terrorismo y la violencia.................................................................................................................. 14 Papa: "¿La paz? No bastan los grandes encuentros, si los corazones están en guerra" ................................................................................................................................ 17 Francisco: "Hacer proselitismo no es evangelizar" ................................................ 18 Francisco a los obispos misioneros: "El diablo intenta destruir la Iglesia desde dentro con las divisiones y con el dinero" ......................................................................... 19 El Papa denuncia ante los universitarios las "nuevas esclavitudes creadas en nombre de una falsa libertad" .............................................................................................. 20 AMÈRICA LATINA.............................................................................................. 22 Barreto: "El dinero no debe gobernar a la persona y, lamentablemente, eso es lo que está pasando en el mundo” ..................................................................................... 22 Grito de los Excluidos Brasil: Combatir un sistema que excluye, degrada y mata 23 Reflexión en Memoria de la Hna. Isa Sola ............................................................. 25 Francisco Ozoria: "Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor" 27 Solalinde: "¿Por qué los obispos no convocan a marchar por desaparecidos?....... 29
  • 2. OTROS........................................................................................................................ 29 Los dominicos refuerzan su compromiso de trabajo por la promoción y defensa de los Derechos humanos ............................................................................................ 30 Adolfo Nicolás, sj.: “Era un imposible pensar que uno de los nuestros fuese elegido Papa”....................................................................................................................... 31 Siguen nuevos "príncipes de la Iglesia".................................................................. 32 Benedict opens up about falling in love and reforming the Vatican ...................... 34 'Choice of celibacy was not easy" for Pope Emeritus, new book claims as he had 'quite an effect on women' ...................................................................................... 34 The gender agenda.................................................................................................. 35 COMENTARIOS "François est l’homme de la réforme pratique", assure Benoît XVIdans un livre-entretien 09.09.2016 par I.Media Dans un livre-entretien avec le journaliste allemand Peter Seewald, intitulé “Dernières conversations”, qui paraît mondialement à compter du 9 septembre 2016, Benoît XVI (2005-2013) dresse de façon inédite un bilan de son pontificat et rend hommage à son successeur, le pape François. En Italie, le quotidien “Corriere della Sera” a publié en partenariat avec l’éditeur Garzanti, la veille, de larges extraits qu’I.MEDIA a traduits. On y découvre la grande liberté avec lequel le pape émérite aborde des sujets sensibles, de sa renonciation à l’élection de Jorge Mario Bergoglio en passant par le scandale Vatileaks, le “lobby gay” et l’impossibilité de réformer la curie. “François est l’homme de la réforme pratique”, assure notamment Benoît XVI au sujet de son successeur. L’ouvrage paraîtra en France aux éditions Fayard ce 14 septembre. Renonciation: ni un chantage, ni une fuite “Cela n’a pas été un chantage sous la pression des événements, ou une fuite pour l’incapacité d’y faire face. Personne n’a cherché à me faire du chantage. Je ne l’aurais même pas permis. S’ils avaient essayé de le faire je ne serais pas parti parce qu’il ne faut pas abandonner quand on est sous pression. Et cela n’est pas non plus vrai que j’étais déçu ou quelque-chose de ce genre. Au contraire, grâce à Dieu, j’étais dans un état d’esprit pacifique de celui qui a surmonté une difficulté”. L’élection de Jorge Mario Bergoglio “Mon successeur n’a pas voulu la pèlerine rouge. Cela ne m’a pas touché le moindre du monde. Ce qui m’a touché, au contraire, est qu’avant même de sortir sur la loggia, il ait voulu me téléphoner, mais il n’a pas pu me joindre parce que nous étions devant la télévision. La façon dont il a prié pour moi, le moment de recueillement, puis la politesse avec laquelle il a salué les personnes ont fait que l’étincelle a, pour ainsi dire, jailli tout de suite. Personne ne s’attendait à lui. Je le connaissais, naturellement, mais je n’ai pas pensé à lui. Dans ce sens cela a été une grande surprise. Je n’ai pas pensé qu’il était dans le groupe restreint des candidats. Quand j’ai entendu son nom, j’ai tout d’abord été incertain. Mais quand j’ai vu comment il parlait d’une part avec Dieu, et de l’autre avec les hommes, j’ai été vraiment content. Et heureux”.
  • 3. “L’élection d’un cardinal latino-américain signifie que l’Eglise est en mouvement, est dynamique, ouverte, avec devant soi des perspectives de nouveaux développement. Qu’elle n’est pas congelée dans des schémas: il arrive toujours quelque-chose de surprenant, qui possède une dynamique intrinsèque capable de la renouveler constamment. Ce qui est beau et encourageant, c’est que justement à notre époque il arrive des choses auxquelles personne ne s’attendait et qui montrent que l’Eglise est vivante et déborde de nouvelles possibilités”. La réforme de la curie romaine: “ce n’était pas mon point fort” “Chacun a son propre charisme. François est l’homme de la réforme pratique. Il a été longtemps archevêque, il connaît le métier, il a été supérieur des jésuites et a aussi l’esprit pour mettre la main à des actions de caractère organisationnel. Je savais que ce n’était pas mon point fort”.” “Lobby gay” au Vatican “Effectivement on m’avait indiqué un groupe, qu’entre-temps nous avons dissous. Il était signalé dans le rapport de la commission de trois cardinaux que l’on pouvait identifier un petit groupe de quatre, peut-être cinq personnes. Nous l’avons dissout. S’il s’en formera d’autres ? Je ne le sais pas. Mais le Vatican ne pullule pas de cas de ce genre”. Gestion du pouvoir et Vatileaks: “je n’ai pas échoué” “L’un de mes points faibles est peut-être ma faible résolution dans ma façon de gouverner et de prendre des décisions. Ici en réalité je suis plus un professeur, qui réfléchit et médite sur les questions spirituelles. Le gouvernement pratique n’est pas mon point fort et c’est certainement une faiblesse. Mais je ne réussis pas à me voir comme une personne qui a échoué. Pendant huit ans, j’ai rempli mon service. Il y a eu des moments difficiles, il suffit de penser, par exemple, au scandale de la pédophilie et au cas Williamson, et aussi au scandale Vatileaks; mais, en général, ce fut aussi une période pendant laquelle de nombreuses personnes ont trouvé un nouveau chemin vers la foi et cela a été aussi au grand mouvement positif”. Peter Seewald a déjà écrit deux livres avec Joseph Ratzinger, dont il est très proche: “Dieu et le monde” (2001), alors qu’il était cardinal, puis “Lumière du monde” (2010), une fois devenu le pape Benoît XVI. (cath.ch-apic/imedia/bl/be) REFORMAS Faustino Vilabrille: Un Dicasterio para los oprimidos del mundo "La renovación de la Iglesia tiene que llegar contigo a un punto de no retorno" Jesús Bastante, 05 de septiembre de 2016 (Faustino Vilabrille).- El Papa Francisco acaba de crear un nuevo Dicasterio, destinado al servicio y la promoción del desarrollo humano integral, con atención preferencial a los emigrantes, los necesitados, los enfermos y los excluidos, los marginados y las víctimas de los conflictos armados y de las catástrofes naturales, los encarcelados, los
  • 4. desempleados y las víctimas de cualquier forma de esclavitud y de tortura, así como las de la trata. Dentro de este Dicasterio entra también de lleno la protección y el cuidado de la Tierra de la cual dependemos todos los seres vivos del planeta. Es un Dicasterio en línea directa con las Bienaventuranzas y Mateo 25,31-46: "tuve hambre y me disteis de comer, tuve sed y me disteis de beber, era extranjero y me acogisteis, estaba desnudo y me vestisteis, enfermo y me visitasteis, en la cárcel y vinisteis a verme" Con este nuevo Dicasterio Francisco empieza a cumplir lo que había anunciado en una entrevista en 2013: "La Curia tiene un defecto: es Vaticano-Céntrica. Ve y se ocupa de los intereses del Vaticano y olvida el mundo que le rodea. No comparto esta visión y haré de todo para cambiarla". Y añadió: "los jefes de la Iglesia han sido a menudo narcisistas, adulados por sus cortesanos. La Corte es la lepra del papado. La Iglesia tiene que volver a ser una comunidad del pueblo de Dios y los presbíteros, los párrocos y los obispos deben estar al servicio del pueblo de Dios". Es muy lamentable que en las 9 congregaciones que recoge el Derecho Canónico de 1983 se ocupan sólo de servicios litúrgicos, sacramentales y doctrinales. Es como si la Iglesia de Roma (y en algún sentido la Iglesia universal) se hubiera olvidado de su tarea social, de servicio a la humanidad, pues no se había creado ninguna Congregación dedicada expresamente al compromiso con los ayuda a los más pobres, a la justicia social, a los hambrientos del mundo, a los enfermos, a los privados de libertad política o religiosa, a los encarcelados, a la denuncia de las dictaduras y la injusticia, al compromiso con la construcción integral del Reino de Dios en este mundo. Es cierto que al lado de las Congregaciones anteriores se habían creado 11 Consejos Pontificios: Para de los Laicos, de la Unidad de los Cristianos, Justicia y Paz, Cor Unum, Familia, Emigrantes, Diálogo interreligioso, Cultura, Comunicaciones Sociales, Pastoral Sanitaria y Nueva Evangelización. Francisco, con la creación de este Dicasterio recoge todo eso, pero en un Dicasterio, en el que opta preferentemente por los pobres, los perseguidos, los débiles, los alejados, los desheredados del mundo, colocando al ser humano más necesitado en el centro mismo de la misión de la Iglesia. Es la misma opción preferencial de Jesús que recogen los Evangelios, y que debe ser el núcleo central de la misión de la Iglesia, su razón de ser en el mundo, pues por nosotros los hombres y por nuestra salvación Jesús vino a la tierra y se ocupó preferencialmente de los pobres, los enfermos, los débiles, los marginados, los excluidos, los maltratados, los explotados por la sociedad y la religión. Dentro del nuevo Dicasterio figuran explícitamente recogidos los encarcelados, y con toda razón, pues la gran mayoría de los encarcelados del mundo son los más pobres de la sociedad en todos los países. No en vano tenemos en el mundo más de 10,5 millones de encarcelados. Figuran igualmente los emigrantes: el año 2014 teníamos en el mundo más de 59 millones de desplazados FORZOSOS, de los que 19.5 millones eran refugiados. De Africa y Oriente Medio, solo en 2015, tuvieron que emigrar más de un millón de personas, de las cuales murieron por el camino cerca de 4000. Dentro de estas grandes cifras hay un sector especialmente oprimido y explotado: son los miles de mujeres africanas que vienen engañadas a la UE, y al llegar se ven sometidas a la prostitución por diferentes mafias: Solo en Baleares hay unas 700 procedentes de Nigeria. Las hay también por el Sur de Francia, Suiza, Milán, etc. procedentes de Gabón, Camerún, Ghana y Costa de Marfil. Francisco pone al frente de este Dicasterio al Cardenal Turkson. Hijo de un carpintero, nació en Wassaw Nsuta (Ghana, Africa) el 11 de octubre de 1948. En una humilde vivienda de dos habitaciones creció junto con sus nueve hermanos y hermanas. Habla
  • 5. fluidamente inglés, francés, italiano, alemán y hebreo; hasta ahora estaba al frente del Consejo pontificio de Justicia y Paz (¿Futuro Papa africano?. Lo lamentable, incompresible y totalmente injustificable es que este Papa, que quiere ser coherente con Jesús y su mensaje, está encontrando fuerte oposición, no solo en sectores concretos del Vaticano, sino también con reflejos muy definidos en algunos Cardenales, Obispos, Obispados y Curias diocesanas de diferentes partes del mundo, y por supuesto también en los sacerdotes que los secundan. Entre los opositores a Francisco figuran el Cardenal Sarah que quiere volver a la misa de espaldas al pueblo, Gerhard Müller, a quien trajo a Oviedo el arzobispo Sanz Montes; junto a estos, como opositores a Francisco figuran también Angelo Sodano, Tarcisio Bertone, Marc Ouellet, Leo Burke, George Pell, Camilo Ruini, Carlo Cafarra, Giovanni Batista Re, Angelo Scola, Elio Sgreccia, Walter Brandmüller, Antonio Rouco con sus afines de Getafe, Oviedo (que en diciembre pasado expulsó, sin justificación ni explicación alguna, a los 35 voluntarios de Pastoral Penitenciaria de la cárcel de Villabona de Asturias), Toledo, Sevilla, Granada, Pamplona y Segovia, así como Martínez Camino, auxiliar de Madrid. Hermano Papa Francisco, sigue adelante y con firmeza inquebrantable renovando la Iglesia. Elegiste intencionadamente el nombre que ostentas como Papa en recuerdo y compromiso con aquellas palabras del Cristo de San Damián a Francisco de Asís, que conoces muy bien "Ve, Francisco, y repara mi Iglesia, que amenaza ruina", Muy bien, Francisco. Con este nuevo Dicasterio quieres impulsar la misión más importante y principal de la Iglesia en este mundo: trasmitir a toda la humanidad y toda la creación el mensaje más importante que hasta hoy ha conocido la historia, el de Jesús de Nazaret, para un mundo de amor, justicia, fraternidad, solidaridad, paz, esperanza y vida para todos los hombres y toda la creación, desde la dimensión más inmanente de esta frontera de la vida, hasta la más trascendente de la plenitud definitiva para todos y para toda la creación. Aun te queda mucho por hacer. Sigue adelante sin parar, de tal manera que el proceso renovador que estás impulsando, llegue a un punto de no retorno, en que el proceso de renovación ya sea irreversible. La Humanidad lo necesita. Dios nos lo pide, a ti y a todos. El Papa crea el primer Ministerio social en la historia de la Iglesia para atender a los refugiados 06.09.16 | Jesùs Bastante "Es una vergüenza". Fue lo que concluyó Bergoglio en su primer viaje fuera de Roma, apenas unas semanas después de su elección como Papa. En las costas de Lampedusa, tras visitar a los supervivientes de uno de tantos naufragios, el Papa Francisco lanzó el primero de muchos gritos contra la actitud de los gobiernos de la UE ante el drama de los refugiados sirios. De Lampedusa viajó a Lesbos, coincidiendo con el momento en que la Unión Europea suscribía el acuerdo de repatriación con Turquía, duramente criticado por organizaciones humanitarias y por la ONU. Entonces, el mismo sentimiento de indignación le hizo pasar de las palabras a los actos, y trajo consigo en el avión de vuelta a una docena de refugiados, todos ellos musulmanes, que pasaron a vivir en el Vaticano y cuyos hijos están hoy escolarizados. Suponía apenas una gota en el océano del sufrimiento por el que pasan millones de personas que huyen sin alternativas seguras. Pero la ambición es mayor. "No puede haber hoy un servicio al desarrollo humano integral sin una especial atención al
  • 6. fenómeno migratorio", se leía en el comunicado que el Vaticano hacía público la semana pasada. Con él, el Papa anunciaba la creación de un dicasterio (algo similar a un superministerio) de Asuntos Sociales, que se dedicará al cuidado de los refugiados. Bajo el nombre de Dicasterio para el Servicio del Desarrollo Humano Integral, "será competente en las cuestiones que se refieren a las migraciones, los necesitados, los enfermos y los excluidos, los marginados y las víctimas de los conflictos armados y de las catástrofes naturales, los encarcelados, los desempleados y las víctimas de cualquier forma de esclavitud y de tortura", dicen las páginas del Motu Proprio del discasterio. Al frente ha colocado al cardenal ghanés Peter Turkson, pero el Papa se reserva la máxima autoridad en lo tocante a refugiados e inmigrantes. El Papa concede por primera vez la misma importancia jerárquica a los temas relacionados con la doctrina o la moral que a los que tiene que ver con la desigualdad social. No es algo usual en la Iglesia católica. De hecho, la actual configuración del Vaticano hunde sus raíces en el Concilio de Trento, hace casi medio milenio. Que este nuevo organismo no esté dedicado, como la práctica totalidad de centros de poder vaticano, a la organización de los sacerdotes, la liturgia, la doctrina o la moral, supone toda una novedad. Se trata, en realidad, del último paso de la profunda reestructuración de la Curia vaticana, que comenzó con la creación de la Secretaría de Economía para hacer frente a los escándalos en el Banco Vaticano y en las finanzas de la Iglesia (denunciadas en los famosos papeles del "Vatileaks II"), y que prosiguió con la reforma de los medios de comunicación vaticanos. Los cambios, además, tuvieron su otro punto fuerte en la creación del Dicasterio de Laicos, Familia y Vida, que dará respuesta a la situación de la mujer en la Iglesia o la cuestión de los divorciados vueltos a casar, entre otros puntos. Pero la novedad definitiva era esta. Con ella, el Papa concede a los asuntos de desigualdad social la misma relevancia jerárquica que se da a los temas relacionados con la doctrina o la moral, poniendo las "periferias existenciales" (como él llama a las nuevas pobrezas) en el centro del trabajo de la Iglesia. Bergoglio se ha decidido a dar este paso en mitad de la celebración del Año de la Misericordia, poniendo el foco en la cuestión de los refugiados, ante la que se ha confesado especialmente consternado. Pero no es la única. "La trata de seres humanos, de órganos, el trabajo forzado y la prostitución son esclavitudes modernas y crímenes contra la humanidad", decía recientemente Francisco, quien reclamaba mayor atención a esos temas. El nuevo Ministerio vaticano se dedicará a trabajar en todo el mundo para denunciar también la situación de niños esclavos, de mujeres víctimas de la prostitución forzada, el secuestro y robo de órganos y para solicitar la abolición de la tortura y la pena de muerte. Pero hay tareas pendientes para lograr que todo esto se cumpla. Será imprescindible, en muchos casos, que la propia Iglesia deba modificar algunas de sus normas de conducta, sobre todo en lo relativo a las disciplinas de algunas congregaciones religiosas y, especialmente, a la conducta de los jerarcas eclesiásticos ante la pederastia clerical. Pero lo que nadie duda es que este paso de Bergoglio, no es un mero primer paso: es más, mucho más. El padre Fabrizio Meroni, director de la Agencia Fides Del Pontificio Instituto Misiones Extranjeras
  • 7. Lo ha nombrado el Card. Fernando Filoni, Prefecto de la Evangelización de los Pueblos Redacción, 10 de septiembre de 2016 (Fides).- El Padre Fabrizio Meroni, del Pontificio Instituto Misiones Extranjeras (PIME), Secretario general de la Pontificia Unión Misional (PUM) y Director del CIAM (Centro Internacional de Animación Misionera) es el nuevo Director de la Agencia Fides. Lo ha nombrado el Card. Fernando Filoni, Prefecto de la Congregación para la Evangelización de los Pueblos. El nombramiento es efectivo desde el 1 de agosto del 2016 hasta el 31 de julio del 2017. El p. Meroni nació en Milán en 1963, fue ordenado sacerdote en 1988, y ha desarrollado su ministerio en Camboya, Brasil y en los Estados Unidos de América. Desde el 1 de diciembre de 2015 es Secretario general de la Pontificia Unión Misionera y Director del CIAM. José L. Ferrando: "El Papa debe vigilar cuidadosamentela nominación de cardenales" "Los afines a tope al Papa en España se cuentan con mano y media" Sus opositores "actúan las más de las veces con la sutileza romana, pero se les ve el plumero" José Luis Ferrando, 10 de septiembre de 2016 (José Luis Ferrando).- Distintas listas aparecidas en este digital nos muestran, de vez en cuando, la lista de opositores a las reformas del Papa Francisco. Una lista demasiado amplia en la Curia Romana y bastante extendida también en nuestra tierra. Los nombres son tan de sobras conocidos, que no hace falta citarlos para no darles más publicidad. Alguno se enronca, otro planifica y alguna vez se encuentra en camino o por los cerros de Andújar. Actúan las más de las veces con la sutileza romana, pero se les ve el plumero a la mínima y el Papa, según me cuentan, lo sabe. En el Vaticano las paredes oyen, y las miradas y las medias palabras, delatan las conjuras de los necios. Y en España las salidas de pata de palo de algunos prelados son bastante sonoras mediáticamente. Tenemos un episcopado, salvo excepciones, de un tono medio bajo. Y los afines a tope al Papa Francisco en la piel de toro se pueden contar, probablemente, con una mano y media. De boquilla todos, pero a la hora de la verdad, el capitán, aunque ha dejado de ser elector, todavía tiene mando en plaza. Pero se equivocan...Como me contaba un experto vaticanista, cuando un cardenal deja de ser elector poco a poco lo sumen en el ostracismo. Esto explica la rebelión de los cardenales octogenarios, en su momento, a Juan Pablo II. La fidelidad a la Iglesia y al Papa debería ser inquebrantable. El Concilio Vaticano II supuso un gran sufrimiento para mucha gente, que no entendía el cambio, pero también mucha generosidad y respeto de muchos cardenales y obispos conservadores, que escucharon la voz del Espíritu Santo de la Historia. En cualquier caso ante esto qué puede hacer el Papa. Bergoglio con sutalante evangélico intenta no imponer, sino convencer, aunque muchos le recuerden que esto es absolutamente imposible. Pero el Papa no renuncia a su fe en el Dios de la misericordia, que espera con los brazos abiertos a sus hijos más recalcitrantes. Sinceramente, Bergoglio, no es un inocentón, pero se lo cree de verdad. Confía en su "conversión", aunque tengan callos y espuelas. Francisco desea vislumbrar algún signo de acercamiento y comprensión.
  • 8. Recuerdan en la película "Las sandalias del pescador", aquel cardenal regordete totalmente opositor al Papa y su política. Antony Quinn, un poco naif, se emocionó al final de su vida del cambio de aquel hombre, que se consideraba honestamente cancerbero del sistema. Estos no parecen tan honestos y limpios. Obedecen a otros intereses, no confesados. Así me lo relatan desde Roma y Madrid. Sin duda, el Papa, diariamente sigue adelante con sus reformas, aunque no les guste a estas gentes y sus seguidores. Además no tiene demasiado margen de maniobra. Aunque sea el último gobernante, que teóricamente tiene todo el poder, sin embargo no puede prescindir de ellos de un plumazo. Y, si puede hacerlo, no lo hará, ya que estos señores libres y sueltos son más peligrosos. Tiene que asumirlos con todas las consecuencias. Al menos, si los tiene cerca, los puede controlar mejor, pero no es una situación fácil. A alguno, si que tiene que alejarlo de su primer cinturón. Del mismo modo, que ellos han condenado teólogos por bordear la ortodoxia, ahora tienen que esperarse, como mínimo, reprimendas o críticas por contradecir al Papa. Nadie les niega la palabra, pero que asuman la responsabilidad y las consecuencias de sus desmanes. En cualquier caso, Papa Francisco, siga a la suya...que es la de muchos. Una cosa es evidente, el Papa, debe vigilar cuidadosamente la nominación de los cardenales. El criterio de la fidelidad dinámica a la Iglesia tiene que primar sobre otras cuestiones de tipo político. La Iglesia de Francisco atenderá el carácter internacional, pero debe mirar también a las personas, y no las naciones o los continentes. Esos compromisos deben terminar. El presente y el futuro de la Iglesia todavía dependen de una buena elección de obispos y, sobre todo de cardenales. "Todavía" significa, hoy; mañana veremos...La Iglesia no podrá mantener el mismo sistema en la "elección" de sus líderes mucho más tiempo. Algo dirán las nuevas tecnologías, las corrientes de opinión, las nuevas generaciones. Jesús Martínez Gordo, Cisma de hecho en la Iglesia "Bienhallada sea la Iglesia 'madre'" "Bienvenido sea el ocaso de la Iglesia 'maestra'" 11 de septiembre de 2016 (Jesús Martínez Gordo).- Lo dijo Walter Kasper, finalizado el Sínodo ordinario de 2015: en la Iglesia existe un "cisma de hecho" entre una parte de la jerarquía y la comunidad católica. Y lo sostuvo, responsabilizando del mismo a un grupo de cardenales y obispos que habían pasado a ser estos últimos años la minoría rigorista que siempre habían sido en el conjunto del catolicismo; pero, a partir de ahora, sin el respaldo, afortunadamente, del sucesor de Pedro. Transcurrido casi un año desde que comunicara este diagnóstico, tan contundente como inusual en un cardenal, parece oportuno preguntarse qué está sucediendo en la Iglesia para que, quien ha tenido como tarea primera, desde 2001 hasta 2010, el cuidado de la Unidad de los Cristianos, se haya despachado de esta manera. Para W. Kasper dicho "cisma" es consecuencia de la relectura involutiva que la minoría, perdedora en el Vaticano II (1962-1965), pero mayoritaria en la curia vaticana, ha realizado de los acuerdos conciliares más importantes durante los cinco últimos decenios. Y, de manera particular, en lo referente a la forma de gobernar y a la moral sexual.
  • 9. No faltan quienes, prolongando su diagnóstico, sostienen que esta minoría, al haber ninguneado tales acuerdos, acabó llevando a la Iglesia a una lamentable vía muerta de la que, probablemente, su expresión más contundente y penosa fue la renuncia del papa Benedicto XVI. No sería difícil, apuntan, enumerar los asuntos que han sometido a una sistemática e involutiva relectura a partir de su concepción de la Iglesia como "maestra" en un mundo que, bajo el engaño de la tolerancia, se estaría adentrando a marchas forzadas en el relativismo, tan corrosivo como dictatorial. Juan Pablo II fue meridianamente claro al respecto: los problemas de la Iglesia y de la sociedad habían de resolverse, proclamó, "sin falsificar ni comprometer jamás la verdad" y sin "esconder las exigencias de radicalidad y de perfección" (1981). Su pontificado fue el del triunfo de las llamadas "verdades innegociables" promulgadas por el magisterio papal, con rango superior a la libertad o a la conciencia personal. Y con ello, el del inicio de una creciente desafección eclesial en Europa; además, del aparcamiento, y condena, de una buena parte de los herederos de la mayoría conciliar. Por fortuna, la elección de Francisco ha facilitado que emergiera el modelo de la Iglesia como "madre" que, porque tiene entrañas de misericordia, está más pronta a acoger, acompañar, discernir e integrar que a condenar. Y que, por supuesto, es buena; pero que, contrariamente a lo que pudieran pensar sus detractores, no es tonta ni pacata ni laxista. Prueba de ello es que tiene la lucidez y el coraje requeridos para aceptar que lo suyo es curar, no condenar; acoger, no excluir; proponer, no imponer; anunciar, no silenciar; perdonar, no repudiar. Y, en lo tocante a la moral sexual, entiende que ha llegado el tiempo de reconocer autocríticamente que "el mensaje de la Iglesia sobre el matrimonio y la familia" no ha sido "un claro reflejo de la predicación y de las actitudes de Jesús que, al mismo tiempo que proponía un ideal exigente, nunca perdía la cercanía compasiva con los frágiles, como la samaritana o la mujer adúltera" ("Amoris laetitia", 2016). Como se puede apreciar, Francisco no descuida ni olvida la doctrina o las llamadas "verdades innegociables" de los pontificados anteriores. Más bien, las lee y acoge desde la centralidad que corresponde, por derecho propio, al axioma de la misericordia. Procediendo de esta manera, coloca en el sitio que le pertenece a la llamada "ley moral natural" y ofrece una alternativa eclesial que, al ser integradora, tiene más futuro de lo que sus críticos y detractores creen; a quienes, por cierto, no manda desfilar, como se hacía en un pasado reciente, por la Congregación para la Doctrina de la fe. El "cisma de hecho" de la Iglesia Católica puede disolverse como un azucarillo en agua. Y no solo porque decrezca el número de sus partidarios (a veces por motivos no siempre confesables) o por su anclaje en la extrapolación rigorista, sino, sobre todo, por la frialdad, el autoritarismo y la inconsistencia teológica con que han defendido dichas "verdades innegociables". Bienvenido sea el ocaso de la Iglesia "maestra" que las ha apadrinado y que ha sido ciegamente partidaria de los análisis en blanco y negro, de la yuxtaposición entre la verdad y la mentira y de la condena de cualquier discrepancia, casi siempre, percibida como ruptura. Y bienhallada sea la Iglesia "madre" que, porque articula verdad y misericordia desde el primado de esta última, reconoce (y acoge como propia) una mirada integradora, habilitando, a quien la ejercita, para percibir elementos de santidad y verdad, incluso, en las llamadas "situaciones irregulares". Y que, por si lo anterior pareciera poco, promueve, además, la pluralidad, que es santo y seña de la catolicidad.
  • 10. Vatican: De nouvelles lignes directrices pour lutter contre les abus sexuels 12.09.2016 par I.Media De nouvelles lignes directrices pour lutter contre les abus sexuels seront prochainement présentées au pape François par la Commission pontificale pour la protection des mineurs. La Commission pontificale, présidée par le cardinal américain Sean O’Malley, archevêque de Boston, va présenter une série de mesures de lutte contre la pédophilie dans l’Eglise. Elle l’a indiqué dans un communiqué publié le 12 septembre 2016, au terme de sa réunion annuelle tenue du 5 au 11 septembre à Rome. Protection des enfants, des adolescents et des adultes vulnérables Ses membres comptent notamment présenter prochainement au pape François un modèle de directives pour la “protection des enfants, des adolescents et des adultes vulnérables”. En outre, ils interviendront prochainement dans la formation, au Vatican, des évêques nouvellement ordonnés. Enfin, la commission aura prochainement son propre site internet. Lors de cette réunion annuelle, les 18 membres de la Commission, essentiellement des laïcs, se sont réunis par groupes de travail puis ont tenu leur assemblée plénière. Au terme d’une semaine de travail, la commission a publié un communiqué faisant état de nouvelles initiatives qu’elle compte proposer au pape. Programmes de formation sur tous les continents La Commission, créée en mars 2014, est composée de psychologues, de pédopsychiatres, de religieuses et d’anciennes victimes. Elle a fait le point sur les programmes d’éducation lancés dans différents pays au niveau local, mais aussi au Vatican. Ainsi, plusieurs membres de la Commission sont intervenus lors de conférences ou ont animé des ateliers de travail sur les cinq continents, auprès de communautés religieuses, de séminaires ou de conférences épiscopales, de l’Australie aux Etats-Unis en passant par la République tchèque, les Philippines, le Ghana ou la Colombie. Au Vatican, les experts de la Commission sont intervenus lors de colloques réalisés par l’Académie ecclésiastique pontificale et par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée. Dans les prochaines semaines, ils interviendront aussi à la formation des évêques nouvellement ordonnés, organisée par la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, mais aussi à une rencontre de la Congrégation pour le clergé et à une autre formation pour les nouveaux évêques organisée par la Congrégation pour les évêques. En février 2016, la Commission pontificale de protection des mineurs avait explicitement regretté, dans un communiqué, de ne pas avoir été invitée à participer au cours annuel proposé à Rome aux évêques nouvellement ordonnés. Journée mondiale de prière et site internet Les membres de la Commission se sont aussi penchés sur la mise en place d’une journée mondiale de prière et d’une liturgie pénitentielle, une idée déjà formulée en février dernier par une ancienne victime. La Commission précise que la prière est une part importante du processus de guérison. Plusieurs conférences épiscopales, depuis, ont planché sur l’instauration d’une journée nationale de prière. C’est ainsi déjà le cas en Australie, où l’Eglise locale a marqué le coup le 11 septembre dernier, tandis que les Conférences des évêques d’Afrique australe ont choisi d’instaurer trois jours de prière, du 2 au 4 décembre.
  • 11. La Commission, de son côté, a préparé des ressources et du matériel pour le Jour universel de prière, qu’elle tient à disposition des conférences épiscopales. Des femmes consacrées agressées sexuellement par des prêtres La commission salue aussi le “Motu proprio” du pape François publié le 4 juin dernier, intitulé “Comme une mère aimante”, qui facilite les procédures menant à la démission d’évêques ayant fait preuve de “négligence” dans les affaires de pédophilie. Enfin, elle annonce la création prochaine de son propre site internet, afin de mieux collaborer avec les Eglises locales pour protéger des risques d’abus sexuels les mineurs et adultes vulnérables. En marge de l’audience jubilaire, le 10 septembre dernier, le pape François avait rencontré deux victimes italiennes d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques alors qu’elles étaient mineures, a rapporté par ailleurs Radio Vatican. Elles ont remis au Saint-Père deux ouvrages dans lesquels elles racontent leur calvaire. Le premier raconte l’histoire d’une jeune femme abusée sexuellement par un prêtre, et l’autre aborde le sujet tabou de femmes consacrées agressées sexuellement par des prêtres. (cath.ch-apic/imedia/bl/be) MENSAJES Francisco anima a convertir la crisis en una oportunidad "Por una sociedad más humana" Redacción, 05 de septiembre de 2016 En su más reciente video viral, el Papa Francisco advirtió hoy que la humanidad vive una crisis pero llamó a convertirla en una oportunidad, más allá de sus peligros. El pontífice precisó que la crisis no sólo es económica y financiera sino también ecológica, educativa, moral y humana. Esto en un clip de un minuto 30 segundos donde Jorge Mario Bergoglio ilustra sus intenciones de oración para este mes de septiembre de 2016 y que fue dado a conocer este día. El video, además de mostrar al líder católico explicando el sentido de sus intenciones, relata simultáneamente la historia de un obrero discapacitado que recibe la ayuda de sus compañeros de trabajo. "¿Cuál es la oportunidad? La de ser solidarios. Vení, ayúdame. Para que cada uno contribuya al bien común y a la construcción de una sociedad que ponga al centro la persona humana", se escucha decir a Francisco. El compacto es el número nueve del "Video del Papa", una iniciativa realizada por la Red Mundial de Oración del Papa y por la cual, cada mes, Francisco aparece en un clip viral explicando por qué intenciones reza en ese momento. Este video se creó para concientizar sobre las situaciones que nos tocan vivir a diario en el trabajo, en la vida en comunidad, en las familias y en otros ámbitos cotidianos, precisaron los realizadores. "Para que la intención de Francisco se haga realidad tenemos que preocuparnos, ocuparnos e involucrarnos en el cambio. Un estilo que con pequeños gestos y decisiones
  • 12. cotidianas contribuya al bien común y a la construcción de una sociedad que ponga al centro a la persona humana", agregó Frédéric Fornos, director internacional de la Red Mundial de Oración del Papa. Francisco insta a la FAO y al PMA a perseverar en su lucha contra el hambre Señala a Santa Teresa de Calcuta como fuente de inspiración Jesús Bastante, 05 de septiembre de 2016 (FAO).- La Madre Teresa de Calcuta, que dedicó su vida a ayudar a los más pobres de entre los pobres, se erige como fuente de inspiración para que todos trabajemos juntos en erradicar el hambre y la pobreza en el mundo, aseguró el Papa Francisco alDirector General de la FAO, José Graziano da Silva y a la Directora Ejecutiva del PMA, Ertharin Cousin, con los que mantuvo ayer una breve encuentro privado. "Francisco nos instó a continuar una valiosa labor y como firme defensor de la lucha contra el hambre y la desnutrición, reiteró su plena disposición a ayudar", señaló Graziano da Silva. "Santa Teresa de Calcuta -dijo-nos ha enseñado varias lecciones. Mientras que la pobreza puede ser relativa, la pobreza extrema es una condición absoluta. Los más pobres son los mismos en todas partes: personas sin hogar, hambrientos y que no tienen ningún ingreso". El máximo responsable de la Iglesia Católica, el primero que proviene de América Latina,ha fustigado sistemáticamente el hambre y la pobreza como un flagelo innecesario. En una misa a la que asistieron 100 000 personas el domingo en el Vaticano, Francisco canonizó a la madre Teresa, que nació en el seno de una familia albano-kosovar en lo que entonces era el Imperio Otomano. Según recordó el Santo Padre, la nueva Santa había hecho avergonzarse a los líderes mundiales por el "crimen de la pobreza" que ellos mismos habían causado. "En casi todos los discursos, el Papa pide al mundo que se alimente al hambriento" subrayó Cousin. Además de elogiar al personal del PMA por su valor a la hora de trabajar en circunstancias adversas y a menudo muy duras por todo el mundo, añadió que: "su voz ayuda a asegurar que el mundo da prioridad al desafío mundial de luchar contra el hambre y la malnutrición". El Papa denuncia a los que "usan el nombre de Dios, para justificar sus propios intereses o, incluso, el odio y la violencia" "La justicia de Juan se manifiesta en Jesús como misericordia" "Dios no mandó a su Hijo para castigar a los pecadores ni para acabar con los malvados" José Manuel Vidal, 07 de septiembre de 2016 (José M. Vidal).- Audiencia papal tras la multitudinaria canonización de Madre Teresa, cuyo retrato preside todavía la plaza de San Pedro. Ante la santa de la misericordia práctica, Francisco advierte, una vez más, a los fieles que el Cristo al que tenemos que seguir es el "mestro de la misericordia". Por eso, denunció las falsas imágenes de Dios, como los que lo utilizan "para justificar sus intereses o, incluso, el odio y la violencia".
  • 13. Evangelio de Mateo: "Juan Bautista que estaba en la cárcel mandó a sus discípulos a preguntarle: ¿Eres tu el que ha de venir o tenemos que esperar a otro? Andad y decid a Juan lo que véis y escuchais: 'Los ciegos ven, los inválidos andan, los leprosos quedan limpios...y los pobres se les anuncia la Buena Nueva" Texto íntegro del saludo del papa en español Queridos hermanos y hermanas: En el evangelio de Mateo escuchamos la pregunta de Juan el Bautista: «¿Eres tú el que ha de venir?» Jesús responde mostrando las obras de misericordia que realiza con los enfermos y desheredados, y de las que son testigos los discípulos del profeta. Jesús, el Mesías esperado, es el instrumento concreto de la misericordia del Padre, que sale al encuentro de todos llevando consuelo y salud, y, a través de los signos de la bondad divina, llama a todos a la conversión, para que encuentren el camino de regreso al Padre. La forma de actuar de Jesús puede escandalizar a muchos, porque no se adecua a la idea que se han formado de él, pero nos alienta a aceptarlo como el Mesías que se revela en las obras que cumple, siguiendo la voluntad del Padre. El cristiano cree en el Dios de Jesucristo, y tiene el deseo de crecer en la experiencia viva de su misterio de amor, que lo empuja a la misión de trasformar el mundo y la historia. *** Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española, en particular a los grupos provenientes de España y Latinoamérica. Esforcémonos en no ser obstáculo de la misericordia del Padre, sino al contrario, pidamos al Señor que incremente nuestra fe, para ser signos e instrumentos de su misericordia. Que Dios los bendiga. Texto completo de la catequesis del Papa Queridos hermanos y hermanas ¡buenos días! Hemos escuchado un pasaje del Evangelio de Mateo (11,2-6). El intento del evangelista es aquel de hacernos entrar más profundamente en el misterio de Jesús, para recibir su bondad y su misericordia. El episodio es el siguiente: Juan Bautista envía a sus discípulos a Jesús -Juan estaba en la cárcel- para hacerles una pregunta muy clara: «¿Eres tú quien debe venir o debemos esperar a otro?» (v. 3). Era justo en el tiempo de la obscuridad... El Bautista esperaba con ansias el Mesías y en su predicación lo había descrito con colores fuertes como un juez que finalmente habría instaurado el reino de Dios y purificado a su pueblo, premiando a los buenos y castigando a los malos. Él predicaba así: «El hacha ya está puesta a la raíz de los árboles: por eso el árbol que no produce buen fruto será cortado y arrojado al fuego» (Mt 3,10). Ahora Jesús ha iniciado su misión pública con un estilo distinto; Juan sufre y en la doble obscuridad -en la obscuridad de la cárcel, en la obscuridad de la celda, y en la obscuridad del corazón no comprende este estilo y quiere saber si es Él el Mesías, o si más bien debe esperar a otro. Y la respuesta de Jesús parece a primera impresión que no corresponde a la solicitud del Bautista. Jesús, de hecho, dice: «Vayan a contar a Juan lo que han vistoy oído: los ciegos ven, los paralíticos caminan, los leprosos son purificados y los sordos oyen, los muertos resucitan, la Buena Noticia es anunciada a los pobres. ¡Y feliz aquel para quien yo no sea motivo de escándalo!». (Lc 7, 22-23). Esta es la respuesta de Jesús. Aquí queda claro el intento del Señor Jesús: Él responde que es el instrumento concreto de la misericordia del Padre, que va al encuentro de todos llevando la consolación y la salvación, y de este modo manifiesta el juicio de Dios. Los ciegos, los paralíticos, los leprosos, los sordos recuperan su dignidad y no son más excluidos por su enfermedad, los muertos vuelven a vivir, mientras que a los pobres le es anunciada la Buena Noticia.
  • 14. Y esta se convierte en la síntesis del actuar de Jesús, que en este modo hace visible y tangible el actuar mismo de Dios. El mensaje que la Iglesia recibe de esta narración de la vida de Cristo es muy claro. Dios no ha mandado a su Hijo en el mundo para castigar a los pecadores ni para aniquilar a los malvados. A ellos, en cambio, se les dirige la invitación a la conversión de modo que, viendo los signos de la bondad divina, puedan reencontrar el camino de regreso. Como dice el Salmo: «Si tienes en cuenta las culpas, Señor, Señor, ¿quién podrá resistir? Pero en ti se encuentra el perdón, para que seas temido» (Salmo 130,3-4). La justicia que el Bautista colocaba al centro de su predicación, en Jesús se manifiesta en primer lugar como misericordia. Y las dudas del Precursor no hacen más que anticipar el desconcierto que Jesús suscitará a continuación con sus obras y sus palabras. Se comprende, entonces, la conclusión de la respuesta de Jesús. Dice: «Feliz aquel para quien yo no sea motivo de escándalo!». Escándalo significa "obstáculo". Por eso Jesús advierte sobre un particular peligro: si el obstáculo a creer es sobre todo sus acciones de misericordia, eso significa que si tiene una falsa imagen del Mesías. Bienaventurados en cambio aquellos que, de frente a los gestos y a las palabras de Jesús, dan gloria al Padre que está en los cielos. La amonestación de Jesús es siempre actual: también hoy el hombre construye imágenes de Dios que le impiden disfrutar su presencia real. Algunos se recortan una fe que "cada uno hace a su medida" y que reduce a Dios en el espacio limitado de los propios deseos y de las propias convicciones. Pero esta fe no es conversión al Señor que se revela, más bien, impide el provocar nuestra vida y nuestra conciencia. Otros reducen a Dios a un falso ídolo; usan su santo nombre para justificar los propios intereses o incluso el odio y la violencia. Para otros todavía Dios es solamente un refugio psicológico para ser tranquilizados en los momentos difíciles: se trata de una fe plegada en sí misma, impermeable a la fuerza del amor misericordioso de Jesús que empuja hacia los hermanos. Otros todavía consideran a Cristo solo un buen maestro de enseñanzas éticas, uno entre tantos de la historia. Finalmente, hay quien sofoca la fe en una relación puramente intimista con Jesús, anulando su impulso misionero capaz de transformar al mundo y la historia. Nosotros cristianos creemos en el Dios de Jesucristo, y su deseo es aquel de crecer en la experiencia viva de su misterio de amor. Por lo tanto, comprometámonos a no interponer algún obstáculo al actuar misericordioso del Padre, pero pidamos el don de una fe grande para ser también nosotros signos e instrumentos de misericordia. Gracias. Francisco pide a las religiones "condenar de forma rotunda" el terrorismo y la violencia "Si no existe respeto recíproco no existirá diálogo interreligioso", apunta el Pontífice "Vuestra clausura no es estéril", subraya el Papa a los benedictinos Redacción, 08 de septiembre de 2016 (RV).- El Papa Francisco recibió en la Sala del Consistorio a los participantes del primer encuentro ‘América en diálogo - Nuestra casa común' que se lleva a cabo en Roma a quienes invitó a trabajar y a impulsar iniciativas de forma conjunta, "para que entre todos tomemos conciencia del cuidado y protección de la casa común, construyendo un mundo cada vez más humano, donde nadie sobra y donde todos somos necesarios".
  • 15. "América en diálogo - Nuestra casa común" reúne a participantes, pertenecientes a distintas tradiciones religiosas y procedentes de varios países que se han centrado en torno a la Encíclica Laudato Si y ha sido organizado por el Instituto del Diálogo Interreligioso (I.D.I.) de Buenos Aires y por la Organización de los Estados Americanos (O.E.A.) quienes cuentan con el auspicio del Consejo Pontificio para el Diálogo Interreligioso. El encuentro tiene por objetivo "discutir sobre la creación de un Instituto de Diálogo que tenga una dimensión continental americana" y, según explicaron los organizadores, "de cara a los desafíos actuales al diálogo interreligioso, resulta evidente la importancia que los creyentes de las diferentes tradiciones religiosas busquen juntos los modos para amar, curar y custodiar el creado para el bien de toda la humanidad". Por su parte, el Papa Francisco manifestó su alegría porque este encuentro se haya centrado en el estudio de la Encíclica Laudato Si y explicó: "En ella he querido llamar la atención sobre la importancia de amar, respetar y salvaguardar nuestra casa común. No podemos dejar de admirarnos por la belleza y la armonía que existe en todo lo creado; es ese regalo que Dios nos hace para que podamos hallarlo y contemplarlo en su obra. Es importante apostar por una «ecología integral», en el que el respeto por las criaturas valore la riqueza que encierran en sí mismas y ponga al ser humano como culmen de la creación". Además, el Santo Padre recordó el importante papel que tienen las religiones para promover el cuidado y el respeto del medio ambiente: "La fe en Dios nos lleva a reconocerlo ensu creación, que es fruto de su amor hacia nosotros, y nos llama a cuidar y proteger la naturaleza. Para esto, es necesario que las religiones promuevan una verdadera educación, a todos los niveles, que ayude a difundir una actitud responsable y atenta hacia las exigencias del cuidado de nuestro mundo; y, de modo especial, proteger, promover y defender los derechos humanos". Una vez, el Papa Francisco hizo un llamado a las diferentes tradiciones religiosas a ser "una fuente necesaria de inspiración para fomentar una cultura de encuentro" ya que es fundamental "la cooperación interreligiosa, basada en la promoción de un diálogo sincero y respetuoso". "Si no existe respeto recíproco no existirá diálogo interreligioso; es la base para poder caminar juntos y afrontar desafíos. Este diálogo está fundado en la propia identidad y en la confianza mutua que nace cuando soy capaz de reconocer al otro como don de Dios y acepto que tiene algo que decirme. Cada encuentro con el otro es una pequeña semilla que se deposita; si se riega con el trato asiduo y respetuoso, basado en la verdad, crecerá un árbol frondoso, con multitud de frutos, donde todos podrán cobijarse y alimentarse, nadie estará excluido, y en él todos formarán parte de un proyecto común, uniendo sus esfuerzos y aspiraciones". Por otro lado, el Obispo de Roma aseguró que todos los creyentes están llamados a ser defensores de la creación y de la vida en todas sus etapas. "En este camino de diálogo, somos testigos de la bondad de Dios, que nos ha dado la vida; esta es sagrada y debe ser respetada, no menospreciada. El creyente es un defensor de la creación y de la vida, no puede permanecer mudo o de brazos cruzados ante tantos derechos aniquilados impunemente; el hombre y la mujer de fe están llamados a defender la vida en todas sus etapas, la integridad física y las libertades fundamentales, como la libertad de conciencia, de pensamiento, de expresión y de religión. Es un deber que tenemos, pues creemos que Dios es el artífice de la creación y nosotros instrumentos en sus manos para lograr que todos los hombres y mujeres sean respetados en su dignidad y derechos, y puedan realizarse como personas". "El mundo constantemente nos observa a nosotros, los creyentes, para comprobar cuál es nuestra actitud ante la casa común y ante los derechos humanos; además nos pide que colaboremos entre nosotros y con los hombres y mujeres de buena voluntad, que no
  • 16. profesan ninguna religión, para que demos respuestas efectivas a tantas plagas de nuestro mundo, como la guerra y el hambre, la miseria que aflige a millones de personas, la crisis ambiental, la violencia, la corrupción y el degrado moral, la crisis de la familia, de la economía, y sobre todo la falta de esperanza. El mundo de hoy sufre y necesita nuestra ayuda, nos lo está pidiendo". Además, el Papa animó a los representantes de diferentes religiones presentes a buscar siempre la paz: "Constatamos con dolor que a veces el nombre de la religión es usado para cometer atrocidades, como el terrorismo, y sembrar miedo y violencia y, en consecuencia, las religiones son señaladas como responsables del mal que nos rodea.Es necesario condenar de forma conjunta y rotunda estas acciones abominables y tomar distancias de todo lo que busca envenenar los ánimos, dividir y destruir la convivencia; hace falta mostrar los valores positivos inherentes a nuestras tradiciones religiosas para lograr un sólido aporte de esperanza". Por último, el Santo Padre recordó que este encuentro se realiza en el año del Jubileo de la Misericordia que "tiene un valor universal que abarca tanto a los creyentes como a los que no lo son, porque el amor misericordioso de Dios no tiene límites: ni de cultura, ni de raza, ni de lengua, ni de religión; abraza a todos los que sufren en el cuerpo y en el espíritu". "Que esta circunstancia del Año Jubilar sea una ocasión para abrir posteriores espacios de diálogo, para salir al encuentro del hermano que sufre, como también para luchar para que nuestra casa común sea un hogar, donde todos tengamos cabida y nadie sea excluido ni eliminado. Cada ser humano es el regalo más grande que Dios nos puede dar". Testigos privilegiados del modo de obrar misericordioso de Dios": así se dirigió el Papa Francisco en la mañana de este jueves, a los participantes del Congreso Internacionalque cada cuatro años reúne en Roma a todos los Abades de la Confederación de los Benedictinos y a las Superioras Benedictinas. "Vuestro congreso internacional, les dijo el Pontífice, reviste en esta circunstancia un significado particular en el contexto del Jubileo de la Misericordia". "Si es sólo en la contemplación de Jesucristo que se capta el rostro de la misericordia del Padre, la vida monástica constituye una vía maestra para hacer tal experiencia contemplativa y traducirla en testimonio personal y comunitario" - aseguró el Papa. En las palabras del Obispo de Roma la constatación de un mundo actual "que demuestra cada vez más claramente tener necesidad de misericordia, pero ésta - aclaró el Papa - no es un eslogan o una receta". "Es el corazón de la vida cristiana y al mismo tiempo su estilo concreto, el respiro que anima las relaciones interpersonales y vuelve atentos a los más necesitados y solidarios con ellos". "En este tiempo y en esta Iglesia llamada a mirar siempre más a lo esencial - prosiguió Francisco - los monjes y las monjas custodian por vocación un peculiar don y una especial responsabilidad: la de tener vivos los oasis del espíritu, donde pastores y fieles pueden recurrir a las fuentes de la divina misericordia". "Vuestra clausura no es estéril - aseguró después el Papa - es más, es una riqueza y no un impedimento a la comunión" y destacó cómo el trabajo que realizan "en armonía con la oración los hace partícipes de la obra creativa de Dios y los hace solidarios con los pobres que no pueden vivir sin trabajar". Finalmente el aliento del Santo Padre a no dejarse desalentar si los miembros de las comunidades monásticas disminuyen o envejecen: al contrario, les dijo, "conserven el celo de su testimonio aun en los países hoy más difíciles, con la fidelidad al carisma y el coraje de fundar nuevas comunidades. Vuestro servicio a la Iglesia es muy valioso - agregó.
  • 17. "También en nuestro tiempo hay necesidad de hombres y mujeres que no anteponen nada al amor de Cristo". Papa: "¿La paz? No bastan los grandes encuentros, si los corazones están en guerra" "La paz es un don que se vuelve artesanal en las manos de los hombres" Francisco dice que, antes de hablar de paz, hay que pacificar el corazón RV, 08 de septiembre de 2016 (RV).- Como se había anunciado, en la fiesta de la Natividad de la Virgen María, el 8 de septiembre, después de la pausa del verano romano, el Papa Francisco reanudó la celebración de la Santa Misa matutina, en la Capilla de la Casa de Santa Marta, con la participación de algunos fieles. Mientras «estamos viviendo en guerra y todos piden la paz», el Santo Padre reiteró que la paz no se construye tanto en los grandes encuentros internacionales. La paz es un don de Dios que nace en lo pequeño de cada día. Como en el corazón, o en un sueño, como le pasó a San José, cuando un ángel le dijo que no temiera en recibir a María, su esposa, porque ella donará al mundo al Emanuel, «el ‘Dios con nosotros': ¡Él es la paz!». «Que todos podamos crecer en la unidad y en la paz». Con la oración colecta, hizo hincapié en que la paz es un don, en el que debemos crecer y que debemos hacer crecer. Un don que «tiene su camino de vida» y que cada uno tiene que trabajar para hacer que crezca: «Y este camino de santos y pecadores nos dice que nosotros también debemos acoger el don de la paz y hacerle camino en nuestra vida, hacer que entre en nosotros, hacer que entre en el mundo. La paz no se hace de un día para el otro; la paz es un don, pero un don que debe ser trabajado cada día. Por ello, podemos decir que la paz es un don que se vuelve artesanal en las manos de los hombres. Somos nosotros, los hombres, los que tenemos que dar un paso hacia la paz, cada día: es nuestro trabajo. Es nuestro trabajo con el don recibido: hacer la paz». La importancia de lo que puede parecer más pequeño Con la liturgia del día en que se celebra la Natividad de María, el Papa destacó que si no hay paz en el corazón, en lo pequeño de nuestro día a día, no puede haber paz en el mundo: «La paz es un don, es un don artesanal que todos debemos trabajar, todos los días, pero trabajarlo en las cosas pequeñas: en lo pequeño del día a día. No bastan los grandes manifiestos por la paz, los grandes encuentros internacionales, si luego esta paz no se hace en lo pequeño. Aún más, puedes hablar de la paz con palabras estupendas, dar una gran conferencia... Pero si en lo pequeño de tu vida, en tu corazón no hay paz, en tu familia no hay paz, en tu barrio no hay paz, en tu puesto de trabajo no hay paz, tampoco habrá paz en el mundo». Para que pueda haber paz en el mundo, pacificar primero nuestro corazón, antes de hablar de la paz. El Papa invitó a plantearnos algunas preguntas: «¿Cómo está tu corazón hoy? ¿Está en paz? Si no está en paz, antes de hablar de paz, primero haz que haya paz en tu corazón. ¿Cómo está tu familia hoy? ¿Está en paz? Si no eres capaz de llevar adelante en paz a tu familia, a tu presbiterio, a tu congregación, no bastan palabras de paz para el mundo. Ésta es la pregunta que quisiera presentar hoy:
  • 18. ¿cómo está el corazón de cada uno de nosotros? ¿Está en paz? ¿Cómo está la familia de cada uno de nosotros? ¿Está en paz? Es así ¿no? Para llegar al mundo en paz». Francisco: "Hacer proselitismo no es evangelizar" "La gracia, la salvación, no se compra y tampoco se vende: es gratis" "San Pedro Claver anunció a Jesucristo con los gestos, hablando a los esclavos, viviendo con ellos y como ellos" Redacción, 09 de septiembre de 2016 No reducir la evangelización al funcionalismo ni tampoco a un simple ‘paseo'. Es la petición realizada por el papa Francisco en la homilía de esta mañana en Santa Marta. De este modo, el Pontífice ha subrayado la importancia que debe asumir el testimonio en la vida de los cristianos, advirtiendo de la tentación de proselitismoy de convencer con la fuerza de las palabras. El Santo Padre hace referencia a la Primera Lectura, de san Pablo a los Corintios, para preguntarse qué significa dar testimonio. De forma especial el Papa se ha detenido en el hecho de que evangelizar no significa reducirlo "a una función". Lamentablemente, ha advertido el Santo Padre, se ven cristianos que viven el servicio como una función. Laicos y sacerdotes que presumen de lo que hacen. Así, Francisco ha recordado que "evangelizar no es hacer proselitismo". Es decir, "ni hacer el paseo, ni reducir el Evangelio a una función ni hacer proselitismo: esto no es evangelizar". De este modo ha observado que Pablo dice que evangelizar es para él una necesidad "que se le impone". Y ha añadido que un cristiano tiene la obligación, pero con esta fuerza, como una necesidad de llevar el nombre de Jesús, pero desde el propio corazón. El Papa ha proseguido que anunciar el Evangelio no puede ser un presumir sino "una obligación". Y el estilo debe ser "hacerse todo a todos". El estilo es "ir y compartir la vida de los otros, acompañar; acompañar en el camino de la fe, hacer crecer en el camino de la fe". En esta línea, el Pontífice ha asegurado que debemos ponernos en la condición del otro: "Si él está enfermo, acercarme, no agobiarlo con argumentos", "ser cercano, asistirlo, ayudarlo". Se evangeliza "con esta actitud de misericordia: hacerse todo a todos. Es el testimonio que lleva la Palabra", ha precisado. El Papa ha hecho referencia a una pregunta que le hizo un joven en la JMJ de Cracovia,"qué decir a un amigo ateo". A lo que Francisco respondió: "la última cosa que tienes que hacer es decir algo. Comienza por hacer y él verá lo que haces y te preguntará". Asimismo, el Pontífice ha explicado que evangelizar es dar este testimonio: yo vivo así porque creo en Jesucristo. Y esto, reconoce el Papa, despierta curiosidad en la gente. Por otro lado ha querido recordar que evangelizar es algo que se hace gratuitamente, "porque nosotros hemos recibido gratuitamente el Evangelio", "la gracia, la salvación, no se compra y tampoco se vende: es gratis. Y gratis debemos darla". El Santo Padre ha querido mencionar a San Pedro Claver, del que hoy se celebra la memoria. Un misionero que "se fue a anunciar el evangelio". Quizá, ha añadido, "él pensaba que su futuro era predicar: en su futuro el Señor le pidió estar cerca, junto a los descartados de aquel tiempo, a los esclavos,los negros, que llegaban allí, desde África, para ser vendidos".
  • 19. En esta línea, ha observado que "este hombre no dio un paseo, diciendo que evangelizada", "no ha reducido la evangelización a un funcionalismo y tampoco a un proselitismo". Sin embargo "anunció a Jesucristo con los gestos, hablando a los esclavos, viviendo con ellos, viviendo como ellos". Y como él en la Iglesia "hay muchos". Finalmente ha querido recordar que todos nosotros "tenemos la obligación de evangelizar", viviendo la fe, hablando con mansedumbre, amor, sin querer convencer a nadie, pero gratuitamente. "Es dar gratis lo que Dios me ha dado gratis", eso es evangelizar. (RD/Agencias) Francisco a los obispos misioneros: "El diablo intenta destruir la Iglesia desde dentro con las divisiones y con el dinero" "Son enviados a cuidar el rebaño, especialmente a las ovejas alejadas" Invita a los prelados a ser ejemplos "concretos y tangibles" para los sacerdotes Redacción, 09 de septiembre de 2016 El Papa ha invitado a los obispos a prestar atención a la preparación de los sacerdotes que están en los años del seminario y a ser ejemplos "concretos y tangibles" para ellos, durante el discurso que ha dirigido a los participantes del foro de actualización para los Obispos de Territorios en Misión, promovido por la Congregación para la Evangelización de los Pueblos. "Traten de participar con ellos en los principales momentos formativos, teniendo siempre cuidado también de la dimensión personal", ha pedido Francisco. Asimismo, ha señalado que el dinamismo del sacramento del orden, la vocación misma y la misión episcopal, así como el deber de seguir atentamente los problemas y las cuestiones concretas de la sociedad a evangelizar"piden a cada obispo tender hacia la plenitud de la madurez de Cristo". "Cada obispo está llamado a manifestar con la vida y el ministerio episcopal la paternidad de Dios, la bondad, la misericordia, la dulzura. Y junto a la autoridad de Cristo que vino para dar vida, hacer de todos los hombres una sola familia, reconciliada en el amor del Padre", ha recordado. Recordando la diversidad de los territorios de misión, Francisco destacó el privilegio y la responsabilidad que implica el estar en primera fila en la evangelización. Y en este sentido destacó que "a imagen del Buen Pastor" los obispos son enviados a cuidar del rebaño, ir a la búsqueda de las ovejas "especialmente aquellas alejadas o perdidas" y a "buscar nuevas modalidades para anunciar, para salir al encuentro de las personas", "para que los creyentes tibios o no practicantes descubran nuevamente la alegría de la fe". "En primer lugar, corresponde al Obispo la tarea de alentar, acompañar y estimular todos los intentos y esfuerzos que ya se realizan para mantener viva esperanza y fe", dijo Santo Padre invitándolos además a prestar particular atención en la preparación y acompañamiento de los presbíteros. "Sepan ofrecerles, dijo, un ejemplo concreto y tangible". En las palabras del Obispo de Roma el llamado a vigilar "atentamente para que todo lo que se realiza para la evangelización" "no sea dañado o frustrado por divisiones ya presentes o que se pueden crear". "Las divisiones son el arma que el diablo tiene más a mano para destruir la Iglesia desde adentro". "La otra es el dinero".
  • 20. "Las diferencias debidas a las varias etnias presentes en un mismo territorio no deben penetrar en la comunidad cristiana hasta prevalecer sobre su bien". Porque "la Iglesia, aseguró, está llamada estar más allá de toda connotación tribal-cultural y el Obispo, visible principio de unidad, tiene la tarea de edificar incesantemente la Iglesia particular en la comunión de todos sus miembros".(RD/Ep/RV) El Papa denuncia ante los universitarios las "nuevasesclavitudes creadas en nombre deuna falsa libertad" "Dios tiene una gran ternura por los más débiles, por los descartados de la sociedad" José Manuel Vidal, 10 de septiembre de 2016 (José M. Vidal).- Audiencia en la Plaza de San Pedro a las universidades y centros de formación superior. Francisco denuncia la falsa concepción de la libertad, que conduce a "nuevas esclavitudes" e invita, una vez más, a recibir la misericordia de Dios, que llega a todos, "especialmente a los más débiles y a los descartados". A bordo del papamóvil y al sonido de lasgaitas gallegas, Francisco entra en la plaza y se desplaza por los pasillos, para dejarse ver y querer por la gente. Antes de comenzar la audiencia, el Papa se detiene a bendecir una imagen de Santa Inés de Bohemia, regalo del cardenal Vlk. Lectura de la primera carta de San Pedro: "Hermanos, sabéis que no habéis sido rescatados con bienes efímeros, con oro o plata, sino a precio de ls sangre de Cristo, el cordero sin mancha...Y vosotros, por obra suya, creéis en Dios, que lo ha resucitado de entre los muertos". Texto íntegro del saludo del Papa en español Queridos hermanos y hermanas: Hemos reflexionado hoy sobre la relación entre la misericordia y la Redención. La palabra redención hace referencia a la salvación que Dios nos ha procurado mediante la sangre de su Hijo Jesús. Al hombre de hoy le cuesta aceptar la idea de tener que ser salvado por Dios. Piensa poder salvarse él solo con el poder de su libertad. Pero esto no es más que una ilusión: nuestra vida está marcada por la fragilidad del pecado y por las numerosas esclavitudes que hemos creado en nombre de una falsa libertad. Necesitamos que Dios nos salve y libere de toda clase de indiferencia, egoísmo y autosuficiencia. Jesucristo se ha sacrificado por nosotros para darnos una nueva vida, llena de perdón, amor y alegría. Para que tengamos la certeza de que Dios no nos abandona nunca, especialmente en los momentos de más necesidad. *** Saludo cordialmente a los peregrinos de lengua española. Jesús viene a nuestro encuentro en cada uno de nuestros hermanos necesitados, abrámosle nuestro corazón y acojamos su gracia, para que llevemos una vida hecha de amor, de perdón y de alegría. Muchas gracias. Saludo en italiano "Mi pensamiento va, ante todo, al servicio nacional de protección civil, que hoy debería estar presente y que anuló su participación para seguir su preciosa obra de socorro y asistencia a la gente golpeada por el terremoto del pasado día 24. Les doy las gracias por su entrrega y su generosa ayuda ofrecida estos días. Gracias hermanos y hermanas"
  • 21. "Saludo especial a los chicos de la Accción Católica. Os animo a seguir en el camino emprendido, cultivando el respeto por la creación, nuestra casa común" Texto completo de la catequesis del Papa ¡Queridos hermanos y hermanas, buenos días! El pasaje bíblico que hemos escuchado nos habla de la misericordia de Dios que se lleva a cabo en la Redención, ósea en la salvación que nos ha sido donada con la sangre de su Hijo Jesús (cfr 1 Pt 1,18-21). La palabra "redención" es usada poco, no obstante es fundamental porque indica la más radical liberación que Dios podía cumplir para nosotros, para toda la humanidad y para la entera creación. Pareciera que el hombre de hoy no amase más pensar en ser liberado y salvado por la intervención de Dios; el hombre de hoy se ilusiona de hecho con la propia libertad como una fuerza para obtener todo. También hace alarde de esto. Pero en realidad no es así. ¡Cuántas ilusiones son vendidas bajo el pretexto de la libertad y cuántas nuevas esclavitudes se crean en nuestros días en nombre de una falsa libertad! Tantos esclavos, tantos... "hago esto porque quiero, tomo drogas porque me gusta, soy libre, o hago otras cosas ... " ¡Son esclavos! Se convierten en esclavos en nombre de la libertad. Todos hemos visto ese tipo de personas, que después terminan por los suelos. Tenemos necesidad que Dios nos libre de toda forma de indiferencia, de egoísmo y de autosuficiencia. Las palabras del apóstol Pedro expresan muy bien el sentido del nuevo estado de vida al que estamos llamados. Haciéndose uno de nosotros, el Señor Jesús no solamente asume nuestra condición humana, sino que nos eleva a la posibilidad de ser hijos de Dios. Con su muerte y resurrección Jesucristo, Cordero sin mancha, ha vencido a la muerte y al pecado para liberarnos de su dominación. Él es el Cordero que ha sido sacrificado por nosotros, para que pudiésemos recibir una vida nueva hecha de perdón, de amor y de alegría. Tres palabras hermosas: perdón, amor y alegría. Todo aquello que Él ha asumido ha sido también redimido, librado y salvado. Cierto, es verdad que la vida nos pone pruebas y a veces sufrimos por esto. Sin embargo, en esos momentos estamos invitados a dirigir la mirada hacia Jesús crucificado que sufre por nosotros y con nosotros, como prueba cierta que Dios no nos abandona. De todas maneras, jamás olvidemos, que en las angustias y en las persecuciones, así como en los dolores cotidianos, somos siempre liberados por la mano misericordiosa de Dios que nos eleva hacia Él y nos conduce a una vida nueva. El amor de Dios no tiene confines: podemos descubrir signos siempre nuevos que indican su atención hacia nosotros y sobre todo su voluntad de alcanzarnos y de adelantarnos. Toda nuestra vida, si bien marcada por la fragilidad del pecado, está colocada bajo la mirada de Dios que nos ama. ¡Cuántas páginas de la Sagrada Escritura nos hablan de la presencia, de la cercanía y de la ternura de Dios por cada hombre, especialmente por los pequeños, los pobres y los tribulados! ¡Dios tiene una gran ternura, un gran amor por los pequeños, por los más débiles, por los descartados de la sociedad! Mientras más nos encontramos en la necesidad, su mirada sobre nosotros se llena de más misericordia. Él prueba una piadosa compasión por nosotros porque conoce nuestras debilidades. Conoce nuestros pecados y nos perdona; ¡siempre perdona! ¡Nuestro Padre es tan bueno! Por eso, queridos hermanos y hermanas, ¡abrámonos a Él, acojamos su gracia! Porque, como dice el Salmo, «con el Señor está la misericordia / y grande es con él la redención» (130,7). ¿Han escuchado bien? "Con el Señor está la misericordia / y grande es con él la redención". Repitamos todos juntos: "Con el Señor está la misericordia / y grande es
  • 22. con él la redención". Otra vez: "Con el Señor está la misericordia / y grande es con él la redención". Gracias. AMÈRICA LATINA Barreto Barreto: "El dinero no debegobernar a la persona y, lamentablemente,eso es lo que está pasando en el mundo” "El mundo está yendo hacia una destrucción debida al cambio climático irreversible" El arzobispo de Huancayo denuncia un principio de "epidemia de ecología integral" Redacción, 05 de septiembre de 2016 a l (AICA).- "Los científicos y el papa Francisco en el primer capítulo de la encíclica Laudato si' hablan del grave problema del planeta Tierra. El mundo está yendo hacia una destrucción debida al cambio climático irreversible y está afectando principalmente a las poblaciones más pobres", advirtió el presidente del Departamento de Justicia y Solidaridad (Dejusol) del Consejo Episcopal Latinoamericano y del Caribe (Celam), monseñor Pedro Barreto Jimeno SJ, quien participa en Buenos Aires de seminarios sobre el problema del cuidado del medio ambiente. Barreto advirtió hoy que "el mundo está yendo hacia una destrucción" producto de la contaminación ambiental, y atribuyó esta situación al "capitalismo" globalizado. El prelado destacó, por el contrario, que existe un principio de "epidemia de ecología integral", a la que consideró "positiva" porque "se va contagiando" para que los ciudadanos reprueben la idea de una "sociedad consumista" que lleva a la "deshumanización". Monseñor Barreto Jimeno hizo estas afirmaciones en el marco de su participación en los seminarios preparatorios para la 22° Conferencia de las Partes (COP 22) de Naciones Unidas -por realizarse en Marruecos entre el 7 y el 18 de noviembre- que comenzaron el
  • 23. jueves y finalizarán este martes en el Palacio de las Aguas Corrientes (Ayacucho 751, del barrio porteño de Balvanera). Estos seminarios fueron organizados por la Cátedra del Diálogo y de la Cultura del Encuentro -espacio académico plural inspirado por el papa Francisco- junto con el gobierno nacional y al Centro Internacional para la Promoción de los Derechos Humanos (Cipdh) de la Unesco, dependiente de las Naciones Unidas. "Los científicos y el papa Francisco en el primer capítulo de la encíclica Laudato si' hablan del grave problema del planeta Tierra. El mundo está yendo hacia una destrucción debida al cambio climático irreversible y está afectando principalmente a las poblaciones más pobres", sostuvo. El arzobispo, que luce sobre su pecho el pectoral que le obsequió el pontífice argentino, atribuyó la contaminación ambiental al "capitalismo" globalizado, basado en una "inequidad" y caracterizada por "ricos cada vez más ricos y pobres cada vez más pobres". "Cuando hablamos de economía estamos hablando de ‘oikos', del griego casa u hogar, y ‘nomos', distribuir. La economía, en realidad, debe proveer una justa distribución de los recursos. La doctrina social de la Iglesia Católica, y el papa Francisco insiste sobre eso en la Laudato si', deja claro que Dios ha dado todos los recursos para todos, no para unos cuantos", manifestó. En este sentido, monseñor Barreto Jimeno alertó que "el meollo más importante del asunto es cómo recuperar una visión económica de distribución equitativa y no seguir con la línea economicista en la que el consumo es más importante que el hombre". "El papa Francisco dice muy claramente que el dinero no debe gobernar a la persona y, lamentablemente, eso es lo que está pasando en el mundo", afirmó. El arzobispo peruano llamó a "dejar todo lo que divide" y sumarse a este "concepto de ecología integral como algo que nos ayuda a todos nosotros a ser auténticos, a no vivir en las apariencias, a vivir en la verdad". Grito de los Excluidos en Brasil: Combatir un sistema que excluye, degrada y mata Los obispos reconocen que se está "viviendo un momento triste en nuestra historia" La destitución de Dilma y las dudas acerca del anunciado viaje papal en 2017, en el horizonte Luis Miguel Modino, 07 de septiembre de 2016 (Luis Miguel Modino, corresponsal en Brasil).- Coincidiendo con la Semana de la Patria, los días en torno al 7 de septiembre, en que se celebra en Brasil la Fiesta de la Independencia, tiene lugar el Grito de los Excluidos, que en su 22ª edición tiene como tema "Vida en primer lugar" y como lema"¡Este sistema es insoportable: excluye, degrada, mata!". Este evento cuenta con un amplio apoyo y la participación de las pastorales sociales de la Iglesia Católica. El lema de este año estáinspirado en las palabras del Papa Francisco, pronunciadas el año pasado en el Encuentro Mundial de los Movimientos Sociales de Santa Cruz de la Sierra, Bolivia. El momento político por el que pasa en estos momentos el gigante sudamericano y que ha desembocado en un golpe de estado en toda regla, reconocido en diferentes ámbitos internacionales y constatado por el hecho de que dos días después de consumarse ladestitución de la presidenta Dilma Roussef,tras una votación del Senado, el "crimen"
  • 24. del que se la acusaba haya dejado de serlo, hace que este año el Grito de los Excluidos cobre especial importancia. La pasada semana, durante la inauguración de una imagen de Nuestra Señora Aparecida, patrona de Brasil, en los Jardines Vaticanos, el Papa Francisco mostraba su preocupación ante la situación por la que pasa el país, invitando a la gente a rezar por Brasil en este momento triste y poniendo en duda su visita en 2017, en que se celebran los 300 años del hallazgo de la imagen de la virgen negra en las aguas del río Parnaiba. Los organizadores del Grito pretenden que este momento sirva para resistir ante la retirada de derechos sociales que ya está llevando a cabo el nuevo gobierno. Sirva como ejemplo los recortes anunciados en el programa "Bolsa Familia", que ya el próximo mes afectará a más de seiscientas mil familias. Lo más sangrante es que este es uno de los programas que garantizan la cesta básica a las familias más pobres, lo que amenaza con volver a situaciones comunes veinte años atrás, en que la muerte por desnutrición infantil era situación común. A esto se une la ya anunciada privatización de empresas estatales y bienes públicos. En este sentido, el economista Plinio de Arruda Sampaio Junior, no ha dudado en resaltar la importancia del momento, señalando que el Grito de los Excluidos debe estar "por encima de toda disputa partidaria, buscando una revolución democrática y reformas estructurales que no fueron realizadas por ningún gobierno hasta ahora". Se esperan momentos tensos en estos días durante las protestas, pues el propio presidente, Michel Temer ya ha dejado claro que va a tratar con dureza a todos los críticos a su gobierno, lo que por otra parte, dado el histórico de los miembros del nuevo gobierno, ya era esperado por los movimientos sociales y tampoco va a hacer que se queden callados en su casa. Los obispos de Brasil: "La esperanza no defrauda"
  • 25. Con motivo de la Fiesta de la Independencia, los Obispos del Brasil han emitió un breve mensaje que lleva por titulo un verso de la Biblia "La esperanza no defrauda" (Rm 5,5). "La Conferencia Nacional de Obispos de Brasil - CNBB, con motivo de las celebraciones del 7 de septiembre, reitera que Brasil es un país libre, soberano y religioso. Es una de las diez economías más grandes del mundo, territorio vasto y variado, con más de 200 millones de brasileños y brasileñas. Que da testimonio de una historia construida en la diversidad, la tolerancia y la coexistencia pacífica". Así comienza el mensaje recibido en la Agencia Fides. Los obispos son conscientes de que se está "viviendo un momento triste en nuestra historia", ya que "la ausencia de valores éticos y morales provoca una profunda crisis política, económica y social". La desigualdad social corre el peligro de verse agravada aún más por el desmantelamiento de las políticas públicas. "Somos conscientes de las dificultades del momento - continúan los obispos - pero creemos en la capacidad del pueblo brasileño para superar la adversidad, siempre a través de manifestaciones pacíficas. Cada institución está llamada a desempeñar sus funciones en un estado de derecho democrático, a favorde la población brasileña, nunca por intereses privados o corporativos. La Constitución de 1988, fruto de un proceso de participación popular, preservadora de la democracia brasileña, debe ser defendido arduamente". En la parte final de su mensaje, los Obispos recuerdan que falta menos de un mes para las elecciones municipales, que tendrán lugar el 2 de octubre, una ocasión para que el "pueblo brasileño hable a través de las urnas", por lo que invitan a una "participación activa y consciente". Finalmente confirman que el "Día de la Independencia es una ocasión para reafirmar el compromiso del pueblo brasileño para la democracia a través del diálogo y la búsqueda incansable de la paz, para construir juntos un Brasil fraternal y justo". Reflexión en Memoria de la Hna. Isa Sola El desafío de salir de la propia tierra La hermana fue recientemente asesinada en Puerto Príncipe RyL, 09 de septiembre de 2016 (RyL).- La vida, y por lo tanto la vida religiosa que buscamos, no es algo estático, no es un punto de llegada, un resultado que pretendemos conseguir. Es movimiento, es camino hecho de aprendizaje y fidelidad. Un continuo salir hacia lo desconocido, fiados en la promesa de que algo bueno está aconteciendo. "La tierra que yo te mostraré" es esa tierra prometida que ya nos habita y que se nos irá mostrando en la fidelidad de la búsqueda. Se nos invita a vivir haciendo camino hacia nuestras raíces. La vida religiosa nace de un deseo, de un anhelo, de una seducción, en momentos en los que el cristianismo tiende a oficializarse. Nace como protesta que intenta ser propuesta humilde de vida cristiana en la desnudez y la intemperie del desierto, de la periferia y de la frontera, confesando de este modo lo absoluto de Dios por encima de los ídolos que oprimen y quiebran la humanidad. Un camino de purificación de lo que todavía nos queda de una espiritualidad dualista y triunfalista, basada en el privilegio de una elección, en la suficiencia de lo cuantitativo, mucho más cercana a la del fariseo que a la del publicano del evangelio, para adentrarnos
  • 26. en una espiritualidad más pascual, más profundamente humana, más conectada con la vida. Un camino, que es una continua salida hacia otros lugares geográficos y simbólicos que, en alusión a la conocida evocación de Jon Sobrino4, podríamos expresar como un triple desplazamiento. Hacia el desierto, periferia y frontera. a) Hacia el desierto: desde lo superficial hacia lo hondo. El desierto es el lugar simbólico y geográfico de la soledad, de la prueba, de la experiencia de Dios en la desnudez de lo esencial. Salir hacia el desierto nos habla de una manera de vivir contemplativa, en la que vamos dejando lo acomodado en lo superficial, para acoger la realidad y nuestro propio ser desde lo hondo. Una manera de vivir desde dentro, desde la soledad y autenticidad de la búsqueda, que nos introduce en un proceso humanizador permitiendo que nuestro ser entero se vaya polarizando en el Dios del Mundo. Esto supone un camino interior que va dejando caer miedos, racionalizaciones y deseos que paralizan para irnos abriendo a la experiencia de Dios desde nuestra verdad desnuda. Un camino contemplativo que nos abre a la realidad, nos lleva a taladrar lo superficial y nos permite intuir el misterio de la realidad misma: el latido humanizador de Dios en las ansias profundas de la humanidad y en los gritos de la naturaleza. La salida hacia el desierto es una experiencia que lentamente va unificando y fortaleciendo nuestra existencia y haciendo posible la libertad y la osadía para obedecer y desobedecer, para decir sí y para decir no cuando la causa de Dios lo requiere. Va afinando nuestra sensibilidad para acoger y acompañar los desiertos de inhumanidad y sufrimiento y abriendo las "antenas" de nuestro ser para percibir y apoyar la esperanza de que "otro mundo es posible". b) Hacia la periferia: desde los centros de poder hacia lugares de impotencia. Las periferias son esos lugares geográficos y simbólicos desprotegidos, donde se respira, se palpa la impotencia de personas y colectivos, a quienes se les niega todo poder, incluso el de poder ser y vivir dignamente. Salir hacia la periferia es una manera de vivir desplazándonos existencialmente hacia los márgenes, dejando alianzas con el poder económico, social, eclesial y con las causas que siempre benefician a los de arriba. Supone apostar decididamente por la causa de la justicia y la paz, entrelazar nuestras vidas con la gente sencilla, con los que no tienen voz, con las personas y los colectivos que luchan cada día por la supervivencia. Para tener garra profética en el "centro de la ciudad", para poder tener una palabra creíble, la vida religiosa necesita llevar muy viva en el corazón la herencia de los márgenes y la llamada de los que buscan una nueva esperanza. En estos lugares periféricos, en la reciprocidad del dar y recibir, a los religiosos y religiosas se nos ofrece un precioso regalo: se nos devuelve la memoria peligrosa de Jesús. c) Hacia la frontera: desde la seguridad de lo conocido hacia la intemperie de la mediación. Las fronteras son esos lugares geográficos y simbólicos en los que lo diferente entra en contacto. Así hablamos de fronteras entre países vecinos, entre el norte y el sur, entre razas, ideologías, religiones y culturas, entre creyentes y no creyentes, mujeres y varones, homosexuales y heterosexuales, entre un tú y un yo. Las fronteras son lugares de cruce de posibilidades y conflictos: verja, muro, separación, lucha, muerte... o lugares de encuentro, diálogo, comunión, en los que puede nacer algo nuevo. La salida hacia las fronteras supone arriesgarse a lo desconocido, es una manera de vivir que resiste la intemperie de la mediación que supone un continuo descentramiento y aprendizaje de relación en reciprocidad. Una forma de vivir que pertenece a la esencia misma de una vida religiosa lleva en su seno la vocación a la comunión: la comunidad
  • 27. como forma de estar en la vida. A menudo tenemos el peligro de reducir esta vocación a un ámbito encerrado y sólo nuestro. Sin embargo, el verdadero sentido de nuestro ser comunitario es la llamada a ser mediación de comunión en la humanidad: estar en las fronteras de la vida suscitando, encarando conflictos y apoyando el enriquecimiento mutuo desde el que puede surgir lo nuevo. En esta triple y única salida, en este proceso circular real y utópico y en el modo de vivir al que nos invita, podemos descubrir el "ecosistema" adecuado para la vida religiosa. Ese lugar, geográfico y simbólico, en el que esta planta exótica, algo rara y tan delicada que somos, encuentra su propia tierra, su propio "lugar en el mundo". Cuando la vida religiosa es trasplantada a modos de vivir superficiales, se acomoda en centros de poder o se instala en la seguridad de lo ya conocido, poco a poco se va perdiendo de sí misma y la memoria peligrosa de Jesús de la que es portadora, se va convirtiendo en memoria domesticada, tranquilizadora, mantenedora de lo que hay y puede llegar a ser más "administradora de penuria" que vigía atenta y comprometida del Dios de la Vida. Francisco Ozoria: "Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor" Toma posesión de la archidiócesis de Santo Domingo en la seo primada Sucede al cardenal López Rodríguez, que rigió la diócesis durante 35 años Redacción, 10 de septiembre de 2016
  • 28. La catedral de Santo Domingo, acogió hoy la toma de posesión canónica de monseñorFrancisco Ozoria Acosta como nuevo arzobispo metropolitano de la capital dominicana, en sustitución del cardenal Nicolás de Jesús López Rodríguez. Cientos de representantes de la vida política, castrense y civil del país, entre ellos el presidente de la República Dominicana,Danilo Medina, asistieron al acto de entronización, encabezado por el nuncio apostólico, monseñor Jude Thaddeus Okolo. El nuncio apostólico procedió a entronizar al nuevo arzobispo, invitándolo a sentarse en el trono episcopal para simbolizar que toma posesión de la sede de la archidiócesis. El representante del papa Francisco entregó al nuevo arzobispo el báculo, símbolo del ministerio pastoral, que semeja la vara usada por los pastores para conducir sus rebaños. Las primeras palabras de Ozoria Acosta como arzobispo fueron "para dar gracias a Dios por suinmenso amor y desbordante misericordia", así como al pontífice por confiarle "el gobierno pastoral de la Iglesia de Santo Domingo, sucediendo a monseñor López Rodríguez, a quien me unen fuertes vínculos". También agradeció el apoyo y solidaridad de la Conferencia Episcopal Dominicana y reiteró, como dijo al conocer su nombramiento, que es "una gran sorpresa" que asume "con sus retos y sus desafíos". "Me confío a la divina providencia para que me dé sabiduría", señaló el nuevo arzobispo, quien afirmó que la suya "es una misión grande, pero la fuerza y la gracia de Dios es mayor". Ozoria Acosta finalizó su primera intervención como arzobispo citando a San Agustín: "Quiero ser con ustedes un hermano y para ustedes un pastor". Tras ello, pronunció su primera bendición al frente de la Archidiócesis de Santo Domingo. Posteriormente, el nuevo arzobispo ofició su primera eucaristía multitudinaria en el Palacio de los Deportes de Santo Domingo. "En mis tareas como formador, como promotor vocacional y en todos estos años de trabajo pastoral que ya cumplí 38 años, he tratado de hacer mio esta frase, este pensamiento orientador: Dios no llama a los capaces, y si capacita a los que llama.
  • 29. Estoy convencido de que el Señor que se ha fijado en mi para este ministerio, él se encargará de darme los talentos, entendimiento y las fuerzas humanas y espirituales para realizarlo según su voluntad", expresó Ozoria durante la homilía. Cientos de feligreses de la iglesia católica así como funcionarios del Gobierno, acudieron esta mañana al Palacio de los Deportes para dar la bienvenida y participar de la misa oficiada por el nuevo arzobispo, la cual cuenta con la asistencia de la primera dama Cándida Montilla. Con la toma de posesión canónica de Ozoria Acosta, su antecesor López Rodríguez, que estuvo al frente de la Archidiócesis durante 35 años, pasa a ser arzobispo emérito y ostentará de por vida la condición de cardenal. (RD/Efe) Solalinde: "¿Por qué los obispos no convocan a marchar por desaparecidos? "Iglesia sigue con la manía de juzgar" "Dios es padre de todos. También acepta como son y no pone condiciones" Redacción, 11 de septiembre de 2016 Alejandro Solalinde, sacerdote y defensor de Derechos Humanos manifestó su oposición a la jerarquía católica tras las manifestaciones de ayer. Criticó que no se convoca a los feligreses "para protestar por la corrupción, por la impunidad, la visita de Donald Trump, ni signos desolidaridad con la gente dolida y más agraviada como son los desaparecidos, los secuestros, las mujeres asesinadas" y cuestionó "¿por qué no hay esa sensibilidad de esas causas en un México tan violento y agraviado?". Además, afirmó que sí es la alta jerarquía de la iglesia católica quién está detrás de estas marchas "tira la piedra y esconde la mano", dijo en entrevista con Proceso "no se hagan que la Virgen les habla", declaró. "La Iglesia católica está en crisis, porque sigue con la manía de juzgar y Jesús no juzgaba, sigue la manía de etiquetar y excluir y Jesús promovía el amor incluyente y muchos no saben qué es el amor incluyente", dijo. Y agregó "en lugar de seguir con esa actitud debería preguntarse qué tenemos que ver en eso, si es por su omisión sino, no tendríamos la clase de políticos corruptos que tenemos ni esa diversidad que hay que respetarla. Dios es padre de todos. También acepta como son y no pone condiciones". "Ya no estamos enlos tiempos de condenar, porque no tratan de entender qué ha pasado con esos matrimonios y esas adopciones" finalizó. (RD/Agencias) OTROS
  • 30. Los dominicos refuerzan su compromiso de trabajo por la promoción y defensa de los Derechos humanos “Dominicos y Dominicas en la promoción y defensa de los Derechos Humanos: pasado, presente y futuro” Religiosos de medio centenar de países debaten en Salamanca en el Jubileo de la Orden Dominicos, 05 de septiembre de 2016 (Dominicos).- Dominicos y dominicas de más de 50 países se han reunido en Salamanca del 1 al 5 de septiembre para trabajar larenovación de su misión a través de la comprensión, la promoción y defensa de los derechos humanos . Inspirados por ejemplos como Pedro de Córdoba, Antonio de Montesinos, Bartolomé de las Casas y Francisco de Vitoria, así como de otros dominicos del siglo XVI de la escuela de Salamanca, la familia dominicana quiere seguir trabajando por la defensa de los pueblos oprimidos. Haciendo hincapié en la necesidad de reconocer y proteger los derechos de los pueblos indígenas del "nuevo mundo", Vitoria, con sus hermanos, sentó las bases del derecho internacional y la necesidad de cooperación de la comunidad internacional, que inspiró a los fundadores ONU y a muchos otros hombres y mujeres, que luchan por la dignidad de la personas. El trabajo que durante estos días han desarrollado misioneros, misioneras, miembros del mundo académico y de instituciones sociales ha dejado el compromiso de realizar las siguientes acciones: 1. Reafirmar como una parte integral del carisma de la Orden de Predicadores la misión de la justicia y la paz. 2. Integrar la enseñanza social, la defensa de los derechos humanos y los derechos de la Tierra en la formación de la familia dominicana. 3. Adoptar el «Proceso de Salamanca», para dirigir el estudio, la investigación y el trabajo, con el objetivo de abordar las cuestiones críticas que presenta el mundo. 4. Crear y mejorar las redes de líderes, personas que trabajan sobre el terreno y colaboradores. 5. Mejorar las estructuras de comunicación y el uso de tecnologías de manera efectiva. 6. Transformar las estructuras de familia dominicana que trabajan en conjunto para ser agentes de cambio, que aborden las causas profundas de la injusticia. 7. Fortalecer los lazos con presencia dominicana en las Naciones Unidas y colaborar con la organización de otros derechos humanos en los niveles locales, regionales, nacionales e internacionales. 8. Estar en solidaridad con los hermanos y hermanas en los que su experiencia de la misión es excepcionalmente difícil y peligrosa debido a factores políticos, religiosos o económicos. 9. Al igual que los primeros dominicos y dominicas, apoyar a los que tomanuna posición controvertida contra las estructuras actuales de poder que oprimen y causan violencia a las personas. El congreso es una de las actividades principales del octavo centenario de la Orden de Predicadores. La presencia de los más de 200 participantes pone de relieve el interés de los dominicos y dominicas en potenciar su histórica labor en la promoción y defensa de los derechos humanos.